Figure 1
Une courbe évolutive de la conscience La conscience supérieure est une conscience qui – avec l’aide de la raison – s’est éveillée du sommeil magique-mythique de la conscience primaire (fig. 3). Elle comprend les discours narratifs et les stratégies de l’ego. La conscience supérieure est la liberté d’être affranchi du désir de posséder et de vouloir s’agripper ou de vouloir repousser des objets, des êtres ou des circonstances.
La conscience supérieure est la perspicacité et la clairvoyance par rapport aux discours et stratégies de l’ego.
Se détacher de quelque chose est facile quand on n’essaie pas de s’y identifier et d’y construire l’estime de soi. Quand on est conscient du fait que toute possession est un récit, une illusion et qu’aucune possession n’a rien à voir avec ce qu’on est, alors on est libéré de tout attachement et de toute addiction. La conscience supérieure est une conscience qui s’est libérée des revendications de l’ego. On pourrait aussi l’appeler l’âme. Mettre fin aux lamentations et aux souffrances est facile dès lors qu’on comprend que toute lamentation et toute souffrance est une construction mentale, une élaboration du cerveau, une histoire que notre ego a inventée et dans laquelle on croit, une histoire intitulée : « Pourquoi je ne peux pas être heureux. » Pardonner à l’autre est facile si on comprend que se plaindre n’a rien à voir avec l’autre, qui ne fait que suivre son propre chemin et sa propre évolution. En effet, se plaindre n’a aucun