« Oui » à l’opposition

La seule chose qui maintient votre opposition, c’est l’espoir qu’elle vous protègera de la souffrance. Mais tout ce qu’elle fait, c’est créer encore plus de souffrance.

ISAAC SHAPIRO

Lorsque nous devenons conscients de notre résistance, de ce « quelque chose » en nous qui s’oppose, notre attitude activiste occidentale, fait que là aussi, nous voulons « faire quelque chose », ce qui prend souvent la forme d’une résistance contre la résistance. Nous nous en voulons d’être en colère. De ce fait, la résistance devient encore plus forte et nous ressentons encore plus de colère et de mal-être.

Ce que nous devons donc apprendre, ce n’est pas de faire quelque chose, mais justement de ne rien faire!Autrement dit, nous devons apprendre de ne pas résister à la résistance. La guerre à la guerre, c’ est encore de la guerre. Nous devons apprendre à accepter la résistance en disant « oui»à notre « non ». De ce fait, le « non » s’estompera doucement comme la brume matinale au lever du soleil.

Nelson Mandeladisait: « Ce n’est pas la non-violence qui a échoué, c’est nous qui avons échoué dans la non-violence. »

Quand l’effort d’accepter est abandonnée, il y a acceptation totale.

LEO HARTONG

L’art de vivre

Vous êtes encore dans la résistance, dites-lui « oui » quand-même ! Pensez intensément à quelque chose que vous ne pouvez pas encore accepter, quelque chose pour lequel vous ne pouvez pas encore dire « oui»… Même si vous ne pouvez (pas encore) dire « oui», vous pouvez commencer à dire « oui»à votre incapacité de dire « oui » ! Tant que vous essayezd’accepter, vous n’avez pas encore accepté qu’il y a encore de la résistance. Acceptez qu’il y ait encore de la résistance, que vous ne pouvez (pas encore) complètement dire « oui». Dites « oui»à cette incapacité !

Chaque fois que l’on dit « oui », on s’approche un peu plus d’une attitude de « oui » !