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La force de la compassion et du non-jugement
Quand vous jugez les autres il ne vous reste plus assez de temps pour les aimer.
MERE TERESA
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Un être avec de la compassion transforme le monde là où il va.
DICTON CHINOIS
Les gens jugent et condamnent constamment les autres et les circonstances. Que se soit dans le présent ou dans le passé, ils jugent leur propre comportement et celui des autres. Ils jugent la société. Dans un couple, les partenaires se jugent l’un l’autre. Les parents jugent leurs enfants. Les enfants jugent leurs parents. Que de temps perdu pour l’amour !
La compassion demande une attention et une attitude bienveillante (non jugeante). Les choses ne sont, en soi, ni bonnes, ni mauvaises. Elles « sont » tout simplement. De même, les gens ne sont ni bons, ni mauvais, ils sont aussi bien qu’ils peuvent l’être. Les choses se passent parce que les conditions qui permettent qu’elles se passent, sont réunies. C’est notre jugement qui les estampille « bonnes»ou « mauvaises»et qui mène, par conséquent, à des sentiments positifs ou négatifs.
Une attitude bienveillante n’est pas seulement un cadeau aux autres, c’est en premier lieu un cadeau à soi-même. Juger est une activité de l’ego. La compassion montre nos capacités les meilleures et les plus élevées. Le Dallai Lama disait : « Il y a de la compassion quand il n’y a pas d’ego qui a son propre agenda. »
Dans “Vivre avec attention” Thich Nhat Hanhécrit :
Quand la compassion émerge, nous devons trouver des façons de la nourrir et de l’exprimer. Dans le contact avec l’autre, nos pensées et nos comportements devraient exprimer de la compassion, même si cette personne dit et fait des choses qui sont difficilement acceptables. De cette manière, nous nous entrainons jusqu’à ce qu’il devienne clair que notre compassion ne dépend pas du fait que l’autre s’excuse ou soit sympathique. Alors nous pouvons être sûrs que notre compassion est durable et vraie. […] Comprendre en profondeur la souffrance de ceux qui nous font souffrir, est un merveilleux cadeau. Grâce à cette compréhension, nous saisissons que la personne souffre. […] Une fois que nous prenons contact avec sa souffrance, notre hostilité et notre amertume à son égard vont disparaître et nous lui souhaitons qu’il souffre moins. C’est comme de l’eau qui commence à jaillir de cette source de la compassion, et nous en serons les premiers à être purifiés et à bénéficier de ses bienfaits. Nous nous sentirons sereins et apaisés et nous serons capables de sourire. Il n’est pas nécessaire d’être deux pour générer une réconciliation. Quand nous regardons en profondeur, nous arrivons à nous réconcilier avec nous-mêmes et le problème n’existe plus. L’autre, tôt ou tard, va s’apercevoir de notre attitude et il pourra, lui