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Les pièges qui nous empêtrent
comportement problématique, symptôme
temps perdu
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têtu
tombé dans un trou noir
tout a échoué
triste
trou noir
vérité
victime solution provisoire
temps utilisé à d’autres fins dans un logique différente, déterminé, ferme, résolu, immuable, courageux
en quête d’une nouvelle lumière tout a autrement réussi, beaucoup d’ouverture, plein d’espace, plein de possibilités en train de réorganiser ses pensées
espace, ouverture, autre perspectif
probabilité, idée provisoire
personne concerné, dupé, touché
L’art de vivre
Une fois qu’on a compris que toute – oui, toute ! – souffrance est le résultat d’un état d’opposition, de combat avec un des aspects de la vie, la stratégie devient claire : cherchez le lieu de ce combat et amenez-y la paix. Cherchez le « non»et faites-en un « oui». Devenez conscient du langage de la souffrance et commencez à parler très consciemment le langage de la compassion et de la paix. Injectez plus d’amour dans votre vie. Allez vers votre lieu intérieur où vous êtes apaisé, où vous n’avez besoin de rien et où personne ne peut vous déranger. L’art de vivre c’est faire le choix de la maturation et de l’amour, là où d’autres font le choix de se plaindre ou de se battre. Être heureux n’est PASêtre sans problèmes ni les avoir tous résolus, mais c’est être capable de les gérer avec élégance, y compris ceux qui ne peuvent pas être résolus et qui ne le seront peut-être jamais. Être heureux est un état interne de plénitude existentielle qui, en tant que tel, n’a rien à voir avec la présence ou non de problèmes.
Les piègesqui nous empêtrent
Le piège : « Exprimer » ses émotions
On dit qu’il faut s’exprimer et qu’il faut verbaliser ses problèmes et son histoire. En effet, raconter son histoire est salutaire à la condition que ce soit structurant et que cela mène à la création de plus d’ordre et de compréhension. Mais si, par contre, raconter son histoire n’est
qu’une simple répétition dans le langage de la souffrance, avec des clichés sociaux, la victimisation n’en sera que renforcée. En effet, tout ce à quoi on prête attention, va persister.
Tant qu’on ressent une douleur, on peut croire qu’il y ait effectivement des plaies et des blessures. En effet, cette idée populaire est souvent confirmée par des professionnels ou des proches bienveillants, compatissants, mais qui ne font pas la différence entre la métaphore des plaies et des blessures et la réalité. Les gens ne comprennent pas qu’ils entretiennent ainsi la douleur, ou plutôt : que la douleur est entretenue par les mots qu’ils utilisent. Ce n’est pas que les gens veulent consciemment maintenir la douleur. Seulement, ils ne comprennent pas que c’est exactement ce qu’ils font, sans même le savoir, par le langage qu’ils utilisent dans leur dialogue intérieur et qu’ils se répètent sans réfléchir. Exprimer ses émotions est une métaphore, comme s’il s’agissait de substances dont on peut se « débarrasser » en les « exprimant » comme un peut poser un sac à dos. Mais une métaphore n’est pas la réalité. Les émotions ne sont pas des substances dont on peut se débarrasser. Les émotions sont comme une dance avec la réalité et on ne peut pas se débarrasser d’une dance. On peut seulement apprendre à danser une autre dance. Exprimer les émotions procure un soulagement initial, tout comme penser à autre chose, se changer les idées ou se faire plaisir. Mais, l’effet de ces stratégies d’évitement est de très courte durée. Cela vaut également pour beaucoup d’autres stratagèmes et « thérapies », y compris les soi-disant thérapies corporelles. Toutes ces stratégies sont aussi décevantes que d’essayer de maintenir un ballon sous l’eau ou d’éviter de voir ses extraits de compte quand celui-ci est dans le négatif. Dès que les schémas de pensée habituelle se reproduisent, ce qui est inévitable, les émotions correspondantes se réitèrent, qu’on les ait préalablement « exprimés » ou non. En effet, ce qui est figé ce n’est pas les émotions mais les schémas de pensée qui, chaque fois de nouveau, activent ces mêmes émotions. Ce ne sont pas les émotions qu’il convient de changer, mais les schémas de pensée qui les suscitent. Il ne faut pas changer les cordes de son violon, il faut apprendre à jouer une nouvelle mélodie. Quand on change ses idées, les émotions changent elles aussi.
L’art de vivre
Quels sont les mots et les propos qui maintiennent ma souffrance ?
Comment pourrais-je penser autrement, afin de souffrir moins et avoir plus d’amour pour l’autre et pour moi-même ?
Le piège: expliquer et comprendre
On veut savoir, comprendre et contrôler. C’est l’idée de « contrôler » la vie et les événements, ainsi que de se défendre contre le sort et les « mauvais coups ». C’est l’idée du contrôle total en supprimant toute souffrance d’une manière professionnelle, sans réfléchir davantage sur le sens de la souffrance, sur la fragilité de la vie ou sur la nécessité d’un chaos pour arriver à un nouvel ordre. Le Bouddha nous enseigne qu’un bon jardinier voit le
composte dans la rose et la rose dans le composte et que la fleur de lotus pousse dans la boue. Cela signifie que le composte est aussi important et noble que la rose et que la boue est aussi importante que la fleur de lotus. Norton Alfred Whiteheadle dit d’une façon un peu plus philosophique : « la clé du progrès est de maintenir de l’ordre dans le chaos et du chaos dans l’ordre ». En effet, le chaos est indispensable pour arriver à un nouvel ordre. La créativité est impossible sans le chaos. En effet, l’ordre est toujours stérile. Si dans votre cuisine, tout doit toujours être à sa place et vous ne supportez aucune forme de désordre, alors il vous est impossible de préparer un repas. Cela donne un air scientifique de dire que l’homme est déterminé par des facteurs génétiques, des facteurs environnementaux, des facteurs éducatifs et bon nombre d’autres facteurs. Les médias y jouent un rôle non négligeable. 118 Ces propos, qui ont l’air bien profonds, mais qui valent aussi bien pour des bactéries, sont toujours vrais et n’ont donc pas de valeur informative particulière. C’est comme dire que la pluie est déterminée par des facteurs climatiques. Cette idée a sa place dans la logique dominante du monde linéaire, déterministe, causale, ou tout doit avoir une cause(voir supra). Cette représentation du monde est tellement présente et dominante et s’est tellement incrustée dans notre conscience, qu’il devient difficile de s’en rendre compte ou, à plus forte raison, d’en prendre une attitude critique. Pourtant, c’est injuste pour l’homme car cela le réduit à un être causal sans aucune liberté personnelle. Cette vision fait fi de la dimensioncréativede la vie en général et de l’être humain en particulier. Elle mène à une déresponsabilisation en suggérant que l’homme n’a pas de choix mais est déterminé par des facteurs extrinsèques. Un autre piège est qu’il serait nécessairede savoiret de comprendrepour pouvoir accepter. Le désir de comprendre est une expression du désir de contrôle et de prévisibilité. Bien sûr, ce que l’on comprend, est toujours plus facile à accepter, mais la vie et son évolution sont, de façon inhérente, incompréhensible et imprévisible et les réactions des gens le sont en principe autant.
118 In de media worden vaak termen gebruikt als ‘uit wetenschappelijk onderzoek blijkt dat…’ of ‘de wetenschap heeft aangetoond dat…’ hoewel de wetenschap zelf daar vaak heel wat minder stellig over is. Zie een aantal interessante en goed gedocumenteerde voorbeelden in Trudy Dehue. De Depressie-Epidemie. Amsterdam-Antwerpen: Augustus, 2008.
On ne peut pas non plus vraiment comprendre une expérience subjective, même si on a soidisant vécu la même chose. En fait, il n’y a jamais deux fois la même chose. Cela pose problème, entre autre pour des groupes d’entraide basé sur le « partage » d’un même vécu. On peut tout au plus essayer de s’imaginer ce qu’un vécu peut signifier pour quelqu’un, mais on ne peut vraiment connaître que ses propres significations et vivre ses propres émotions. Comprendre un être humain est essentiellement une illusion. Tout comme l’empathie ou la compassion sont des illusions car on ne peut ressentir que ses propres émotions. 119 C’est pour cela que, lors d’un décès par exemple, la tristesse est toujours une tristesse pour son propre vécu de « perte », et non pas pour la personne défunte. De plus, toute compréhensionest historiquement située dans son contexte et les différentes interprétations des personnes concernées ne peuvent jamais être réconciliées dans une ultime synthèse.
Si tu comprends, les choses sont ce qu’elles sont. Si tu ne comprends pas, les choses sont ce qu’elles sont. Dicton Zen
L’amour n’est pas admirer ce qui est parfait, mais accepter ce qui est imparfait. Harold Kushner
L’art de vivre
L’acceptation est une attitude active d’amour.
L’amour pour la vie, pour son prochain, n’est pas une acceptation passive et n’est pas non plus une résignation.
C’est l’acceptation active de la vie comme elle est. L’acceptation est une activité, tout comme l’amour est une activité.
119 Het idee van ‘spiegelneuronen’ spreekt dit niet tegen. Ook spiegelneuronen kunnen immers alleen maar de eigen gevoelens activeren.Zie bij. Marco Iacoboni, Het spiegelende brein. Amsterdam: Nieuwezijds, 2008. Margriet Sitskoorn, Passies van het brein, Bert Bakker, 2010.
Le piège : « Je n’avais pas le choix… »
Très proche de la non acceptation est la conviction que l’être humain n’aurait pas le choix. A ce propos, Sartreen parlait comme de la mauvaise foi. Certes, les choses matérielles n’ont pas de choix mais obéissent à des lois physiques aveugles. Les organismes biologiques ont un choix très restreint et obéissent à des lois biologiques. Seule l’être humain a toujours un choix parce que, justement, il n’est pas une chose, il n’est pas une machine soumis à des lois fixes. Il a même la liberté de dire qu’il n’a pas de liberté. Quand nous disons que nous n’avons pas de liberté, nous montrons par là-même que nous avons bel et bien une liberté ! Seul un être libre peut prétendre ne pas avoir de liberté! (voir le roman Catch-22 de Joseph Heller)120
Un être humain a toujours un choix : le choix de ce qu’il fait avec ce qui lui arrive. Sartre disait : « La liberté c'est ce qu'on fait avec ce qui nous est fait. » Dire qu’on n’a pas de choix, c’est renoncer à son humanité. La même idée était enseignée par Marc Aurèle, Sénèque et d’autres philosophes. Souvent, pourtant, le choix que font les personnes est, à leurs yeux, tellement évident, qu’ils estiment qu’il n’y a pas d’autre choix possible. Ils sont convaincus qu’ils font ce qu’il faut faire en ne se rendant pas compte qu’il s’agit bel et bien d’un choix. C’est souvent le cas pour les réactions qu’ils ont à certains évènements. Ils pensent que leurs réactions sont normales et inchangeables. Ils ne sont pas conscients du choix qui s’est opéré en eux. Cela ne signifie pas qu’il n’y avait pas de choix, mais qu’ils ne sont pas conscients de leur liberté de choix. La liberté nécessite une conscience et, inversement, la conscience crée la liberté. Une liberté que l’on ne voit pas, ne peut pas être exercée. C’est comme si elle n’existait pas. Une idée très proche est celle de la responsabilité. Prendre ses responsabilités n’est pas avouer une culpabilité ni embellir ce qui s’est passé. C’est prendre la responsabilité de ses propres émotions et des choix qui ont été faits dans la gestion des évènements.
120 Catch 22 is het boek van Joseph Heller, uit 1994, over de waanzin van het leger en van de oorlog en de poging van gewone mannen om dit te overleven. De uitdrukking verwijst naar de clausule in het oorlogsreglement die stelde dat soldaten die het psychisch niet aankonden, niet naar het front dienden te gaan. Als een soldaat echter op grond van dit punt aan de strijd wilde ontsnappen, antwoordde de commandant: ‘Als je in staat bent om naar het reglement te verwijzen, dan ben je ook in staat om naar het front te gaan.’
La conscience c’est aussi se réaliser qu’on est en lienavec tout et que rien n’est pure cause ni pure conséquence. Les choses sont liées l’une à l’autre d’une façon complexe. Nous ne pouvons pas vivre isolés. Nous subissons l’effet du comportement des personnes autour de nous et, inversement, notre comportement ici et maintenant a des conséquences pour les personnes dans notre entourage et dans le monde.
L’art de vivre
Où puis-je faire d’autres choix et prendre plus de responsabilités ? Comment serait ma vie si je prenais plus de responsabilités pour mes choix et si je rendais ma vie intérieure moins dépendante des autres et des évènements ?
Le piège de l’identité
L’absence de croyance en un « moi » imaginaire et en la pensée personnelle signifie la fin de la souffrance. Sans le « moi » psychologique je ne suis que conscience. En tant que conscience, je ne peux pas souffrir. La souffrance n’existe que dans la pensée: l’imagination, le passé et le futur. JOHN ARCHIBALD WHEELER
Le piège de la définition ontologique : je suis ce que je suis. Je ne peux pas être autrement, parce que je suis comme je suis. Nous sommes dans une culture de l’identitéet de l’ego: « Devenir soi-même », « être authentique », « savoir ce que l’on veut » sont des slogans populaires. Tout le monde est le PDG de sa propre Société Anonyme « MOI ». Il faut savoir qui on est, ce qui doit s’exprimer dans une forme figé, un profile, une identité, une authenticité. Des concepts apparemment profonds et intéressants et qui peuvent être à l’origine d’une combativité autobiographique.
Sartreparlait, dans ce contexte, de mauvaise foi. En effet, personne ne sait qui il est. Tout ce qu’on peut dire ou croire à propos de soi-même, n’est qu’une pensée, et nous ne sommes tout de même pas une pensée ! Il faut s’inventer ou se réinventer à chaque moment. La vie est un processus créatif et l’homme est le processus créatif par excellence. Il faut décider à chaque instant qui on veut êtreau lieu de s’accrocher à l’image de qui on croitêtre. Sartre disait, à ce propos, qu’on est condamné à être libre. Si on prétend ne pas être libre, on se rabaisse au stade d’un animal ou d’une chose qui n’a aucune liberté mais est complètement déterminé par son entourage ou par des processus physiques. Nietzscheparlait du piège ontologique. Les autres, en particulier la famille et l’entourage, vous donnent une identité à laquelle vous allez croire vous-même et qui crée des attentes auxquelles on croit devoir répondre. Nietzsche n’en croyait rien. Il voulait libérer l’homme de ses formes et repères immuables. Il voulait l’ouvrir au flux cosmique et le sensibiliser au mouvement permanent. L’homme est l’être indéterminé. On est en vie parce que l’on est
continuellement en mouvement. L’identité, chez Nietzsche, est liée à la transformation. Nous ne pouvons vivre la vie qu’en la lâchant perpétuellement et en se réinventant en permanence.
Bien que nous ne sachions pas qui nous sommes vraiment, nous ne pouvons pourtant pas dire que nous ne serions pas nous-mêmes. Pourtant les gens disent souvent ne pas être euxmêmes. Dire qu’on n’est pas soi-même, est comme le fameux paradoxe d’Épiménidede Knossos, qui disait que tous les Crétois sont des menteurs. Mais puisqu’il était Crétois luimême, c’était un mensonge, donc ce n’était pas vrai. Mais si son propos n’est pas vrai, cela signifie que ce qu’il disait était précisément la vérité, par conséquent… Il s’en suit un tourbillon mental dont on ne sort plus ! En effet, si on n’était pas soi-même, qui, alors, pourrait décider que ce qu’on pourrait découvrir est bel et bien soi-même ? La situation devient tout à fait paradoxale. En fin de compte, le « moi » parait être une idée, un concept, dont l’existence ne peut pas être validée, ni scientifiquement, ni philosophiquement. Cela vaut aussi pour d’autres concepts comme l’amour, la justice, la liberté, l’enfant en nous ou l’âme. On peut en discuter sans fin et, comme on l’a vue, s’y enliser. La meilleure solution pratique semble être de traiter le concept « moi » comme on le fait avec beaucoup d’autres concepts : c'est-à-dire les considérer comme des concepts pratiques et utiles pour vivre la vie de tous les jours et avoir une compréhension de la vie sans trop s’y attacher. Certains schémas de pensées peuvent être attribués à « l’enfant en nous », comme certaines expériences « supérieures » peuvent être attribuées à « l’âme en nous ». Si au supermarché nous devons faire un choix, nous faisons comme s’il y avait un « je » qui fait ce choix. Si nous voulons condamner quelqu’un pour un crime, nous faisons comme si le libre arbitre et le « je » existent. Il ne semble simplement pas y avoir une autre option. Mais nous pouvons essayer de clarifier nos concepts, par exemple en éliminant graduellement du « je » tout ce qui n’est pas « je ». Mais pour quelqu’un qui a adopté une identité de souffrance et de victime, il peut paraître difficile de lâcher cette identité. En effet, la souffrance confère un certain héroïsme et fait que l’on reçoit une attention particulière. Pourtant, notre seule identité, c’est le changement. Si l’on veut une vie meilleure, on va devoir lâcher la vie d’avant. Le bonheur n’est pas de trouver ou d’atteindre une identité, elle est dans le processus de la transformation. L’homme est toujours en route et en train de créer sa propre réalité, son propre « narratif ». Héraclite disait qu’on ne peut pas se baigner deux fois dans la même rivière et le Bouddhadisait que tout est changement. Le Taoaussi est un courant, un changement permanent.
L’art de vivre
Personne ne sait qui il est. Personne ne sait ce que signifie l’idée du « je ». Le « je » est une illusion !
Pourtant, je suis moi-même à chaque instant. Impossible de faire autrement ! La question n’est pas qui on est, mais qui on veut être dorénavant ?
Le piège : « Est-ce que je suis bien normal? »
Seul un homme médiocre, est toujours à son meilleur. W. SOMERSET MAUGHAM (1874-1965)
Beaucoup d’étudesprétendent dresser une carte du comportement humain. Ce que ces cartes montrent, est en réalité l’homme moyen, c'est-à-dire, une fiction statistique, une abstraction qui n’existe pas. Cela résulte en une dictature de la normalité, une normopathie. Ainsi, les gens vont se disqualifier eux-mêmes et se condamner quand ils ne répondent pas à ces normes, ce qui est une manière de dire « non » à soi-même. Il n’y a pas de science de l’être humain qui permettrait de dire pourquoi l’être humain se comporte comme il le fait ou comment il devrait se comporter. La question, dès lors, ne doit pas être : « Suis-je bien normal ? » Ce serait une question sociologique, statistique. La question devrait être : « Comment et qui veux-je être dans ces circonstances ? Quelles sont mes valeurs et comment puis-je les réaliser dans ces circonstances ? »
La question n’est pas si jouer du violon est bien normal, ce que manifestement n’est pas le cas puisque la plupart des gens n’en joue pas. La question est si jouer du violon est une compétence, une qualité que vous voulez acquérir dans votre vie. Le piège de la normalité, est proche du piège de la maladie et prend sa place dans le piège de la pensée linéaire, causale. Si vous croyez ou si l’on vous fait croire que vous n’êtes pas normal, que vous avez une maladie, vous pouvez commencer à chercher la cause ou le coupable. En plus, vous êtes assuré de recevoir de la sympathie et de l’aide, car qui n’aiderait pas quelqu’un de malade ?
L’art de vivre
La question n’est pas de savoir si vous êtes normal. La question est de savoir qui vous voulez être dorénavant.
Le piège de l’expérience
Si je regarde autour de moi, je ne vois aucune faute que je n’aurais pas pu commettre moi-même. J.W. VON GOETHE (1749-1832)
- « J’ai compris, je ne me laisserai plus rouler dans la farine ! » - « Tous les hommes/femmes sont les mêmes et ne veulent que… »