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La porte étroite
sentait une partie inaliénable, de vivre à partir de ce moment comme s’il était mort ce soir-là.
S’il était mort, il ne devait plus du tout se soucier de son future. Il serait libre de se consacrer à une vie comme représentant de l’univers. Le restant de sa vie serait un cadeau. Au lieu de seulement vivre pour lui-même, il pourrait se consacrer à la question: « Y a-t-il quelque chose sur cette planète (qu’il appelait le vaisseau spatial Terre) dont j’ai quelques compétences, qui doit être fait et qui ne le serait probablement pas si je n’en prenais pas la responsabilité? » Il décida de ne rien faire d’autre que de se poser sans cesse cette question et de faire ce qui ainsi se présentait à lui. 100
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Si de cette manière, vous travaillez pour l’humanité, comme un employé de l’univers tout entier, vous changez votre entourage en vous contribuez par qui vous êtes, par comment vous êtes et par ce que vous faites. Il ne s’agit plus d’une entreprise personnelle, mais cela fait partie du grand ensemble de l’univers.
Als je gehecht bent aan het concept van de vrije wil, breng dit dan in de praktijk: kies voor de komende twee weken alleen maar gelukkige gedachten en gevoelens. Welke waarde heeft de vrije wil als we die niet in de praktijk kunnen brengen? STEPHEN WINGATE
Er zijn geen problemen, alleen gedachten die u zeggen dat wat er is een probleem is. Er zijn geen vergissingen, alleen gedachten die u zeggen dat wat er is een vergissing is.
100 Overgenomen uit: Jon Kabat Zin, Wherever you go, there you are. New York: Hyperion, 1994
BYRON KATIE
Er zijn geen pijnlijke gedachten, alleen gedachten die je niet wil. Het pijnlijke is niet de gedachte zelf, maar het feit dat je er vanaf wil. Maar wat is ‘jij’ anders dan ook een gedachte? NIN SHENG
Être avec quelqu’un de dépressif, est un exercice de découragement. Les personnes dites « en dépression » ont une attitude pessimiste et croient que tout va mal tourner. L’idée romantique qu’on peut « aider » l’autre par notre amour et notre soutient, est un rêve qui ne se réalise que rarement. En effet, les personnes dans un état dépressif sont pessimistes et désespérées et croient que tout mène au désastre. Ils ont, en général, des croyances rigides et un regard cynique sur le monde et sur la vie et ils se montrent dédaigneux envers les « naïfs » qui ont une vue plus ensoleillé de la vie. Ils utilisent des clichés communs comme « rien n’ a un sens », « il ne s’agit que d’argent » ou « on ne peut faire confiance à personne ». Ils prennent souvent un malin plaisir à voir leurs attentes pessimistes se réaliser. Ils voient le monde comme un espace affreux où tout va pour le pire : « Life is a bitch and then you die ». Ils ont une influence mortifère sur leur entourage et sur leurs relations. Essayer d’aimer quelqu’un qui ne s’aime pas lui-même, est souvent une expérience périlleuse.
La mauvaise nouvelleest que on ne peut pas s’inviter dans la conscience d’une personne afin de changer ou de « régler » le regard que cette personne porte sur les choses et sur le monde, tout comme on ne peut pas facilement amener quelqu’un à aimer la musique de Bach ou de Mozart. On peut seulement inviter les autres à regarder ou à écouter encore, dans l’espoir qu’ils vont y découvrir la beauté. Si quelqu’un se lasse de son partenaire, il n’y a rien qui peut le changer. Cela ne dit rien, bien sûr, sur le partenaire en question (dans ce cas le partenaire est la vie) mais cela en dit beaucoup sur le regard de la personne concernée. Quelqu’un qui dit ne rien voir dans la vie parce que de toute façon rien n’a de sens (le cliché stéréotypé de l’état dépressif), est pratiquement impossible à convaincre.
Même les professionnelsen sont incapables et la même chose vaut pour les antidépresseurs. Les antidépresseurs agissent un peu comme des lunettes roses. Ils font que les choses apparaissent comme plus roses et plus ensoleillées, ce qui est bien sûr un aspect positif, mais ils ne font pas qu’on sera plus enthousiaste à propos de la vie. 101 Ils ne peuvent pas insuffler de l’enthousiasme dans une relation vacillante. Ils produisent une amélioration temporaire, mais si cette période n’est pas mis à profit pour introduire des changements plus profonds, le résultat global ne sera que peu convaincant. Cela vaut aussi pour le conseil, pourtant donné avec une bonne intention, de ruminer un peu moins, de faire un peu plus d’activités plaisantes et de « se faire plaisir » sous la bannière du prendre soin de soi-même. Bien qu’inoffensifs, ces « remèdes » ne sont pas des solutions de fond. Les bonbons aussi sont inoffensifs et procurent du plaisir, mais ne peuvent pas se substituer aux vitamines. Le conseil de « se faire plaisir », qui est souvent même donné par des professionnels, peut être comparé au conseil que donnerait un garagiste d’augmenter le volume de la radio de votre voiture lorsque vous vous présentez au garage avec un bruit suspect dans le moteur. La bonne nouvelleest que la personne concernée peut faire beaucoup, mais pour cela il a besoin de devenir conscient d’un certain nombre de choses. On doit, entre autre, apprendre à cultiver des schémas de penser plus réalistes, par exemple que rien n’est uniquement négatifs, que rien n’est vrai toujours et partout, et en particulier qu’on n’est jamais vraiment impuissant. On est, bien sûr, impuissant par rapport à ce qui se passe dans le monde extérieur, mais on n’est jamais impuissant par rapport à la réponse qu’on donne à ce monde extérieur. En effet, dans son monde intérieur, l’homme a toujours un choix. On ne peut pas contrôler la direction du vent, mais on peut ajuster la position de son gouvernail et de ses voiles. En cela, on peut être aidé par des gens de son entourage ou par des exemples inspirants comme le psychiatre Viktor Frankl qui a survécu aux camps de concentration (voir plus loin) ou Nelson Mandela qui n’est pas « tombé en dépression », même après 27 ans
101 Om de neurochemie van de hersenen te beïnvloeden en de dingen zonniger en opgeruimder te bekijken is er waarschijnlijk niets zo effectief als de aloude Indische praktijk van de lachsessies, al naargelang de invalshoek ook lachtherapie of lachmeditatie genaamd. Norman Cousins (auteur van Anatomy of an Illness) ontwikkelde voor zichzelf een programma om zijn onbehandelbare pijnen te verlichten, op basis van het systematisch bekijken van komische video’s. Het is aangetoond dat lachen weldadige en helende gelukshormonen in het lichaam vrijmaakt, net zoals zorgen en stress stresshormonen in het lichaam vrijmaken. Recent werden ook steeds meer aanwijzingen gevonden van het weldadige effect van een verblijf in de natuur.