Promouvoir des technologies numériques inclusives 75
technologies numériques et de les rendre plus abordables (par exemple avec des satellites basse orbite moins coûteux) ; (2) l’évaluation rigoureuse, dans les pays à faible revenu, de la composition des compétences et des effets des technologies numériques sur la croissance nette de l’emploi ; (3) les moyens efficaces pour aider les personnes les moins qualifiées à se former aux nouvelles technologies et pour développer et diffuser des technologies numériques pour les moins compétents ; (4) l’évaluation des effets de technologies numériques spécifiques sur les avantages comparatifs de l’Afrique subsaharienne ; (5) l’évaluation du temps qu’il faudrait pour que les technologies numériques les plus récentes aient plus d’effets sur la croissance et l’inclusion sociale en Afrique subsaharienne ; (6) un meilleur usage des sources d’informations non traditionnelles comme les mégadonnées, avec le renfort de l’apprentissage automatique, pour apporter des éléments aux réflexions sur les politiques d’action en Afrique subsaharienne. • Le rapport Digital Africa : Building the Infrastructure Foundations and Facilitating the Adoption of Technologies for Jobs (Begazo-Gomez, Blimpo et Dutz, à paraître) et les recherches de longue date qui lui sont associées pourraient combler certaines lacunes dont pâtissent nos connaissances, notamment : (1) les principaux obstacles à la diffusion et l’adoption des technologies numériques en Afrique ; (2) comment mieux évaluer l’impact des technologies numériques sur la productivité, la production et l’emploi ; (3) comment mieux évaluer l’impact des technologies numériques sur la réduction de la pauvreté et l’inclusion sociale ; (4) les bénéfices d’une infrastructure numérique et d’une régulation du spectre africaines, ainsi que les mesures à prendre pour permettre leur mise en œuvre ; (5) enfin, ils pourraient nous donner un agenda pour le monde numérique de demain au niveau national, régional et continental.
Annexe 1A. Les données LinkedIn : une source bienvenue mais à manier avec précaution Les données LinkedIn, que nous devons à une coopération entre le Groupe Banque mondiale et LinkedIn, offrent un panorama unique du marché du travail dans certains secteurs industriels parmi les plus dynamiques du monde. Elles proviennent d’un échantillon Web non aléatoire d’acteurs du marché de l’emploi de plus de cent pays, structuré sous la forme d’une taxonomie unique optimisée pour permettre des analyses comparatives entre pays et entre industries. Ces données non conventionnelles prennent le pouls du marché de l’emploi en temps réel en suivant ses tendances et l’évolution des compétences à partir des informations fournies par les utilisateurs de LinkedIn. Le recours à des ensembles de données issus du Web pour effectuer une analyse économique