
2 minute read
Le passage des technologies numériques à l’emploi grâce à un capital humain adéquat
ENCADRÉ 2.5 (suite)
trente brevets ont été déposés, et entre 2003 et 2011 la recherche menée par les RCE a débouché sur la création de cinquante entreprises issues de l’essaimage, générant de nouveaux emplois et de nouvelles opportunités économiques pour le pays. En outre, les RCE ont contribué à établir de solides partenariats au plan international : en moyenne, quelque quatre cents organisations non canadiennes participent aux RCE chaque année.
au Bénin, un autre en technologies de l’information et de la communication (TIC) au Cameroun, un autre en statistiques en Côte d’Ivoire, un autre en mathématiques et TIC au Sénégal. En 2018, quelque 8 100 étudiants se formaient dans des CEA, parmi lesquels 2 025 étaient de sexe féminin ; 6 500 étaient en master, 1 600 en doctorat. L’Association des universités africaines a coordonné les divers CEA et contrôlé leur qualité avec beaucoup d’efficacité.
Le Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologies (PASET) est une autre initiative africaine qui vise à augmenter le nombre de professionnels qualifiés en STIM. Il a été lancé en 2013 en coopération avec la Banque mondiale et est actuellement piloté par cinq pays, l’Éthiopie, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Rwanda et le Sénégal. L’Afrique subsaharienne ne produit actuellement que 1,1 % des chercheurs en sciences dans le monde. En mettant en relation les gouvernements, les facultés de sciences, d’ingénierie et de technologies, le secteur privé, les donateurs et autres partenaires, et en s’inspirant des bonnes pratiques expérimentées au Brésil, en Chine, en Inde, en République de Corée et au Japon à travers des échanges entre facultés et étudiants, le PASET cherche à renforcer les capacités scientifiques et technologiques de la région. Il développe des compétences en recherche, innovation et technologies afin de créer une masse critique de professionnels hautement qualifiés en STIM qui pourront exploiter les technologies qui créeront les conditions favorables à la création d’emplois, synonyme de croissance et de développement. Vingt-six pays africains ont participé au PASET jusqu’ici, et il faut espérer que d’autres pays rejoindront ce partenariat dans les années qui viennent5 .
Le passage des technologies numériques à l’emploi grâce à un capital humain adéquat
Dans la partie de ce chapitre intitulée Le capital humain et le monde du travail de demain : quelles sont les spécificités de l’Afrique subsaharienne ?, nous avons montré que le capital humain va jouer un rôle fondamental à l’avenir pour définir