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Tableau PG.2 Importantes questions de politique publique actuellement sans réponse
Objectif Axes de recherches supplémentaires Promouvoir des technologies numériques inclusives
• Mieux comprendre l’argument économique en faveur d’une harmonisation de la réglementation sur les infrastructures numériques entre les pays subsahariens, conjuguée à plus de concurrence, une meilleure gestion du spectre et des solutions innovantes qui pourraient rendre les technologies numériques plus faciles d’accès et plus abordables pour les populations rurales à faible revenu (par exemple des satellites basse orbite à moindre coût). • Mieux comprendre l’impact des différents types de technologies numériques, notamment celles qui renforcent les compétences de la main-d’œuvre peu qualifiée (comme l’assistance par intelligence artificielle), sur la création nette d’emplois et la composition de l’offre de compétences. • Mieux comprendre, d’une part, les répercussions de certaines technologies numériques sur les avantages comparatifs de l’Afrique subsaharienne et d’autre part, les mécanismes qui expliquent que l’impact des technologies numériques sur la main-d’œuvre à faible niveau d’éducation et de compétences puisse ne pas être le même que dans les pays à revenu plus élevé. • Mieux utiliser les mégadonnées et l’apprentissage automatique pour nourrir les réflexions sur les politiques publiques.
Développer le capital humain
Accroître la productivité du secteur informel
Élargir la couverture de la protection sociale
• déterminer la meilleure méthode pour identifier, former et accompagner les inventeurs et les entrepreneurs les plus prometteurs. • utiliser les technologies numériques pour promouvoir l’accès aux services du capital humain et étudier leur impact sur la qualité de prestation de ces services.
Ces technologies permettent-elles surtout à des travailleurs déjà performants d’être encore plus performants ou peuvent-elles améliorer les performances des moins performants ? dans quelle mesure peuvent-elles se substituer à certaines tâches ou les compléter dans les emplois nécessitant de faibles compétences et ceux nécessitant des compétences élevées ? • Mieux évaluer les compétences de la main-d’œuvre, des inventeurs et des entrepreneurs, notamment les compétences comportementales et la capacité d’adaptation. • Mieux comprendre l’influence des diverses politiques d’adoption et de diffusion des technologies numériques sur la répartition (inégale) des compétences et des ressources dans les différents secteurs économiques, grâce à une modélisation des différents canaux par lesquels le goût du numérique peut façonner les choix professionnels et d’entrepreneuriat dans un contexte informel. • évaluer dans quelle mesure les grandes stratégies de développement pour l’Afrique, comme les objectifs de développement durable 2030 et l’Agenda 2063, sont responsables de la forte prépondérance du secteur informel sur le continent. • identifier les ajustements nécessaires pour améliorer la mise en œuvre de ces stratégies et atteindre leurs ambitieux objectifs de développement. • étudier comment les incubateurs d’entreprises numériques et les joint-ventures peuvent aider les entreprises à s’internationaliser et stimuler leurs exportations. • Comprendre plus précisément les conséquences des bouleversements en cours sur la dynamique du travail dans certains pays et groupes de pays. • évaluer rigoureusement l’efficacité d’une protection sociale naissante et des mesures visant à étendre la couverture sociale au secteur informel et à l’économie des petits boulots (« gig economy »).
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