PARCOURS
Bientôt 36 nouveaux trous près de Bâle
TOP GOLF l a fratrie e ggen B erger TRAVEL
Quand vous tiendrez ce magazine entre vos mains, les premières médailles depuis les Jeux olympiques de 1904 seront déjà attribuées au golf. A Rio, les hommes se battront juste avant les dames, dont les quatre tours débutent le 17 août. Évidemment, du point de vue suisse, le tournoi des 60 golfeuses au Brésil est nettement plus intéressant. Avec Fabienne In-Albon (29 ans) et Albane Valenzuela (18 ans), une proette suisse et même la meilleure amateure du pays feront partie du tableau prestigieux. Il y a six mois, personne n’y aurait cru.
La jeune Genevoise Albane Valenzuela réalise le rêve d’une participation aux Jeux quatre ans plus tôt qu’initialement escompté, grâce à divers résultats brillants sur le circuit pro, et tout dernièrement en passant le cut à l’US Open. De plus, elle est la plus jeune parmi les 107 sportives et sportifs qui composent la délégation olympique suisse.
Quant à Fabienne In-Albon, elle a maintenu sa place parmi les 60 meilleures depuis le début des qualifications, et même ses problèmes de santé ne l’ont pas détournée de sa détermination à être présente au Brésil. Les deux posent donc fièrement en couverture de GOLFSUISSE, avec leurs sacs de golf olympiques rouge et blanc, organisés pour l’occasion par Anne-Marie In-Albon. Vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir sur notre duo de golfeuses à Rio, à partir de la page 16.
Contrairement aux dames, environ vingt golfeurs d’élite ont renoncé à la première des Jeux olympiques. Ils préfèrent se concentrer sur la lucrative FedExCup au lieu de participer aux Jeux qui ne génèrent aucune recette. D’ailleurs, parallèlement au tournoi olympique au Brésil, le PGA Tour organise le traditionnel John Deere Classic, dont les gains se montent à 4,8 millions de dollars.
Le grand nombre d’annulations nuit à l’image du golf et pourrait compromettre les chances que notre sport restera olympique après les prochains Jeux de Tokyo. «Ces golfeurs les mieux rémunérés ont utilisé le virus Zika comme excuse», a critiqué entre autres leur collègue Martin Kaymer. Les dames, en réalité beaucoup plus concernées par ce risque, seront toutes au départ, sans exception. Il serait malheureux si les dames étaient punies par le CIO à cause de quelques stars masculines égoïstes. Elles étaient assez longtemps désavantagées au golf, et le sont toujours, ne serait-ce qu’en matière de revenus. Pour sa victoire au PGA Championship, Jimmy Walker a gagné 1,8 million de dollars. Le même week-end, la Thaïlandaise Ariya Jutanugarn a également remporté son premier tournoi de grand chelem et encaissé un chèque d’un peu plus de 430 000 francs. Il n’est donc pas surprenant que les honneurs olympiques attirent davantage les meilleures golfeuses qu’un grand nombre de cracks du PGA Tour.
Les priorités des golfeurs amateurs sont tout autres. Au lieu de gains, ils s’occupent plus au moins de leur handicap. Chez GOLFSUISSE nous ne pouvons pas vous donner un tuyau simple pour améliorer votre handicap. En revanche, dans la petite brochure ASG jointe, tous les golfeurs amateurs, dames et hommes, pourront s’informer de manière aisée sur les calculs et beaucoup d’autres facettes du handicap.
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L’action se nomme «découvrir le parcours» et s’adresse à tous ceux et toutes celles qui n’ont plus joué sur le parcours de Gerre Losone depuis trois ans ou qui n’y ont jamais été. Pour un départ avant 14 h, on reçoit un bon de 30 francs, à faire valoir lors de la prochaine visite pour les green fees, chariots etc.
On connaît la passion de Didier Cuche pour le golf et les bolides. L’ancien champion de ski a combiné les deux à l’occasion de l’Audi Quattro Cup. Mais, étant ambassadeur de la marque, il a joué hors concours. Le 21 juin, au Dietschiberg, près de Lucerne, il a aussi joué hors parcours. Toppant une balle avec un fer 7, celle-ci a dépassé le green du 18 et a atterri au restaurant du club situé derrière. La vitre s’est brisée en mille morceaux mais personne n’a été touché.
Sur Facebook, le Romand a commenté ainsi son coup de maître: «Chère Mo..bi..lière, mon coup de golf était ma..gni..fique, mais mal..heu..reu..
se..ment un peu trop long! Cette fois-ci il n’y avait pas d’autrichien derrière la fenêtre.» Didier Cuche faisait allusion au spot publicitaire diffusé par la Mobilière il y a trois ans. Le champion de ski l’avait d’abord posté sur sa page Facebook et l’on n’avait compris que plus tard qu’il s’agissait en fait d’un spot publicitaire.
A Lucerne, la vitre était cassée pour de vrai mais a réparée depuis. C’est Didi Cuche qui a réglé la facture. Il n’était d’ailleurs pas le premier à faire des dégâts, une fois par an en moyenne, la vitre du clubhouse de Dietschiberg vole en éclats. Pour les annales: Cuche a noté huit sur ce par 4, mais peu importe, puisqu’il jouait hors concours.
L’association de soutien Swiss Handicap invite les golfeurs et non golfeurs pour un premier événement de networking le 16 septembre prochain au Golfpark Oberkirch. Quelque 150 entrepreneurs et personnes privées engagés entendent marquer le coup par leur participation. Tous les golfeurs ou non golfeurs, qu’ils soient handicapés ou valides, sont les bienvenus à cette première. En plus d’un tournoi sur 18 trous, il y aura un cours d’initiation avec un tournoi fun, un apéro de networking et un dîner, suivi d’un programme attrayant dans la soirée. Avec cette manifestation, les organisateurs tiennent à encourager l’inclusion, y compris sur le parcours de golf. Le tournoi et le programme des festivités doivent également être accessibles à des gens souffrant d’un handicap. Urs Bucher, le golfeur bien connu en chaise roulante, et Rüdiger Böhm, le golfeur avec deux prothèses à la place des jambes, participeront au tournoi de golf Handicap4Handicap, et feront ainsi la démonstration en chair et en os que l’inclusion est une réalité vécue dans le golf.
Dans le cadre de cet événement golfique, la balle au logo Handicap4Handicap marque aussi une première: elle incite à jouer au golf pour la bonne cause à d’autres occasions aussi. On peut commander ces balles directement auprès de l’association de soutien. A noter que ces balles sont des cadeaux d’entreprise ou de marketing idéales.
L’USGA Course Rating System a connu quelques petites adaptations en 2016. L’équipe suisse de rating adopte elle aussi le système métrique. Le séminaire européen de calibrage, organisé près de Madrid, s’est tenu sous le signe des innovations pour les quatre années à venir. Les experts du rating en provenance d’une vingtaine de pays ont eux aussi été testés. Au classement par nations, le quatuor suisse s’est classé au top 3.
Tout ce qui a été appris pendant le séminaire a été transmis à l’ensemble de
l’équipe suisse de rating à l’occasion de la formation annuelle, organisée au Golf Club Wylihof cet été. Profitant du soleil, les experts ont refait le rating de tous les 27 trous et joué eux-mêmes les 9 trous additionnels.
En plus du course rating adapté, la commission suisse passe au système de mesure métrique. «Cela évite des calculs compliqués et il faut bien dire que les millimètres, centimètres et mètres nous sont tellement plus familiers que les inches, les feet et les yards», ajoutait Reto Bieler, chef de la commission de rating de l’ASG. Ce changement a déjà fait ses preuves lors des premiers ratings de 2016.
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Le premier coup de pioche du parcours 9 trous de Meggen, qui comprendra un driving range, un parcours de pitch&putt et un clubhouse avec vue sur le lac des Quatre-Cantons et la ville de Lucerne, a été donné cet été. L’ouverture est prévue pour juillet 2017. Un petit hôtel est également planifié à côté du parcours.
Le promoteur en est la société Golf Meggen AG, appartenant à Josef et Beat Schuler, de Küssnacht am Rigi. Josef Schuler a fait construire le Golf de Küssnacht am Rigi. Son fils Beat dirigera Meggen qui vient compléter l’offre.
L’architecte de golf, Kurt Rossknecht, a été chargé d’élaborer les plans du parcours. «La morphologie intéressante du lieu avec ses douces collines et ses vallées doit absolument être préservée dans le design du parcours», a déclaré celui-ci à l’occasion du premier coup de pioche.
Sapporo-Charity:
une collecte de 36 000 francs
Des champions du monde, des médaillés olympiques et des détenteurs de globe de cristal se sont retrouvés au GC Ybrig pour la 16e édition du tournoi de golf Sapporo Charity, qui a rapporté une somme de 36 000 francs en faveur des champions de sports d’hiver, tombés dans le besoin. Quelque 26 flights de quatre joueurs ont pris le départ, avec dans chaque flight une personnalité célèbre faisant office de capitaine. Lors de la remise des prix, Fredel Kälin, le président du comité d’organisation, a remercié en particulier le sponsor principal, la Zurich, et a remis le chèque à Bernhard Russi, le président du conseil d’administration. Le classement par équipe a été remporté par Conradin Cathomen, Guido Amrein, Valentin Andreae et Joachim Masur de Zürich Schweiz 1.
La Swiss Professional Golfers Association (Swiss PGA) comble une lacune dans la formation de golf club manager en Suisse. Jusqu’à présent, pros et amateurs intéressés devaient se rendre à l’étranger pour acquérir le métier de golf club manager.
Dès l’automne 2016, le programme de formation «Swiss PGA Golf Director» sera ouvert aux professionels et aux amateurs intéressés par la filière. Après une formation sur trois semestres, les participants auront acquis les bases du management d’un club de golf, notamment en matière de stratégie, direction, personnel, finances, gestion de projet, droit et marketing. Cette formation s’adresse également aux managers actifs, désirant mettre leurs qualifications à niveau. L’Association Suisse de Golf (ASG) et l’Association Swiss Golf Managers (ASGM) accueillent favorablement cette nouvelle formation de la Swiss PGA et soutiennent les efforts de positionnement de cette dernière
pour continuer d’assurer une formation continue de haute qualité. La Swiss PGA considère cette nouvelle formation comme un complément à la disposition de ses membres. Elle se charge d’engager les conférenciers externes dans les divers domaines spécialisés, dont peuvent faire partie des managers qui ont de l’expérience dans la direction d’un club. Ce cursus a été mis sur pied après une assez longue phase de développement, selon la secrétaire générale de la Swiss PGA, Irene Oberländer. Russell Warner, président de la commission de formation de la Swiss PGA, a déclaré:
«Les diplômés de la nouvelle formation de la Swiss PGA seront à même d’assumer la direction d’un club de de golf dans tous les domaines spécifiques et de contribuer de façon significative à la réussite du club. Nous nous réjouissons de la collaboration très fructueuse avec l’ASGM pour ce premier projet conjoint.» www.swisspga.ch
Le détour en Valais en valait la peine: les présidents et capitaines des clubs affiliés à l’ASG ont été accueillis par un soleil de plomb et l’hospitalité légendaire de Zermatt. Au milieu de cette coulisse de rêve formée par les montagnes du Haut-Valais, le président Alex Burgener et son équipe ont accueilli les hôtes pour une magnifique journée estivale. La traditionnelle raclette arrosée de vin blanc était servie déjà avant le départ, puis comme casse-croûte au turn, sur des assiettes en porcelaine, excusez du peu! La victoire au classement brut du four ball better ball était quasiment programmée, puisqu’elle revenait à Barbara Albisetti et sa
ont participé aux journées découverte», disait Barbara Albisetti, tout en remerciant les clubs de leur inestimable soutien. Grâce à cette campagne, le golf était très visible dans les médias. «Nous comptons avec environ douze millions de contacts à travers les journaux, les magazines, les radios et la télévision», était le premier bilan très positif tiré par Barbara Albisetti à propos de cette campagne qui doit se poursuivre jusqu’en 2020.
Concert familial
Le clou de l’hospitalité valaisanne est intervenu au moment du dîner traditionnel. Le président du club, Alex Burgener, a mis les
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nouvelle partenaire de golf, Claudia Wörrle-Krakau.
Après les joutes sportives et la remise des prix, la secrétaire générale de l’ASG a donné quelques informations à propos de la campagne «Golf it’s magic». «Jusqu’au début du mois de juillet, quelque 140 journées portes ouvertes ont eu lieu et plus de 1500 personnes
bouchées doubles: son père Otto, 80 ans, à l’accordéon, et son fils Nico ont donné un concert exceptionnel, dûment ovationné. «Une fois de plus, nous avons vécu un moment inoubliable. Les absents ont toujours tort», résumait Jean-Marc Wallach, membre du comité de l’ASG, ce beau weekend passé en Valais.
Après des années de litige, le parcours du Golf Club Nuolen pourra être agrandi de 9 à 18 trous. Le Conseil d’Etat ayant rejeté une opposition des voisins, la voie est enfin libre. Andreas Feldmann, le responsable du projet, prévoit l’ouverture du 18 trous «durant la deuxième moitié de la saison 2018». Outre l’agrandissement du golf, quelque 110 000 m 2 de surfaces écologiques seront créées, grâce auxquelles le Golf Nuolen possédera des surfaces naturelles équivalant à 48 terrains de foot. Le groupe Kibag, propriétaire du Golfparc Nuolen, veut y «construire l’un des plus beaux terrains de golf de Suisse».
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Natalie Gulbis, longtemps considérée comme l’une des joueuses les plus attrayantes sur le LPGA Tour américain, a fait sensation dans le milieu du golf lors d’une apparition politique. Elle a pris la parole à la Convention nationale des Républicains, où Donald Trump était désigné candidat à la présidentielle.
«Je pense que le timing du Bon Dieu est parfait: il nous a envoyé des personnes qui pourront influencer de manière positive notre environnement et nous aider à atteindre nos objectifs, a philosophé la jeune femme de 33 ans devant la foule de Cleveland, pour moi, Donald Trump est l’une de ces personnes.» Il se raconte que la golfeuse professionnelle a rencontré Donald Trump lors d’une partie de golf en sa compagnie. A cette occasion, elle lui aurait exposé ses difficultés à être prise au sérieux en tant que femme sur le circuit professionnel.
2eessai à Muirfield
L’Honourable Company of Edinburgh Golfers, abrégé HCEG, le plus ancien club de golf dans le monde, dont le siège est à Muirfield, à proximité d’Édimbourg, procédera une nouvelle fois au vote pour déterminer si le club accueillera, ou non, des femmes. En mai, le club a attiré l’attention mondiale du milieu golfique lors d’un vote défavorable à l’admission de membres féminins. Par conséquent, le Royal and Ancient Golf Club of St. Andrews, responsable de l’organisation du British Open, a annoncé que ce championnat ne sera plus attribué à Muirfield. Ce qui était agaçant dans ce dernier scrutin: bien qu’une majorité des membres se soit prononcée en faveur d’une ouverture envers les femmes, la majorité des deux tiers n’avait pas été atteinte.
Henry Fairweather, capitaine de l’HCEG, vient d’annoncer qu’une autre réunion est prévue pour procéder à un nouveau vote: «Une nette majorité de nos membres s’est prononcée pour le changement et a exprimé sa déception après le précédent résultat et des conséquences qu’il a eues.»
Selon Henry Fairweather, le comité du club pense «qu’un vote clair et décisif est nécessaire en faveur de l’admission de femmes, ce qui permettrait de rétablir notre image endommagée».
Par la suite, le R&A pourrait éventuellement changer d’avis concernant le British Open, et réintégrer à nouveau Muirfield dans le cercle des organisateurs de l’Open. Depuis 1892, le club a organisé seize fois le tournoi.
Selon elle, cela devrait changer avec Donald Trump: pense que c’est l’époque la plus fantastique pour une femme dans le pays le plus fantastique de l’histoire du monde, mais je ne me fais pas d’illusion, il y a énormément de choses à mettre en place. Nous avons urgemment besoin d’une personne qui s’en chargera. Cette personne, c’est Donald Trump.» Néanmoins, mis à part Natalie Gulbis, Donald Trump n’a pas trouvé d’autres sympathisantes sur le Tour féminin.
Les golfeuses d’Amérique célèbrent leur victoire. A l’occasion du tournoi UL International Crown, qui fait partie de l’US LPGA Tour mais est largement méconnu en Europe, les Américaines ont créé une sensation en devançant la Corée du Sud et en triomphant sur les Asiatiques qui semblaient imbattables et ont dominé depuis de longues années le classement mondial. «C’est géant, a résumé Stacy Lewis, ancienne numéro un mondiale, cette semaine a été incroyable pour nous. Obtenir le titre de meilleure nation de golf est tout simplement une énorme satisfaction.» Une fois de plus, l’International Crown, qui a eu lieu à Chicago cette année, s’est avéré un excellent concept de tournoi. En tout, huit
nations ont pu se qualifier, chacune avec les quatre meilleures joueuses du pays, selon le classement mondial. Tandis que l’Asie était représentée par la Corée du Sud, la Chine, Taiwan, le Japon et la Thaïlande, l’Angleterre était le seul oays européen à se qualifier pour le tournoi. Le tableau était complété par l’Australie et les États-Unis. L’événement s’étend sur quatre jours, avec des matchs à quatre durant les trois premiers jours, et se terminera le dimanche par des compétitions individuelles. L’année dernière, la Corée du Sud avait déjà gagné avant les rencontres individuelles. En plus de Stacy Lewis, ce sont Gerina Piller, Cristie Kerr et Lexi Thompson qui ont représenté les États-Unis.
Le début de sa carrière a été décrit à maintes reprises. De la petite fille qu’un père fanatique faisait monter à l’infini l’escalier raide dans la maison pour la fortifier, à l’adolescente qui a dû passer la nuit dans un cimetière pour renforcer sa persévérance, et du jeune talent de golf qui a dû s’entraîner sur le driving range du matin au soir. Quand, en 1998, Se Ri Pak a remporté sa première victoire sur le LPGA Tour américain et est devenue, la même année, la plus jeune joueuse de tous les temps à gagner l’US Women’s Open, ses connaissances de l’anglais étaient plutôt médiocres, mais son jeu de golf était brillant. La Coréenne du Sud est devenue une joueuse de classe mondiale et s’est assurée vingt-cinq titres en tout sur le LPGA Tour et cinq victoires de grand chelem. Dans sa patrie sud-coréenne, elle n’est pas seulement devenue une héroïne nationale, mais également une inspiration pour les jeunes golfeuses. Depuis, les Coréennes du Sud règnent sur le monde du golf féminin.
Aujourd’hui, à 38 ans, Se Ri Pak a décidé de tourner le dos au sport d’élite. Après un arrêt de jeu de neuf mois depuis 2015, elle a annoncé sa retraite lors de la JTBC Founders Cup: «En effet, 2016 est ma dernière saison complète.» La Coréenne du Sud a déclaré qu’elle réfléchissait sur cette décision depuis trois ans déjà, mais ne savait pas vraiment que faire de sa vie. «Il ne s’agit pas du golf mais de ma vie, a-t-elle précisé, je ne me suis occupée que de mon jeu et jamais de moi-même. C’est vrai, je suis une bonne joueuse de golf, mais comme personne je ne suis pas bien, au moins pas assez bien.»
A présent, celle qui fut la première Asiatique à remporter l’US Women’s Open, a décidé d’améliorer sa qualité de vie.
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Le nouveau parcours d’Andermatt a été officiellement ouvert au public avec un tournoi de personnalités connues, dont huit ont pu frapper une balle en guise d’inauguration.
Les deux hommes qui ont ces dernières années attiré les regards vers Andermatt étaient une nouvelle fois sous le projecteurs le 25 juin: Bernhard Russi, champion olympique de descente en 1972, et Samih Sawiris, l’entrepreneur égyptien, qui investit depuis des années dans le tourisme dans la vallée d’Ursern.
Toutes les personnalités invitées à cette inauguration très spéciale du nouveau parcours de golf ont donné suite. Le manager Patrick A. Widmer s’est donc trouvé devant un choix cornélien: qui allait frapper la balle d’or ouvrant officiellement le parcours d’Andermatt? Samih Sawiris s’est désisté d’emblée, disant avec un clin d’œil qu’il entrera sans doute dans les livres de records comme le non golfeur qui a fait construire le plus de parcours de golf. Le manager du club a donc fait un choix démocratique, nommant huit Prominente qui allaient envoyer dans l’air pur des Alpes une balle chaque seconde depuis les tees 1 et 10.
C’est la proette Fabienne In-Albon, originaire de Suisse centrale, qui a ouvert les feux. Elle était suivie du chanteur et ancien sportif Hansi Hinterseer, de l’ex-conseiller fédéral Ogi, d’André Bossert, pro sur le Senior Tour, ainsi que des champions olympiques hivernaux Pirmin Zurbriggen, Didier Défago, Tanja
Frieden et Bernhard Russi. Et enfin, l’ouverture était officielle, et le parcours au design de Kurt Rossknecht prêt à accueillir le public.
Freude herrscht!
La pluie qui s’est mise à tomber dans l’aprèsmidi était tout aussi impressionnante que ce parcours lové dans les montagnes. Mais elle n’était pas la seule raison qui poussait ces messieurs à terminer leur partie aussi vite que possible. Car à 15h, les huitièmes de finale de l’Eurofoot opposait la Pologne à la Suisse. Et outre notre ancien ministre des sports, Dölf Ogi, les anciens cracks de descente, Roland Collombin et Bruno Kernen, ainsi que le gymnaste à l’or
Fabienne In-Albon, Hansi Hinterseer, Adolf Ogi, André Bossert, Pirmin Zurbriggen, Didier Défago, Tanja Frieden et Bernhard Russi ont inauguré le nouveau parcours.
olympique, Donghua Li, ont suivi le match de foot sur grand écran. Inutile de d’insister sur le résultat de ce match, mais lors de la remise des prix en soirée, et à nouveau sous le soleil, Martin Holz, président du Lucerne Golf Club, a quand même cité le célèbre mot d’Adolf Ogi: «Cela ne vaut peut être pas pour le foot helvétique mais ici, en Suisse centrale, pas de doute: Freude herrscht! car la région s’est enrichie d’un grand parcours de golf.»
Bettina Bossert a pris l’initiative d’organiser le premier trophée du Lycée français de Zürich (LFZ), qui, grâce à l’aide de nombreux bénévoles, a été un plein succès et un bon exemple pour le programme «Golf for Schools».
Imaginez qu’un magnifique dimanche aprèsmidi vous voyiez débouler une ribambelle d’enfants de 7 à 17 ans dans votre club de golf: sur le green d’entraînement, le pitch & chip, le driving range… Si vous avez déjà vécu une telle expérience, alors vous avez assisté à une journée «Golf for Schools». Le dernier dimanche de juin, une soixantaine d’enfants gais, motivés et très attentifs venant du Lycée français de Zürich (LFZ), basé à Dübendorf et Gockhausen, se sont retrouvés au Golf Augwil, près de Kloten. Encadrés par les trois pros de l’école de golf, Beatrice Capper, Jann Schmid et Christopher Braun, les soixante débutants ont vécu une magnifique initiation au golf. L’initiative revient à Bettina Schaler Bossert, maman d’une élève et épouse d’André Bossert. «Bossy» a évidemment pris une part active à l’événement. Mais le soutien du recteur était aussi très important, précise Bettina Bossert. Et tout s’est passé dans la bonne humeur: «Notre comité d’organisation était composé de l’enseignante de sport, de la direction de l’école, élargie et de personnes venant de notre cercle d’amis qui ont consacré de nombreuses heures bénévoles pour soutenir le projet.»
Outre le trophée spécialement créé pour l’occasion et les 60 médailles remises aux enfants, de magnifiques prix ont été distribués: deux vols Zurich-Paris avec Air France, remportés par une famille chanceuse, mais aussi deux entrées à l’Evian Masters 2016, une nuit au magnifique Hôtel Ermitage d’Evian et beaucoup d’autres prix. Cette «touche» française a été complétée par des donateurs de l’école et le soutien de Volcafé, UPC Cablecom,
GE/Alstom et de l’ASG qui a mis à disposition du matériel pédagogique supplémentaire (Junior Golf Pass, ABC du golf) ainsi que de superbes capuchons pour clubs.
Au final, «Golf for Schools» a été un succès pour les enfants comme pour les familles. It’s magic! Et grâce à la semaine d’entraînement que le Golf Augwil proposera durant la dernière semaine de vacances d’été pour les enfants et leurs parents, la magie ne fait que commencer.
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me Muggli vient d’admettre qu’elle prévoit de divorcer. La Coupe de ménage du week-end dernier a été décisive. Et les trois coups «lady». Le tournoi s’est joué en foursome. Deux joueurs, une balle. Beaucoup d’ennuis. Les nerfs à vif. Avocat spécialisé en divorce.
Tout le monde sait que l’atout de ce format «elle et lui» est que le premier joueur part du
tee et le deuxième doit rectifier le tir imposé par son partenaire. Trop bien! D’ailleurs, ce mode de jeu est habituellement de mise à Muirfield, l’un des clubs les plus anciens du monde, pour accélérer les tours de golf. Elle s’y est déjà rendue et, effectivement, par principe, l’après-midi seuls des tours classiques à quatre sont admis. Il faut savoir que l’honorable club est plutôt spécial. Il paraît que les hommes affiliés refusent toujours d’accepter des femmes comme membres. Il n’est donc pas surprenant que le parcours ait été immédiatement, et jusqu’à nouvel ordre, radié de la liste des organisateurs du British Open.
Ce comportement d’une autre époque des membres de Muirfield a été dénoncé comme abusif, y compris par les messieurs de St Andrews. Anyway, un foursome est un mode de jeu sympa, normalement et dans le cas présent, cela aurait pu s’avérer juste, si son Ruedi (à ce moment toujours son «futur ex») l’avait écouté, quand elle a dit encore et encore qu’il pouvait envoyer sa balle n’importe où, mais pas dans un bunker. Eh non, quand il a manipulé son petit bois-prostate en direction du drapeau, et qu’elle a émis un doute s’il maîtrisait vraiment son coup et si un long fer n’était
peut-être pas préférable pour éviter le bunker qui se trouve juste devant le green, il l’a engueulée comme du poisson pourri: est-ce que c’était lui, ou elle, qui allait jouer le coup! Nous …a-t-elle grogné, nous.
Puis, son slice a atterri pile dans le bunker. Après une seconde d’hésitation, il a annoncé qu’on verrait bien maintenant si elle faisait partie de la solution ou du problème – d’ailleurs, à Muirfield, ils savaient très bien pourquoi ils lassaient leurs femmes à la maison. Après ça, ils se sont affairés pendant un certain temps dans le bunker. A tour de rôle. Et l’ambiance était au plus bas.
Mais ce n’est pas tout. La débâcle l’avait tellement perturbée qu’elle a flanqué une véritable catastrophe sous forme de trois «lady» classiques. Le commentaire virulent de Ruedi a suivi aussi rapidement qu’une flèche, disant que chez les femmes il fallait également instaurer une distance «lady», avec un poteau à environ 25 mètres, afin que les dames seraient aussi obligées d’offrir l’apéritif après un coup «lady», juste comme les hommes après un départ raté. Après tout, d’habitude les bonnes femmes voulaient l’égalité de traitement. Alors, elle a pensé que les dames de Muirfield n’étaient finalement pas si mal loties puisqu’elles n’étaient pas obligés des s’embêter avec leurs futurs ex-maris sur le parcours.
«Albane est vraiment reconnaissante de l’attention de médias et fière de représenter la Suisse à Rio», explique Diane Valenzuela. La maman de la joueuse amateure genevoise, 18 ans, s’est dernièrement reconvertie en manager et organisatrice de voyage. Même si les nombreuses sollicitations des journalistes font plaisir, la Genevoise aimerait maintenant se concentrer entièrement sur le golf. Pour les Valenzuela, l’aventure olympique est un événement exceptionnel dans lequel s’investit toute la famille. Albane Valenzuela s’est envolée pour Rio le 1er août en compagnie de sa maman et de son frère Alexis, avec la délégation officielle suisse. Alberto, son papa et coach, les a suivis deux jours plus tard. Alors qu’Albane s’entraîne avec le reste de la famille dans les environs de São Paulo, Alberto restera une semaine dans la capitale brésilienne pour son travail avant de s’installer dans le village olympique. Diane, la maman, a pu louer un petit appartement à proximité du terrain de golf: «Les hôtels étaient tous complets.» Elle aimerait évidemment rester le plus près possible de sa fille lors de cet événement très spécial: «Malheureusement, les membres de la famille ne peuvent même pas accompagner les joueurs pour un tour d’entraînement, c’est un peu dommage.»
Alors que la qualification d’Albane Valenzuela est arrivée de façon très inattendue et tardive, Fabienne In-Albon a pu se préparer depuis plus longtemps à vivre l’«accomplissement d’un rêve d’enfant». La Zougoise a figuré dans le top 60 du classement de qualification, depuis le début, en juillet 2014. La proette de 29 ans est toujours restée sur la retenue, mais quand il est devenu officiel qu’elle serait de la partie, elle a laissé libre cours à ses émotions: «Mon rêve deviendra réalité le 5 août à Rio de Janeiro, quand je défilerai avec la délégation suisse au complet dans le stade olympique, et ensuite le 17 août, quand je me retrouverai sur le tee no 1 du tournoi olympique. Rien qu’en y pensant, j’ai la chair de poule. J’en ai même les larmes aux yeux.»
Fabsi s’est envolée le 3 août pour Rio. Après la cérémonie d’ouverture, elle s’est rendue dans un «golf resort tranquille» pour un entraînement d’une semaine. Elle s’est préparée à l’événement crucial avec son coach de putting, Tom Ritsch, et son caddie, Matthias «Matze» Encke. Son objectif à Rio: «Jouer mon meilleur golf durant quatre tours, et on verra où cela me mène.»
Albane Valenzuela aimerait surtout avoir du plaisir, et si une médaille est au bout du chemin, «tant mieux».
L’intérêt des médias est presque aussi grand que la fierté qu’éprouvent Albane Valenzuela et Fabienne In-Albon à s’être qualifiées pour les Jeux olympiques. Pour elles, à Rio tout est possible, ou presque.
Date de naissance: 17 décembre 1997
Lieu de naissance: New York
Domicile: Genève
Parents: Diane et Alberto
Frère: Alexis (14 ans)
Premiers swings: à l’âge de 3 ans
Etudes: maturité fédérale obtenue en 2015
Profession: étudiante
Université: Stanford (dès cet automne)
Langues: anglais, français, espagnol, un peu d’allemand
Etat civil: célibataire
Hobbies: voir des amis, lire, voyager, shopping, workout
Golf Club: Genève
Statut au golf: amateur
Entraînement: plus de 20 h d’entraînement par semaine
Handicap: +4
Classement olympique: 51
Classement mondial: 378, 11e au classement mondial amateur
Caddie: Alberto Valenzuela (son père)
ou Nicolas Sulzer (son coach)
Manager: Diane Valenzuela
Divers: depuis l’été 2015, année sabbatique pour me concentrer sur le golf
Plus belle victoire
2016:
Qualifiée pour les JO de Rio
Participation à l’US Open en Californie, 67e rang
4e Tipsport Golf Masters en Tchéquie (European Tour)
5e Lalla Meryem Cup au Maroc (Ladies European Tour)
1er cut dans un tournoi majeur: ANA Inspiration (67e rang)
2e Portuguese International Amateur
Selection Patsy Hankins Trophy (Europe Vs Asia)
2e Mexican International Amateur
2015:
Vice-Championne d’Europe par équipe dames, Danemark
1ère aux Internationaux d’Espagne amateur Stroke Play Dames
1ère au Junior Orange Bowl à Miami
1ère au Doral Publix Junior Classic à Miami
1ère participation suisse aux Vagliano Trophy & Ping Junior Solheim
1ère participation à l’Evian Championship
5 questions Personnelles Quel est votre objectif à Rio? Me faire plaisir, jouer mon jeu et pourquoi pas une médaille. de quoi vous réjouissez-vous le plus? Etre dans le village olympique, la cérémonie d’ouverture, aller à Rio. Qui vous a le plus soutenu sur votre parcours jusqu’à Rio? Ma famille.
Quel est votre sentiment concernant le virus Zika?
Je pense que le comité olympique a tout mis en place pour assurer notre sécurité. Quels autres athlètes allez-vous suivre à Rio?
Il y en a tellement mais je suis admirative d’Usain Bolt, Michael Phelps et Roger Federer.
«La peur olympique» titrait récemment le tagesanzeiger de Zurich. Ce ne sont pas seulement des stars du golf qui se sont décommandés des Jo de Rio en raison du virus Zika. L’allemand martin Kaymer estime qu’il s’agit simplement d’une «bonne excuse».
Le numéro 1 mondial, Jason Day, renonce parce qu’il ne veut pas prendre de risques pour sa santé ni pour son planning familial. «Je ne peux tout simplement pas infliger ça à ma famille, surtout en pensant aux enfants que nous aimerions encore mettre au monde», déclarait l’Australien. Ses collègues Dustin Johnson, Jordan Spieth et
Rory McIlroy nourrissent apparemment aussi des projets de progéniture et renoncent de ce fait aux Jeux de Rio. Les quatre meilleurs golfeurs du monde brilleront donc par leur absence. Dans ce tableau réduit de soixante joueurs, une vingtaine s’est décommandée de peur de la maladie due au virus Zika. Pas vraiment bon pour le golf, puisque les meilleurs pros ne seront pas au départ lors du retour du golf après 112 ans d’absence aux Jeux olympiques. Le quotidien de boulevard allemand Bild se demande d’ores et déjà ce que cela signifie pour l’avenir olympique du golf.
«A mon avis, c’est une excuse un peu facile pour certains», lâchait le pro allemand, Martin Kaymer,
dans une émission de télévision. Il s’était luimême informé et «connaissait les risques». Il est possible de se faire tester et, le cas échéant, «de prendre des précautions pendant six mois», précisait l’Allemand, ajoutant qu’il faut accepter la décision de ceux qui renoncent au Brésil à cause du virus Zika, même s’il avait de la peine à les comprendre. Mais le champion allemand faisait également un aveu intéressant: «Nous sommes extrêmement gâtés dans le golf. Nous gagnons beaucoup d’argent, vivons dans les maisons extraordinaires, menons une vie facile et pouvons rentrer tous les dimanche soirs auprès de nos familles.»
Date de naissance: 5 septembre 1986
Lieu de naissance: Zoug
Domicile: Zoug
Parents: Anne-Marie et Bruno
Frère: Yves (33 ans)
Premiers swings: à l’âge de 10 ans
Etudes: maturité au Gymnase sportif à Davos (SSGD)
Profession: golf pro depuis 2012
Université: Bachelor (BBA) in Sports Management ICMS (Sydney)
Langues: anglais, allemand, français
Etat civil: célibataire
Hobbies: VTT, ski, randonnée et passer du temps en montagne
Golf Club: Ennetsee
Statut au golf: pro, LET Access depuis 2014
Entraînement: 35-40 h par semaine
Handicap: en tant qu’amateure, +2.9
Classement olympique: 53
Classement mondial: 408
Caddie: Matthias Encke
Mentor: Stefan Gorth
Entraîneur: Sven Puckelwaldt
Putting-Coach: Tom Ritsch
Coach physique: Alex Brooker
Ostéopathe: Stan Mostard & Peter Smit
Coach mental: Justin Walsh
Manager: Anne-Marie In-Albon
Massage: Corina Cavegn
Internet: www.fabienneinalbon.ch et facebook
Modèles: Je n’ai pas de modèle, mais j’admire des joueurs
tels que Suzann Petterson et Luke Donald
Divers: Une piqûre de tique au printemps m’a empêchée de jouer pendant une partie de la saison
Plus belle victoire
Plus belle victoire: Ma première victoire en tant que proette au tournoi LET Access Tour Event au Portugal en 2013
2016: Qualifiée pour les JO de Rio
2015: 2e Bing Lee Fujitsu NSW Women’s Open
13e Handa NZ Women’s Open
2014: 2e Hero Indian Women’s Open
8e African Women’s Open
Quel est votre objectif à Rio?
Ce qui est important pour moi est de donner le meilleur de moi-même et on verra le résultat.
de quoi vous réjouissez-vous le plus?
Je pense que tout sera très impressionnant: la cérémonie d’ouverture, le village olympique, la première balle frappée sur le parcours, j’ai déjà la chair de poule en y pensant.
Qui vous a le plus soutenu sur votre parcours jusqu’à Rio?
Ce n’était pas une seule personne mais toute mon équipe. On s’entend très bien et ils ont toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments.
Et Martin Kaymer estimait que dans ces conditions, il était «difficile de justifier qu’on ne participe pas au plus grand et plus ancien événement sportif du monde».
Les organisateurs des JO n’ont pas épargné les pros du golf de leurs critiques non plus.
«Ils invoquent le virus Zika mais en réalité ils ne viennent pas parce qu’il n’y a pas de prize money», lançait Carlos Nuzman, président du comité d’organisation olympique. Ce qui est étonnant c’est qu’aucune des meilleures proettes ne renonce à Rio, alors que le danger
Quel est votre sentiment concernant le virus Zika?
Nous sommes très bien informés par Swiss Olympic, et nous serons entre de bonnes mains à Rio. De plus, je ne prévois pas d’être enceinte d’ici-là, donc je relativise.
Quels autres athlètes allez-vous suivre à Rio?
Je serais très heureuse de pouvoir assister à l’une ou l’autre compétition, cependant ma priorité à Rio consiste à montrer de quoi je suis capable. Si l’occasion se présente, j’irai voir les autres athlètes.
est plus élevé pour la santé des femmes. Il faut croire que les médailles olympiques ont nettement plus de valeur pour les golfeuses que pour les golfeurs. Si le top du golf féminin sera donc au départ à Rio, le tableau masculin est emmené par le vainqueur de l’Open, le Suédois Henrik Stenson, actuellement numéro 5 mondial. Seul Bubba Watson le précède au classement olympique. Rickie Fowler, Danny Willett et Sergio Garcia sont les autres joueurs du top 10 qui se rendront aux Jeux malgré le virus Zika. Les Etats-Unis sont la seule nation à aligner quatre pros au tournoi de golf olympique du 11 au 14 août. L’Autriche sera représentée par Bernd Wiesberger, l’Allemagne par Martin Kaymer et Alex Ceijka.
Combat d’anthologie entre Henrik Stenson et Phil Mickelson à l’Open de Troon: la victoire du Suédois fut somme toute logique.
e dimanche de juillet, il aura fallu du temps pour qu’Henrik Stenson esquisse un sourire sur le parcours du Royal Troon Golf Club. C’était une journée pas très ensoleillée, avec une mer un peu sombre en arrière-plan, et le Suédois avait l’air un peu pincé en descendant le trou no 18 vers le green où l’attendait son premier titre majeur. Ce n’est que plus tard, après la remise des prix, tenant la «Claret Jug» entre les mains, qu’il s’autorisa un large sourire. On aurait pourtant pu s’attendre, un jour pareil, à une explosion de joie. Lors du dernier tour, Henrik Stenson a rendu la bagatelle de dix birdies pour seulement deux bogeys, signant un résultat de 63. Un score d’anthologie qui lui a permis, entre autres, d’égaliser le record du résultat le plus bas pour un tour final dans un tournoi majeur, d’empocher un prize money de 1,3 million d’euros et de reléguer Phil Mickelson à la 2e place, lui qui pourtant avait fait une démonstration de haut niveau le dimanche.
Une seU le rencontre similaire «Il n’y a pas un seul moment où je pourrais dire: je n’aurais pas dû faire ceci ou cela. Je n’ai pas joué un seul bogey au dernier tour d’un tournoi majeur», résume l’Américain avec un rire légèrement amer. Henrik Stenson termine avec un résultat de 20 sous le par, l’Américain est à trois coups, et le reste du tableau loin derrière les deux leaders. J.B. Holmes, le surprenant 3e qui voit maintenant ses chances de participer à la Ryder Cup augmenter de façon considérable, se trouve, avec six sous le par, à 14 coups de Stenson et 11 de Mickelson. Le duel entre les deux champions a été d’anthologie, une rencontre qui marquera les esprits. Ali contre Frazier, Borg contre McEnroe – des duels suivis par des millions de spectateurs devant leur écran de télévision. En golf, il n’y avait eu jusqu’à présent qu’une seule rencontre similaire: le «duel au soleil» sur les fairways durs et archi-secs de Turnberry, en 1977, entre Jack Nicklaus et Tom Watson, qui se solda par la victoire de ce dernier. Le tour final de Troon était du même niveau: un feu d’artifice de coups plus brillants les uns que les autres, de longs putts et de drives parfaits qui ont mis en transe les fans de golf. Phil Mickelson, qui a pourtant déjà remporté cinq Majors,
n’avait jamais vécu un tour comme celui-ci. «Henrik est un grand champion, a-t-il reconnu à la fin de la journée, j’ai toujours su que son heure viendrait et qu’il remporterait une victoire. Je me réjouis que ce soit arrivé, même si je suis assez déçu d’en avoir fait les frais.» Le Suédois a enfin réussi à se débarrasser de l’encombrant titre de «meilleur joueur sans titre majeur». On se demande d’ailleurs comment il est possible que ce pro, présent sur le Tour depuis des lustres, n’ait encore jamais remporté de tournoi majeur avant Troon, lui qui a gagné cette année le BMW International Open au Gut Lärchenhof, le Tour Championship aux USA en 2013, le classement de la FedExCup et le Dubai World Championship, terminant la même année numéro un du classement de prize money. Le Suédois, 40 ans, qui a participé à trois Ryder Cup, semble avoir toujours fait partie de l’élite mondiale.
Des haU ts et Des bas
La mémoire est sélective et les mauvaises passes des joueurs sont vite oubliées. Le public n’a pas toujours suivi Henrik Stenson dans ses crises et ses baisses de forme. Car sa carrière a été marquée, comme peu d’autres, par une série de hauts et de bas.
Henrik Stenson joue sur le circuit professionnel depuis 17 ans. Un amateur «modèle» qui participa aux Championnats du monde, passa sans problème du Challenge Tour à l’European Tour en 2000, et semblait taillé pour endosser le rôle de star de la relève européenne. En juillet de l’année suivante, sa carrière marquait déjà un premier coup d’arrêt. Lors de l’European Open, Henrik Stenson quittait le parcours au milieu d’un tour. Au trou no 1 déjà, il avait eu besoin de trois coups au départ pour réussir à mettre sa balle en jeu. Trois trous plus tard, un autre drive terminait dans les choux. Le Suédois était indéniablement victime d’un yip au niveau du drive. Miguel Angel Jiménez et Sandy Lyle, ses partenaires de flight, ont fini le tour sans Stenson. «Après neuf trous, je leur ai dit qu’ils feraient mieux de continuer sans moi. Mes balles étaient disséminées un peu partout sur le parcours», racontait-il quelques années plus tard.
Le Suédois retombait au 548e rang du classement mondial. Dix ans plus tard, en 2011, il connut un nouveau trou d’air et quitta même le
Rory McIlroy a décidé de ne pas mâcher ses mots lors de la conférence de presse du 145e British Open. L’Irlandais, 27 ans, a répondu sans détours et de façon critique aux questions relatives au golf et ses propres prestations.
L’éternelle comparaison avec Jordan Spieth, Dustin Johnson et Jason Day lui tape visiblement sur les nerfs. Quant aux questions sur sa forme, il les a contrées ainsi: «Il n’y a pas de doute, ça se passe très bien pour les garçons en ce moment. J’ai personnellement l’impression que mon jeu, sauf en 2013, la seule période pendant ces six dernières années où j’ai quitté le top 10 mondial, est plutôt constant. Je suis assez satisfait de l’état actuel de mon golf. Sur les autres joueurs, je ne peux vraiment rien dire. Je suis persuadé que si je joue mon meilleur golf, j’aurai plus de victoires que de défaites.» Et d’ajouter: «J’ai remporté quatre Majors, et c’est sûr que j’aimerais améliorer ce palmarès. Tout comme les garçons qui ont déjà remporté une ou deux victoires majeures aimeraient en remporter une de plus.»
Sujet no 2, les Jeux olympiques. Là aussi, Rory McIlroy a mis les points sur les i concernant son absence aux JO de Rio en raison du virus Zika: «Pour être honnête, ça n’a pas été pour moi une décision aussi difficile à prendre que pour lui (Dustin Johnson, ndlr.). Je n’ai pas non plus le sentiment d’avoir laissé tomber le golf. Je n’ai pas commencé à jouer au golf parce que je voulais faire la promotion de ce sport. Je voulais jouer au golf pour gagner des tournois et des titres majeurs, et tout à coup je me retrouve dans la situation où j’aurais une responsabilité dans la promotion de ce sport. Je suis donc très content de ma décision et je ne la regrette pas. Je regarderai très probablement les Jeux olympiques à la télévision, mais je ne suis pas sûr que le golf sera l’une des disciplines que je suivrai.»
page précédente: henrik stenson en route vers son plus grand triomphe. Ci-contre avec le Claret Jug, très ému, dans les bras de sa femme. rory mcilroy ne termine que 5e phil mickelson n’a rien pu faire, malgré un sans faute.
Le Suédois a enfin réussi à se débarrasser de l’encombrant titre de «meilleur joueur sans titre majeur».
top 100 du PGA European Tour. En 2009, Henrik Stenson avait été victime du «scandale Allen Stanford», du nom de l’investisseur indélicat qui lui fit perdre plus de huit millions de dollars et qui finit maintenant ses jours en prison. «Heureusement, je n’avais pas mis tous mes œufs dans le même panier, disait Henrik Stenson au magazine américain Golf Digest, mais j’avais investi une grande partie de ma fortune auprès de cette personne et cela a fait
très mal. Ce fut une expérience difficile mais, en définitive, les choses finissent toujours par s’arranger dans la vie.»
l e champion Des greens en régU lation
Peut-être aussi parce que le Suédois est un gars acharné. Alors que Phil Mickelson, son adversaire au tour final à Troon, passe pour être un magicien de la balle de golf, qui accomplit des
prodiges au petit jeu, Henrik Stenson est le type de golfeur qui dissèque les trous sur un parcours. Linéaire, offensif, stratégique. Ses longueurs – à Troon, il a overdrivé Phil Mickelson pratiquement sur chaque trou – sont au premier abord son plus grand avantage. Pour Pete Cowan, son coach, Henrik Stenson est avant tout l’un des meilleurs joueurs au monde entre le départ et le green. Son jeu n’est peutêtre pas aussi divertissant ni fascinant que celui
de Phil Mickelson, mais les statistiques prouvent qu’à Troon, au moins, il était imbattable. Le Suédois s’est classé au 1er rang de la statistique des «greens en régulation», 5e de la statistique des fairways et 4e au putting. Difficile de faire mieux.
Mais Henrik Stenson a eu besoin de temps pour croire en son succès. Ses 40 ans font de lui l’un des vainqueurs
Le 145e British Open, et notamment le tour final d’Henrik Stenson, trouveront leur place dans les livres d’histoire.
Score le plus bas du vainqueur
264 – Henrik Stenson, Royal Troon, 2016
267 – Greg Norman, Royal St. George’s, 1993
268 – Tom Watson, Turnberry, 1977
268 – Nick Price, Turnberry, 1994
269 – Tiger Woods, St. Andrews, 2000
270 – Nick Faldo, St. Andrews, 1990; Tiger Woods, Royal Liverpool, 2006
Score le plus bas par rapport au par
20 sous le par – Henrik Stenson, Royal Troon, 2016
19 sous le par – Tiger Woods, St. Andrews, 2000
18 sous le par – Nick Faldo, St. Andrews, 1990
18 sous le par – Tiger Woods, Hoylake, 2006
Score du tour final le plus bas au British Open
63 – Jodie Mudd, Royal Birkdale, 1991
63 – Henrik Stenson, Royal Troon, 2016
de Major les plus âgés de ces dernières années. «Je dois d’abord digérer tout cela», a-t-il déclaré lors de la remise du titre. Une chose est sûre: après tous les hauts et les bas de sa carrière, le Suédois appréciera sa victoire plus qu’aucun autre.
Quelque 144 jeunes provenant de quatre-vingts pays ont participé au R&A Junior Open à Kilmarnock. Cédric Gugler et Yael Berger ont déjà vécu un premier moment fort lors de la cérémonie d’ouverture en faisant un selfie avec Zach Johnson. Immédiatement avant le «véritable» Open, le R&A organise depuis 1994 un tournoi pour les meilleurs juniors U16. Cédric Gugler (Laufental) s’est maintenu sans problèmes parmi les plus forts, partageant le bon 9e rang après trois tours sur ce difficile links. Deux eagles (au premier et dernier tour) ont largement contribué à ce succès.
Yael Berger (Interlaken) s’est améliorée de jour en jour. Au dernier tour, elle a noté trois coups au-dessus du par sur ce parcours au par 73, terminant au 30 e rang du classement final. Une bonne performance dans un tableau de 144 juniors internationaux. Autre fait marquant: la cérémonie d’ouverture très spéciale en présence de deux stars du golf, Zach Johnson et Darren Clarke. «C’était une expérience fantastique», disait Yael Berger de cette invitation par le R&A.
Pour Pete Cowan, son coach, Henrik Stenson est avant tout l’un des meilleurs joueurs au monde entre le départ et le green…Devant tout le monde: henrik stenson et son caddie gareth lord.
Maintenant que le PGA Championship est passé, les choses sont claires: 2016 est l’année des «nouveaux» champions de tournois majeurs.
Jimmy Walker est le deuxième Américain à décrocher le graal.
«Pour moi, cette victoire n’était qu’une question de temps», a déclaré le Texan Jimmy Walker, 37 ans, juste après son triomphe au 98e PGA Championship, au Golf Club Baltusrol. «Cela a pris du temps, la journée a été longue, il a fallu batailler, mais tout s’est bien terminé!»
Le monde du golf a pu s’étonner que cet Américain, fan d’astronomie, soit resté aussi calme en menant le classement tout au long du tournoi, alors qu’il avait manqué le cut des trois derniers Majors et n’avait plus terminé dans le top 10 d’un tournoi depuis mars. Cette victoire est donc encore plus inattendue que celle des trois autres pros qui ont remporté un titre majeur pour la première fois cette année. Danny Willett à l’US Masters, Dustin Johnson à l’US Open, Henrik Stenson à l’Open et maintenant Jimmy Walker ont chacun remporté le premier grand succès de leur carrière. Quatre titres majeurs allant à quatre noms «tout frais», cela n’était pas arrivé depuis cinq ans, l’année où Charl Schwartzel, Rory McIlroy, Darren Clarke et Keegan Bradley avaient chacun remporté un premier titre majeur. De ces quatre joueurs, seul Rory McIlroy a réussi jusqu’à présent à graver son nom sur d’autres trophées majeurs. Mais le Nord-Irlandais attend depuis le PGA Championship 2014 de remporter son cinquième grand titre. Cette saison, il n’a terminé que deux fois dans le top 10 et a même manqué le cut de l’US Open et du PGA Championship. Malgré tout, Rory McIlroy reste toujours le meilleur Européen au classement mondial, quatrième juste devant le Suédois Henrik Stenson.
En terminant deuxième du PGA Championship dont il défendait le titre, Jason Day, numéro un mondial incontesté, a laissé échapper un tout grand succès. Son eagle sur le trou final est arrivé un peu trop tard. Sa mauvaise amorce du dernier tour lui aura finalement coûté le Wanamaker Trophy, cédé à un Jimmy Walker extrêmement cool.
un grand trophée pour un moment unique dans la vie de Jimmy Walker.
Au centre de l‘Europe, la ville thermale de Bad Bellingen est situé dans le Markgräflerland au sud-ouest de l‘Allemagne, aux frontières de la France et de la Suisse. Elle est considérée comme l‘une des regions allemandes les plus ensoleillées. Elle propose ses panoramas splendides sur les Alpes suisses, la Forêt Noire et les Vosges. Dans ce paysage idyllique le „Drei Thermen Golf Resort“ dispose de 4 parcours de golf spectaculaires dont deux sont situés à Bad Bellingen et deux autres à Hombourg en Alsace et peut satisfaire les golfeurs de tous niveaux.
Le plus grand Resort de golf de Baden-Württemberg va poursuivre son développement et augmenter sa qualité par la construction d´un « Hôtel Sport et Wellness 5 étoiles ».
Vous pouvez passer vos vacances dans votre appartement 5 étoiles et obtenir un rendement avec le Pool-locatif.
Les stars de Bad Ragaz: (de g. à dr. derrière) Nicolas Colsaerts, José María Olazábal (blessé), Gary Woodland, Thomas Björn, Bernd Wiesberger, Sergio García, Justin Rose, Justin Thomas, Rafael Cabrera Bello, Henrik Stenson; (devant) David Feherty, Lee Westwood, Luke Donald, Rickie Fowler, Rory McIlroy, Keny G., Billy Horschel, Zach Johnson, Adam Scott et Alexander Levy.
Dix-sept stars du golf ont joué incognito à Bad Ragaz. Grâce à leur participation, Sergio García a récolté plus d’un million de francs pour une œuvre de charité.
Stefan WaldvogelC’est du jamais-vu: la superstar espagnole Sergio García a invité dix-sept de ses meilleurs collègues professionnels à un tournoi de de charité en Suisse, et tous sont venus (José María Olazábal, blessé, n’a pas joué). Un jour seulement après le British Open au Royal Troon, Henrik Stenson, tout frais vainqueur, mais aussi Rory McIlroy, Rickie Fowler, Adam Scott et de nombreuses autres stars mondiales se sont retrouvés dans la paisible Bad Ragaz pour jouer un ProAm en flight avec trois amateurs Pour prévenir un afflux de fans de golf, ce «tournoi privé» est resté en grande partie secret. Les nombreux volontaires ne savaient pas exactement qui jouerait. Les caddies des célèbres
joueurs n’ont également été mis dans la confidence que peu de temps avant le tournoi et tenus de n’en parler à personne. En mai déjà, les meilleurs amateurs suisses avaient été priés par Paolo Quirici de réserver ce lundi de juillet. «Longtemps nous n’en avons pas su plus, mais c’était vraiment cool quand nous avons vu qui nous accompagnerions sur le parcours», raconte Jeremy Freiburghaus. Le joueur de Domat/Ems connaît très bien le golf de Bad Ragaz. «J’ai pu donner quelques conseils à Zach Johnson durant la partie», raconte, tout fier, ce joueur du cadre national, qui a lui-même profité des conseils du vainqueur de l’Open 2015. «Zach a insisté sur le fait que le fitness est
important pour les golfeurs, mais d’un autre côté il a dit qu’on ne devait pas trop prendre cela à la lettre. Le golf n’est finalement qu’un jeu», raconte le jeune Grison, qui garde un souvenir inoubliable de cette journée détendue avec la superstar américaine. Il est clair que les pros n’ont pas pris ce tournoi comme un Major, mais tous les participants ont trouvé l’expérience formidable, relève le jeune amateur, qui participera en automne à Crans à son premier tournoi de l’European Tour. Outre de bons conseils, Jeremy Freiburghaus a reçu un pourboire de 100 dollars de la part de Zach Johnson, alors que la plupart de ses copains caddies sont repartis les mains vides.
Une somme considérable a en revanche été récoltée lors de cette journée, dont la majeure partie a été versée à la Kinderkrebs Stiftung de Bâle. Le Charity ProAm a généré plus d’un million de francs, y compris les «enchères spontanées» du soir. «Sergio García et David Feherty, légende de la TV, sont montés sur scène et se sont tous deux mis à disposition pour une journée», raconte Irek Myskow, le manager de la
star espagnole, qui a organisé l’événement avec son agence ImpactPoint. L’entrepreneur zurichois Gérald Herz, un de ses amis, a finalement offert 225 000 francs aux enchères pour la fondation. «Ceci bien qu’il eut pu obtenir la même chose gratuitement. Cela prouve que la fondation de Sergio est maintenant reconnue», se réjouit Irek Myskow qui a travaillé bénévolement pendant seize mois pour la réalisation de ce grand projet. Les joueurs ont bien entendu tous participé sans être rétribués. Irek Myskow ne désire cpendant pas révéler le montant déboursé par les joueurs amateurs pour participer à ce ProAm unique. Environ 50 000 francs par personne paraît un montant réaliste. Les patrons d’Hugo Boss, d’Adidas, de TaylorMade, d’OMEGA, de BMW et d’autres entreprises internationales étaient là. Un banquier américain est venu exprès de New York, et des invités ont fait le voyage de Thaïlande pour ce tournoi, raconte Irek Myskow, sans dévoiler de noms. Pour un montant pareil, les participants ont été gâtés au Grand Resort Bad Ragaz. Le club mettait un caddie à la disposition de chaque amateur. La star des fourneaux, Andreas Caminada, a assisté Rickie Fowler, Billy Horschel et Sergio García lors d’un show culinaire, avant de ravir les palais avec un dîner
grandiose. Les invités ont également eu la chance d’écouter un concert privé du saxophoniste américain Kenny G, venu spécialement de Los Angeles pour jouer le soir devant les invités. Ce fan de golf n’avait bien sûr pas manqué de jouer en compagnie des champions durant la journée.
Kenny G. jouait dans le flight du Français Alexander Levy qui a remplacé in extrémis le Sud-Africain Ernie Els qui, après son élimination au The Open, n’avait plus trop envie de venir en Suisse.
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les clubs sans parcours , 10 e Épisode
La date du dixième anniversaire est fixée: ce sera le 10 mars 2017. Mais attention, pour faire partie du club, les gentlemen de l’«Eagles Hardballclub, Baseball & Golf» ne doivent pas seulement être experts en baseball, mais également en karaoké.
Il y a 35 ans, Klaus Fiebiger fondait le premier club de baseball en Suisse. «J’avais découvert et appris à aimer ce jeu durant mon année d’échange à Seattle», raconte ce spécialiste en communication lucernois de 54 ans. Avec quelques collègues et «sans grande idée», Klaus Fiebiger lançait le «Eagles Baseball & Softball Club» dans la banlieue de Lucerne, occupant à la fois les postes de joueur, président et homme à tout faire. Il continue aujourd’hui de soutenir le club. Le softball est la variante «féminine» de ce jeu typiquement américain, pratiqué avec des battes de baseball. Aujourd’hui, Klaus Fiebiger joue lui-même plutôt rarement au baseball, la dernière fois à l’occasion d’un match amical.
Gentlemen only
«Nous sommes liés au baseball, mais la plupart du temps c’est au golf que nous jouons, d’où notre nom», explique le secrétaire général de l’association, fondée officiellement le 1er mars 2007 au Rathaus Brauerei, un restaurant lucernois. Le club a débuté avec six personnes, puis n’a cessé de croître et espère continuer sur cette voie, explique ce publicitaire qui possède sa propre agence. A part Klaus Fiebiger, les membres fondateurs sont Peter Heiniger, Marcel Enz (l’actuel président), Patrik Renfer (trésorier), Boris Hunold et Mathias Amrein. Avec un «candidat» en attente, la liste des
membres de l’Eagles compte actuellement deux douzaines de noms.
Pendant la saison, le club joue tous les jeudis dès 17 heures une partie de golf «after work». Ça ne suffit de loin pas toujours pour 18 trous, mais le plaisir de se rencontrer est au moins aussi important que le jeu. C’est pourquoi les femmes ne sont pas fondamentalement exclues du club. Lors de certains galas, elles sont même expressément les bienvenues, bien que le club soit officiellement «gentlemen only». «Nous sommes bien trop jeunes pour des «clubs service» comme le Rotary ou le Kiwanis, mais nous apprécions – et visiblement cela convient à nos femmes aussi -, de rester entre hommes», déclare le co-fondateur de ce club très spécial. Les discussions comme celle qui a eu lieu à Muirfield, le club écossais qui ne pourra plus organiser le British Open en raison de l’exclusion des femmes, n’ont «heureusement» pas cours au sein du Eagles.
peut aussi se produire en duo», explique Klaus Fiebiger. L’événement annuel se tient chaque année à fin avril. En hiver, les gentlemen de l’«Eagles Hardballclub, Baseball & Golf» sont toujours les premiers à se retrouver sur un parcours de golf. «Nous sommes des mordus de golf et espérons pouvoir jouer encore longtemps ensemble», explique l’homme à tout faire de l’association, de la homepage parfaitement stylisée à l’organisation de l’assemblée générale annuelle (un autre temps fort de l’association).
Klaus Fiebiger amène son plus jeune fils tous les samedis à l’entraînement au Golf Club Sempachersee et s’efforce lui-même de rester en forme.
En haut à gauche: le président du club, Marcel Enz (derrière) et Klaus Fiebiger, il y a dix ans, lorsqu’ils étaient actifs au club de baseball Eagles Lucerne. Tom Zimmermann, Patrick Steiner et Klaus Fiebiger dans la galerie des ancêtres du Royal Liverpool. L’équipe du Hardballclub, le capitaine Patrick Steiner et Klaus Fiebiger avec le trophée, après la victoire contre Chreis 4. Marco Ulrich, Patrick Steiner et Marcel Enz ont du plaisir; le président Enz dans le bunker et avec Klaus Fiebiger.
L’un des points forts de la vie de club, ce sont les «road trips»: en avril 2015, les membres se sont par exemple rendus à Liverpool sur les traces de Rory McIlroy, à la suite de son triomphe à l’Open, quelques mois auparavant, sur le parcours du Royal Liverpool. Fin juin, ils se sont rendus pour la première fois en Tchéquie, et ont disputé à l’Austerlitz Golf Resort, à Brünn, leur «Ryder Cup» annuelle contre le club Chreis 4. Ces messieurs portaient bien entendu leur propre uniforme, avec des combinaisons de couleur différentes pour chacun des trois jours du tournoi. «Nous aimons le golf, avec tout ce qui va avec, explique Klaus Fiebiger, aussi le côté britannique un peu borné.» Pour être accepté au club, il faut trouver deux parrains, tenir bien l’alcool et avoir fait ses preuves au karaoké. Une soirée de chansons au pub lucernois Pickwick fait partie du rituel d’entrée. «C’est toujours très amusant, mais on
Depuis l’année passée, il existe un championnat officiel appelé le «HBC Super Thursday Cup». Il se joue sur six jeudis en Suisse centrale, et se clôt lors de l’assemblée générale, avec la remise du titre pour le «Red Jacket Champion». C’est justement Klaus Fiebiger qui a remporté le titre lors de la première édition. Lui et ses collègues auront l’occasion de récolter des points supplémentaires jusqu’au 23 octobre. Lors du tournoi de clôture, le «Masters», le champion du club sera désigné de façon tout à fait classique, en stroke play sur deux jours. Actuellement, le titre est détenu par Tom Zimmermann, qui, comme Klaus Fiebiger, joue au Golf Club Sempachersee. Si le tableau d’honneur des champions du club n’est visible que sur Internet, le champion est fêté en chair et en os lors d’un dîner bien arrosé. Les membres ont déjà noté le vendredi 10 mars 2017 dans leur agenda pour fêter le 10e anniversaire du club. «Pour le moment, seule la date est fixée, mais nous allons certainement mettre sur pied quelque chose d’amusant, et les dames seront bien entendu de la fête», ajoute en riant ce père de trois enfants, qui est également chargé d’organiser le jubilé.
www.eagles-hardball.ch
des premiers fairways du nouveau site de Golf
Saint-Apollinaire, près de Bâle, est prévue pour l’été 2018 déjà.
Avec ce projet en Alsace, Daniel Weber élargit son offre Club-Golf à 90 trous, soit cinq parcours de championnat.
Déjà l’accès est impressionnant: l’allée qui mène directement vers le bâtiment principal de l’ancien monastère est bordée de hauts noyers. «Juste à côté, le nouveau clubhouse verra le jour», raconte Daniel Weber avec un mélange de fierté et de joie. «Le Golf de Saint-Apollinaire est chargé d’histoire et ne se trouve qu’à un quart d’heure du centre de Bâle. Il dispose de suffisamment d’espace pour la réalisation de deux parcours de 18 trous», explique le plus grand exploitant privé suisse de parcours de golf en parlant de son dernier projet sur le sol français.
Daniel Weber a commencé à Sempach avec le Golf Sempachersee il y a plus de 20 ans, suivi en 2004 par l’ouverture du Golf Kyburg.
L’entrepreneur caresse depuis un certain temps les plans pour son prochain pas: «Pour nos membres, nous voulions couvrir un triangle entre Lucerne, Zurich et Bâle. Avec l’actuel projet près de Bâle nous y parviendrons enfin», se réjouit l’homme de 46 ans, originaire de Suisse centrale.
Les premiers plans pour un resort de golf à proximité de l’EuroAirport de Bâle existent depuis 2006. Finalement, ce projet n’a pas été poursuivi, mais c’est par ce détour que le terrain sensationnel d’une vieille famille bâloise a attiré son attention. Dans un premier temps, Daniel Weber a pu réserver la propriété couvrant plus de 130 hectares. Grâce à la bonne collaboration avec l’administration, les autorisations nécessaires pour la transformation en parcours de golf sont «peu à peu» arrivées.
«Tout le conseil municipal composé de onze personnes du village de Michelbach-le-Haut, qui compte 700 habitants, est venu me rendre visite au Golf Sempachersee pour voir le site», a raconté Daniel Weber lors d’un entretien avec GOLFSUISSE.
«En France, un scrutin populaire n’est pas nécessaire pour un changement d’affectation de zone, et grâce aux très bons conseillers nous sommes parvenus à nous entendre avec une administration costaude, se rappelle M. Weber, après avoir lutté durant cinq ans pour le projet,
nous avons ressenti de plus en plus de respect.» En outre, le fait de parler le français était un atout majeur. Après cinq ans à l’EPFL et plusieurs séjours en Suisse romande lors du service militaire, il est parfaitement à l’aise dans la langue de Molière.
Les études d’impact sur l’environnement sont nettement plus approfondies en France qu’en Suisse, en revanche l’administration est un peu moins obstinée. Il sera, par exemple, possible de défricher un peu plus de sept hectares d’une grande forêt pour divers fairways. L’autorisation a été obtenue en échange du reboisement de la même surface à un autre endroit. «En Suisse, il n’est même pas permis de regarder un arbre de travers bien que la surface forestière augmente chaque année», lance Daniel Weber avec un soupçon de sarcasme.
Dans les années 1950, le Domaine de Saint-Apollinaire était réputé comme exploitation modèle pour la production fruitière, et récemment il a été surtout utilisé comme territoire de chasse et résidence d’été des propriétaires. «Le terrain légèrement ondulé est idéal pour un parcours de golf», s’enthousiasme Daniel Weber. Des arbres vieux de plus de 200 ans, quatre étangs et une nature intacte tout autour offrent le cadre pour les différents trous. L’architecte Kurt Rossknecht planifie douze plans d’eau supplémentaires qui entreront dans le jeu de diverses manières. «Ce seront deux parcours de très haut niveau, avec cinq tees fortement échelonnés pour chaque trou, afin de tenir compte du niveau et des besoins des golfeurs», promet l’entrepreneur. Depuis les départs les plus éloignés, le parcours mesurera tout de même 6800 mètres et sera, par conséquent, difficile à négocier, mais pour les handicaps plus élevés il sera nettement plus court et plus facile.
Le club s’appellera Saint-Apollinaire. Le début des travaux est prévu pour l’hiver prochain, et Daniel Weber aimerait voir les premiers trous praticables d’ici à deux ans: «Pour l’instant, je ne peux pas encore évaluer combien seront prêts, cela dépend évidemment aussi des conditions météorologiques.»
Il est sûr que deux fois 18 trous seront aussi rapidement que possible mis à la disposition des membres, des joueurs green fee et de tournois sponsoring. Actuellement, il existe dans la région le Golf & Country Club de Bâle,
établi depuis longtemps à proximité à Hagenthal-le-Bas, et le site de 27 trous de La Largue, nettement plus éloigné de la ville, ainsi que divers sites de 9 trous.
Daniel Weber considère que le potentiel autour de Bâle n’est pas totalement épuisé: «On trouve encore des membres aujourd’hui pour un produit de haute qualité facilement atteignable et offrant des prix compétitifs.» Cela dit, l’offre de Bâle comprendra de nouvelles formes d’affiliation opportunes. «Nous voulons nous démarquer consciemment de la concurrence à bas prix telle qu’elle est pratiquée à proximité à Bad Bellingen, en Allemagne», ajoute Daniel Weber.
Bien sûr, il ne sera pas facile de trouver d’un seul coup des centaines de personnes prêtes à payer des sommes d’affiliation élevées. «Avec les nouveaux modèles d’affiliation flexibles, nous tiendrons compte des besoins actuels de mobilité et des nouveaux comportements d’utilisation», dit Daniel Weber. Plus tard, il est prévu que le club fasse partie de l’ASG. Mais pour le moment, la date de la demande d’affiliation n’est pas connue. «Evidemment, il s’agit d’un risque entrepreneurial certain, mais c’est le premier projet où je ne dois pas faire de compromis pour la construction», répond Daniel Weber à la question sur les ejneux. Il ne se prononce pas sur les coûts du projet. A l’époque il avait chiffré à dix millions l’aménagement de Sempach avec les quatrièmes 9 trous supplémentaires et le clubhouse ultramoderne. Il est donc déjà possible de calculer, à peu près, la somme
TOMTOM.COM/GOLF
nécessaire pour un golf de haut niveau de deux fois18 trous, même si les coûts de construction devraient être nettement inférieurs en France que chez nous.
Avant le début des travaux de Kyburg, bien des gens ont pensé que cela ne fonctionnerait jamais parce que le site se trouve «du mauvais côté de la ville de Zurich». «Nous avons démontré que c’était possible. Le lieu, la qualité et le prix de l’offre doivent concorder. De plus, notre nouveau resort aura un début facilité grâce aux synergies avec Golf Sempachersee et Kyburg», assure Daniel Weber. Pour lui, les sites de golf sont en première ligne des objets immobiliers. En Suisse, de tels projets ne seraient plus réalisables de nos jours, mais il aimerait tant faire du «triangle» un grand «carré». Le golf de Limpachtal aurait joué un rôle parfait comme extension vers l’ouest. Mais c’est la Migros qui a conclu l’affaire. Alors, ce père de trois enfants s’occupera de l’aménagement au nord au cours de ces prochaines années. Il a laissé entrevoir qu’il gardera toujours les yeux ouverts. Avec un total de cinq fois 18 trous, l’offre pour les membres de CLUB GOLF est d’ores et déjà plus qu’impressionnante. C’est le marché local qui est décisif pour tout site de golf et grâce au triangle Zurich – Lucerne –Bâle, il devient toujours plus étendu pour les membres. Au centre de l’industrie pharmaceutique de Bâle, l’ingénieur de l’EPFL escompte l’affiliation de quelques-uns des 36 000 expatriés qui habitent cette ville.
Détection automatique des coups Analyse post-parcours
Historique automatique des scores Plus de 40 000 parcours
NOUVEAU
Callaway XR OS
Messieurs
19-31°, RH, LH
Dames
21-33°, RH, LH
La tête est de grosseur moyenne, de couleur noire et mate. Un modèle conçu pour donner de bonnes longueurs et une grande marge de tolérance à l’erreur.
KOmPeRdell K3
Messieurs
20-27°, RH
Des têtes relativement grosses et arrondies avec un centre de gravité bas pour une trajectoire élevée. Komperdell propose un service de fitting de 48 heures.
OnOff
Messieurs (AKA Hybrid)
18-26°, RH
Dames (Lady)
21-30°
Un modèle élégant du producteur japonais, qui propose, et c’est une bonne nouvelle, deux flexibilités de shaft. Facile à utiliser et conçu pour donner beaucoup de confort.
Ping g
Messieurs
17-30°, RH, LH
Dames
17-30°, RH, LH
Une tête de taille moyenne avec un léger offset pour diminuer la tendance au slice. Un club discret sur lequel on peut compter.
Ping CROSSOveR
Messieurs
18-24°, RH, LH
Dames
18-24°, RH, LH
Un modèle inhabituel, à mi-chemin entre l’hybride et le fer. La tête en acier est nettement plus épaisse et compacte. Un modèle très utile en situation de crise.
SRiXOn
Messieurs
19-26°, RH
La tête est un peu plus lourde, afin de donner une vitesse de swing plus élevée et plus de longueur.
S’il y a un point négatif à relever au sujet des clubs hybrides, c’est la place qu’ils prennent dans le sac de golf. Les joueurs qui transportent avec eux 5 à 6 bois hybrides se retrouvent avant chaque coup face à une foule de capuchons qui cachent les fers.
Mais c’est aussi la seule objection que l’on peut faire à ces clubs qui, il y a 15 ans encore, étaient rares et passaient pour être plutôt bizarres, et qui sont devenus aujourd’hui un standard dans les sacs des golfeurs, même chez les professionnels. Les nombreuses possibilités d’utilisation de ces bois à petite tête expliquent pourquoi ils sont si appréciés. L’Américain Todd Hamilton, par exemple, a remporté en
2004 le British Open au Royal Troon grâce, entre autres, à une bonne utilisation de son hybride pour les chips en direction du drapeau. L’Irlandais Padraig Harrington avait aussi fait confiance à ses hybrides lors du British Open 2007 à Carnoustie, en play-off contre Sergio Garciía. Il les utilisa au départ des trois derniers trous – et remporta le tournoi.
Un atterrissage plUs moU
Ce qui marche pour les pros ne peut être qu’utile à nous autres amateurs. Les spécialistes de clubfitting conseillent aux joueurs avec un handicap entre 12 et 25 de commencer leur set par le fer 6, et à partir d’un handicap de 25 par le fer 7. En général, ces joueurs ne donnent pas assez de vitesse à la tête de club, afin de donner à balle frappée avec un long fer assez de spin pour ne pas rouler derrière le green. La hauteur de vol moyenne d’un coup joué avec un long fer ne dépasse pas 20 mètres. Les hybrides, en revanche, sont conçus pour une trajectoire plus haute, ce qui fait atterrir la balle de façon plus molle sur le green et s’immobiliser plus vite. De plus, lorsqu’ils utilisent les fers, les amateurs toppent souvent la balle et celle-ci vole encore moins haut et avec moins de spin. Avec les hybrides au contraire, le centre de gravité de la balle se trouve nettement plus bas et plus en
Callaway aPeX
Messieurs
18-26°, RH, LH
Dames
18-26°, RH, LH
Un petit hybride classique avec une tête plate et relativement étroite. Orienté clairement pour les besoins des joueurs qui veulent travailler la balle.
miZunO
Messieurs
16, 19, 22, 25°, RH, LH
Dames
16, 19, 22, 25°, RH
L’hybride élancé de Mizuno produit davantage de vitesse de la balle grâce à la contraction de toute la tête de club et du centre de gravité bas. Facile à jouer pour les dames également.
SRiXOn Z H 45
Messieurs
16-22°, RH
arrière sur la tête de club, ce qui facilite le contact avec la balle. Sans oublier que la tête étroite d’un fer 4 n’inspire pas particulièrement confiance, alors que la tête arrondie d’un club hybride éveille un sentiment positif chez le joueur en position d’adresse.
Le club hybride est construit de façon à assurer une meilleure jouabilité. Sa semelle est plus large et ne s’enfonce pas aussi facilement dans le sol lorsque l’angle d’impact est trop abrupt. Elle glisse tout simplement sur le gazon. Grâce à un centre de gravité plus bas, la balle gagne rapidement en hauteur et atterrit de façon plus molle sur le green. Sachant cela, le joueur swingue plus naturellement et de façon plus consciente, avec à la clé un meilleur contact avec la balle. Sur le parcours, les hybrides ont leurs avantages dans de nombreux cas de figure. Sur des greens surélevés, par exemple, un long fer aura un effet négatif sur la balle, car l’angle d’impact sera encore plus plat. Les hybrides vous sauveront souvent la mise sur des fairways étroits, car une balle mal touchée avec un hybride ne rebondit pas autant sur les côtés qu’avec un long fer. Il y a donc moins de balles perdues. Tout ceci nous montre que les clubs hybrides donnent plus de confort, plus de sécurité et finalement plus de confiance dans le jeu. Qui ne voudrait pas en profiter? Voici un petit aperçu de ces clubs polyvalents.
La surface d’impact en acier spécial assure ici une accélération particulièrement élevée de la balle. La tête de club est relativement grosse pour un modèle sportif.
TiTleiST
Messieurs
19-27°, RH, LH
Dames
19-27°, RH, LH
TiTleiST
Messieurs
19-25°, RH, LH
Dames
19-25°, RH, LH
La variante 816 H1 ressemble plutôt à un bois de parcours, la H2 plutôt à un fer. Bien que les deux modèles conviennent à de bons joueurs, la version H2 est plutôt destinée à un jeu agressif.
wilSOn STaff
TOuR f5
Messieurs
17°, RH
20, 23°, RH, LH
Grâce à la technologie Fast Fit, le loft de ces hybrides est réglable pour donner au joueur encore plus d’options.
Les clubs hybrides sont petits, discrets et maniables. Sur le parcours, ils sont appréciés pour leurs nombreuses possibilités d’utilisation. Une solution pour tous les cas. GOLFSUISSE vous explique pourquoi.816 H1 816 H2 JPX 850 fg
C’est la vitesse qui fait avancer la balle et qui rend les parcours de golf plus courts! Elle donne de l’effet à la balle et vous permet de contrôler le coup. Une vitesse correcte est la clé de la réussite.
m arcus KnigH t
Que nous le voulions ou non, c’est la vitesse imprimée à la balle qui nous permet d’exploiter à fond notre potentiel, tout comme au volant d’une voiture de course ou en dévalant une pente de ski. Tous les golfeurs sont différents. Oubliez le coup à 150 mètres avec le fer 7. La vitesse habituelle que vous pouvez atteindre de façon régulière dépend de différents facteurs comme votre âge, votre taille, votre mobilité, votre technique, votre position. L’important est d’avoir une vitesse régulière et précise sur la balle. Mais comment obtenir la vitesse parfaite?
Une seule solution: testez. Dans les clubs de golf, la seule catégorie d’âge qui est sûre de faire des progrès sont les juniors. Vous n’en faites plus partie? Ce n’est pas grave. Le plus important est que vous restiez ouvert aux expérimentations: trouver ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et où sont vos limites. Idéalement, travaillez avec votre PGA pro. Testez, faites des erreurs, jusqu’à ce que vous ayez obtenu une vitesse de swing qui vous convienne et que vous puissiez répéter. Certains golfeurs produisent plus de vitesse avec un back swing plus court, comme les joueurs de hockey sur glace. D’autres ont besoin de plus d’élan et d’un back swing plus long. Certains pivotent plus les épaules, d’autres les hanches. Ce qui est décisif, c’est de faire ce qui vous convient le mieux à vous. On a toujours du plaisir à admirer les swings des joueurs de classe mondiale comme Rory Mcllroy, Jason Day ou Adam Scott. Leurs mouvements esthétiques, les bras tendus, une large rotation des épaules et des hanches et une forte accélération sur la balle. Mais ce genre de swing demande un investissement énorme, des heures de travail dans la salle de fitness, des centaines de balles frappées sur le driving range, et ceci jour après jour. N’essayez pas de copier le swing des champions, cela ne sert à rien. Tout comme il ne sert à rien au conducteur lambda d’essayer de prendre les virages à la façon de Lewis Hamilton.
L’important est de découvrir ce qui fonctionne pour vous. Essayez différentes choses, testez vos limites et n’hésitez pas à faire des erreurs. Mais cela implique que passiez du temps sur le practice, car le parcours se prête moins aux expérimentations. Réservez une leçon chez votre PGA pro. Demandez-lui comment obtenir plus de longueur, ce sera un challenge pour lui. Testez différentes techniques, discutez-en ensemble. N’essayez pas de tout changer, mais d’acquérir de nouvelles connaissances. Cela vous donnera des options supplémentaires, et c’est toujours bon à prendre.
Selon moi, 99% des golfeurs pourraient frapper la balle plus loin, s’ils s’en donnaient les moyens. Mais cela demande de changer sa façon de penser et d’adapter son swing. Vous devez accepter de prendre plus de risques!
J’entends toujours dire: «No risk, no fun». Mais c’est une attitude que j’observe très rarement, que ce soit sur le parcours ou au driving range.
C’est l’une des raisons pour lesquelles beaucoup de golfeurs n’exploitent pas leur potentiel à fond. Prenez donc quelques risques. Acceptez que votre balle parte à droite ou à gauche. Détendezvous, relaxez-vous, cela peut être amusant!
Il arrive aussi que les clubs ne soient pas adaptés aux joueurs. Le physique peut avoir également une influence sur la distance: peut-être êtes-vous trop grand, trop petit, trop lourd ou trop vieux?
Des clubs plus légers et plus flexibles peuvent apporter plus de vitesse, surtout aux joueurs plus âgés. Des clubs plus lourds et plus rigides seront par contre mieux adaptés aux joueurs jeunes et puissants. Dans tous les cas, consultez votre pro. Il vous aidera à trouver le club adéquat et, avec des tests, des comparaisons et des adaptations, la bonne combinaison pour votre swing personnel. Mon truc pour obtenir plus de longueur: n’essayez pas d’atteindre à chaque fois la perfection et de vouloir contrôler chaque centimètre de votre swing.
Lorsque vous tuez une mouche avec une tapette, battez un tapis ou utilisez un fouet, vos coudes, votre poignet et les autres parties de votre corps
participent-ils au mouvement? La réponse est oui. J’ai mal chaque fois que je vois des golfeurs swinguant comme s’ils portaient une camisole de force. Un mouvement fluide et léger permet de frapper la balle à grande vitesse, de façon naturelle. Des muscles tendus, un grip trop ferme, des bras raides et une tête bloquée vont ralentir le swing et raccourcir la trajectoire. Restez donc détendus durant votre partie de golf (même si cette attitude peut déranger certains golfeurs).
l a teChniqU e CorreC te Je regarde toujours en premier lieu le swing et la rotation des bras, des mains et du club. Ensuite le petit balancement qui fait pivoter le corps de façon naturelle. Et si les jambes, les hanches et le corps peuvent tourner encore plus, c’est tout bénéfice, car cela génère encore plus de vitesse dans la tête de club. Mais les hanches seules ne suffisent pas à faire bouger la balle. Dans un monde idéal, nous serions tous jeunes, forts et dynamiques. Nous débuterions notre back swing par une magnifique rotation des épaules, puis ferions descendre avec élan le club en direction de la balle que nous traverserions avec puissance, les bras et les mains pivotant
jusqu’à la position finale. Mais la plupart des lecteurs, ni moi d’ailleurs, n’ont de telles capacités physiques. Alors restons réalistes. Ne nous mettons pas sous pression avec un swing qui ne correspond pas à nos capacités. Les mains tiennent le club, les bras dirigent les mains et le corps contrôle les bras, pour autant que l’on soit en mesure d’exécuter ce mouvement dynamique. On peut déplacer la balle sans bouger le corps – mais sans l’action des bras et des mains, c’est impossible. Ce que je veux dire, c’est qu’on n’a pas besoin des hanches pour créer un beau vol de balle. Le club de golf et la vitesse suffisent. Essayez de trouver par vous-même le moyen de produire de la vitesse, que ce soit au niveau des jambes, des hanches, des bras, des mains ou des articulations. Dès que vous serez en mesure de répéter le mouvement, vous aurez trouvé votre swing personnel parfait.
Je me retrouve souvent confronté à la question d’un monsieur ou d’une dame d’un certain âge, qui me demandent comment ne pas perdre de longueur sur les coups. Nous devrons tôt ou tard accepter ce fait. Quand je demande la raison de
cette question, la réponse ne me surprend pas: «J’aimerais pouvoir contrôler le club et me sentir sûr.»
Se sentir sûr, il n’y a que le conducteur du dimanche qui peut l’être, celui qui est assis sur ses freins et qui énerve tous les autres automobilistes. La sécurité ne permet pas de gagner des mètres supplémentaires.
Une autre raison est le bras gauche. On pense qu’il doit être tendu, même si cela ne permet de réaliser qu’un demi-swing. Eh bien c’est faux! Pour effectuer un swing complet avec de la vitesse, nous avons besoin d’espace. Même Jordan Spieth et Lee Westwood ont le bras légèrement plié pour avoir un back swing plus long. Si vous restez relaxé, votre bras se tendra naturellement grâce à la force centrifuge, et le contact avec la balle donnera un coup parfait.
La pensée positive vous aidera également à bien frapper la balle. Pensez à la façon dont la balle doit voler. Soyez comme les juniors qui n’ont qu’une envie: jouer comme leurs parents!
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Vous pouvez tous gagner des mètres supplémentaires. Mais pour ceci, il vous faut sortir de votre zone de confort et laisser tomber vos habitudes. Ce n’est pas si simple, mais si vous y parvenez, vous y gagnerez quelques points de plus, de meilleures longueurs, du plaisir et peut-être même un petit sentiment de fierté.
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Sponsors
Mon truc pour obtenir plus de longueur: n’essayez pas d’atteindre à chaque fois la perfection et de vouloir contrôler chaque centimètre de votre swing…Marcus Knight,
A Rio, l’élite mondiale du golf se prépare à affronter des conditions d’eau précaires, le risque de maladies transmises par les piqûres de moustiques et des mesures de sécurité draconiennes.
Sous nos latitudes, l’été nous réserve en général de tout autres dangers, en particulier les risques liés aux orages.
Kerstin Warn K eLe 28 mai dernier, des douzaines de personnes en France et en Allemagne ont été grièvement blessées par la foudre tombée d’un «ciel dégagé». Les victimes étaient en majorité des enfants qui, dans le cas de la France, fêtaient un anniversaire dans un par cet, en Allemagne, assistaient à un match de foot. Peu après ce tragique événement, une maman inquiète me racontait que le pro de son club n’avait pas interrompu l’entraînement malgré l’orage et avait envoyé les enfants sur le parcours.
Visiblement, certains golfeurs considèrent toujours comme un acte d’héroïsme le fait de continuer à jouer lorsque l’orage approche, que les éclairs sont visibles et que le tonnerre gronde. Et pourtant, l’orage avance parfois plus vite qu’on ne pense. Les golfeurs se trouvent en pleine nature avec, dans leur sac, des clubs en métal. Or on sait que le métal attire la foudre, et que les arbres élevés sont également de bons conducteurs.
Que faire alors lorsque l’orage gronde et que nos partenaires de flight ne sont pas décidés à interrompre leur partie? Quand un orage approche, chaque joueur a le droit de décider pour lui-même s’il veut affronter le risque ou non. Durant un tournoi, il peut interrompre son jeu mais doit l’annoncer à la direction du tournoi. On ne risque en principe plus rien à reprendre le jeu trente minutes après le dernier coup de tonnerre.
l es règles de base
Comptez les secondes entre l’éclair et le tonnerre, divisez-les par trois et vous obtiendrez la distance de l’orage en kilomètres. Par exemple, s’il se passe trente secondes entre l’éclair et le tonnerre, cela signifie que l’orage se trouve à dix kilomètres. Abandonnez votre équipement de golf et rendez-vous le plus vite possible à l’abri le plus proche doté d’un paratonnerre. Les cabanes sans paratonnerre n’offrent pas une protection suffisante mais
c’est toujours mieux que rien. Une bonne variante est de se réfugier dans une voiture fermée (mais pas un cabriolet).
S’il ne se passe que cinq secondes entre l’éclair et le tonnerre, il faut immédiatement trouver un creux dans le terrain, s’y accroupir en se faisant le plus petit possible et attendre que l’orage passe. Essayez de ne pas vous trouver à moins de dix mètres d’un arbre et évitez le contact physique avec les autres personnes. La foudre et l’énergie libérée peuvent se propager sur le sol; plus le sous-sol est humide, plus le danger est grand. Quels sont les conséquences sur la santé lorsqu’on est victime de la foudre? L’énergie électrique concentrée, qui touche le corps provoque une perturbation du rythme cardiaque, pouvant être mortelle. Un coma, qui peut parfois durer des mois, des brûlures et des dégâts aux organes internes sont également possibles.
l es bons gestes de premier seCoU rs Si quelqu’un s’effondre devant vous et ne réagit plus, commencez un massage cardiaque sans attendre. Il n’existe pas de danger de toucher une personne atteinte par la foudre!
thoraciques. Les deux mains posées l’une sur l’autre sur la poitrine de la personne inconsciente, pratiquez avec force cent compressions par minute. Si d’autres personnes se trouvent à proximité, alternez le massage avec elles. Un massage prodigué par une personne fatiguée n’est plus assez efficace. Gardez le rythme, pas trop rapide, pas trop lent. Comptez ou pensez à la chanson des Bee Gees «Stayin’ Alive». Cette chanson atteint en effet exactement le rythme de cent coups par minute.
Ne craignez pas de causer des dégâts en pratiquant un massage cardiaque. Ce geste ne peut qu’être bénéfique. Et s’il arrive qu’une côte soit cassée, c’est un dommage bien secondaire face à une vie sauvée.
Si la personne touchée par la foudre va «bien», c’est-à-dire si elle n’a pas perdu connaissance, elle doit malgré tout être examinée et il vaut mieux l’amener aux urgences de l’hôpital le plus proche ou chez le médecin de garde. La foudre est la libération soudaine d’une énergie massive qui peut causer des brûlures au niveau de la peau, mais aussi des organes internes. La peau, les yeux et le cœur sont particulièrement touchés dans ces cas-là.
Lancez-vous immédiatement dans le massage thoracique tout en demandant aux personnes présentes d’appeler une ambulance. Si un défibrillateur se trouve à proximité, allez le chercher. Il ne sert à rien de contrôler la respiration et le pouls, c’est le massage cardiaque qui est le plus important. Si la personne à terre n’est pas aussi inconsciente que vous croyez, elle se défendra bien assez vite. N’oubliez pas que plus vite le massage cardiaque sera pratiqué, plus grandes seront les chances de survie.
On ne conseille plus aujourd’hui aux secouristes non professionnels d’appliquer deux insufflations après trente compressions
Mais pour éviter d’en arriver là, ayez le courage de dire que vous arrêtez de jouer lorsque vous entendez les premiers coups de tonnerre. Mettez-vous à l’abri et ne prenez pas de risques inutiles. Ce n’est qu’ainsi que vous aurez la garantie de pouvoir continuer à pratiquer votre sport favori jour après jour.
Dr med. Kerstin Warnke, médecin chef en médecine sportive à l’Hôpital cantonal de Lucerne. Médecin de l’ASG et responsable des tests de santé des meilleurs joueurs amateurs suisses. Cheffe de l’équipe médicale des athlètes suisses aux JO de Rio. www.sportmedizin-zentralschweiz.ch
Ne craignez pas de causer des dégâts en pratiquant un massage cardiaque. Ce geste ne peut qu’être bénéfique.
Et s’il arrive qu’une côte soit cassée, c’est un dommage bien secondaire face à une vie sauvée.
c hampionnat national juniors
Lors du Championnat junior à Lugano, deux joueurs U16, Maxime Muracca et Lily Hürlimann, se sont imposés dans la catégorie U18. Le premier a remporté le play-off, la seconde a gagné avec un coup d’avance.
Après quatre tours, Maxime Muracca et Nico Kyprian étaient en tête avec 283 coups chacun. Tous deux ont noté 68 coups lors du tour final à Lugano. Après une longue semaine de compétition, c’est donc au barrage que le litre a dû être départagé chez les juniors U18. Maxime Muracca a gagné, lui qui n’avait pratiquement pas d’adversaires dans «sa» catégorie,
puisqu’il a remporté le tournoi U16 avec huit longueurs d’avance sur Aurélien Chevalley. Chez les girls, ce sont également les plus jeunes qui ont dominé. Lily Hürlimann n’avait pourtant pas pris un départ idéal avec 77 coups sur ce parcours au par 70. Mais en signant des cartes de 72 coups par la suite elle a battu Priscilla Schmid de justesse. La Bâloise était en tête après le premier tour mais a perdu du terrain avec le score de +8 au deuxième tour.
Les vainqueurs U16 et U18: Maxime Muraca et Lily Hürlimann.
c hampionnat suisse junior u 14
Deux semaines auparavant, elle avait gagné le Championnat de Finlande dans sa catégorie d’âge. Puis, Elena Moosmann (Ennetsee) a gagné le titre suisse U14. Chez les boys, Crispin Leuenberger, (Sempachersee) a
défendu son leadership du premier jour. Elena Moosmann (Ennetsee) a entamé le tournoi de Lugano avec un bogey, puis elle a aligné trois birdies consécutifs, terminant avec un excellent 67 sur ce parcours au par 70.
Au deuxième tour, elle a encore agrandi son avance avec un score dans le par. Ginnie Lee (Lavaux) et Lily Hürlimann (ASGI), ses poursuivantes les plus proches, ont noté treize coups de plus que la nouvelle championne suisse U14. Chez les boys U14, Crispin Leuenberger (Sempachersee) était le plus régulier avec deux tours de 73 coups. Il a gagné de justesse devant Mike Saxer (Rastenmoos) qui a eu besoin d’un coup de plus à chaque tour.
Dans les deux catégories U12, les leaders du premier tour se sont aussi imposés. Chez les boys, Oliver Hausamman (Limpachtal) a gagné nettement devant Marc Keller (Schönenberg).
Chez les girls, Marie- Caroline Viscolo (Cranssur-Sierre) a encore agrandi son avance sur Meva Weber (Maison Blanche), au 2e rang.
Lors du Championnat international de Suisse, Marco Iten s’est imposé au troisième trou supplémentaire, se qualifiant ainsi pour l’Omega European Masters de septembre. Chez les dames, la Française Charlotte Liautier a gagné haut la main.
A côté de l’Omnium, le Swiss International Amateur Championship passe pour le tournoi amateur le plus important de Suisse. Cette année encore, le tableau était donc très relevé
au Golf & Country Club Schönenberg. En raison de violents orages, le deuxième tour a dû être annulé, et le cut est intervenu après les premiers 18 trous.
Débutant par un tour dans le par, Marco Iten (Rheinblick) ne s’est classé qu’au 13e rang provisoire. Puis, lors de la finale de dimanche, le meilleur amateur suisse du moment a mis le turbo. Avec un tour de 67, soit cinq coups sous le par, il a pris la tête à égalité avec l’Allemand
Mauro Anderi. Tous deux ont noté deux coups sous le par au deuxième tour dominical. Le suspense s’est maintenu lors du barrage. C’est seulement au troisième trou supplémentaire que le Suisse a pu s’imposer avec un birdie contre le joueur de la Bundesliga. «La courbe ascendante a commencé au British Open. Je suis ravie d’avoir gagné ici et de pouvoir participer à l’Omega European Masters», disait le Zurichois qui fait ses études en Ecosse. «Avec Jeremy Freiburghaus, vainqueur du Mémorial Olivier Barras l’année dernière, et Marco Iten, deux amateurs suisses sont désormais qualifiés pour Crans sans avoir besoin d’une wildcard», commentait le coach Marc Chatelain.
La Française sans problèmes Chez les dames, les meilleures joueuses étaient absentes en raison du British Ladies Amateur qui a eu lieu fin juin également. La Française Charlotte Liautier a gagné sans problèmes ce tournoi «réduit» avec également sept coups sous le par. La jeune Chiara Tamburlini la talonnait au début mais son score de 78 dimanche matin a considérablement agrandi son retard. A la fin, la joueuse de Suisse orientale a noté quatre coups au-dessus du par au total, terminant au bon 2e rang.
Marco Iten et Charlotte Liautier se réjouissent de leur victoire.
Il y a un an, elle avait dû abandonner en raison de vertiges. Cette année
Morgane Métraux est passée à côté du podium pour deux coups seulement. Son record de parcours de 62 était à la base de cet exploit.
Deux semaines après le Championnat d’Europe par équipe, les meilleures amateures étaient en lice pour le titre individuel sur le parcours de Hooks, en Suède. La Belge Diane Baillieux avait établi un nouveau record de parcours (64) dès le départ. Mais celui-ci n’a pas tenu longtemps, puisque Morgane Métraux a livré un incroyable festival de birdies au deuxième tour: à mi-parcours, elle comptait six birdies et trois pars… Avec deux birdies supplémentaires et un magnifique eagle au trou no 3 elle a signé le score sensationnel de dix coups sous le par.
Mais la chance et la poisse ne sont jamais loin l’une de l’autre, et Morgane Métraux en a fait l’expérience le lendemain. Un double bogey à la place de l’eagle au trou 3, puis une série de bogeys ont porté son résultat à +4 au deuxième tour, et l’ont fait régresser du 2e au 4e rang provisoire. La Romande, qui fait ses études aux USA, a entamé son dernier tour avec deux birdies mais son score de 70 n’a plus amélioré son classement. «Le 4e rang dans ce tableau haut de gamme est une performance sensationnelle», commentait le coach Beat Grossmann. L’année dernière, sa sœur Kim était la meilleure de nos couleurs, terminant au 17e rang, tandis que Morgane avait dû abandonner en raison de problèmes de santé.
Cette année, Kim Métraux a rendu des scores entre 71 et 76 coups, partageant le 52e rang avec Gioia Carpinelli qui basculait, elle, entre 68 et 78 coups.
Les cinq autres Suissesses en lice ont manqué le cut après trois tours. Il ne manquait qu’un seul coup à Vanessa Knecht, Azelia Meichtry et Tiffany Arafi. Pour cette dernière, l’issue était particulièrement amère puisqu’elle occupait le 10e rang après deux tours, avant de noter 83 au troisième tour.
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Pour la première fois depuis trois ans, les Suissesses reviennent bredouille du Championnat d’Europe par équipe. Sur les greens particulièrement durs d’Islande, elles ont perdu la demifinale décisive contre l’Angleterre. Les messieurs ont terminé au 12e rang après une performance mitigée. Les girls U18 se sont classées au 13e rang.
Stefan WaldvogelAprès le bronze et l’argent, les Suissesses se sont envolées au Grand Nord avec de sérieux espoirs. D’autant qu’elles s’étaient entraînées en Ecosse avant d’affronter le links inhabituel et très dur en Islande. Or le premier jour des qualifications était une véritable douche froide, l’équipe de l’ASG terminant seulement au 11e rang provisoire. Ce sont uniquement les huit meilleures nations qui peuvent se battre au match play pour le titre aux Championnats d’Europe. Pour mémoire: il y a un an, les Suissesses étaient en tête après un sensationnel premier tour. Cette fois-ci, elles ont mis la vitesse supérieure au deuxième tour sur le parcours d’Oddur, à Reykjavík. Sous la houlette de
Morgane Métraux, elles sont remontées au 7e rang. «Plus la pression montait, mieux elles jouaient», résumait le directeur sportif de l’ASG, Paolo Quirici.
C’était le cas lors du match important contre la Norvège, favorisée après son 2e rang dans les qualifications. Habituées aux parcours durs, les Norvégiennes avaient même mené après le premier tour. Du point de vue de la qualité du jeu, les Suissesses étaient parfaitement en
mesure de battre les Norvégiennes, estimait cependant Paolo Quirici, également chef de délégation. Et grâce à une belle performance d’équipe, les Suissesses ont signé une victoire nette avec 4,5 à 2,5, préservant du coup toutes leurs chances de médaille.
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La demi-finale contre l’Angleterre était extrêmement contestée. «Nous avons battu les Anglaises à deux reprises, la dernière fois lors de la demi-finale de 2015 et nous avions toutes nos chances», commentait Paolo Quirici après une décevante défaite avec 3:4. Ajoutant que les Suissesses avaient même un peu mieux joué entre le tee et le green, mais que quelques putts sensationnels des Anglaises avaient fait la différence. Opposée à Morgane Métraux, Emma Allen a par exemple enquillé deux putts cruciaux de plus de dix mètres.
Pourtant, après les deux foursomes, les perspectives des Suissesses semblaient encore intactes. Kim et Morgane Métraux ont rempor-
té un match sensationnel au 21e trou. La paire Rachel Rossel et Gioia Carpinelli a triomphé avec un trou d’avance après un excellent match. Mais le lead de 2:0 des Suissesses n’a pas résisté longtemps durant l’après-midi. «C’est clairement le putting qui a fait la différence, et les Anglaises étaient avantagées sur ces greens extrêmement durs. Si bien qu’elle ont même fini par gagner le titre contre l’Espagne», disait Paolo Quirici.
Van ESSa Kn ECH t: U n aVE n Ir PrOMEttEU r La petite finale pour la médaille de bronze a reproduit le même schéma: «Contre l’Allemagne, nous étions parfaitement à la hauteur jusqu’au green, mais c’est là que la différence s’est creusée. Nous devons donc nous satisfaire de l’ingrat 4 e rang cette année.» Petite consolation pour les Suissesses: les Françaises, tenantes du titre, ont maqué la qualification parmi les huit meilleures équipes. Le directeur sportif de l’ASG a souligné que l’équipe suisse voulait à tout prix ramener une médaille à la maison.
Mais une 4 e place parmi vingt nations est un beau succès quand même, surtout devant des pays comme la Suède, l’Autriche, la France, l’Italie, les Pays-Bas et le Danemark. L’équipe suisse était de surcroît privée d’Albane Valenzuela, notre meilleure amateure, qualifiée pour l’US Women’s Open qui avait lieu en même temps. L’équipe de l’ASG aurait très certainement bénéficié de l’expérience internationale de la Genevoise. Vanessa Knecht, 17 ans, a joué pour la première fois chez les dames et, selon Paolo Quirici, elle aura d’autres occasions de jouer dans l’équipe suisse. Elle a fait preuve d’un bel esprit combatif et profité pleinement de cette semaine en Islande. Il se peut aussi qu’elle remplacera bientôt Rachel Rossel qui passera probablement pro à la fin de l’année.
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Un pilier a également fait défaut à l’équipe masculine de l’ASG lors du Championnat d’Europe en France. Blessé à l’épaule, Mathias
Eggenberger, a dû donner forfait à la dernière minute. Son collègue de Bad Ragaz, Loris Schüpbach, 21 ans, a ainsi pu jouer son premier tournoi au sein de l’équipe nationale. Un peu nerveux les deux premiers jours, il a gâché un bon score sur quelques trous. Son résultat était
leur deuxième tour au stroke play et s’étaient fait éjecter des huit meilleures équipes. La grande nation du golf a cinq joueurs au top 100 du classement amateur mondial. Et dans l’équipe on trouvait des joueurs comme Scott Gregory, Amateur Champion, ou Alfie Plant, le
à l’image du reste de l’équipe suisse au Golf Club de Chantilly, près de Paris, et ce 12e rang était une «performance mi-figue, mi-raisin», selon le coach Marc Chatelain. L’Ecosse a été sacrée championne d’Europe en battant le Suède en finale.
Après le premier jour des qualifications, l’équipe suisse ne perdait qu’un point sur le 8e rang. Mais au deuxième tour, elle a rendu le deuxième plus mauvais résultat et s’est retrouvée à l’avant-dernier rang provisoire. Les Suisses ont ainsi dû affronter l’Angleterre dans leur premier match, le perdant étant renvoyé en relégation. Les Anglais avaient également raté
vainqueur du Lytham Trophy. Autrement dit, les Suisses étaient clairement les outsiders dans ce duel.
C’est cependant le succès surprenant au foursome qui a bétonné la victoire suisse avec 3:2. Loris Schüpbach et Michael Harradine n’avaient pas très bien joué lors des qualifications et étaient menés pendant longtemps. C’est leur superbe finish qui a renversé la vapeur et permis la victoire du duo suisse sur les derniers trous. «C’était la plus grande surprise, les deux se sont mutuellement incités et ont livré une performance fantastique, à l’image toute l’équipe contre l’Angleterre», se réjouissait le
coach. Jeremy Freiburghaus, pourtant souffrant, n’a rien laissé paraître et tenait à distance le champion amateur Scott Gregory. Et comme Marco Iten jouait également fort bien contre Jamie Bower, les outsiders avaient raflé la mise après trois parties. Les défaites de Philippe Weppernig et Neal Woernhard n’y ont plus rien changé. «L’équipe voulait absolument battre les Anglais pour se débarrasser des soucis de relégation au plus vite», disait Marc Chatelain après cette victoire décisive. Après tout, aucun pays n’a gagné autant de Championnats d’Europe que l’Angleterre. «Chacun de nos joueurs partait théoriquement perdant. Un peu comme l’Islande en football nous avons battu la grande puissance du golf dans un match important», résumait le coach avec satisfaction.
Lors des deux rencontres pour les rangs 9 à 12, les Suisses ont toutefois accusé le coup, perdant aussi bien contre la Belgique que l’Autriche avec 2:3. Vers la fin, le coach a tenté quelques expériences, par exemple en faisant jouer le novice Loris Schüpbach en single. Le joueur de Bad Ragaz a parfaitement réussi son baptême du feu. Il s’apprête à commencer ses études à l’Université de Stirling, en Ecosse, à l’instar de Mathias Eggenberger, et sera sans doute
Un peu comme l’Islande en football nous avons battu la grande puissance du golf dans un match important…
Portrait de l’équipe girls U18 (de g. à dr.): Coach Nora Angehrn, Tiffany Arafi, Nathalie Armbrüster, Clarissa Cattori, Victoria Monod, Aurora Colombo et Chiara Tamburlini.
disponible pour l’équipe suisse pendant un bon bout de temps encore.
Mathias Eggenberger veut encore participer au Championnat d’Europe individuel, puis passer pro comme Marco Iten. Cela signifie que la Suisse aura besoin de deux nouveaux joueurs dans l’équipe au prochain Championnat d’Europe, qui aura lieu en Autriche. «L’équipe subit des changements chaque année mais 2017 ne s’annonce pas facile pour nous», estime Marc Chatelain. Les boys U18 jouent cette année dans la division B, et voudront si possible se qualifier à nouveau pour la meilleure catégorie en septembre.
gIr LS U18: DEU x VIC tOIr ES à L a FI n Les girls se sont classées au 13e rang final lors des Championnats d’Europe en Norvège. C’est un peu mieux que l’année dernière, mais la plupart des filles n’ont pas utilisé tout leur potentiel, selon la coach Nora Angehrn: «Face à la pression, les girls ont essayé de jouer au top,
mais surtout lors de la qualification au stroke play, seule Chiara Tamburlini était convaincante.» Les jeunes Suissesses ont ainsi entamé le match play comme «numéro 14» sur dix-huit équipes en lice. Elles ont perdu avec 1,5 à 3,5 le match crucial contre l’Irlande. Mais l’issue était nettement plus serrée que ce résultat ne laisse supposer. Dans les deux rencontres pour le classement, les girls U18 ont finalement livré leur meilleure performance en «déclassant l’Autriche avec un jeu de haut niveau». Ensuite elles ont battu de justesse les Ecossaises. «Cette fin réussie était importante pour l’équipe, d’autant qu’il y a une année, nous avions perdu les trois matchs», disait Nora Angehrn. Les deux novices, Victoria Monod et Aurora Colombo, sont bien intégrées dans l’équipe et l’optimisme est de mise pour le prochain Championnat d’Europe. Seule Clarissa Cattori aura alors dépassé l’âge limite des girls U18. «En 2017, nous serons au départ avec un surplus d’expérience et tenterons d’intégrer le top 8 des nations», annonce Nora Angehrn.
LES FRATRIES dU goLF
Lui veut rejoindre le circuit pro, pour elle, le golf doit rester un hobby. Lui joue au sein de l’équipe nationale ASG, elle est la cheffe de file de l’équipe féminine du Liechtenstein:
Mathias et Anna Kristina
Eggenberger, de Schaan. Les bonnes fées ont déposé le talent dans leur berceau, mais seul le grand frère mise à fond sur la carte du sport.
MIRJa M faSSoldComment un talentueux et ambitieux golfeur amateur peut-il exploiter une pause due à une blessure juste avant de passer pro? Mathias Eggenberger, 24 ans, qui a terminé au printemps ses études à l’Université de Stirling, en Ecosse, et qui a contracté une inflammation à l’épaule au début du mois de juillet, a fait le caddie à deux reprises à fin juillet. D’abord au tournoi de bienfaisance de la Fondation Sergio Garcia à Bad Ragaz. Le double national de la Suisse et du Liechtenstein a porté le sac de l’hôte et en a profité pour observer de tout près le jeu de son futur collègue espagnol. Six jours plus tard, lors de la finale du championnat de club à Bad Ragaz, il a fait le caddie pour sa sœur, Anna Kristina Eggenberger, 22 ans, lui indiquant «pour de vrai» où et comment elle devait frapper sa balle. Avec succès, puisque la petite sœur a gagné le titre – même si elle aurait pu faire mieux que 74 ce jour-là. Mathias
comme caddie aux côtés d’Anna Kristina: ce duo avait déjà fait ses preuves lors du Liechtenstein Open l’année dernière. Car n’étant rentré que le samedi soir de l’étranger, le joueur de l’équipe nationale n’avait pas pu participer au Championnat liechtensteinois. Ce qui ne l’a pas empêché d’accompagner sa sœur le lendemain sur le chemin de la victoire. C’est ainsi qu’il décrit l’histoire. Elle rit – et puis les deux se rappellent les meilleurs coups de ce tour final.
La fratrie Eggenberger – unis pour le meilleur et pour le pire? On le dirait en voyant ce frère et cette sœur, élancés et beaux. Ils rient beaucoup ensemble et ont l’air de s’entendre à merveille. En regardant bien, on aperçoit les lueurs d’espièglerie au fond de leurs yeux quand ils communiquent. Et l’on comprend que l’affec-
Naissance: le 19 décembre 1993
Domicile: Lausanne (études), Zurich (stage), Schaan/FL
Formation: Ecole hôtelière de Lausanne
Handicap: 1,3
Equipe nationale: Liechtenstein (GVL)
Coach: Mario Caligari
Hobbies: manger, golf, CrossFit, ski
Modèle: mon frère (rires)
Naissance: le 13 décembre 1991
Domicile: Schaan/FL
Formation: Bachelor Marketing and Business Administration à l’Université de Stirling (Ecosse)
Handicap: +3,8
Equipe nationale: Suisse (ASG)
Coach: Dean Robertson (Stirling/technique), Simon Hilton (technique), Dr Johannes Disch (mental)
Hobbies: manger, ski, randonnée, tennis
Modèle: dans chaque aspect du jeu, je m’inspire de la technique des meilleurs. Autrefois j’admirais évidemment Tiger Woods – il a apporté davantage au golf que n’importe qui d’autre.
et les stages lui laissent peu de temps, dit Anna Kristina qui maintient alors sa forme physique de préférence avec CrossFit. Récemment, par inadvertance, elle en avait même fait trop: «Je ne pouvais plus tendre mes bras.»
FItn ESS Et SIEStE Mathias connaît lui aussi les courbatures après l’entraînement de fitness. Depuis qu’il a remis son travail de diplôme pour le bachelor, le sport est au centre de sa vie. Il se prépare avec minutie au passage chez les pros: «Si je ne joue pas de tournoi, je me retrouve tous les matins à huit heures et demie au Fitness-Center de Balzers pour m’entraîner pendant deux heures avec l’équipe Rotor du Liechtenstein.» Et il s’y dépense au point de devoir faire la sieste après le déjeuner pris chez sa maman, Monika Eggenberger. «L’après-midi, je me rends au golf, pas tant sur le practice, parce que je travaille moins la technique et beaucoup plus les sensations. Vingt minutes d’échauffement, puis sur le parcours, avec deux balles, essayant des coups différents – hauts, bas, plats…», explique Mathias Eggenberger. L’entraînement au golf dure environ trois heures par jour, y compris le petit jeu: «Sergio Garcia passe deux heures et demie par jour au putting green. Très peu pour moi – ce n’est pas bon pour le dos et chaque putt raté affecte le mental.» Sa technique de putting est au point, assure-t-il, et il a confiance dans ses coups.
«J’étais loin de la maison pendant dix ans, d’abord au gymnase sportif de Davos, puis à l’uni en Ecosse. Nous avions donc peu d’occasions de jouer ensemble», dit Mathias. Ce n’est que pour les parties familiales à quatre qu’ils se sont retrouvés sur le parcours. Mais si Mathias a relativement tôt attrapé le virus et s’est décidé en faveur du golf comme sport de compétition – en écartant le le tennis et l’athlétisme – Anna Kristina a mis du temps pour apprécier le golf en compétition. «A 17 ans, je voulais quand même encore jouer le Credit Suisse Junior Tour – c’était la dernière occasion», se souvient-elle en rigolant. Mais ensuite, le sujet était clos. Il y a un point sur lequel les deux Eggenberger sont complètement d’accord. A la question de savoir quels sont leurs hobbies, ils répondent à l’unisson: «Manger!» Sans doute parce que l’entraînement donne faim…
Caddie et fier de l’être: Mathias avec Sergio García.
Toujours prêts pour une blague: Mathias et Anna Kristina Eggenberger
tion entre Anna Kristina et Mathias fonctionne selon le principe «on s’aime donc on se taquine». «L’entraînement de golf, cela signifie pour toi participer à des tournois – championnat du club ou nationaux, Interclub, European Team Shield Championship, pas vrai», lance Mathias avec un clin d’œil. La sœur rigole et approuve de la tête: «On ne peut pas dire que je passe beaucoup de temps au practice, et je ne joue pas si souvent. Dans ces conditions, mon handicap n’est pas vraiment mérité.» Les études
Au plan mental, le futur néo-pro est fort. «Quand je participe à un tournoi, je veux gagner. Je ne vais jamais aux tournois pour faire une nouvelle expérience», dit Mathias Eggenberger qui ne regarde jamais les retransmissions de golf à la télévision. Il préfère jouer plutôt que regarder. Exactement comme sa sœur Anna Kristina. «Je ne jouerai jamais sur le tour féminin, mais lorsque j’accompagne Mathias lors de la Palmer Cup ou que je regarde la Ryder Cup, l’envie me prend de jouer ces parcours fantastiques et bien entretenus», admet-elle en souriant.
L E PL a ISIr DE M angE r
De temps en temps, elle était sur place lorsque son frère jouait des tournois importants. Mais ils n’ont jamais vraiment été inséparables, ni tapé des balles ou joué au golf ensemble.
André Bossert a débuté le dernier tour du 20e Swiss Seniors Open à Bad Ragaz 3e ex-aequo. Mais il s’est vite exclu lui-même de la course au titre et termine à une décevante 27e place. C’est l’Américain Tim Thelen qui a remporté le tournoi, quatre ans après son premier titre.
Stefan Waldvogel«Un bon départ est très important», avait encore souligné André Bossert avant de se lancer sur les 18 derniers trous. Le Zürichois, 52 ans, jouait dans le dernier flight. Après neuf top 10 sur le Senior Tour, dont une 2e et une 3e place, il manque toujours un victoire à «Bossy». Dès le début du tour final, il a su que ce moment n’était pas arrivé: «Au premier trou déjà, j’ai joué trois mauvais coups, je n’ai aucune idée pourquoi.» Et ça n’a fait qu’empirer sur les premiers neuf trous avec, entre autres, une balle injouable dans les buissons au trou no 4 et même une balle perdue au trou no 7. «Les spectateurs m’ont aidé à la chercher, ils ont trouvé plusieurs Titleist, mais la mienne a tout simplement disparu», s’étonne
le Zurichois. Un très mauvais coup sur un trou pourtant facile.
Après son premier double bogey, André Bossert, encore optimiste, s’était tourné vers son caddie: «Il y aura encore beaucoup de trous à jouer.» C’était peu de temps avant d’encaisser un triple bogey avec la balle perdue et un court putt raté. En tout, le Zurichois perdait sept coups sur les sept premiers trous. «Bossy» tentait de justifier ses malheureuses incursions dans les bois du parcours de Bad Ragaz: «Je n’ai aucune idée
de ce qui m’est arrivé. Sur ce parcours, on a vite fait de terminer dans les buissons, et les mauvais coups peuvent faire très mal.» Le Zurichois était toujours perplexe au terme du tournoi: «Je ne peux pas m’expliquer les mauvais coups, je me sentais pourtant très bien.» Le résultat (+4) était le reflet de cette journée décevante, avec un score total de -3 sur trois jours.
Malgré ce revers en finale, André Bossert était enthousiasmé par l’ambiance qui régnait à Bad Ragaz, avec les spectateurs amassés le long des fairways et sur la tribune derrière le green du 18: «C’était vraiment fantastique. Je trouve super que tout le monde soit resté jusqu’au bout, même si j’ai aussi mal joué dans le dernier flight.»
La finale s’est déroulée de façon toute différente pour l’Américain Tim Thelen. Egalement 3e ex-aequo avant la phase finale, l’Américain a débuté le tour en gagnant un coup. Il laissait ensuite passer diverses bonnes occasions et ne semblait même plus être en mesure de remporter le titre. A deux trous de la fin, l’Espagnol Pedro Linhardt se trouvait en tête de classement avec deux coups d’avance. La victoire espagnole semblait acquise mais, après un double bogey sur l’avant-dernier trou, l’Espagnol laissait filer son avance, perdant encore un coup au dernier trou. Son compatriote Miguel Angel Martín subissait la même mésaventure. Il se trouvait à -10 au trou no 16, avant de faire
un bogey au trou suivant. Tim Thelen, de son côté, jouait un birdie sur les deux derniers trous et était le seul à rendre un score à deux chiffres sous le par, remportant le titre devant un trio à égalité à -9, composé des deux Espagnols et de l’Anglais Simon P. Brown. «Je regardais tout le temps le leaderboard. Je savais que je devais jouer des birdies pour gagner», expliquait Tim Thelen après la partie. Après avoir manqué le birdie sur le 15, le trou pourtant le plus facile pour les pros, l’Américain a cru voir s’envoler ses espoirs. «Mais un bon coup avec le fer 7 m’a ensuite donné une nouvelle chance de birdie», chance qu’il a su mettre à profit en entrant la balle depuis cinq mètres. Alors qu’il avait chaque fois utilisé son
A l’occasion du 20 e anniversaire du Swiss Seniors Open, le comité d’organisation a misé sur les médias sociaux. Joachim Gantner (photo), single handicap et spécialiste en informatique, a suivi André Bossert équipé d’un iPad et d’un télémètre, et a twitté chaque coup du Zurichois, livrant de courts commentaires, des vidéos et des photos directement depuis le parcours. Les fans et la famille de «Bossy» ont ainsi pu suivre le score de leur champion pratiquement en temps réel. Le beau-père d’André Bossert s’était même créé un compte Twitter pour l’occasion.
Pour le jubilé, on n’a rien voulu faire d’extravagant ni de spécial, a remarqué Ralph Polligkeit, chef du comité d’organisation. Les joueurs ont quand même eu droit à deux sympathiques cadeaux surprise. Alors que la pluie était annoncée pour samedi après-midi, chaque pro a reçu un parapluie. Dimanche, au terme du tournoi, un magnifique sac en cuir du Swiss Seniors Open a été distribué à chacun. «Really wonderful», s’est extasiée Lucinda Thelen, épouse et caddie du vainqueur. Tim Thelen avoue en général prendre un peu de poids à Bad Ragaz, traditionnellement le tournoi le plus accueillant et le plus généreux du Senior Tour européen, des kilos qu’il perd heureusement lors des étapes suivantes. L’Américain sera maintenant encore plus gâté car, en tant que vainqueur, il sera logé l’année prochaine au Grand Hotel Quellenhof & Spa Suites.
C’était l’invitation dont a profité cette année le tenant du titre, l’Autrichien Gordon Manson. Son séjour à Bad Ragaz s’est cependant déroulé de façon un peu moins heureuse: «Samedi, lors d’un coup depuis le rough du trou no 6, j’ai tout à coup ressenti une vive douleur, et j’ai cru devoir abandonner le tournoi.» Une visite chez le médecin révélait une élongation, qui doit
être soignée en observant un repos complet. Gordon Manson a serré les dents dimanche, tenant malgré tout à terminer le tournoi. Ce qu’il n’a pas dit, c’est qu’il souffre également d’une borréliose, conséquence d’une piqûre de tique. Un mal qui ne l’a pas empêché de remporter le Jersey Open. Dur à cuire, écossais d’origine, il a quand-même été secoué à Bad Ragaz: «Je reviendrai en 2017. Et cette fois, espérons, sans blessure.»
L’année prochaine, la 21e édition du tournoi sera repoussée d’une semaine et aura lieu du Les bénévoles posent de façon appropriée pour le jubilée du 20 e .
hybride no 2 sur le trou final, il sortait cette fois le driver, mettant la balle d’abord sur le fairway, puis à cinq mètres du drapeau avec un wedge, avant d’entrer le putt de façon souveraine.
Tim Thelen, désormais leader, devait encore patienter au clubhouse car Miguel Angel Martín, qui jouait dans le dernier flight, était à une longueur après un bogey au 17. L’Américain vécut dix minutes angoissantes avant que l’Espagnol ne rate de peu son putt pour le birdie au 18. Le play-off était évité et Tim Thelen remportait sa seconde victoire à Bad Ragaz.
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Une victoire nettement plus serrée et plus inattendue que la première, remportée il y a quatre ans. En 2012, l’Américain avait réussi au dernier tour à garder à distance ses concurrents, menant constamment avec au minimum deux coups d’avance sur
les suivants. Cette saison, le professionnel de 55 ans n’avait pourtant jamais vraiment été dans le coup et ne comptait aucun top 10 avant Bad Ragaz. «Je puttais mal. Après le Jersey Open, je suis rentré au Texas et j’ai discuté une demi-heure avec mon professeur de golf de mon alignement», explique le sympathique Américain, qui a réussi à apporter des changements sur le green. Tim Thelen est le quatrième joueur à avoir remporté au moins deux fois le tournoi suisse comptant pour le Senior Tour européen. Ses prédécesseurs sont l’Ecossais David Huish (2000, 2001), l’Argentin Horacio Carbonetti (2003, 2004) et le recordman, l’Anglais Carl Mason (2007, 2008, 2010).
Grâce à cette cinquième victoire sur le Senior Tour, Tim Thelen se retrouve au 5e rang du classement annuel provisoire. André Bossert, quant à lui, quitte pour la première fois cette année le top 10 de l’Ordre du mérite.
Situé aux confins de la France, de l’Allemagne et de la Suisse, le site de 27 trous du Golf Club de LaLargue est unique en son genre dans la région bâloise. Blotti dans le paysage gracieusement vallonné du Sundgau, en France, avec vue sur la campagne et la forêt environnante et, au loin, les Vosges, le parcours LaLargue garantit défis sportifs pour golfeuses et golfeurs de tous niveaux et détente dans un cadre naturel authentique. Le poste de directeur/directrice de golf sera vacant et à repourvoir pour le changement de saison 2016/2017.
7 au 9 juillet. Les joueurs seront accueillis dans un clubhouse tout neuf. Celui-ci, rénové pour la dernière fois en 2000, va céder la place à une toute nouvelle construction, nettement plus vaste, qui sera mise en route cet hiver. Le nouveau restaurant, résolument moderne, occupera la surface du putting green actuel. Le Grand Resort Bad Ragaz investira un total de 12 millions de francs pour ce nouveau clubhouse. Le nouveau putting green, pour lequel le Grand Resort sacrifiera un court de tennis, sera construit à côté du green du trou no 18.
Ursula Joss n’a même pas dû putter sur le trou no 3 lors du ProAm du jubilé. La directrice de l’ASGI de Suisse alémanique a réussi le premier hole-in-one de sa carrière, qui était par la même occasion le premier «ace» réalisé en vingt ans d’histoire de ce ProAm hautement apprécié. Ursula Joss avait d’abord voulu changer pour un club plus court, mais elle se sentait «trop confortable». Elle a donc sorti son fer 6 et mis la balle dans le trou à une distance de 100 mètres, un exploit dont elle ne s’est pas rendu compte tout de suite. C’est la réaction de ses partenaires de flight qui lui a fait
comprendre qu’elle avait choisi le bon club. Au lieu du kilo d’or promis au professionnel, auteur d’un hole-in-one, la directrice de l’ASGI a reçu un ouvre-lettre en argent du GC Bad Ragaz et une Garmin Vivo, qui mesure l’activité physique..
Cahier de charges: Vous avez la responsabilité générale d’une équipe d’environ 20 personnes dans les domaines de l’exploitation du golf, du greenkeeping, du restaurant et de séminaires ainsi que de la Golf Academy. Vous mettez en œuvre les directives de la direction et du conseil d’administration, et gérez l’ensemble de l’exploitation au plus haut niveau professionnel. Vous êtes le premier interlocuteur fiable pour les membres, les visiteurs, les collaborateurs, les sponsors, les autorités et tous les autres groupes d’interlocuteur. Grâce à votre longue expérience, vous êtes à l’aise dans votre rôle d’hôte.
Profil: Vos disposez au moins de dix ans d’expérience dans le domaine du golf, dont cinq en qualité de manager éprouvé d’une exploitation de golf, y compris la responsabilité des résultats. Vous êtes à même de mettre en œuvre les multiples exigences et missions selon des principes économiques et dans le sens du conseil d’administration. Vos compétences professionnelles remarquables et votre capacité naturelle de direction vous permettent d’amener vos collaborateurs vers d’excellents résultats, et vous leurs servirez d’exemple. Face aux membres et aux visiteurs, vous êtes l’hôte parfait et maîtrisez avec éloquence les nombreux défis et tâches. Vous gardez votre calme même en situations stressantes et agissez de manière réfléchie et en entrepreneur. Votre sens marqué de qualité et d’excellentes performances se manifeste au niveau de l’entretien du parcours, de l’assistance à la clientèle, du restaurant et de l’Academy, et vous êtes disposé de positionner LaLargue comme site de golf d’importance majeure dans la région. Vous communiquez facilement et efficacement en allemand, français et anglais et vous êtes d’apparence soignée et toujours aimable.
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Golf de LaLargue Sarl | Golf Club de LaLargue Ursula Joss, enchantée par son premier hole-in-one. Le vainqueur Tim Thelen avec sa femme et caddie, Lucinda.oMEgA EURopEAN MASTERS 2016
L’Omega European Masters aura lieu pour la 70e fois déjà à Crans-Montana, au début du mois de septembre. Tous les participants ne sont pas encore définis, mais une chose est d’ores et déjà sûre: le peloton s’étendra du vainqueur du Masters Danny Willett jusqu’au
jeune espoir américain Bryson DeChambeau.
Stefan Waldvogel
En raison des Jeux olympiques, le grand événement du Tour européen se tiendra, cette année, à nouveau en septembre. Crans se trouvera ainsi en concurrence directe avec la finale de la FedExCup. «A priori, tous les joueurs ne pourront s’y qualifier pour la finale. Il sera certainement possible de contacter l’un ou l’autre des joueurs, avant le tournoi», explique Yves Mittaz, directeur de l’Omega European Masters. La participation de Danny Willett,
tenant du titre et champion du Masters, est confirmée depuis un certain temps. «C’est vraiment particulier de pouvoir accueillir, chez nous en Valais, l’actuel vainqueur d’Augusta», se réjouit M. Mittaz. L’Anglais de 28 ans est à la tête du Race to Dubaï, et il est évidemment également sélectionné pour l’équipe européenne de la Ryder Cup. Danny Willett a obtenu son dernier placement au top trois à la fin du mois de mai, à l’occasion du BMW Championship.
Son compatriote Chris Wood a remporté la victoire de ce tournoi phare du Tour européen, ce qui lui assurera certainement également une participation à la Ryder Cup. En un premier lieu, le géant d’1,96 mètre prendra le départ en Valais au début du mois de septembre. Au Race to Dubaï, Chris Wood, deuxième placé des Anglais, se trouve parmi les six meilleurs. Avec Lee Westwood et Tyrrell Hatton, deux autres professionnels des îles britanniques font partie des dix meilleurs du classement annuel de l’European Tour. La grande délégation britannique en Suisse sera renforcée cette année par Andy Sullivan et Matthew Fitzpatrick, qui représentent également les couleurs de l’Europe à la Ryder Cup. En Valais, l’on attend surtout Matthew Fitzpatrick avec impatience. Le jeune homme fêtera le jour de l’ouverture son 22e anniversaire. L’an dernier, il a été battu par un seul coup à Crans, et, au Masters, il a également obtenu un placement au top ten.
Ce sera donc quelques semaines avant le grand événement aux États-Unis que de nombreux joueurs de l’équipe européenne testeront leur forme à Crans. Avec le retour de Miguel Ángel Jiménez, un autre chouchou du public sera de la partie. Au début septembre, l’Espagnol de 52 ans, qui avait renoncé l’année dernière à une participation pour la première fois depuis de nombreuses années, sera au départ du tournoi pour la 26e fois (!). Il doit compenser sa mésaventure de 2014, quand il ne s’est pas qualifié pour le cut. Lors de sa première participation à Crans en 1989, son compatriote Seve Ballesteros avait fêté sa dernière victoire en Suisse. Miguel Ángel Jiménez a remporté l’Omega European Masters la dernière fois il y a six ans. Du point de vue sportif, l’actuelle saison a moins bien commencé pour l’Espagnol, mais depuis l’été sa forme évolue dans le
bon sens: lors du 145e Open au Royal Troon, Miguel Ángel Jiménez s’est hissé parmi les vingt meilleurs. Puis, à Carnoustie au Senior Open Championship, il se trouvait huit en dessous du par après quatre tours et a ainsi occupé le troisième rang.
L’ HOMME aU bOnn
En revanche, Bryson DeChambeau est encore relativement inconnu en Europe. L’Américain de 22 ans n’a encore jamais joué en Suisse. Avec son bonnet basque voyant, comme signe distinctif, et ses succès comme amateur, il occupe une grande place dans toutes les revues de golf. Sa particularité: tous ses fers ont la même longueur (37,5 pouces, normalement la longueur standard d’un fer 6), et au lieu de chiffres, ce sont des noms ou ses trous préférés du parcours du Masters d’Augusta, qui y sont gravés. Bryson DeChambeau a fait des études de physique et se voit lui-même comme un «scientifique du golf». En avril, immédiatement après le Masters (rang 21), il a joint les professionnels. D’entrée, il a obtenu un quatrième rang au RBC Heritage Turnier en Caroline du Sud, puis il a échoué quatre fois consécutivement au cut. Entre autres grâce à un 15e rang à l’U.S. Open, le nouveau professionnel a bel et bien gagné 460 000 dollars en quelques mois. Évidemment, cela ne suffit pas pour une place au top 125. Pour le moment, Bryson DeChambeau dépend toujours d’invitations de sponsors pour s’assurer sa PGA tour card pour 2017. Pour Yves Mittaz, le jeune Américain est «surtout un type très charismatique». «Il a de la classe et plait notamment aux jeunes. Je suis convaincu que Bryson DeChambeau fera partie des dix ou vingt meilleurs joueurs du monde dans quelques années», c’est l’avis du directeur du tournoi sur son plus récent engagement. Jusqu’à maintenant, l’Américain n’a joué que trois fois sur le Tour européen. «Les premiers entretiens ont eu lieu à Dubaï et nous sommes rapidement tombés d’accord», se réjouit Yves Mittaz de la première présence du jeune espoir au bonnet, dans notre pays.
Cette année de nouveau, des amateurs et professionnels suisses recevront une invitation à l’événement traditionnel. Marco Iten s’est qualifié directement par sa victoire au Swiss International Amateur Championchip, tout comme Jeremy Freiburghaus qui a remporté le Mémorial Olivier Barras 2015. Ils seront joints par Mathias Eggenberger et Neal Woernhard, les meilleurs Suisses du classement mondial amateur. Les quatre places de départ pour les professionnels suisses n’ont pas encore été attribuées. Le classement annuel de la Swiss PGA sera décisif.
e vian chaM pionship
Lydia Ko sera la favorite du dernier tournoi majeur de la saison. La numéro 1 mondiale avait remporté l’Evian Championship 2015 et veut prendre sa revanche après sa déception au British Open. Albane Valenzuela sera également de la partie.
Stefan Waldvogel
Il y a une année, la Néo-Zélandaise Lydia Ko avait une fois de plus écrit l’histoire en devenant, à 18 ans, la plus jeune joueuse de tous les temps à remporter un premier tournoi majeur. Elle avait même terminé le dernier tour de l’Evian Championship avec un score record de 63.
Avant cela, cette joueuse d’exception avait déjà réalisé toute une série d’exploits: à 14 ans, encore joueuse amateur, elle avait remporté son premier tournoi professionnel, à 17 ans elle était déjà au sommet du classement mondial, dont elle n’a depuis jamais quitté le top 3… Actuellement, la Néo-Zélandaise est depuis plus de 40 semaines la numéro un incontestée du Rolex Ranking. Après sa victoire au premier tournoi majeur de la saison, l’ANA Inspiration, elle a perdu le PGA Championship en play-off contre la Canadienne Brooke M. Henderson. A l’US Open, elle a laissé filer la victoire avec un score de 75 au tour final. La jeune championne a bien l’inten-
tion de remporter maintenant son troisième titre majeur, qui s’inscrira naturellement dans la lignée de ses records. Rien que durant cette saison, Lydia Ko a remporté quatre victoires (sur 14 titres décrochés durant sa carrière). Lors du British Open, la Néo-Zélandaise a eu de la peine à se qualifier pour le cut, devant se contenter d’une décevante 40e place finale. Ce revers au British Open a été un amer échec pour cette championne habituée aux succès.
L E DEU x I è ME Pr I z E MOn Ey LE PLUS é LEV é
Malgré ce résultat inhabituel, Lydia Ko est bien entendu la grande favorite des Jeux olympiques. Et juste après, elle ira défendre son titre au Canadian Pacific Women’s Open avant d’attaquer le dernier Major féminin de la saison, mi-septembre à Evian. Les 3,25 millions de dollars de prize money sont, après l’US Open, le deuxième montant le plus élevé chez les dames. Les 120 meilleurs proettes au monde seront bien entendu présentes au bord du lac Léman. Une place est encore réservée pour la médaillée d’or des JO de Rio, mais vu la
participation relevée chez les dames au tournoi olympique, il sera difficile pour une joueuse outsider de remporter le titre prestigieux.
Albane Valenzuela sera à coup sûr présente à Evian. Comme l’année passée, la meilleure joueuse amateur suisse a obtenu une wildcard. «Je n’y avais pas compté, mais je m’en réjouis d’autant plus», a déclaré Albane en recevant cette invitation du sponsor.
En septembre de l’année passée, la Genevoise, 18 ans, avait déjà eu l’occasion de participer à ce tournoi, son premier Major. Mais juste après les examens de maturité et en raison de quelques problèmes de santé, elle n’avait pas pu fournir la prestation souhaitée et avait manqué le cut.
Si Rio reste la priorité pour la Genevoise, le tournoi d’Evian, qui se joue pratiquement devant sa porte, est bien entendu très spécial. D’autant plus que ses parents se sont rencontrés sur le parcours d’Evian.
Albane Valenzuela a été cette année la meilleure joueuse amateur à l’ANA Inspiration, et elle a réussi à se qualifier pour les tours finaux de l’US Open, ce qui est naturellement aussi son objectif à Evian.
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Les réservations sont très bonnes pour l’Afrique du Sud, entre autres. A l’image, le Fancourt Links Course.
En général, les golfeurs réservent leurs vacances à partir d’août et voyagent surtout en hiver. Pour eux aussi la sécurité est un sujet devenu dernièrement essentiel. Et ce sont actuellement les destinations classiques, comme les Îles Canaries ou le Portugal, qui ont la cote.
«En principe l’été est calme, mais cette année nous recevons sans cesse des réservations ou des demandes intéressantes», explique Karin Hassler, propriétaire de Golfbutler. Au début de l’année, les gens réservaient encore à très court terme, mais aujourd’hui cette professionnelle du tourisme a déjà vendu des voyages pour avril 2017, que ce soit l’Afrique du Sud, la Thaïlande, la Nouvelle-Zélande ou le Costa Rica. «Les bonnes destinations outre-mer marchent vraiment bien dernièrement», remarque la cheffe de ce prestataire de niche. Même son de cloche du côté des grandes agences de voyage qui se sont spécialisées dans les vacances golfiques.
«En Afrique du Sud, il devient déjà difficile de trouver de bons hôtels et de bonnes heures de départs pour la haute saison qui correspond à l’hiver suisse», explique Roly Petermann de Green Golf, à Lucerne. Beaucoup de Suisses pensaient qu’il restaient encore de la place dans les établissements 5 étoiles en Afrique du Sud. Mais on constate qu’après la crise provoquée par Ebola, le tourisme international repart de plus belle, en raison, entre autres, de la faiblesse du rand. «Certaines destinations, comme l’Egypte, la Tunisie et le Maroc ayant pratiquement disparu, la demande se concentre naturellement sur d’autres endroits. Et l’Afrique du Sud en fait partie actuellement», explique Roly Petermann.
La sécurité est le sujet sur toutes les lèvres en ce moment. Ces dernières années, la Turquie et notamment Belek étaient la destination par excellence des Suisses et des golfeurs internationaux. De beaux parcours, de bonnes offres «all inclusive» et le beau temps garanti étaient tout ce qu’il fallait pour organiser un voyage individuel ou en groupe. Qu’en est-il de l’état actuel des réservations pour cette ancienne destination favorite? Les commentaires des voyagistes vont de «très mauvais» à «pratiquement mort». Selon Ergül Altinova, chef de l’agence de voyages allemande golf.extra, il n’y a pas que la sécurité qui joue un rôle en ce qui concerne la Turquie. «De nombreux clients nous font comprendre qu’ils ne veulent plus soutenir la politique du gouvernement turc et renoncent donc à se rendre dans ce pays», explique cet ancien professionnel de golf aux racines turques.
Abu Dhabi ou Dubaï sont en revanche nettement moins touchés. «Ces deux destinations passent pour être très sûres», explique Thomas Bächler, de Golf&Travel, et elles n’ont jusqu’à présent presque pas subi de pertes. A la question des résultats, Thomas Bächler répond que «dans l’ensemble, cette année aussi le pourcentage du chiffre d’affaires progresse considérablement». Avec les nombreux voyages que l’agence propose et de solides partenaires
comme l’ASGI, Golf&Travel est largement capable de compenser les pertes au niveau de diverses destinations.
Chez golf.extra aussi, fortement présent sur le marché suisse depuis quelques années, on se montre satisfait des affaires actuelles. «Nous avons une croissance à deux chiffres et, grâce aux voyages lointains, nous restons très optimistes», déclare Ergül Altinova. Même son de cloche chez Alpha Golf Tours: «Nous observons plus de réservations effectuées plus tôt sur les voyages exclusifs comme les croisières de golf, les Caraïbes et les voyages liant golf et culture», explique Monika Steuer, directrice de l’agence.
Il n’est évidemment pas facile pour les agences de voyage de récupérer des clients «perdus» en Turquie et en Egypte. La branche est unanime à ce sujet. «En raison de la situation politique, les destinations classiques comme le continent espagnol avec Majorque, les Îles Canaries et le Portugal enregistrent une demande croissante», note Monika Steuer. Et ce sont des destinations que de nombreux golfeurs réservent eux-mêmes. Au risque toutefois de se confronter à des hôtels presque complets et de constater que les meilleurs créneaux d’heures de départ ont déjà été réservés depuis longtemps.
Impossible de compenser toutes les perts pense en revanche Peter Knecht de Columbus Tours Golfreisen. «L’Egypte, avec Soma Bay et El Gouna, marchait bien il y a quelque temps, mais tous le monde ne veut pas voler aussi loin, et l’on voit que les affaires se concentrent sur l’Espagne et le Portugal», ajoute-t-il. Le plus «jeune» spécialiste du golf sur le marché partage le même avis. Kenny Prevost est responsable du golf Chez Knecht Reisen, dont le luxueux magazine «Golf Dreams», publié pour la seconde fois, présente bien plus que des hôtels et des parcours. «Grâce à ce magazine nous avons une approche un peu différente», explique Kenny Prevost qui mise entre autres sur le business avec les agences de voyage. On ne vend que ce qu’on a testé, précise-t-il. Chez Knecht Reisen, les tendances sont les mêmes que chez les autres prestataires implantés depuis longtemps sur le marché golfique: «L’Espagne et l’Afrique du Sud. Ce qui marche également très bien: l’Amérique du Nord, où que ce soit.»
Bentour, spécialiste des voyages en Turquie, annonce une baisse modérée à deux chiffres du nombre de vacanciers balnéaires. Pour ce qui est des voyages de golf, il est trop tôt de tirer un bilan. Christian Hauk, chef du marketing, explique pourquoi Bentour continue de miser sur Belek comme destination golfique. c omment se présentent les réservations pour l’automne et l’hiver prochain?
Il est trop tôt de se prononcer. Les catalogues ont été livrés seulement en juillet et les clients se préoccupent pour l’instant des vacances d’été. Beaucoup d’entre eux attendent de voir l’évolution de la situation. de grands voyagistes de golf disent que les affaires sont au point mort avec la turquie. quelque 1300 hôtels auraient déposé le bilan. c omment jugez-vous la situation en ce moment?
La situation est mauvaise en ce qui concerne les vacances balnéaires en famille, encore que
nos chiffres soient plus positifs que chez certains concurrents. En tant que spécialistes, nous disposons d’une clientèle fidèle, et nous gardons la foi en la Turquie comme destination. Au contraire d’autres voyagistes, nous faisons une promotion active. De plus, les prix ont baissé d’environ 25% par rapport à l’année dernière.
peu après les attentats d’Istanbul il y a eu la tentative de putsch militaire. quelle est l’influence des événements politiques sur le tourisme?
Cela varie de cas en cas, il y a des gens qui ne se rendent pas aux Etats-Unis par principe. Mais je peux vous donner les chiffres précis du weekend du putsch: samedi nous avions quelque 3000 clients en Turquie, la moitié provenant de Suisse. Une seule personne a désiré rentrer. Huit familles ont annulé leur voyage. Mais il est évident que nous souhaiterions tous davantage de stabilité politique.
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«Nous coNtiNuoNs de miser sur la turquie»Christian Hauk Roly Petermann
se glisser dans un jacuzzi ou s’offrir un massage après une partie de golf est devenu la norme dans n’importe quel hôtel de qualité. Voici quelques adresses d’exception pour les golfeurs aux attentes un peu plus élevées.
«La plupart de nos clients s’attendent à trouver un spa dans un hôtel, mais pour eux le golf reste l’élément central», explique Monika Steuer, directrice d’Alpha Golftours. Même son de cloche dans les autres agences. «De nos jours, il est normal de trouver un espace wellness dans les établissements 4 et 5 étoiles», ajoute Roly Petermann, de Green Golf. Autrefois, il arrivait que les dames demandaient si des massages étaient proposés dans l’hôtel, mais ce service est aujourd’hui devenu un standard dans les établissements réservés par les golfeurs, ajoute ce spécialiste de voyages lucernois, qui propose l’offre la plus complète de Suisse.
Que ce soit dans un sauna, un jacuzzi ou un bain de vapeur, une récupération active est toujours bienvenue après une partie de golf. «Pour la plupart des gens, le spa n’est pas une alternative au golf, mais il arrive que des clients aient des demandes en ce sens pour leur partenaire. Les messieurs préfèrent avant tout jouer au golf», remarque Peter Knecht, propriétaire de Columbus Tours Golfreisen.
Parmi l’abondante offre golf & wellness sur le marché, nous avons choisi six destinations intéressantes qui raviront les amateurs de golf et de spa. Les trois premières adresses sont accessibles en voiture depuis la Suisse, les trois autres sont facilement atteignables en avion.
Le Grand Resort Bad Ragaz fait depuis longtemps partie des Leading Hotels of the World, et
la Clinic Bad Ragaz et les bains publics Tamina. L’offre de l’hôtel va du check-up au dentiste privé. La clientèle à Bad Ragaz est évidemment nettement plus âgée que dans un hôtel de wellness classique. Tout n’est que luxe et élégance dans les deux établissements 5 étoiles Quellenhof & Spa Suites et Hof Ragaz, et le service est de top niveau. Un 18 trous tout plat jouxte le Resort, idéal pour jouer une partie relaxante. L’offre est complétée par les 9 trous du Golfclub Heidiland qui propose d’excellentes installations d’entraînement. La cuisine, dont la toute nouvelle enseigne est «Igniv – by Andreas Caminada», est elle aussi fameuse.
c’est tout à fait justifié. Le spa du Grand Resort passe pour être le meilleur et le plus beau de Suisse. Il est approvisionné par huit sources des gorges de la Tamina, non loin de Bad Ragaz.
L’offre de wellness et de relaxation est complétée par un centre médical de renommée mondiale,
Le Terre Blanche Resort en Provence fait également partie des meilleurs hôtels du monde. Dietmar Hopp, co-fondateur de l’entreprise de software SAP, a acheté l’énorme parcelle au-dessus de Cannes en 1999, et Terre Blanche passe depuis huit ans pour être le nec plus ultra en matière de golf et de spa. Le temple du wellness est installé dans une villa. Cette oasis de 3200 mètres carrés offre les conditions idéales pour se reposer et se ressourcer.
Les deux parcours de Terre Blanche font partie des plus beaux golfs d’Europe. Le parcours «Le
Château», situé dans une énorme pinède, est varié et passionnant. Avec ses 6005 mètres, «Le Riou» est un peu plus court, mais technique et exigeant. Ses fairways ondulés et ses greens très
le vrai luxe». Il a investi 40 millions d’euros dans l’hôtel. Le spa n’est pas énorme, mais design et bien équipé. L’Oitavos Spa se spécialise dans les traitements naturels et les massages, ainsi que diverses thérapies à base d’eau de mer et d’algues. Outre des saunas, un bain turc et un jacuzzi, le spa est doté d’une piscine couverte et d’un grand bassin extérieur. Fin septembre, la professeure de yoga suisse, Theresa Moser, proposera une semaine «Golf & Yoga», avec au programme une leçon de yoga et du golf chaque jour.
Le parcours «Oitavos Links» est également exceptionnel. Il a été construit dans un paysage de dunes selon les normes de l’écolabel Audubon, qui atteste que la nature a été respectée et
colonnades, au centre du «Megaron» et des villas Royal Garden. Les zones intérieures comprennent une piscine couverte chauffée, un jacuzzi et un sauna, le tout sous le nom d’«Opium Health Spa».
Les quatre parcours de golf de l’île de dieux sont tous atteignables en 20 à 30 minutes. Par sa facilité d’accès en avion, le soleil garanti et une riche offre culturelle, Chypre est devenue une réelle alternative aux îles Canaries. L’île de dieux est une destination de choix pour des vacances balnéaires et golfiques.
variés demandent un bon sens tactique. Le parcours est réservé aux membres du club, à leurs invités et aux résidents de l’hôtel.
Bogogno, au Nord de l’Italie, est une alternative nettement plus avantageuse, mais surtout très intéressante pour les golfeurs. Ses deux parcours 18 trous sont assez difficiles, et le Castelconturbia, situé juste à côté, est également un site de haut niveau. Celui-ci propose 3 fois 9 trous, s’étendant sur un terrain légèrement
qui impose des conditions environnementales strictes. Le propriétaire est aussi viticulteur et greenkeeper en chef, ce qui lui permet de veiller à ce que tout se passe bien sur son propre terrain. Le Quinta Da Marinha, un autre parcours 18 trous, se trouve à proximité immédiate. A la différence de l’Oitavos, le golfeur se retrouve ici presque constamment entouré d’eau et de pins.
Le «Finca Cortesín», à une demi-heure de Marbella, est l’endroit rêvé pour tous ceux qui sont à la recherche de quiétude. Même quand cet hôtel de 67 chambres est plein, on n’entend aucun bruit sur les terrasses, aux abords des piscines ou au bar. C’est une famille espagnole, les López Granados, qui est aux commandes de l’entreprise Cortesín. C’est elle qui, partant de zéro, a construit le Finca, un hôtel aux airs de palais, avec des arcades et des cours intérieures sublimes. La surface des chambres, ou plutôt des suites, va de 50 à 180 mètres carrés. Les trois bassins extérieurs de 50, 35 et 30 mètres, ont la taille qui va avec.
Le spa, d’une surface de 2200 mètres carrés, est également doté d’une grande piscine indoor (25 mètres). Les amateurs de froid y trouveront aussi leur bonheur: la «Finca Cortesín» est équipée non seulement de saunas et de bains turcs, mais aussi de la seule grotte de glace d’Espagne.
Un parcours de toute beauté, donnant sur la mer, se trouve juste devant la réception. Ce parcours est long et extrêmement exigeant, mais en partant des départs les plus avancés on
vallonné avec des arbres centenaires, des ruisseaux et des étangs, à 60 kilomètres à peine de la frontière suisse, et à des prix tout à fait corrects. Après avoir connu des problèmes financiers, le club s’est redressé. Le nouvel hôtel 4 étoiles est doté de 28 chambres, de quatre suites et d’un spa très particulier: les clients de l’hôtel peuvent profiter d’un jacuzzi, d’un solarium et d’un lounge bar situés sur le toit du bâtiment (et avec une vue magnifique sur le Monte Rosa).
De l’extérieur, cet hôtel aux environs de Lisbonne, avec ses murs bleu froid, a de faux airs d’hôpital, mais son intérieur est extrêmement spacieux, les chambres faisant chacune au minimum 64 mètres carrés. Pour Frederico Champalimaud, le co-propriétaire, «l’espace est
Si Paphos a été choisie pour être l’une des capitales européennes de la culture en 2017, tout a déjà été mis en place en 2016. «The Elysium», un cinq étoiles donnant directement sur la mer, à proximité des tombes royales de Paphos, est idéalement situé à côté d’une grande plage de sable. L’établissement dispose de vastes piscines extérieures. Le Royal Pool, chauffé, est situé en contrebas et entouré de
augmente son plaisir tout en baissant son score.
Les trous 11 et 13 sont à ne pas manquer. Les départs se trouvent au milieu d’une «jungle», et deux trous plus tard il faut franchir par deux fois une petite rivière. Si l’Edel Finca n’est pas situé directement au bord de la mer, il possède cependant un très beau beach club, qui s’étend sur 6000 mètres carrés le long de la «Bahía de Cesares», à un kilomètre tout juste de l’hôtel.
L’ambiance est retombée en France après l’Eurofoot, et l’automne est la saison idéale pour visiter deux régions vinicoles que GOLFSUISSE vous présente ci-dessous: Bordeaux, la destination classique, et le Languedoc, où la «Nati» suisse a tenu ses quartiers durant l’Eurofoot.
Bordeaux: Brigitte et Hannes Huggel l anguedoc: luzia Kopp
La région de Bordeaux, Les Landes et le pays basque français, avec Biarritz, ne sont pas qu’un paradis pour les golfeurs. Quelque 200 kilomètres à peine séparent Bordeaux de Biarritz, et il vaut la peine de prendre les chemins de traverse pour découvrir ce coin de France dans lequel, malgré tous les efforts, le golf ne joue pas encore le rôle principal, ce qui ne nuit en rien à la qualité des parcours existants.
La ville de Bordeaux appartient au patrimoine mondial de l’UNESCO et possède l’une des vieilles villes les plus harmonieuses du XVllle siècle. Des bâtiments clairs et somptueux sur les bords du fleuve, des rues propres, une des plus grandes zones piétonnes (la circulation automobile est interdite au centre) font de Bordeaux l’une des plus belles villes de France. Bordeaux possède dans ses environs de nombreux châteaux et domaine viticoles – on en dénombre environ trois mille – qui permettent de combiner dégustations de vin et parties de golf. Les amateurs de cuisine gastronomique seront naturellement comblés. Bordeaux était l’une des villes organisatrices de l’Euro, et après la grande fête du foot, l’automne devrait y être un peu plus calme.
Le Resort Golf du Médoc, avec ses deux parcours magnifiques nommés fort à propos «Les Châteaux» et «Les Vignes», se trouve à un quart d’heure tout juste de l’aéroport. Sur «Les Châteaux», chaque trou porte le nom d’un domaine viticole bien connu et les marques indiquant les 135 mètres ont la forme d’une bouteille de vin. Ce parcours qui, de par son caractère sauvage, rappelle un peu un links, est doté de larges fairways ouverts et de nombreux obstacles d’eau. Et comme sur un links, ses bunkers sont souvent bordés de buissons. Un joli challenge. Sur «Les Vignes», en revanche, pas de trace de vignoble, mais des fairways et des greens magnifiquement entretenus et un tracé intéressant. Pas étonnant que les deux parcours du Golf du Médoc fassent partie des meilleurs de France. L’hôtel appartenant au resort offre tout ce dont le golfeur peut rêver, bien qu’il soit aménagé un peu sobrement.
Sur la route qui va vers le sud nous traversons d’abord des forêts à perte de vue, avec leurs épaisses fougères recouvrant entièrement le sol. Mais même après des kilomètres, l’ennui ne nous gagne jamais. Il faut simplement quitter
les axes de circulation principaux et l’on se retrouve déjà dans un paysage chamarré et changeant situé derrière les dunes de l’Atlantique, qu’on appelle ici simplement «l’Océan». Bayonne est un peu éloignée de la côte. Notre guide dans l’impressionnante vieille ville nous amène, l’air de rien, à l’Atelier du chocolat. Il faut reconnaître que même au Sud-Ouest de la France on est capable de faire un chocolat remarquable, encore meilleur accompagné d’un verre de vin. La vieille ville de Bayonne vaut une visite. L’un de ses symboles, la Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne, inscrite au patrimoine mondial, se trouve près d’un énorme parc entouré de remparts qui servaient autrefois à défendre la ville. Biarritz se trouve à un saut de puce au bord de la mer. Grâce au vent du sud venant des Pyrénées, la ville est le paradis des surfeurs. C’est au XIXe siècle que ce petit village de pêcheurs basques est devenu une station balnéaire mondaine. L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, incita son époux à y construire en 1854 une résidence dans l’un des plus jolis sites de la ville, sur un promontoire au-dessus de la Grande Plage. Les bâtiments furent constamment agrandis et adaptés et répondent aujourd’hui aux besoins d’un établissement 5 étoiles. La piscine indoor avec sa vue grandiose sur la plage, les salles de massage et de repos décorées avec goût, la terrasse et le bar du spa invitent à une délicieuse relaxation.
Incontournable: sa I nt-Jean-de-luz
Une petite ville dotée d’un grand passé, tout au sud de la Région Aquitaine, au bord du célèbre golfe de Gascogne. Grâce aux efforts des habitants qui, durant des dizaines d’années, ont construit des digues, SaintJean- de-Luz est devenue une célèbre station thermale et sa région l’une des destinations golfiques préférées en France. Dans un espace étroit, les golfeurs y trouvent une douzaine de parcours et un centre d’entraînement pour le golf à même de combler tous les souhaits. Le Golf de la Nivelle, à Ciboure, fondé en 1907, est le plus au sud. Ce parcours vallonné, qui porte le nom de la petite rivière qui coule tout près, est un vrai parcours «parkland» qui jouxte le port.
A Biarritz même, on trouve le deuxième plus ancien parcours de France, le Golf du Phare. Au niveau de l’entretien, il ne fait pas du tout son âge. Pour ce qui est de son architecture, il
en va un peu autrement. Construit en 1888 à proximité de la ville, c’est un parcours très étroit.
Une caractéristique du Golf d’Hossegord est que les «deuxièmes 9 trous» commencent sur le 11. Un parcours de type parkland très soigné, avec des bunkers bien placés dans les zones d’atterrissage de la balle et de larges fairways en doglegs en fin de parcours. A part une petite élévation entre les trous 13 et 15, le parcours est parfaitement plat.
58% des installations du Makila Golf Club appartiennent, s’étonne-t-on, à la ville de Bayonne. Dix-huit autres partenaires possèdent le reste, soit quasiment un propriétaire par trou. Un parcours large et légèrement vallonné, avec de nombreux obstacles d’eau sur les neuf premiers trous, mais qui ne jouent pas toujours un rôle dans le jeu. Le no 5 est un trou important. Après un bon drive, il exige un deuxième coup sûr, sans quoi on n’a aucune chance d’atteindre le green par-dessus l’eau. Le trou no 13 est également intéressant, avec un obstacle d’eau placé de façon similaire.
Le Golf de Moliets et le Golf de Seignosse ont été les deux meilleurs parcours de notre voyage. Tous deux figurent d’ailleurs au top des différents classements français. Seignosse, dessiné par le Hollandais Robert van Hagge, était en 2015 le no 3 en France. C’est un parcours de caractère, avec des montées et des descentes continuelles, relativement étroit, et dont les fairways sont entourés d’arbres énormes. Ici, un jeu précis n’est pas seulement souhaité, c’est primordial. Seignosse possède d’ailleurs le premier par 6 de France. L’ultime étape de notre voyage était le Golf de Moliets, un parcours typique signé Robert Trent Jones Sr. D’un côté, un parcours de type parkland avec des fairways ouverts, larges et fortement ondulés, de l’autre quatre trous «links as links can be», dans une contrée rude et sauvage dans les dunes. Des passages relativement longs entre les trous justifient l’emploi d’une voiturette de golf.
Page précédente: Golf de Moliets, trou no 15. Ci-contre, de haut en bas: Golf du Médoc (Parcours Château); dessous, Seignosse (à g.) et les vignes du Golf du Médoc. Impressions de Bordeaux et du marché de Biarritz. Tout en bas, vue aérienne des parcours de Nivelle et Moliets.
Montpellier, au sud de la France, est une cité encore jeune mais dotée d’une grande histoire. La jolie vieille ville avec ses bistrots et ses boutiques est presque exclusivement piétonne. C’est ici qu’a vu le jour la première faculté de médecine, au Xlle siècle, avec la première salle d’opération «de démonstration». Le Mikvé, un bain rituel juif du Xllle siècle récemment découvert dans la vieille ville de Montpellier, est le témoin de la culture juive présente dans la cité. Un vrai lieu d’énergie, à dix mètres de profondeur au sous-sol d’une maison médiévale, et qu’on a longtemps pris pour un puits. On peut le visiter uniquement en s’annonçant à l’avance. L’Office du tourisme local vous renseignera volontiers. Les trois parcours de golf autour de Montpellier sont nettement plus récents. Tous valent le détour, et pas seulement durant l’Euro de football. C’est au Golf Montpellier Fontcaude, un par 72 situé dans la localité de Juvignac, que l’équipe nationale et les médias suisses ont séjourné durant l’Euro. Le parcours, dessiné en 1991 par le Néo-Zélandais Chris Pittmann, commence tout plat devant l’hôtel des journalistes. Mais il devient plus difficile au fur et à mesure qu’on avance dans un paysage naturellement vallonné, avec un dogleg qui monte abruptement au trou no 4. Un jardinier était en train de fertiliser l’endroit à notre passage. Entre le fairway et le green surélevé d’une bonne vingtaine de mètres, un rough épais engloutit les balles qui ont eu le malheur de sortir de leur trajectoire. La tension monte au départ du trou no 11, qui se trouve directement sous le balcon de Shaqiri et de ses collègues. Mieux vaut ne pas se laisser détourner par les pros du ballon rond, car on se retrouve devant un dogleg passant par-dessus une gorge et nécessitant un blind
En haut: Massane au crépuscule; Flamants Roses, vignes et la muraille de Carcassonne. Dans le brouillard: Falgos, le bain rituel juif Mikvé, le Golf de Fontcaude, où logeait la «nati»; à l’approche de Montpellier et de La Grande Motte: du béton et des greens.
shot. On ne peut que deviner où se trouve le fairway et espérer que la balle restera à sa place, sinon on en sera réduit à la chercher dans les buissons. Peut-être les petits chiens que quelques golfeurs français ont emmenés sur le parcours nous aideront à retrouver la balle? En tout cas, ils se sont fait remarquer…
u ne décou V erte: le golF de coulondres
On trouve deux autres resorts autour de Montpellier. Le Golf de Massane, un parcours signé Roland Fream, avec des lacs et des pins, est bien intégré dans un lotissement des années 1990, dans lequel on continue d’investir et de construire. Espérons que ce ne soit pas trop près des fairways. On rencontre des obstacles d’eau et des bunkers sur quelques trous, comme le no 2,
est absolument nécessaire, car le fairway est presque inexistant et la balle doit être jouée par-dessus le rough sur un green relativement petit, surélevé d’une vingtaine de mètres. Sur la pente, un petit bunker en-dessous du green menace d’intercepter nos balles…
La région propose également d’autres parcours à côté de Montpellier. La Grande-Motte est une ville créée ex-nihilo dans les dunes au bord de la mer, une sorte d’œuvre d’art design, mêlant béton et verdure. Construite dans les années 1970, La Grande-Motte a été labelisée en 2010 «patrimoine du XXe siècle» pour son design moderne. Le mélange de verdure et d’architecture d’avantgarde est effectivement fascinant. Le «La Grande-
un par 3. Le trou no 5 demande un bon timing et il faut placer sa balle de façon réfléchie, car celle-ci doit atterrir sur le green en île après un vol de 100 mètres par-dessus l’eau. Après un autre coup hardi par-dessus la rivière en direction du green surélevé du trou no 9, nous nous retrouvons devant le clubhouse.
Le Golf de Coulondres, une entreprise familiale de 27 trous au nord de Montpellier, se révèle une vraie découverte. Puech, un parcours 18 trous (par 70), est situé entre pins et cyprès sur une colline, avec de belles vues jusqu’à la mer et les Cévennes. Les dénivelés sont très intéressants à jouer. «Balou», le chien du club, observe les golfeurs et les encourage. Et si, comme sur le départ en pente du trou no 10, la balle dévie de sa trajectoire, Balou nous aidera à la retrouver, c’est en tous les cas ce qu’on espère. Sur le trou no 14, un étroit par 3, un coup de sécurité
Motte Golf Club» profite directement du renouveau de la ville. Robert Trent Jones Sr. a dessiné en 1987 trois parcours totalisant 42 trous dans un style floridien, mais avec une végétation méditerranéenne, des plans d’eau bordés de pins et des greens soignés. Le parcours «vitrine» est le «Flamants Roses», un 18 trous de championnat. Mais point de trace de ces oiseaux lors de notre visite. Par contre, nous avons vu passablement de canards et d’oies se dandinant en toute confiance sur les fairways pour attraper une balle, ou mieux encore, un bout de pain que les seniors avaient apporté pour eux.
Les Flamants Roses est un parcours charmant avec des fairways et des greens soignés, de nombreux obstacles d’eau et des oiseaux qu’il est préférable d’éviter avec ses balles. Le trou no 5, un par 3, est le «signature hole» du parcours:
C’est ici qu’a vu le jour la première faculté de médecine, au Xlle siècle, avec la première salle d’opération «de démonstration»…
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depuis les départs messieurs, il faut franchir l’étang à canards sur une distance de 100 mètres et viser le green, situé sur une petite presqu’île. Le court trou no 16 passe aussi par-dessus l’eau, et pour rendre la vie du golfeur encore un peu plus passionnante, deux bunkers sont à l’affût à côté d’un green en presqu’île relativement étroit. Le parcours continue sur des trous parfaitement ondulés, flanqués de pins et de peupliers qui retiennent le vent et empêchent les balles d’atterrir sur les fairways voisins. Les trous sont larges, mais, comme les maisons de La GrandeMotte, serrés les uns contre les autres, de telle manière qu’une balle légèrement déviée atterrit immanquablement sur le fairway voisin. Il est en revanche presque impossible de perdre une balle, à moins qu’elle n’atterrisse dans le jardin d’une belle villa voisine du golf.
Geolands, le second parcours 18 trous, un par 58, est constitué en majorité de par 3, tout comme La Mouttes, un parcours 6 trous. Tous deux offrent les conditions idéales pour effectuer un tour d’entraînement après un lunch copieux ou une dégustation de vin. Le cidre bu après la partie dans le clubhouse au look improbable des années 1980 a un goût délicieux. Les restaurants aux spécialités de poisson offrent des délices méditerranéens dans le port de plaisance de La Grande-Motte. Le vin qui les accompagne, le Coteaux du Languedoc, est cultivé dans le terroir de l’arrière-pays.
u n golF près de la plage
Ceux qui désirent rester près de la mer peuvent pousser le long de la côte jusqu’à Cap d’Agde. Le premier 18 trous, Azur et Alizés, une combinaison classique, est signé Roland Fream. S’y ajoute le parcours 9 trous Volcan, dessiné par Alain Prat. Ces trois combinaisons sont très difficiles, surtout
quand le vent souffre de façon véhémente. Mais les oies et un castor assidu dans l’étang du trou no 13 ne se laissent déranger ni par le vent ni par les golfeurs, même si les balles sifflent parfois au-dessus de leur tête. L’apogée nous attend au trou no 15, d’une longueur de 556 mètres des départs blancs. C’est l’un des plus longs trous de France, et avec le vent contraire, on ressent une distance de 600 mètres depuis le départ hommes et de 500 mètres depuis le départ dames.
les cygnes de carcassonne
La ville fortifiée de Carcassonne, à une heure et quart de Cap d’Agde, est une des destinations classiques de la région. L’arrivée au Domaine d’Auriac est imposante: nous pénétrons, par une porte en fer forgé, dans une cour intérieure en gravier devant une ancienne maison de maître du XVle siècle, entourée d’arbres tricentenaires. Dans un parc soigné, on aperçoit une piscine, un court de tennis et un parcours de golf. Ce Relais & Châteaux brille par sa cuisine aux asperges fine et légère et les vins de son domaine. Les premiers trous du parcours 18 trous, par 70, ne sont par contre pas aussi digestes: dès le premier trou déjà, un dogleg vers la gauche, on se retrouve face à une montée de 80 mètres. Pour les dames, la difficulté est encore plus grande, car leur départ se situe à 20 mètres à peine de la pente… Passée cette épreuve, les joueurs se retrouvent sur un parcours très soigné, intégré dans des vignobles et un paysage de collines à proximité de la cité médiévale de Carcassonne, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. La cité est une vraie une forteresse du Moyen-Age située sur un promontoire, avec des tours, des tourelles et des murs défensifs dentelés. Mais le Moyen-Age devra encore attendre un peu: Kevin, notre pro, nous demande de rester
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prudents en jouant par-dessus le lac, sur lequel deux cygnes blancs font leur promenade. Ma balle a évité les cygnes mais a néanmoins fini dans l’obstacle d’eau. Après le jeu, un saut dans la piscine et un apéritif à la rafraîchissante Blanquette de Limoux, au goût citronné, achèvent de façon parfaite cette journée. Pas moyen de quitter la région sans se plonger dans le Moyen-Age et le patrimoine culturel mondial en visitant la ville fortifiée de Carcassonne, dans laquelle les Templiers se retranchèrent, victimes de la papauté et du roi de France. Et la visite ne peut se terminer sans un dîner à quatre plats à l’Hôtel de la Cité, étoilé par le Guide Michelin, dans le jardin avec vue sur les murs fortifiés de la cité médiévale.
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Le vainqueur de la 70e édition en Valais et les à-côtés du plus grand tournoi de golf de Suisse, début septembre à Crans-Montana.
Le journal de bord de nos deux golfeuses au Brésil: Fabienne In-Albon et Albane Valenzuela.
Grand projet immobilier sur le parcours de Gruyère: quelque 300 millions de francs en jeu.
Le pèlerinage de St Jacques rassemble depuis des siècles des croyants en Galicie. Mais le voyage dans le nord-est de l’Espagne vaut la peine aussi pour les jouisseurs de plaisirs terrestres… y compris les golfeurs.
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