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oMEgA EURopEAN MASTERS 2016
L’Omega European Masters aura lieu pour la 70e fois déjà à Crans-Montana, au début du mois de septembre. Tous les participants ne sont pas encore définis, mais une chose est d’ores et déjà sûre: le peloton s’étendra du vainqueur du Masters Danny Willett jusqu’au jeune espoir américain Bryson DeChambeau.
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Stefan Waldvogel
En raison des Jeux olympiques, le grand événement du Tour européen se tiendra, cette année, à nouveau en septembre. Crans se trouvera ainsi en concurrence directe avec la finale de la FedExCup. «A priori, tous les joueurs ne pourront s’y qualifier pour la finale. Il sera certainement possible de contacter l’un ou l’autre des joueurs, avant le tournoi», explique Yves Mittaz, directeur de l’Omega European Masters. La participation de Danny Willett, tenant du titre et champion du Masters, est confirmée depuis un certain temps. «C’est vraiment particulier de pouvoir accueillir, chez nous en Valais, l’actuel vainqueur d’Augusta», se réjouit M. Mittaz. L’Anglais de 28 ans est à la tête du Race to Dubaï, et il est évidemment également sélectionné pour l’équipe européenne de la Ryder Cup. Danny Willett a obtenu son dernier placement au top trois à la fin du mois de mai, à l’occasion du BMW Championship.
Son compatriote Chris Wood a remporté la victoire de ce tournoi phare du Tour européen, ce qui lui assurera certainement également une participation à la Ryder Cup. En un premier lieu, le géant d’1,96 mètre prendra le départ en Valais au début du mois de septembre. Au Race to Dubaï, Chris Wood, deuxième placé des Anglais, se trouve parmi les six meilleurs. Avec Lee Westwood et Tyrrell Hatton, deux autres professionnels des îles britanniques font partie des dix meilleurs du classement annuel de l’European Tour. La grande délégation britannique en Suisse sera renforcée cette année par Andy Sullivan et Matthew Fitzpatrick, qui représentent également les couleurs de l’Europe à la Ryder Cup. En Valais, l’on attend surtout Matthew Fitzpatrick avec impatience. Le jeune homme fêtera le jour de l’ouverture son 22e anniversaire. L’an dernier, il a été battu par un seul coup à Crans, et, au Masters, il a également obtenu un placement au top ten.
CHOUCHOU DU PU bLIC
M IgUEL ÁngEL J IM én E z
Ce sera donc quelques semaines avant le grand événement aux États-Unis que de nombreux joueurs de l’équipe européenne testeront leur forme à Crans. Avec le retour de Miguel Ángel Jiménez, un autre chouchou du public sera de la partie. Au début septembre, l’Espagnol de 52 ans, qui avait renoncé l’année dernière à une participation pour la première fois depuis de nombreuses années, sera au départ du tournoi pour la 26e fois (!). Il doit compenser sa mésaventure de 2014, quand il ne s’est pas qualifié pour le cut. Lors de sa première participation à Crans en 1989, son compatriote Seve Ballesteros avait fêté sa dernière victoire en Suisse. Miguel Ángel Jiménez a remporté l’Omega European Masters la dernière fois il y a six ans. Du point de vue sportif, l’actuelle saison a moins bien commencé pour l’Espagnol, mais depuis l’été sa forme évolue dans le bon sens: lors du 145e Open au Royal Troon, Miguel Ángel Jiménez s’est hissé parmi les vingt meilleurs. Puis, à Carnoustie au Senior Open Championship, il se trouvait huit en dessous du par après quatre tours et a ainsi occupé le troisième rang.
L’ HOMME aU bOnn
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En revanche, Bryson DeChambeau est encore relativement inconnu en Europe. L’Américain de 22 ans n’a encore jamais joué en Suisse. Avec son bonnet basque voyant, comme signe distinctif, et ses succès comme amateur, il occupe une grande place dans toutes les revues de golf. Sa particularité: tous ses fers ont la même longueur (37,5 pouces, normalement la longueur standard d’un fer 6), et au lieu de chiffres, ce sont des noms ou ses trous préférés du parcours du Masters d’Augusta, qui y sont gravés. Bryson DeChambeau a fait des études de physique et se voit lui-même comme un «scientifique du golf». En avril, immédiatement après le Masters (rang 21), il a joint les professionnels. D’entrée, il a obtenu un quatrième rang au RBC Heritage Turnier en Caroline du Sud, puis il a échoué quatre fois consécutivement au cut. Entre autres grâce à un 15e rang à l’U.S. Open, le nouveau professionnel a bel et bien gagné 460 000 dollars en quelques mois. Évidemment, cela ne suffit pas pour une place au top 125. Pour le moment, Bryson DeChambeau dépend toujours d’invitations de sponsors pour s’assurer sa PGA tour card pour 2017. Pour Yves Mittaz, le jeune Américain est «surtout un type très charismatique». «Il a de la classe et plait notamment aux jeunes. Je suis convaincu que Bryson DeChambeau fera partie des dix ou vingt meilleurs joueurs du monde dans quelques années», c’est l’avis du directeur du tournoi sur son plus récent engagement. Jusqu’à maintenant, l’Américain n’a joué que trois fois sur le Tour européen. «Les premiers entretiens ont eu lieu à Dubaï et nous sommes rapidement tombés d’accord», se réjouit Yves Mittaz de la première présence du jeune espoir au bonnet, dans notre pays.