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36 trous près de bâle

L’ouverture

des premiers fairways du nouveau site de Golf

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Saint-Apollinaire, près de Bâle, est prévue pour l’été 2018 déjà.

Avec ce projet en Alsace, Daniel Weber élargit son offre Club-Golf à 90 trous, soit cinq parcours de championnat.

Déjà l’accès est impressionnant: l’allée qui mène directement vers le bâtiment principal de l’ancien monastère est bordée de hauts noyers. «Juste à côté, le nouveau clubhouse verra le jour», raconte Daniel Weber avec un mélange de fierté et de joie. «Le Golf de Saint-Apollinaire est chargé d’histoire et ne se trouve qu’à un quart d’heure du centre de Bâle. Il dispose de suffisamment d’espace pour la réalisation de deux parcours de 18 trous», explique le plus grand exploitant privé suisse de parcours de golf en parlant de son dernier projet sur le sol français.

Daniel Weber a commencé à Sempach avec le Golf Sempachersee il y a plus de 20 ans, suivi en 2004 par l’ouverture du Golf Kyburg.

L’entrepreneur caresse depuis un certain temps les plans pour son prochain pas: «Pour nos membres, nous voulions couvrir un triangle entre Lucerne, Zurich et Bâle. Avec l’actuel projet près de Bâle nous y parviendrons enfin», se réjouit l’homme de 46 ans, originaire de Suisse centrale.

u n détour pour atteindre l’objectif

Les premiers plans pour un resort de golf à proximité de l’EuroAirport de Bâle existent depuis 2006. Finalement, ce projet n’a pas été poursuivi, mais c’est par ce détour que le terrain sensationnel d’une vieille famille bâloise a attiré son attention. Dans un premier temps, Daniel Weber a pu réserver la propriété couvrant plus de 130 hectares. Grâce à la bonne collaboration avec l’administration, les autorisations nécessaires pour la transformation en parcours de golf sont «peu à peu» arrivées.

«Tout le conseil municipal composé de onze personnes du village de Michelbach-le-Haut, qui compte 700 habitants, est venu me rendre visite au Golf Sempachersee pour voir le site», a raconté Daniel Weber lors d’un entretien avec GOLFSUISSE.

«En France, un scrutin populaire n’est pas nécessaire pour un changement d’affectation de zone, et grâce aux très bons conseillers nous sommes parvenus à nous entendre avec une administration costaude, se rappelle M. Weber, après avoir lutté durant cinq ans pour le projet, nous avons ressenti de plus en plus de respect.» En outre, le fait de parler le français était un atout majeur. Après cinq ans à l’EPFL et plusieurs séjours en Suisse romande lors du service militaire, il est parfaitement à l’aise dans la langue de Molière.

E Xploit Comme Territoire De Chasse

Les études d’impact sur l’environnement sont nettement plus approfondies en France qu’en Suisse, en revanche l’administration est un peu moins obstinée. Il sera, par exemple, possible de défricher un peu plus de sept hectares d’une grande forêt pour divers fairways. L’autorisation a été obtenue en échange du reboisement de la même surface à un autre endroit. «En Suisse, il n’est même pas permis de regarder un arbre de travers bien que la surface forestière augmente chaque année», lance Daniel Weber avec un soupçon de sarcasme.

Dans les années 1950, le Domaine de Saint-Apollinaire était réputé comme exploitation modèle pour la production fruitière, et récemment il a été surtout utilisé comme territoire de chasse et résidence d’été des propriétaires. «Le terrain légèrement ondulé est idéal pour un parcours de golf», s’enthousiasme Daniel Weber. Des arbres vieux de plus de 200 ans, quatre étangs et une nature intacte tout autour offrent le cadre pour les différents trous. L’architecte Kurt Rossknecht planifie douze plans d’eau supplémentaires qui entreront dans le jeu de diverses manières. «Ce seront deux parcours de très haut niveau, avec cinq tees fortement échelonnés pour chaque trou, afin de tenir compte du niveau et des besoins des golfeurs», promet l’entrepreneur. Depuis les départs les plus éloignés, le parcours mesurera tout de même 6800 mètres et sera, par conséquent, difficile à négocier, mais pour les handicaps plus élevés il sera nettement plus court et plus facile.

nou V eau club asG planifié

Le club s’appellera Saint-Apollinaire. Le début des travaux est prévu pour l’hiver prochain, et Daniel Weber aimerait voir les premiers trous praticables d’ici à deux ans: «Pour l’instant, je ne peux pas encore évaluer combien seront prêts, cela dépend évidemment aussi des conditions météorologiques.»

Il est sûr que deux fois 18 trous seront aussi rapidement que possible mis à la disposition des membres, des joueurs green fee et de tournois sponsoring. Actuellement, il existe dans la région le Golf & Country Club de Bâle, établi depuis longtemps à proximité à Hagenthal-le-Bas, et le site de 27 trous de La Largue, nettement plus éloigné de la ville, ainsi que divers sites de 9 trous.

Daniel Weber considère que le potentiel autour de Bâle n’est pas totalement épuisé: «On trouve encore des membres aujourd’hui pour un produit de haute qualité facilement atteignable et offrant des prix compétitifs.» Cela dit, l’offre de Bâle comprendra de nouvelles formes d’affiliation opportunes. «Nous voulons nous démarquer consciemment de la concurrence à bas prix telle qu’elle est pratiquée à proximité à Bad Bellingen, en Allemagne», ajoute Daniel Weber.

Bien sûr, il ne sera pas facile de trouver d’un seul coup des centaines de personnes prêtes à payer des sommes d’affiliation élevées. «Avec les nouveaux modèles d’affiliation flexibles, nous tiendrons compte des besoins actuels de mobilité et des nouveaux comportements d’utilisation», dit Daniel Weber. Plus tard, il est prévu que le club fasse partie de l’ASG. Mais pour le moment, la date de la demande d’affiliation n’est pas connue. «Evidemment, il s’agit d’un risque entrepreneurial certain, mais c’est le premier projet où je ne dois pas faire de compromis pour la construction», répond Daniel Weber à la question sur les ejneux. Il ne se prononce pas sur les coûts du projet. A l’époque il avait chiffré à dix millions l’aménagement de Sempach avec les quatrièmes 9 trous supplémentaires et le clubhouse ultramoderne. Il est donc déjà possible de calculer, à peu près, la somme

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