Le premier tournoi officiel a dû être déplacé du 3 au 15 août pour cause de mauvais temps. C’était écrit, en anglais, dans le «St. Moritz Post and Davos News» de 1891. L’histoire du golf en Suisse a débuté il y a tout juste 125 ans, à côté de l’actuel hôtel Kulm à St. Moritz. Les hôtes n’étaient pratiquement tous que des Britanniques, qui se contentaient de 9 trous. Le parcours court, Kulm Golf St. Moritz, n’ayant jamais été affilié à l’ASG, c’est le Golf Club Samedan (l’actuel Engadine Golf Club) fondé deux ans plus tard, qui est officiellement le plus ancien club de l’ASG.
Depuis le mois de juin, à Andermatt, le plus récent parcours de championnat 18 trous de Suisse est ouvert à tous les joueurs green fee. Tout comme à St. Moritz, sur le haut-plateau du canton d’Uri, à une altitude de plus de 1400 mètres, les touristes sont au cœur de toutes les attentions. L’investisseur égyptien Samih Sawiris, est conscient que les hôtes de la station aiment jouer au golf en été. Pour
Il y a également d’autres exploits sportifs historiques à fêter. L’amateure de 18 ans, Albane Valenzuela, est la première Suissesse à s’être qualifiée pour le plus important tournoi féminin du monde: elle joue début juillet au 71e US Open. Certes pas pour le gain record de 4,5 million de dollars, mais «pour performer», comme elle l’explique. Elle est de loin la plus jeune participante suisse à avoir jamais passé un cut lors d’un tournoi du grand chelem aux Etats-Unis. Ce succès à l’ANA Inspiration l’a rapproché d’une participation aux Jeux olympiques. L’US Open est le tout dernier tournoi qui compte pour une qualification à Rio. Elle n’aurait jamais imaginé la possibilité d’être de la partie au Brésil, mais prend maintenant les choses «une par une», raconte la jeune Genevoise peu après sa qualification pour l’US Open. Avant de confirmer définitivement, elle a tremblé pendant deux heures. Mais elle doit attendre le 11 juillet pour savoir si elle pourra aller aux JO. Quant à Fabienne In-Albon, elle ne veut pas spéculer non plus. Il n’y a qu’une chose qui compte pour elle: «Que je sois à 100% en bonne santé et prête au mois d’août.»
Le premier tournoi féminin olympique des temps modernes débutera à Rio le 17 août.
A St. Louis en 1904, quelque 77 Américains et trois Canadiens ont participé aux Jeux olympiques, mais il n’y avait pas de tournoi féminin. Quatre ans plus tôt, à Paris, une femme était montée sur la plus haute marche du podium. Les ladies attendent donc depuis 116 ans pour qu’une golfeuse puisse succéder comme championne olympique à Margaret Ives Abbott. Avec deux Suissesses dans le petit peloton de 60 joueuses, ce serait doublement historique.
cette raison, en plus du parc immobilier, l’entreprise Andermatt Swiss Alps exploite également le nouveau parcours. Avoir son propre club n’est pas nécessaire: le «Gotthard Realp» s’appelle maintenant «Andermatt Realp» et se charge du lien avec l’ASG. Cela fait sept ans que le dernier parcours classique de 18 trous a été inauguré à Sagogn, et depuis, trois sites plus petits ont encore vu le jour. L’inauguration officielle de l’Andermatt Swiss Alps, 125 ans après le premier site de golf touristique, est donc un grand événement historique au sein du golf suisse.
En vue de Rio, chacun sait que l’ASG organise deux concours. Il y a des vols pour Rio à gagner, entre autres. Répondre aux questions est rapide et facile sur magicgolf.ch. Le deuxième concours est un peu plus exigeant. Avec vos photos, vidéos ou autres émotions à la clé. Ne manquez pas cette chance historique.
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Il s’agit d’un délit d’initié de titres: la star du golf américaine Phil Mickelson s’est mis d’accord avec les autorités pour rembourser le bénéfice et les intérêts.
Le fait remonte à 2012: sur les conseils d’initiés, Phil Mickelson a acheté des actions de l’entreprise américaine Dean Foods à hauteur de 2,4 millions de dollars. Au bout d’une semaine seulement, cela lui a rapporté 930 000 dollars. L’entreprise a vendu une partie des actions, et son directeur était forcément déjà au courant. Phil Mickelson avait eu le tuyau par un partenaire du patron, mais n’a pas été poursuivi. Au cours d’une procédure civile, il s’est mis d’accord avec l’Autorité de surveillance américaine pour rembourser le montant de cette transaction illégale. Ajouté aux intérêts, cela faisait plus ou moins un million de dollars. Avec ses gains de près de 70 millions de dollars sur le circuit, le célèbre gaucher n’avait pas vraiment besoin de se lancer dans des affaires douteuses. D’autant plus qu’habituellement des transactions portant sur des actions ne l’intéressent pas. Selon l’Autorité de surveillance américaine des marchés financiers, il n’avait déposé que 250 000 dollars sur les comptes en question avant ce fameux «deal».
murielle frischknecht à la télé serbe
Murielle Frischknecht, 17 ans, du Golfclub Lägern, était la seule Suissesse en lice au Championnat international de Serbie, à Belgrade. Elle a remporté la victoire de bout en bout et a fait son entrée au World Amateur Golf Ranking. «Après une traversée du désert qui a duré deux ans, c’est une récompense bien méritée pour ses efforts», commentait Reto Frischknecht, son père et caddie, pas peu fier. Ce Championnat était de surcroît «fantastiquement bien organisé», racontaitil, après ce voyage plutôt réussi à l’Est. Murielle a également découvert l’intérêt des médias, et a dû donner quotidiennement des interviews en anglais, retransmises en direct à la télévision serbe.
Le golfeur au look excentrique peut enfin frapper la balle chez les seniors. Lors de la première sur le Champions Tour, John Daly s’est révélé le plus long, et de loin. Fin avril, il a fêté son cinquantième anniversaire et peu de temps après, habillé d’une tenue provocante de Loudmouth, l’Américain a participé pour la première fois au lucratif US Senior Tour. «Ces dernières années ont été dures, je ne savais pas où j’allais jouer», a reconnu le double vainqueur de grands chelems. A l’occasion de l’Insperity Invitational, il a dominé la catégorie «driving distance» avec une avance considérable. Le «longhitter» a frappé sa balle depuis le tee à plus de 290 mètres, touchant le fairway dans 80% des cas. Le fait que John Daly n’ait finalement occupé qu’un 17e rang ex-aequo est surtout dû à ses fers courts et son putting qu’il
a lui-même qualifié «d’épouvantable». Rien que sur le tour final, il a ramassé trois bogeys et un triple bogey!
En fin de compte, le tournoi a été remporté par un joueur qui fait partie, comme John Daly, de ceux qui se font remarquer par leur look. Il s’agissait d’une victoire très particulière pour Jesper Parnevik. «Je pensais ne plus jamais gagner», a déclaré le Suédois de 51 ans, ravi de son exploit: il avait connu son dernier succès professionnel il y a 15 ans au Honda Classic. Depuis lors, il a été handicapé par diverses fractures et accidents qui ont failli remettre en question sa carrière. «J’ai même pensé ne plus jamais pouvoir jouer. Il faut dire que souvent, après avoir frappé quinze balles, les douleurs étaient telles que, le lendemain, je ne pouvais plus sortir du lit.»
GOLF CLUB
A l’occasion du 80e Masters, Jack Nicklaus, 76 ans, a frappé le traditionnel tee-shot de l’ouverture. Peu de temps après, il avait rendez-vous avec des amis d’affaires pour une partie privée sur le parcours d’Augusta National. Selon le Naples Daily News, le sextuple champion du Masters a réussi un tour parfait dans le par. «Bien évidemment, je suis parti des tees avant et ai ainsi trouvé un autre parcours», a-t-il raconté à un journaliste. Le résultat est quand même on ne peut plus remarquable: il a terminé avec un score nettement en dessous de son âge et de son handicap officiel de 5. «Ce bon résultat ramènera certainement mon handicap à 1 ou 2», a expliqué le concepteur de parcours lors de sa visite à Naples. «Cela risque de me coûter cher à l’avenir», a plaisanté le richissime Jack Nicklaus. L’Américain reste extrêmement actif, également, en dehors du golf. Au journaliste, il a parlé par exemple d’un voyage d’affaires de plus de 33 heures, qui allait le mener en Belgique, au Turkménistan et au Maroc.
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Marcel Meier (photo), responsable de la formation auprès de l’ASG, a été nommé chef de discipline «Golf national» au sein de la Fédération suisse du sport universitaire. Cette nomination facilitera la collaboration entre le sport universitaire suisse et l’ASG. Au plan international, le sport universitaire est dirigé par la «Fédération internationale du sport universitaire» (FISU) qui a son siège à Lausanne. La secrétaire générale de l’ASG, Barbara Albisetti, est la personne de contact pour le golf auprès de la FISU. Elle estime qu’il est très important que «le chef de discipline golf soit si proche de l’ASG. Marcel Meier est depuis des années responsable de la formation au sein
Un must pour tout golfeur: «Swiss Caddie» propose des informations, distances GPS et scoring automatique pour tous les clubs de golf en Suisse.
de l’ASG, il connaît à la fois nos structures et les dirigeants de la Fédération. Nous sommes ravis de l’élection de Marcel et lui adressons toutes nos félicitations». Ces dernières années, c’est Jean-Sébastien Scharl (Unisport Lausanne) qui a assumé cette responsabilité, et l’ASG le remercie très chaleureusement du bon travail fourni.
Une bonne nouvelle pour les golfeurs suisses – téléchargez «Swiss Caddie» gratuitement depuis l’App Store et vous aurez avec vous tout ce qu’il vous faut pour une partie de golf: livre de métrage avec GPS, carte de score électronique, minuterie de recherche de balle et bien plus encore. «Swiss Caddie» est basé sur EXPERT GOLF, une application leader depuis des années dans l’App Store et qui est également recommandée par Apple: les informations de distance GPS sont exactes, au mètre près, grâce à des mesures professionnelles, et la
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Juste avant son 35e anniversaire, Julien Clément s’est offert un beau cadeau en Italie: un fabuleux tour de 59 coups lors du Vigevao Open (par 70). Et pourtant, le golf professionnel ne sera bientôt plus au centre de sa vie.
C’était le premier tournoi de la saison pour le Romand. «Je viens de terminer une formation de marketing et j’ai déjà un pied dans le métier. De plus, en septembre je deviendrai père pour la première fois et cela change passablement les priorités», disait Julien
Clément après son exploit sur l’Alps Tour en Italie. Ancien joueur sur l’European Tour (et le dernier Suisse avec un droit de jeu complet), il a fait un premier tour de deux coups sous le par au Vigevao Open. Au deuxième tour, il est parti doucement notant «seulement» un coup sous le par après sept trous. «Tant mieux, peut-être, car ainsi je n’étais nerveux que sur les trois derniers trous, quand je me suis rendu compte que je risquais de pouvoir noter un magique 59 sur ma carte», racontait Julien Clément. Ce score – un record de carrière – a réellement démarré avec un eagle au trou no 8, suivi immédiatement d’un birdie. «Au retour, tout a simplement marché à la perfection. A trois reprises, j’ai enquillé des chips depuis l’extérieur du green, c’est plus que pendant une saison entière», plaisantait le Genevois de presque 35 ans, qui joue sur le circuit pro depuis 2012. En organisant lui-même des événements de golf, il la déjà fait un pas vers sa nouvelle carrière professionnelle. Au plus tard l’année prochaine, il entrera dans le monde du travail «régulier», tout en jouant encore quelques tournois à côté, mais sans aucune pression. Malgré cet exploit fabuleux, Julien Clément n’a pas réussi à signer sa première victoire dans un tournoi professionnel. C’est le Britannique Matt Wallace qui a gagné avec -17 total, trois longueurs devant le Suisse. Encore trois coups plus loin, Arthur Gabella s’est classé au bon 5e rang.
Le quatrième Perfect Smile Golf Trophy au Golf Club Bad Ragaz s’est révélé tout autant sportif qu’amusant, entre autres, grâce au comédien Gögi en grande forme.
Michael Meier, propriétaire du cabinet dentaire
Perfect Smile au Grand Resort Bad Ragaz, avait invité 111 golfeuses et golfeurs qui ont beaucoup apprécié les conditions exceptionnelles: le parcours était dans un état impeccable, et après le jeu, Mark Hauser et son groupe ont émerveillé les participants avec du jazz. Le comédien Gögi dans le rôle de collaborateur du Grand Resort, Monsieur Siegentaler, a rythmé l’après-midi, comme d’habitude, de manière divertissante, distribuant au public, au cours d’un quiz amusant, «des affaires que des clients célèbres de l’hôtel ont oublié». Ainsi, une brosse à dents usagée de George Clooney (ou si vous préférez, de Paris Hilton) a trouvé un nouveau propriétaire. «Le président, Reto Fintschin, est
actuellement en vacances aux Iles Fidji», racontait Gögi. C’est donc son prédécesseur André Mebold, qui a prononcé les mots de bienvenue avec beaucoup d’humour, tout comme l’hôte, Michael Meier. «La bouche seule ne suffit pas à un sourire parfait, il faut également les yeux. La bouche n’entre véritablement en scène qu’au moment du baiser, et là, une bonne hygiène dentaire est essentielle», a dit André Mebold.
Tout le monde affichait un grand sourire au cours de cette belle journée de golf, mais c’est Fabian Bruhin qui était le plus rayonnant. Grâce à un tour de deux coups au-dessus du par, il a remporté le tournoi. Son nom sera gravé sur le trophé en cristal de roche, surmonté d’une couronne dentaire en or.
Un tournoi unique, d’un genre tout particulier: au Golf Club Heidental, un tournoi des grand-mères a pu être organisé pour la section dames grâce au généreux soutien de 42 grands-mamans. Les 63 participantes ont, entre autres, reçu une serviette de golf spéciale et des prix faits maison. Ce sont les divers prix spéciaux qui ont fait le plus rire. Le «nearest to the line» était par exemple une corde à linge avec des vêtements datant de 120 ans. Il y avait aussi un concours où la balle devait être jouée aussi près que possible de statuettes représentant une grand-mère et un grand-père. Ces deux statuettes étaient ensuite mises aux enchères, rapportant la coquette somme de 1500 francs, un montant versé à la Fondation pour les enfants en Suisse. Malgré cet énorme succès, ce tournoi restera unique. Comme disait Marianne Suter, du comité d’organisation, la compétition «était un temps fort absolu qui ne pourra plus jamais être surpassé».
Considéré comme l’un des meilleurs parcours de Suisse, le golf situé sur les rives du Léman à Gland, se voit récompensé pour ses démarches en faveur de la faune et la flore qui habitent le domaine.
Le Domaine Impérial est un site privilégié de 70 hectares au milieu d’une réserve forestière naturelle qui possède une haute biodiversité au niveau de la flore et de la faune. La volonté de préserver cet environnement exceptionnel a d’abord conduit à la création d’une commission «Nature» et à la mise en place une charte qui définit la stratégie du club pour répondre aux exigences environnementales d’organismes officiels. Puis le club est devenu le premier 18 trous en Suisse à être certifié par la société GEO (Golf Environment Organization). Les 9 trous de Klosters et Nuolen possédaient déjà ce «label», et plusieurs autres clubs suisses essayent de l’obtenir également.
Le label GEO Certified® est l’aboutissement de mesures écologiques initiées depuis plusieurs années par les greenkeepers du Domaine Impérial, Jean-Michel Hérissé et
Joey Chase. Il garantit qu’un site répond à certains standards en matière d’eau, de nature, d’énergie, de chaîne d’approvisionnement, de contrôle de la pollution etc. tout en trouvant l’équilibre entre la responsabilité environnementale et un parcours de haute qualité pour les membres. Par ailleurs, le Golf Club du Domaine Impérial est cosignataire du «Contrat corridors écologiques Lac – Pied du Jura» et soutient ce programme développé par le Canton de Vaud.
www.golfenvironment.org
Les 25 et 26 juin, les 360 membres du Golf Club Rheinfelden ont fêté dans la joie et la bonne humeur le dixième anniversaire de leur club avec un «tournoi 10 trous». Bonnie Jeanne Taylor et sa voix soul ont animé la soirée. Mais le chemin était long jusqu’au jubilé officiel. L’idée de construire le premier parcours de golf à proximité immédiate de la ville de Bâle était déjà présente dans les années 1930. Les terrains en jachère en-dessous de la brasserie Feldschlösschen semblaient prédestinés. L’autorisation de construire alla cependant à Hagenthal. Plutôt que transformer ces hectares en fairways verdoyants, les autorités prévoyaient de planter des pommes de terre dans les champs du Kieshübelhof. Ce n’est qu’en octobre 2005 que l’autorisation de construire neuf trous à Rheinfelden fut obtenue.
Le Golf Sport College de Sursee s’adresse à tous les enfants et adolescents qui veulent, dans le même temps, se préparer à la maturité et s’entraîner de la meilleure des façons, en acquérant une expérience iremplaçable pendant leur scolarité.
La promotion des talents sportifs et les performances scolaires sont de la plus grande importance, en primaire comme au secondaire et jusqu’à la maturité. L’offre du collège s’étend sur sept semestres au moins et comprend un cursus scolaire basé sur le programme éducatif, l’entraînement sportif et de golf (10 à 20 heures par semaine), des tournois nationaux et internationaux, ainsi que des camps d’entraînement en Suisse et à l’étranger. Sont également inclus le transport et l’accompagnement aux tournois, le ravitaillement, le logement, l’organisation de loisirs et un programme estival.
L’équipe est composée d’une direction professionnelle, de professeurs, de coordinateurs sportifs, d’entraîneurs de golf, d’un coach mental et d’un physiothérapeute. A côté du golf, le Sport College propose également des programmes de tennis et de hockey sur glace, de patinage artistique, de sports de neige et de natation. www.sport-college.com
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Depuis l’été 2006, le parcours et les installations d’entraînement sont ouverts 365 jours par an aux membres, aux golfeurs occasionnels, aux débutants et aux visiteurs.
Le calendrier des tournois est bien rempli, avec un programme varié pour les joueurs de tout niveau. Après le tournoi du jubilé, le prochain événement aura lieu en août, une variante des «Jeux olympiques», organisée sous forme de championnat de golf open. La finale, qui se jouera après trois tournois de qualification, est fixée au dimanche 21 août.
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L’histoire est connue: père élevant seul son enfant amène sa fille de 5 ans au golf. Elle s’entraîne jusqu’à l’épuisement et devient une petite championne. Dans le cas d’Alexa Pano, 12 ans au mois d’août, s’ajoute encore un ingrédient exceptionnel: son premier coach s’appelait Bob Toski, numéro 1 du classement de prize money sur le PGA Tour en 1954, et l’un des entraîneurs de golf les plus célèbres au monde. «Elle est intuitive, possède un instinct infaillible, une attitude parfaite et la rage de vaincre», dit Bob Toski, bientôt 90 ans, de l’ado qui fait partie des
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Spa & Golf Resort dans l’Ennstal, Steiermark, une prestigieuse adresse parmi des hôtels de golf, a subi une cure de rajeunissement. Toutes les chambres ont été complètement rénovées et le lounge a été réaménagé, l’atmosphère est résolument stylée et jeune. L’hôtel est depuis toujours apprécié par les golfeuses à cause de son spa confortable offrant des traitements ayurvédiques sous la houlette du dr Daniel Scheidbach. Ce spécialiste formée dans la tradition Ayurvéda supervise également les cures de Pancha Karma, un programme de traitements sur neuf ou seize jours. Cet hôtel, qui fait partie à la fois des «Romantik Hotels» et «Hôtels sur les parcours de golf», offre divers arrangements, comme par exemple le «Special» comprenant deux ou cinq nuitées, pension complète dans l’esprit ayurvédique et libre accès au spa. Le prix: 390 par personne pour deux nuits et 915 euros par personne en chambre double pour cinq nuits.
meilleures du monde… pour le moins dans sa catégorie d’âge.
Alexa Pano a gagné cette année, entre autres, le fameux concours drive, chip & putt pour jeunes entre 10 et 11 ans à l’Augusta National Golf Club. Sa collection de trophées dépasse trois cents pièces. Rick, son père, 58 ans, accompagne la petite star aux tournois en Asie, en Europe et ailleurs dans le monde. «J’adore les voyages et les compétitions», commente la jeune fille. Question insidieuse: pour combien de temps encore?
Blonde, sûre d’elle-même et ingénue: Brooke Henderson de Smith Falls, Ontario, est l’une des rares golfeuses à avoir réussi à s’infiltrer dans la suprématie sud-coréenne du golf féminin. La Canadienne de 18 ans est actuellement le numéro 2 mondial, et fait partie des favorites pour une médaille d’or à Rio de Janeiro.
Le bilan de la demoiselle – naguère numéro 1 du classement amateur mondial –, est remarquable, surtout cette année: Brooke Henderson n’a manqué aucun cut et a aligné huit places consécutives au top 10 depuis le début de la saison. Elle a remporté sa première victoire en tant que proette l’année dernière en s’imposant au Cambia Portland Classic, après avoir arraché la participation à ce tournoi lors des qualifications du lundi.
Le 12 juin elle est devenue la plus jeune gagnante du Women’s PGA championship et la deuxième plus jeune gagnante de Major après Lydia Ko.
Le problèmes des clubs pour dames est le même pour presque toutes les marques: en règle générale, les mêmes têtes de club sont utilisées, mais avec d’autres shafts et grips. Presque jamais, les têtes de clubs féminins sont adaptées ou construites spécialement pour répondre aux besoins des golfeuses. Mais il y a deux marques où la situation est un peu différente: Ping et Callaway ont créé des sets de clubs complets à l’intention des femmes qui ont une vitesse de swing moins grande et possèdent moins de force. Les têtes de clubs sont ici adaptées aux shafts. Des joueuses très sportives et d’un bon niveau ne seront probablement pas comblées par ces modèles, au contraire des golfeuses de taille moyenne et possédant un handicap moyen, qui disposeront ainsi de clubs confortables et auront du plaisir en jouant. Mais consultez comme toujours votre pro avant de les acheter pour être sûre que ces clubs vous conviennent.
Ce qui frappe avec ce set de clubs pour dames qui possèdent une petite vitesse de swing sont les têtes relativement grandes, idéales pour augmenter la confiance et faciliter le jeu. Les manches ultra légers conviennent particulièrement aux femmes de petite taille et d’un certain âge, tout en permettant une certaine longueur de coups.
Prix: driver 409 francs, bois de parcours 295 francs, hybride 199 francs, fer 139 francs, putter dès 199 francs.
Ce set de huit pièces se compose d’un driver, d’un bois 3, d’un hybride, de trois fers et d’un putter. A première vue, cela peut paraître mince, mais ce set suffira amplement aux femmes qui ne jouent pas au golf depuis longtemps. Des études ont montré par ailleurs, que les fers plus longs ne permettent pas d’atteindre des distances plus longues avec une vitesse de frappe peu élevée. Prix: 749 francs.
me Muggli vient d’admettre qu’elle envisage de se laisser tatouer quelque chose sur son avant-bras. Côté intérieur. Il ne s’agit évidemment pas d’un quelconque objet purement décoratif comme une rose, un papillon ou un écureuil … Non, elle penserait plutôt à quelque chose ayant du sens : peut-être un slogan pour le timing parfait du mouvement de golf, du style «Co-ca-Co-la», «Mis-sis-sip-pi» ou «Mu-rat-Ya-kin». De toute façon, elle ne serait pas la première golfeuse avec un
tatouage sous la peau. Il y a déjà quelques ladies dans son club qui en portent. En prenant la douche, elle peut voir, même sans lunettes, avec une netteté remarquable ce qui ne l’est plus depuis longtemps : par exemple une elfe floue sur l’omoplate, une taupe sur un décolleté règle 25-1), une ramure au-dessus du coccyx ou encore un «détritus» bleu gris pâle sous forme d’une feuille de cannabis sur la fesse. Réflexion faite, la formule de golf légendaire d’Albert Einstein, E = mc18 (!), serait également un motif intéressant. Finalement, le golf n’est rien d’autre que l’application pratique de la théorie de la relativité, c’est-à-dire relativement relatif.
Par contre, les théories que les nouveaux venus doivent connaître par cœur pour obtenir l’attestation de libre parcours, sont tout sauf «Golf – it’s magic». Mme Muggli l’a constaté quand elle a bossé avec son beau-frère pour résoudre les énigmes du questionnaire, quasiment impossible pour un débutant. Elle trouvait par exemple complètement cinglée la question de l’attitude à adopter quand une balle qui se trouve dans un bunker couvert de feuilles est bougée lors de la recherche ou quand on la trouve. Elle doit souligner qu’a) en 15 ans cela ne lui est jamais arrivée et b) qu’elle ne jouerait même pas sur des parcours aussi mal entretenus! Mais
mettons, c) elle ne bougerait pas la balle en piquant dans un tel tas de feuilles, cela serait un miracle et elle s’inscrirait immédiatement aux championnats du monde de Mikado.
Jamais l’idée lui serait venue que d) (après avoir inscrit un coup de pénalité (règle 18-2)), elle devrait remettre la balle sous les feuilles de façon à ne plus en voir qu’un petit coin. Cette idée absolument grotesque ne lui serait même pas venue en rêvant. Peut-être de telles règles sont-elles judicieuses pour les professionnels, mais pour «nous autres» (ce disant elle tape avec son index sur son sternum non tatoué) de telles règles chicanières sont tout sauf ingénieuses. La composition bizarre des questions d’examen lui fait croire que les responsables n’ont que peu de connaissances de la réalité.
Vu la diminution de golfeurs actifs et du grand défi pour trouver de nouveaux passionnés pour un jeu qui est 1) trop difficile, 2) prend trop de temps et 3) est beaucoup trop cher, elle trouve qu’il s’agit, du point de vue marketing, d’un coup dans un obstacle (règle 19-2) si l’on rend l’accès à la pratique aux nouveaux golfeurs intéressés si difficile avec des indications théoriques complètement inutiles. Mais, à vrai dire, la théorie n’a encore jamais posé de problème au golf. Du moins pas à Mme Muggli. Il faut savoir, qu’en théorie, elle est imbattable!
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swiss Challenge 2016
Alexander Knappe est le premier Allemand à remporter le Swiss Challenge. Benjamin Rusch, en bonne position avant le dernier tour, n’a pas réussi à conserver son avantage et termine 17e. C’est son meilleur résultat de la saison pour le moment.
Stefan WaldvogelDes scores de -1 au premier tour, -2 au deuxième tour et -3 au troisième tour. La logique mathématique aurait voulu que Benjamin Rusch rende un score de -4 au dernier tour. «Oui, avouait le Thurgovien avec un sourire, un score de -4 dimanche, je l’aurais bien pris.» Avec sa progression régulière, Benjamin Rusch abordait le tour final du Swiss Challenge à la 7e place du classement, après l’avoir même brièvement mené.
Si le Thurgovien n’a pas rendu le résultat espéré dimanche, c’est en partie à cause de la pluie. «Mon putter est resté extrêmement froid, je me sentais déjà sous pression sur le fairway», expliquait-il. Après deux balles dans l’eau aux trous 11 et 12, Benjamin Rusch a pu limiter les dégâts grâce à deux birdies sur les deux derniers trous. Son résultat, le seul au-dessus du par, lui faisait
perdre dix places. Ce 17e rang au Swiss Challenge est pour le moment son meilleur résultat de la saison sur le Challenge Tour. Seul Suisse à posséder une carte régulière du Tour à ce niveau, le Thurgovien était cependant content de son tournoi dans l’ensemble.
Rusch au top avec les aut R es Début mai, Benjamin Rusch avait terminé 23e en Espagne: «Là-bas j’étais trop tendu. Cette fois, je suis resté un peu plus relax et je n’étais pas du tout nerveux.» Même s’il avait espéré un peu plus du tour final, le joueur de Lipperswil n’est pas trop déçu: «Je suis sûr que j’aurai encore des chances cette saison. Mon jeu prend la bonne direction.»
La semaine précédente, Benjamin Rusch avait raté le cut (-5) en Tchéquie. Au Golf Sempachersee, après deux tours chahutés et
Là-bas j’étais trop tendu. Cette fois, je suis resté un peu plus relax et je n’étais pas du tout nerveux…
interrompus par la pluie, le cut se situait à +1. A ce moment du tournoi, la première victoire allemande n’était pas encore évidente. Un trio formé d’un Espagnol, d’un Anglais et d’un Belge menait sept sous le par, et Alexander Knappe faisait partie d’un large groupe qui suivait avec deux coups de retard. En rendant un score de 67, le deuxième du tournoi, l’Allemand, 27 ans, prenait la tête à égalité et ne la perdait plus que passagèrement.
u n play-off attendu
Le leaderboard n’était pas tout à fait mis à jour, et au lieu du play-off attendu Alexander Knappe s’imposait de justesse sur le trou final. «Je le leur ai dit plusieurs fois, mais visiblement la modification sur la carte de score n’a fonctionné», déclarait-il au terme du dernier tour. Avec un score final de -12, il est le premier Allemand à remporter le Swiss Challenge, un coup devant Paul Howard, son partenaire dans
le dernier flight, et le Norvégien Espern Kofstat. «Je suis bien sûr extrêmement heureux. Je n’ai pas pu jouer au golf pendant longtemps à cause de problèmes de dos. Avec cette victoire, je fais maintenant partie de la meilleure catégorie du Challenge Tour et je pourrai jouer partout», s’est réjoui l’Allemand qui signait son premier titre professionnel.
Le champion ne savait pas encore où et comment il fêterait sa victoire. «Ce soir encore je pars en Belgique avec mon caddie. Nous aurons peut-être le temps de trinquer plus tard», expliquait le joueur qui représente depuis cinq ans le Golfclub Paderborn. Outre le chèque du vainqueur, Alexander Knappe emportait dans ses bagages une cloche de vache en souvenir.
semaine gâchée
pou R Joel giRR bach
Benjamin Rusch, recevant le prix du meilleur Suisse, remis par le président de l’ASG, JeanMarc Mommer. Marco Iten, le seul amateur en lice. Joel Girrbach et Raphaël de Sousa ont également passé le cut.
Meilleur Suisse du tournoi, Benjamin Rusch a également reçu un prix, une Omega. Les trois autres représentants helvétiques qualifiés pour les tours finaux sont nettement restés en retrait. Après deux tours dans le par, Joel Girrbach pouvait nourrir des espoirs légitimes. Mais avec un score de +9 samedi et un nouveau score dans le par dimanche, il a rétrogradé au classement. Après sa 2e place en Egypte, Joel Girrbach était arrivé gonflé à bloc en Suisse centrale: «J’avais prévu de faire beaucoup mieux dans ce tournoi
Le jeune Français Romain Langasque s’est retrouvé pour la première fois au Golf Sempachersee. Ce joueur commence à se faire un nom, surtout depuis qu’il a joué les neuf seconds trous du Masters 2016 cinq sous le par et qu’il est parvenu à se hisser, en tant qu’amateur, dans le top 40. Le Français est passé pro juste après le Masters et s’est vite établi sur l’European Challenge Tour. Après cinq tournois, Romain Langasque figure déjà dans le top 5, et sa 12e place au Swiss Challenge l’aura fait encore progresser d’un rang. En fin de saison, le top 15 du Challenge Tour se qualifiera pour l’European Tour.
Pour atteindre ce but, le Français a dû renoncer à une généreuse invitation de Jack Nicklaus au prestigieux et lucratif Memorial Tournament, qui fait partie du PGA Tour. «Je suis très honoré, mais il me manque encore trois tournois sur le Challenge Tour et je ne veux pas me disperser avec tous ces aller-retour», explique le sympathique Français. Même pour ce jeune professionnel qui a joué le Masters, le Woodside Course était «exigeant et très sélectif». Son bilan de -2 après quatre tours reste tout à fait correct. En tout, Romain Langasque a noté trois double bogeys et a joué son meilleur back nine au deuxième tour, en compagnie de Joel Girrbach, avec six birdies et deux bogeys (-4). Il est bien possible que la jeune star ne puisse pas revenir améliorer son record en Suisse centrale pour la simple raison qu’il se retrouvera bientôt sur l’European Tour.
Pour atteindre ce but, le Français a dû renoncer à une généreuse invitation de Jack Nicklaus…romain langasque Joel girrbach raphaël de sousa Marco iten
à domicile et je suis très déçu, surtout du troisième tour. Pendant toute la semaine je n’ai jamais vraiment réussi à entrer dans le tournoi et j’ai fait quelques fautes bêtes, inhabituelles.»
Le Thurgovien parlait d’une «semaine gâchée». Marco Iten est le seul amateur suisse à s’être qualifié, de justesse, dans le groupe des 68 finalistes. Mais lui aussi a dû faire une croix sur ses espoirs d’exploit samedi. Après avoir commencé de façon relativement solide sur le trou 9, le joueur du GC Rheinblick a rendu un triple bogey au trou 1. Les fautes se sont accumulées et son tour s’est
soldé par un 78 (+8). Pour le meilleur amateur suisse au classement actuel, passer le cut est déjà un petit succès, car Marco Iten, qui étudie en Ecosse, a longtemps été blessé en début de saison et n’avait pratiquement pas joué de tournois.
Le «vieil habitué» Raphaël de Sousa a eu le petit honneur de se classer deuxième meilleur Suisse parmi les 16 Helvètes engagés. Le Genevois, 33 ans, joue actuellement sur l’Asian Tour et n’a encore que peu de tournois au compteur cette
saison. Dans le par après trois tours, le Romand a conservé ce résultat jusqu’au trou final. Malheureusement, une balle perdue sur le 18 et un triple bogey lui faisaient perdre douze places. Raphaël De Sousa se tourne déjà vers l’avenir: «Ce tournoi était un test pour moi. Je pars bientôt six semaines en Asie, et comme on sait, la haute saison là-bas correspond à l’hiver suisse.» Mais avec trois cuts passés en trois éditions, le Genevois s’est réconcilié avec le Swiss Challenge. Lors de ses huit premières participations, il avait dû chaque fois rentrer plus tôt à la maison.
Que d’enfants sur le parcours! Lors du premier Swiss Challenge Juniors Day, des jeunes entre 7 et 14 ans ont pu voir jouer les pros et se sont mesurés au driving, chipping et putting. «Puis-je utiliser mes propres balles», demande Luca Thoma avant le concours de chipping. Originaire de l’Emmental, le jeune a trois essais et plus sa balle est proche du drapeau, plus il reçoit de points sur ce difficile green en pente. Le deuxième chip entre directement
et malchance ne sont jamais très éloignés au chipping.
Les amis de Nino Portmann, 10 ans, tentent d’implorer la balle aux cris de «reviens». Surprise: grâce à une petite remontée, la balle termine sa course à l’intérieur d’un cercle à 20 points. Un «high five» des copains récompense le plus petit de l’équipe.
longueurs sont transformées en points et avant le déjeuner, les enfants doivent signer leur carte de résultats, comme pour de vrai. Le plus âgé du groupe estime qu’il a fait 60 points tout au plus, en réalité c’est plus d’une centaine. Après un hot-dog sur la terrasse du clubhouse, les juniors de l’Emmental se rendent sur le parcours. «J’aimerais bien frapper la balle aussi loin», est un commentaire souvent entendu. Plus rarement, «j’aimerais bien pouvoir putter aussi bien». Lors de ce premier Juniors Day, mis sur pied par l’ASG, la Swiss PGA et Golf Sempachersee, il n’y a en fait que des vainqueurs dans les trois catégories drive, chip&putt. La soixantaine d’enfants reçoit un diplôme et les
dans le trou, 25 points. «Félicitations, tu es le premier aujourd’hui», lui dit le pro de la Swiss PGA, Giovanni Volentik, qui accompagne un des huit groupes lors du Swiss Challenge Juniors Day et note les résultats. Le troisième essai de notre jeune, pourtant techniquement propre, roule loin en bas à droite, en dehors des cercles dessinés sur le green. Zéro points tant pour l’équipe qu’en individuel. Chance
Le petit jeu, difficile, est la dernière station du groupe. Avant, ils ont déjà essayé de grappiller un maximum de points dans la zone près des trous sur le putting green.
Au driving range, l’enjeu est tout différent, il faut frapper la balle le plus loin possible. La longueur est mesurée électroniquement et les pros PGA donnent conseils et encouragements. «Ta dernière balle est allée 30 mètres plus loin, avec un peu moins de gratte, elle sera encore plus longue», commente Giovanni Volentik. Les
meilleurs d’entre eux des prix dans les catégories U10 à U14. Andermatt-Realp remporte le classement par équipe, devant Engelberg et Crans-sur-Sierre.
Alphonse, tout le monde nous reg A rde!
Le développement des appareils de mesure de distance électroniques ne peut plus être freiné: même le R&A l’a admis en adaptant ses règles en conséquence. Maintenant, la question qui se pose à tout golfeur est de savoir, de la montre GPS, des applications pour smartphone ou du laser, quel est le gadget qui lui correspond le mieux?
Peter SennhauSerDe nos jours, les tee-times se réservent online, les applications météo nous renseignent sur les chances d’ensoleillement et l’électronique est omniprésente sur les parcours de golf. Tous les seniors, ou presque, consultent leur montre avant de jouer leur prochain coup. Tous les mid-amateurs, ou presque, mesurent le drapeau au laser, même à 30 mètres du green. Les instruments de mesure de distance électroniques, pour le moment autorisés que lors des tours d’essai sur le circuit professionnel, sont déjà un «must have» pour les golfeurs suisses. Et pourtant, dans notre pays, les golfeurs agissent tous de la même manière: ils ont beau avoir la meilleure montre GPS au poignet, c’est le plus discrètement possible qu’ils jettent un coup d’œil à l’écran, prêts à accepter les inexactitudes et à renoncer à contrôler la position du drapeau sur chaque green. Ce qui n’est pas une mauvaise stratégie, selon Yves Ton-That: «Le golfeur moyen ne prend de toute façon que des risques inutiles en essayant de jouer le drapeau depuis le fairway, surtout s’il
se trouve près d’un bunker. Il a bien meilleur temps de viser le milieu du green.» Les montres GPS, si appréciées des golfeurs, indiquent l’avant, le milieu et l’arrière du green. Le golfeur suisse typique, avec son handicap de 20, n’a pas besoin de plus d’informations.
C’est pourquoi les instruments de mesure de distance laser ont (à tort) la réputation d’être réservés aux bons joueurs. «Beaucoup de golfeurs ne veulent pas prendre le risque de mesurer le drapeau au laser devant tout le monde pour ensuite mettre leur balle dans les bosquets», explique Hansjörg Rudolph, qui connaît bien la psychologie de ses clients. Le directeur de XL Golf va encore plus loin: «Leur devise est: n’ayons l’air de rien. C’est pourquoi on voit aussi peu de pantalons colorés dans nos régions.»
Le fait qu’en Suisse on vende huit fois plus de montres que de lasers ne doit pas être mis seulement en rapport avec la modestie des Suisses. Eric Louis, directeur de Golf Import, pense que c’est aussi une question de prix.
«Avec Nikon, un nouveau fournisseur est
apparu sur le marché offrant des instruments avantageux et en même temps de grande qualité.» Ce qui s’est immédiatement exprimé dans des chiffres de vente en hausse pour les lasers. Le prix de vente conseillé pour le petit
appréciation du parcours. Adam Pratt, chef de ventes chez Golfcenter Zürich, recommande aux joueurs de tournois et aussi à ceux qui aimeraient améliorer leur niveau d’utiliser un laser. Cet instrument conçu en apparence pour
Henrik Stenson mesure la distance pendant un tour d’entraînement. En tournoi, les télémètres sont interdits sur le circuit pro.
modèle S20 de Nikon se situe nettement en dessous de 200 francs, soit le prix des montres GPS les plus simples.
Vue dégagée pour L e L aser
Peut-être les golfeurs se sont-ils enfin aperçus des avantages du laser? Ceux-ci ne se limitent pas à une précision de plus ou moins un mètre. Leur flexibilité est meilleure que sur la montre GPS. Le laser permet de mesurer chaque distance, aussi longtemps que la vue sur la cible est dégagée, ce qui donne une tout autre
attaquer le drapeau crée des conditions de jeu différentes. Avec le laser, tout ne tourne plus seulement autour de la distance au drapeau, mais chaque coup peut être mesuré. Combien de mètres y a-t-il jusqu’à cet arbre? Vais-je réussir à passer cet obstacle d’eau frontal? Quel fer me permettra de passer le bunker sans atterrir dans les arbres? Les distances que chaque joueur peut mesurer sur le fairway permettent une stratégie de jeu plus complexe. Et cela va très loin: certains lasers, comme le modèle Easygreen 800, permettent
d’additionner ou de soustraire les mesures par pression d’une touche. Il est ainsi possible de calculer la largeur d’un obstacle d’eau situé plus en avant sur le trou ou la distance de la balle au green d’une position en retrait (par exemple durant le temps d’attente dans un flight). Les lasers sont également plus flexibles que les instruments GPS, car ils ne contiennent pas de données sur le parcours et leur batterie tient facilement toute une saison sans devoir être rechargée.
Les lasers meilleur marché requièrent un peu plus d’habileté ou en tous cas une main plus ferme. La pluie ou le brouillard peuvent rendre la mesure plus difficile et il arrive que l’affichage ne soit pas très lisible, surtout sur les instruments meilleur marché.
Bushnell, numéro un sur le marché, a ajouté des fonctions supplémentaires à ses nouveaux modèles, comme l’affichage éclairé, le mode pluie et le «pinseeker», une fonction qui cherche le drapeau: si celui-ci se trouve dans le viseur avec des arbres en arrière-plan, un cercle dans le viseur et deux vibrations bien senties indiqueront que le laser a trouvé le drapeau. Une autre spécialité des bons lasers est la
Le golfeur moyen ne prend de toute façon que des risques inutiles en essayant de jouer le drapeau depuis le fairway, surtout s’il se trouve près d’un bunker…
conversion des différences d’altitude sur la longueur à jouer. Le Tour X Jolt, 600 francs environ, indique d’abord la distance réelle au drapeau et ensuite la distance «nécessaire» pour l’atteindre.
Cette fonction était jusque-là interdite dans les tournois amateurs, c’est-à-dire qu’elle ne pouvait même pas être disponible sur les instruments de mesure. Les lasers indiquant le slope, comme le modèle de Bushnell, sont ainsi équipés de deux pièces frontales interchangeables: l’une en plastique noir sans fonction, l’autre de couleur rouge, abritant un capteur pour la mesure de l’angle.
Pour la saison 2016, le Royal and Ancient Golf Club St. Andrews a desserré la vis: les instruments de mesure peuvent maintenir comporter des fonctions comme l’indicateur de slope, la recommandation du club indiqué ou la boussole au drapeau, mais le joueur ne peut pas les utiliser sur le parcours. Condition: ces fonctions doivent pouvoir être désactivées, de façon à ce que le joueur ne puisse pas non plus y avoir accès de façon non intentionnelle (voir encadré).
Les montres gps en un coup d’oei L Garmin peut se frotter les mains: de nombreux joueurs suisses devaient jusqu’à présent renoncer à l’achat de l’Approach S6, interdit en tournoi. Ce modèle de luxe de Garmin, leader du marché des GPS, indique notamment, grâce une flèche, la direction exacte au drapeau – ce qui est utile sur les trous à l’aveugle (ou si la balle se retrouve derrière les arbres sur le fairway opposé). En outre, ce modèle peut être connecté au capteur de swing «Trueswing», qui permet d’analyser le coup en permanence sur le parcours. Le petit écran en couleur permet de visualiser le trou en entier et de mesurer point par point l’écart avec l’endroit où le joueur se trouve.
Mais bien que ces fonctions conformes aux règles de golf existent sur l’Approach S5, c’est, selon les vendeurs, le modèle S4,
monochrome et un peu plus simple, qui est pour le moment le plus demandé: avec son affichage noir et blanc, cette montre indique la distance à l’avant, au milieu et à l’arrière du green, et donne sur pression les points de lay up pour des distances de 200, 150 et 100 mètres. Une représentation graphique du green permet de déplacer le drapeau avec le doigt. Le S4 exauce donc les souhaits de base du golfeur, avec quelques gadgets en plus, comme par exemple la possibilité d’enregistrer son score et de le consulter sur le PC à la maison via le Cloud. Que les bunkers et les obstacles d’eau ne soient pas représentés sur la montre ne semble pas déranger le golfeur, même si on peut les enregistrer individuellement en chemin.
Le pLus simpL e
TomTom, le fabricant de navigateurs GPS, a sauté dans la brèche avec sa première montre de golf, dont la carte montre au joueur les «dangers», avec les indications de distance. Son design non conventionnel est disponible en différentes couleurs, un argument de vente qui vaut aussi pour la Garmin Approach S2.
Yves Thalmann, directeur de Golfers Paradise, pense que le confort d’utilisation de cette montre va faire monter les ventes.
«Je crois que la part des montres, par rapport aux autres appareils, va continuer de croître – tout simplement parce que la demande augmente sans cesse et que la montre est ce qu’il y a de plus simple à utiliser.»
Le fait que les montres n’aient pas encore atteint la précision du laser ne semble pas perturber les golfeurs. Sur les appareils GPS comme les montres, les clips ou les applications pour smartphones, l’exactitude dépend de deux facteurs. «Pour les utilisations simples comme les montres de golf avec leurs antennes minuscules, l’exactitude de la position se situe quelque part entre cinq et vingt mètres», explique Elmar Bockmann, de l’Office fédéral de la topographie. Et ce n’est qu’un élément. Le deuxième point pour
Cette saison, le R&A a modifié la pénalité pour utilisation non autorisée des instruments de mesure de distance. Au lieu de la disqualification, il y a «seulement» deux coups de pénalité lors de la première infraction en stroke play. «La règle 14-3 interdit en principe l’utilisation de tels dispositifs, que les clubs peuvent cependant autoriser dans leurs règles locales», explique Reto Bieler, responsable des règles, du course rating et du handicapping au comité de l’ASG. «La plupart des clubs suisses autorisent maintenant les appareils de mesure de distance dans leurs règles locales, et du point de vue de la vitesse de jeu, l’utilisation des montres GPS est tout à fait judicieuse. Un coup d’œil sur une montre est bien plus rapide que mesurer une distance au laser, et pour 90% des golfeurs, connaître la distance à l’avant, au milieu et à l’arrière du green est amplement suffisant», ajoute Reto Bieler qui se réfère à sa longue expérience.
le calcul de la distance, la cible, repose sur les données des cartes dans la montre. Si celles-ci ont été calculées à partir de photos satellite à résolution grossière, il peut encore y avoir des écarts supplémentaires.
La détermination de la position est plus exacte si, outre le système de positionnement satellite GPS américain, on utilise le Glonass russe, l’européen Galileo ou le Baidu chinois, ce qui est le cas sur la plupart des smartphones actuels, qui comportent en plus de meilleures antennes que les montres. Yves Ton-That, spécialiste suisse du golf, est non seulement l’auteur de manuels et d’autres livres pratiques, mais il a également développé une application GPS pour iPhone, Expert Golf. «Nos cartes reposent sur les données extrêmement précises de l’Office fédéral de la topographie. Nous occupons à nous seuls deux géomaticiens chargés d’adapter régulièrement le géoréférencement et d’assurer une précision entre un et deux mètres», explique Yves Ton-That. Pour un single handicap, une précision de moins de cinq mètres est indispensable. Ce qui, selon lui, est un argument en défaveur des montres et
également des lasers, qui ne sont utilisables que par contact visuel. Expert Golf offre aussi des fonctions supplémentaires comme la carte de score, le compteur de points stableford, le guide des règles etc.
En Suisse, chaque golfeur possède un smartphone et la majorité sont des iPhones. C’est pourquoi l’application Expert Golf n’existe que pour les téléphones d’Apple. Pour les golfeurs suisses, cette application est disponible sous le nom de Swiss Caddie, qui comporte tous les parcours suisses, et elle est gratuite. Tigerline est également une invention suisse. Cette application créée par l’ingénieur EPF Daniel Estermann existe depuis trois bonnes années. Les six premiers trous de chaque parcours sont gratuits, et le package pour un pays comme la Suisse ou l’Allemagne coûte un prix unique de 9 francs. Un abonnement n’est
L’application reste une alternative valable.
pas nécessaire pour actualiser les parcours. L’extension pour Apple Watch vient de sortir. «L’Apple Watch n’est pour le moment pas très répandue, mais elle deviendra une vraie alternative à la montre GPS traditionnelle», pense Daniel Estermann.
De nombreuses applications sont également disponibles pour le système Android, avec cartes de score et mesures de distance, et certaines sont même gratuites. Elles s’appellent par exemple Golfshot GPS, Golf GPS Rangefinder ou Skydroid et ont été en général créées par des entreprises de logiciel américaines. Ces applications offrent très souvent des avantages supplémentaires dépassant de loin les parcours de golf, allant de la statistique complète des coups à leur journalisation en temps réel (mon collègue golfeur au bureau peut suivre chacun de mes coups sur Google Maps) et le calcul permanent du handicap.
Leur coût, en revanche, est une forte utilisation d’énergie et le risque, avec une batterie complètement déchargée après 18 trous, de ne pas pouvoir téléphoner à la maison pour annoncer qu’on a remporté la victoire…
Dans nos contrées, l’usage est de laisser les téléphones mobiles dans le sac de golf durant la partie. Les applications d’entraînement comme Game Golf Life sont en revanche utilisées depuis longtemps. Un système avec capteur sur chaque coup et une unité de stockage connectée avec le smartphone par Bluetooth enregistre chaque coup et livre non seulement une chronique complète de chaque partie, mais aussi des statistiques complexes sur la longueur des coups et la précision des putts.
Un peu moins cher, le capteur Zepp 2 livre d’innombrables données sur le driving range. Il se fixe au gant de golf et analyse le swing. Idem pour le produit concurrent de 3Bays, GSA Swing Analyzer, qui est placé à l’extrémité du grip. L’application d’entraînement pour iPhone, créée par le talentueux golfeur suisse, Jeremy Freiburghaus, est toute récente: 9 Shot Drill permet d’exercer neuf coups différents.
Même si les téléphones mobiles – sauf pour mesurer les distances – sont proscrits sur les parcours, les progrès de l’électronique ne s’arrêtent pas aux portes des terrains de golf. Au Camel Gold Resort, au Japon, les golfeurs ont depuis peu la possibilité de commander de nouvelles balles, des snacks etc. durant la partie, au moyen d’une application Android. Les commandes sont livrés par les drones du service Sora Raku.
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L’Andermatt Swiss Alps Golf Course a été officiellement ouvert, le 25 juin, avec un tournoi réunissant des joueurs éminents. GOLFSUISSE a évoqué le nouveau parcours avec Bernhard Russi, membre du conseil d’administration et président du Golf Club Andermatt Realp.
Stefan Waldvogel
L’année dernière, le parcours 18 trous à Andermatt n’était accessible qu’aux clients des hôtels de la région. Désormais il l’est pour tous les joueurs green fee. Expliquez-nous encore une fois pourquoi.
En accordant l’autorisation de construire, la commune d’Andermatt a exigé que le parcours ne soit pas ouvert avant que certaines conditions ne soient remplies: par exemple, la construction d’un clubhouse et d’un deuxième hôtel. Cela fait maintenant deux ans que le parcours est terminé, la commune se montre donc plus souple. Elle a permis un «soft opening» qui a rendu le parcours accessible aux hôtes des hôtels de toute la région ainsi qu’aux membres du Golf de Realp. A présent, toutes les conditions sont remplies et nous sommes heureux de débuter la première année d’une exploitation «normale» au green fee.
Pour la région, que signifie l’exploitation «normale» à partir de cet été?
Évidemment, nous espérons des touristes journaliers supplémentaires, mais aussi des hôtes qui prolongent leur séjour. Nous avons conçu, pour la première fois, des forfaits en partenariat avec les hôtels, puisqu’en plus d’Andermatt, les trois parcours 9 trous de Realp, Sedrun et Source du Rhône font partie de la région du Gothard.
C’est intéressant pour les Suisses, mais aussi pour les hôtes étrangers. Il est bien connu que le tourisme d’été à la montagne n’est pas facile, et nous souhaitons donc une progression significative grâce au nouveau parcours de championnat d’Andermatt. L’ensemble de la région en profitera, j’en suis convaincu.
Il n’y aura pas de nouveau club avec ce parcours-resort. Qu’est-ce que cela signifie pour Andermatt Realp?
Pour nous, c’est une chance. Nous disposons ainsi d’un parcours montagneux de 9 trous, et un 18 trous sur un terrain relativement plat à Ander-
matt. Pour cette raison, nous avons transformé le nom de Gotthard Realp en Andermatt Realp. Désormais, nous offrons deux catégories différentes à nos membres, une classique et une élargie avec le droit de jeu à Andermatt.
Il semblerait que le droit de jeu élargi n’est pas facile à vendre. Combien de membres ont décidé de l’acquérir jusqu’à maintenant? Plus de vingt personnes quand même. Mais beaucoup se disent que le surclassement de 12 000 francs ne vaut pas la peine pour les rares fois où ils y jouent. Cela est peut-être vrai à court terme mais va évoluer au cours des prochaines années, au plus tard quand les meilleures heures de départ seront réservées pour les hôtes de la station ou les membres. A Realp nous avons actuellement plus de 400 membres actifs, dont beaucoup viennent surtout pendant les vacances. La «petite» affiliation sur notre magnifique parcours 9 trous leur suffit.
Quelle est la plus grande différence entre «l’ancien» parcours de Realp et le nouveau d’Andermatt?
Ils ne sont pas comparables, malgré le fait qu’ils se trouvent dans la même région. Realp est un parcours classique de montagne qui me tient particulièrement à cœur. Andermatt est un véritable site de championnat sur un terrain presque plat, qui jouit de points de vue sublimes
sur les sommets et la vallée. Les parcours sont totalement différents, mais c’est justement ce qui les rend intéressants pour les hôtes et les membres. Je dirais que c’est parfait pour le produit «Région de golf Andermatt».
Pour vous personnellement, quel est l’endroit phare à Andermatt?
C’est le départ de championnat sur le trou no 17. Même ceux qui ne partent pas de là devraient absolument y grimper, ne serait-ce que pour profiter de la vue. Il s’agit d’une élévation naturelle d’où l’on surplombe l’ensemble du parcours: tout simplement fantastique! D’ailleurs, il n’y avait rien à faire sinon semer l’emplacement du départ. Ceci dit, il y a encore beaucoup d’autres endroits phare. J’associe la plupart des trous à des sommets. J’appelle donc le green du 4 le «Gross Muttenhorn», et le 14 d’après la montagne Badus. Chaque trou est différent et évoque une petite histoire. C’est quelque chose qui me fascine chaque fois que j’y fais un tour.
Est-ce que le parcours n’est pas un peu trop difficile pour les hôtes «normaux» et les joueurs green fee, justement à cause du vent qui souffle dans la vallée?
Il n’existe aucun parcours de golf écossais qui n’ait été construit sans tenir compte du vent. Dans cette vallée, à une altitude de 1400 mètres, le vent fait tout simplement partie de la nature.
Depuis fin mai, le parcours 18 trous d’Andermatt est ouvert aux hôtes. La haute saison dure de mi-juin à mi-septembre. Les green fees varient entre 80 et 160 francs. A partir de 15h, ils sont meilleur marchés: un tour complet coûte alors 80 francs en semaine et 100 francs le weekend. Entre 8h et 12h45, les hôtes payeront 140 francs en semaine, 160 francs samedi et dimanche. Le prix inclut une boisson, des fruits et un café de bienvenue au clubhouse. Les intervalles entre les départs varient également: de 8h à 11h, on part toutes les 12 minutes, ensuite l’intervalle s’allonge à un confortable quart d’heure.
D’ailleurs, au golf l’on n’est jamais aussi long qu’avec du vent arrière…
Nous ne pouvons pas influencer cet élément naturel. Pour cette raison, il a fallu intégrer beaucoup de possibilités dans le parcours. Selon le départ, la position du drapeau et d’autres paramètres, le parcours se joue différemment: je dirais qu’on peut passer du relativement facile à un véritable «monstre». Il est dans tous les cas spectaculaire, que ce soit lors d’un tournoi avec des joueurs d’élite ou une partie privé entre joueurs au handicap élevé.
Il y a aussi des pierres, parfois grosses, sur le parcours, comme par exemple près du green du 4. D’où viennent-elles?
Je me suis personnellement fortement engagé pour que ces blocs erratiques fassent partie du parcours. Les conseillers égyptiens de Samih Sawiris disaient d’abord qu’ils seraient trop dangereux pour le jeu. Mais finalement, j’ai pu imposer mon point de vue auprès du conseil d’administration en affirmant qu’ils font tout simplement partie du terrain, et je
Selon l’heure de la journée, les limites de handicap varient: aux détenteurs de handicaps 37 à 54, on recommande de jouer plutôt l’après-midi et l’on conseille aux messieurs dont le handicap dépasse 36 de partir depuis les tees bleus ou rouges. Depuis les tees arrière (noirs) le parcours mesure 6300 mètres, depuis les départs rouges, quelque 5000 mètres. Deux tiers du parcours sont assez plats, six trous du côté Hospental traversent des collines. On peut aisément jouer ce parcours à pied, mais ceux qui préfèrent être motorisés peuvent louer une voiturette moderne, équipée d’un GPS, au prix de 80 francs.
trouve très bien que tous les parcours ne se ressemblent pas. Pour une fois, nous avons un bloc erratique exceptionnel à la place d’un bunker pour défendre le green.
Quel écho a connu la nouvelle offre jusqu’à maintenant?
L’année dernière, nous avons certainement organisé pas moins d’une soixantaine d’événements et les réactions des hôtes étaient absolument positives. Pour la première saison, les dates des tournois et événements sont déjà réservées, ce qui montre que nous sommes sur la bonne voie.
Après votre carrière sportive, vous avez travaillé surtout comme «architecte» de pistes de ski. Y a-t-il des similitudes avec la construction d’un parcours de golf?
Oui, au sens large du terme. Sur les pistes on essaie de modifier la nature le moins possible, mais au golf c’est un peu différent avec les bunkers, etc. Il est vrai que j’ai dessiné quelques trous de golf, mais je suis tout sauf un spécialiste. L’architecte Kurt Rossknecht et André Bosser, joueur d’élite, ont pris les décisions lors de la réalisation.
En quelle occasion avez-vous exercé votre influence?
Surtout quand il s’est agi des points de vue.. (rires). Au conseil d’administration d’Andermatt Swiss Alps, je suis responsable du secteur sportif, des chemins de randonnée jusqu’aux pistes de ski, et justement des parcours de golf. La collaboration avec André Bossert était très précieuse, j’ai pu donc me concentrer sur le lien avec «mes» montagnes. Ceci dit, j’ai aussi fait une réalisation concrète. Dans la tradition du «president’s tree», j’ai fait don d’un bel arolle au trou no 15, ce qui exige d’y placer un peu mieux son drive.
Comme chacun le sait, c’est à St. Moritz que les sports d’hiver furent inventés il y a un siècle et demi. A partir de 1865, l’Engadine commenca à proposer aux touristes anglais des activités hivernales, ski, curling, skeleton et bob principalement. Ces sports se pratiquèrent sur les 400 000 m2 du Kulm Park, à proximité du centre de Saint-Moritz. Le premier club de curling est fondé en 1880, suivi quatre ans plus tard par le Cresta Run. Il resta assez de place pour construire un coquet parcours de golf. Les visiteurs, presque uniquement des Anglais fortunés, firent tondre une prairie, et dès l’été 1891 neuf trous font leur apparition derrière le Kulm, un hôtel de luxe. En raison du mauvais temps, l’ouverture officielle dut être repoussée du 3 au 15 août, comme le rapporta le «St. Moritz Post and Davos News», un journal anglais (naturellement). Auparavant, un article expliqua en détail le jeu, les règles du club et les tarifs. «La cotisation de membre coûte 25 francs par année et 15 francs par mois. Des conditions spéciales sont proposées aux
visiteurs qui s’arrêtent pour une courte période en Engadine. Ils peuvent devenir membres temporaires pour 1 franc par jour ou 5 francs par semaine.» L’article précise plus loin que l’on peut s’adresser au portier de l’Hôtel Kulm. Avec son ouverture officielle il y a 125 ans, le «St. Moritz» est le parcours suisse qui compte la plus longue histoire, même si elle ne fut toujours simple. En 1964, le parcours doit céder la place à des courts de tennis et un restaurant appartenant à l’hôtel. Le parcours fut fermé et ce n’est qu’en 2001, à l’initiative de Mario Verdieri, architecte de golf à Saint-Moritz, qu’il put être à nouveau ouvert. Le Kulm Hotel St. Moritz, propriétaire, fit refaire à neuf tous les greens historiques et adapta le parcours aux besoins contemporains. Le nouveau parcours est un peu plus court que l’original, à la fois idéal pour le petit jeu avec ses neuf par 3, mais aussi pas trop difficile pour les débutants. Une offre complète de cours est proposée, et depuis cette saison, il est également possible de passer l’examen d’autorisation de parcours dans la station.
Ily aura exactement 125 ans cet été, le 15 août 1891, que le premier parcours 9 trous de Suisse était ouvert par des touristes anglais en Engadine. Un parcours que le Kulm Hotel St. Moritz a fait renaître de ses cendres il y a quelques années, et qui compte parmi les divers golfs de la «première époque», disparus aussi vite qu’ils étaient construits.
Stefan WaldvogelAvec son parcours de 930 mètres de longueur, le Golfclub St. Moritz n’a jamais été membre de l’ASG, mais un grand nombre de ses 300 membres fait aussi partie de l’Engadin Golf Club, qui exploite les deux parcours 18 trous de Samedan et Zuoz. Le premier parcours 18 trous de Suisse fut ouvert à Samedan deux ans après Saint- Moritz, et l’Engadin Golf est officiellement le plus ancien club ASG. L’Association suisse de golf fut, quant à elle, fondée en 1902 à Lucerne. Elle compta alors trois membres: l’Engadin Golf Club, Montreux et Lucerne. Le premier président de l’ASG fut un membre du Parlement anglais, Arthur H. Crosfield, une figure clé dans le développement du golf dans les Grisons et en Suisse. Comme chaque club eut droit à un siège au comité, l’Association compta, en 1910, pas moins de 14 vice-présidents. D’après le livre de l’ASG «100 ans de golf en Suisse», l’assemblée générale de 1911 décida de limiter le nombre de vice-présidents à 28…
En raison de la forte demande des touristes durant l’été, d’autres hôteliers à Saint-Moritz firent construire leur propre parcours. Plusieurs 9 trous furent exploités dès 1904 dans la zone où se situe l’actuel Saint-Moritz-Bad, dans le domaine du San Gian, raconte Felicitas Caviezel qui siège depuis longtemps au comité du Golfclub St. Moritz. Durant la Première Guerre mondiale, le parcours fut abandonné une première fois, puis de façon définitive à partir de 1940. L’histoire du golf du Palace Hotel à Maloja est un peu plus longue. Un club fut fondé en 1897, agrandi plus tard à 18 trous puis à nouveau réduit de moitié en 1931. Durant la Seconde Guerre mondiale, le terrain fut transformé en surface agricole, conformément au Plan Wahlen. L’ancien Palace existe toujours grâce à l’engagement d’investisseurs étrangers, mais le golf de Maloja fut définitivement abandonné.
Durant ses recherches pour le livre des cent ans de l’Engadin Golf Club, Felicitas Caviezel découvre que les visiteurs se rendaient en bateau de Sils à Maloja pour jouer au golf, un hobby onéreux en ce temps-là. «Le St. Moritzer Post de l’époque rapporte qu’une princesse suédoise était venue à Saint-Moritz jouer au golf.» La Grisonne ajoute: «Les garçons du coin recevaient de jolis pourboires en étant caddies, et certains d’entre eux devinrent plus tard des artistes connus comme Giacometti ou Segantini. Eux aussi ont porté les sacs de golf des riches visiteurs anglais à cette époque.»
Les caddies, tout comme les trous primitifs de l’époque, disparurent à tout jamais. Les 9 trous du St. Moritzer Kulm furent en revanche ressuscités il y quinze ans grâce à l’investissement de la famille Niarchos, les propriétaires grecs. C’est l’armateur Stavros Niarchos qui fit construire dans les années 1950 les téléphériques de Corvatsch et de Piz Nair et acheta par la suite le Kulm, pour éviter
que celui-ci ne soit repris par le Club Med. Si le patriarche est mort il y a vingt ans, sa famille fait toujours partie, selon la Handelszeitung, «des super-riches régulièrement présents» à Saint-Moritz.
Hu It m ILLIoNS DE fRANCS
Pou R LA t RANSfoR m At IoN Saint-Moritz accueillera pour la cinquième fois les Championnats du monde de ski alpin en février 2017. Les cérémonies officielles auront lieu au Kulm Park, c’est pourquoi l’hôtel fait transformer le pavillon des glaces, juste à côté du golf. Un investissement de huit millions de francs. C’est le célèbre architecte britannique, Lord Norman Foster, auteur de divers projets dans les Grisons, qui a été mandaté pour les travaux. «Le nouveau restaurant offrira également à nos membres et aux visiteurs une expérience supplémentaire», se réjouit Felicitas Caviezel au nom du Golfclub St. Moritz.
Après avoir inauguré le spectaculaire restaurant «Albero», le Golfparc Holzhäusern continuera de se transformer pendant les trois prochaines années. Outre un nouveau grand bâtiment, des installations de pitch & putt sont prévues. Un investissement de 16 millions de francs pour Migros.
Stefan Waldvogel«Cette vue est tout simplement fantastique. Je resterais volontiers assise ici», déclare la journaliste du Rigi Anzeiger sur la terrasse haute de six mètres du restaurant fraîchement ouvert. Si la vue est spectaculaire, le bâtiment l’est tout autant. Cette construction en bois est soutenue par 13 troncs de sapin blanc de l’Entlebuch, chacun faisant 15 mètres de hauteur, et les deux terrasses couvertes sont entourées de poutres de bois foncé. «Nous avons pris notre nom, Holzhäusern, au pied de la lettre, et avons aussi misé sur le bois pour la décoration intérieure», explique Sacha Fahrni, l’architecte lucernois, lors du tour guidé pour la presse. Migros Suisse Centrale a investi un montant de 6,5 millions de francs uniquement pour ce bâtiment de gastronomie, qui contient deux restaurants. Environ un quart du chiffre d’affaires y est d’ailleurs généré par des clients qui n’ont rien à voir avec le golf.
Et à LA CARtE
Dans le nouveau bâtiment, le concept est resté pratiquement le même. En bas, un self-service avec des plats fraîchement cuisinés, à l’étage supérieur une salle pour 140 personnes avec une carte élégante, à dominante asiatique. Une petite salle douillette pour une trentaine de personnes a été construite. A l’endroit où se trouvaient les vestiaires et les douches on a construit une terrasse supplémentaire, orientée vers le parcours 9 trous, pour permettre, entre autres, de profiter du soleil couchant.
«Avec cette nouvelle offre gastronomique, nous avons certainement réussi un coup de maître,
mais après 21 ans d’exploitation c’était nécessaire», explique Volker Christmann, le chef de l’équipe du restaurant, qui compte 30 personnes.
Les travaux de transformation ne sont de loin pas encore finis. Ils concernent moins les deux installations golfiques de 18 et 9 trous que les 6 trous près du driving range, un parcours pensé au départ pour les débutants. «Mais ces six trous sont trop difficiles pour beaucoup d’entre eux», explique le manager du Golfparc Holzhäusern, Pit Kälin. Le par 5 en particulier est nettement trop long. Les 6 trous «normaux» vont donc être transformés en un parcours de 9 trous plus courts.
Pour Pit Kälin, l’idée est de «créer un parcours pitch&putt classique pour toute la famille, afin que les nouveaux golfeurs puissent avoir du plaisir». Les greens seront éloignés de 100 mètres au maximum des départs, ce qui est idéal pour le petit jeu. «Mais c’est surtout idéal pour les néophytes, parce qu’ils peuvent déjà avoir du succès sur ce type de parcours» ajoute le Grison, qui dirige le Golfparc Holzhäusern depuis neuf ans. Au lieu de taper simplement des balles sur le driving range, il sera aussi possible d’organiser sur le pitch&putt des manifestations d’entreprises et des fêtes de famille. Le directeur est convaincu que le potentiel pour gagner de nouveaux golfeurs se trouve ici: «Quand ils verront comme c’est amusant de faire décoller la balle, ils en redemandent, s’inscriront à un cours et se lanceront plus tard sur le parcours 9 trous.»
Chaque trou aura deux départs, pour pouvoir par exemple jouer aussi une partie avec de petits enfants. Migros investit également au Golfparc Oberkirch, où un pitch&putt 9 trous complétera l’offre existante (voir encadré).
Parallèlement à la transformation du parcours 6 trous, le reste des infrastructures d’Holzhäusern sera également adapté. On attend encore cette année le permis de construire pour un grand bâtiment polyvalent qui réunira sous un même toit tout ce qui concerne le golf, de la réception aux vestiaires, en passant par une salle de fitness et un grand local pour les chariots. «Nous aurons par exemple la possibilité de servir un menu cinq plats tout près du driving range, et cela ouvre des perspectives supplémentaires pour organiser des manifestations», se réjouit Pit Kälin. Les responsables prévoient un coût de 5 millions de francs juste pour cette nouvelle Golf Academy. En tout, ce sont une nouvelle fois dix millions de francs qu’on investira ces trois prochaines années dans le Golfparc, dévoile le responsable.
Tous les bunkers seront refaits sur les parcours 9 et 18 trous. «A part ces travaux, après 21 ans il n’y a pas besoin d’autres grandes adaptations», explique Pit Kälin.
Le putting green situé entre le green du 18 et le clubhouse sera en revanche sensiblement agrandi. Avec 1600 m2, il sera presque trois fois plus grand qu’avant, un vrai green «himalayen». «Ce sera une sensation golfique à ne pas manquer, et je me réjouis déjà d’organiser les concours de putting», conclut le Grison en riant.
Tout comme Holzhäusern, le plus ancien des Golfparcs Migros, le petit dernier, Oberkirch, dans le canton de Lucerne, mise aussi sur des installations pitch&putt. De nouveaux trous de petit jeu doivent y être construits autour du driving range existant. «Nous voulons avant tout toucher la population locale. Le pitch&putt doit devenir aussi simple et populaire que le minigolf», explique Marco Popp. Avec ce projet, le chef du Golfparc Oberkirch vise surtout les familles: «C’est idéal, et grâce aux clubs en plastique de Snag Golf, pas du tout dangereux. C’est juste amusant.»
Le pitch&putt est un sport bien établi en Espagne et en Irlande. Dans nos contrées, il y a trop peu d’installations et elles ne sont pas assez visibles, observe Marco Popp. Comme les terrains de petit jeu sont prévus à côté du parcours de golf, les responsables ne s’attendent pas à de grands retards dans la construction. Le pitch&putt devrait être ouvert au plus tard au printemps prochain.
La prochaine étape des transformations sera un peu plus longue. Le parcours 6 trous existant sera transformé en un parcours 9 trous sur six hectares supplémentaires. On pourra ainsi y organiser des tournois comptant pour le handicap, et le parcours 18 trous sera un
peu déchargé. Un changement d’affectation de zone est nécessaire pour les trois nouveaux trous, et il doit être approuvé par la commune d’Oberkirch. Mais Marco Popp reste positif: «Notre golf est déjà largement accepté et nous aimerions intégrer la population encore plus. Je pars donc du principe que nous obtiendrons l’accord nécessaire.» A Oberkirch aussi c’est le 6 trous qui compte le moins de joueurs green fee. «La tendance va chez nous nettement vers des parties de 9 trous.»
un nouveau parcours de sculptures
Le restaurant du Golfparc Oberkirch, l’«Oase» a été doté d’un généreux nouveau lounge cette saison. Un parcours public de sculptures a été ouvert en mai dans la zone récréative du lac de Sempach. Six artistes de la région présentent leurs œuvres dans la nature le long du parcours de golf. Les premières réactions ne se sont pas fait attendre: «Cela fait plaisir à nos golfeurs, mais surtout aux nombreux promeneurs qui se déplacent autour du terrain.» Pour Migros, en tous les cas, l’expérience intégrant golf et œuvres d’art sur un parcours est une première. C’est l’association culturelle d’Oberkirch qui est à l’origine de cette idée. «Nous y avons participé avec plaisir et mis le parcours à disposition», explique Marco Popp. Les huit sculptures resteront sur place jusqu’à nouvel
les clubs sans parcours , 9e ÉpisoDe
Le «Golf Club 68 International», qui fête cette année son 20e anniversaire, a été fondé par un Tchécoslovaque en exil, et le chiffre qui figure dans le nom revêt donc une signification toute particulière. Le président du Club, Ivan Wagner, aimerait «rajeunir» son association.
Dans notre pays, l’année 1968 évoque surtout le «flower power» et les manifestations estudiantines à Paris et ailleurs. Pour Ivan Wagner, natif de Prague, et ses compatriotes, 1968 est l’année où tout a changé. «Le 21 août 1968, les troupes soviétiques sont entrées dans ce qui était alors la Tchécoslovaquie», raconte Ivan Wagner, âgé aujourd’hui de 68 ans. Cette invasion mettait un terme au «Printemps de Prague» et à l’ouverture du pays, alors sous régime communiste.
Par un heureux hasard, les parents d’Ivan Wagner se trouvaient en vacances en Italie durant ces jours décisifs, et le jeune homme travaillait comme étudiant salarié chez IBM en Allemagne. La famille se retrouva en août 68 chez des connaissances à Bâle. «Après deux tentatives de fuite ratées, le destin nous a aidés. Aujourd’hui encore nous sommes reconnaissants à la Suisse de nous avoir aussi bien accueillis à l’époque», se souvient ce cadre qui a travaillé de longues années pour le cabinet d’audit financier Ernst & Young.
Son père, scientifique, trouva vite du travail chez Geigy. «Mes parents sont arrivés en Suisse et ont recommencé leur vie pratiquement avec leurs valises de vacances pour toute possession, et
malgré tout ils ont vite réussi à s’établir et à s’intégrer». Pour recommencer sa vie dans un nouveau pays, outre le travail, c’est le sport qui a aidé le jeune Tchèque à s’intégrer. Ancien coureur de ski, Ivan Wagner s’est fortement engagé pour le Ski-Club académique auisse (SAS). Sa passion précoce pour le golf a aussi été un atout.
L E tCH èQu E Et LE DIALEC tE Cinq de ses anciens compatriotes ont fondé le Golf Club 68 International en 1996 sur l’Obere Alp. L’association s’est développée petit à petit. Ivan Wagner en est membre actif depuis environ dix ans, et depuis cinq saisons il dirige le club qui compte aujourd’hui environ 80 membres. La grande majorité est toujours composée de Tchécoslovaques émigrés, mais on trouve aussi dix Suisses, qui n’ont pas de lien particulier avec le Printemps de Prague. «Lors des manifestations officielles, nous parlons le dialecte ou l’allemand, mais dans les flights purement tchèques ou lors d’autres manifestations nous parlons aussi dans notre langue maternelle, même si tous les membres possèdent maintenant un passeport suisse», explique le président, membre du Golf Club Zumikon depuis 1975.
Le grand événement annuel de l’association est la sortie du 1er août à Marienbad. Ce retour dans la patrie – sur de magnifiques «anciens parcours de golf» – ne se déroule évidemment pas que sur un jour mais dure au moins une semaine. «Les enragés partent même pour dix jours et jouent neuf à dix parties», raconte Ivan Wagner en riant. Et malgré tout, ils ont encore assez d’énergie pour danser et chanter le soir. Lors du traditionnel voyage de Pentecôte de l’association, les membres ont aussi des activités en-dehors du golf et profitent de ces excursions pour visiter des curiosités culturelles. Cette année, vingt-cinq membres se sont rendus au Kempferhof, en Alsace.
«L’organisation des voyages est ce qui donne le plus à faire, et notre vice-présidente, Hana Schuler, et son agence de voyages Implus, ainsi que mes collègues du comité, Michael Güttling et Miroslav Philipp, s’en chargent à la perfection. Du coup, il ne me reste pas grand-chose à faire», avoue le président.
Toutefois il n’est pas simple de trouver en Suisse des parcours adéquats, ajoute-t-il. L’association organise à nouveau cette année un tournoi amical sous forme de Ryder Cup, à Rickenbach. «Même si nous sommes tous Suisses, nous arrivons habillés à l’identique en tenue tchécoslovaque», raconte Ivan Wagner.
La plupart des membres de l’association viennent de la région de Zürich, et environ la moitié d’entre eux sont des retraités. «Pratiquer le golf sans se prendre la tête, mais de façon correcte, tout en nouant des amitiés», tel est le credo de l’association. Pour le moment, le club est bien établi, mais il n’est pas simple de recruter des golfeurs plus jeunes. Le plus jeune membre a dix ans, c’est le fils du co-fondateur, Karel Vaclena. Les nouveaux membres, peu importe leur âge, sont les bienvenus. Si vous êtes intéressé par le Golf Club 68 International, vous pouvez vous adresser au président ou contacter l’association via le site internet. La cotisation annuelle s’élève à 75 francs.
Informations: www.gc68.ch
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Le cours d’initiation «Golf4you» au Golf Club Montreux a attiré près de cinquante personnes de tous les âges, et a fini en beauté avec la démonstration tout en finesse des pros. Cette première expérience a montré que le golf est bel et bien un sport à part entière. Voici le récit d’une novice qui a assisté à l’une des 170 journées découverte organisées cet été dans les clubs suisses.
Céline SaunierUn dimanche de mai ensoleillé: une cinquantaine de personnes – dont 50% de femmes – vivent leur première expérience, un club de golf à la main pour taquiner la toute petite balle blanche. On se rend vite à l’évidence qu’il n’est pas aisé ne serait-ce que de toucher la balle. Le seul fait de la faire décoller du sol déclenche déjà une sensation de bonheur. Mais tout d’abord, il s’agit de maîtriser le «grip».
««Si vous êtes droitier, vous posez votre main gauche sur le haut du manche. Vous placez ensuite la main droite en dessous en passant votre petit doigt droit dans l’index de la main gauche. C’est plus agréable et l’on se crispe moins», explique Jacky Bagnoud, un des trois pros qui coachent les débutants.
En frappant les premières balles, je constate qu’il ne faut pas seulement toucher la balle mais la frapper au bon endroit pour qu’elle s’envole et qu’elle emprunte une trajectoire correcte. Après quelques essais, la balle prend de la hauteur et l’on ressent une fierté certaine. Bien entendu, rien n’est gagné, car après avoir réussi un joli coup on peut
facilement rater le suivant. Suis-je trop crispée peut-être? Les balles ne veulent plus décoller du gazon et Jacky me conseillée de tenir mon club avec plus de souplesse et décontraction. Je vois mes voisins qui se battent avec les mêmes problèmes et qui réessayent inlassablement à taper la balle. C’est bien là que le golf peut devenir une véritable addiction.
C’est en s’essayant au golf qu’on se rend compte de la fascination de ce sport, sans parler de la complexité technique que les spécialistes nous expliquent au fur et à mesure. Après une petite introduction au putting, nous jouons notre première compétition sur 9 trous en essayant forcément d’enquiller la balle avec le moins de coups possibles. «J’ai battu ma maman, il m’a fallu au maximum deux coups pour faire rentrer la balle dans chaque trou», s’exclame la petite Esther, 12 ans.
Comme quoi, la performance au golf n’est pas liée à l’âge et chacun à ses chances. Après tout, les pros étaient eux aussi débutants un jour. Pour moi, le moment fort est venu à la fin, lorsque les trois pros de Montreux ont fait
Impressions des journées-découverte à Montreux, Emmental, Klosters, Erlen et Appenzell.
Les cours d’initiation du programme «Golf4you» ont attiré jusqu’ici plus de mille golfeurs en herbe. L’action se poursuit jusqu’à fin septembre.
D’Appenzell à Lausanne, les clubs de golf suisses ouvrent leurs portes cette saison. Le cours d’initiation qui a eu le plus de succès est celui de Vuissens avec près de 80 participants, et c’est à Moossee que le plus grand nombre de juniors de moins de 18 ans (24) se sont déplacés.
En tout, quelque 170 journées découverte sont programmées afin de permettre à tout un chacun de frapper ses premières balles de golf. Au moment de la mise sous presse, ce sont plus de mille personnes qui auront foulé les greens. GOLFSUISSE a choisi d’assister au cours d’initiation de Montreux. Sur magicgolf.ch, vous trouverez les lieux et les dates de ce programme qui se poursuivra jusqu’à fin septembre.
une démonstration de golf grandeur nature. Leur capacité à allier la puissance des drives ultra-longs à la finesse sur les greens a fait forte impression sur l’assistance.
Tous les participants interrogés par GOLFSUISSE sont repartis enchantés de cette journée d’initiation gratuite à Montreux. «C’était à la fois passionnant et instructif«, disaient-il à l’unisson. Je suis totalement d’accord. Et même si nous nos premiers coups n’étaient pas vraiment brillants, j’ai ressenti des courbatures le lendemain. Encore une preuve que le golf est un vrai sport.
Nous sommes à la recherche de contributions originales, drôles et convaincantes sur le thème du golf et ce qu’il signifie pour vous. Par exemple: quelles sont les principales motivations au golf? Pourquoi est-ce le plus beau sport à vos yeux? Que ressentez-vous en voyant voler votre balle après un coup sensationnel? Quelle est l’émotion la plus forte que le golf vous a procuré? Ou encore
la fascination de découvrir les plus beaux coins du monde grâce au golf.
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10 juillet 2016 : C’est la 8 e édition du plus grand tournoi de golf de Suisse!
Premier prix
Nous tirons au sort parmi tous les participants un séjour de 7 jours pour 2 personnes à l’hôtel Ebner’s Waldhof am See, Fuschl (A) avec pension complète et green fees au GC Waldhof.
Challenge des binômes : Où évolue la meilleure équipe?
A l’issue des compétitions avec départ en shot gun organisés dans chaque Golfparc Migros, chaque joueur du meilleur binôme gagne 3 nuits en chambre double à l’hôtel Ebner’s Waldhof am See, Fuschl (A) avec pension complète, menu gastronomique 6 plats et green fees au GC Waldhof.
Tirage au sort spécial en individuel:
Race to Costa del Sol!
Dans chaque Golfparc, le premier joueur à atteindre la 37e place du classement net cumulé de chaque départ en shot gun gagne un voyage sur la Costa del Sol pour 2 personnes (3 nuits avec repas, green fees, etc.).
En classement individuel, dans toutes les catégories, il y a aussi de nombreux prix attrayants à gagner, d’une valeur totale de plus de CHF 80 000.–
† Méthode Stableford (12 départs en shot gun)
† Classement net par équipes et en individuel, classement brut en individuel par départ en shot gun
† Trophée itinérant pour le binôme vainqueur net au classement national par équipes
† Prestations: jeton de balles, cadeaux de bienvenue, collation et apéritif dînatoire
† Match fee: CHF 50.– plus green fee
Assurez-vous maintenant une place au départ, en individuel ou par équipe, au Golfparc souhaité
Bien entendu, vous pouvez aussi participer sans avoir constitué d’équipe au préalable. Dans ce cas, vous ferez la connaissance de votre coéquipier au plus tard au premier swing.
37 jolis voyages et 312 autres prix à gagner!
Personne n’ignore que lors d’un tournoi, il n’y a rien de pire comme co-compétiteur que ce joueur avec le wedge qui tue. Ce type dont pratiquement chaque deuxième départ dévie, qui n’atteint que rarement le green avec ses fers mais qui, grâce à son jeu avec les wedges arrive inexplicablement à terminer régulièrement le trou dans le par. En règle générale, de tels compagnons de jeu nous mettent à bout de nerfs.
Bien que la grande majorité des golfeurs amateurs jouent relativement correctement le long des fairways, cela se complique autour du green: ils dépassent facilement le green avec leur approche plate ou enfoncent leur wedge profondément dans le sol devant la balle. Le chipping et le pitching peuvent donc s’avérer comme des coups qui ruinent un bon résultat. Une fois de plus, c’est là que se vérifie le vieux dicton selon lequel, finalement, les points se font avec les coups courts. Le joueur qui arrive à placer sa balle pile à côté du drapeau depuis une distance de 100 mètres, n’a rien à craindre s’il dévie ses drives ici et là.
Phil Mickelson, connu comme le magicien des wedges, a perfectionné l’art du petit jeu. Au besoin, ses lob shots avec le wedge de 60 degrés montent quasiment à la verticale avant que la balle n’atterrisse sur le green toute en douceur. Pour exécuter de tels coups, trois choses sont nécessaires:
Avant tout, la bonne technique. Le jeu avec les wedges échoue souvent parce que, à cause du trajet court que la balle doit survoler, le joueur fait un grand mouvement de montée, mais, au moment de l’impact, il l’interrompt brusquement ou la semelle s’enfonce dans le sol devant la balle. Pourtant, le club devrait d’abord toucher la balle et ensuite le sol. Cela vaut donc largement la peine de consacrer avec votre pro quelques leçons uniquement sur le jeu avec les wedges.
Avec lui vous découvrirez également la diversité des coups possibles avec le wedge: du lob
Le jeu avec le wedge demande de l’imagination, la bonne technique et de bons outils. A première vue, les wedges semblent discrets, mais en réalité leur influence sur le score est considérable.
shot vertical avec le wedge de 60 degrés, jusqu’au coup d’approche plat avec un wedge très fermé de 47 degrés, avec lequel la balle ne reste que très peu de temps dans l’air. S’y ajoutent les pitches et des mouvements pleins pour les distances supérieures ou égales à
wedge, dont le design ressemble en règle générale aux autres fers. Quant aux bons et très bons joueurs, ils choisissent généralement d’autres wedges complètement différents, puisque presque tous les fabricants proposent des wedges spéciaux.
bounce. Ceux qui jouent beaucoup sur des sols durs ou des fairways tondus courts, devraient choisir moins de bounce. Sur les terrains plus mous, comme c’est souvent le cas en Suisse, un bounce plus élevé est préférable. Si vous avez tendance à enfoncer souvent votre club dans le sol, vous devriez également choisir plus de bounce et éventuellement une semelle plus large. fitting oui ou non?
Le choix des bons wedges n’est pas facile, parce qu’il existe une multitude d’options. Pour cette raison, vous devriez absolument demander conseil à un clubfitter ou un pro. c ombien de wedges sont-ils nécessaires?
100 mètres. Ceux qui, comme Phil Mickelson et beaucoup d’autres pros du Tour, emportent quatre wedges dans leur sac de golf, couvrent un nombre infini de variations de coups sur les distances de 130 mètres et moins. L’art consiste à imaginer à chaque fois dans quelle situation quel coup doit être appliqué. En fin de compte, il s’agit également d’avoir le bon équipement. La plupart des sets standard comprennent un pitching wedge et un sand
Vous deV riez obserV er les points sui Vants en faisant Votre choix: Qu’est-ce que le «bounce»?
Par bounce on entend l’angle qui se crée en tirant une ligne le long de la semelle du wedge jusqu’au bord avant. On différencie standard, peu et beaucoup de bounce. Presque tous les fabricants indiquent deux chiffres pour les wedges: le premier est le loft et le deuxième le
Les joueurs avec un handicap moyen ou bon seront bien avisés de prendre quatre wedges, parce qu’ils pourront nettement mieux répartir les coups de 100 mètres et moins. Avec deux wedges uniquement, il faut souvent faire des demi-coups ou trois-quarts de coups pour assurer certaines distances. Il en résulte davantage d’hésitation.
Les joueurs avec un handicap élevé commencent avec un sand wedge et un pitching
L’art consiste à imaginer à chaque fois quel coup doit être appliqué dans quelle situation…
wedge. Une fois acquis plus d’expérience, ils achèteront d’abord un gap wedge qui comble la lacune entre les deux clubs mentionnés. Le wedge de 60 degrés exige beaucoup d’entraînement pour pouvoir s’en servir avec assurance et il n’est donc conseillé qu’aux joueurs expérimentés.
de quels lofts a-t-on besoin?
En règle générale, il est important d’avoir les mêmes écarts entre les différents clubs. Habituellement, ce sont quatre degrés d’écart entre les lofts. Il est conseillé de les essayer sur le driving range avant de les acheter.
c omment devenir un champion du wedge?
Sans entraînement, les plus beaux wedges ne servent à rien. C’est justement la diversité des coups possibles qui nécessite un entraînement relativement intense. Prenez votre temps en essayant différentes variantes avec chaque club, permettant à la balle de rester plus ou moins longtemps en l’air. C’est la seule façon pour encourager la créativité du jeu.
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Beaucoup d’entre nous regardent régulièrement du golf à la télévision. Nous admirons les pros et leur manière de contrôler les balles autour du green, si nécessaire avec du backspin. Cette astuce est-elle également à la portée d’un «golfeur normal»? Je pense que oui. Toutefois, quelques conditions de base sont nécessaires pour réussir.
Vous devez posséder une balle de golf de qualité. Malheureusement, cela coûte le double d’une balle moyenne. Ces balles sont construites de façon à mieux adhérer et à s’envoler avec une rotation en les frappant avec la surface d’impact, que ce soit un backspin, un slice ou un hook. Vous pouvez créer du backspin avec un fer 8 et au-dessus. Un contact parfait avec la balle est absolument indispensable. Si vous jouez dans les hautes herbes, par temps de pluie ou en mauvaise position depuis un bunker, le contrôle de la balle s’avère difficile.
La raison principale pour laquelle un golfeur normal n’arrive pas à donner du backspin à sa balle, est certainement le manque de vitesse. La
vitesse est la condition indispensable du spin. Mais, la plupart des golfeurs craignent les coups rapides autour du green. Et ils ont raison, parce qu’une balle topée s’envolera loin au-delà du green. Mais le coup qui déclenche l’admiration des co-compétiteurs est celui qui s’envole au-delà du drapeau et revient en roulant vers le trou. Voici la formule qui «croche»: balle de qualité + fer court + contact parfait avec la balle + vitesse = backspin!
Qu’est-ce un a wedge?
A l’époque, avant que les entreprises de golf aient commencé de consacrer des millions au marketing et aux nouveaux clients, les fers possédaient beaucoup plus de loft. Il y a vingt ans, un fer 3 était comparable à l’actuel fer 5. C’est la raison pour laquelle on ne trouve pratiquement plus de fers 3 ou 4 dans les sacs de golf. Au cours de ces dernières années, les fabricants ont produit des fers plus solides avec moins de loft. Mais nous avons besoin d’un sand wedge de 56 degrés pour sortir la balle du
bunker. Il restait donc une lacune dans la série des fers, qui a été comblée par le gap wedge, l’approach wedge, l’utility wedge ou le fer 10. Ils sont aussi indispensables que les fers 7, 8 ou 9. Ne vous en privez pas, mais découvrez à quelle distance précise s’envolent vos balles en les frappant avec un mouvement complet.
Je pars du principe que nous savons tous à quelle distance s’envolent nos balles avec les différents wedges en faisant un mouvement complet. Mais beaucoup de lecteurs haussent peut-être les épaules. Voilà pourquoi nous avons besoin de différents wedges. Plus nous nous approchons du green, plus cela devient important. Imaginons-nous en train de frapper la balle depuis une distance de 30 mètres sur le green, avec le drapeau au milieu ou à l’arrière. Pour ce coup nous pouvons prendre n’importe lequel de nos trois ou quatre wedges (comme par exemple, un pitching wedge de 45 degrés), en laissant la balle plate voler lentement avant qu’elle roule
jusqu’au drapeau. Nous préférons, peut-être, un lob wedge de 60 degrés qui amènera la balle en hauteur vers le drapeau pour s’arrêter avec un backspin. Les deux coups peuvent réussir, mais avec le loft plus élevé nous devons frapper avec une vitesse plus élevée. Ceci signifie une plus grande prise de risque. L’avantage est que vous maîtrisez complètement la balle, si vous jouez ce coup correctement. En revanche, si vous jouez avec un pitching wedge en faisant atterrir la balle une dizaine de mètres avant le drapeau, elle risque de «fuser» et de s’arrêter n’importe où. Rappelez-vous toujours que dans ce cas il n’y a pas de bon ou mauvais club, mais qu’il faut choisir celui qui vous semble le plus approprié pour réussir votre approche.
sortir toujours du bunker aV ec le sand wedge?
Personnellement, je préfère un wedge qui indique le loft. La désignation S peut être mal comprise, parce que le sand wedge ne s’utilise pas uniquement pour sortir du sable et n’est pas
le seul club pour sortir d’un bunker. En règle générale, je joue avec un sand wedge de 56 degrés pour sortir de la plupart des bunkers. En exécutant un mouvement complet et passant le club environ trois centimètres en dessous de la balle, j’atteins une distance de 25 mètres. Si le drapeau est plus proche, je réduis la vitesse. J’utilise le lob wedge si le drapeau est positionné en bordure du bunker.
Mais que faire si le drapeau est éloigné de plus de 25 mètres? Je n’essaierais pas de frapper plus près de la balle ni avec une vitesse à 120%. Cela conduirait au désastre.
Les sorties de bunker entre 25 et 60 mètres sont généralement considérées très difficiles. Soyez prudent et ne jouez pas les héros! Prenez un wedge plus long et jouez une balle plus plate pour sortir du bunker, en la laissant rouler ensuite. C’est ainsi que font les bons golfeurs. Mais si vous n’êtes pas sûr de pouvoir passer le bord du bunker avec un pitching wedge, soyez réaliste et sortez la balle du bunker de manière courte et sûre avec un sand wedge, gardant pour objectif de ne pas faire, ensuite, plus d’un ou deux putts.
Un lob wedge a 60 degrés et c’est le club avec le plus grand loft. Il a sa place dans tout sac de golf. Il produit un envol de la balle haut, lent et pas très loin (chez moi 50 mètres au maximum). La balle atterrit en douceur si elle a été jouée correctement. C’est le club parfait pour passer au-dessus d’un bunker ou des arbres, ou pour jouer en amont vers un green. Mais vous courez un risque parce que vous devez frapper la balle à haute vitesse. Vitesse = risque! Vérifiez s’il n’existe pas d’alternative plus facile.
Avec mes wedges, je fais un mouvement légèrement au-dessus du sol, tout en gardant le contact. Donc, pas de divots, sauf si je fais un mouvement complet. J’utilise la même technique pour tous mes wedges en essayant, avec les différents clubs, de produire les trajectoires dont j’ai besoin.
je veux que ce soit clair:
• Le club ne passe jamais en dessous de la balle (sauf dans le bunker). Passez légèrement au-dessus du sol, mais gardez un léger contact au sol sur 10 à 12 centimètres. Quelque part sur cette courte distance, la balle entre en contact avec la tête du club.
• Justement avec le wedge, la technique essentielle est de toucher d’abord la balle puis le sol, sauf si vous préférez une trajectoire basse et rapide.
• Si vous voulez jouer comme un pro du Tour, et faire des coups confortables et répétés, ne soyez pas raide mais utilisez vos coudes et vos poignets. Le swing provient des bras à 85%, des coudes souples à environ 10% et des poignets pour les 5% restants. C’est ce que je fais et que je vous recommande. Je sais que je ne me ferai pas d’amis parmi mes collègues. Si vous désirez une preuve de ce que je dis, regardez bien les meilleurs joueurs du monde à la télévision ou venez me voir.
Cela vous pose problème? Afin de procéder correctement à une sortie de bunker, vous devez traverser le sable rapidement. Beaucoup de golfeurs craignent la vitesse autour du green. A la télévision, on entend souvent que les pros du Tour essaient de traverser le sable depuis trois centimètres avant la balle. N’écoutez pas cela! Entrez en contact avec le sable dix centimètres avant la balle, traversez avec la tête du club trois centimètres sous la balle et finissez votre mouvement en sortant du sable dix centimètres plus loin.
Un autre thème concerne les sand wedges modernes avec une large semelle et un bounce prononcé. Cela peut être utile en cas de sable fin et léger. Mais si vous vous trouvez dans un bunker avec du sable dur et mouillé, il pourra s’avérer difficile de passer sous la balle. Prenez donc le club adéquat et ayez la balle à l’intérieur du talon gauche. Le poids est à 60% sur le pied gauche. Faites un grand mouvement avec beaucoup de vitesse, glissez avec la tête du club en dessous de la balle et terminez le mouvement au-dessus de votre épaule: succès assuré! Variez la distance d’envol de la balle uniquement avec la vitesse, mais assurez-vous qu’elle passera la bordure du bunker.
Un dernier conseil: je suis toujours ravi quand un client commence le cours par demander de l’aide pour son jeu court. Cela signifie qu’il a mal compris le jeu avec le wedge. Les techniques nécessaires sont claires et faciles. Nous disposons de deux à quatre wedges pour produire tout envol de balle, pour autant que nous appliquons quelques règles simples. La seule chose qui rend ces coups difficiles sont les mauvaises habitudes des golfeurs qui essaient d’assurer plutôt que de corriger.
Le jeu court n’est pas une question de technique. Il s’agit de sensation, souplesse, plaisir et compréhension. C’est simple et accessible à tous! www.marcusknight.ch
L’été est là, les greens deviennent plus secs et plus rapides. Nous avons besoin d’un bon jeu court pour obtenir les 43 points que nous espérons atteindre lors d’un tournoi. Voici quelques conseils pour le défi du jeu court.m arcus KnigH t Marcus Knight: d’abord la balle, ensuite le sol.
Dans la canicule de l’été dernier, il était souvent pratiquement impossible de jouer au golf. Quelques tuyaux pratiques pourront vous aider à gérer la chaleur tout en améliorant votre forme physique.
Pour notre métabolisme osseux et la détente musculaire après des entraînements ou des compétitions exigeants nous avons besoin de vitamine D3. Les premiers degrés de la vitamine D3 se trouvent dans notre peau. Ils sont transformés en vitamine D3 grâce aux rayons de soleil UVB. La plus grande quantité de vitamine D3 est formée de cette manière et peut être utilisée bien mieux que la vitamine apportée par la nourriture.
C’est pour cette raison que l’exposition de courte durée (deux à cinq minutes selon le type de peau) et sans protection à des rayons de soleil est une bonne chose, mais en jouant au golf, nous nous exposons généralement plus longtemps au soleil. Et puisque les rayons UVB peuvent également déclencher le cancer de la peau, nous devons nous protéger contre ces rayons de soleil avec un facteur de protection
d’au moins 30, notamment à la montagne. Et avec l’altitude, c’est aussi la force des rayons UVB qui augmente.
Il convient également de protéger les yeux. Les rayons UVA et UVB peuvent avoir un effet nocif sur les cellules de nos yeux. Il faut donc porter des lunettes de soleil ou de sport, lorsque nous nous exposons à des rayons de soleil d’une certaine intensité.
En résumé, nous avons besoin des rayons de soleil pour former la vitamine D3 active, mais des expositions de très courte durée sont suffisantes. Une exposition prolongée au soleil n’est bonne pour la santé que si l’on se protège au moyen d’une crème solaire avec un facteur de protection d’au moins 30 (encore mieux 50) et des lunettes de soleil. En hiver, il faut prendre de la vitamine D3, si votre sang manque de 25-Hydroxy-vitamine-D.
boire est essentiel
Il faut boire, car c’est seulement avec l’eau que les substances nutritives sont acheminées en fin de compte dans la cellule. Tout ce que nous mangeons – protéines, hydrates de carbone (= énergie), des substances minérales comme le magnésium –, est transporté par l’eau vers les cellules musculaires ou nerveuses.
Mais nous avons également besoin de liquide pour refroidir notre corps. En bougeant, la température centrale de notre corps augmente. Nous transpirons pour que la sueur refroidisse le corps à la surface. La transpiration sert ainsi à
réguler la température intérieure de notre corps. Puisque la température ambiante est plus élevée en été, nous transpirons davantage afin que le corps se refroidisse. Dans ces moments-là, il est encore plus important de boire car nous perdons de l’eau en transpirant. Le liquide que nous perdons doit être remplacée 1 fois et demi si nous voulons éviter d’en manquer. Si nous transpirons fortement, nous devrions ajouter une prise de sel à l’eau (une portion correspond à un sachet de sel comme on les trouve au restaurant).
A cette saison, les régimes tant pour la femme que pour l’homme sont des thèmes de prédilection dans les magazines. Qui n’a pas tenté un régime pour se retrouver en fin d’année avec le même poids voire plus… Le problème de ces programmes d’amaigrissement est de savoir ce qu’on fait, une fois le régime terminé. C’est pourquoi un changement raisonnable dans la façon de s’alimenter – si possible dans la durée – est généralement plus utile qu’un régime. Et l’été s’y prête particulièrement bien puisque la chaleur coupe en général l’appétit. Mais il faut de l’énergie pour jouer au golf, sinon le résultat s’en ressentira.
La meilleure solution est une alimentation équilibrée avec des produits de qualité. Equili-
bré signifie qu’il faut des hydrates de carbone (pain, pommes de terre, pâtes), des protéines (viande, poisson, produits laitiers, certains légumes), des graisses, du ballast, (légumes, fruits) et des vitamines. Il ne faudrait donc pas faire l’impasse sur une partie de ces aliments ou manger seulement une chose. «Un peu de tout mais pas trop» est la devise la plus simple et la plus éprouvée.
Une alimentation régulière est également très importante. Donc, pas attendre midi avant de manger ou ne manger que lorsqu’on meurt de faim. Il faut prendre un petit-déjeuner le matin, puis manger un repas à midi et le soir. Et sans attendre 20h, car plus on prend de l’âge, plus un repas tardif est indigeste.
Tout cela n’est pas facile à fire si l’on veut vite aller jouer une parie de golf après le travail. Un repas intermédiaire à 15h peut être la solution, par exemple sous la forme de deux bananes ou pommes, d’un shake lait/protéines ou d’une barre énergétique. Et après le golf, une assiette de salade avec un peu de fromage de chèvre ou de poulet suffira probablement.
Si un tournoi se joue sur plusieurs tours et qu’on n’aime pas manger pendant qu’on joue on peut boire des boissons légèrement sucrées. Elles ont l’avantage de ne pas alourdir le système digestif et ne détournent donc pas la concentration. En règle générale, on boit plus facilement une boisson qui a un peu de goût. Et comme on a souligné plus haut, boire est de plus en plus important si les températures montent.
Nos mains devraient toujours être propres lorsque nous mangeons quelque chose sur un parcours de golf ou lorsque nous touchons le visage ou les lèvres. C’est particulièrement important à l’étranger (troubles intestinaux) ou si le parcours a été traité avec des substances chimiques spécifiques (à cause des allergies).
En été, les insectes qui peuvent nous transmettre des bactéries et des virus dangereux sont particulièrement actifs. Ce sont les moustiques, les taons (mouche piqueuse) et les tiques. N’oubliez pas que la globalisation ne cesse d’apporter des maladies en Europe, qu’on ne connaissait que dans les régions tropicales par le passé.
Aujourd’hui, il existe des produits combinés, protégeant à la fois contre les moustiques, les taons et les tiques. Il faut les appliquer sur les parties non couvertes du corps (30 minutes après la crème solaire) ou avoir le produit dans le sac de golf pour l’appliquer quand il y a beaucoup de moustiques et de taons. Il faut éviter de se rendre dans le sous-bois pour y chercher des balles. Pour tous ceux qui portent leur sac de golf, il est recomman dé d’asperger le sac avec un insecticide (par exemple Mükorex ® qui n’est absolument pas nocif pour l’homme et ne cause pas d’allergies). Dès qu’une tique grimpe sur votre sac aspergé, elle sera tuée par le poison de l’insecticide. Ainsi, la tique ne risque pas de passer sur votre corps au moment où vous remettez votre sac à l’épaule. Restez éloignés de nids d’abeilles, de guêpes et de frelons. Individuellement, les insectes ne posent pas de problème, mais lorsqu’ils sont attirés et arrivent par essaims entiers, la situation peut vite devenir déplaisante. Les gens qui savent qu’ils sont allergiques aux piqûres devraient toujours prendre avec eux leur trousseau anti-allergique.
Dr med. Kerstin Warnke, médecin chef en médecine sportive à l’Hôpital cantonal de Lucerne /Sportmedizin Zentralschweiz. En tant que cheffe de l’équipe médicale, Kerstin Warnke sera en charge des athlètes suisses aux Jeux olympiques de Rio. www.sportmedizin-zentralschweiz.ch
C’est seulement si l’on est en forme physiquement qu’on est performant dans la chaleur. Nous devons donc travailler notre fitness en été également. Un golfeur a besoin d’un minimum d’endurance pour pouvoir se concentrer efficacement pendant toute une partie de 18 trous. Faire du jogging tôt le matin ou en fin d’après-midi, pendant 30 à 40 minutes, deux fois par semaine, est un bon moyen d’y parvenir.
La «blessure» la plus fréquente au golf concerne la colonne vertébrale et le genou, raison pour laquelle vous devriez exécuter ces
exercices de stabilisation en été également, deux à trois fois par semaine.
Tronc: rentrer le nombril, tendre le plancher pelvien, puis – en étant couché sur le dos –enrouler lentement une vertèbre après l’autre. Tenir la position et rouler très lentement la colonne dans l’autre sens. Vous entraînez à la fois la stabilité et la mobilité.
Axe des jambes: rester debout sur un jambe, tendre le tronc, plier le genou, sans le faire pencher vers l’intérieur, garder le genou plié, se redresser, répéter dix fois, à droite puis à gauche.
Avec un finish fulgurant, Stephan Sorg a arraché le titre à l’Omnium côté messieurs, tandis que Tiffany Arafi a défendu le titre chez les dames à Bonmont.
A la mi-temps, trois joueurs étaient en tête, à égalité, dont Richard Heath (Lausanne). Stephan Sorg, qui étudie aux Etats-Unis, se retrouvait «seulement» au 9e rang intermédiaire ex-aequo, avec deux coups au-dessus du par. Mais lors des deux tours finaux de dimanche, il a dépassé un à un ses concurrents. Avec des scores de 69 et 68 coups sur le parcours au par 71 de Bonmont, il a pris deux longueurs à ses plus proches poursuivants. C’est notamment son finish spectaculaire avec trois birdies sur les trois derniers trous qui ont permis cette belle remontée. Richard Heath, en tête avant les tours finaux, a dû noter un double bogey au trou no 14, et ce sont exactement ces deux points de trop qui ont fini par coûter le titre au secrétaire général de l’Association européenne de golf. Roberto Francioni était le meilleur pro au Championnat ouvert pour pros et amateurs, avec également 283 coups.
Rebelote pour Tiffany Arafi
Dans le petit tableau féminin, Tiffany Arafi (Wylihof) a réitéré sa victoire de 2015. Mais si elle s’était imposée avec dix coups d’avance l’année dernière à Blumisberg, son avance a fondu de moitié à Bonmont. Tiffany Arafi a elle aussi mis le turbo, signant deux bonnes cartes de 69 après un premier tour de 72 coups. Chiara Tamburlini (OSGC) et Gioia Carpinelli n’ont pas complètement réussi à suivre ce rythme et ont terminé avec un total de 215 points après trois tours.
Championnat national:
Les nouveaux champions suisses amateurs s’appellent Florian Rey et Vanessa Knecht qui, tous deux, ont remporté leur finale à Lausanne haut la main. Le Valaisan Florian Rey fait son entrée au classement mondial amateur grâce à cette première victoire. Peu avant son 20e anniversaire, Florian Rey signe sa plus grande victoire à ce jour. Après le Championnat d’Engadine 2015, il a remporté, en mai, le Championnat national à Lausanne. Après les qualifications sur 36 trous du premier jour, Florian Rey ne semblait pourtant pas pouvoir remporter ce tournoi. Il s’était certes qualifié mais avec des scores au-dessus du par à deux reprises. «Ensuite, j’ai joué de mieux en mieux et en finale j’ai sorti mon meilleur jeu», disait l’étudiant en sciences commerciales au niveau secondaire. Le match décisif sur deux fois 18 trous contre Philip Deslarzes, jouant à domicile, était pratiquement scellé à la mi-temps. Grâce à une série de birdies et un eagle, Florian Rey était déjà 6 up. Ensuite, le joueur de Cranssur-Sierre a surtout dû gérer son avance. Au 30e trou, il menait 7&6, s’assuré ainsi le titre convoité de champion suisse amateur.
Premier objectif atteint
Les quatre autres rencontres sur le chemin de la finale étaient nettement plus serrés. Selon Florian Rey, ils auraient cependant pu basculer d’un côté ou de l’autre. L’issue était particulièrement incertaine au troisième tour, lorsqu’il a dû jouer les prolongations
contre le routinier Michael Harradine. Avec cette première victoire lors d’un important tournoi amateur, Florian Rey fait son entrée au classement mondial amateur (WAGR). «C’était un des mes principaux objectifs de la saison et je suis content de l’avoir déjà atteint à Lausanne», disait le Valaisan, coaché tant au niveau du club qu’au sein de l’équipe nationale par Steve Rey. Les deux Valaisans se sont pas parents, mais en tant qu’ancien playing pro, Steve Rey est un coach de rêve pour le jeune Florian qui aimerait passer pro dans un ou deux ans. En ayant recours à un «mental coach» privé, il se prépare d’ailleurs dès à présent à son avenir sur le circuit professionnel.
Vanessa Knecht magistrale
Depuis sa victoire au Zurich Championship il y a deux ans, Vanessa Knecht, 19 ans, figure déjà au classement amateur mondial. Or avec cet éclatant succès au Championnat national, la joueuse de Bubikon fait un grand pas en avant pour entrer dans le cercle des 300 meilleures amateures du monde.
Vanessa Knecht a pris la tête dès le début à Lausanne en remportant la qualification avec trois longueurs d’avance. Dans la finale sur 36 trous, elle s’est imposée clairement avec 5&4 contre Rachel Rossel (Interlaken). Le suspense était particulièrement fort lors de la demi-finale contre Chiara Tamburlini (OSGC), puisqu’elle a dû participer au play-off qu’elle a gagné au 19e trou.
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Avec un 4 e rang au Pays de Galles et un 8e rang à Jersey, André Bossert annonce ses ambitions pour le tournoi de Bad Ragaz, début juillet. Lors du premier Major de la saison, Bossy a passé le cut, et sur le Senior Tour européen il est bien établi dans le top 10. Après son 4e rang au Wales Open, André Bossert a confirmé sa forme avec un 8e rang à Jersey. Sans le triple bogey au dernier tour il
Championnat suisse mid-amateurs:
aurait même pu faire mieux, mais grâce à trois birdies sur les back nine il a réussi à terminer le tour final dans le par.
Avant le tournoi de Bad Ragaz, «à domicile», le Suisse occupe l’excellent 7e rang au classement annuel. Avec une forme pareille, il fait sans aucun doute partie des favoris pour la 20 e édition du Swiss Senior Open, début juillet à Bad Ragaz.
Parallèlement aux amateurs, les mid-amateurs se sont également battus pour le titre de champion suisse à Lausanne. Richard Heath, jouant à domicile, s’est imposé avec six coups d’avance. Chez les dames, Joanne Wildhaber a gagné d’un cheveu.
Australien de naissance et secrétaire général de l’Association européenne de golf (EGA), Richard Heath avait déjà remporté ce titre il y a deux ans à Lipperswil. Contrairement à 2014, l’issue était très claire cette fois-ci. Malgré un passage à vide au premier tour – un amer 9 au trou numéro 13 (par 5) –, Richard Heath était dans le par sur les 17 trous restants. Puis, au deuxième tour, il a réussi de loin le meilleur résultat. Son score de 70 était le seul sous le par et lui a permis de prendre le large avec six coups d’avance ou plus sur ses concurrents. Au 2e rang partagé, Rodrigo Lacerda Soares (Genève) et Sebastian Hufschmid (Bonmont). Chez les dames, la future gagnante a également pris un départ en demi-teinte. Jouant avec le playing handicap de 4 sur ce parcours exigeant, Joanne Wildhaber a ramené une carte de +14 au clubhouse. Mais grâce au score de 82 au deuxième tour, elle a réussi à dépasser les deux joueuses placées en tête après le premier jour. La secrétaire générale de l’ASG, Barbara Albisetti, s’est classée au 2e rang avec 83 et 86 coups. Au 3e rang, Anne Argi (Lausanne également), avec encore un point de plus (83 et 87).
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PUR PLAISIR
albane valenzuela
L’amateure de 18 ans est la première Suissesse à se qualifier pour l’US Open. Et elle a fait sensation avec deux classements dans le top 5 sur le Ladies European Tour. Du coup, ses chances augmentent de pouvoir participer aux Jeux de Rio, aux côtés de Fabienne In-Albon.
Stefan Waldvogel
A deux reprises, elle avait pu participer à un tournoi majeur grâce à une invitation. A présent, la Genevoise a obtenu de ses propres forces le droit de participer à un tournoi réservé au gratin mondial. Elle y est parvenue au Golf Club de Twin Hills avec des scores de 69 et 67, soit -8 total. Elle s’est classée au 5e rang des qualifications et ce sont exactement cinq places qui étaient en jeu pour ce grand événement si convoité. «J’ai dû attendre deux longues heures avant de savoir si c’était bon», disait la Genevoise après son dernier exploit aux Etats-Unis, soulignant à quel point cette expérience avait été particulière, puisque l’US Open est le tournoi féminin le plus important au monde. «Réussir la qualification de ses propres forces est encore mieux que recevoir une wildcard», constatait-elle.
En tout, plus de 1800 proettes et amateures ont participé aux qualifications pour l’US Open à l’occasion de vingtcinq tournois autour du globe. Après l’Evian Championship et l’ANA Inspiration aux Etats-Unis, l’US Open de Cordevalle, du 7 au 10 juillet, sera déjà le troisième tournoi majeur dans la jeune carrière de celle qui est de loin la meilleure joueuse amateure de notre pays. Dans aucune des 70 éditions précédentes de l’US Open il n’y a eu de Suissesse au départ. La Zurichoise Evelyn Orley avait joué quelquefois sur le LPGA Tour, mais sans jamais réussir à se qualifier pour l’US Open. Evelyn Orley a terminé sa carrière professionnelle il y a presque vingt ans et «se réjouit énormément qu’Albane puisse démarrer l’ère suisse à l’US Open».
Mais la joueuse concernée ne voudrait pas trop se mettre la pression: «Je connais mes capacités et c’est à moi de per former sur le parcours. Vu sous cet angle, l’US Open
Au classement amateur mondial, Albane Valenzuela figure au 11e rang. Azelia Meichtry est deuxième meilleure Suissesse au 84 e rang. Mais la Genevoise devra faire l’impasse sur le Championnat d’Europe par équipe, qui aura lieu en Islande en même temps que l’US Open.
L’année dernière, les Suissesses ont créé la sensation avec leur 2e place et espèrent cette fois-ci remporter le titre en juillet. «La meilleure joueuse des Françaises était également à l’Open l’année dernière mais elles ont quand même remporté le Championnat d’Europe. C’est peut-être un bon présage», disait Paolo Quirici, par rapport aux chances de l’équipe suisse féminine.
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la qualification de ses propres forces est encore mieux que de recevoir une
est un tournoi comme un autre, même si l’expérience sera sans doute exceptionnelle.»
Le FAT idique 11 J ui LL eT La liste définitive du tournoi olympique sera publiée immédiatement après l’Open. «Si Albane réussi le cut à l’US Open, elle sera très certainement qualifiée pour Rio», estimait le directeur du sport de l’ASG, Paolo Quirici. Mais déjà avant le Major américain la Gene-
voise a fait un immense pas en direction de Rio. Au tournoi du LET en Tchéquie, elle s’est classée au sensationnel 4e rang. Après ses exploits au Maroc (5e) et lors de l’ANA Inspiration, elle était temporairement qualifiée pour Rio, puis s’est fait éjecter à nouveau de la soixantaine des élues. «Il n’y a aucune garantie, on fera les calculs après l’US Open, mais actuellement, la situation d’Albane est très bonne», commentait le chef du sport de l’ASG.
Pour Paolo Quirici, rien que la qualification pour le Major est déjà un «succès incroyable». Au début de l’année, Rio semblait hors de portée pour la jeune Genevoise mais maintenant, tout est possible.
Albane Valenzuela partage cet avis: «Rio n’a jamais été mon objectif. Si ça marche, tant mieux.» Début mai, son nom est apparu pour la première fois dans le classement olympique au 59e rang, alors que les 60 meilleures sont qualifiées pour Rio. «J’ai disparu de la liste aussi vite que j’y suis apparue. Maintenant, j’ai la chance de pouvoir grappiller à l’US Open des points supplémentaires pour le classement mondial», résumait-elle sa position avant le jour fatidique du 11 juillet.
Albane Valenzuela serait la deuxième amateure dans la sélection olympique. L’Irlandaise Leona Maguire, actuellement 49e sur la liste, est pratiquement assurée de participer aux JO. Elle était longtemps numéro 1 du classement amateur mondial, actuellement elle y occupe le 2e rang.
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Il est bon de savoir qu’on est dans le coup sur le circuit pro aussi, estime Albane Valenzuela. «Je participe aux tournois pour gagner et pas seulement pour y participer», ajoute la Gene-
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voise qui a profité parfaitement de son année sabbatique jusqu’ici. Elle commencera ses études à l’Université de Stanford en septembre. En principe, elle avait prévu de passer des vacances en famille au mois d’août, mais son programme risque à présent d’être chamboulé. «Il y aura sans doute pas mal de choses à organiser mais c’est un problème plutôt plaisant», dit-elle avec modestie et retenue. Albane Valenzuela figure avec seulement six tournois au classement mondial professionnel. En tant qu’amateure, elle dépend des invitations aux tournois du LET et du circuit professionnel américain. Mais ses excellents résultats de ces derniers temps lui ont permis de remonter près de 200 places.
Sé R ie nOiR e POu R FABienne
Une autre Suissesse, Fabienne In-Albon, 29 ans, est solidement installée parmi les soixante meilleures. Elle a 39 tournois comptant pour le classement mondial à son actif, et au classement olympique, elle occupe actuellement le 53e rang. Mais son début de saison était passablement perturbé par des soucis de santé. Elle a d’abord dû rentrer d’Australie plus tôt que prévu à cause
au tournoi. Mais je ne voulais pas choisir la facilité, car je veux revenir pas à pas pour retrouver la confiance dans mon jeu et mon corps. Et ça, c’est possible uniquement en jouant au golf», disait-elle après une nouvelle déception en Chine. Et puis: «Le résultat n’est pas prioritaire en ce moment. Je suis épuisée mais contente d’avoir tenu bon, même si certains pensent que ce n’était pas positif.» Après le pire printemps de sa carrière, elle est décidée à se bagarrer pour renouer avec le succès.
L A nOR m AL iTé R eTROu V ée Fin mai, lors de la qualification pour l’Evian Championship, un léger mieux était déjà visible: «Au deuxième tour, je n’ai raté que deux trous, le reste du temps, mon jeu était nettement plus solide et je retrouve une sorte de normalité sur le plan mental aussi.» Elle ne veut pourtant pas spéculer sur ses chances de se qualifier. «Vouloir tour calculer n’amène rien. Je préfère me concentrer sur ma santé et mon jeu», ajoutait la joueuse de Suisse centrale.
Le fait est que pendant les quelques tournois restants, au moins sept joueuses classées derrière elle devraient aligner des exploits
de problèmes de dos. Ensuite, son état de santé s’est fortement dégradé à cause d’une borréliose provoquée par une morsure de tique, tant et si bien qu’elle a dû renoncer à jouer à Gams, fin avril.
Et au tournoi marocain sur le Ladies European Tour, elle a abandonné après le premier tour en raison de problèmes physiques. Mais Fabsi a continué malgré tout en se rendant à Shanghai au Buick Championship. «Je sais que je n’étais pas au top et le plus simple aurait été de renoncer
pour la dépasser. Il n’est pas encore sûr, par exemple si l’Italie organisera encore un tournoi sur le Ladies Tour pour booster les chances de Italiennes pour Rio.
Fabienne approche en tout cas de son grand rêve olympique et ne s’inquiète pas trop de la polémique autour du virus Zika. Jusqu’au début du tournoi féminin, le 17 août, elle compte retrouver complètement sa forme.
«C’est la seule chose dont je suis certaine à 100% pour l’instant», sourit la sympathique Zougoise aux yeux bleus.
L’Espagnole Carolina Gonzalez García a remporté de peu le 3e ASGI Swiss Ladies Open à Gams. La meilleure Suissesse, Rachel Rossel, a terminé à une honorable 15e place. La joueuse amateure aimerait suivre les traces de son ami et caddie Nicolas Thommen en passant professionnelle vers la fin de l’année.
Avec un score de 63 au premier tour, record du tournoi, Carolina Gonzalez García avait déjà posé les jalons de son premier succès sur le LET Access Tour. Mais l’Espagnole n’a réalisé qu’elle avait vraiment gagné que lorsque ses compatriotes l’ont entourée sur le green du 18 en l’arrosant d’eau minérale. «C’est ma victoire la plus importante à ce jour, le plus grand succès de ma carrière professionnelle», s’est réjouie la Barcelonaise.
Carolina Gonzalez García avait abordé le dernier tour avec trois coups d’avance, un avantage qu’elle conservait jusqu’au départ du dernier trou. Bien qu’ayant réussi au premier tour un eagle sur ce par 5 très facile, l’Espagnole a, de façon inattendue, entretenu le suspense au tour final. Au deuxième coup, sa balle atterrissait dans le bunker du green, avant de se retrouver au coup suivant dans le biotope de l’autre côté du green,
avec un coup de pénalité à la clé. Une approche trop courte, deux putts et l’Espagnole devait noter un double bogey sur sa carte de score, synonyme malgré tout de victoire. «Aujourd’hui je n’étais pas aussi nerveuse qu’avant le départ du deuxième tour, mais il y a quand même eu quelques moments angoissants», a reconnu la Catalane. Elle avoue cependant, avec un clin d’œil, avoir profité d’un certain avantage à Gams: «J’ai habité cette semaine pratiquement sur le parcours, logeant chez une famille dont la maison se trouve à côté du trou no 6.»
Au TOP à 16 A nS
Avec ce dernier trou chaotique, l’Espagnole a frôlé le play-off. En effet, l’Autrichienne Christine Wolf et la Norvégienne Tonje Daffinrud se sont classées à un coup seulement
derrière la championne, à sept coups sous le par après trois tours. La joueuse du Tyrol a même rendu un 68 au dernier tour, le meilleur résultat du jour, qui lui permettait de remonter à la 2e place finale. Christine Wolf est actuellement qualifiée pour les Jeux olympiques de Rio. C’est avec un certain humour qu’elle a accepté le fait d’avoir manqué un play-off qui aurait pu la conduire à la victoire: «Tonje Daffinrud et moi partagerons une chambre la semaine prochaine au Maroc. Un play-off aujourd’hui n’aurait pas été une très bonne préparation au voyage.»
La meilleure joueuse amateure du tournoi a été l’Autrichienne Emma Spitz, 16 ans, pour laquelle Gams était le premier tournoi professionnel de sa carrière. Partie dans le dernier flight, elle a brièvement mené le classement avant de terminer à une très satisfaisante 4e place.
R ACH e L ROSSe L , mei LL eu R e SuiSSe SSe
Dans le camp suisse, le tournoi s’est terminé de façon plutôt décevante. La meilleure représentante helvétique de l’ASGI Swiss Ladies Open a été la joueuse amateure Rachel Rossel, 22 ans, qui a terminé 15e. «Je suis très contente de mon jeu au dernier tour, j’ai pu m’offrir quelques chances de birdie, mais malheureusement je n’ai pas entré tous les putts», résumait la Bernoise. Ce tournoi lui a cependant permis de faire une bonne expérience et d’humer l’air du Tour. Et son score de 5 sous le par le premier jour devrait la motiver pour d’autres succès. Après sa victoire au Championnat d’Italie amateur, Rachel Rossel, qui a occupé la 2e place temporaire à Gams, confirme donc sa bonne forme. «Si tout se déroule selon mes plans, je passerai professionnelle à la fin de l’année», a déclaré la joueuse d’Interlaken, qui avait déjà un caddie «professionnel» à ses côtés. Nicolas Thommen, son ami et caddie à temps partiel, joue en général sur le Pro Golf Tour, mais a «très volontiers» porté le sac de sa partenaire à Gams. Pour lui aussi, c’est une bonne expérience dont il a même pu tirer profit pour son jeu à lui.
Rachel Rossel tentera sa chance cet automne à la Q-School du Ladies European Tour. «Il est important de se fixer des buts, sinon on n’avance pas», explique l’ambitieuse Bernoise. Pour elle, la saison a déjà bien commencé. Des sept proettes suisses présentes à Gams, seule Anaïs Maggetti, qui joue sur le LETAS et le China LPGA Tour, a réussi à se qualifier pour la finale. La Tessinoise s’est classée au 38e rang.
Caroline Rominger, Valeria Martinoli, Clara Pietri, Eva-Maria Moehwald, Melanie Mätzler et Tamara Scheidegger ont toutes manqué le cut, certaines même nettement. Quant aux sept amateures de l’ASG en lice, elles n’ont pas fait mieux.
Les ProAm sont en général un passage obligé pour les joueurs professionnels, mais ne sont pas vraiment appréciés. Jouer un tournoi avec des amateurs plus ou moins doués vaut toujours mieux que passer sa journée au driving range, mais la sélection par le Tour est rarement accueillie avec enthousiasme. Il en va autrement à Gams. «Nous avons eu diverses demande écrites de proettes qui auraient volontiers joué le ProAm chez nous», explique Guido Mätzler, l’organisateur du tournoi. Pour les jeunes joueuses, il s’agit moins d’encaisser le chèque de la gagnante d’un
dames sont rentrées comme prévu à 21h15 en bus à Gams. Au Maroc, le dîner du ProAm se déroule un peu différemment. Personne ne commence à manger avant que le roi ne soit présent, celui-ci arrivant en général avec une heure de retard. Et personne ne peut rentrer à la maison avant que le roi n’ait décidé de quitter la salle…
mA nuCu R e eT PAS Seu L emen T
A Gams, en revanche, tout tourne autour des joueuses. Ces jeunes professionnelles, qui, pour la plupart, n’ont pas des revenus très élevés, sont gâtées par les organisateurs, par exemple avec une séance de manucure gratuite. Cette offre spéciale de l’ASGI a été, comme l’année passée, prise d’assaut. Outre son engagement sportif, Melanie Mätzler a aussi veillé à ce que les esthéticiennes puissent embellir un maximum de mains.
«Just wonderful» était la manucure pour l’’Anglaise Kiran Matharu, et les deux Suissesses amateures Chiara Tamburlini et Clarissa Cattori, ont aussi profité de ces soins professionnels (voir photo).
le premier flight professionnel de sa carrière en compagnie de la championne de l’année précédente, Olivia Cowan. Les drives de la jeune Suissesse ont fini la plupart du temps à 30 mètres ou plus derrière ceux de la proette allemande, mais grâce à un petit jeu tout en finesse, la fluette Tessinoise a quand même réussi à faire bonne figure parmi les 124 participantes. Ce qui ne lui a malgré tout pas suffi pour atteindre son but, qui était de réussir son premier cut sur le LET Access Tour. Toutefois, pas de quoi rougir pour Chiara Tamburlini. Des treize Suissesses au départ, seulement deux se sont retrouvées parmi les 40 finalistes.
montant de 500 euros que de participer à la soirée de gala de l’ASGI Swiss Ladies Open au Grand Resort Ragaz. Pour l’Autrichienne Nina Mühl, qui joue aussi sur le Ladies European Tour, «c’est quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs». Après le ProAm, les joueuses et les invités ont pu se servir copieusement au buffet de sushis et de hors-d’œuvres. Au nom du canton de Saint-Gall, le président du Grand Conseil, Benedikt Würth, a souhaité la bienvenue dans cette «région sportive» aux joueuses internationales.
Melanie Mätzler a animé une discussion à bâtons rompus avec cinq de ses collègues golfeuses. Après le plat principal, le Grand Resort avait encore prévu un énorme buffet de desserts. Les
Pour Chiara Tamburlini, 16 ans tout juste, le Swiss Ladies Open était le tout premier tournoi professionnel de sa jeune carrière. Une semaine auparavant, elle avait remporté haut la main le Championnat du Tessin. La championne suisse junior, 42 kilos à tout casser, s’est retrouvée dans
La mésaventure de l’Anglaise Maria Tulley était nettement plus rageante. En raison du gel, le deuxième tour du tournoi a dû être légèrement retardé. Maria Tulley a donc pris une demi-heure de plus pour se rendre au départ. Mais elle n’avait pas réalisé que les tee-times avaient déjà été mis à jour sur la liste de départ… Ce fut donc la disqualification pour la joueuse de 29 ans, avant même le début du deuxième tour. Et dire qu’elle avait publié juste avant sur Twitter: «Beautiful views when practicing! Very lucky to be here.» La vue des somptueuses prairies fleuries avec les montagnes enneigées en toile de fond n’a pas seulement impressionné les joueuses européennes, mais aussi les Sud-Américaines. A Gams, la Brésilienne Victoria Lovelady a publié tous les jours des photos d’elle sur Instagram, d’abord dans une bourrasque de neige avant le tournoi, ensuite en petite jupette sous un soleil magnifique. La jolie Brésilienne au nom évocateur est pour le moment en course pour Rio 2016. Après le tournoi olympique qui se jouera pour elle «à domicile», nul doute que son impressionnante communauté de fans devrait continuer d’augmenter. Et que les photos réalisées à Gams feront le tour du monde.
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Ils ne se voient pratiquement qu’en été, mais profitent alors pour tout faire ensemble.
Philippe et Michael Weppernig, les deux frères de Kriens, sont complètement différents mais tous deux fous de golf.
Si on ne le savait pas, on ne devinerait jamais que ces deux jeunes gens sont frères, avoue Marc Campos, le coach de l’équipe élite de Suisse centrale. Philippe Weppernig (22 ans) et Michael, de 3 ans son cadet, jouent cette saison dans l’équipe du Golfclub Sempachersee, également encadrée par Marc Campos. Le frère aîné étudie aux Etats-Unis et il est depuis peu membre du College Team de l’ASG. D’après Marc Campos, Philippe est «très extraverti, toujours de bonne humeur et en plus très professionnel». Michael, le cadet, qui termine en juin son apprentissage de commerce, est en revanche «introverti, plutôt timide, sérieux et réservé».
Ce que son frère aîné confirme: «Michael est plutôt calme et doit vraiment se sentir à l’aise pour pouvoir se détendre, par contre, il ap-
Philippe Weppernig
Né: 11 octobre 1993
Domicile: Obernau
Formation: étudiant
Handicap: +2.8
Hobbies: Ski, tennis
Modèle: Tiger Woods
prend très vite.» A l’inverse, le plus jeune des deux frères qualifie Philippe d’«extrêmement perfectionniste et ambitieux».
Philippe a connu ses premiers succès en Suisse dès son retour des USA. Il a remporté le 75e Championnat du Léman avec huit coups d’avance. Au Championnat national suisse, il était en tête avec six coups sous le par après deux tours de qualification. En match play, il a remporté les deux premières parties avant de perdre en quart de finales. La pression, il connaît.
Aux Etats-Unis, Philippe Weppernig a passé sa première année dans la plus haute division du college golf avec l’Université Eastern Michigan: «Aux USA, je dois jouer chaque semaine en équipe. Des onze étudiants du cadre, cinq ou
six maximum vont aux tournois. La saison passée, je me suis retrouvé dans l’équipe dix fois sur onze.»
PAR ie R à L’en TRA înemen T Pour Michael, un séjour aux USA reste ouvert pour le moment. Il va tout d’abord s’accorder une année sabbatique, et, comme son frère avant lui, il a l’intention de travailler quelque temps dans le magasin de golf et de tennis de son père, à Kriens.
C’est lui qui a inoculé le virus du golf à ses deux fils, il y a douze ans, avant que Rosa, la maman, se lance aussi. «On a toujours joué au golf en vacances, il a bien fallu qu’elle s’y mette», se souvient Michael.
Le magasin paternel possède le simulateur de golf le plus moderne, celui qu’utilisent également Jordan Spieth et Tiger Woods. Les frères ont aussi la possibilité de s’entraîner en tout temps sur un putting green artificiel. A quasiment chaque entraînement ou tournoi, les deux frères sont ensembnle. Sauf lors des tours d’entraînement officiels ils parient sur chaque
trou. «On parie non seulement pour un verre, mais aussi pour des choses moins agréables comme nettoyer les clubs ou faire des pompes», raconte Philippe.
Tous deux trouvent que le match play est «la meilleure formule». Ils peuvent se pousser l’un l’autre et ainsi apprendre à jouer sous pression.
Le POT en T ie L de deV eniR PRO
Les deux frères ont bien l’intention d’aller tenter leur chance dans un avenir proche à la Q-School de l’Europaen Tour, et de passer ensuite professionnels aussi vite que possible. D’après Marc Campos, tous deux en ont le potentiel: «Michael, surtout, est un diamant brut qui a la possibilité d’arriver au top.» Pour le coach, les frères Weppernig sont un bon exemple de cadres nationaux qui ont été lancés grâce aux équipes élite régionales: «Avant ils s’entraînaient tous seuls, n’appartenaient à aucun cadre et ils se sont beaucoup développés dans l’équipe.»
Mais les deux frères veulent d’abord s’améliorer surtout au World Amateur Golf Ranking (WAGR). Ce n’est que dès son passage dans la Division 1 que Philippe pourra aussi jouer aux USA pour récolter des points. C’est pourquoi le WAGR n’est pour lui pas encore si pertinent et
Né: 30 août 1996
Domicile: Obernau
Fromation: apprentissage de commerce terminé en 2016
Handicap: +0.5
Hobbies: ski, musique
Modèle: Rory McIlroy
Dans cette nouvelle série, GOLFSUISSE présente les fratries du golf: que ce soient deux frères, deux sœurs, voire plus, ou même des fratries mixtes, GOLFSUISSE ira les rencontrer sur les parcours de golf et à côté. La série commence avec les frères Philippe et Michael Weppernig.
utile, explique le jeune homme, qui se lancera dès cet automne dans sa dernière année d’études pour obtenir un Bachelor en finances. Mais pour le moment, les frères Weppernig profitent de passer leur été ensemble en Suisse. «Nous jouons le plus de tournois amateurs possible, en Suisse et dans les pays voisins», explique Philippe Weppernig. Le duo s’octroie en général un jour de repos par semaine, les six autres étant consacrés à l’entraînement et aux tournois. «Avant, nous nous entraînions généralement seuls, mais avec l’équipe de Sempach et le cadre elite c’est plus sympa, et grâce à Marc Campos c’est aussi très bien structuré», ajoute Michael.
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Le premier Swiss Open fut organisé en 1923, et se dispute à Crans-sur-Sierre depuis 1939. Pour fêter la 70e édition, voici sept moments forts qui ont marqué l’histoire de ce tournoi.
1.
Les débuts du Swiss Open furent relativement difficiles. Le tournoi n’est pas joué en 1927/28 ni en 1932/33, et jusqu’en 1938, la compétition a eu lieu sur deux tours avec une cinquantaine de participants. Le premier Swiss Open sur le parcours de Crans-sur-Sierre se dispute du 26 au 28 août 1939, avec quatre tours joués en trois jours. Le Français Fifi Cavalo remporte le titre, notamment grâce à un record du parcours de 66. Gaston Barras, 8 ans à l’époque, est caddie pendant le tournoi et trime en portant les sacs des joueurs.
2.
En raison de la Seconde Guerre mondiale, le tournoi ne revient dans le calendrier de l’ASG qu’en 1948, et dès lors il a lieu chaque année sans interruption sur le Haut-Plateau valaisan. Aucun autre tournoi de l’European Tour ne peut se targuer d’avoir été organisé 70 fois au même endroit, dans un cadre toujours aussi magnifique.
En 1952, on mentionne par exemple un prize money total de 6000 francs, dont un tiers alla au vainqueur italien Ugo Grappasoni. Actuellement le nombre de participants est trois fois plus élevé et, cette année, les professionnels se partageront un prize money de 2,7 millions d’euros.
4.
Gaston Barras reprend la présidence du comité d’organisation en 1965, quelques années après avoir écrit le premier programme du tournoi. Les liens entre la famille Barras et Seve Ballesteros étaient étroits. Lorsque l’Espagnol passait ses vacances en famille à Gstaad et qu’il cherchait une baby-sitter, il s’adressait à Gaston Barras qui envoyait immédiatement sa petite-fille Laure dans l’Oberland bernois. En 1977, Seve remporte la première de ses trois victoires en Valais. Au milieu des années 1990, Gaston Barras le charge d’apporter des aménagements au parcours. Depuis 2002, celui-ci porte officiellement le nom du champion espagnol décédé.
Les chouchous du public, Severiano Ballesteros (à gauche), Miguel Ángel Jiménez avec le trophée. Gaston Barras. José Maria Olazabal avec la plaque du vainqueur. Le meilleur Suisse, Julien Clément, et Colin Montgomerie après son record de 1996.
Depuis la fin des années 1970, plusieurs vainqueurs de tournois majeurs ont inscrit leur nom dans le «livre d’or» du tournoi: les Espagnols Severiano Ballesteros (1977, 1978 et 1989) et José Maria Olazabal (1986), l’Américain Craig Stadler (1985), les Britanniques Ian Woosnam (1982) et Nick Faldo (1983), et le Sud-Africain Ernie Els (2003). Même sans victoire en tournoi majeur, Miguel Ángel Jiménez reste le chouchou du public valaisan. L’Espagnol, 52 ans, participera cet automne à sa 27e édition, un record. Grâce à Danny Willett, qui viendra défendre son titre à l’Omega Masters, ce sera la première fois qu’un tenant du titre d’un tournoi majeur prendra le départ en Valais.
6.
Malgré la longue histoire du tournoi, aucun Suisse n’a encore jamais remporté la victoire. Julien Clément est l’auteur du plus grand exploit suisse à ce jour, terminant 3e en 2008, à un coup du vainqueur. En 1954, l’amateur valaisan Olivier Barras termine à une magnifique troisième place. Dix ans plus tard, ce grand talent du golf disparaît dans un accident de voiture. En 1965, son ami Gaston Barras organise le premier Mémorial Olivier Barras, lors duquel les joueurs amateurs et professionnels ont une chance de se qualifier pour l’Omega European Masters. Il y a une année, le joueur amateur grison Jeremy Freiburghaus (20 ans) fut le premier à décrocher une place pour l’édition 2016 du tournoi.
C’est toujours Colin Montgomerie qui détient le record du score le plus bas, avec 260 coups sur quatre tours (ou 24 sous le par) sur le par 71 de Crans. C’est surtout le weekend de la finale que Monty fit le show en rendant des cartes de 61 et 63, grâce auxquelles il passe devant son compatriote Sam Torrence, qui a pourtant entamé le weekend avec une avance de huit coups. Monty remporte le tournoi quatre coups devant son ami et aîné de dix ans. Sam Torrence a joué jusqu’à l’année passée sur l’European Senior Tour. Aujourd’hui il se consacre uniquement au design de parcours de golf. On rencontre maintenant Colin Montgomerie plus souvent sur l’US Senior Tour que sur le Tour «régulier». Sa victoire à l’US Senior PGA Championship l’année passée lui a rapporté 440 000 euros. Pour le titre en Valais en 1996, il avait empoché à peine 180 000 euros.
Le plus ancien tournoi majeur du monde a déjà été joué huit fois sur le Royal Troon, un parcours qui a plutôt porté chance aux Américains (six victoires). En juillet, son célèbre trou no 8 sera à nouveau au centre de tous les regards, notamment en raison d’une caméra «volante».
Petra Himmel
e trou no 8 du Royal Troon n’est presque jamais épargné par les vents. En hiver, les vagues viennent s’écraser sur la plage, et même les beaux jours d’été leur bruit ne cesse pas. Le «timbre-poste» (Postage Stamp), un par 3 de tout juste 111 mètres, relativement court mais plein de pièges, sera à nouveau au centre de toutes les attentions au British Open 2016, car, avec ses cinq bunkers bordant le green, c’est le terrain idéal pour les catastrophes en tout genre.
Le British Open, le plus ancien tournoi majeur du monde, se repaît de tels scénarios. La nature à l’état sauvage, des links incroyables et la pression d’un Major font tout l’intérêt de ce tournoi. La première édition du British Open à Troon avait eu lieu en 1923, avec la victoire de l’Américain Arthur Havers. Cette année-là, il y eut un tollé en raison d’une histoire de clubs. Les officiels du tournoi avaient en effet remarqué que Gene Sarazen et une partie de ses collègues américains avait creusé de profonds trous dans la surface de frappe de leurs fers pour permettre à la balle de mieux tenir sur les greens extrêmement durs.
Les clubs étaient déclarés illégaux, les Américains ont dû les faire remplacer et n’ont pas eu
beaucoup de succès lors du tournoi. Gene Sarazen, à l’époque champion en titre de l’US Open et de l’US PGA, manqua le cut dans de mauvaises conditions météorologiques. Son collègue Audrey Boomer connut une mésaventure incroyable: sa balle, qu’il venait de sortir du bunker, fut emportée par le vent et termina sa course dans la poche de sa jaquette! Malgré cela, la victoire du British Open au Royal Troon a surtout été jusqu’ici une affaire américaine, avec six vainqueurs en huit éditions, dont Tom Watson en 1982, qui a joué l’année passée son dernier tour du British Open. Mark Calcaveccia, qui a remporté le tournoi en 1989, pourra participer encore une fois, tous les anciens champions de moins de 60 ans recevant un droit de jeu.
L A PR emiè R e CA mé RA mOBi L e Le cadre a quelque peu changé depuis 1989, surtout en raison du développement du Glasgow Prestwick Airport, qui est visible du trou no 8, et sur lequel les vols low cost atterrissent maintenant régulièrement, avec le bruit qui en résulte. Il faudra voir comment les télévisions s’y prendront lors des retransmissions. En tout cas le trou no 8 sera mieux visible cette année à la
un coup de poker raté – c’est ainsi que l’on pourrait qualifier le vote de l’«Honourable Company of e dinburgh Golfers». L’épreuve de force que muirfield a engagée avec le R&A, l’organisateur du British Open, a tourné en faveur de ce dernier.
Le British Open perd Muirfield comme parcours de tournoi et le R&A en profite pour mettre les choses au point: un tournoi majeur moderne n’est pas compatible avec un club réservé aux messieurs. Autrement dit: «No Women, no Open». La décision prise par le club de golf le plus ancien du monde, l’«Honourable Company», de ne pas accepter les dames parmi ses membres a tourné au désastre en terme de
relations publiques, a même reconnu Henry Fairweather, le capitaine du Club. Quelque 210 membres sur 607 votants se sont exprimés contre l’admission des femmes. Bien que ce soit une nette minorité, les statuts du club prévoient une majorité des 2/3 pour tout changement de statuts, qui n’a pas été atteinte.
Déjà avant l’annonce du résultat à Muirfield, le R&A avait été clair: «L’Open est l’une des plus grandes manifestations sportives au monde.
A l’avenir, nous n’organiserons plus de tournoi dans un club où les femmes n’ont pas le droit d’être membres.» Aucune exception ne sera faite. Les «Edinburgh Golfers» et le «Royal Troon» sont les deux derniers clubs strictement masculins du British Open. A Troon, où le Royal Troon partage le parcours avec le Troon Ladies Golf Club, la décision tombera dans le courant de l’année. Si le Royal Troon se prononce contre l’admission des dames, il quittera également l’agenda du British Open. Mais le Royal Troon veut à tout prix éviter l’erreur essentielle commise à
Muirfield: «The Honourable Company of Edinburgh Golfers» a en effet estimé son intérêt supérieur à celui de l’Ecosse. Un club connu pour ses bizarreries a cru pouvoir continuer à dicter ses règles à l’extérieur. En 2013 déjà, lors du dernier British Open à Muirfield, les caméras s’étaient moquées des membres en capturant des images d’un autre temps de vieux messieurs en knickers, vestes de tweed et curieux chapeaux de paille, attablés sur la terrasse du clubhouse. Dans un événement sportif aussi important, suivi par des centaines de journalistes, des dizaines de caméras, avec des retransmissions sur Internet dans le monde entier, cette vision était quelque peu incongrue.
Le club, comme il se considérait jusqu’à présent, est depuis longtemps subtilement décrit par ses détracteurs comme un «lunch club avec parcours de golf attenant». En Ecosse, le pays du «golf pour tous», Muirfield a toujours été l’incarnation de l’élitisme. Des juges de haut rang, des industriels, des nobles s’y donnent rendez-vous, à tout juste une heure de voiture d’Edimbourg, ville universitaire et siège du gouvernement. L’entrée du clubhouse a longtemps été interdite aux femmes. Puis elles ont
été autorisées à entrer par la porte de derrière. Aujourd’hui, elles peuvent passer par la porte principale.
Deux jours par semaine, les dames sont autorisées à se rendre sur le parcours en tant qu’invitées, mais sans accompagnant masculin. Mais tous ces signes d’ouverture ne sont que des concessions difficilement arrachées par le comité du club, plutôt progressiste, aux membres les plus traditionalistes.
En 2013, déjà, les politiciens avaient évité le British Open, car ils ne voulaient pas donner l’impression de soutenir un club discriminant les femmes. Les principaux sponsors du British Open se sont montrés critiques envers le R&A, mettant en question leur soutien financier. Car l’Ecosse est aussi le pays des universités, de l’industrie du pétrole et du tourisme –des domaines qui ont besoin d’une image moderne et ouverte au monde.
Le refus continu d’accepter les membres féminins au sein du club ne peut pas correspondre à cette image.
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Nicola Sturgeon, la cheffe du gouvernement écossais, a déclaré que cette décision était «inexcusable», et Lesley Sawers, commissaire pour l’égalité des droits et des droits humains a dit: «La décision de Muirfield de ne pas accepter les femmes a coûté 100 millions de livres à l’économie écossaise.» En effet, les responsables du tourisme écossais estiment que le chiffre d’affaires brut généré lors du dernier British Open à Muirfield s’est élevé à 140 millions de livres, un montant injecté dans la région. Sans le British Open, pas de rentrées d’argent. Les réactions des joueurs professionnels au résultat du vote à Muirfield ont aussi été très négatives: «Les dommages pour l’image de notre sport sont beaucoup plus importants que le fait de perdre un parcours pour l’Open», a déclaré le Nord-Irlandais Rory McIlroy. Et que Muirfield ait l’intention de rénover son vestiaire visiteur dames n’y changera pas rien. «Si l’on m’y invite, je n’irai pas, a déclaré Laura Davies, la grande dame du golf, je n’ai rien en commun avec ces gens.»
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télévision. Des caméras ont été installées dans les cinq bunkers du green. Mais la nouveauté, c’est une caméra placée sur un câble faisant le tour complet du trou. «Il y a longtemps déjà que je voulais installer une caméra mobile», explique Rhodri Price, directeur des Championship Operations du R&A, l’organisateur du tournoi. Mais difficile de garder la caméra hors de portée de la trajectoire des balles des pros, en particulier avec des joueurs comme Bubba Watson. Le trou no 8, en raison de sa longueur réduite, rend la prouesse possible: «La caméra va du départ jusqu’au petit green d’hiver à gauche de green normal. Devenir le centre de toutes les attentions, le «timbreposte» ne demandait que ça.»
JOR dA n SPieTH FAVOR i Mais sur le green du 18 l’ambiance rappellera davantage un stade de foot, avec une tribune pour 7000 spectateurs. Au tour final, ceux-ci se lèvent toujours à l’arrivée
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du dernier flight. Si la tradition se poursuit à Troon, la victoire devrait à nouveau revenir à un Américain. Pourquoi pas à Jordan Spieth qui est déjà passé tout près du titre l’année passée à St Andrews ?
Mais n’oublions pas que le dernier Open à Troon, il y a douze ans, fut remporté par Todd Hamilton, un illustre inconnu qui ne figurait même pas dans le top 50 du classement mondial, qui jouait principalement sur le Tour japonais et qui disait de son golf qu’il était «laid». Un golf visiblement parfait pour les fairways de Troon! Todd Hamilton joua pratiquement tous les coups d’approche avec un hybride et fit rouler ses balles jusqu’au drapeau à la perfection. Après sa victoire on n’entendit plus parler de lui. A cet égard, l’Open est complètement ouvert. C’est aussi le sens de son nom, «Open», qui donne une chance de participation aux amateurs comme aux
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pros, aux Japonais et aux Chinois comme à l’Ecossais du village voisin. Depuis novembre 2015, une phase de qualification monstre est organisée avec premiers départs à 6 heures du matin et derniers putts à la tombée de la nuit. Quatorze tournois de qualification ont lieu dans neuf pays, sur les cinq continents, avec à la clé 44 places pour le British Open de cette année. Des places que le R&A réserve à n’importe quel joueur qui ne serait pas automatiquement qualifié. Les derniers tickets seront attribués le 10 juillet, quatre jours avant le début du British Open, lors du Scottish Open et du Greenbrier Classic en Virginie. Quelques chanceux auront alors la possibilité de se rendre au Royal Troon, et là, sur le «timbre-poste», au fin fond du terrain, ils devront se mesurer avec le vent qui n’arrête jamais de souffler.
Eingebettet in die einzigartige Landschaft am Thunersee, zählt die 18 Loch-Anlage des Golfclub Interlaken-Unterseen zu den schönsten Golfplätzen der Schweiz. Auf den 1. Januar 2017 wird die Stelle des Clubmanagers neu besetzt.
Die Aufgaben
Als operativer Gesamtleiter des über 15-köpfigen Teams des Golfclubs sind Sie verantwortlich für die Umsetzung der strategischen Vorgaben des Vorstandes sowie die professionelle Führung des gesamten Betriebes (ohne Restaurant). Sie sind Dreh- und Angelpunkt des Golfclubs und wichtigster Ansprechpartner für Mitglieder, Gastspieler, Partner und Behörden.
Ihr Profil/Ausbildung
Ihre Erfahrung als erfolgreiche Führungskraft eines Golfclubs oder eines KMU und Ihre soliden betriebswirtschaftlichen Kenntnisse bieten die Grundlage für die anspruchsvolle und vielseitige Aufgabe. Als kontaktfreudige und kommunikative Persönlichkeit mit natürlicher Autorität verfügen Sie über eine hohe Kompetenz in der Mitarbeiterführung und zeichnen sich aus durch einen respektvollen Umgang mit den verschiedenen Anspruchsgruppen. Den täglichen Herausforderungen des lebhaften Betriebs begegnen Sie als unternehmerisch denkender und handelnder Generalist ruhig und souverän. Ihre Begeisterung für Golf, Ihre Sprachkenntnisse D/E/F, eine gepflegte und überzeugende Erscheinung sowie Ihr hoher Sinn für Qualität runden Ihr Profil ab.
Ihre schriftlichen Bewerbungsunterlagen senden Sie bitte an: Golfclub Interlaken-Unterseen, Herr Bernhard Nufer, Vize-Präsident Postfach, 3802 Interlaken, bernhard.nufer@bluewin.ch
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Les Cornouailles, au sud de l’Angleterre, et ses spectaculaires parcours de links, sont une alternative agréable à l’Irlande et l’Ecosse. Mais contrairement à ces deux contrées golfiques, les Cornouailles offrent un climat doux et le charme de la campagne anglaise avec ses villages pittoresques.
Petra Himmel
ays du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table ronde, les Cornouailles sont une terre de légendes. Une côte parsemée de petites criques dans lesquelles les contrebandiers se dissimulaient autrefois. Une région qui s’est retrouvée plus longtemps sous l’influence des Celtes et des Bretons que sous celle des Anglo-Saxons. Les Cornouailles sont une terre mystique, enchantée, même si elle est
maintenant surtout connue grâce aux romans à l’eau de rose de Rosamunde Pilcher, qui célèbrent la vie des aristocrates et de leurs domestiques, les manoirs, les jardins de roses, le tout se déroulant dans des paysages furieusement romantiques.
Quand on pense au golf dans les Iles Britanniques, ce ne sont pas les Cornouailles qui nous viennent spontanément à l’esprit, mais plutôt
l’Ecosse et l’Irlande du Nord, avec leurs parcours balayés de vents tempétueux, leurs dunes, et le British Open. Les Cornouailles, bien que différente, sont aussi une destination golfique de grande beauté. Le climat y est plus doux qu’en Irlande du Nord, les paysages moins dramatiques qu’en Ecosse, et les parcours de golf moins connus que les destinations du type St Andrews.
Les Cornouailles sont donc la destination idéale pour tous les amateurs de links qui préfèrent la manière douce, avec un climat tempéré, les paysages enchanteurs, les manoirs anglais disséminés dans une campagne pittoresque, les villages charmants, les plages magiques, les restaurants de grande qualité et une foison de parcours de golf de haut niveau. Le St Enodoc Golf Club, le Trevose Golf & Country Club, le Royal North Devon et St Mellion sont des noms familiers pour tous les connaisseurs de la région.
U n birdie
On retrouve au Trevose Golf & Country Club tout ce qui fait le charme des Cornouailles, par exemple des falaises spectaculaires sur lesquelles les vagues s’écrasent les jours de tempête. Selon la légende, c’est à cet endroit que le Roi Arthur aurait rencontré Merlin. Un soupçon de mysticisme ne peut certainement pas faire de mal à
La région de Cornouailles compte 40 parcours de golf. Le groupement de golfs le plus connu est l’Atlantic Links (www.atlantic-links.co.uk), auquel appartiennent St Enodoc et Trevose. La région est facilement accessible depuis la Suisse, avec un vol direct de Genève à Bristol avec easyjet, ou un changement de correspondance par Londres. Depuis Bristol, comptez toutefois trois bonnes heures de route.
Si l’on veut s’occuper soi-même de ses tee-times, il est bon de savoir que de nombreux clubs réservent leur parcours aux membres le weekend. C’est pourquoi il vaut mieux effectuer les réservations des heures de départ à l’avance. Il arrive aussi qu’une limite de handicap soit demandée, en général 36 pour les dames et 28 pour les messieurs. Mais le plus important est de savoir s’adapter à la vitesse de jeu britannique …très rapide.
St mellion hotel & Country Club
L’établissement 4 étoiles est un hôtel moderne qui risque de décevoir les amateurs de style manoir anglais. Mais le parcours Jack Nicklaus est de toute beauté. En plus, l’hôtel offre des
arrangements à des prix imbattables, en basse saison dès £ 104 par personne, avec golf illimité. nicklaus Course, Kernow Course et Short Course: le parcours Jack Nicklaus fut le premier terrain européen dessiné personnellement par le grand champion. Un design de haut niveau, très exigeant. Le Kernow Course complète parfaitement le séjour.
www.st-mellion.co.uk
St enodoc Golf Club
Le Church Course et le Holwell Course: selon le magazine américain Golf Digest, le Church Course fait partie des 100 meilleurs parcours de golf du monde. Le green fee de £ 75 (de lundi à vendredi) en été est donc relativement modéré. Pour £ 85, on peut rajouter une partie sur le Holywell Course. Un handicap de 24 pour les messieurs et de 28 pour les dames est exigé sur le Church Course.
www.st-enodoc.co.uk
Trevose Golf & Country Club
Un bon point de départ pour un petit séjour dans la région. Les appartements sont agréables,
avec courts de tennis et piscine à disposition. Les prix sont avantageux.
Le Championship Course, le Headland Course (9 trous) et le parcours de petit jeu: comptez £ 70 (£ 79 le weekend) pour jouer sur le Championship Course. Mais l’abonnement pour la semaine ne coûte que £ 245. Les prix pour un appartement démarrent à £ 129, pour deux personnes, petit-déjeuner non compris. Le Fairway Lodge, à six lits, coûte £ 250 la nuit. www.trevose-gc.co.uk
port Gaverne hotel
Petit hôtel trois étoiles situé dans une spectaculaire baie, près du petit village de Port Isaac. Les quinze chambres sont sympathiques et propres, le restaurant de très bonne qualité. L’hôtel organise aussi des réservations de tee-times. Prix: selon la chambre. Durant la haute saison, une chambre double superieure coûte £ 150 la nuit, petit-déjeuner inclus.
www.portgavernehotel.co.uk
une partie de golf… La vue est en tout cas à couper le souffle sur le green du trou no 4. Le Trevose est un links de tout premier ordre, notamment parce que son caractère change selon la direction et la forces des vents.
St. Enodoc, à proximité, inspira une oeuvre au poète Sir John Betjeman, après qu’il y eut joué un birdie. On comprend pourquoi, lorsqu’on se retrouve sur le tee no 1. Comme Trevose, le plus long des deux parcours, St. Enodoc est aussi un vrai links, avec ses fairways ondulés, ses petites collines et ses énormes dunes de sable, sans oublier quelques trous à l’aveugle qui en font une expérience golfique inoubliable. Les greens sont durs et terriblement rapides. Et si par-dessus le marché le vent se lève, un putt de deux mètres peut vite se transformer en un coup de poker. Le trou no 6 amène le golfeur aux portes de l’Himalaya, une énorme dune de sable rappelant un peu le célèbre parcours écossais de Prestwick. Le Church Course est le plus difficile des deux parcours de St. Enodoc. Une petite église abandonnée lui a donné son nom. Depuis les hauteurs, on a une bonne vue sur les murs de pierre grise, les tombes du cimetière, le vert éclatant du parcours de golf, la plage et la mer en arrière-plan et, les beaux jours, un ciel bleu azur. Un décor idyllique, qui accueille régulièrement des tournages de films. Le Prideaux Place, par exemple, un manoir de 1592 aux faux airs de château, a déjà accueilli seize tournages. Cette maison de maître contient de nombreuses œuvres antiques, et l’histoire y est présente à chaque pas. Sur le parking, la vision des bus de touristes fans de Rosamunde Pilcher gâche
quelque peu le romantisme de l’endroit, et l’on préfère remonter dans la voiture de location pour mettre le cap sur le prochain parcours de golf.
l’AUGUSTA de CornoUA ille S St Mellion, par exemple, un 36 trous, est différents des deux «classiques» St Enodoc et Trevose car il se trouve à l’intérieur des terres, pas très loin de Plymouth. L’endroit est devenu célèbre grâce à son parcours dessiné par Jack Nicklaus, après avoir accueilli le Benson & Hedges International Open. Ce «parkland» est un vrai challenge pour les bons golfeurs. Les greens sont bien défendus, et toute sortie du fairway est durement pénalisée. Pour ceux qui préfèreraient une alternative plus facile, l’Old Course, le parcours voisin, est tout indiqué. «L’Augusta de Cornouailles», comme on nomme souvent le parcours de Jack Nicklaus, mérite en tous cas bien son nom au niveau de la difficulté. Les environs de St Mellion sont en revanche beaucoup plus plaisants que le vrai Augusta. Ici, pas de vacarme de circulation ni d’affreuses constructions basses comme on en voit à Augusta, mais le paysage classique de Cornouailles, avec ses collines à perte de vue, parsemées ici et là de moutons et d’arbres à tronc noueux qui semblent défier les siècles. Un décor de film parfait.
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robert Winter
La caravane de l’European Tour a fait halte en Autriche début juin sur le Diamond Country Club, un parcours très exigeant à l’ouest de Vienne, qui accueillait les pros du Tour pour la septième fois. Ce parcours, doté de nombreux obstacles d’eau (14 trous sont concernés), s’améliore d’année en année, c’est-à-dire qu’il devient toujours plus difficile. Dernièrement, les trous no 3, 4 et 18 ont été agrémentés de quelques bunkers et obstacles d’eau supplémentaires. Ce parcours dessiné par l’architecte Jeremy Pern fait partie des Leading Golf Courses, avec un slope rating allant de 140 à 125 pour les six départs différents. Une des spécificités du Diamond Country Club sont les segways mis à disposition des golfeurs comme moyen de transport sur le parcours. Pour ceux qui voudraient jouer une partie plus soft, il existe d’ailleurs un parcours 9 trous et une installation 7 trous (qui doit être transformée en 18 trous). Et pour ceux qui veulent tester jusqu’au bout la diversité de l’offre, il est possible de passer la nuit dans une des chambres, appartements ou suites modernes du Diamond Country Club.
Si le Diamond Country Club est connu dans le monde entier, on sait moins qu’à Vienne et aux alentours il existe d’autres parcours de golf très intéressants, qui valent le détour. Pourquoi, par exemple, ne pas combiner un séjour dans la capitale autrichienne, célèbre pour ses joyaux architecturaux, tels le château de Schönbrunn, les
bâtiments le long du Ring, ceux du centre-ville et son offre culturelle extrêmement riche, avec une ou deux parties de golf? Même si le prochain bal de l’Opéra n’aura lieu que le 23 février 2017, la saison des balles (de golf) autour de la capitale dure, elle, du printemps à la fin de l’automne.
Le Golfclub Wien Freudenau, à 10 minutes de voiture du centre de Vienne, est une bonne alternative. Les golfeurs pénètrent sur un terrain chargé d’histoire. Ce parcours, situé dans la zone historique du Wiener Prater, d’une surface de 6 km2, sur un ancien domaine de chasse impérial, existe depuis 1949. La plus grande partie de ses trous se trouve au centre de l’hippodrome de Freudenau, ouvert en 1867. La loge de l’empereur, comme on l’appelle, fut construite trois ans plus tard selon les plans du célèbre architecte Carl von Hasenauer.
C’est devant ce joyau architectural que défilent les golfeurs arrivant sur le trou no 8, un par 5 long de 550 mètres. Le parcours en lui-même est de facture traditionnelle, sans être désuet. L’ambiance et l’agencement des trous rappellent les «parklands» britanniques. Un détail pratique: grâce au nouveau tarif «Sunset», le greenfee 18 trous en semaine dès 18 heures revient à 30 euros. Et les files d’attente au premier départ sont rares.
CA ndidATe à l A ryder CU p L’Autriche, qui avait déposé son dossier de candidature pour l’organisation de la Ryder Cup 2022 au Fontana Golfclub, avait des raisons
On connaît Vienne pour ses joyaux architecturaux et ses grandes manifestations culturelles. Mais la capitale de l’Autriche a aussi beaucoup à offrir aux golfeurs, avec des parcours de haut niveau.
d’espérer remporter la mise. Le choix s’est finalement porté sur un autre pays, mais cela n’affectera pas le Fontana, ancien hôte de l’Austrian Golf Open, qui compte parmi les meilleurs parcours du pays. Et grâce à l’initiative du célèbre entrepreneur autrichien Sigi Wolf, qui a racheté le parcours de golf et ses biens immobiliers l’année passée, les jalons sont déjà posés pour de nouvelles améliorations.
Ce vaste parcours situé à 30 minutes de voiture au sud de Vienne, et dont le design correspond au standard des parcours de championnats internationaux, mérite une visite, ne serait-ce que pour découvrir son caractère de links. Un sentiment renforcé par le vent qui souffle fort, les nombreux obstacles d’eau, les greens très rapides et les élévations ressemblant à des dunes, avec un rough épais sur chaque trou ou presque. Le seul point négatif: à 140 euros en semaine et 155 euros le weekend, les green fees du Fontana sont parmi les plus chers d’Autriche.
La visite du Golfclub Schloss Schönborn est moins onéreuse. Contrairement au Fontana, très moderne, le Schloss Schönborn impressionne surtout par son caractère historique: 18 des 27 trous traversent le parc du château de 104 hectares, qui, malgré sa transformation en parcours de golf, reste aujourd’hui encore l’un des parcs les plus remarquables d’Autriche. Un conseil: si vous voulez réserver une heure de départ, choisissez les trous 1 à 18 situés dans le parc du château, pour en profiter totalement. Sur le trou no 11, en particulier, la vue donne sur le château baroque de Schönborn, qui servit depuis 1717 de résidence d’été au vice-chancelier de l’empire Friedrich Graf von Schönborn. Cet exigeant par 73 demande beaucoup de précision, car de nombreux trous sont bordés d’arbres. Son entretien et ses greens vraiment rapides en font un golf apprécié depuis des années. Même les golfeurs qui ont joué sur les meilleurs parcours des cinq continents sont toujours enthousiastes à l’idée de retourner au Schloss Schönborn.
Un pl AiSir mondAin Même si l’on n’aime pas trop utiliser le terme «mondain», il faut reconnaître que c’est le mot qui vient à l’esprit quand on arrive au Colony Club Gutenhof, accessible en une demi-heure de voiture du centre de Vienne. Le golf
possède un clubhouse de style colonial et deux parcours, le «Himberg West» et le «Himberg Ost». Tous deux répondent aux normes internationales en matière de design et d’entretien, et ils ont déjà accueilli de nombreux tournois nationaux et internationaux. Difficile à dire, de l’«Ost» ou du «West», lequel est le plus beau. Le plus simple est de se faire une idée par soi-même en les jouant tous deux.
Le Golfclub Brunn am Gebirge, fondé en 1988, est un autre parcours de type parkland, et l’une des meilleures adresses autour de Vienne. Contrairement à ce que son nom laisse entendre, ce parcours au sud de la capitale, qui a subi il y a quelques années un lifting réussi, est tout plat. La végétation est luxuriante, l’état du parcours remarquable. Les gros frappeurs en particulier en auront pour leur compte, avec, sur plusieurs trous, de larges zones qui permettent de prendre des risques. Autre atout: le Golfclub Brunn am Gebirge n’est éloigné que d’une vingtaine de minutes du centre de Vienne.
Un pAySAGe de mon TAGne à CoU per le SoU ffle Comptez en revanche plus d’une heure pour vous rendre au Golfclub Adamstal. Cette région de l’Alpenvorland de Basse-Autriche, destination courue au temps de l’empire austro-hongrois en raison de sa «fraîcheur estivale», est un must pour les visiteurs de Vienne. Le premier trou de ce parcours de championnat, qui a déjà reçu toute une série de distinctions internationales, commence de façon assez soft, mais les trous suivants sinuent dans un magnifique paysage de montagne. Les golfeurs seraient bien inspirés de louer une voiturette pour affronter les spectaculaires dénivelés entre la montagne et la vallée, les ruisseaux, les plateaux de différents niveaux, les clairières et les formations de rochers. Les origines du club de golf, dont le co-initiateur est Franz Wittmann, le plus grand pilote de rallye autrichien, remontent à 1995. Les travaux de transformation du «Championship Course» (18 trous) et du «Wallerbach Course» (9 trous), ont été terminés en 2007. Le Championship Course dispose en réalité non pas de 18, mais de 19 trous. Le trou final, le numéro 19, un par 3 qui descend en pente raide, est un vestige du parcours d’origine et peut être joué comme point final d’une spectaculaire partie de golf.
D’alpin à mondain: à Vienne et environs, les golfeurs sont choyés. Adamstal (en haut), en dessous le clubhouse et la «Kaiserlounge» du Golf Club de Vienne, avec le Château de Schönborn. Le hangar à bateaux au Diamond Country. Vue sur le green du trou no 15. Tout en bas, Fontana avec vue sur le clubhouse.
La Lituanie est un secret bien gardé parmi les destinations golfiques en Europe. Elle possède peu de parcours mais ils sont de qualité, notamment les trois situés autour de Vilnius, la capitale. Un weekend prolongé dans cet Etat balte est une excellente alternative pour les golfeurs qui ont déjà tout vu.
Klaus PucH leitnerC’est de l’avion que l’on a le meilleur aperçu des pays vers lesquels on voyage et qu’il est le plus facile de se faire une première impression. Les parcours de golf vus du ciel sont toujours de toute beauté, et c’est aussi le cas lorsque nous approchons de Vilnius, la capitale lituanienne. Alors que l’avion d’Air Baltic effectue sa manœuvre d’approche et que le capitaine se prépare à l’atterrissage, on a le temps d’apercevoir trois parcours. Mais ce qui impressionne surtout, vu du ciel, ce sont les forêts de bouleaux qui s’étendent à perte de vue. La Lituanie est le pays des bouleaux. Les forêts encerclent la capitale du petit Etat balte comme un châle protecteur. Si l’on va à Vilnius sans prendre l’avion, il faut traverser des dizaines, voire des centaines de kilomètres de forêts de bouleaux. C’est une information importante pour le golfeur, car cela signifie que sa balle devra se frayer un chemin au milieu d’innombrables arbres.
Le golf en Lituanie se joue effectivement le plus souvent au milieu d’arbres à tronc argenté. Cela a son charme, mais rend en même temps le jeu extrêmement difficile. Des trois parcours autour de la capitale, le plus remarquable et probablement le mieux dessiné du pays (la Lituanie ne comporte pour le moment que sept 18 trous) est le «V-Club», appartenant au Vilnius Grand Resort, propriété de l’oligarque israélo-russe Ben Brahms, une personnalité dont nous reparlerons plus loin. Le parcours du V-Club a été dessiné par l’Américain Bob Hunt selon les critères de l’USPGA. Les 18 trous (par 72), d’une longueur allant de 6312 mètres des départs noirs à 5175 mètres des départs rouges, représentent un vrai challenge. Les obstacles d’eau, menaçants, et d’épaisses forêts de bouleaux entourent les fairways et peuvent vite devenir des pièges à balles. D’où la nécessité de s’assurer avant la partie qu’on emporte une quantité suffisante de balles, afin de ne pas se retrouver les poches vides en cours de partie.
Le Vilnius Grand Resort possède le seul PGA pro de Lituanie, le Suédois Karl Grundin. La raison en est que, contrairement aux autres clubs du pays, l’argent n’est ici pas un problème. Il y en a à foison, ceci grâce au propriétaire Ben Brahms, venu s’installer ici il y a quelques années après avoir repris le resort d’un parent décédé et en y procédant à de gros investissements.
l e CoUSin d’Abr A moviCh
Ben Brahms est un nom d’emprunt. Le vrai nom de famille du Russe ressemble à quelque chose comme «Abramovich». Oui, vous avez bien lu, Abramovich, comme le célèbre propriétaire de l’équipe de football de Chelsea. Ben Brahms est en fait un cousin de Roman
Abramovich. On comprend pourquoi l’argent coule à flots au Vilnius Grand Resort. Ben Brahms, qui rechigne à se montrer en public et qui s’est construit un vaste penthouse au dernier étage de l’hôtel, fait actuellement construire un nouveau clubhouse. Celui-ci sera bientôt terminé et proposera tout ce qu’un clubhouse moderne se doit d’offrir de nos jours. Donald Trump ne ferait pas mieux sur ses seize parcours de golf disséminés dans le monde.
Ben Brahms n’aime pas se laisser photographier. Les clients du resort peuvent toutefois l’apercevoir de temps en temps au déjeuner ou au dîner que l’oligarque prend souvent dans l’un des restaurants de l’hôtel. Avec un peu de chance, le Russe – qui possède également des propriétés en Israël et en Angleterre ainsi que la citoyenneté lituanienne -, se montrera d’humeur généreuse et ouvrira, pour les plus chanceux, le «Ben´s Bar» dans la cave de l’hôtel, un local qui reste fermé la plupart du temps et que l’on pourrait qualifier au mieux de splendide mélange de kitsch et de luxe ostentatoire. Ben Brahms dispose des moyens adéquats pour investir dans son vaste resort 5 étoiles et cela se voit. Le resort dispose de deux lacs avec des installations pour les sports aquatiques, d’un restaurant-grill sur l’eau nommé Bora-Bora, d’une piscine ainsi que d’un spa doté de toutes
Le château de Trakai: un château médiéval sur une île entre les lacs de Galve, Luka et Totoriskes, jadis un centre de pouvoir des trois Etats baltes. Le château a été complètement reconstruit il y a quelques années.
La vieille ville: le centre historique de Vilnius, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et presque complètement restauré, invite à flâner, avec ses nombreuses bâtisses historiques, ses places romantiques et ses terrasses de cafés.
Le quartier des maisons en bois: une partie de la ville où l’on ne trouve que de vieilles maisons en bois, dont certaines sont encore dans leur état originel, au milieu d’anciens jardins à l’abandon.
Le musée du KGB: faisant partie de l’histoire récente de la Lituanie, ce bâtiment est surtout visité par les générations plus jeunes, avec des sentiments partagés. Pour le touriste, il donne un aperçu intéressant de la répression à l’époque soviétique.
les commodités. Les 18 trous sont entretenus à la perfection et sont à égalité au niveau du design et de l’entretien avec les meilleurs parcours d’Europe centrale. Et, comme on l’a déjà dit, ils sont extrêmement exigeants.
Le jeu est un peu plus facile au Capitals Golf Club, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres de Vilnius, et qui s’étend sur de légères collines. Les forêts de bouleaux n’entourent que partiellement ce parcours, et l’on joue le plus souvent sur un terrain ouvert. Ce par 72 rappelle en certains endroits un links britannique, en tous cas sur les deuxièmes neuf trous, qui laissent libre cours à l’utilisation du driver. L’entretien est de grande qualité. Le restaurant du club, une cabane en rondins originale et démesurée, mérite le détour. La cuisine y est excellente, et le must pour tout visiteur d’Europe occidentale est de s’installer sur l’énorme terrasse pour y reprendre des forces après les premiers neuf trous. Nous y avons testé un verre d’eau de bouleau. Verdict: elle est excellente.
L’European Centre Golf Club se trouve aux portes de Vilnius. Ses propriétaires prétendent que c’est sur leur terrain que se trouve le centre de l’Europe. Ils ont donc érigé sur ce point géographique un monument dont on est en droit de discuter du bon goût. Mais l’idée de se trouver exactement au centre du continent peut stimuler les élans golfiques, ce qui n’est pas un
Le château de Trakai: un château médiéval sur une île entre les lacs de Galve, Luka et Totoriskes, jadis un centre de pouvoir des trois Etats baltes…
mal, car, comme au V-Club, des forêts de bouleaux nous accompagnent tout au long du parcours. Ce par 72 est aussi difficile, quoiqu’un peu plus modeste que les deux autres parcours de la région de Vilnius.
de S vACA nCe S bon m A rChé
Le golf en Lituanie, tout comme le séjour, restent encore très bon marché. Les green fees dans les trois clubs de la capitale varient entre 40 et 50 euros maximum. Les voiturettes électriques, le matériel de location et les chariots sont aussi très avantageux. Le service dans les clubs correspond en général au standard d’Europe centrale. Un must: louer une voiture de location, sans laquelle on ne peut pas aller bien loin en Lituanie. La base idéale pour des vacances golfiques est le Vilnius Grand Resort, près de l’autoroute en direction de l’ouest; depuis là on atteint facilement le Capitals Golf Club et l’European Centre Golf Club. Vilnius, la capitale, n’est éloignée que de quelques kilomètres. Quelques mots sur Vilnius, une ville qui vaut la peine d’être visitée. Les vieux quartiers du
centre ont été restaurés en grande partie grâce aux fonds de l’Union européenne. Vilnius est une ville très jeune, trépidante, avec de nombreux cafés et restaurants. Entre mai et septembre, le climat permet de vivre dans les rues, et les zones piétonnes du centre-ville sont très animées. Une recommandation pour le dîner: le restaurant «Zoe´s», sur la place centrale, propose une excellente cuisine internationale et lituanienne. Il est préférable de réserver sa table. Air Baltic, Lufthansa, la compagnie polonaise LOT, Swiss et Austrian proposent des vols de Zurich à Vilnius, en général avec une escale à Riga, La compagnie suisse Germania opère depuis cette année deux vols directs par semaine (lundi et jeudi) de Zurich à Vilnius
The V Golf Club, www.thevgolfclub.com
Capitals Golf Club, www.capitals.lt
European Centre Golf Club, www.golfclub.lt
Afin que vous puissiez profiter au maximum de votre séjour de golf, Hanusel Hof a prévu un forfait green-fees illimité pour ses clients. Vous pouvez jouer aussi longtemps et autant que vous le voulez. Cependant, pour vous faire quitter le terrain de temps à autre, nous avons élargi notre catalogue d’activités. Il comporte maintenant une offre bien-être pour un moment de relaxation garanti, une offre massage et soins beauté avec compétence bien-être et une offre culinaire pour un moment de plaisir raffiné. Honnêtement, il faut déjà être très fort pour profiter du forfait green-fees illimité !
Notre semaine pour découvrir le golf
H 7 nuitées, pension Hanusel-Genuss comprise
H Apéritif de bienvenue le premier soir
H Paniers spa avec peignoir et chaussons dans votre chambre
H Forfait green-fees illimité pour notre terrain de golf
H Utilisation de l’équipement d‘entrainement, location de chariots et de casiers compris
H Utilisation de l’espace bien-être
H 1x massage corporel partiel aux herbes des Alpes (25 min.)
Prix par personne en chambre double à partir de 843,00 €
Prix par personne en chambre simple à partir de 950,00 €
Qu’est-ce qui vous fascine dans le golf?
En premier lieu la nature. On est toujours dans de beaux endroits. J’en profite à Bad Ragaz, mais aussi dans divers clubs des Grisons, Davos, Alvaneu et Lenzerheide. Je me sens toujours bien dans la nature. En début de saison, nous nous rendons régulièrement à Bad Griessbach. L’atmosphère spéciale qui y règne nous a conquis.
Etes-vous ambitieuse sur un parcours de golf?
Non. Bien sûr, je suis contente si je frappe bien la balle, mais je préfère les parties amicales où il ne faut pas compter les points. En fait, je n’ai pas du tout l’esprit de compétition, je ne joue pratiquement aucun tournoi.
Pourquoi?
J’ai fait assez de compétitions durant ma carrière. Ce n’est pas non plus mon genre d’aller m’entraîner au driving range. Nous jouons de préférence à des heures où nous avons le parcours pratiquement pour nous. On
avance vite, et c’est aussi un bon entraînement fitness. Ça me suffit amplement.
Votre mari doit-il vous pousser à l’accompagner?
Le golf est certainement plus important pour lui que pour moi. Il me demande de temps en temps: tu viens te promener? Et je l’accompagne au golf. Pour être honnête, je me sens plus proche des montagnes. Alors il m’accompagne aussi pour de longues randonnées en montagne. Mais pour moi il ne fait aucun doute que le golf est un sport. Rester concentré sur 18 trous est difficile, ça me demande beaucoup d’énergie.
Vous êtes depuis seize ans présidente de la Fondation «Offensive Acide Folique Suisse», une activité liée à votre fille Siri, qui est née en 1991 avec le syndrôme spina-bifida (développement incomplet de la colonne vertébrale, réd.). Je suppose que ces dernières années vous avez eu d’autres priorités que le golf?
Evidemment. Mon «congé parental» a duré nettement plus longtemps que la normale, mais je suis super heureuse qu’aujourd’hui Siri soit indépendante et qu’elle étudie le droit. Mais le travail n’est pas encore fini, car sa jeune sœur Noemi rentre à la maison tous les week-ends, quand elle ne fait pas de compétitions de ski. Elle passera cet été la maturité au gymnase sportif de Davos, et ensuite j’espère qu’elle aura enfin assez de temps pour jouer au golf avec les juniors de Bad Ragaz. J’ai fait un petit pari avec elle: dès qu’elle dépassera mon handicap, je devrai me mettre aux bois.
Pourquoi seulement maintenant?
Jusqu’à présent, j’étais une pure joueuse de fers, et mon handicap un peu en-dessous de 18 m’est égal. Mais à cause de ce pari je vais devoir me mettre sérieusement aux bois cette saison. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu le temps de m’habituer à tous les clubs, mais avec un peu d’entraînement ça devrait aller. C’est sûr que
Quel serait le flight de vos rêves?
Je n’en ai pas. Ça m’est totalement égal de savoir avec qui je joue. Je ne suis pas du tout regardante quand on me met dans un flight, que ce soit un tournoi de bienfaisance ou un autre. Je ne suis pas compliquée.
Avec qui avez-vous particulièrement de plaisir à jouer?
Il y a un groupe de personnes spéciales autour de mon ancien équipementier Völkl, Gregor Furrer, Walter Tresch, Hanni Wenzel et Dieter Cleven. Nous nous rencontrons plus ou moins régulièrement, la plupart du temps avec nos partenaires. C’est toujours amusant de parler du passé ou du présent. Je n’aimerais pas devoir abandonner ce groupe de golfeurs, pour qui l’important n’est pas d’additionner les points stableford, mais de passer du temps ensemble pendant la partie et après. Et c’est ce qui compte le plus pour moi. Vous avez joué le ProAm de l’ASGI Swiss
Ladies Open dans un flight de célébrités. Qu’est-ce qui vous a le plus marqué?
Tout d’abord la formule de jeu. C’était un scramble dans lequel on choisit le meilleur coup de départ, puis tous les joueurs jouent leur propre balle jusqu’au bout. C’était impressionnant, pour nous amateurs, de jouer en équipe et de pouvoir s’encourager mutuellement. En plus, avec un bon coup depuis les départs, les résultats suivent en général. Evidemment ça ne compte pas pour le handicap, mais il y a un esprit d’équipe particulier.
Je trouve qu’on devrait essayer différentes formules de jeu. C’est une des raisons pour lesquelles je joue plus volontiers les tournois Charity. On peut y passer de bons moments dans la nature tout en faisant une bonne action, en rencontrant des gens intéressants et en découvrant de nouveaux parcours. Dans les compétitions par équipe, la pression est toujours moindre et la bonne humeur assurée.
nous ne progressons pas aussi vite que les enfants. Mais ce pari nous motive toutes les deux (elle rit).
Comment avez–vous débuté le golf?
Grâce à mon mari Guido. Il a commencé le golf pendant un stage dans le désert en Egypte. A l’époque où j’ai mis un terme à ma carrière, j’ai passé le handicap à Davos. C’était en 1990, et le passage de la neige au gazon a été très cool. A l’époque, on devait d’ailleurs encore aller jouer sur le parcours avec le capitaine, et c’est lui qui décernait un handicap à la fin de la partie.
Partez-vous en vacances de golf classiques?
En fait non. Quand nous allons à la mer, nous ne prenons pas nos clubs, nous louons un set. Quatre clubs me suffisent amplement et je joue très bien, la plupart du temps. En plus, c’est vraiment intéressant quand il faut improviser. En vacances, les enfants ont d’ailleurs toujours aimé se promener en voiturette, ou même les conduire.
Maria Walliser est l’une des plus grandes championnes de ski de tous les temps. Elle a remporté 25 victoires en Coupe du monde, trois médailles d’or aux Championnats du monde, la médaille d’argent en descente aux Jeux olympiques de Sarajevo en 1984, et deux fois le bronze aux JO suivants. Cette Saint-Galloise de naissance a en outre remporté deux fois de suite le classement général de la Coupe du monde, en 1986 et 1987. Sauf en slalom, elle a décroché au moins une victoire en Coupe du monde dans chaque discipline. Maria Walliser a mis un terme à sa carrière sportive en 1990.
Aujourd’hui âgée de 53 ans, la Saint-Galloise est quasiment née les skis aux pieds. Ses parents exploitaient des remontées mécaniques à Mosnang (SG). La petite Maria devait poinçonner les billets, en échange de quoi elle avait le droit de dévaler les pistes autant de fois qu’elle le voulait. Après sa carrière sportive, elle était tentée par une carrière cinématographique à Hollywood. Sa première fille, Siri, est venue au monde avec une malformation de la colonne vertébrale
(spina-bifida). Elle se déplace aujourd’hui en chaise roulante. La jeune femme étudie le droit à Lucerne et vit du lundi au jeudi dans un studio au Centre suisse des paraplégiques à Nottwil. Sa jeune sœur Noemi suit le gymnase sportif de Davos.
Outre la présidence de la Fondation «Offensive Acide Folique Suisse», Maria Walliser s’engage activement comme ambassadrice de SOS Villages d’enfants, de Fit for Future et de la Fondation en faveur des enfants «Ronald McDonald». Femme d’action, la Saint-Galloise fait encore volontiers du ski de randonnée dans les montagnes. En été, elle troque les bâtons de ski pour ceux de nordic walking. La sportive passe actuellement son permis de bateau, sans oublier ses séances de yoga régulières. Et quand elle arrive à saturation, Maria Walliser se retire derrière sa maison, située au cœur de son propre petit vignoble. «Après cela, je suis de nouveau totalement ressourcée», affirme avec un sourire la sympathique Saint-Galloise, qui habite Malans, dans les Grisons, depuis 1988.
Même si elle s’est mise au golf juste après sa retraite sportive, Maria Walliser-Anesini reconnaît «ne pas avoir du tout l’esprit de compétition». Et ce n’est que parce que sa plus jeune fille l’a rattrapée au niveau du handicap qu’elle va enfin se mettre aux bois.
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