Les organisateurs avaient espéré la présence de près de 170 000 spectateurs à The Open, cette année à Muirfield. Après un début de prévente encourageant, il semblerait que les températures trop élevées ont dissuadé bon nombre d’Écossais. «Seules» quelque 142 000 personnes se sont rendues sur place pour suivre la traditionnelle manifestation. Avec des prix au-delà de 100 francs le billet journalier, la retransmission en direct à la télévision était une agréable alternative. Les deux premiers jours, elle couvrait déjà 15 heures de jeu au minimum.
De loin aussi, on devinait littéralement les souffrances des professionnels sur l’exigeant links: «Des fairways durs comme des cailloux, des greens comme des plaques de verre et des roughs tellement épais qu’il fallait craindre pour les articulations des poignets des joueurs», décrivaient nos confrères sur la situation initiale de cette édition.
Après le premier jour déjà, «Le jeu est extrêmement difficile sur ces greens incroya blement durs, presque brûlés», disait Martin Kaymer. Quant à ses collègues Ian Poulter et Phil Mickelson, ils se sont plaints encore plus vertement de ces conditions de jeu extrêmes. Pour Ian Poulter, le fairway du 8 est une «plaisanterie» et le futur vainqueur, Phil Mickelson, constatait de son côté la position de drapeaux pratiquement impossible. Quand les plaintes des pros ont récidivé le deuxième jour, les organisateurs ont réagi en arrosant les greens. La vindicte s’est quelque peu calmée. On a apprécié les incroyables contorsions de Tiger Woods pour sortir des bunkers, ou encore, dans un pot bunker avec une paroi à pic, le mal que Miguel Ángel Jiménez, le chouchou du public, a eu pour déloger sa balle. Après une lutte de quatre jours, seul Phil Mickelson (43 ans) est finalement resté sous le par, et cela grâce au
meilleur tour de sa vie, comme il se plaisait à le souligner. «Je n’ai encore jamais aussi bien putté que ce dimanche. Ce n’est que lors de ma vingtième participation au British Open que j’ai enfin pu maîtriser les difficultés de ce links atypique», a-t-il déclaré à l’issue du «plus grand défi de sa carrière».
Il faut disposer d’une grande expérience pour jouer sur un tel links. Au lieu de drives puissants, une grande sensibilité est exigée pour les coups tendus sur les fairways et sur les greens durs et ondulés. Bien entendu, le golf traditionnel sur les links fascine. Il vaut mieux tout simplement oublier son score et ce délecter de ce jeu particulier, avec les impondérables du parcours et de la nature. Sans être une exception, Muirfield exige des visiteurs qu’ils soient au bénéfice d’un handicap à partir de 18 s’ils veulent jouer le mardi et le jeudi, les deux seuls jours où le club écossais les accueillent. De plus, seules les réservations pour des flights de quatre sont prises en considération…
En revanche, l’accès au «seul véritable links course» d’Allemagne, est nettement moins compliqué. Le Golf de Budersand, sur l’île de Sylt, ouvert aux hôtes, est facilement accessible grâce au nouveau vol direct depuis Zurich. Ici aussi il est possible de souffrir si le cœur nous en dit: en cas de pluie et de vent de force quatre et plus, on arrête tout simplement de compter le nombre de balles disparues dans les hautes herbes!
Nous vous présentons le reportage de Sylt à partir de la page 70, et vous trouverez le parcours vers sa cinquième victoire d’un Major de Phil Mickelson et les souffrances de ses concurrents dans notre reportage principal dès la page 18.
La nouvelle XF Sportbrake offre davantage de place à un style de vie raffiné et actif. Ses lignes esthétiques englobent un espace de chargement pouvant atteindre 1’675 litres – plus spacieux que celui de toutes les autres JAGUAR auparavant. L’intérieur séduit quant à lui par des matériaux nobles à la finition irréprochable. Et grâce à ses motorisations aussi sportives qu’efficientes, drive et passion sont de la partie.
Découvrez la JAGUAR XF Sportbrake à l’occasion d’une course d’essai chez votre spécialiste JAGUAR.
JAGUAR.CH
Co-Sponsor:
Swiss Golf Association
Swiss Golf Foundation
Vous verrez très rarement les terrains de golf sous cette perspective. Nous vous montrons les sites de golf suisses vus du ciel et espérons que ce «vol d’oiseau» éveille en vous l’envie de découvrir de nouveaux parcours et leurs charmes particuliers. La photo montre le terrain de Golf Limpachtal.
Avec l’ouverture, voici 10 ans, du parcours de 18 trous à Zuoz-Madulain, une nouvelle page de golf s’est écrite dans l’Engadine. Cet événement a donné lieu à une belle fête pendant le week-end des 13 et 14 juillet. La quarantaine d’invités s’est retrouvée samedi soir à l’hôtel Castell, à Zuoz, pour un dîner festif. Luca Alidi, membre du comité de l’ASG, était venu du Tessin pour transmettre les félicitations ainsi qu’un cadeau d’Epalinges.
Cette soirée était le début d’un programme de jubilé flamboyant, qui s’est déroulé pendant la journée de dimanche sur le golf de Zuoz-Madulain, à l’intention des golfeurs et non-golfeurs de tous les âges. Il y avait par exemple une démonstration spectaculaire d’astuces et truquages de golf avec le pro PGA John Wraith (photo). Les passionnés de golf et les champions en herbe ont ensuite pu s’exercer au Snag-Golf (avec des balles et des têtes de clubs surdimensionnées) ou faire une partie de golf-découverte. Les plus courageux ont même pu slalomer sur une tondeuse de fairway à travers un parcours d’obstacles.
Les premiers flights du tournoi «Sport meets Wellness» sont partis à 6 heures du matin déjà. Près de 140 golfeuses et golfeurs, invités ou membres de l’Engadine Golf Club, ont profité de cette magnifique journée en jouant un Scramble à 2 joueurs.
Envie d’air de la campagne et de moments inoubliables dans l’Emmental? Le tout combiné avec une offre bien-être unique dans une atmosphère citadine? Le Golf Emmental, l’Hotel Schweizerhof Bern et l’Hotel Allegro Bern vous y incitent ensemble en vous proposant une offre rafraîchissante.
1.4. – 31.10.2013. Prix par personne en chambre double
· Un Greenfee de 18 trous (golfeurs avec AP) ou deux leçons privées (débutants) au Golf Emmental
· Petite collation au restaurant du club «Altes Sumpfhaus» Une nuit à l’Hotel Allegro Bern ou à l’Hotel Schweizerhof Bern, selon votre choix
Petit-déjeuner copieux
Entrée libre au THE SPA de l’Hotel Schweizerhof Bern avec un massage du corps de 50 minutes
· Menu gourmet au Restaurant Meridiano (boissons non comprises)
Pour votre réservation, contactez directement l’hôtel de votre choix:
Hotel Allegro Bern, téléphone +41 (0)31 339 55 00 i nfo@kursaal-bern.ch
Hotel Schweizerhof Bern, téléphone +41 (0)31 326 80 80 r eservations@schweizerhof-bern.ch
Donghua Li
Chaque année, les Migros Golf Parcs organisent environ 650 tournois. Fin juin, le premier Migros Golf Parc Invitational, un tournoi sur invitation pour les partenaires commerciaux s’est déroulé à Oberkirch. Il a obtenu un grand succès. Les participants ont été gâtés, notamment grâce à trois stations de ravitaillement, un service de cirage de chaussures et de nettoyage de clubs ainsi que des essais de conduite des nouvelles Jaguar F-TYPE. Cinq prix par catégorie étaient distribués. Marco Popp, directeur du Golf Parc d’Oberkirch, a dû renoncer à son prix malgré sa deuxième place. En revanche, Carin Gisep-Caligari (Caligari Golf Equipment AG) a gagné deux prix: elle a remporté la catégorie femmes ainsi que la compétition Nearest-tothe-Pin. Pas de prix pour Donghua Li Le, le champion du monde et champion olympique de gymnastique artistique, mais de longs applaudissement. Il faut dire qu’il n’a véritablement commencé à jouer au golf que l’année dernière. Il suit les cours de Mario, le père de Carin Gisep-Caligari. Lors du dîner, en guise d’intermède, il a fait une petite démonstration au cheval-arçons qui a captivé l’assemblée.
airway g olf Charity:
L’ancien Conseiller fédéral n’était pas seul à dire «formidable»! En compagnie d’Adolf Ogi, l’association Fairway Golf Charity a accueilli 104 golfeuses et golfeurs à Gams-Werdenberg. Des dons à hauteur de 85 000 francs ont été récoltés lors de cette journée.
Pour la quatrième fois déjà, la Fairway Golf Charity était l’hôte du Golf Club Gams-Werdenberg, dans la vallée du Rhin St Galloise. Mais, grande première dans l’histoire de cette association, les parties se sont jouées à 5 personnes. Dans une excellente ambiance et avec des personnalités de la trempe d’Adolf Ogi, André Dosé, Marcel Koller, Donghua Li, Lars Lunde, Monika Fasnacht, Urs Meier ou Jennifer Ann Gerber, qui ont emmené les flights sur les 18 trous. Puis, pour partager la bonne chère, avec des spécialités régionales et un Lounge à transat pour le repos des guerriers.
Un ace et une première victoire
On a joué au golf – et même assez bien. Reto Zanni a terminé son parcours sur un
eagle après avoir convenu avec Ronnie Rüeger d’enquiller au moins un birdie. Jennifer Ann Gerber gardera, elle, un souvenir impérissable de la Golf Charity: il y a deux ans, elle avait obtenu son premier handicap ici et, cette fois-ci, elle a remporté la victoire au classement net. Mais même les golfeurs qui n’étaient pas bénis des dieux ce jour-là ont été récompensés. Daniel Mahrer par exemple, qui a reçu une douzaine de balles du clubmanager Albert Friedli – pour son prochain exploit.
La Fairway Golf Charity doit son succès à ses fidèles et généreux sponsors, qui couvrent toutes les dépenses. La récolte de fonds profite donc entièrement aux projets sélectionnés. Cette année, les bénéficiaires sont entre autres la Fondation «Freude herrscht», l’Aide contre l’autisme (Suisse orientale), la Fondation pour enfants «Sternschnuppe» et le FC Brunau. Pour en savoir plus sur cette association et l’utilisation des fonds récoltés, consultez le site www.fairwaygolfcharity.ch
Les nouveaux Legacy sont arrivés. Dessinés par Roger Cleveland et forgés dans l’acier 455 Carpenter le plus fin, ces clubs bénéficient des technologies Callaway les plus avancées en matière de trajectoire, distance et tolérance. La rencontre parfaite entre technologie et tradition.
Les prestations suivantes en font partie:
- Green fee pour 18 trous (APP) ou 2 cours privés (débutants) au Golf Emmental
- Petite collation au restaurant du club «Altes Sumpfhaus»
- Nuit au choix à l’hôtel Schweizerhof Bern ou l’hôtel Allegro Bern, y compris un excellent petit déjeuner
Des prairies d’un vert profond, de vifs cours d’eau et d’imposantes fermes. Idéal pour déconnecter et se régaler. L’hôtel Schweizerhof Bern et l’hôtel Allegro Bern, proposent à leurs hôtes un forfait très attrayant, en collaboration avec le Golf Emmental.
Un forfait composé d’activités sportives, de wellness et de plaisirs gastronomiques attend golfeurs et non-golfeurs. Le nouveau parcours de 18 trous d’Emmental, avec sa situation
privilégié et ses fairways sensationnels, est loué pour son excellente qualité. Dernièrement, Colin Muller (entraîneur et assistant de Sean Simpson, coach national de hockey sur glace, hcp 11.2) a dit: «Les greens du Golf Emmental sont les meilleurs sur lesquels j’ai joué au cours des 10 dernières années en Suisse. Absolument fantastiques. Ils sont rapides et fiables». D’ailleurs, ce forfait peut également être une excellente idée de cadeau, attractive et prestigieuse, pour choyer ses bien-aimés.
Les divots non remis en état sont une source d’agacement sur la majorité des parcours de golf du monde. Le Golfclub Thunersee tente donc de motiver les joueurs avec une action originale: en distribuant des boîtes ressemblant au fameux»Aromat» (photo) et contenant de petites graines pour ensemencer les divots. Sur l’étiquette, on trouve le mode d’emploi et le type d’herbe, à savoir L93 = Agrostide stolonifère (une graminée rampante très prisée pour les fairways).
- Check-out tardif et upgrade selon disponibilité
- Accès à THE SPA de l’hôtel Schweizerhof Bern, y compris massage complet de 50 minutes
- Menu gastronomique au restaurant Meridiano de l’hôtel Allegro (boissons non comprises)
www.schweizerhof-bern.ch
www.kursaal-bern.ch/Hotel
www.golfemmental.ch
Le coach du cadre national U16, Roman Spring, a terminé avec succès la formation complémentaire pour devenir entraîneur de sport de performance avec brevet fédéral. Bien que la fête de fin d’étude
après l’examen professionnel n’ait lieu qu’en janvier prochain, la formation continue exigeante a déjà donné des résultats concrets. Le mémoire de Roman Spring sur le thème du cadre régional, est devenu ensuite la base du nouveau niveau de promotion de l’ASG dans le domaine U 14. La partie principale du mémoire est un manuel pour les coaches régionaux. Il va de soi que ces derniers se perfectionnent continuellement. En outre, après son examen passé avec succès, Samuel Favre, le coach de fitness des cadres régionaux valaisans, devient le nouvel entraîneur de condition physique de Swiss Olympic.
Emotion, tradition, suspense et panorama à couper le souffle – assistez au prestigieux tournoi de golf à Crans-Montana !
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Albane Valenzuela (photo) est la première junior suisse à avoir été sélectionnée pour le Junior Vagliano Trophy, rencontre Europe contre Grande-Bretagne et Irlande. La Romande a marqué des points importants pour la victoire, remportée 14:4 par les Européennes.
Ce printemps, la société Golf and Travel SA a vu le jour à Root. Si la société elle-même est nouvelle, l’équipe qui l’anime a plus de dix ans d’expérience dans le secteur du tourisme golfique. Thomas Bächler, ancien copropriétaire de la société Take iT Travel, a fondé Golf and Travel SA en emmenant son ancienne équipe de spécialistes et en engageant trois nouveaux collaborateurs, pour pouvoir offrir toute la gamme de destinations et d’événements liés au golf.
«Il n’est pas évident de débarquer sur le marché du voyage de golf. La qualité de l’offre et les services qui l’accompagnent feront la différence», précise Thomas Bächler. Et d’ajouter: «Tous les hôtels et parcours de golf sont passés au crible
par nos collaboratrices et collaborateurs, qui se rendent régulièrement sur place. Nous connaissons les besoins de nos clients bien avant la réservation. Et puisque notre offre comporte, avec «Traumreisen Trophy», une série de tournois parmi les plus attrayantes de Suisse, nous apprenons dans les clubs ce que cherche la clientèle en matière de destinations. Bref: chez nous, des golfeurs s’adressent à d’autres golfeurs!»
En plus des voyages golfiques, Golf and Travel exauce tous les voeux et réserve toutes les destinations possibles. L’offre complète est publiée sur le site et les réservations peuvent se faire en ligne.
www.golfandtravel.ch
www.traumreisentrophy.ch
Pour la deuxième édition du Junior Vagliano Trophy, les jeunes joueuses du continent se sont montrées bien supérieures. Déjà au terme du premier jour, l’équipe menait 6,5:2,5. Le deuxième jour, les Européennes consolidaient encore leur avance pour remporter une nette victoire de 14:4. La première et unique Suissesse de l’équipe a fourni une solide prestation. Albane Valenzuela (GC Genève) a remporté le premier foursome avec Mathilda Cappeliez 1up, et a fait match nul dans son premier single.
Le samedi, la victoire d’équipe était encore plus nette avec 3&2. Dans les matches en single, la Suissesse dut partir avant-dernière. Le ressort était toutefois cassé pour la jeune Romande. Alors que la victoire d’équipe était déjà assurée depuis longtemps, elle perdait nettement son match contre Samantha Fuller 6&5.
Championnats d’ e urope seniors:
Le tout nouveau champion suisse, Markus Frank, a décroché la deuxième place aux Championnats d’Europe seniors, en Estonie, avec un dernier tour en 69. Mimmi Guglielmone était seule en tête après le premier tour, mais a reculé ensuite.
Markus Frank a signé un premier tour en 73, soit 1 coup au-dessus du par. Le joueur du OSGC n’a malheureusement pas réussi à confirmer ce résultat. Avec 73 et 77, Frank partageait alors le 17e rang. Et puis, il s’est lancé à la poursuite des meilleurs: avec quatre birdies sur les back nine, il a gentiment progressé dans le classement, pour terminer à cet excellent 2e rang. Son score de 69 était le meilleur résultat
du jour et il n’a manqué le titre de champion d’Europe que pour deux petits coups. C’est l’Italien Lorenzo Sartorio qui a été consacré, avec des résultats réguliers de 72, 74 et 71 coups.
Chez les dames, la victoire est revenue à la Suédoise Helene Maxe, avec trois coups d’avance. Elle a défendu sa position sans problème lors de la finale, tandis que Mimmi Guglielmone, en tête après le premier tour, a chuté dans le classement. Après des cartes de 71 et 76, la joueuse du Golf Club de Lugano a terminé en signant un 81. Elle a enterré ses espoirs de médaille à cause d’un double bogey sur l’avant-dernier trou et a dû se contenter du 5e rang final.
2 e g olfsuisse- d ay:
Juste avant le Swiss Challenge, l’ASG et le sponsor principal, Credit Suisse, ont organisé le Golfsuisse-Day, au Golf Sempachersee. A cette occasion, les membres de l’équipe nationale amateur et les joueurs du Swiss Pro Golf Team ont joué un Pro/Am ou Am/Am avec les invités. Avec 65
coups, l’amateur Philippe Schweizer a signé de loin le meilleur résultat sur le parcours Lakeside, un par 70. Grâce à son exploit, son équipe a remporté la victoire d’un cheveu, à égalité avec le team d’Anaïs Maggetti et le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer. Après déduction de son playing handicap de plus 4, Schweizer a obtenu le même «résultat net» que la proette Melanie Mätzler, qui a joué logiquement et comme tous les autres pros, sans handicap. Pour ce qui est des prix spéciaux, la collaboratrice de Golfsuisse, Petra Himmel, a brillé une fois de plus cette année. Exactement comme lors de la première édition, la journaliste – qui joue handicap 4 – a gagné le longest drive et nearest to the pin chez les dames.
at-hena:
Le nouveau Golf Solar Laser Range Finder at-hena est conforme aux règles de l’ASG et possède deux systèmes d’exploitation: avec le panneau solaire incorporé et la pile de soutien ou avec une pile supplémentaire CR-2.
Les mesures entre 15 et 400 mètres ont une précision de +/- 1 mètre. Grâce au grand diamètre de l’objectif (24 mm) et à l’agrandissement sextuple, les indications de distance sont parfaitement lisibles. L’appareil est compact et facile à manier.
Le Golf Solar Laser Range Finder at-hena coûte 193.35 francs. Il est en vente en ligne www.at-hena.com, directement à Unterengstringen ou dans certains points de vente (voir notre site).
En règle générale la marque KJUS invoque plutôt une relation avec le ski. Mais depuis deux ans, le fabricant suisse a également du succès avec sa collection de golf et d’activités extérieures. Dans tous les cas, les nouveautés pour l’automne montrent que KJUS met fortement l’accent sur le lien entre design et fonctionnalité. Par exemple, la ligne «Aurelia», une veste (269 francs) et un gilet (199 francs) en bleu, violet ou pink aux empiècements stretch sur les côtés, ne se distingue pas uniquement sur le plan des couleurs mais aussi sur la qualité grâce à l’utilisation du matériel PrimaLoft® qui allie légèreté et chaleur.
Chez Alberto, pour la première fois sur le marché cette année, la collection «Golfwoman» est très convaincante et pleine de fraîcheur pour les coloris de ses pantalons. Parmi d’autres, c’est surtout le modèle «Anja» (189 francs) qui a du succès. Il est infroissable grâce au matériel
Ceramica Gabardine et se décline avec le polo «Carry Coolmax» (89 francs), dont la fibre favorise la thermorégulation du corps et peut ainsi être porté aussi quand il fait plus chaud.
De tout de points de vue, la Norvégienne Suzann Pettersen est la proette modèle d’Europe. Elle est considérée comme Miss super fit et sera à nouveau à la tête de l’équipe de la Solheim Cup.
La Norvège, le pays de l’hiver sans fin, des skieurs de fonds, des biathlètes – et de Suzann Pettersen. La jeune femme de 32 ans est grande et blonde, hyper entraînée et en forme, bref une superbe silhouette du golf féminin. Mais avant tout, Suzann Pettersen a un tel succès qu’aucune autre Européenne n’arrive à égaler. Parmi le grand nombre de golfeuses d’élite asiatiques, la Norvégienne se maintient avec détermination parmi le top five du classement mondial. Tout comme en 2011, à Killeen Castle en Irlande, elle sera donc la tête de file de l’équipe européenne de la Solheim Cup, du 16 au 18 août, à Colorado Golf Club, aux Etats-Unis. Elle n’a besoin de faire un effort pour gagner le respect dans l’équipe européenne tant ses performances sont éloquentes. Jusqu’à mi-juillet, elle a pu enregistrer une victoire et cinq classements parmi les dix meilleures sur le Tour américain. Elle est l’une des rares Européennes à se confronter régulièrement à l’élite mondiale. «Chaque semaine, quand je prends le départ, je veux gagner». Sa brève devise: «On ne devient pas numéro un sans remporter des tournois», ce qui dit long sur sa détermination. En observant la Norvégienne, le vieux préjugé que le golf féminin serait nettement moins
athlétique que celui des hommes est démenti.
Il faut savoir que golf et fitness font irrévocablement la paire pour Suzann Pettersen. L’entraînement physique détermine son emploi du temps, elle passe jusqu’à trois heures par jour dans la salle de fitness. «Je me concentre essentiellement sur le maintien de ma condition physique en mettant l’accent sur le cardio et le stretching», explique-t-elle en décrivant son programme de préparation physique. «Il s’agit de conserver la vélocité et les réflexes. Une fois la saison terminée, je privilégie la musculation pour devenir plus forte.» Une vie sans fitness lui serait inimaginable: «La salle de gym est mon lieu privilégié. J’aime m’y retrouver pour me vider l’esprit et plonger dans mon monde à moi».
En outre, la numéro 3 du classement mondial – elle habite aujourd’hui à Orlando en Floride – prend également du temps pour l’entraînement au golf. Elle se réveille tôt le matin et, selon ses dires: «Tout est question de planning, même si je passe trois heures à la salle de gym matin et soir, j’ai encore quelques heures dans la journée pour peaufiner mon jeu». Cette discipline d’entraînement entamée l’année dernière porte ses fruits et lui convient particulièrement bien. Suzann Pettersen est l’unique golfeuse à figurer dans le «Body Issue» du magazine ESPN, qui présente chaque année des athlètes de l’élite mondiale dénudés.
Le choix en shafts est plutôt restreint pour les clubs de dames. Pourtant ceci est primordial pour les ladies, en effet chaque personne a besoin d’un matériel différent qui s’adapte à sa morphologie et à ses performances. Le fitting peut y remédier. Quels sont ses propriétés et l’aspect d’un set pour dames? Pink ou bleu azur, joliment emballé dans un sac de golf rose? En règle générale, le thème de l’équipement des dames n’est pas facile à aborder. D’une part parce que beaucoup d’entre elles ne s’intéressent guère aux performances techniques des clubs de golf, soit elles conservent éternellement leurs vieux clubs, soit elles sont équipées par leurs maris ou amis avec des produits qui semblent faire l’affaire. D’autre part, la plupart des fabricants ne proposent que peu de produits pour dames ou encore giclent simplement d’une autre couleur la tête des clubs pour hommes et leur ajoutent un shaft pour dames. Cette manière de faire trouve son origine dans le fait que ce sont surtout des hommes qui jouent au golf dans les deux grands marchés, les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Pourtant, ce qui vaut pour les hommes vaut
également pour les femmes: certaines sont grandes, d’autres petites, l’une est plus forte et fait un mouvement rapide, la seconde est petite est n’accélère que très peu. Si elles prenaient toutes le même set de dames, une partie d’entre elles seraient certainement défavorisées. Marco Caligari, de Caligari Golf Equipment à Bad Ragaz, est depuis longtemps conscient de cette problématique. C’est la raison pour laquelle il trouve que le fitting est justement un point décisif en matière de golf féminin afin de servir convenablement les différents types de joueuses par rapport à leurs besoins. Avec la marque ONOFF, distribuée en Suisse par plus de 50 commerçants, Marco Caligari mise depuis longtemps sur cette voie: «La force du fitting se trouve sans aucun doute dans la diversité des possibilités», explique-t-il. Les dames ont le choix entre un shaft très léger typiquement
conçu pour elles et un modèle plus sportif. Il affirme: «Selon notre expérience, les shafts seniors n’entrent en ligne de compte que pour environ dix pourcent des femmes». Encore moins d’entre elles se décident pour un shaft homme, plus rigide et plus long.
A côté des mesures classiques, c’est le fitting dynamique sur le launch monitor qui est essentiel pour la composition d’un set. Il enregistre les courbes d’envol de chacun des clubs avec précision, permettant ainsi de constater très rapidement des lacunes de distance entre les clubs ou les points faibles de l’angle d’envol. Marco Caligari résume: «La tendance se dirige clairement vers plus de wedges et surtout des hybrides en lieu et place des longs fers». Par conséquent, la ligne de fers pour dames de ONOFF ne comprend plus de fer 4. Pour venir à l’encontre du problème fréquent d’un angle d’envol trop bas avec le driver, il conseille la plupart du temps un loft de 13 degrés, «même si beaucoup de femmes viennent me demander un driver avec un loft de 9 degrés».
madame Muggli en parle en tout connaissance de cause. A la fin des années 70, elle a à chaque fois perdu complètement la boule lorsqu’une de ses amies marchait sur son parquet avec des talons aiguilles. Ces vilaines marques abîmaient ses sols et mettait la propriétaire des lieux dans un état de rage indescriptible. Bien entendu, on n’achetait pas encore ses chaussures chez Louboutin, Jimmy Choo ou Manolo Blahnik mais chez Ochsner – et à l’époque ces talons aiguilles étaient extrêmement destructeurs. Peu importe, mais aujourd’hui Madame Muggli fait le parallèle avec les greens des parcours de golf qui, malheureusement, ressemblent de plus en plus au parquet de son appartement de jadis, à la Rue Titlis (non, pas Rue
Titleist) à Zurich. Chacun connaît la nécessité de la remise en état des marques d’impact des balles, mais cela n’a jamais été un domaine très prisé des golfeurs. Ces gens qui soignent leur jardin avec des ciseaux à ongles et de surcroît lavent encore le tuyau une fois qu’ils ont terminé de bichonner leur voiture (!), très souvent, ne se soucient guère de la qualité d’un parcours de golf. Ils préfèrent perdre un match play parce que leurs putts sautent sur des impacts plutôt que de se baisser pour supprimer rapidement leurs traces. Admettons par exemple qu’un golfeur de 89 ans souffre d’une cataracte et qu’en plus sa hanche et ses genoux sont rouillés… Dans ce cas extrême, on ose espérer qu’un de ses partenaires de jeu s’accroupisse à sa place sur le green pour l’aplanir avec son relève-pitch. Mais entre nous soit dit, la chance est plutôt mince qu’une telle personne puisse causer de sévères impacts de balles. Il est dans la nature des choses que seules les balles qui laissent des impacts sont celles qui atterrissent sur le gazon depuis une certaine hauteur ou avec une vitesse élevée, voire avec du backspin. Celui qui ne répare pas ses marques d’impacts – peu importe s’il est transporté de joie (parce que sa balle a atterrit sur le green) ou si par distraction il ne se rappelle plus où elle a atterrit – mérite une réprimande. En haut, à Sagogn (Buna Vista Golf), nous réagissons de cette manière: celui qui ne respecte pas cette règle élémentaire de bienséance reçoit évidemment un blâme et, en cas de récidive, est renvoyé chez lui. La renommée d’un
parcours de golf est maintenue ou anéantie grâce à la qualité de l’entretien de ses fairways et greens. Celui qui ne replace pas ses divots est un ignorant nuisible, de même que celui qui n’utilise pas son relève-pitch pour réparer les marques de balles. Malheureusement, on déplore de plus en plus de ces deux cas de figure! Au cours de cette saison, et sur différents parcours, j’ai pu observer des greens qui étaient criblés de trous, comme le capot d’une SEAT Ibiza rabaissée et élargie après la forte chute de grêle du 12 avril dernier à Werdenberg. On serait tenté de croire que c’est la faute à ces joueurs de green fee, qui traversent le parcours d’un air indifférent. Détrompez-vous, c’est loin d’être le cas. Ce même fléau règne aussi sur les parcours privés les plus sélects et les plus chers du pays. Les responsables des clubs se trouvent devant une énigme qu’ils n’arrivent pas à résoudre et comprennent encore moins pourquoi les golfeurs traitent leurs précieux terrains de jeu de façon si irrespectueuse.
Quand à Madame Muggli, elle ne peut assurément pas être mise en cause, car même après son coup préféré «haut et dessus» avec le fer 9, elle répare les greens jusqu’à ce que le «relève-beach» se courbe.
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Le 20e essai fut enfin le bon: lors du 142e Open, l’Américain Phil Mickelson (43 ans) est celui qui a le mieux maîtrisé le links archi-sec de Muirfield.
Ceci dit, le «journal personnel» de Petra Himmel, la collaboratrice de GOLFSUISSE, commence bien longtemps avant le dimanche final.
Petra Himmel
L’
histoire de ce British Open de Muirfield débute en quelque sorte en 1991 déjà. Cette année-là, le jeune amateur Phil Mickelson s’est rendu à la Walker Cup, au Lahinch Golf Club en Irlande, où il a joué pour la première fois de sa vie sur un links course. Ce fut un enchantement. Au cours de sa carrière professionnelle, il a pu constater «que les conditions de jeu et les punitions pour les mauvais coups sont nettement plus sévères aux Open Championships». Durant les années suivantes, Phil Mickelson eut du mal à s’approprier ce type de jeu tellement différent «de celui avec lequel j’ai grandi». Il est le maître du wedge à 60 degrés et du lob shot super souple depuis les hautes herbes, alors que sur ces links durs, avec leurs fairways si secs et couverts seulement de quelques millimètres d’herbes, le lob shot est inadapté; c’est plutôt un coup roulé qui est le plus approprié.
La semaine avant m uirfie L d L’Écosse a chaud; c’est l’été du siècle avec un mois de juillet où les Écossais parlent d’incendies de forêts et de coups de soleil. C’est le moment que choisit Phil Mickelson pour descendre de son jet privé avec son épouse Amy et leurs trois enfants, pour participer au Scottish Open à Castle Stuart, en guise de préparation au British Open de Muirfield. Cinq semaines seulement s’étaient écoulées
Fort de sa première victoire sur un links course, Phil Mickelson se rend alors à Muirfield, où il a le sentiment d’avoir enfin compris le jeu sur un links, après tout de même 19 ans de participation au British Open.
Lundi: joueur au L ieu de ramasseur de ba LL es
Le lundi est le jour de tous les espoirs à Muirfield. Ceux de Tiger Woods, qui veut enfin remporter sa 15e victoire en grand chelem, après cinq années infructueuses. Après un bref coup d’œil sur les fairways secs et poussiéreux de Muirfield, il se rend compte que les choses pourraient se passer comme au Royal Liverpool en 2006. En effet, pendant quatre jours, il n’avait joué qu’avec des fers depuis les départs, à cause des fairways secs sur lesquels les balles roulaient sans s’arrêter, et s’était finalement souverainement imposé. À Muirfield, il ne touchera pas le driver et se concentrera plutôt à bien manoeuvrer sa balle, car il est convaincu que «c’est le contrôle de la balle qui compte». Dans son sillage, Lindsay Vonn est présente et ne se prononce pas, mais dans le magazine Vogue, elle a fait savoir à son sujet: «Je ne me marierai jamais, avec personne». Par hasard, Tiger Woods arrive sur le driving range en même temps que Matthew Fitzpatrick. Ce dernier n’a que 18 ans et fait penser à un écolier, raison pour laquelle les agents de
depuis sa participation à l’US Open de Merion, où il avait terminé deuxième pour la sixième fois. Pourtant, il était absolument certain de remporter enfin ce tournoi du grand chelem qui, contrairement au British Open, convenait parfaitement à son jeu: «Après l’US Open, je me sentais complètement abattu. Après être rentré, je l’ai toutefois considéré comme une réelle motivation», expliquait-il à Castle Stuart. Il y gagna en play-off.
sécurité ne l’autorisent pas à se rendre sur le driving range. Quand l’Écossais dégingandé qui avait remporté l’année dernière le British Boys Championship a pu enfin s’avancer sur le driving range, un autre agent le prend pour le ramasseur de balles de Tiger Woods. Un grand nombre d’amateurs âgés d’une vingtaine d’années, comme Matthew Fitzpatrick, participent au British Open et parmi eux Jimmy Mullen, 19 ans, dont la mère bénéficie de l’aide
«Le parcours est comme fait sur mesure pour lui: patience extrême, gestion parfaite du parcours, contrôle sur et autour des greens».
sociale. Quelques années auparavant, la police voulait l’envoyer dans une maison de correction, parce qu’il avait roué de coups un autre garçon. Depuis, il a transféré ses énergies sur le golf et aujourd’hui, il est l’un des jeunes pros qui s’en est sorti grâce au golf. C’est stimulant!
m ardi: rory sous pression
Rory McIlroy a un mauvais pressentiment. La semaine pourrait s’avérer terrible pour lui!
Après des mois sans succès, il est sous pression.
Nick Faldo, qui a remporté deux fois l’Open à Muirfield, lui a conseillé de se concentrer uniquement sur son jeu. Sachant que son image de jeune prodige qui travaille durement, a plutôt cédé sa place au fêtard qui sillonne la
planète entre Monaco et la Floride, il a prié son amie Caroline Wozniacki de rester à la maison cette semaine. «Il ne manque pas beaucoup», commente Rory à propos de sa forme, même s’il ne semble guère enthousiaste.
m ercredi: L es messieurs du cLub
Le soleil brille, le thermomètre frôle les 30 degrés. Sur la mer ondulent quelques vagues et de temps à autre, un bateau à voile passe; Gullane est un endroit idyllique. Le monde pourrait être merveilleux s’il n’y avait pas ces éternelles discussions sur les femmes, ou plutôt sur la non acceptation de celles-ci à Muirfield. Non, le Premier Ministre écossais ne viendra pas cette
fois. Il est d’avis que le club de Muirfield, appelé «The honorary company of Edinburgh golfers», émet à notre époque un faux signal de misogynie de par sa politique de «men only». Ces messieurs du club voient la chose différemment. Selon un ancien secrétaire du club, ils s’estiment plus comme un «lunch club avec affiliation d’un golf». Il est regrettable que ce parcours de golf réputé comme l’un des neuf meilleurs du British Open et sur lequel cette manifestation s’est déjà déroulée 15 fois, n’arrive pas à se séparer de cette tradition. Ernie Els, le dernier vainqueur, résume parfaitement la situation: «Il y a des femmes présidentes, des Premiers Ministres féminins, des présidentes de directions. La seule chose que j’ai à dire, c’est qu’à notre époque, je trouve l’attitude ici très bizarre».
j eudi: rory en état second La journée sera longue. 156 golfeurs luttent pour leur score avec des hauts et des bas. À un moment donné, Shiv Kapur, un joueur indien, a pris la tête avec trois sous le par, ce qui signifie qu’il existe bel et bien une possibilité de trouver son chemin jusqu’au green sans être gêné par les nombreux bunkers et le haut rough.
Personne n’imagine que Shiv Kapur aura son mot à dire jusqu’à l’issue du tournoi en fin de semaine. Et presque plus personne ne croit en Rory McIlroy, qui se bat depuis le premier trou à travers les bunkers et roughs, en manquant aussi de nombreux putts. L’Irlandais du Nord s’efface de plus en plus et en l’observant, on a un sentiment de pitié. Le lendemain, lorsque le British Open se termine pour Rory McIlroy après des tours en 79 et 75, il admet qu’il «aurait besoin d’aide» et a le sentiment d’être dans un «état second». Personne ne le contredit. Il est inhérent au British Open d’entendre à nouveau parler de certains joueurs, après des années, qui avaient remporté ce tournoi à un moment donné et étaient tombés ensuite dans l’oubli. Simplement parce que les tournois de nos jours exigent de très longs drives. Tom Lehman, victorieux en 1996 à Lytham et Mark O’Meara, qui a gagné en 1998 au Royal Birkdale, réussissaient des tours en 68 et 67. L’année où Mark O’Meara a gagné, Justin Rose, le meilleur amateur, âgé à l’époque de 17 ans s’est hissé au quatrième rang. Le lendemain, il est passé dans le camp des pros et, il y a six semaines, a remporté l’US Open, avant de rendre une carte de 75 à Muirfield. Le vendredi, ce fut pire (77). Justin Rose a admis ne s’être pas assez bien préparé. Sur un parcours exigeant comme Muirfield, cela ne pardonne pas!
v endredi: L es routiniers prennent L a commande Parfois, le golf c’est comme les mathématiques. Tiger Woods déclare qu’il frappe la balle avec le
plus de spin possible, puis il calcule exactement le point d’impact de sa balle et le trajet roulé jusqu’au green, avant de prendre encore en considération les bordures des bunkers et les légères ondulations sur le fairway. Sachant qu’il faut une expérience de plusieurs années pour se rendre compte que l’on ne remporte ce tournoi que si l’on pratique un jeu de patience avec chaque balle, et ceci sur l’ensemble des 18 trous, ce sont Miguel Jiménez (49 ans), Henrik Stenson (37 ans), Tiger Woods (également 37 ans) et le Britannique Lee Westwood (40 ans) qui se retrouvent en tête ce soir-là. Le Britannique peut être désigné comme l’ultime routinier: il a participé à 61 tournois du grand chelem sans jamais en avoir remporté un et espère toujours obtenir sa première victoire. A 40 ans et sans hésiter, il a élu domicile en Floride afin de pouvoir bien s’entraîner durant tout l’hiver. Il a amélioré son swing avec Sean Foley, le coach de Tiger Woods, optimisé son jeu court et décidé «avant tout de s’amuser ici». Pour le moment, cela lui réussit à merveille. Le vendredi soir, Paul Lawrie, qui avait
remporté le British Open à Carnoustie en 1999, promène son terrier chez lui à Aberdeen. Après deux tours en 81 et 69 et un score total de huit au-dessus du par, il est rentré chez lui. Puis, il est revenu à Muirfield, parce que huit au-dessus du par suffisait tout juste pour passer le cut!
samedi: parier sur t iger
Pour Lee Westwood le facteur plaisir a atteint des sommets grâce à son jeu pratiquement parfait, lui permettant en fin de journée de prendre la tête avec une avance de trois coups. C’est le moment de spéculer sur le score nécessaire pour gagner avec cette même avance. Ses collègues lui lancent qu’un «Faldo» devrait certainement être suffisant. Ils entendent par là un tour plutôt tranquille de 18 pars, avec lequel Nick Faldo avait remporté son premier British Open à Muirfield en 1987. Ce samedi soir, un grand nombre de paris sont conclus pour le dimanche sur Tiger Woods, qui partage le deuxième rang avec Hunter Mahan. Graeme McDowell dit du tigre: «Le parcours est comme fait sur mesure pour lui: patience extrême, gestion parfaite du parcours, contrôle sur et autour des greens».
Phil Mickelson suivait à cinq coups, ce qui aurait pu être un peu trop élevé – sauf si l’on s’appelle Phil Mickelson et qu’on a fondamentalement confiance en son jeu. La veille, il avait encore un peu bricolé son swing avec son coach Butch Harmon. Dans l’ensemble ce jour-là, il a
touché sa balle impeccablement et il n’y avait donc aucune raison qu’il en soit autrement le lendemain.
dimanche: un coup extraordinaire Quand Lee Westwood prend le départ à 14h10, Phil Mickelson est déjà en train de jouer le tour de sa vie; tour qui démarre véritablement au cinquième trou avec un birdie. Un deuxième birdie sur le No 9 et un score de 34 à l’aller le met en contact avec le groupe de tête. Ses yeux brillent, ses joues sont rouge grenat, c’est une journée comme il les aime: un tour fiévreux, plein de risques et de dangers. Phil Mickelson a 43 ans et il adore ce jeu.
Cet après-midi, il n’en va pas de même pour Tiger Woods et Lee Westwood. On imagine le pire quand Tiger Woods encaisse son premier double bogey au No 2. Sa balle se retrouve parfois dans le rough et pour Lee Westwood, le tour se passe plutôt entre bunkers et hautes herbes. Non, le «Faldo» ne semble pas se réaliser. Les deux joueurs se retrouvant deux au-dessus du par après neuf trous, le leader Lee Westwood rejoint à ce moment-là Henrik Stenson et Adam Scott pour former un trio de tête. L’Australien semble à l’aise avant qu’une soudaine crise au putting brise ses espoirs aux No 13 et 16 et ne lui réserve finalement que le troisième rang.
À ce moment précis, Phil Mickelson a déjà terminé son parcours sur le 18. Il a joué les six
derniers trous à quatre sous le par et effectué deux coups brillants avec son bois 3 sur le 17. Il pense d’ailleurs que ce club pourrait devenir son club préféré à côté du wedge à 60 degrés. Après le birdie, il a deux coups d’avance sur ses poursuivants et a pratiquement remporté le Claret Jug. Une dernière approche extraordinaire vers le green avec un fer lui assure un autre birdie. Il termine alors avec une carte de
66, le meilleur tour du tournoi, juste au bon moment. Ainsi, il remporte cet Open avec une avance de trois coups sur Henrik Stenson et quatre sur Lee Westwood, Adam Scott et Ian Poulter. Il lève les bras au ciel et chuchote: «Wow, j’y suis arrivé». Il pleure, son caddie Jim Bones, à ses côtés depuis 21 ans, pleure, son épouse Amy et certainement quelques
Réaliser le grand chelem est son nouvel objectif, soit la victoire dans les quatre majeurs.Miguel Angel Jiménez, toujours spectaculaire.
centaines de spectateurs sur les tribunes versent aussi quelques larmes. «Je n’étais jamais sûr de disposer du jeu et des bons coups pour remporter The Open», a-t-il dit ensuite. Un vainqueur rayonnant et sympathique!
Le Lundi suivant: L e grand che L em comme cibL e Phil Mickelson est à nouveau le N° 2 mondial, encore une fois derrière Tiger Woods. C’est une image bien connue. Cependant, concernant les titres du grand chelem, Phil Mickelson s’est créé ces derniers temps un petit avantage face à son collègue. Depuis longtemps, le nouveau champion de l’Open n’a plus été aussi excité: une carrière de grand chelem est son nouvel objectif, soit la victoire dans les quatre majeurs. À ce jour, seuls cinq joueurs y sont parvenus: Jack Nicklaus, Tiger Woods, Gary Player, Ben Hogan et Gene Sarazen. «C’est ce qui distingue un golfeur complet», pense le Californien à haute voix. Pour cela il ne lui manque que la victoire à l’US Open. Phil Mickelson ne serait pas Phil Mickelson, s’il n’était pas fermement convaincu d’y parvenir.
Matin: Golf à Monastir
Après-midi: Visite de l’amphithéâtre d’El Jem
En août 2014, quelque 3600 jeunes athlètes sont attendus en Chine à l’occasion des Jeux Olympique de la Jeunesse. La Suisses y enverra une petite délégation. On ne sait pas encore si des golfeuses ou des golfeurs de notre pays seront de la partie. Si c’est le cas, elles ou ils auront l’occasion d’essayer de décrocher les premiers honneurs olympiques des temps modernes en individuel ou par équipe, au Nanjing Zhongshan Golf Club. L’effectif des concurrents est limité à 64 joueuses et joueurs. 26 pays se qualifient directement. En plus, une des places de départ sera offerte à la Chine, le pays hôte, et les autres places restantes seront distribuées séparément par les comités olympiques nationaux, sur la base du World Amateur Golf Ranking (WAGR) au 8 juin 2014 (voir encadré).
Les positions du meilleur amateur masculin et de la meilleure joueuse de chaque pays sont totalisées par pays, pour établir un classement général. Le classement actuel des pays (Youth Olympic Games Ranking) est publié sur le site internet de l’International Golf Federation.
Pour l’instant, la Suisse est très éloignée de l’une des 26 places convoitées.
de grands changements sont encore possibL es
Christian Bohn, secrétaire général de l’ASG, reste optimiste: «La Slovénie, actuellement 26e , possède une joueuse classé au 57e rang du WAGR et d’un joueur qui est 265e. En comparaison, Benjamin Rusch, le meilleur amateur suisse, est 145e et Cylia Damerau, notre meilleure représentante, 425e». Il reste encore une année aux joueuses et joueurs pour améliorer leur classement avant la distribution des places de départ. «En prenant en considération notre progression actuelle, une qualification est parfaitement réaliste. Il faut aussi tenir compte du fait que les meilleures joueuses et joueurs de nombreux pays passent professionnels à la fin de l’année et quittent donc le WAGR», souligne Christian Bohn. A chaque fin d’année, ces changements peuvent bouleverser le classement.
Le cas de la Slovénie est un bon exemple. Si sa meilleure joueuse passe professionnelle, sa deuxième meilleure joueuse n’occupe que la 447e place du WAGR. Et chez les hommes, le deuxième meilleur joueur n’est que 1656e du classement mondial. Dans d’autres pays, comme en Autriche, la situation est semblable. «La lutte pour les places de départ aux Youth Olympic Games promet de devenir captivante pour plusieurs pays au cours des douze prochains mois», prévoit le secrétaire général de l’ASG. Et ce ne seront pas forcement les meilleurs amateurs qui seront au départ en Chine: les concurrents doivent être nés entre 1996 et 1998. Seuls les athlètes qui correspondent à ce critère seront par la suite sélectionnés par les pays participants.
ouvert aussi chez L es professionne L s
Selon toute vraisemblance, les professionnels suisses ne parviendront pas à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2016. Les critères exacts ne sont pas encore définitivement confirmés,
Tout le monde sait, ou presque, que le golf va redevenir un sport olympique en 2016, au Brésil.
Par contre, sa présence aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, en Chine, est moins connue. L’année prochaine, 64 jeunes amateurs se mesureront pour décrocher des honneurs olympiques.
Stefan Waldvogel
10 000 joueurs, un classement Pour les meilleurs amateurs, leur classement dans leur propre pays ne suffit plus. C’est pourquoi l’ancien Ordre du Mérite national a été remplacé, en 2011, par l’officiel World Amateur Golf Ranking (WAGR) pour la nomination du cadre national à partir de la classe d’âge U18. Au cours de ces deux dernières années, le classement mondial est devenu de plus en plus important pour les joueuses et joueurs suisses car il est décisif pour le droit de participation aux tournois internationaux les plus importants (par exemple les championnats d’Europe individuels). Le WAGR traite actuellement les informations de plus de 4500 tournois pour classer quelque 10 000 joueurs d’une centaine de pays. En 2009, seuls quelque 1600 tournois étaient pris en compte. Depuis lors, ce sont surtout les tournois féminins qui ont augmenté très rapidement. Comme auparavant, la plupart sont organisés en Amérique du Nord.
moyenne sur 52 semaines
Les joueurs sont classés sur la base de la moyenne de leurs performances pendant les 52 dernières semaines. Selon la force des participants, les tournois sont répartis en catégories A à G, la catégorie A étant la plus élevée. Le WAGR est actualisé tous les mercredis sur les sites internet www.WAGR.com et www.golfsuisse.ch (worldamateurgolfranking).
En Suisse, il y a actuellement 15 tournois comptant pour le World Amateur Golf Ranking. L’année dernière, le Swiss International Amateur Championship faisait partie de la catégorie C et tous les autres de la catégorie F.
Championnat International de Suisse
Championnat National Suisse
Omnium Suisse
Championnat National Boys & Girls U18/U16
Championnat de Suisse Romande
Championnat de Suisse Orientale
Championnat de Suisse Centrale
Championnat du Léman
Championnat du Tessin
Championnat de Bâle
Mémorial Olivier Barras
Championnat de Zurich
Innerschweizer Amateur Meisterschaft
mais les golfeurs de notre pays ont trop de retard au classement mondial pour obtenir une place de départ. Chez les femmes, avec sa 405e place actuelle au Rolex Women’s World Golf Ranking, Anaïs Maggetti, la meilleure joueuse suisse, est elle aussi très éloignée d’une qualification. Heureusement, il lui reste encore pas mal de temps pour gravir quelques échelons du classement mondial avant la décision.
Les 15 meilleurs joueuses et joueurs du classement mondial sont assurés d’une qualification. Pour les 45 places restantes, un maximum de deux joueurs par pays pourra être aligné. En considérant l’actuel classement des professionnels et selon les indications de l’International Golf Federation, 30 nations seraient représentées chez les dames et 33 chez les hommes.
Le club de golf Engelberg a ouvert ses portes avec neuf trous il y a 15 ans. Après l’élargissement du terrain à 18 trous, la saison débute cette année avec le nouveau club house, qui s’intègre parfaitement dans le paysage montagneux. L’attente est juste un peu plus longue sur la terrasse du club, en raison du tee qui s’y trouve!
Stefan Waldvogel«C’est vraiment magnifique, une ambiance chaleureuse grâce au bois utilisé», se réjouit une golfeuse lors de sa première visite au nouvel accueil. Pour la plupart, les membres du club et les hôtes ont tous été très positifs, déclare la responsable Kordula Tanner. Nous n’étions pas certains qu’un projet d’une telle envergure puisse plaire, mais le style proposé, avec le bois et les pierres naturelles, s’inscrit parfaitement dans le paysage. «Nous ne pouvions pas miser exclusivement sur le moderne», explique la seule membre féminine du comité de construction, composé de six personnes. Le club en bois et en pierre avec son toit élevé rappelle la forme d’une étable, mais avec une finition pleine de finesse. Avant toute chose, l’ancien restaurant était clairement trop petit pour un terrain à 18 trous, a précisé Kordula
Le bois et la pierre dominent dans le club house.
Tanner. Pendant les tournois, les participants devaient se restaurer sous tente et l’ancienne cuisine ressemblait davantage à une cambuse. Aujourd’hui, le club house offre un restaurant convivial et très fonctionnel, avec également deux salles séparées pour les groupes restreints ou importants. L’endroit a lui aussi été conçu avec goût et bénéficie d’une vue directe sur le terrain de golf. Grâce à l’étage supplémentaire et sa terrasse bien orientée, les membres profitent encore plus du jeu et peuvent directement voir les trous 1 et 18 ou bien 10, 11 et 12.
Grande fête
Nous avons eu l’idée extravagante de faire partir le numéro 12 directement depuis la terrasse du Club House. Les marquages blancs et jaunes ont été légèrement rehaussés et le trou, relativement étroit, offre ainsi un style particulier. Le départ spécial depuis la terrasse s’est imposé «presque de lui-même», déclare Kordula Tanner. A l’origine, le bâtiment existant devait être maintenu et le nouveau club house devait être construit légèrement en décalé. Comme nous n’avons pas obtenu le terrain nécessaire, nous avons décidé de tout raser et de reconstruire au même endroit. «Cette partie de la terrasse supplémentaire est exploitée de façon optimale et nous bénéficions d’une nouvelle attraction», se réjouit la responsable.
Les membres et les hôtes ont dû prendre leur mal en patience avant de pouvoir profiter du départ depuis la terrasse. Alors que le club house a été mis sur pied très rapidement (de septembre à mai), les travaux extérieurs ont duré plus longtemps que prévu, en raison du mauvais temps ce printemps. En présence des membres et
de nombreux invités, l’ouverture officielle a été célébrée à la mi-juillet à l’occasion d’une grande fête et dès cet été, les hommes peuvent exercer leur jeu directement sur la terrasse.
«Tout va très bien ensemble, du terrain aux infrastructures annexes, c’est une étape importante pour nous», résume Kordula Tanner. Seules deux choses ont été conservées et c’est l’essentiel: «Le magnifique paysage montagneux autour du terrain et la convivialité des hôtes». Et pour ceux qui souhaitent prolonger la journée, un nouveau
La charmante région du Furttal, entre Lägern et Altberg, abrite, sur le site d’un ancien marais, une attrayante oasis de loisirs et de détente qui s’intègre harmonieusement dans le paysage.
lounge fumeur Davidoff est à disposition pour se détendre et profiter du magnifique paysage. Grande fondeuse en hiver, Kordula Tanner préfère personnellement le deuxième lounge, le Galti Stubli, non fumeur, sous les toits. Là encore, la décoration intérieure élégante et la cheminée offrent une ambiance de montagne conviviale dans un style british.
Le Golfpark Otelfingen, avec ses parcours larges et variés, remporte les suffrages de tous les golfeurs, du simple amateur au sportif le plus ambitieux. Le profil du terrain est très contrastant et dévoile au fur et à mesure ses étangs, biotopes et ruisseaux qui représentent autant d’obstacles passionnants et de réels défis pour chaque golfeur ou golfeuse.
† Parcours de 6 trous Académie
† Parcours de 6 trous Champion
† Parcours de 18 trous
† Golfodrome
† Académie de golf
† Programme Fitness : Fit For Golf
† Pro Shop Golfimport
† Restaurant ouvert au public avec grande terrasse Self-service et à la carte
Offre pour évents, séminaires et fêtes diverses
Golfpark Otelfingen
Neue Riedstr. 72
8112 Otelfingen
(programmation GPS du parking : Industriestrasse)
Infoline: 044 846 68 00
www.golfparks.ch
Nature à l’état pur, de vastes Espaces, des installations modernes – le calme à 10 km à peine de Zurich.
Le magnifique paysage montagneux autour du terrain et la convivialité des hôtes…
Au cours de ces dernières années, à côté des tournois traditionnels des clubs, ce sont surtout des compétions s’adressant au golfeur public qui sont mises sur pied. Ces tournois de golf sont très appréciés et attirent aussi les membres des clubs. Nous présentons les trois plus grands organisateurs et leurs spécialités.
Stefan Waldvogel
«Depuis que le thème du handicap inactif est d’actualité, nous remarquons un intérêt croissant pour nos tournois», dit Beat Künzler, le directeur de l’ASG GolfCard Migros et responsable de la plus grande série de tournois publics de Suisse. En tout, 155 tournois sont organisés cette saison sous le label «Migros Golf Parc Tour by Cornèrcard», qui tous se déroulent dans les sites de la grande enseigne. Contrairement aux tournois des clubs habituels, ces événements ont généralement lieu en semaine et, comme le constate Beat Künzler, avec une tendance très nette pour des tournois sur 9 trous: «Nos événements de 9 trous, par exemple au Golf Parc Moossee près de Berne, sont normalement très convoités, tandis que, la plupart du temps pour
tournois: les 20 clubs en tête
les grands tournois, toutes les places disponibles ne sont de loin pas attribuées. Le temps est certainement un facteur important, mais aussi le fait que les participants aux tournois 9 trous «reçoivent» 18 points stableford. Autre exemple, les tournois «after work» jouissent d’une grande popularité puisqu’on n’y joue qu’une fois le travail terminé et comme le temps est limité, il est logique que les participants se suivent plus régulièrement.
Le deuxième plus grand organisateur de tournois publics, birdie-open.com, propose cette saison 18 événements sur 140 en version 9 trous. «Selon un sondage, nos clients veulent surtout participer aux tournois qui comptent pour leur handicap», explique Hans-Peter Schild qui codirige la série de tournois avec Marc-Eric Widmer. Selon eux, les tournois de 9 trous seraient un bon complément. Il faut savoir que beaucoup de petits clubs proposent régulièrement de tels événements «rapides».
176 toU rnois de clU b à Wylihof
Le Golf Club Aaretal, par exemple, est le seul à organiser cette année 90 différents tournois sur 9 trous et, à Rheinfelden, 84 sont planifiés ou ont déjà eu lieu. Ici aussi, tous les joueurs qui disposent d’au moins une autorisation de parcours (AP) peuvent améliorer leur handicap et ces tournois sont particulièrement populaires chez les détenteurs d’une ASG GolfCard Migros, ainsi que les membres de l’ASGI. Toutefois, dans plusieurs autres clubs, les golfeurs publics (et d’autres joueurs aussi) n’ont pas accès aux tournois «normaux». Ceci est
valable, entre autres, pour le Golf Club Wylihof, qui offre d’ailleurs le plus grand choix d’événements à ses membres. Pas moins de 176 propositions sont inscrites au programme de la saison en cours. Les clubs de Lipperswil et de Sion ont également une activité largement au-dessus de la moyenne (voir tableau). Cependant, beaucoup de tournois sont réservés aux seniors, aux ladies et aux juniors.
En règle générale, les événements de l’ASGI sont ouverts à tous, excepté aux 12 600 détenteurs d’une ASG GolfCard Migros. A la question posée, on nous répond que l’idée n’est pas de «subventionner» la concurrence. Les membres de l’ASGI, ainsi que ceux d’autres clubs, ont presque une centaine d’événements à choix. L’éventail s’étend d’un tournoi indoor en passant par des tournois spéciaux pour débutants (voir à la page suivante) et la Swiss Golf Week qui se déroule sur quatre jours, jusqu’aux prestigieux «Parcours Gourmands», où la rencontre gastronomique dans un cadre sélect est plus privilégiée que le jeu en mode Scramble. Lors de cet événement, ce sont en nette majorité les membres classiques des clubs qui y participent. Chez Georges Wenger, avec le club des Bois, seuls huit participants sur les 64 étaient des membres de l’ASGI.
i nscriptions toU joU rs à plUs coU rt terme
Chez birdie-open.com, l’accent continue à être mis sur des tournois qui comptent pour le handicap. «Si les gens veulent simplement jouer
au golf, ils préfèrent le faire avec des amis ou connaissances», dit Hans-Peter Schild. Selon lui, la météo et le bon parcours sont évidemment primordiaux pour le succès. En 2010, après dix ans d’existence de la série, il n’y avait que 21 sites qui ont accueilli un tournoi birdie-open, tandis qu’actuellement il y a déjà 45 parcours. «C’est en temps qu’organisateur que l’on se rend compte de la grande diversité des tournois. D’ailleurs, beaucoup de participants ne s’inscrivent que quelques jours avant l’échéance, dès qu’ils supposent que le temps sera beau», rajoute-t-il. «Cela rend évidemment l’organisation un peu plus difficile et nous contraint à être très rapidement réactifs.»
42 toU rnois, c’est le record Néanmoins, dans toutes les séries il y a des clients extrêmement fidèles qui veulent augmenter leurs chances de gagner un prix en prenant le plus grand nombre possible de départs. En 2012, le «détenteur du record» de l’ASG GolfCard Migros Trophy a effectué 42(!) départs, et celui de birdie-open tout de même 37. L’année dernière, un senior a tenu absolument à participer à la compétition la veille de son hospitalisation pour une opération cardiaque, afin d’être certain de remporter le classement annuel. C’était un jour froid et désagréable de novembre, nous raconte Beat Künzler, le chef de la GolfCard. Pour cette année il s’attend à une nouvelle lutte. Il faut savoir que deux bons seront offerts, d’une valeur approximative de 7000 francs chacun, pour des lits avec un matelas à eau; ils seront tirés au sort parmi les dix golfeurs comptabilisant la plus grande fréquentation aux tournois.
tournois comptant pour le hcp
Nouveaux parcours 2013
Tournois spéciaux populaires
18 et 9 trous confondus)
ASG GolfCard Migros Trophy Emmental pas précisé à l’OSGC Niederbüren Appenzell, Lenzerheide
Wylihof (ladies only)
13 tournois shotgun le même jour 1er août et Season end 1er handicap avec près de 1000 joueurs Parcours Gourmands
Joueurs avec le plus grand nombre de tournois (chiffre) 42 (2012)
37 (2012) pas précisé Inscriptions sur www.golfparks.ch
www.birdie-open.com www.asgi.ch
* Uniquement ASG GolfCard Migros, plus 250 tournois de clubs dans les Golf Parcs et 100 tournois ouverts par des organisateurs externes, 180 tournois privés sur invitation
tournois 1er handicap asgi
Le premier handicap officiel est un pas important dans la vie des golfeuses et golfeurs. Lors de tournois 1er handicap organisés par l’ASGI, les débutants sont accompagnés par des coaches bénévoles et reçoivent une double chance grâce à deux tours de neuf trous notés séparément. GOLFSUISSE s’est renseigné à Bubikon.
«Je n’ai encore jamais fait partie d’un flight et encore jamais participé à un tournoi», dit Mirco Schumacher après le tournoi 1er handicap à Bubikon à l’heure du repas en commun après sa double première. Ce chef de cuisine et gérant du restaurant Hirschen à Oberstammheim ne peut jouer au golf que le lundi et le mardi, raison pour laquelle il ne s’est rendu que rarement sur le parcours. Et quand il y est allé, il était seul. Evidemment, il a été nerveux avant le premier tournoi mais le coach a rassuré les candidats, en particulier en matière de règles, ajoute Mirco Schumacher. Même s’il n’a pas obtenu son handicap la première fois, il trouve que l’expérience était superbe et que les choses se sont passées comme pressenties. «Tout allait assez bien lors du premier tour, mais ensuite la concentration m’a fait défaut.»
Le jeu s’étend sur deux fois neuf trous et chaque tour est noté séparément. Tous les débutants obtiennent ainsi deux fois la chance de pouvoir atteindre les 36 points stableford espérés. Grâce aux 18 points donnés, le taux de succès a nettement augmenté ces dernières années. Selon l’ASGI, environ chaque cinquième joueur avec une autorisation de parcours (AP) obtient son handicap suite à une des deux chances. Avant, quand c’était sur 18 trous, le taux se situait autour de sept pourcent.
Le tournoi 1er handicap est la toute première lutte sérieuse pour environ trois-quarts des participants. Il n’est donc logiquement pas facile de rester décontracté. Andrea Bertini a fait cette expérience. La jeune femme sportive raconte en riant: «Bien sûr j’étais nerveuse au
début mais je me suis dite qu’à part des balles, je n’avais rien à perdre». Elle a surtout apprécié que «tout le monde avait le même objectif et que les différences du point de vue jeu n’étaient pas trop grandes». Elle a aussi loué la manière tranquille et serviable de Bruno Meriani qui accompagne le flight en qualité de conseiller psychologique, assistant pour les questions concernant les règles et connaisseur du parcours. Ce joueur au handicap 17 a lui-même participé au jeu sur les premiers neuf trous et l’un ou l’autre coup raté du coach a aidé
indirectement à diminuer la pression des joueurs avec une AP.
Bruno Epple, le collègue d’Andrea Bertini du club de Bubikon, raconte qu’il a été le seul à frapper un «lady». Cela a aidé les autres à se décontracter, dit-il en riant. Il est l’un des douze bénévoles qui s’occupent principalement du jeu des autres pendant une journée en se battant uniquement pour la classification spéciale «Nearest to the pin». «Avant cela n’existait pas mais je trouve que cette sorte de coaching est une excellente idée», est-il convaincu.
Il est entendu que le coach n’a pas le droit de «conseiller» ses protégés pendant le tournoi mais il est parfaitement possible de les motiver, les encourager et les calmer. Selon Moni Hauzenberger de l’ASGI, seuls «les conseils techniques qui concernent le swing ou autre» sont vraiment tabous. Il y a de toute façon assez à faire. Le coach Karl Gisler constate par exemple après les deuxièmes neuf trous que son rôle est beaucoup plus fatigant que de jouer lui-même. Malgré qu’il n’ait jamais été autant «crevé», il a eu énormément de plaisir et aiderait volontiers à nouveau à la prochaine occasion. «Après tout, chaque golfeur a commencé un jour avec l’autorisation de parcours.»
Les coaches sont instruits par Moni Hauzenberger et reçoivent une check-list qui contient tout, de la préparation en commun jusqu’au bref entretien final. Elle se réjouit que les
mêmes accompagnateurs soient là depuis des années dans beaucoup de clubs. Ceci dit, chez les participants, elle aimerait mieux voir toujours d’autres visages. «Pratiquement à chaque tournoi nous avons une liste d’attente et, en moyenne, la majeure partie des participants vient deux ou trois fois pour obtenir un handicap», raconte la responsable des tournois. Dans le temps, certains membres s’étaient inscrits pour cinq événements en même temps, ce qui n’est plus possible aujourd’hui. Celui qui arrive à jouer en dessous d’un handicap de 35,5 n’aura plus le droit de participer au prochain tournoi 1er handicap.
Il faut savoir que la série sur les parcours de Fricktal, Rastenmoos, Thunersee Heidiland, Bubikon et, en Suisse romande, du Domaine du Brésil a ses véritables fans qui ont déjà participé d’innombrables fois, comme Fulvio Federi par exemple. Bien qu’il ait déjà obtenu un handicap grâce à son dernier coup sur 18 trous, il s’inscrit quand-même toujours six mois à l’avance à ces tournois «super organisés». Le retraité apprécie entre autre les parcours sympathiques mais aussi la retenue motivante au sein du flight quand il lui arrive de devoir barrer la majorité des trous. «Tant que je collectionne les points comme un joueur avec une AP, je resterai fidèle à ces tournois.»
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C’est ainsi que l’on peut le mieux décrire la région qui borde le Rhin en face de Strasbourg. La diversité de l’Ortenau comprend des prairies presque impénétrables au bord du Rhin, la zone vallonnée au pied de la Forêt-Noire avec ses vergers caractéristiques ainsi que ses villages vignerons pittoresques et les vignobles ensoleillés qui montent à plus de 1100 mètres, jusqu’à la Schwarzwaldhochstrasse (la route de la Haute-Forêt-Noire). Le climat qui est doux toute l’année, le grand nombre d’heures ensoleillées et le savoir-faire des vignerons-encaveurs produisent d’excellents vins. L’art culinaire badois est quasi proverbial parce qu’une tradition ancienne se lie aux influences gastronomiques françaises.
Dans un rayon de 50 kilomètres, les golfeuses et golfeurs ambitieux trouveront une douzaine de parcours de part et d’autre du Rhin sur fond de Forêt-Noire ou avec une vue magnifique sur les Vosges. Les parcours sont blottis dans un environnement naturel, chacun avec ses propres caractéristiques. Ils lient le défi sportif au plaisir et à un bon score. Tradition et savoir-vivre : une expérience exceptionnelle dans le Bade-Wurtemberg et en Alsace!
A seulement 25 minutes de Baden-Baden et de Strasbourg, le golfeur de l’élite mondiale
Bernhard Langer a créé un site de golf des superlatifs.
Dans un environnement naturel ravissant et calme, entouré de forêts et loin de toute nuisance ou agitation, il a harmonieusement blotti 33 greens et 18 nouveaux étangs dans ce paysage de prairie paisible.
Bernhard Langer a adapté le parcours avec beaucoup de sensibilité au magnifique paysage environnant, permettant ainsi de bénéficier d’un jeu décontracté. Après le jeu, indépendamment du score, l’accueillant clubhouse vous attend. A côté du spectaculaire parcours de championnat de 18 trous, un intéressant parcours de 9 trous, un parcours court de 6 trous ainsi que de vastes installations d’entraînement sont à la disposition des membres et hôtes sur le site qui s’étend sur 140 hectares.
1 cocktail golfeur
3 nuits avec buffet de petit déjeuner
2 savoureux menus de quatre plats au choix
1 menu de gala avec cinq plats
2 paniers repas pour midi
Une attention de la maison
Utilisation de notre centre de bien-être «zeitlos SPA»
1 green fee au GC Soufflenheim (F)
1 green fee au Golf Club Urloffen (D)
Nous vous prions d’observer que le green fee est majoré de 20.00 € pour toute réservation d’une heure de départ le weekend.
Tous les prix s’entendent par personne
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Der Golfclub Urloffen
Malgré sa position facilement accessible, le Golf Club Urloffen avec ses 27 fairways et un driving range de 300m dans la plaine basse du Rhin supérieur, entre le Rhin et la Forêt Noire, est une oasis de repos et de détente.
Vous jouez au golf en pleine nature dans une des régions touristiques les plus appréciées et chaudes d’Allemagne, offrant une vue impressionnante sur le Hornisgrinde, la montagne la plus haute du nord de la Forêt-Noire avec ses 1164 mètres. Grâce à sa topographie, le parcours peut être aisément parcouru à pied en admirant sa sublime faune et flore.
Après le jeu, la vaste terrasse fleurie de notre restaurant invite à s’attarder.
F-67620 Soufflenheim -Alsace
Tél. +33 (0)38805 7700
Fax: +33(0)38805 7701
info@golfclub-soufflenheim.com www.golfclub-soufflenheim.com
Tél: +49 (0) 7802 8090
Fax: +49 (0) 7802 80988 info@waldhotel-gruener-baum.de www.waldhotel-gruener-baum.de Golfclub Urloffen e.V. Golfplatz 1 77767 Appenweier
Tél.: +49 (0) 7843 993240
Fax: +49 (0) 7843 993242
manager@golfclub-urloffen.de www.golfclub-urloffen.de
Les méthodes de production ont radicalement changé ces dernières années. Le choix est encore plus grand aujourd’hui.
Une balle de golf est bien plus qu’une simple petite boule blanche. De nos jours, les modèles «hautes performances» répondent aux besoins des différents types de joueurs.
Petra HimmelUn bref coup d’œil jeté sur les rayons de certains magasins fait naître une totale confusion dans l’esprit des golfeurs. Une multitude d’emballages de balles, tous colorés et accompagnés de divers graphiques, placent les acheteurs devant une évidence: le choix est immense et difficile à faire. Dans le domaine de l’équipement, c’est même le plus difficile à comprendre. A première vue, la petite balle blanche paraît toute simple. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’elle présente diverses caractéristiques de technologies et de designs. Il faut savoir que les fabricants utilisent des matériaux différents et des méthodes de fabrication qui leur sont propres. Qu’il est loin le temps où l’on ne trouvait que des balles super molles en Balata (caoutchouc mou) pour les bons joueurs et des produits relativement durs avec une coque en Surlyn® pour les joueurs moins expérimentés.
Aujourd’hui, l’offre est devenue nettement plus complexe, mais incontestablement supérieure. L’avantage? Avec l’extension des possibilités technologiques et la combinaison de plusieurs matériaux, il est devenu possible de proposer la bonne balle à chaque type de joueur. Un exemple: la Bridgestone B330-RXS, une balle très molle. Elle se comprime bien au moment de la frappe avant de générer une grande force d’explosion pour s’envoler à une grande distance, même en cas de vitesse du mouvement réduite. De plus, elle offre une bonne sensation autour du green grâce à sa coque extérieure souple. Elle s’adresse donc avant tout aux seniors et aux dames d’un très bon niveau, qui souhaitent ressentir sa sensibilité, mais qui ne disposent pas du swing dynamique des très bons
joueurs. Ces derniers choisiront plutôt une balle classique telle la Pro V1 ou la Pro V1x de Titleist. Cette balle hautement performante est également un produit multicouches, mais elle réagit parfaitement aux vitesses de swing élevées. En regardant de près, l’on se rend compte que toutes les variantes s’offrent aux acheteurs. Il existe des balles adaptées à générer de la distance, d’autres qui provoquent très peu de spin et d’autres encore qui s’envolent plus haut ou qui procurent des sensations plus douces. En définitive, une seule question se pose: quelle balle convient à quel joueur? En principe, avec son choix de balle, le golfeur peut influencer son jeu de manière positive ou négative.
Exemple: s’il frappe des slices extrêmes, il ne doit pas acheter une balle qui génère beaucoup de spin car cela accentue une déviation de la trajectoire. Autre exemple: une dame qui est confronté à des problèmes de distance au départ, se rendra la vie nettement plus facile en choisissant une balle dessinée pour l’obtention d’un envol élevée et une longue distance.
Grandes différences de Prix De nombreux golfeurs achètent une balle pour son prix et non pour ses propriétés d’envol. Ce n’est pas étonnant, car les différences sont énormes. On paie environ 24 francs pour une douzaine de balles de la marque TaylorMade
Balle 2 pièces
Construite avec coque et noyau, elle est prédominante dans la catégorie des balles à prix modérés.
Balle 3 pièces
Son noyau est très souvent entouré de deux couches ou, autre variante, d’une enveloppe.
Balle multicouches (4 et 5 pièces)
Pour cette balle, les enveloppes, noyaux doubles et couches sont combinés dans les variantes les plus diverses.
noyau
Situé au centre de la balle, il lui procure sa flexibilité.
ionomère
Un matériau solide pour coques et enveloppes, composé de différentes sortes de plastique
(p.ex. Surlyn®). Il existe plusieurs variétés d’ionomère.
uréthane
Un matériau relativement souple et élastique, dont la fabrication est plus chère que l’ionomère.
enveloppe
Couche de polymère entre le noyau et la coque. Elle assure le contrôle de la balle et la sensation
24 francs la douzaine
Une balle 2 pièces qui génère beaucoup de distance.
24 francs les 15 balles
Un super prix pour les débutants et les golfeurs qui perdent beaucoup de balles. Ce modèle met l’accent sur un maximum de longueur.
72 francs la douzaine
Une balle multicouches classique, disponible en quatre versions: la B330, la B330-S pour des vitesses de swing élevées et beaucoup de spin, la B330-RX pour les vitesses moyennes, peu élevées et avec beaucoup de distance ainsi que la B330-RXS pour les vitesses moyennes, peu élevées et un spin extrême.
59 francs la douzaine
Une balle multicouches à très bon prix, utilisée sur le Tour.
nike one rZn
49,95 francs la douzaine
Un modèle 3 pièces qui met l’accent sur la longueur des coups.
Burner, tandis que 12 balles multicouches Nike 20XI ou Callaway HEX Black peuvent coûter jusqu’à 75 francs. Cela fait une différence de près de 4 francs par balle. Réparti sur un tour sur lequel on perd peut-être cinq balles dans l’eau ou dans les haies, cela fait une différence de 20 francs. Dès lors, la question qui se pose au joueur: quelle est la valeur d’une balle pour moi? Ou bien: quelle balle est digne de mon jeu? Dans ces deux cas, l’argument «Je suis trop
75 francs la douzaine
La balle classique, leader incontesté du marché. Elle est disponible dans les versions Pro V1 et Pro V1x, le deuxième modèle générant un envol un peu plus élevé et moins de spin sur les balles longues.
mauvais pour une balle aussi chère» est parfaitement approprié.
Bill Morgan, responsable depuis longtemps du développement des balles chez Titleist, voit les choses différemment: «Si nous créons une balle qui aide un joueur du Tour à progresser, elle aidera également des joueurs comme vous et moi». En général, on obtient de meilleurs
60 francs la douzaine
Un modèle 5 pièces de Callaway qui génère peu de spin au drive et beaucoup plus autour du green. Une technologie haut de gamme à très bon prix.
résultats, en particulier au jeu court, avec une balle multicouches de la catégorie de prix supérieure. Selon des études de l’industrie des balles, le joueur moyen perd 30% de spin autour du green en utilisant une balle bon marché au lieu d’une balle multicouches. Ces valeurs peuvent aller jusqu’à 50% chez les très bons joueurs.
Il vaut souvent la peine de jeter un coup d’œil sur des balles aux prix moyens. Jeff Brunski,
c atégorie de prix entre 60 et 75 francs
c atégorie de prix entre 40 et
francs c atégorie de prix en dessous de 40 francs
dessinateur chez Srixon est de cet avis: «La plupart des amateurs ont besoin d’un envol rectiligne de la balle et de constance autour du green». Pour y parvenir, lui et son équipe réalisent des balles avec moins de compression, pour générer moins de spin lors des longs coups». De plus, la coque n’est pas très molle, car le joueur ne s’attend pas à beaucoup de backspin lors de la frappe. L’entreprise vient ainsi à la rencontre d’une grande partie des joueurs dans le monde. Pour un prix modéré d’environ 3 francs pièce, elle fabrique une balle très performante, qui aurait fait rêver les grands champions il y a une dizaine d’années. Reste la question de savoir comment s’y retrouver dans la jungle des innombrables boîtes de balles, dans les pro-shop ou les magasins de sport. Généralement, les fabricants indiquent la courbe d’envol de la balle et ses principales propriétés sur un croquis détaillé au dos de la boîte. Peu de spin lors du drive, une trajectoire incisive plutôt plate ou beaucoup de spin autour du green, telles sont les propriétés de balles classiques pour les joueurs expérimentés. En revanche, les dames et les seniors recherchent d’autres caractéristiques: un noyau
mou, une compression basse et une trajectoire d’envol élevée. On conseille aux débutants de choisir une balle de type 2 pièces, qui prendra peu de spin et s’envolera droit et loin. Et les acheteurs qui n’arrivent pas à se décider entre
une balle multicouches et une balle de prix moyen, feront des essais avec les deux variantes sur une distance de 80 mètres ou moins. S’ils ne voient aucune différence, ils se décideront alors pour le modèle le plus avantageux.
La saison de golf bat son plein. Les résultats de certains tournois nous montrent combien le jeu court est important. A ce propos, il s’avère que c’est justement cette partie du jeu que les joueurs comprennent le moins bien. Beaucoup d’entre eux le craignent même. Grâce aux quelques conseils ci-dessous, vous y prendrez plaisir.
m arcus KnigH t
Cette crainte du jeu court, provient souvent de malentendus. Lors de retransmissions télévisées, j’ai souvent entendu dire que la tête du club devait passer sous la balle lors du swing. C’est évidemment complètement faux. Grâce au loft, vous «traversez» la balle comme avec le putter, et l’angle du club l’envoie automatiquement dans les airs.
Pour réussir un pitch, choisissez un club avec un loft élevé, c’est-à-dire un sandwedge ou un lob wedge. Tenez-vous droit et répartissez votre poids à part égale sur le pied droit et le pied gauche. Puis faites un simple mouvement pendulaire avec le torse.
L’arrière de la balle se trouve juste sous votre nez. La nature de la surface du sol ne joue aucun rôle. Au point le plus bas, le club caresse le sol et la balle s’envole grâce au loft. De ce fait, le club
peut être en contact avec le sol sur 10 à 15 centimètres. La balle doit se trouver précisément au centre de cette zone. Imaginez un avion qui reprend de la hauteur, en pensant qu’au golf cela se passe sur quelques centimètres. Vous êtes le pilote: au pitching, votre tâche c’est d’imposer la direction et la longueur, l’envol étant déterminé par le club. N’essayez surtout pas de l’influencer.
u n cou P ex Plosif Pour les sorties de Bunker
A part le pitching, de nombreux joueurs ont des problèmes pour sortir d’un bunker. Le coup doit être «explosif». Il est obtenu grâce à une répartition différente du poids. Ici, il est préférable d’effectuer le mouvement cité plus haut, qui passe «sous» la balle. Ce n’est valable
que dans le sable, un endroit où il ne faut pas adresser directement la balle, comme tout le monde le sait. C’est la règle numéro un dans un bunker proche du green. Frapper directement la balle aboutit presque à coup sûr à une catastrophe. Une sortie de bunker est sujette à erreur pour de nombreux joueurs. Soit la balle ne sort pas de l’obstacle, soit elle atterrit loin au-delà de l’objectif. Pour être sûr de bien sortir du bunker à côté du green, choisissez un club avec un loft très élevé, tel un sandwedge. Chez les droitiers, la balle se trouve légèrement sur la gauche et le club bien ouvert renforce encore le «bounce». Il aide à faire passer la semelle du club à travers le sable, en douceur, sans s’y enfoncer. Le poids repose de 60 à 70% sur le pied avant, ce qui aide à venir vers la balle avec un angle plus vertical que normalement. De plus, dans le sable, le coup doit être frappé avec agressivité et cela environ 8 à 10 centimètres derrière la balle. Des champions tels que Tiger Woods ou Rory McIlroy peuvent se permettre de frapper le sable deux ou trois centimètres derrière la balle, mais pour un golfeur moyen, le risque est bien trop grand, car il toucherait trop souvent directement la balle. Il est important qu’un peu de sable sorte du bunker.
Il doit s’envoler vers le green, en emportant la balle. Vous faites «décoller» le sable et il embarque la balle avec lui. C’est simple! Pour vous préparer, allez dans un bunker d’entraînement et essayez de faire s’envoler du sable. Vous devez ressentir une petite «explosion» et le sable doit être projeté sur le green. Quand vous avez réussi cet exercice, ajoutez la balle en essayant de maintenir un bon tempo jusqu’à la fin. Vous vous rendrez compte que la vitesse est décisive pour réussir un très bon coup. Si vous n’avez pas une bonne vitesse de
entraînement de l’accélération
mouvement, vous n’y arriverez pas. Evidemment, si vous l’augmentez, le risque d’erreur augmente également. Quoi qu’il en soit, il est moins grave de rater son coup sur un parcours de golf que sur une piste de ski. Un golfeur doit apprendre à s’accommoder aux balles pas droites. C’est ce risque qui rend le golf si intéressant. En guise de conclusion, je vous conseille donc de savourer votre jeu et d’accepter les risques que notre magnifique sport comporte.
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Marcus Knight, SwissPGA Golfpro à Schönenberg.www.mkgolf.ch
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Un hiver long, un printemps aux abonnés absents et un été en demi-teinte – autant de raisons qui donnent envie aux Suisses de partir en voyage. Mais pour que le plaisir du golf ne soit pas gâché par des maladies indésirables à l’étranger, quelques règles importantes doivent être respectées.
Dr. mé D. Kerstin Warn K eVérifiez que votre vaccination contre le tétanos est à jour avant de partir en vacances. De simples blessures superficielles peuvent entraîner une infection. Il est souvent aussi judicieux d’emporter une trousse de pharmacie.
Les grands sportifs doivent également se protéger contre l’hépatite A et B et de façon générale, les vaccinations recommandées contre les maladies infantiles doivent être réalisées: oreillons, rubéole, rougeole, diphtérie, coqueluche, polio, variole. Ces mesures sont essentielles car en effet, en raison d’une population suisse et européenne de moins en moins sensible aux vaccins, des maladies que nous pensions éradiquées ressurgissent progressivement. Une «maladie infantile» entraîne très souvent des complications chez les adultes. Il vaut donc mieux se vacciner que de tomber malade.
Lorsque vous voyagez en voiture, faites des arrêts fréquents pour vous dégourdir les jambes et faire recirculer le sang normalement. Sur de longs vols, portez des chaussettes de compression pour éviter les thromboses ou les embolies (obstruction des vaisseaux sanguins et dépôt dans la circulation pulmonaire), susceptibles de survenir également chez les personnes jeunes et en bonne santé.
Si vous prenez régulièrement des médicaments bien spécifiques, ne les mettez pas dans votre valise mais dans votre bagage à main. Il arrive souvent que les valises n’arrivent pas à destination ou qu’elles n’arrivent que tardivement. Notamment pour les comprimés de
tension, il est parfois difficile d’obtenir une préparation identique à l’étranger.
Les sportifs compétiteurs doivent de préférence emporter avec eux leurs médicaments habituels. Des préparations qu’ils connaissent et qui leur évitent d’utiliser une préparation inappropriée ou «erronée» pouvant être considérée comme du dopage. Les médicaments contre les rhumes présentent tout particulièrement un risque car ils sont souvent basés sur un mélange d’éphédrine, listée parmi les produits dopants. Dans l’idéal, les sportifs compétiteurs doivent contrôler les dispositions antidopage relatives à leurs médicaments sur le site Internet antidoping.ch, l’agence suisse officielle contre le dopage.
Une fois dans le pays de destination, je recommande de vous informer sur la potabilité de l’eau du robinet. En l’absence d’eau potable, il est
- Un médicament contre la douleur efficace et facile à utiliser; p. ex. du Dafalgan (peut s’utiliser aussi si vous prenez froid)
- Lopéramide en voie orale (se dissout sur la langue) contre les diarrhées
- Comprimés de scopolamine contre les crampes abdominales
- Métoclopramide contre les nausées et les vomissements
- Oméprazole contre les brûlures d’estomac et les reflux gastriques
- Gouttes nasales
- Désinfectant pour mains et pour les blessures
- Pansement adhésif
conseillé de se laver également les dents avec de l’eau en bouteille au bouchon non ouvert, de préférence de l’eau gazeuse. L’eau n’étant pas non plus utilisable pour faire la cuisine, il est recommandé d’éviter les salades, les eaux et les plats crus. Pour le petit-déjeuner, consommez uniquement des fruits que vous avez vous-même lavés ou épluchés.
Pour le repas de midi, les plats à base d’œufs crus ou semi-cuits, les produits laitiers, la mayonnaise
et la charcuterie (hormis le salami) ayant été longuement exposés au soleil posent un problème évident. Veuillez ne pas les consommer. Ceci vaut également pour les fruits de mer crus.
Parlons maintenant des nombreux moustiques: la malaria n’est pas la seule maladie à être transmise par les moustiques, il existe de nombreuses autres infections liées à une piqure. Sous les tropiques, certaines espèces de moustiques piquent même en journée et sont susceptibles de transmettre des maladies. Le risque est d’autant plus important en présence d’eau stagnante. Renseignez-vous sur travel.ch pour savoir si votre région de destination est concernée par le problème.
Il est possible de se protéger contre toutes les espèces de moustiques à l’aide de crèmes ou sprays repoussants, que l’on peut dans l’idéal transporter dans le sac de golf selon la durée de l’exposition. Il est utile de porter de longs vêtements et chaussettes et la nuit, dormez en vous protégeant avec une moustiquaire; il arrive souvent que le service de
chambre laisse la porte et la fenêtre ouvertes pendant le ménage. Bien évidemment, il convient de fermer les fenêtres et d’utiliser la climatisation. Mais les systèmes de climatisation ne sont pas sans problème, ils provoquent régulièrement des rhumes.
Utilisez une protection solaire (indice 20 minimum), portez un chapeau ou autre protection similaire et désaltérez-vous régulièrement. Cela améliorera également votre concentration et vos performances. Des températures élevées et une humidité ambiante importante augmentent la perte d’eau, ce qui donne soif plus souvent. Dans ce cas, vous pouvez vous peser le matin et après l’effort afin d’évaluer votre perte d’eau. Pour compenser cette perte, il est conseillé de boire 1,5 fois le volume d’eau normal et de mélanger un peu de sel dans vos boissons.
Vous êtes maintenant bien préparés, je vous souhaite donc un excellent voyage.
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Wir suchen für unseren Golfclub einen Manager für r estauration & Clubhaus
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«Laufend neue Vorstellungsund Einführungslektionen»
GOLFSUISSE DE FAÇON DIFFÉRENTE!
L’Américain Ken Duke a dû jouer exactement 187 tournois sur le PGA Tour avant d’être admis au sérail des vainqueurs. Pourtant, il y a six ans, Duke n’était même plus capable de jouer au golf.
«J’ai souvent frappé à cette porte et un jour elle devait bien s’ouvrir», disait Duke, soulagé et ému aux larmes après sa victoire en play-off au Travelers Championship. A 44 ans, Ken Duke est en deuxième position pour ce qui est de l’âge d’un premier titre obtenu sur le PGA Tour. Le record est détenu par Jim Barnum, qui avait remporté le Cajun Classic à… 51 ans. Cela fait un bout de temps, puisque cette victoire date de 1962.
Et Duke a dû souffrir avant de réussir son premier exploit sur le PGA Tour: à 38 ans, une malformation congénitale de sa colonne vertébrale (scoliose) est devenue si douloureuse qu’il ne pouvait presque plus marcher. Il a donc décidé de subir une opération délicate pour tenter de stabiliser sa colonne vertébrale et de la redresser à l’aide d’une prothèse. Duke a mis pratiquement deux ans à s’en remet tre et pouvoir recommencer à jouer au golf. »C’est toujours très spécial de voir quelqu’un triompher à 44 ans», disait Bob Toski, 86 ans, avec lequel Duke travaille depuis 2006. Toski a été le premier teaching pro admis de son vivant dans le World Golf Teachers Hall of Fame.
Même les enfants prodiges du golf, Tiger Woods et Rory McIlroy, n’ont pas réussi l’exploit de Jordan Spieth, à savoir gagner un tournoi du PGA Tour américain… à 19 ans! La dernière victoire d’un «ado» date de 82 ans.
L’Américain Jordan Spieth est encore adolescent, mais il a la résistance nerveuse d’un vieux pro. Au John Deere Classic, dans l’Etat de l’Illinois, il vient de remporter le play-off sur cinq trous contre David Hearn et Zach Johnson. Spieth, qui aura 20 ans le 27 juillet, est ainsi devenu le plus jeune titulaire du PGA Tour depuis 1931. «Je n’aurais
jamais pensé que ça marcherait si tôt, disait-il, rayonnant, je ne réalise pas encore complètement ce qui m’arrive.»
Spieth qui n’avait pas de carte régulière sur le PGA Tour en début de saison et qui a pu participer tant bien que mal à différents tournois grâce aux invitations des sponsors, s’est ainsi assuré une carte du Tour pour les deux ans à venir. En prime, la participation à The Open qui se tient à Muirfield et, encore mieux, au Masters 2014 d’Augusta. Soit dit en passant, le jeune homme de Dallas a déjà gagné plus de deux millions de dollars dans sa première année de pro…
Barbara Eberhart a décidé de quitter le comité après sept ans d’engagement.
Pour répondre de façon aussi efficace que possible aux exigences du golf de compétition, l’ASG adapte ses structures et crée le poste de directeur du sport.
Ces deux dernières années, l’ASG a mis en place un nouveau concept de développement visant à favoriser l’éclosion de nouveaux talents et à soutenir les sportifs d’élite. Ce concept se base sur une approche totalement intégrée des programmes de formation, des plus jeunes jusqu’aux adultes, tout en permettant de mieux cibler les besoins individuels des joueuses et joueurs, tant aux niveaux régional que national. En outre, les joueurs professionnels bénéficient du soutien de coaches dans la continuité de leur carrière. Afin de soutenir encore mieux cette nouvelle approche, l’ASG a décidé d’engager un directeur du sport à plein temps, qui aura comme tâche principale de mettre en oeuvre et de superviser la stratégie sportive de l’ASG, tout en collaborant avec les instances officielles du sport suisse.
Par ailleurs, après sept ans passés à la direction de la Commission de la relève, Barbara Eberhart a émis le vœu de quitter le comité de l’ASG. Au terme de ce long bail à la tête de la relève, elle constate avec satisfaction que l’évolution des programmes et la qualité des responsables permettent désormais de professionnaliser la gestion du sport au quotidien. Un progrès auquel elle a largement contribué.
Relève et Elite fusionnent Compte tenu de ces changements au niveau du personnel, le comité de l’ASG a également décidé d’unifier sa structure de pilotage du sport en fusionnant la Commission de la relève et celle du Sport d’élite. Cette nouvelle Commission sportive sera également responsable du volet professionnel. Markus Gottstein, qui assume l’ensemble des responsabilités liées à la nouvelle Commission sportive, estime que nos joueurs amateurs ont connu de beaux succès ces dernières années au niveau européen. Il s’agit non seulement de
maintenir ces performances, mais aussi de continuer de progresser. Dans cette perspective, le nouveau directeur sportif, qui devrait entrer en fonction au début de l’année prochaine, apportera une dimension supplémentaire à l’ASG.
Pour le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer, il s’agit notamment d’adapter les structures de l’Association tant à la réalité des exigences sportives qu’aux ambitions de l’ASG, engagée aux côtés des joueuses et joueurs suisses. Au nom de l’ASG, le président remercie chaleureusement Barbara Eberhart qui s’est dévouée sans relâche pour les jeunes générations et se félicite de pouvoir compter sur Markus Gottstein, fin connaisseur du golf suisse et international. La nouvelle structure sera effective dès le début de la saison 2014. Des informations détaillées seront communiquées prochainement.
Samstag, 19. Oktober 2013
Dr. Craig Davies, Buchautor und GolfFitness-Experte, Orlando (USA)
Auditorium Schulthess Klinik, Teilnehmerzahl beschränkt. Programm und weitere Informationen: www.schulthess-klinik.ch
Auskunft und Anmeldung: golf@kws.ch
RenfoRcement de la commission spoRtive de l’asG, avec l’enGament d’un diRecteu R du spoRt
s wiss c hallenG e 2013
Troisième victoire consécutive d’un Français à Sempachersee: Victor Riu a remporté la victoire au Swiss Challenge
2013, grâce à l’établissement d’un nouveau record de parcours (62). Avec son 13e rang, Martin Rominger a obtenu le meilleur résultat des Suisses depuis trois ans.
Stefan Waldvogel
La Fête nationale française du 14 juillet a donné une raison supplémentaire au français Victor Riu (28 ans) de la fêter dignement. En ce jour d’été de grande chaleur à Sempach, il a remporté son premier tournoi sur le Challenge Tour après cinq ans sans victoire. Malgré ce succès, le parisien est resté extrêmement humble, sa seule réaction ayant été un bref signe de la tête à l’attention du public, pas de cri de soulagement, ni de saut ou autre signe de joie.
Une semaine plus tôt, à Bad Griesbach, il faisait partie du dernier flight et terminait troisième. À Sempach, Victor Riu a su gérer souverainement son avance des trois premiers tours. Sur le dernier trou, lorsqu’il a entré son putt pour le par, il avait toujours une avance de trois coups sur ses deux plus proches poursuivants.
Auparavant, le Français a fait preuve d’une solide maîtrise de ses nerfs, car il entamait le tour final avec une réserve de quatre coups, en partie et surtout grâce à son nouveau record de parcours en 62, le samedi. Evidemment, il a été quelque peu chanceux, par exemple avec sa sortie du rough qui a terminé sa course par un eagle directement dans le trou, situé à 140 mètres de distance.
Après sa victoire, il a admis qu’il était nerveux au départ du tour final, d’autant plus qu’il a été témoin du fait que l’Anglais Adam Gee, qui le précédait, a constamment accéléré son allure et a surgit à 16 sous le par. C’est l’exigeant trou N° 15 qui a ensuite annoncé le score final. Depuis les hautes herbes, Adam Gee n’est pas arrivé à poser sa balle assez près du drapeau et a ainsi perdu un coup. Victor Riu, quant à lui, a réussi une brillante approche pour le birdie et se retrouvait à nouveau deux coups devant ses plus proches
poursuivants. Par manque de chance, l’Anglais n’a fini qu’avec un bogey sur l’ultime trou, permettant ainsi à Victor Riu de rester en tête de la course.
«Il est vrai que j’étais un peu nerveux au départ et suis d’autant plus heureux que j’ai enfin réussi», commente le vainqueur qui a été récompensé de 25 600 euros et a cumulé de précieux points pour l’Ordre du Mérite, duquel il occupe désormais la 3ème place. Les 15 premiers du classement en fin de saison pourront participer au PGA European Tour en 2014, tandis que les autres devront se qualifier cet automne en passant par la Qualifying School.
DE L’ARGE n T Au PREMIER
Tou R noI PRofESSIonn EL
La Q-School est aussi l’objectif de l’Américain Brinson Paolini. A la fin de ses études, il voulait d’abord attendre jusqu’à la Q-School, mais finalement il a changé d’avis et a déjà rejoint cet été les rangs des professionnels. A l’occasion de sa toute première présence en qualité de
Swiss Challenge / European Challenge Tour (160 000 euros / par 71)
Classement final
1. Riu (Fr): 265 (69/64/62/70)
2. Paolini (USA): 268 (70/69/64/65) und Gee (Eng): 268 (66/69/66/67)
4. Kim (SKor): 269 (67/66/70/66), Oriol (Sp): 269 (70/69/66/64) und McLeary (Scho): 269 (70/64/65/70)
Puis
13. Rominger (Sz): 273 (66/73/69/65)
69. Clément (Sz): 292 (71/68/81/72)
professionnel, le jeune homme de 22 ans, originaire de Virginia Beach, s’est hissé à un excellent deuxième rang ex aequo avec des cartes de 70, 69, 66 et 67. De plus, à Sempach, c’était la première fois qu’il jouait au golf en Europe et de toute évidence il s’y est plu. Au lieu de rentrer aux Etats-Unis après le tournoi, il a immédiatement enchaîné avec le Challenge Tour en Toscane. Puis, après cet événement, il envisage de s’engager sur le Web.com Tour américain.
Il est évident que c’est son compatriote Brooks Koepka qui l’a convaincu de tenter sa chance sur le Challenge Tour européen. Cette saison, ce dernier est monté directement dans la ligue la plus élevée après trois victoires; lors du premier tournoi sur le Tour européen, il s’est déjà classé dans le Top Ten.
Brinson Paolini espère pouvoir faire comme lui. Dans tous les cas, son premier prize money
de 14 400 euros est loin d’être un mauvais départ pour le jeune pro américain.
Bon 13e RA nG Pou R M ARTI n RoMI nGER
Le score du meilleur Suisse est également réjouissant. Parmi un total de 156 participants, le joueur grison qui habite à Hünenberg, est remonté de 18 rangs grâce à un tour en 65, pour se classer juste hors du Top Ten. Sans le «faux pas» de vendredi avec une carte à +2, il aurait même pu espérer une place parmi les meilleurs du tournoi, dans son pays. Malgré cela, Martin Rominger est dans l’ensemble plutôt content de son résultat et il résume: «Je suis en forme et j’ai tiré les leçons du tour gâché». Puis il ajoute: «J’ai été secondé par ma sœur Caroline comme caddie et les spectateurs m’ont encouragé». Avec sa petite fille de trois ans et demi dans les bras, Martin Rominger s’est réjoui après le tournoi de ce
Au moment de la remise des prix, le vainqueur, victor Riu (photo), a remarqué qu’avec le grand nombre d’assistants ainsi qu’une parfaite organisation, il avait déjà l’impression de se retrouver dans un grand tournoi du PGA European Tour. Pour la première fois, un conférencier faisait partie de l’environnement professionnel de Sempach: le présentateur
Michael Sokoll informait les spectateurs sur les différents joueurs qui se dirigeaient vers le green du 18. Il a également aidé à faire taire les spectateurs dans la tente VIP et sur la terrasse. De plus, suite à une préparation sérieuse, Michael Sokoll a secondé André
Bossert le premier jour comme caddie.
Le travail exigeant de nettoyeur de club ainsi que le déplacement des chariots semble avoir été très recherché parmi les juniors.
L’ancien professionnel Tino Weiss, qui se trouvait sur place depuis le Pro-Am du mercredi, a aussi été sollicité pour donner un coup de main. Le caddie, nathan Weber (photo) a reçu une trentaine d’euros de la part de l’Autrichien Jürgen Maurer. Le fils de Daniel Weber, directeur du tournoi, âgé de 10 ans, ra-
moment magnifique à Sempach et de sa saison. Sa prochaine étape est l’Omega European Masters, début septembre: un tournoi qui est particulièrement important pour Martin, parce qu’il fait aussi partie de «son» Asian Tour.
Ju LIE n cL é ME n T DER n IER
Le Romand Julien Clément, quant à lui, n’a que peu d’espoir d’obtenir une place de départ à Crans-Montana. Bien que son quatrième rang d’il y a cinq ans fut un immense succès, il est resté sans résultat significatif ces dernières années. Classé dernier, il avait pourtant fait une démonstration de son grand talent, par exemple au deuxième tour, lorsqu’il s’était qualifié souverainement pour le cut avec un score de trois sous le par. Le lendemain, il s’est fait catapulté directement à la fin du tableau avec 13 coups au-dessus du par. Et malgré une fin plus réjouissante, il n’a plus quitté le 69e et dernier rang du classement.
conte qu’il a déjà œuvré comme caddie remplaçant l’an dernier et qu’il avait reçu environ 250 francs… Le dernier jour de la compétition, les enfants tendaient la main après l’arrivée des joueurs sur le green du 18 pour recevoir les balles tant appréciées. Pour Linton Kempf (Rastenmoos), c’était une première visite à un tournoi de golf.
Les douze autres joueurs suisses présents ont tous manqué le cut. Pour Damian Ulrich, Fredrik Svanberg et Claudio Blaesi, l’élimination a été particulièrement fâcheuse, car tous les trois s’étaient créés dès le premier jour de solides espoirs, mais qu’ils n’ont pas su concrétiser.
L’année dernière, encore meilleur Suisse, Damian Ulrich a gâché son score avec des doubles et triples bogeys, pour être finalement éliminé sans contestation de la course. Quand à Fredrik Svanberg, il ne lui manquait qu’un petit coup pour passer le cut après ses deux tours dans le par, tandis que pour Claudio Blaesi, le deuxième tour a été particulièrement cruel. Le joueur grison, qui suit une formation de professeur de golf, avait pris le départ en position prometteuse «presque sans entraînement» et faisait la démonstration d’un jeu
extrêmement solide. «J’ai touché 16 greens sur 18 et j’étais très content de mes performances, sauf sur un trou», résume-til. Sur ce trou (le 13), il a envoyé deux balles dans les buissons sur la gauche et malgré toute l’aide de nombreux spectateurs, ni l’une ni l’autre n’a été retrouvée. Le par avec la troisième balle l’a obligé d’inscrire un 8; par conséquent, le jeu s’est également terminé avant le week-end pour Claudio Blaesi. «C’est dur de devoir quitter le tournoi de cette façon, maintenant je veux simplement rentrer chez moi», a-t-il dit profondément frustré.
Un site époustouflant et des installations exceptionnelles – le Golfparc du Signal de Bougy, seul golf public de Suisse Romande, jouit d’un panorama à vous couper le souffle sur les Alpes, le Jura et le Lac Léman.
Situé à mi-distance entre Lausanne et Genève, ce parcours de 18 trous (Par 70), qui sis dans un paysage agréable et vallonné, vous invite inévitablement à la contemplation tout au long de la partie.
† Parcours de 18 trous
† Nouveau clubhouse
† Green fees groupe, étudiant et enfant
† Driving range (80 places, dont 32 couvertes)
† 2 putting greens
† 2 chipping greens
† Académie de golf
† Restaurant public: 80 places
Belle terrasse en bois et un coin salon
Il était encore trop timide pour en demander, mais une dame vêtue a eu pitié et lui a remis plusieurs «trophées» sous forme de balles Titleist et TaylorMade.
Les nombreux fore caddies ont dû être particulièrement attentifs pour surveiller les longs coups des pros.
Sur le parking une spectatrice était à la recherche de sa précieuse bague. Les assistants l’ont aidée à rechercher son bijou dans les hautes herbes, malheureusement sans succès. Finalement le joyau a été retrouvé sous le tapis de sa voiture!
Pour la dernière anecdote, ni le caddie ni personne d’autre n’auraient pu venir en aide à ce joueur qui, fou de rage, a lancé ses clubs dans l’étang sur le trou N° 13. Comme il voulait à tout prix finir son tour, ni vu ni connu, il s’est déshabillé jusqu’au slip pour aller à la recherche de ses clubs …
Nouvelle carte composée d’une cuisine raffinée, de tapas à l’apéritif
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pGa s enioRs open bad RaGaz
Une finale passionnante: l’Anglais Paul Wesselingh a gagné le PGA Seniors Open de Bad Ragaz grâce à un birdie au troisième trou du play off contre son compatriote Kevin Spurgeon.
Paul Wesselingh avait les nerfs solides. Quand il a su qu’il était vainqueur, après sa troisième tentative, il a serré son adversaire dans les bras. Il donnait presque l’impression de vouloir s’excuser pour ce super putt qui lui a valu un birdie. Mais l’Anglais de 51 ans n’avait aucune raison de le faire. Grâce à une excellente finale, il a remporté son deuxième titre de la saison. Après ses deux premiers tours en 71 et 66, il a débuté le jour de la finale avec un retard de cinq coups sur ses adversaires. Avec six trous sous le par, dont un eagle sur le 4, il a dépassé tout le monde en prenant une option pour la victoire finale. Malheureusement, ses trois coups
d’avance n’ont pas suffi pour s’imposer à la fin du troisième tour. Malgré tout, il a su garder ses nerfs sur le dernier trou, où il a dû attaquer le green en passant en dessous des arbres. Cela lui a coûté un bogey. Quand il en a eu terminé, il a observé son adversaire Kevin Spurgeon qui, grâce à un birdie, a terminé à égalité avec Wesselingh, lui offrant ainsi l’opportunité de disputer ce play off.
Par la suite, les deux Anglais ont dû retourner, en voiturette, au départ du 18 à trois reprises. Paul Wesselingh, nettement plus jeune que son adversaire, avait tout pour mettre fin au suspense. Malheureusement, il n’a pas réussi à rentrer un putt de moins d’un mètre sur ce green extrêmement rapide et difficile. D’autres joueurs auraient certainement perdu leur calme, mais l’ancien professeur de golf est resté optimiste et a conservé son sourire. Il s’est fait ramener une troisième fois au départ du 18. Normalement, un concurrent qui laisse passer une telle chance au play off, perd à la fin. C’était mal
connaître Paul Wesselingh! Après sa nette victoire du mois de juin au PGA Seniors Championship, il avait gardé sa confiance et n’a pas abandonné. Sur le troisième trou supplémentaire, la balle de Kevin Spurgeon se trouvait dans un bunker, d’où il s’est extirpé à un peu plus de trois mètres du drapeau. Quant à l’approche de Paul Wesselingh, elle était bien trop longue. Mais ce dernier a rentré un putt de plus de sept mètres. Et lorsque son adversaire a manqué le sien, il l’a pris dans ses bras.
Le sympathique joueur anglais aux ancêtres hollandais, né à Liverpool, a expliqué qu’il avait souvent participé à un play off et qu’il savait comment l’on se sentait ensuite. Par le passé, il n’avait pratiquement jamais pu jouer sur le Tour européen, en partie à cause de sa petite famille. En revanche, depuis l’année dernière, il se rattrape chez les seniors. Sa victoire à Bad Ragaz est son troisième titre sur le PGA European Senior Tour. C’est le résultat d’un entraînement méticuleux et d’un sérieux travail de fitness. Paul Wesselingh, professeur de golf depuis 1985,
s’est préparé au Senior Tour pendant cinq ans. Un deuxième rang à la Qualifying School fin 2011 lui a assuré sa carte pour 2012. Il s’est immédiatement classé deuxième à son premier tournoi sur l’île de Majorque. En juin 2012, lors de sa quatrième participation à un tournoi du Tour senior, il a remporté le PGA Seniors Championship en Angleterre. En juin dernier, il a défendu son titre avec succès et occupait le deuxième rang de l’Ordre du Mérite, avant Bad Ragaz déjà. «J’adore la Suisse depuis que j’y suis venu en vacances avec mes parents», a-t-il avoué à l’occasion de la remise des prix.
Su R LE PARcou RS
Le Britannique a félicité les organisateurs: «C’est particulier de gagner ici en sachant que plusieurs parties du parcours ont été inondées cinq semaines avant l’événement. La rapidité avec laquelle les responsables ont réussi à réparer ces greens rapides est étonnante». Il n’a pas eu le temps d’en dire plus après le play off, car ses adversaires, qui avaient pris une douche entre temps, auraient dû l’attendre. Il était lui-même
L’ancien professeur de golf est resté optimiste et a conservé son sourire. Il s’est fait ramener une troisième fois au départ du 18.Kevin Spurgeon s’est battu lors du barrage et a malheureusement perdu de peu.
très pressé. Tout de suite après sa deuxième escapade en Suisse, il s’est envolé pour le Nebraska, afin de participer à l’US Senior Open, autre temps fort de sa saison.
Son compatriote Gary Wolstenholme s’est également envolé pour les Etats-Unis, mais avec un sentiment de bonheur moins intense. A Bad Ragaz, il est resté en tête du tournoi pendant les deux premiers tours, en compagnie de Santiago Luna. Malheureusement, après un double bogey sur le trou N°1 (relativement facile) et une deuxième double faute, il a finalement terminé cinquième ex aequo. Santiago Luna, quant à lui, a rétrogradé au sixième rang. Gary Wolstenholme n’a donc pas été le seul à rencontrer des difficultés en ce dimanche très doux, mais très venteux sur certaines parties du parcours.
Le jour de la finale, Ian Woosnam, la coqueluche du public, était classé troisième dans le dernier flight. Il aurait pu profiter des erreurs de ses concurrents directs. Mais avec un tour final en 76, l’ancien numéro un mondial a perdu toutes ses chances. Deux bogeys et deux doubles bogeys ont été fatals au Gallois, qui ne joue qu’avec des fers. Il a dû se contenter d’une décevante 30e place.
Maurice Bembridge, le Suisse d’adoption, n’a pas profité non plus de son départ en fanfare (deux sous le par). L’ambassadeur du Grand Resort Bad Ragaz a terminé meilleur Suisse avec un 51e rang sur 72 joueurs et un score de +7.
Ces derniers temps, le prix de l’or a subi des fluctuations, mais un kilo du précieux métal vaut toujours quelque 38 000 francs. Le samedi, l’Espagnol Pedro Linhart s’est assuré cette prime supplémentaire pour son ace sur le trou N° 3. Ce prix spécial sponsorisé par le Crédit Suisse a rapporté beaucoup plus d’argent au néophyte du Senior Tour que son troisième rang ex aequo. L’Espagnol a reçu un chèque de 17 500 euros,
tout comme l’ancien vainqueur Carl Mason. Le Canadien Jean Laforce a empoché encore moins. Pour sa première participation, le joueur professionnel a réussi un hole in one sur le 14, un par 3 nettement plus difficile. Son exploit lui a permis de sauver le par pour ce tour, mais il n’y avait pas de prime spéciale pour un exploit sur ce trou et il a dû se contenter du 47e rang. Tous les participants au tournoi ont fait l’éloge de Bad Ragaz – notamment pour son hospitalité et les excellents repas – même de la part de joueurs moins bien classés comme Gordon Brand Junior: «C’est sans aucun doute ma plus belle semaine de l’année», se réjouissait-il en ajoutant avec le sourire, «même s’il est relativement facile de faire mieux que les autres tournois du point de vue gastronomique, car je participe la plupart du temps à des tournois en Angleterre». Non, les seniors ne lambinent pas sur le parcours. Ce préjugé est faux. C’est ce qu’ont découvert les caddies locaux qui ont pas mal transpiré en raison de la cadence soutenue des concurrents. Normalement, les caddies, souvent féminins, utilisent des voiturettes. Les deux
sœurs Monja et Carina Mätzler ont fait exception. En accompagnant Bill Longmuir et Anders Forsbrand, elles ont dû s’accrocher pour les suivre le samedi et le dimanche. Les deux sœurs de la joueuse professionnelle suisse Melanie Mätzler, qui avait assisté son coach Bill Longmuir l’année dernière, avaient annoncé qu’elles étaient encore trop jeunes pour une voiturette. Cette année, Melanie Mätzler a accompagné le dernier flight comme caddie.
deux holes-in-one et deux sœu R s caddies de luxeUn vainqueur heureux: Paul Wesselingh.
omnium suisse
Lors des championnats open pour amateurs et professionnels au Domaine Impérial (VD), Benjamin Rusch a remporté une victoire incontestée, du début à la fin, devant les autres amateurs Philippe Schweizer et Edouard Amacher. Chez les dames, Clara Pietri a gagné d’un cheveu.
Aux Championnats d’Europe par équipes au Danemark, Benjamin Rusch (Lipperswil) était déjà le meilleur Suisse en simple en se classant au 11ème rang. Lors de l’Omnium Suisse, il a pris 13 coups ou plus à ses concurrents. Rusch, qui fait ses études aux Etats-Unis, a posé les bases de sa victoire avec un premier tour en 65 (-7). Ensuite, il était le seul à jouer les trois tours suivants sous le par, pour finir en 267, soit 21 sous le par. Même l’interruption dimanche, en raison de l’orage, n’a pas déstabilisé Rusch, qui a joué 67 à deux reprises.
Deux autres amateurs de l’équipe nationale occupent le deuxième et le troisième rang, à savoir Philippe Schweizer (Villars) et Edouard Amacher (Domaine Impérial). Tous deux ont totalisé 280 pour les quatre tours et se sont montrés très réguliers avec 8 sous le par au total. Amacher a joué de malchance au putting et le triple bogey au dernier trou lui a forcément coûté cher. Son cadet, Philippe Schweizer, a confirmé sa bonne forme en terminant sur l’excellent score de 68 coups. Avec le même résultat global, Frederik Svanberg occupe le 4e rang et celui de meilleur pro. Le double national suisso-suédois a signé un nouveau record de parcours samedi, en rendant une carte de 63. Ce tour sans fautes, composé de neuf birdies et neuf pars, l’a rapproché du leader Rusch. Mais ses deux derniers tours de 73 ne lui ont plus permis de jouer le titre.
Chez les dames, la concurrence était un peu moins forte à cause des Championnats d’Europe en simple, qui ont lieu en Finlande. Les deux soeurs Eleonora et Clarissa Cattori (Ascona) étaient en tête jusqu’au tour final.
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Avec un total de 19 coups au-dessus du par, elles ont cependant dû se contenter de quatrième et cinquième rangs plutôt ingrats. Eleonora scorait déjà 5 au-dessus du par après neuf trous et a rendu une décevante carte de 80. Sa soeur a flanché sur quatre trous et avec une carte de 79, elle n’était plus dans la course pour le titre non plus.
C’est Clara Pietri (Lausanne) qui en a profité en jouant, après un départ en demi-teinte, d’une manière très régulière. Avec des scores de 76, 75, 78 et 74, elle était à 15 coups au-dessus du par au total. Elle a terminé en beauté avec un putt rentré de 8 mètres, après avoir pourtant complètement raté son drive.
Classée au deuxième rang, Tamara Scheidegger (Berne) a joué son meilleur score dimanche, mais avec 76,79, 77 et 72, il lui manquait un seul petit coup pour défier Clara en play off. Chez les dames aussi, une joueuse du club organisateur était sur le podium: Niloufar Azam, qui avait pris un mauvais départ avec 81 coups, mais qui a bien terminé pour échouer à trois coups de la gagnante.
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Si l’on retiendra surtout que Azelia Meichtry et Jeremy Freiburghaus sont les champions suisses juniors 2013, on n’oubliera pas de mentionner les incidents météorologiques et la triste erreur «de crayon» qui ont perturbé cette compé tition!
Jacque
S HourietComme pour le tournoi U12 et U14 disputé plus tôt dans la semaine, la compétition U16 et U18 a été interrompue plusieurs fois par les orages estivaux. «Nous avons tiré treize fusées pendant tout le tournoi, pour arrêter et relancer le jeu, relevait Marc Vuillemin, capitaine national boys et membre du club de Bonmont, heureusement que le temps fut impeccable pour les 36 trous de samedi, car il ne nous en restait que deux…»
Le Championnat U16 et U18 a donc pu se dérouler normalement sur quatre tours, même si les résultats du second tour sont arrivés très tard, puisque le jeu s’est terminé au-delà de 21h, le vendredi 19 juillet. Le cut a sélectionné
les 44 meilleurs boys et les 21 meilleures girls pour un final sur 36 trous le lendemain.
u n PLAy-off RoMA n D
Chez les filles, il a fallu un play-off pour départager Azelia Meichtry (72/74/75/71, Sierre) et Morgane Métraux (70/81/68/73, Lausanne), laquelle avait réalisé un ultime birdie sur le dernier trou pour provoquer le barrage. «Malheureusement, j’ai fait mon premier «trois putts» de la semaine sur le 1er trou du play-off et Azelia a gagné avec un par», déclarait sans trop d’amertume la sympathique Lausannoise. Etudiante, la Valaisanne de 16 ans (hcp +1.4) avait déjà remporté la catégorie U16 l’an
dernier: «J’ai aussi gagné les U14, en 2008, si ma mémoire est bonne. Je suis contente de mon jeu actuellement, surtout sur le plan mental. J’ai réussi à rester concentrée malgré la fatigue des 36 trous. Et pour le play-off, je me suis tout de suite remise dans le coup. Une victoire que j’ai autant appréciée que mon titre dans le Championnat juniors de Finlande il y a deux semaines!» Valentina Müller (77/71/75/72, Lucerne) a terminé à la troisième place.
u n MAL h Eu REux ou BLI…
Favori de la compétition, Jeremy Freiburghaus, 17 ans, (hcp +3.4) s’est singulièrement
finir avec un bon rythme le dernier jour.» Officieusement, Jeremy s’est imposé de 3 coups sur Patrick Monney (72/71/71/72, Lavaux) et de 4 coups sur Adrian Villiger (73/68/77/69, Flühli Sörenberg). Mais un oubli regrettable a chamboulé le podium. Le marqueur de Patrick Monney, effondré après le verdict et suppliant que l’on réhabilite le Vaudois, a oublié de noter le trou numéro 9 sur la carte de score, malgré le contrôle habituel. Le comité d’épreuve n’a eu d’autre choix que de disqualifier le joueur de Lavaux! Un incident qui rappelle que les règles sont aussi limpides qu’impitoyables: chaque joueur est responsable de sa carte!
Du coup, la seconde place est revenue à Adrian Villiger et la troisième à Stephan Sorg (72/73/71/72, Unterengstringen).
L A REL èv E EST L à Intégrés dans le tournoi U18, les «16 ans et moins» (U16) ont vu la victoire de Lucas Dinouard, (75/72/79/71, Lausanne), devant Nino Nicolin Clavuot (73/79/72/74, Domat/ Ems) et Claudius Knecht (73/74/74/78, Bubikon). Chez les girls, Azelia Meichtry a réalisé le doublé, puisqu’elle n’a que 16 ans, devançant à nouveau Morgane Métraux et la Lausannoise Charlotte Alran (73/76/72/76).
championnat de Suisse u-12&14: Si Victoria Monod a facilement remporté la catégorie U-12 à Bonmont, les autres titres ont été beaucoup plus disputés. Mike Saxer et Nathalie Armbrüster l’ont emporté en play-off.
de 75. Nathalie Armbrüster (Schönenberg) est celle qui a le mieux géré le play-off, qui s’est arrêté après deux trous. Son ultime birdie a eu raison des velléités de Klara Wildhaber (Wylihof) et de Nina Bleiker (Domat Ems).
compliqué la tâche avec un premier tour en 78! La suite a été plus habituelle pour le joueur de Domat/Ems, avec des scores de 69, 68 et 68. Ce ne sont pas moins de 17 birdies que le souriant Alémanique a réalisé pendant toute la semaine: «J’ai fait beaucoup de fautes jeudi, mais j’ai accepté mon jeu. Et cet effort mental m’a permis de bien me remettre dans le coup et de
En raison de violents orages, les joueuses et joueurs de la catégorie U-14 n’ont pu disputer qu’un tour sur le parcours de Bonmont. Chez les Boys, Joshua Dinouard (Lausanne) a su exploiter cet incident, en gagnant avec un coup d’avance sur Henry Tschopp (Hittnau) et Niccolo Setta (Genève).
Chez les Girls, trois demoiselles se trouvaient en tête, à égalité au club house, avec une carte
Dans la catégorie Boys U-12, un autre barrage a été nécessaire: après deux tours, Mike Saxer (Ennetsee) et Antoine Cina (Bonmont) étaient encore à égalité. Disposant d’un handicap plus bas, le joueur alémanique s’est finalement imposé dans la logique mathématique. La seule victoire limpide est donc à mettre au crédit de Victoria Monod (Domaine Impérial), qui a gagné avec pas moins de 12 coups d’avance sur Yael Berger (Interlaken)!
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Jeremy Freiburghaus a parfaitement tenu son rôle de favori à Bonmont.
i nteR nationaux de suisse amateu R s à l ausanne
Alors que les régionaux de l’étape faisaient figure de favoris, une blessure et les greens du parcours lausannois ont eu raison de leurs ambitions. Marc Dobias, Benjamin Rusch et Nina von Siebenthal se sont néanmoins classés au 3e rang.
Jacque S Houriet
Du 28 au 30 juin, les Internationaux de Suisse Amateurs ont pris possession du parcours de Lausanne; 94 garçons et 44 filles ont pris le départ d’une compétition dont les handicaps les plus élevés se situaient à 0,9 pour les hommes et 1.8 pour les dames! Le niveau était donc particulièrement élevé, comme en atteste la présence du numéro 3 mondial au classement amateur, l’Autrichien Matthias Schwab. Si aucune fille du Top10 mondial n’était présente, la qualité du jeu présenté dans le tableau féminin n’en était pas moins impressionnante. Magnifiquement préparé par l’équipe du greenkeeper Laurent Liatard, le parcours promettait de bien se défendre face aux attaques de ces talentueux golfeurs. Ce ne fut pas le cas lors du premier tour, puisque pas moins de 13 garçons et… 1 fille rendirent une carte sous le par. Et c’est avec plaisir que l’on relevait l’excellent
score de 67 (-5) signé par le Lausannois Marc Dobias, leader provisoire et vainqueur de cette même compétition, sur le même parcours, en 2006.
Comme la météo a décidé de perturber systématiquement le calendrier 2013 de l’ASG, le brouillard et la pluie ont obligé les organisateurs à annuler le second tour de samedi. Et ce n’est donc que sur la base du seul premier tour que le cut a été fixé: 75 pour les hommes et 77 pour les dames, pour lancer 43 joueurs et 21 joueuses dans les 36 trous du dimanche.
DoBIAS BLESSé Au BRAS
La traditionnelle Nation’s Cup a également souffert de l’annulation du second tour, même si un classement a été établi. Chez les dames, avec le cumul des deux meilleurs scores, la victoire est revenue à la France (145), devant le
Danemark (151) et la Slovénie (152), alors que l’Italie 1 s’est imposée chez les hommes avec 138 coups, devant Suisse 1 (141) et Suisse 2 (142).
Le beau temps revenu pour la dernière journée a instauré d’excellentes conditions de jeu, qui laissaient supposer d’autres scores fleuves. Mais des greens particulièrement délicats, aux dires des participants, et la pression du tournoi ont singulièrement compliqué le travail des amateurs. Moins saignant que lors du premier tour, Marc Dobias (72) est néanmoins parvenu à conserver la tête après la partie du matin. Mais l’après-midi allait être un long pensum pour le récent diplômé en économie politique… Et son 77 ne lui laissait que la troisième marche du podium, à égalité avec son compatriote Benjamin Rusch (75/69/72) et le fameux Matthias Schwab (74/70/72), bien discret pendant toute la compétition. Mathieu Fenasse (21 ans), sociétaire du club de Cannes-Mougins, n’en demandait pas tant! Très régulier, même s’il n’est pas très long, le joueur de Liberty University en Virginie se montrait d’une redoutable efficacité autour et sur les greens. Avec des cartes de 71, 72 et 70, il devançait de deux coups l’Italien Michele Cea (67/75/73). «Mon but en venant en Suisse cette année était de me qualifier pour l’Omega European Masters, puisque c’est la récompense offerte au vainqueur des Internationaux de Suisse! Je suis donc particulièrement heureux de ce résultat et je suis sûr que mon coach aux Etats-Unis me laissera venir disputer cette épreuve du circuit européen en septembre!» Pour Marc Dobias, la déception était doublée d’une douloureuse incertitude concernant son bras droit: «Je suis blessé depuis 2 mois! En fait,
j’ai fait un gros changement de swing pendant l’hiver, qui provoque une gêne au niveau de l’omoplate. Il semble que je fais de la compensation et qu’un tendon du bras en souffre. Ce qui est dommage, c’est que quand je joue bien, je peux scorer très bas et faire beaucoup de birdies. Mais quand je joue mal, le score peut aussi être catastrophique! Alors si je suis heureux de mes nouvelles sensations au swing, il va d’abord falloir que je me soigne pour en profiter pleinement.»
Dans le tableau féminin, les Suissesses ont montré de bonnes dispositions, mais ont pêché
sur la distance. La Valaisanne Fanny Vuignier a brièvement occupé la tête le dimanche, avant de perdre pied, alors que Nina von Siebenthal se montrait très efficace au premier tour, avant de faiblir quelque peu. C’est elle néanmoins qui allait ramener le meilleur résultat national avec sa 3ème place (75/78/71), grâce notamment à un trou en un le dimanche après-midi, sur le trou No.3!
La victoire s’est jouée entre deux golfeuses qui ne se sont jamais vues… En raison des départs aux trous 1 et 10, la Slovène Ursa Orehek et la Française Manon Molle se sont livrées un duel à distance. «Je n’avais pas d’informations précises sur le leaderboard, commente Ursa,
mais je savais que j’étais en lice pour la victoire. C’est mon premier titre international et j’en suis très fière.» Originaire de Ljubljana, la très athlétique et jeune (20 ans) Slovène étudie le sport&business management à l’Université de Floride, à Gainesville. Très puissante, elle a surtout réussi pendant trois tours à maîtriser les pentes subtiles des greens lausannois, pour rendre des cartes de 75, 72 et 75 et se ménager un petit coup d’avance sur Manon Molle (76/74/73). Malheureusement pour les filles, la disparition du Deutsche Bank Ladies Swiss Open du calendrier du Ladies European Tour ne leur donne plus le même cadeau que les garçons…
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Deux ans après la sensationnelle médaille d’argent, nos hommes ont dû se contenter de la 12e place aux Championnats d’Europe par équipes. Cela malgré la course-poursuite du deu xième jour. Les boys devront, eux, se qualifier pour les prochains championnats dans un an.
Stefan WaldvogelLa préparation n’est pas en cause. Avant ces championnats, l’équipe masculine suisse s’est rendue quelques jours en Grande-Bretagne pour s’habituer au vent et à la dureté des greens. A Silkeborg (Danemark), les conditions étaient pratiquement identiques et pourtant, notre équipe a eu du mal à entrer en matière. «Les joueurs étaient probablement trop nerveux à force de vouloir renouer avec l’immense succès du Portugal», disait le coach national Timo Karvinen. Sur les quatre
De gauche à droite: Marc Dobias, Edo uard Amacher et Mathias Eggenberger, Assis: Philippe Schweizer, Marco Iten et Benjamin Rusch.
premiers trous, particulièrement difficiles, Edouard Amacher, Marc Dobias, Mathias Eggenberger, Marco Iten, Benjamin Rusch et Philippe Schweizer ont accumulé un retard qu’ils n’ont pas réussi à combler jusqu’au bout du tournoi.
Au deuxième jour des qualifications, les Suisses ont signé le troisième résultat de toutes les équipes, mais en ratant d’un seul coup (!) l’objectif avoué de faire partie des huit meilleures nations. Benjamin Rusch était le
meilleur de nos couleurs, classé 11e en simple avec des scores de 75 et 72.
Dans les matches qui ont suivi, il s’agissait avant tout d’assurer la qualification directe pour les prochains Championnats d’Europe. Grâce à une belle victoire de 4,5:0,5 sur la Norvège, les Suisses sont restés dans la partie supérieure du tableau, s’assurant au minimum le 12e rang.
De gauche à droite: Linda Roos, Rachel Rossel, Roman Spring (coach), Tamara Scheidegger, Natalie Karcher. Assises: Valeria Martinoli, Annette Weber (capitaine), Nina von Siebenthal.
La Norvège et le Pays de Galles doivent, eux, faire le détour par les qualifications. Les Finlandais classés derniers seront les hôtes et pourront prendre le départ quoi qu’il arrive. Les Championnats d’Europe par équipes, qui ont lieu tous les deux ans depuis 1959, seront désormais organisés chaque année. Karvinen, notre coach finlandais, espère pouvoir présenter en 2014 une équipe à peu près semblable. Puisque le but avait été une place parmi les huit premiers, l’issue est donc décevante selon Timo Karvinen, qui estimait toutefois que les performances sont acceptables dans une perspective à long terme. De plus, les résultats serrés ont montré que les meilleures équipes se battent dans un mouchoir de poche. La Grande-Bretagne a été sacrée championne d’Europe chez les hommes en battant l’Ecosse 4,5 à 2,5.
L’Espagne a été victorieuse chez les ladies en battant l’Autriche 5:2 en finale. L’équipe suisse n’a jamais eu son mot à dire au Fulford Golf Club de York. Après les deux tours en simple, les Suissesses ont occupé le 19e et dernier rang. Avec une victoire contre la Slovaquie et une défaite contre l’Islande
dans les rencontres directes, Natalie Karcher, Valeria Martinoli, Linda Roos, Rachel Rossel, Tamara Scheidegger et Nina Von Siebenthal ont finalement terminé à la 18e place. Petite consolation: chez les dames, les championnats d’Europe ne passent pas par une qualification.
Selon Timo Karvinen, headcoach de l’ASG, on avait misé sur une forte équipe de girls en incluant certaines joueuses qui auraient également pu jouer au niveau des dames. C’est d’ailleurs le coach des dames, Jonathan Mannie, qui était en charge de l’équipe des girls. Mais les filles n’ont pu jouer qu’un seul tour de qualification à Linköpings, en Suède, puisque le deuxième tour a été littéralement noyé sous la pluie battante. L’équipe suisse a ainsi attaqué la phase du matchplay au 12e rang ex-aequo. Et il n’a manqué que trois petits coups aux girls pour faire partie des huit meilleures équipes. Le match le plus important contre le Danemark a été perdu, mais au moins notre équipe – comportant deux «bleues», Morgane Métraux et Gioia Carpinelli, aux côtés de de Célia Gimblett, Kim Métraux, Clara Pietri et Albane Valenzuela – a
remporté deux victoires indiscutables par la suite. Les jeunes Suissesses ont battu l’Autriche par 4:1, puis la Belgique par 5:0. Ce sprint final a valu la 13e place à nos girls, sur 19 nations en lice.
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L’équipe des boys avait également nourri l’espoir de terminer parmi les huit meilleures nations. Au terme du premier jour sur le Murcar Links d’Aberdeen, elle s’est retrouvée au respectable 10e rang, parmi 16 nations en lice. Au deuxième tour, les jeunes Suisses n’ont pas pu confirmer leur bonne prestation et ont reculé au 15e rang après les qualifications. Dans la phase du matchplay, les juniors suisses ont perdu à trois reprises, d’abord contre l’Allemagne (0:5), puis contre la Finlande et la Belgique (2:3). Ils ont fini au décevant 16e et dernier rang, ce qui signifie que l’équipe suisse ne pourra pas automatiquement participer aux prochains Championnats d’Europe des boys, mais devra se qualifier pour cette compétition par équipes. Patrick Monney, Jeremy Freiburg-
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Dans la perspective d’une nouvelle date en juillet, l’Omega European Masters veut attirer les stars en Valais d’ici à deux ans. Pour l’édition de cette année, c’est le classement FedEx qui déterminera largement quels joueurs feront le voyage de Crans. Le directeur du tournoi, Yves Mittaz, espère pouvoir accueillir également Rory McIlroy.
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Stefan Waldvogelyves Mittaz, vous avez investi environ 2,7 millions de francs dans la transformation du parcours. quelles étaient les premières réactions des joueurs?
Yves Mittaz: Nous avons ouvert le parcours début juin et recevons beaucoup de compliments de la part de nos membres et hôtes. Les trous modifiés sont nettement plus beaux du point de vue optique et le trou numéro 13 surtout est devenu bien plus simple à jouer pour les amateurs.
Malgré l’étang construit juste devant le green? Oui. Avant, les amateurs jouaient 150 mètres à la montée, sans voir le green. Désormais, le trou est plat et ne mesure plus que 120 mètres depuis les départs jaunes. Il vaut évidemment mieux ne pas atterrir dans l’eau, mais le trou est devenu à la fois plus spectaculaire et plus juste. Je demande toujours aux pros quels trous on devrait modifier à leur avis. Tous se sont prononcés pour le numéro 13. Je dirais que ce trou est devenu l’un des plus beaux de tout le parcours et je m’attends à
du beau spectacle, grâce aussi à la nouvelle tribune.
Le tableau définitif ne sera connu que peu avant le début du tournoi. A quoi peuvent s’attendre les spectateurs cette année? Dans les années sans Ryder-Cup disputée aux Etats-Unis, les choses sont en principe plus simples pour nous. Mais la participation de Matteo Manassero, Branden Grace, Richard Sterne ou Miguel Ángel Jiménez – qui nous a déjà procuré tant de plaisir à l’Open – est confirmée. Nous pensons que le niveau sera excellent et sommes en pourparler avec plusieurs joueurs de tout premier plan.
Même si sa saison n’a pas été brillante jusqu’ici, Rory McIlroy serait à nouveau une grande attraction. Est-ce que les chances de le voir venir à crans sont meilleures du moment que l’Irlandais a signé avec omega, le sponsor du tournoi?
J’ai parlé avec Rory à Londres et il m’a assuré que Crans fait partie de ses tournois préférés. Evidemment que sa saison n’a pas évolué comme il aurait voulu mais, tôt ou tard, il reviendra jouer à Crans. Il le fera cependant avant tout pour sa carrière et non pas pour son sponsor. Il y a encore quelques grands noms qui ne se sont pas qualifiés pour la finale de la FedEx. Par exemple le Belge Nicolas Colsaerts ou le Sud-Africain Louis Oosthuizen. Cela peut bien sûr changer encore dans les semaines à venir. La date en septembre nous met constamment en concurrence avec le PGA-Tour et le Play-off pour la FedEx-Cup. C’est un problème de fond que seule une nouvelle date en juillet nous permettra de résoudre.
c ette idée ne date pas d’aujourd’hui. A quel moment pourrait-elle devenir réalité?
Nous menons des discussions intenses avec l’European Tour et nous espérons fort que notre tournoi aura lieu à fin juillet dans deux ans. L’idéal serait immédiatement après l’ Open et je suis sûr que dans ce cas de figure, les grandes stars comme Adam Scott et Sergio Garcia seraient de la partie. Tous les deux s’entraînent en juillet chez nous, en Valais, mais ne participent pas au Masters.
c ’est le nouveau Russian open qui occupe maintenant la date de fin juillet. Est-ce qu’il y a encore d’autres problèmes liés à ces changements de calendrier?
Nous sommes en pourparler avec le Tour, mais la hiérarchie est parfaitement claire. Ce sont d’abord les quatre propriétaires de Majors qui fixent leurs dates, la PGA s’adapte ensuite et le PGA European Tour doit enfin s’organiser en conséquence. On sait que l’European Tour n’a pas une position de négociation très forte en ce moment. Elle ne cesse de perdre ses meilleurs joueurs qui partent aux Etats-Unis et elle doit veiller à rester plus ou moins concurrentielle. Il y a 20 ans, un ou peut-être deux Européens jouaient sur l’US PGA Tour, aujourd’hui, ils sont au moins une trentaine. Le Tour européen doit essayer à tout prix de retenir ses meilleurs joueurs ou de les faire revenir, sinon il perdra son importance.
Spectaculaire et plus accessible: le nouveau trou No 13.
Les joueurs sont-ils attirés par les sommes d’argent en jeu?
Bien sûr, et les joueurs sont libres de faire leur choix. Le seul réel plus pour l’European Tour est la Ryder Cup. Et à cet égard, on pourrait faire monter les enchères, par exemple en augmentant le nombre de tournois requis pour faire partie du classement de la Ryder Cup. En ce moment, les joueurs du Tour doivent participer à 11 tournois au total. Avec quatre majeurs et quatre événements des World Golf Championships (WGC), il ne reste, comme exigence minimum, que trois tournois réguliers de l’European Tour. Celui-ci devrait peut-être faire quelques aménagements dans ce sens. Je pourrais parfaitement m’imaginer un minimum de 14 tournois pour pouvoir se qualifier dans l’équipe. Cela valoriserait sans doute les autres tournois, sans pour autant froisser les joueurs.
Revenons au tournoi de crans. Sait-on déjà qui obtiendra une wildcard?
Non. Nous voudrions retenir les wildcards aussi longtemps que possible pour conserver la possibilité de réagir, le cas échéant. Nous ne disposons que de dix places sur invitation et nous avons besoin d’un certain nombre de cartes pour les joueurs qui ne se sont pas inscrits avant la mi-août. Côté suisse, Martin Rominger et l’amateur Nicolas Thommen participeront à coup sûr, vu qu‘ils se sont qualifiés tous les deux au Memorial Olivier Barras. A cela s’ajoutent 4 autres joueurs qui seront prochainement désignés.
A partir de l’année prochaine, le Nedbank Challenge qui a lieu début décembre à Sun City, en Afrique du Sud, fera partie de l’European Tour. L’événement doté de 6,5 millions de dollars, comptera alors tant pour la Race to Dubai que pour le classement de la saison du Sunshine Tour. Le tableau de choix se composera essentiellement des dix meilleurs de la Race to Dubai et de la FedEx-Cup 2013. S’y ajouteront encore les meilleurs de l’année sur l’Asian Tour, le Japan Golf Tour et le PGA of Australasia.
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En septembre prochain, avec The Evian Championship, un tournoi du grand chelem féminin aura lieu pour la première fois sur le continent européen. La célèbre compétition du bord du Léman avait déjà la réputation d’offrir le prize money le plus élevé. Mais aujourd’hui, grâce à Danone qui a investi 7,5 millions d’euros pour la transformation complète du parcours, elle a basculé dans la catégorie prestigieuse des Majeurs.
Stefan Waldvogel
«Nous sommes très fiers d’avoir été choisis pour organiser un tournoi du grand chelem», se félicite Franck Riboud, chef du groupe agroalimentaire Danone et président de «The Evian Championship». Pour que les meilleures joueuses du monde puissent prendre le départ, du 12 au 15 septembre prochain, les organisateurs ont dû restructurer le parcours complètement, pendant neuf mois, afin de le rendre encore plus attractif. Cette transformation à grande échelle a coûté 2 millions d’euros de plus que prévu, notamment à cause d’un hiver rude et long. «Compte tenu des circonstances, nous sommes heureux d’avoir pu terminer les travaux
dans les délais», commente le chef de Danone, qui se réjouit du résultat «magique». Les modifications les plus visibles ont été réalisées sur les quatre derniers trous. Des étangs supplémentaires sont à l’affût des balles imprécises sur le court par 3 du 16 et devant le dernier green. Le fairway du 18 a été légèrement raccourci et transformé d’un par 5 en un difficile par 4. «Nous souhaitons générer davantage d’émotions auprès des spectateurs et rendre le jeu encore plus passionnant», a expliqué Franck Riboud à l’occasion de la conférence de presse internationale mise sur pied après les transformations.
Depuis très exactement trente ans, il existe quatre tournois du grand chelem chez les femmes. Le Kraft Nabisco Championship a été admis dans cette catégorie en 1983 et le Women’s British Open a pu l’intégrer en 2001, à la place du du Maurier Classic canadien, organisé entre 1979 et 2000. L’Evian Masters est un tournoi commun au LPGA et au Ladies European Tour depuis 13 ans. A l’époque, sa dotation s’élevait à 1,8 millions de dollars. Depuis quelques années, il verse 3,25 millions de dollars par an, ce qui représente, avec l’US Open, la somme la plus élevée chez les ladies. A la mi-septembre, l’Evian Masters deviendra un tournoi majeur. Avec le nouveau parcours, son nom change également et devient «The Evian Championship» ou, plus court, «The Evian».
En automne prochain, en remplacement des grandes tribunes, les spectateurs se tiendront debout ou assis sur les terrasses naturelles qui entourent le green du 18. Pour illustrer son idée, le chef de Danone poursuit: «Tout artifice est éliminé pour rendre le spectacle, entre montagnes et lac, encore plus impressionnant». En tant que
cinquième tournoi du grand chelem (les autres sont le Kraft Nabisco Championship, le LPGA Championship, l’US Open et le British Open) les organisateurs espèrent accueillir environ 20% de spectateurs en plus que l’année dernière. Ils s’empileront surtout à l’endroit stratégique situé au-dessus du club house, d’où l’on peut apercevoir cinq greens (5, 6, 15, 16 et 18). Ils risquent même de se retrouver à l’étroit.
Le fairway du 18 sera beaucoup plus spectaculaire, mais c’est le trou N° 5, entièrement réaménagé, qui devient le nouveau «signature hole». Auparavant, c’était un par 4 avec un départ à l’aveugle, en amont. Son premier tee a été transféré sur un plateau et le trou est devenu un par 3 avec de nombreux obstacles d’eau tout autour du green. «L’idée nous est venue à l’occasion de la Haribo Kids Cup», se rappelle Franck Riboud. Les jeunes avaient besoin d’un départ à plat. Avec sa vue exceptionnelle sur le Lac Léman et ses obstacles d’eau supplémentaires, ce trou est devenu son préféré. Le jour de la conférence de presse, Franck Riboud a eu l’occasion de frapper sa première balle en direction du nouveau green. Il ne l’a pas atteint, même pas à son deuxième essai! Sur ce nouveau parcours, il s’attend, à ce que les meilleures joueuses du monde obtiennent à peu près les mêmes scores que sur l’ancien, sa longueur étant restée pratiquement identique avec ses 6428 yards (par 71). Cependant, les différences entre les meilleures ladies et les plus faibles devraient s’accroître. En plus des obstacles d’eau, dix nouveaux bunkers ont été aménagés et ceux qui
existaient sont devenus plus petits, mais plus profonds. Le sable qui leur était destiné a été apporté par hélicoptère avant d’être réparti. Le transport a coûté un peu plus cher, mais cela a permis de ménager le parcours déjà fortement mis à l’épreuve par les travaux.
Tous les greens ont été refaits. Ils sont plus grands et plus tortueux. Cela procure des possibilités d’emplacements supplémentaires pour les drapeaux, surtout pour le jour de la finale du tournoi. Grâce aux nouvelles aires de départ situées derrière celles existantes, le parcours pourra également accueillir des tournois professionnels masculins. «Nous ne l’avons pas uniquement restructuré pour les dames, mais pour tout le monde», explique Franck Riboud. Il souligne aussi que les départs permanents pour enfants subsisteront. Il pense que ce parcours est devenu plus spectaculaire pour tous les joueurs et joueuses.
Parmi les 120 meilleures joueuses mondiales, deux amatrices pourront prendre le départ du premier Evian Championship. Les gagnantes de l’US Women’s Amateur et du British Ladies Amateur Golf Championship 2013 sont
Les responsables lors de la présentation du nouveau parcours: de gauche à droite, Jacques Bungert, Franck Riboud et Yannick Le Hec.
qualifiées d’office pour ce grand événement. On ne sait pas encore qui recevra les six wild cards à disposition. L’année dernière, Anaïs Maggetti avait reçu une invitation à l’occasion de sa première année sur le LET. Elle avait passé le cut. La Tessinoise doit encore obtenir d’excellents résultats avant la fin du mois d’août pour avoir une petite chance de recevoir l’une des places si convoitées.
Avec sa victoire, en juillet 2012, à l’Evian Masters, la Sud-Coréenne Inbee Park a mis fin à une traversée du désert de quatre ans, au cours de laquelle elle n’avait pas remporté le moindre titre. Peu après, elle s’était classée deuxième au British Open. La jeune femme de 25 ans, qui est plutôt petite, est la grande dominatrice de cette saison. Elle a remporté les trois grands chelems disputés à ce jour, dont l’US Open, dernier en date. Il est donc logique qu’elle soit la favorite du British Open à St Andrews (après la clôture de rédaction) et à Evian.
La leader du Rolex Ranking est la deuxième joueuse de tous les temps à avoir remporté les trois premiers grands chelems d’une saison LPGA. «Je suis honorée de voir mon nom à côté de celui d’une légende du golf comme Babe Zaharias. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais c’est tout simplement magnifique. Je suis un peu effrayée de voir ce dont je suis capable», a-t-elle déclaré juste après sa nette victoire à l’US Open.
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et golfeurs avertis feront l’expérience de vacances de golf au plus haut niveau – panoramas alpins phénoménaux et inoubliables compris.
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Six hôtels à Brigels et environs font une offre semblable pendant la saison entière. Ici aussi, le green fee sur le parcours de 9 trous est compris dans le prix de la chambre d’hôtel. Ouvert en 2010, le La Val est l’adresse la plus prestigieuse parmi les hôtels de golf de Brigels. «L’ascension de la nouvelle perle des Alpes, dirigée avec grande passion, est irrésistible», a écrit la SonntagsZeitung dans sa dernière évaluation d’hôtels et a positionné le petit hôtel prestigieux
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Un club en Suisse et un club de l’autre côté de la frontière; voilà le concept de notre nouvelle série. Pour le lancement, deux parcours de tradition dans le sud: Lugano et Menaggio.
Stefan WaldvogelDe toute sa vie, il n’a dû présenter une carte de handicap que deux fois, me raconte un journaliste autrichien, spécialiste des voyages de golf. Une fois à St. Andrews et la deuxième fois à Lugano. «Le manager du club n’était pas indulgent à l’époque. J’ai dû aller la chercher à l’hôtel pour pouvoir jouer», se rappelle le joueur single handicap. Bien que le club se situe dans le canton du Tessin, région connue pour les vacances, on est très strict à Lugano. Mais avec une carte, on est tout à fait le bienvenu et en tant qu’hôte, on profite également des plaisirs culinaires. Avant le parcours déjà, nous reprenons des forces en mangeant des pâtes délicieuses et en buvant un café de qualité
supérieure et ce, à des prix très raisonnables (moins de 60 francs), avec un service très agréable. Toutefois, lors de notre visite au printemps, la plupart des tables (et par conséquent le terrain de golf également) étaient presque vides. Cela dit, c’est amplement suffisant pour une virée rapide vers Italie. Le terrain de 18 trous est plat et n’est pas très long avec ses 5575 mètres. Cependant, le fleuve «Magliasina» coule à travers le terrain de golf et les balles doivent passer au-dessus de celui-ci, à sept endroits. À cela s’ajoutent des fairways comparativement étroits. Sur ce par 70, c’est avant tout la précision qui compte. On découvre cependant la végétation – vraiment belle – notamment lorsque la balle se trouve sous les nombreux arbres. Toutefois, le jeu agréable a son prix: le green fee régulier coûte 90 francs pour 9 trous et 130 francs pour 18 trous le week-end. Il vaut mieux alors prévoir plus de temps et terminer le parcours, d’autant plus que la deuxième partie – avec d’autres lacs – est plutôt plus intéressante. Bien sûr, le fleuve également entre à nouveau en jeu vers la fin et après une courte promenade le long du driving range, vous avez encore une fois besoin d’une concentration totale pour le deuxième trou le plus difficile. À droite, la zone de sortie limite le terrain à cause du chemin de fer et devant le green, le fleuve Magliasina fait disparaître plus de balles qu’il n’est aimé par la plupart des joueurs.
Menaggio: plus confortable en voiturette Notre deuxième destination pour ce court séjour à l’étranger était le club de Menaggio & Cadenabbia, au-dessus du lac de Côme. Ce club de tradition – assez vallonné – est différent de celui de Lugano et les joueurs qui ne se considèrent pas comme golfeurs de haut niveau se déplaceront plus confortablement en voiturette. On a ainsi plus de temps pour une
vue souvent magnifique. Tout d’abord, au niveau des premiers parcours, on a un coup d’oeil permanent sur le lac, sinon ce sont les montagnes et les nombreux arbres qui dominent. À cela s’ajoutent des vieilles granges. Sinon, on remarque de manière agréable que ce terrain existe depuis plus de 100 ans. Le club house est un classique et les autochtones y mangent en admirant la vue et le feu de cheminée, même quand il ne fait pas vraiment froid. Il n’y a pas plus confortable, à vrai dire. Ce n’est pas forcément le cas pour le terrain: la plupart du temps, les fairways y sont étroits et les longs pars 3 (à 180 mètres d’altitude) sont loin d’être «confortables». En revanche, la phase finale, en comparaison des parcours de championnat actuels, est trop courte et trop simple. Le trou le plus facile – encore dix fois plus court et néanmoins considéré comme un par 4 – est le No 17, qui mesure 240 mètres. L’une des difficultés consiste en fait à planter son tee dans le gazon artificiel. Le départ des hommes se trouve dans un «fond de vallée». On doit alors avoir recours à un marteau, qui est toutefois mis à disposition.
Cela n’empêche pas George Cloney par exemple, de venir faire du golf ici de temps en temps. Julia Roberts, Brad Pitt, Matt Damon et Catherine Zeta-Jones étaient là lorsque «Ocean’s Twelve» a été partiellement tourné au bord du lac de Côme; trop de célébrités pour les nombreux fans et «journalistes people». «Big George» s’enfuyait avec Brad et Matt pour se rendre sur son parcours favori. Il est en effet membre du vénérable club de Menaggio & Cadenabbia
(l’agnolotti al plin est la spécialité maison). La discrétion est une question d’honneur et, honnêtement, nous n’avons pas encore vu la star sur le terrain. En revanche, nous avons récemment rencontré deux jeunes Suisses en déplacement, qui ont certes beaucoup apprécié le parcours varié, mais auraient également aimé observer la star et son accompagnatrice.
Pas de stars, mais en revanche beaucoup de nature à voir près de l’hôtel Parco San Marco, au bord du lac de Lugano. À quelques kilomètres seulement après la frontière, s’étendent sur le territoire italien un grand parc de 30 000 m 2 , une plage privée et encore une forêt de montagne de 200 000 m 2 . On y trouve l’«Adventure Climbing Parcours» à proximité, une animation située au-dessus des maisons. Grâce à la pente, les chambres offrent une vue sur le lac; le service aimable ainsi que le personnel sont au moins aussi impressionnants que la vue. En tant que manager, Roberto Fornari a peu de temps pour jouer lui-même au golf. En revanche, il s’occupe personnellement de chaque hôte et donne à chacun le sentiment de faire partie de la grande «famille». Avec son offre, l’hôtel Parco San Marco s’est fait une très bonne réputation, surtout en tant qu’hôtel familial. Grâce à des piscines séparées et une salle supplémentaire dans le restaurant principal qui a été réaménagé, les adultes et les enfants ont suffisamment de place.
Depuis cette saison, l’île touristique de Sylt, tout au nord de l’Allemagne, est accessible encore plus rapidement pour les golfeurs Suisses. Pourtant, il faut avoir des nerfs solides pour jouer sur les quatre parcours de l’île. Non parce qu’il y a trop de monde, mais surtout à cause du vent, qui souffle presque sans arrêt.
Stefan Waldvogel
vez-vous encore des balles?» nous demande un joueur suisse après son parcours sur le Golf de Budersand, situé au sud de l’île. Sous la pluie et par un vent de force quatre voire plus, nous ne comptons plus les balles perdues dans les hautes herbes. Ce difficile links et un vent inhabituel nous ont coûté un lourd tribut. Mais, dans tous les cas, le plus récent des parcours de Sylt nous a offert une expérience particulière. Ce links classique a vu le jour à l’endroit où les forces armées de la République Fédérale d’Allemagne étaient stationnées jadis. Malgré le réaménagement complet du terrain, le site donne l’impression d’avoir toujours existé. Pourtant, un travail de préparation gigantesque a été nécessaire. On a dû démolir 28 bâtiments militaires et déblayer les fondations d’une base aérienne envahie par la végétation. «Nous avons découvert des caves voûtées dans lesquelles rouillaient de vielles voitures», raconte l’architecte Rolf-Stephan Hansen. La terre a dû être transportée hors de l’île par bateau. Cet effort gigantesque a porté ses fruits. Un enchaînement de petites collines longe presque tous les fairways. Le sol dur et sablonneux occasionne un jeu très particulier. Les 95 pot-bunkers sont également typiques d’un links; avec ce fort vent nous avons été très contents d’y retrouver nos balles…
Les habitants de l’île ont l’habitude de ces conditions météo: «Ici, on dit que c’est la tempête lorsque les moutons ne sont plus frisés», explique Harald Holle, directeur du golf. Heureusement, le temps change toujours très vite. Quand le soleil revient, le parcours scintille avec ses surfaces luxuriantes de bruyères et la vue sur l’estran est magnifique. Le trou numéro 15, un court par 3,
est situé directement au bord de la mer. Devant nous, la plage de sable s’étend sans fin et, au loin, nous pouvons apercevoir les îles de Föhr et d’Amrum. Sportivement, le parcours est exigeant par tous les temps, souligné par un slope rating élevé de 139. Par contre, il dispose de six différents départs. Officiellement, un handicap de 36 est exigé, mais les clients de l’hôtel Budersand y ont également accès avec une autorisation de parcours. «Nous conseillons à ces golfeurs-là de partir tout en avant, sinon ils ne prendront aucun plaisir», assure Rolf Brönnimann, le directeur de l’hôtel, qui en est lui-même au début de sa carrière dans ce sport. Le ressortissant suisse a travaillé, entre autres, au luxueux complexe hôtelier de Terre Blanche, en Provence. Avec le Swiss Hospitality Group, il a développé le concept du très bel hôtel Budersand, 5 étoiles supérieur.
Claudia Ebert, l’héritière de l’entreprise Wella, a investi plus de 50 millions d’euros dans la construction de l’hôtel et du parcours de golf. Le résultat est une pure merveille et assurément le plus beau parcours de l’île allemande.
Rolf Brönnimann espère que le vol direct Zurich-Sylt, instauré par airberlin, permettra d’augmenter sensiblement le nombre de touristes suisses sur l’île. A une certaine époque, l’île préférée des Allemands était un véritable «must». Actuellement, la concurrence dans le secteur des hôtels cinq étoiles est grande et sept restaurants avec une étoile Michelin y rivalisent pour attirer la clientèle.
A part celui de Budersand, trois autres parcours jalonnent la petite île, tous rapidement accessibles. Parmi eux, le Golf de
Morsum, fondé en 1964 par l’éditeur Axel Springer, est très particulier. Il est administré encore aujourd’hui sous forme de club de golf privé. Personne ne sait combien paient les quelque 273 membres qui ont la priorité sur les visiteurs, même si ces derniers ont réservé une heure de départ. «Je sais pertinemment quels sont nos membres qui se trouvent actuellement sur l’île» avoue Sabine Nielsen, directrice du club. Cela lui permet de mieux gérer la présence annuelle de quelque 3000 joueurs au green fee. Les visiteurs doivent s’acquitter de 85 euros pour un tour. Le parcours, situé à l’est de l’île, est très bien aménagé. Ici aussi, une belle vue s’offre sur l’estran depuis plusieurs endroits. Depuis 4 ans, neuf trous supplémentaires parsemés d’étangs sont à disposition des golfeurs. Mais dans l’ensemble, c’est un paysage de landes et de prairies qui prédomine. Seuls les joueurs dont la balle atterrit sur le fairway ont une chance de la retrouver. En revanche, ce parcours est nettement moins exigeant que celui de Budersand et les greens y sont sensiblement plus lents. La directrice explique que c’était le désir des membres, dont la plupart ont un certain âge déjà et aiment jouer tranquillement. Ce sont surtout les par 3 qui
railtours (filiale de Kuoni) est considéré comme le spécialiste du rail en Europe. Depuis cette saison, l’entreprise organise des vols directs Zurich-Sylt, avec airberlin, tous les samedis. Les autres jours de la semaine, ils font escale à Düsseldorf.
Des dunes et de profonds bunkers: deux éléments essentiels du parcours Budersand.
sont assez exigeants, bien que les fairways des trous 5 et 13, d’une longueur de 180 mètres (départ jaune), soient réputés comme faciles. Un détail intéressant: bien que le golf soit doté d’un ranking officiel, il n’est pas membre de l’association allemande «Deutscher Golfverband».
Le Marine Golf Club Sylt, jouxtant l’aérodrome de Westerland, est également particulier. A l’endroit même où l’armée de l’air britannique avait jadis construit un petit terrain de six trous, on trouve aujourd’hui un véritable parcours de 18 trous. C’est le seul club d’Allemagne géré sous forme de coopérative. Ici aussi, ce sont les petites dunes qui prédominent. Le parcours est donc considéré comme étant un links. Par contre, la côte est très éloignée et la mer à peine visible. Des greens rapides et très ondulés compensent ce déficit et l’aérodrome tout proche ne dérange pas les joueurs. Peu d’obstacles d’eau artificiels sur ce parcours relativement exigeant. Depuis les départs blancs, il s’étend sur 6300 mètres. Avec ses 555 mètres, le trou 14 est de loin le plus long. Le green du trou suivant est magnifiquement aménagé dans les dunes, ce qui compense
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une vue un peu moins agréable sur quelques bâtiments industriels. De retour au club house, on est accueilli par des corbeilles de plage typiques et, même si le vent est exceptionnellement calme, les bancs à deux places sont très sympathiques. Lors de notre visite, le service a été très chaleureux et attentionné comme partout sur l’île.
Le quatrième site, le Golf Club Sylt, est voisin du Marine Golf Club. Son parcours de 18 trous est relativement facile et séduit tout d’abord par la vue superbe qu’il offre sur le grand phare «Cliff rouge». Depuis les fairways des trous N° 3 et 4, la vue sur le littoral s’étend jusqu’au Cliff de Morsum. Les neuf premiers fairways sont relativement proches les uns des autres, ce qui fait que des balles qui ont dévié peuvent souvent être jouées d’un fairway voisin. Le terrain est bordé par la réserve naturelle «Braderuper Heide» avec ses biotopes et une végétation faite d’arnicas et de buissons de petite taille. Le golf dispose également d’un parcours d’entraînement de 6 trous et d’un club house au toit de chaume typique de Sylt, qui mérite une visite. Les roseaux séchés nécessaires pour la construction de ces toits n’existent quasiment plus en Allemagne et doivent être importés de Roumanie.
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La côte au sud de Durban, en Afrique du Sud, a plusieurs noms: South Coast, Hibiscus Coast ou tout simplement la Golf Coast chez les autochtones! Simplement parce que cette partie de la côte (150 kilomètres de long) a 11 terrains de jeu et représente un Eldorado pour les joueurs de golf. La Riviera des Blancs sud-africains est peu connue chez les Européens. Raison suffisante pour partir à sa découverte.
eux qui s’intéressent au golf en Afrique du Sud entendent la plupart du temps les noms du Cap, Sun City et Garden Route. Ce sont incontestablement des destinations de première classe et les mieux placées au niveau international. C’est seulement plus tard que les fans d’Afrique du Sud découvrent la South Coast, parce qu’ils ont appris qu’il y avait là encore une région de golf avec des terrains de jeu de première catégorie, moins de golfeurs et des tarifs de green fees extrêmement avantageux. C’est étonnant à vrai dire, quand on sait que le magazine de golf Golf Digest a publié en décembre 2012 une cotation sous le nom «30
Top Fun Courses in South Africa», dans lequel trois terrains de la région sont classés parmi les quatre premiers: Southbroom (1), Umdoni Park (3) et Wild Coast (4).
Ce qu’on voit de la South Coast en premier lieu en allant vers le sud, en partant de l’aéroport international de Durban, ce sont les vagues extrêmement belles de l’Océan Indien. À gauche la mer, à droite les champs infinis de canne à sucre. Et, à chaque kilomètre parcouru en plus, on se rend compte que l’on se trouve dans une région subtropicale riche d’une nature fantastique.
sout H brooM, une perle Southbroom a abrité en avril le South African Women’s Open, un tournoi du Ladies European Tour; il s’agit du terrain de golf de loisir N°1 en Afrique du Sud, un vrai parcours de rêve. Les magnifiques fairways se présentent dans une
région résidentielle, entourée de plusieurs villas luxueuses cachées et d’une nature luxuriante. Le trou No 4, le Par 3 en bord de mer, est considéré comme le plus beau Par 3 d’Afrique du Sud. Avec seulement 5’584 mètres de long, ce golf est certes relativement court, mais il présente un défi surtout en cas de vent. Vous avez une vue magnifique sur l’Océan Indien depuis plusieurs tees. Quel que soit son score, celui qui est assis sur la terrasse du club house après 18 trous a une vue sur le terrain de golf jusqu’à la mer, qui doit le rendre heureux et satisfait.
Ceux qui passent leurs vacances de golf à Southbroom cherchent d’autres défis, malgré la beauté du lieu. Et il y en a suffisamment. Presqu’à portée de vue se trouve le complexe de golf San Lameer, comprenant un terrain de golf très bien entretenu de 18 trous et au format international. Appelé affectueusement «The Monster» par les autochtones, ce parcours présente un véritable défi pour les golfeurs de tout handicap. Ici, il vaut mieux laisser la carte de score dans le sac et admirer la nature, ainsi que les troupeaux d’impalas qui envahissent les lieux.
terrain de jeu des autocH tones
S i NG le - rei
Portugal / Robinson Club Quinta da Ria
28.12.13 – 04.01.14
Silvester, Urlaub und Golf lässt sich am besten in einer Gruppe gemeinsam erleben.
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1) Le trou No 4 de Southbroom est considéré comme le plus beau Par 3 en Afrique du Sud.
2) Southbroom est le terrain de golf de loisir
N°1 en Afrique du Sud. Le premier fairway vu du tee.
3) Ambiance sud-africaine avec le 7ème green du GC Southbroom au premier plan
4) Une vue sur la mer à couper le souffle. Ici, le green du No 18. À droite, le fairway du No 1.
5) Le tee du trou No 18 à San Lameer. Le terrain très bien entretenu propose de grands défis et passionne par sa nature.
6) Une colonie d’impalas vit sur trou No 9 de San Lameer. L’Afrique du Sud dans son aspect le plus pur.
7) Les trous No 5 et 6, avec un pont audessus du fleuve frontalier de KwaZuluNatal, qui le relie au Transkei.
À quelques kilomètres seulement, Margate, principale destination touristique de la South Coast, offre un golf de dimension sud-africaine. Ici, les greens sont plus petits, les fairways moins chics et l’atmosphère est sud-africaine. C’est aussi la première fois pendant le voyage que l’on peut voir des Noirs jouer au golf. Le club house est simple, mais approprié et une bière coûte tout juste 1.60 franc. Ceux qui veulent jouer et sentir le golf en Afrique du Sud doivent visiter ce terrain typique, ainsi que le parcours de Port Shepstone situé à 15 kilomètres de là. Ici, les neuf premiers fairways se situent dans un fabuleux jardin arboré et très ancien. Le golf a été pratiqué sur ce terrain de jeu il y a plus de cent ans déjà. Les back nine sont alors ouverts sur la mer et pour une fois, aucun arbre ne freine la balle frappée proprement. Ici également la règle s’applique: ceux qui veulent s’acquitter de leurs dettes de jeu au bar ne paient pas plus de dix francs pour une tournée. Si les autochtones apprennent que
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vous êtes étranger, ils entament alors une conversation. Ces derniers sont hospitaliers envers les touristes et très détendus.
Wild coast – représente plus que le noM à lui seul De Southbroom, en allant vers le sud, vous quittez la province de KwaZulu-Natal après 20 kilomètres, traversez le fleuve frontalier Umtamvuna et déjà, vous voyez un terrain de golf monstrueux sur le territoire de l’ancien Transkei (aujourd’hui Cap Oriental). Wild Coast représente plus que le nom en tant que tel. Ici, Robert Trent Jones Jr. a conçu un golf Par 70 avec 6 trous en Par 3. Au vu de l’immense surface mise à disposition, on se demande pourquoi il a choisi cette conception. Sa réponse a toujours été: «Un terrain aussi magnifique incite un architecte de golf à réaliser des trous courts et spectaculaires». Comme c’est vrai! Le parcours avec vue sur la mer se situe dans un espace infini. Il n’y a rien autour. On ne voit que de loin le casino qui permet d’entretenir ce terrain de golf. Les voiturettes de golf sont obligatoires. Sans fore caddy (des dames, uniques employées pour cette fonction dans la province!), on est perdus, malgré les immenses fairways. La Wild Coast peut souvent présenter un aspect sauvage, notamment en ce qui concerne le vent. Le terrain est exposé à la mer et le vent attaque à fond les balles. Il n’est pas rare qu’on prenne le driver à la place d’un fer 6 au célèbre Par 3 du trou No 13, pour atteindre l’immense green, avec son
ravin et sa chute d’eau. Le trou No 18 reste quant à lui aussi inoubliable. Du tee élevé, vous avez une vue à 180 mètres sur une eau douce et calme. À droite, on trouve le club house en hauteur, avec une cloche sur la terrasse. Sous le regard de vos adversaires, vous vous apprêtez à effectuer un drive
seulement de là, on trouve le club Umdoni Park, qui vous fera vivre de beaux moments. Il y a presque cent ans, un baron du sucre a aménagé un parcours donnant sur la mer, sans machines et sans procéder à des travaux de terrassement. Les tees et les greens sont impeccables; les fairways,
monstrueux. Si la caddy dit: «Nansi» (de l’eau en zoulou), la cloche retentit dans le club house. Et vous devez une tournée à vos adversaires!
Cela vaut la peine d’aller vers le nord (trois quarts d’heure de trajet). Deux terrains de golf totalement différents vous y attendent. Selborne est un complexe de renommée internationale, ayant un terrain de golf en parfait état. Les divers fairways vallonnés y exigent une concentration totale. Ici, au lieu du bruit de la mer, vous entendez malheureusement celui de la route nationale, à proximité. Toutefois, cela reste une belle expérience golfique. À quelques minutes
avec un mélange d’herbe curieux, ne sont justement pas parfaits; tout le monde en fait généreusement abstraction au vu du charme de ce terrain de jeu.
pourriez-vous M e dire où se trouvent les fairWays?
La South Coast a bien d’autres terrains de golf à proposer en dehors des sept décrits plus hauts, mais ces derniers sont incontournables. Le vrai fan de golf ne renoncera pas à une visite des traditionnels parcours de Umkomaas (club de Tim Clark) ou de Scottburgh – tous deux avec vue sur l’Océan Indien. Ici, le temps semble s’être arrêté. Notamment si l’on regarde les green fees:
Il y a presque cent ans, un baron du sucre a aménagé un parcours donnant sur la mer, sans machines et sans procéder à des travaux de terrassement.
18 trous pour 10 francs! À Scottburgh, on lit sur le tee No 1: «Placing on the fairways». Ce qui a poussé un farceur à écrire: «Pourriez-vous me dire où se trouvent les fairways?»
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Si l’on parle de la South Coast aux golfeurs, ses tarifs green fee susciteront de la stupéfaction face à d’autres destinations. Les prix dans la plupart des golfs varient de 15 à 30 francs la journée pour un green fee de 18 trous. Et dans le club house, vous mangez le menu pour 6 francs. En raison des prix, du nombre et de la qualité des clubs, on pourrait penser que les parcours sont fortement occupés, mais ce n’est pas le cas. Les réservations de tee-time ne sont pas indispensables. Un appel suffit pour savoir si un tournoi ou une cérémonie a lieu au club. Si ce n’est pas le cas, c’est «quand vous voulez». Une journée dédiée aux membres du club
Lorsque vous ne parvenez pas à franchir les 180 mètres au-dessus de l’eau au 18 de Wild Coast, une cloche sonne sur la terrasse pour signaler votre malheur et vous inviter à payer une tournée!
(«Member’s Day») est normalement organisée le samedi et le mercredi. Une compétition à laquelle vous pouvez également participer a lieu. Mais attention: les hommes et les femmes jouent séparément. Un tournoi mixte serait trop moderne pour les hommes blancs toujours très conservateurs.
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Il y a deux hôtels recommandables: Mondazur dans le complexe San Lameer www.sanlameer.co.za ainsi que Wild Coast Sun dans le complexe de même nom, avec son casino. www.suninternational.com
La résidence des visiteurs **** au premier plan à Southbroom s’appelle ALBATROSS. Elle est tenue par des Suisses. www.albatrossguesthouse.co.za
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Jörg Schild, ancien joueur de l’équipe suisse de handball et président actuel de Swiss Olympic, a dû partiellement renoncer au golf au cours de ces trois dernières années. Après sa deuxième opération du dos, il se réjouit de se retrouver sur le parcours. Interviewé par GOLFSUISSE, le Bâlois parle de son comeback au golf, des Jeux Olympiques et bien sûr, du carnaval.
Stefan WaldvogelJörg Schild, qu’est-ce qui vous fascine dans le golf?
C’est un défi face à soi-même. Au début, en tant qu’ancien sportif d’élite, j’étais très ambitieux, mais j’ai été vite ramené à la réalité. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus décontracté et à chaque fois que je me retrouve sur un terrain de golf, je savoure les beautés de la nature. De plus, je trouve extrêmement intéressant de rencontrer de nouvelles personnes, surtout en jouant sur d’autres sites. La plupart des joueurs sont sympathiques.
Comment êtes-vous venu au golf?
Pour moi, les balles sont devenues toujours plus petites. Après le handball, j’ai commencé à jouer au tennis. Puis, des amis m’ont incité à participer à une semaine d’initiation au golf en Espagne. J’ai été assez rapidement conquis. Pourtant, comme ancien sportif d’élite, je me suis toujours un peu moqué de ce sport.
Aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir commencé plus tôt. Je suis content de pouvoir jouer sans trop souffrir, après mes deux opérations du dos et avec trois articulations artificielles. Entre temps, j’ai dû y renoncer pendant trois ans.
Vos blessures datent-elles du handball?
En grande partie certainement. Ma colonne vertébrale a dû se raidir vers la fin de ma carrière et ce sont sûrement des séquelles. A l’époque, nous jouions sur des sols en béton. Mais je ne me plains pas, d’autres personnes de mon âge ont de plus grands soucis de santé. Chez moi, on a au moins pu rafistoler des choses (rire).
Avez-vous des objectifs au golf?
Je veux surtout savourer chaque parcours. Evidemment, je compte toujours les points stableford dans ma tête, mais je m’énerve
moins aujourd’hui qu’avant si je joue mal. Mon épouse joue d’ailleurs nettement mieux que moi. De temps à autre, nous prenons beaucoup de plaisir à sortir nos clubs spontanément et à découvrir de nouveaux parcours. Dans mon
supplémentaires. Même s’ils ne se qualifient pas pour la Chine, les jeunes Suisses auront une deuxième chance quatre ans plus tard. En tous les cas, l’ASG est sur la bonne voie, car elle encourage la relève. Je suis optimiste,
Avez-vous un parcours préféré en Suisse? Je trouve que tous les parcours de notre pays sont beaux. Je recherche partout le côté positif, même en cas de difficultés. J’habite moitié à Bâle moitié à Flims. Je joue au Golf and Country Club LaLargue, près de mon domicile bâlois. Mais j’aime également beaucoup jouer à Domat/Ems et à Alvaneu Bad. Je ne vous révélerai pas où j’aime le moins jouer, sinon je ne serai plus accepté (rire).
Vous participez au Carnaval de Bâle en tant que joueur de fifre dans la Clique Wettstai. Que se passerait-il si les Jeux Olympiques et le Carnaval avaient lieu en même temps?
activité de Conseiller d’Etat, j’étais très occupé et devais faire attention à ne pas avoir un handicap trop bas. Maintenant, j’apprécie ma liberté en compagnie de mon épouse. Même si ma fonction de président de Swiss Olympic occupe 70 à 80% de mon temps, je suis beaucoup plus libre et profite de chaque instant.
Vous allez démissionner de votre fonction de président de Swiss Olympic dans trois ans, après les Jeux Olympiques de Rio. Que signifie pour vous le retour du golf aux Jeux? Je pense que les JO représenteront une motivation supplémentaire, surtout pour les jeunes. Dans tous les sports, des Championnats du Monde ont généralement lieu chaque année. Mais les Jeux Olympiques sont un événement à part. Pour le golf, cela pourrait signifier un pas de géant, surtout pour son image. Beaucoup de gens, comme moi par le passé, ont toujours certains préjugés et considèrent le golf comme un jeu plutôt qu’un sport. Grâce aux JO, le golf atteindra un vaste public. Je l’espère évidemment aussi pour la Suisse, malgré qu’aucun golfeur de notre pays ne soit actuellement qualifié pour Rio. Il faut continuer d’espérer!
Aux deuxièmes Jeux de la jeunesse en Chine, il semble que la délégation suisse se présentera sans golfeuses ni golfeurs. Qu’attendezvous de cet événement?
C’est aussi un immense pas en avant pour le golf. Ce «premier échelon» des Jeux Olympiques soutient le travail avec les jeunes, en Suisse également. L’objectif d’une telle manifestation est de créer des motivations
même si les succès n’arrivent pas dans l’immédiat. Les Jeux Olympiques vont populariser ce sport. Jadis, le tennis était considéré comme élitaire. Je m’attends à un développement semblable du golf. La Migros y a déjà largement contribué avec ses sites. Ses parcours sont magnifiques.
Jörg Schild a 67 ans. Il a été procureur du Canton de Bâle Ville pendant dix ans. De 1989 à 1992, il a fonctionné comme chef des services centraux du Ministère public de la Confédération à Berne. La même année, il a été élu Conseiller d’Etat du canton de Bâle Ville. Membre du parti PLR, il a exercé pendant 14 ans la fonction de chef du Département de justice et police, puis a démissionné prématurément au printemps 2006.
Jörg Schild est président de Swiss Olympic depuis novembre 2005. L’organisation faîtière des fédérations sportives suisses comprend 84 fédérations membres de sports olympiques et non olympiques. Swiss Olympic est également le comité national olympique du pays.
Par le passé, Jörg Schild a joué au handball dans le club du RTV Bâle, puis en équipe nationale entre1966 et 1973. Aujourd’hui, il joue au golf en été (handicap 28) et pratique régulièrement le ski en hiver. Depuis tout jeune, il est actif au Carnaval de Bâle et membre de la Clique Wettstai, dont il a également été président pendant dix ans. Il est marié à Judith Schild-Degen
C’est déjà arrivé avec les Jeux de Vancouver en 2010. Evidemment, j’ai dû m’y rendre, malgré ma déception. Lorsque je jouais avec l’équipe suisse de handball, j’avais annulé ma participation à un match international B contre l’Allemagne, car je n’avais pas le temps à cause du Carnaval. J’ai immédiatement été exclu de l’équipe pendant six mois.
Je trouve que tous les parcours de notre pays sont beaux. Je recherche partout le côté positif, même en cas de difficultés.
iMpressuM
Organe officiel de l’Association Suisse de Golf ASG
16ème année, paraît six fois par an www.GolfSuiSSe.ch
editeur
Golf Suisse Media Sàrl
Place de la Croix-Blanche 19, 1066 Epalinges
directeurS de PuBlic AtioN
Raphael Weibel, Christian Bohn
Robert Steuer
rédActeur eN chef
Stefan Waldvogel; s.waldvogel@asg.ch
AdreSSe de lA redActioN
Golf Suisse Media Sarl, Place de la Croix-Blanche 19, 1066 Epalinges info@golfsuisse.ch
rédActioN
Frank Baumann (Captains Corner), Peter Lerch (Top Sport), Stefan Oswalt (Top Sport), Petra Himmel (Ladies First, Equipment) Ruedi Müller, Christian Wenger, Livio Piatti, Marcus Knight (Training), Jacques Houriet.
PhotoGrAPheS
Patrick Jantet, Getty Images, Tristan Jones, LET, Emanuel Stotzer, Hans-Peter Thoma, e621.ch, Deprezphoto, Crans-Montana, Giancarlo Cattaneo, Olivier Maire (www.photo-genic.ch), Sammy Minkoff, Livio Piatti, Oliver Stern, FloridaStock.
relecture/trAductioN
AGM Services
PuBlic AtioN et AdmiNiStrAtioN deS ANNoNceS
Medien Verlag, Ursula Meier
Weiherhof 14, 8604 Volketswil
T 044 946 01 51. F 044 946 01 54 umeier@medienverlag.ch
lAyout pagedesign, Thomas Page Bernstrasse 99, 3122 Kehrsatz
T 031 334 01 01. page@pagepress.ch
imPreSSioN
AVD Goldach
Sulzstrasse 10, 9403 Goldach
T 071 844 94 44. F 071 844 95 55 email@avd.ch
modific AtioNS
Si vous ne recevez pas GOLFSUISSE ou le recevez dans une autre langue que la vôtre, si vous avez changé d’adresse ou souhaitez d’autres modifications, veuillez en informer:
• Pour les membres des clubs ASG:
le secrétariat du club
• Pour les membres ASGI et Migros Golf Parcs:
le secrétariat respectif
mAGAziNe deS memBreS
Adressé par courrier à tous les membres:
• clubs ASG • ASGI • ASG GolfCard Migros
tirAGe
Impression: 62’600 ex.
Edition allemande: 49’300 ex.
Edition française: 13’300 ex.
Impression certifiée REMP / PS 2011 / 2012
Tirage global: 58’001 ex.
Allemande: 45’914 ex.
Française: 12’087 ex.
Le cinquième numéro de GOLFSUISSE présentera une multitude de sujets avec les points forts suivants:
Mainsponsor
L’Omega European Masters, le seul tournoi de «première division» en Suisse, est devenu encore plus attrayant en raison des transformations du parcours. Vous lirez ici ce que vous n’aurez vu ni à la télévision, ni de visu à Crans.
Pour la première fois, le tournoi féminin le mieux doté sera un majeur et donc encore plus passionnant pour les spectatrices et spectateurs. Vous lirez comment les ladies auront maîtrisé le parcours transformé.
Que signifie le vieillissement de l’humanité pour les clubs de golf?
Oman, nouvelle destination golfique: une perle rare.
Des personnalités suisses parlent d’elles et du golf.
GOLFSUISSE 5/2013 paraîtra le 23 septembre 2013. D’ici-là, nous vous proposons un grand nombre d’informations, photos et vidéos sur www.golfsuisse.ch.
DAVANTAGE DE GOLF POUR LA SUISSE.
Le Credit Suisse s’engage pour le golf depuis plus de 25 ans.
C’est avec fierté et enthousiasme que nous apportons depuis de nombreuses années notre soutien au golf, notamment en tant que sponsor principal de l’Association Suisse de Golf.
credit-suisse.com/sponsorship
