En décembre dernier, Nathan Brown (27 ans) a été arrêté dans l’Etat du Missouri parce qu’il avait volé 42 000 balles sur le driving range local. La police n’en a retrouvé que 2000 à son domicile, les autres restent introuvables.
Un cas aussi flagrant reste inconnu dans notre pays. Mais, chez nous également, un nombre incroyable de balles disparaît dans les garages et autres cachettes: «Nous observons souvent que des gens déposent, ni vu ni connu, des paniers remplis de balles dans leur voiture, raconte Pit Kälin, directeur du Golfparc Holzhäusern, ils croient que les balles du driving range leur appartiennent. Pas moins de 40 000 (!) de nos balles Migros marquées en vert ont disparu ces derniers dix-huit mois.» Il est naturel que quelques milliers de balles atterrissent dans des buissons ou s’enfoncent dans la terre lors d’un entraînement intense. Mais ce sont quelque 30 000 qui se sont tout simplement évaporées. Des golfeurs culottés les utilisent pour jouer sur le parcours qui jouxte le driving range, d’autres les emportent dans d’autres clubs pour s’entraîner avec des balles Migros, meilleur marché. Et, de toute évidence, beaucoup de gens stockent des balles à la maison.
L’histoire des balles disparues du driving range n’est, en fait, pas spécifique aux clubs Migros. Cela arrive un peu partout, à des degrés différents, comme le révèle un petit sondage de GOLFSUISSE. Cependant, au plus tard après avoir passé l’autorisation de parcours, tout le monde sait que les balles du practice n’ont rien à faire sur le parcours et qu’elles sont destinées uniquement à l’endroit où on les sort de la machine à balles.
La plupart du temps, les joueurs qui perdent beaucoup de balles sont mieux avisés de s’approvisionner en balles usagées que d’acheter de coûteux modèles haut de gamme. Quoi qu’il en soit, les balles
qui restent longtemps en jeu demeurent forcément les plus avantageuses. Ma compagne et moi payons pour chaque balle perdue dix francs dans notre caisse de vacances. Cela influence positivement l’économie des balles et procure, en fin de saison, une belle petite somme pour les vacances. De plus, de nouvelles balles sont ainsi déjà préfinancées…
Il existe aujourd’hui des balles adaptées à tout joueur et tout budget. Avec notre reportage «Spécial balles» à partir de la page 18, nous vous aidons à faire le bon choix dans ce vaste assortiment, afin que les balles ne finissent pas au garage mais plutôt sur le green. Toutefois, comme chacun sait, il faut plus que des balles sur les greens: à partir de la page 40 vous trouverez des informations utiles sur les putters adéquats et Marcus Knight vous donnera de précieux tuyaux pour faire tomber la petite balle blanche dans le trou.
Je vous souhaite beaucoup de succès sur et à côté des greens.
Stefan Waldvogel
Leading Golf sur 3 x 18 holes. C’est le Golf Lifestyle sur deux terrains de rêve. Savourez un service club de premier ordre dans un site spectaculaire. Leading Golf - commencez par devenir membre.
Vous verrez très rarement les parcours de golf dans cette perspective. Nous vous montrons les sites de golf suisses vus du ciel et espérons que ce «vol d’oiseau» éveille en vous l’envie de découvrir de nouveaux parcours et leurs charmes particuliers. La photo montre le domaine du Golf Club Oberkirch.
Après avoir suivi l’USGA University cet hiver, la nouvelle équipe de rating de l’ASG, formée de 12 personnes, a démarré la nouvelle saison avec un cours de deux jours à Breitenloo. «Le but était de décharger les chefs d’équipe et en même temps de donner plus de responsabilités aux raters individuels», explique Reto Bieler, membre du Comité de l’ASG en charge du course rating.
Au lieu d’équipes de trois personnes fixes, des équipes de quatre raters changeants réaliseront maintenant les évaluations de parcours, ce qui en améliorera l’homogénéité. Des journées
d’«étalonnage» seront également organisées, qui permettront un échange mutuel d’expériences.
«Le système de rating de l’USGA impose de nombreuses exigences, mais il reste malgré tout toujours une certaine marge de manœuvre dans l’évaluation des parcours», explique Reto Bieler. Cette nouvelle organisation devrait permettre d’uniformiser les 10 à 12 ratings de parcours réalisés chaque année en Suisse. Même sans nouvelle ouverture de parcours, le travail ne cesse pas. Selon les directives de l’USGA, les nouveaux ratings doivent être réévalués tous les 3 à 5 ans, les ratings existants tous les 8 à 10 ans.
Avec le troisième Perfect Smile Golf Trophy, au Golfclub Bad Ragaz, le dentiste Michael Meier et son équipe ont organisé une manifestation à la fois sportive et pleine d’humour. Un temps radieux, un saxophone de première classe et le comédien Gögi au sommet de sa forme furent les ingrédients de cette journée parfaite.
Qui a le plus beau et le plus parfait des sourires?
Cette question s’est fréquemment posée le samedi 16 mai au Golfclub Bad Ragaz, lors du troisième Perfect Smile Golf Trophy. Mais pour remporter la victoire, un beau sourire ne suffisait pas, il fallait surtout savoir jouer au golf. Quelque 115 golfeuses et golfeurs se sont retrouvés sur le parcours de Bad Ragaz qui, malgré de fortes pluies la veille, était dans un état parfait. Lors de la partie conviviale, Mark Hauser et son groupe ont joué du jazz live. Le comédien Gögi a animé la soirée dans le rôle du concierge Kari Haberstich: «Le Dr Meier pense qu’il faut remplacer deux de mes amalgames. C’est un peu cher pour moi, mais puisque je l’aide pour son tournoi il va m’arranger ça.» Avec un quiz de connaissances générales, Gögi a également amusé les golfeurs moins chanceux sur le parcours, provoquant de nombreux rires. Lors de la remise des prix, il a tendu à un monsieur aux cheveux blancs un bon pour un
blanchiment des dents, déclarant: «En-haut c’est déjà fait, il peut maintenant passer à l’étage inférieur…» Sourire n’a donc pas été difficile lors de cette journée de golf parfaite. De tous les joueurs, c’est Rolf Mannhart qui a été le plus heureux: avec un résultat de +2, il a rendu le meilleur score de la journée et verra son nom gravé sur le cristal de montagne orné d’une couronne dentaire dorée.
Le comédien Gögi, alias Kari Haberstich, a assuré l’ambiance lors de la partie conviviale du 3e Perfect Smile Golf Trophy au GC Bad Ragaz.
Vous avez toujours voulu passer la Fête nationale dans les belles montagnes suisses? C’est le tout dernier moment pour vous inscrire au tournoi de golf du 1er août à Andermatt (scramble à deux).
3 jours, 2 nuits, 1 tournoi, le tout accompagné d’un dîner de clôture à l’hôtel The Chedi Andermatt. Profitez de cette occasion unique pour découvrir ce nouveau complexe de vacances, grâce à un package très attractif, avec, à choix, deux nuits à l’hôtel The Chedi Andermatt (1980 francs pour deux personnes, tout compris) ou deux nuits dans les nouveaux appartements de vacances (1290 francs pour deux personnes ou 2190 francs pour quatre personnes). Birdie-open.com organise pour la première fois ce tournoi du 1er août en collaboration avec Andermatt Swiss Alps. Pour vous inscrire ou obtenir plus d’informations, adressez-vous à: annemarie@office104.ch ou 044 380 60 60.
Exactement comme l’année dernière, Charlotte Alran, ancienne championne de ski et golfeuse de grand talent, a gagné haut la main le 12e Champion nat du monde Ski&Golf, tandis que le Suédois Patrik Jaerbyn s’est imposé chez les messieurs. Quelque 250 athlètes d’une quinzaine de nations ont signé des performances remarquables à Zell am See, tant sur les pistes enneigées que sur les parcours de golf. Chez les dames, la Suissesse Charlotte Alran, 16 ans, a brillamment défendu le titre. Après un résultat sensationnel en slalom géant, la Lausannoise a fait une démonstration de golf
Le projet d’agrandissement de 18 à 27 trous a démarré au Golfclub Wylihof. Le premier coup de pioche a été donné le 4 mai 2015 en présence de nombreuses personnalités. Membres et invités pourront jouer, dès l’été 2016, sur 3 x 9 trous de qualité égale.
Le design est signé Kurt Rossknecht. L’architecte a dessiné sur 33 hectares de terrain 9 trous ambitieux et exigeants, qui, grâce à de courtes liaisons entre eux, pourront être combinés à volonté avec le parcours existant. La stratégie déclarée est de vendre encore quelques parts, puis de s’arrêter à 800 membres. «Chez nous, les membres ont la priorité, et ils doivent toujours avoir la possibilité de jouer. De plus, la qualité d’une partie de golf se distingue aussi par le taux d’occupation du parcours. Jouer tout
le temps en flight de quatre n’est pas forcément amusant», a déclaré René Misteli, président du Club, lors du premier coup de pioche.
Photo (de g. à dr.): Kurt Rossknecht (architecte), Bruno Balsiger (Obrist Weine), Reto Ammann (Regiobank Soleure GL), Pascal Müller (Regiobank Soleure clients entreprise), Jean Oertly (directeur de l’entreprise Göldi), Peter Emch (directeur de Flury Emch Gartenbau), Robert Grütter (Office de l’aménagement du territoire), Maxime Borgeaud (comité de Wylihof), Roger Sohler (capitaine de Wylihof), Kathrin Besch (comité de Wylihof), Bernd Eigler (directeur de l’hôtel Parkforum Wylihof), Max C. Diggelmann (comité de Wylihof), Jürg Nussbaumer (commune de Luterbach), Patricia Villiger (conseil d’administration de Wylihof Golf AG), Peter König (conseil d’administration de Wylihof Golf AG), Markus Klaus (Credit Suisse Soleure, clients entreprise), Roland Meyer (directeur du projet et & manager de Wylihof Golf AG), Dr. Urs Kaiser (président du conseil d’administration de Wylihof Golf AG), Katrin Liechti (directrice adjointe de Wylihof Golf AG), René Misteli (Président de Wylihof).
avec des tours en 75 et 71 coups, remportant une victoire plus que méritée devant la Tchèque Eva Kozeluhova, sa dauphine l’année dernière déjà, et Tereza Husarova au 3e rang. Le suspense n’était pas moins intense chez les messieurs. Le Slovaque Adam Zampa, qui court au niveau de la Coupe du monde, a remporté le slalom géant sur le glacier du Kitzsteinhorn, talonné par l’ancien champion suédois Patrik Jaerbyn. Celui-ci a pris une option sur le titre dès le premier tour avec un coup au-dessus du par, puis a réussi à conserver son avance en finale, devenant champion du monde Ski&Golf avec un coup d’avance sur le pro autrichien Bernard Neumayer.
La faculté d’être sûr de son swing est l’une des conditions les plus importantes pour améliorer son jeu. La peur des mauvaises frappes a comme conséquence que le golfeur essaie de diriger sa balle au lieu de la traverser, ce qui ne peut pas fonctionner. Seuls des mouvements relâchés permettent un envol droit, des swings retenus se terminent souvent en catastrophe. Swing Glove vous aidera à avoir confiance en votre swing et à lutter contre la peur. Swing Glove soutient et stabilise la bonne position de votre poignet durant tout le mouvement et vous empêche de commettre les erreurs les plus notoires, ce qui améliorera immédiatement votre jeu. Une plaquette à pivot en polyéthylène, légère et mobile, stabilise votre poignet dans sa position exacte pendant tout le swing. Le cuir Cabretta de première qualité adoucit le grip. L’entraînement avec Swing Glove favorise la mémorisation du mouvement approprié des muscles et vous permet de moins réfléchir et donc d’améliorer nettement la qualité de vos frappes. www.swingglove.ch
Autorisée pour la compétition, utilisez l’Approach S5 lors de vos tournois. La montre vous indique les distances restantes jusqu’à l’entrée, au milieu et au fond du green, ainsi que jusqu’aux doglegs et layups. Ultraplate et légère, elle calcule votre handicap et affiche le green en couleur sur lequel vous pouvez y positionner le drapeau. Connectée, la montre reçoit les notifications de votre smartphone. Même à l’autre bout du monde, vous trouverez votre parcours de golf grâce aux 38’000 cartes préchargées.
www.garmin.ch
Toutes les bonnes choses vont par deux: Freddie Jacobson détient un record particulier. Depuis le 23 janvier dernier et le 16e trou de l’Humana Challenge, le Suédois n’a jamais joué plus de deux putts par green. La série s’est arrêtée après 542 trous. Au Zurich Classic, un second putt est finalement passé à côté du trou, mais le nouveau record est bel et bien là. Avant lui, Luke Donald «menait» avec 483 trous, mais cela date d’il y a quatre ans.
Freddie Jacobson, recordman du putting.
Le 25 juillet, les World Summer Games des Special Olympics commenceront à Los Angeles. Trois golfeurs suisses, handicapés mentaux, font partie de notre délégation de 102 personnes. La participation aux World Games est forcément un moment fort mais aussi un grand défi pour les athlètes des Special Olympics. Ils se préparent pendant des mois sous la houlette de leurs entraîneurs afin de faire de cet événement une aventure inoubliable. Giovanni Volentik (président du Swiss Special Golf Club tout à g.)
Le hole-in-one historique, l’albatros de l’Espagnol Javier Colomo au deuxième tour du Mauritius Open, n’est pas «n’importe quel» coup entré du premier coup. C’est le premier hole-in-one sur un par 4 dans l’histoire de l’European Tour. Et comme si ce n’était pas suffisant, ce coup magique entré sur le trou numéro 9 (305 mètres), le dernier trou du deuxième tour pour l’Espagnol, lui a permis de passer le cut de justesse. Par la suite, Javier Colomo a encore scoré
deux birdies sur ce trou. Malgré ce coup d’éclat, l’Espagnol se contente du 51e rang final. L’AfrAsia Bank Mauritius Open était le premier tournoi organisé en commun par l’European, le Sunshine et l’Asian Tour. C’est le Sud-Africain George Coetzee qui a remporté le titre, en playoff contre le Danois Thorbjørn Olesen.
et Nicola Valerio (vice-président) sont responsables de la discipline golf aux Special Olympics. Le premier entraîne la golfeuse Sandra Künzi, 47 ans, tandis que le second s’occupe des jumeaux Kevin et Jordan Frigerio, qui n’ont que 14 ans. Sandra Künzi, la fille du fondateur du Golfclub Bubikon, a le golf dans le sang. En 2013 déjà, elle a participé pour la première fois à un grand tournoi – les National Games Austria à Bludenz – où elle a remporté la médaille d’or au niveau 1.
«Guide de Golf & Journal de Bord» est la première application au monde qui permet d’enregistrer tout l’historique de golf de l’utilisateur.
n ouvelle application gratuite du « g uide de g olf & Journal de Bord» collectionnez-vous
Quels sont les meilleurs parcours de golf que vous avez jamais fréquentés ? Combien de parties de golf avez-vous joué au total ? Et quels parcours recommanderiez-vous à vos amis ? Garder la trace de tout cela, c’est vraiment facile avec la nouvelle application «Guide de Golf & Journal de Bord».
«Guide de Golf & Journal de Bord» est la première application au monde qui permet aux golfeurs de documenter leurs parties dans leur journal de bord personnel et de les enregistrer en ajoutant une multitude de renseignements facultatifs, tels que les partenaires de jeu, événements, résultats, photos, cartes de score, etc. Au lieu de collectionner les balles arborant les logos de clubs ou tout autre souvenir, les utilisateurs auront toujours leur historique de golf à portée de main sur leur iPhone. Une autre fonction utile est le guide de golf qui fournit des renseignements importants
sur tous les parcours dans le monde, tels que les coordonnées, itinéraires, évaluations, etc., et par conséquent, il est plus facile pour les utilisateurs de planifier leurs parties. Ils peuvent toujours trouver le bon parcours, quel que soit l’endroit où ils se trouvent.
L’application «Guide de Golf & Journal de Bord» a été conçue par Artigo Solutions, qui a également développé «Expert Golf», une des applications de golf les plus populaires, officiellement recommandée par Apple. Ainsi, la nouvelle application bénéficie de la longue expérience de leader en matière d’applications de golf et possède les mêmes qualités qu’ «Expert Golf», à savoir, un entretien quotidien des bases de données, une opération extrêmement simple et un service à la clientèle expert. Et tout cela sans débourser un centime, puisque l’application est gratuite.
«Guide de Golf & Journal de Bord» est maintenant disponible gratuitement sur l’iTunes App Store.
Pour que les personnes exigeantes d’AUJOURD’HUI se sentent parfaitement bien chez nous.
www.leadinggolf.ch
Dans ce concours, le plus important n’est pas le résultat mais l’expérience vécue.
A l’ASGI Alpen Golf Challenge, les cartes jouées en partie amicale comptent autant que les tournois ou les cartes EDS.
Le fonctionnement est simple: jusqu’au
20 octobre 2015, jouez au moins cinq des onze parcours 9 trous de montagne participant au concours et vous aurez la chance de gagner des prix intéressants, comme par exemple un séjour à Bad Griesbach pour deux personnes, d’une valeur de 2500 francs. Pourquoi ne pas
combiner une excursion en montagne à une partie de golf? Les onze parcours 9 trous suivants participent à l’Alpen Golf Challenge: Axenstein, Brigels, Crans-sur-Sierre (Jack Nicklaus), Flühli-Sörenberg, Gotthard Realp, Klosters, Matterhorn, Riederalp, Sedrun, Source du Rhône et Vulpera. Toutes les cartes – même celles avec moins de cinq parcours – peuvent être retournées à l’ASGI par les participants (membres ASGI et des clubs ASG). Toutes les cartes dûment remplies et renvoyées prendront part au tirage au sort.
Le R&A a effectué un sondage international, exhaustif et en six langues à propos de l’épineux thème du «slow play». L’évaluation des réponses de 56 248 golfeurs provenant de 122 pays a débouché sur un résultat somme toute peu surprenant: les Britanniques et les Irlandais sont les joueurs les plus rapides avec une moyenne de 3 heures et 44 minutes pour une partie de 18 trous. Ce qui n’était un secret pour personne est ainsi officiellement confirmé. La plupart des tours de golf joués sur l’île britannique durent entre trois heures et demie et quatre heures. Dans le reste du monde, cette moyenne se situe plutôt entre quatre heures et quatre heures et demie, mais le sondage n’informe pas en détail sur chaque pays. Il nous apprend néanmoins que sur le continent européen, une partie dure en moyenne trois heures et 56 minutes contre trois heures et 59 minutes en Amérique du Nord. En queue de peloton, l’Amérique latine et la région Australie-Asie avec quatre heures et 9 minutes.
La performance d’un green ne se mesure pas uniquement à sa vitesse. D’autres caractéristiques, tout aussi primordiales, existent et se mesurent.
Le thème de la qualité et de l’homogénéité des greens en Suisse est récurrent, notamment au sein de l’ASG. Pour son directeur sportif, Paolo Quirici, et pour Laurent
Liatard, head greenkeeper du Golf Club de Lausanne, on réduit trop souvent la qualité d’un green à sa vitesse, mesurée à l’aide d’un stimpmeter. Or d’autres paramètres jouent un rôle primordial. Peu importe en effet que le green soit rapide si la balle ne tient pas la ligne ou si elle sautille, rendant le putting trop aléatoire.
La fermeté des greens est essentielle: trop dur, la balle ne va plus pitcher sur la surface, trop mou, la surface va se déformer rapide-
ment sous l’effet du piétinement des joueurs et empêcher à la balle d’avoir une vraie trajectoire.
Partant de ce constat, un séminaire technique a été organisé avec la SGA (Swiss Greenkeepers Association). Plusieurs appareils ont à cette occasion été testés, permettant de mesurer:
- la déviation latérale et le sautillement de la balle sur le green
- la fermeté du green
- le taux d’humidité du sol (un green trop arrosé ralentit la vitesse)
- le taux de matière organique dans les deux premiers centimètres du sol.
Pour Paolo Quirici «un bon standard sur les parcours et les greens est primordial et l’ASG devra collaborer étroitement avec la SGA pour le garantir».
Début 2011, le plus grand magasin de golf de Suisse orientale a ouvert ses portes à Malans, dans la seigneurie grisonne où les vignerons vinifient leur excellent Pinot noir. Sur une surface de plus de 1000 m2 , «The Golfer’s» propose tout ce qu’un golfeur pourrait souhaiter.
L’une de ses compétences clés est le «custom fitting». Dans ce domaine, l’entreprise s’est fait un nom qui dépasse de loin la Suisse
orientale. Des clients de tout le pays viennent à Malans pour se faire conseiller.
Le fitting a lieu dans un simulateur indoor où les trajectoires des balles et les données du mouvement sont visibles pour le joueur. De plus, toutes les frappes sont mesurées avec le «Flightscope» qui a fait ses preuves sur le Tour. Cette infrastructure moderne est complétée par un grand choix de marques et d’équipement de fitting. Informations sur www.thegolfers.ch
magne, afin de susciter une passion semblable à celle qui anime les foules lors de la Ryder Cup. Mais Carin Koch n’affectionne pas l’excitation, le stress et le drame. A 44 ans, l’ancienne championne qui a joué la Solheim Cup à quatre reprises, reste cool, calme et sereine. «Je ne suis absolument pas du genre nerveux, dit-elle, je peux me faire du souci mains sans jamais paniquer. J’ai des enfants, vous savez, c’est le meilleur moyen pour apprendre cela.»
La Solheim Cup aura lieu pour la première fois en Allemagne. Le pendant de la Ryder Cup masculine suscite un grand intérêt mais la capitaine de l’équipe européenne reste cool et déterminée.
Elle était la décontraction en personne, Carin Koch, l’autre jour au Buckinghamshire Golf Club, le siège du Ladies European Tour (LET), un parcours pittoresque dans la ceinture aisée de Londres avec des arbres centenaires et une ambiance qui respire la tradition british. La capitaine suédoise évoquait la dernière phase avant la Solheim Cup. Son intention est de créer le buzz dans les médias à propos de ce tournoi qui aura lieu fin septembre à St Leon-Rot, en Alle-
En tant que chef d’équipe de la Solheim Cup elle avait pourtant une foule de choses à régler ces derniers mois, souvent sans préavis. «Je n’aurais jamais cru que j’aurais autant d’influence dans autant de domaines», résume-t-elle. Ses tâches ne se limitent pas au choix vestimentaire mais concernent des détails essentiels pour la compétition, la préparation du parcours par exemple. Faut-il beaucoup ou peu de rough, des par 4 longs ou courts, des fairways étroits ou larges – toutes ces décisions incombent à l’équipe organisatrice. Carin Koch s’était rendue en observatrice attentive à la dernière Solheim Cup au Colorado pour apprendre à gérer les ambiances changeantes eu sein d’une équipe tout comme les impondérables du match play. «A la fin, dit-elle, les joueuses doivent avoir le sentiment d’avoir pris les décisions elles-mêmes.»
Il y a peu de choses qui semblent pouvoir perturber la Suédoise. Sur un seul point on la sent cependant très ferme: «Je ne pourrais tolérer que quelqu’un ne soutient pas l’équipe ou crée une ambiance négative.» Se crêper le chignon à la Solheim Cup n’est donc pas une option pour Carin Koch.
La nouvelle série J15 de Bridgestone, créée exclusivement pour les dames, résout la question de la flexibilité adéquate du shaft. Contrairement à la plupart des fabricants, qui n’offrent en principe les clubs pour dames qu’avec un seul type de shaft, les fers, bois et hybrides sont ici disponibles en trois variations de flex, avec la possibilité d’adapter le poids total et le poids de la tête du club. Les fers (env. CHF 1300) visent avant tout le confort de jeu. Le driver J615 CL (CHF 600) avec sa grande tête inspirant confiance est disponible avec un loft de 11, 12 et 13,5 degrés et convient donc à tous les niveaux de jeu. Il produit une trajectoire longue et haute avec peu de spin. La série est complétée par les bois de fairway 3 à 9. Il y a en outre le modèle «Sky» (CHF 499), un bois de fairway idéal car «allround», qui remplace les bois 3 à 5, possède une tête en titane et procure des sensations particulièrement plaisantes à l’usage.
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La nouvelle version des lunettes de sport Rodenstock ProAct offre une solution à toutes les golfeuses qui ne cherchent pas simplement des lunettes de sport mais ont besoin de verres optiques. Ce modèle ProAct permet de corriger la vue jusqu’à +/- 8 dioptrine. Il se distingue en outre par des matières ultra-légères et une forme ergonomique, les charnières et les zones de flex pouvant être adaptées individuellement par l’ophtalmologue. Les plaquettes sont également ajustables.
Tous ceux qui cherchent pour leurs vacances un lieu qui prend en charge les enfants tout en permettant aux parents de jouer au golf trouveront leur bonheur à la Sonnenalp, un resort 5 étoiles dans l’Allgäu, qui offre un programme pour les jeunes avec la devise «13 choses à faire avant de devenir grand». Par exemple contribuer à un monde meilleur, redécouvrir la nature, prendre le temps pour bien faire les choses et vivre des moments
la Sonnenalp, Anna-Maria et Michael Fässler, accessoirement parents de deux enfants.
Le golf fait partie intégrante de ce programme, puisque la Sonnenalp dispose de deux parcours 18 trous et d’un 9 trous, qui convient surtout aux enfants et jeunes débutants. S’y ajoutent deux practice et des cours pour obtenir l’autorisation de parcours ou des ateliers pour joueurs confirmés. Pour les
Portugal: Royal Obidos *****
7 Nächte im Royal Obidos Evolutee Hotel inkl. 5 Greenfees (exkl. Flug) ab 893.-
Südafrika: Golfturnier
21.02.16 - 26.02.16: inkl. 5 Nächte Zebula Bush Lodge, 54-Loch Single Stableford Golfturnier, Big5 Safari u.v.m.! (exkl. Flug) ab 1‘790.-
Begleitete Gruppenreisen mit Golf Pro & Mental Coach:
Schottland: 24.10.15 - 31.10.15 ab 4‘950.-
Südafrika: 08.01.16 - 22.01.16 ab 6‘950.-
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Alle Preise in CHF pro Person auf Basis 2-er Belegung im Doppelzimmer. Programm- und Preisänderungen vorbehalten.
privilégiés en famille. Quelque 70 activités pour enfants et ados sont prévues en fonction des classes d’âge (6, 8, 10 ou 12 ans). «Nous nous efforçons volontairement d’aller à contre-courant du monde virtuel, qu’il vienne du smartphone, de l’ordinateur ou de la playstation», expliquent les deux chefs de
enfants réfractaires au golf, le programme conçu pour les enfants et adolescents, à la hauteur des clubs de vacances connus, garantit surtout une chose: la progéniture est parfaitement occupée et heureuse pendant que les parents s’adonnent au golf.
www.sonnenalp.de
frieda Muggli vient d’admettre qu’elle et son Ruedi sont des «swingers» convaincus. Et cela, malgré qu’elle ait fait de mauvaises expériences jusqu’ici. Elle a rarement eu le plaisir de réussir un mouvement aussi impeccable que lors de la «pre-shot routine». Pour son Ruedi, les choses sont semblables et pourtant différentes. Rien ne l’empêche de faire
trois bons mouvements d’essai avec son fer avant le coup proprement dit. Pour donner à son cerveau l’idée de la tâche qui l’attend, comme il dit. Evidemment, sa femme trouve que trois coups d’essai avant le coup valable sont un peu excessifs. Ceci dit, encore aujourd’hui, la plupart des «swingers» arrachent des «escalopes géantes» sur le fairway. Mme Muggli éprouve toujours un malin plaisir lorsque de tels joueurs topent finalement leur balle. Ou qu’ils frappent lourdement dans la terre (comme elle-même le fait parfois). Et il est déjà arrivé que son Ruedi frappe sa balle par erreur lors d’un coup d’essai! Eh oui! Ou qu’il fasse un coup d’essai en se cachant derrière un arbre, par exemple. C’est évidemment tout sauf optimal, surtout pour les nerfs. Dans un tel cas il faut replacer sa balle avec un coup de pénalité, où qu’elle ait atterrie, à 5 cm ou à 50 mètres. Pas vrai?
A part le fait que ces ennuyeux coups d’essai ralentissent tout le flight, ils doivent être également très épuisants. Supposons qu’un golfeur ait besoin de cent coups pour un tour. Disons qu’il faut en déduire cinquante pour le putting. Il en reste tout de même cinquante à effectuer avec des fers ou des bois. En les rajoutant aux coups d’essai, on arrive rapidement à cent cinquante contorsions qui «rongent» la condition physique du golfeur comme les castors canadiens rongent les pins
Frank Baumann est «entertaining-pro» et auteur de deux bestsellers sur le golf, «Partherapie» (jeu de mot: thérapie du couple et… du par) et «Single in 365 Tagen» (single en 365 jours). Entre 2009 et 2014, il était aussi capitaine au Buna Vista Golf à Sagogn. Il espère disposer d’un peu plus de temps désormais – pour jouer au golf et pour écrire.
www.frankbaumann.ch
tordus aux longues feuilles dans le parc national Wood-Buffalo en Alberta, au nord-ouest du Canada. Et bien entendu, il y a aussi des dingues qui font cinq coups d’essai, ou plus…
Sacrebleu, soyons clairs! Quand se joue la victoire à la Ryder Cup ou au Masters, quand le coup à jouer est capital pour la suite, alors OK, la question ne se pose pas. On peut exceptionnellement l’admettre. Mais qui de nos deux Muggli sera appelé dans l’équipe européenne de la Ryder Cup? Je vous le demande…
Frieda Muggli ne fait jamais tout ce cirque sur les greens. Les pompes ou autres exercices gymniques, elle trouve ça très pénible. On dirait que certains joueurs inspectent les greens avec méfiance non seulement pour découvrir des dénivelés, mais aussi pour trouver l’invisible direction dans laquelle pousse l’herbe ou des fourmis anémiques. Et tout cela devant et derrière le trou! Puis ils font deux ou trois coups d’essai avec leur putter, reculent de quatre pas, s’accroupissent une nouvelle fois, réévaluent le tracé, retournent vers la balle et finalement, en pleine concentration, manquent le trou d’un cheveu. Mme Muggli préfère dire «pousser la balle le long du trou», ce qu’elle aussi arrive à faire sans ce marathon d’essai! En fait, elle compare tout ce cinéma sur le green à une présentation de Marco Rima: une comédie de haut niveau.
A côté de Titleist, numéro 1 des marques de balles depuis des années, de plus en plus de fabricants se bousculent sur le marché limité de la balle de golf, tels Dixon, avec ses balles écologiques, ou Volvik qui mise sur la qualité et la couleur. Ce dossier spécial vous permettra de trouver la balle qui correspond à votre jeu.
Stefan Waldvogel
Un poids maximal de 45,93 grammes, un diamètre d’au moins 42,67 millimètres, une enveloppe extérieure presque toujours identique. Rien n’est plus sollicité qu’une balle de golf. N’estelle pas en jeu à chaque coup? Mais rien ne se perd plus vite aussi. D’après les estimations, chaque année, en Suisse, 2 à 2,5 millions de balles de golf se perdent dans le rough ou les obstacles d’eau. Et un nombre au moins équivalent doit donc être racheté. Il n’existe toutefois pas de chiffre précis à propos du marché suisse. Ce qui est clair, c’est que chez nous aussi Titleist donne le ton. «Dans toutes les catégories de prix, notre part de marché devrait se situer autour de 60%, et dans le segment supérieur, autour de 80%», déclare Pascal Juillerat Schläefli d’Acushnet Golf Suisse, qui représente Titleist et Footjoy, entre autres.
Suite au «choc» de l’euro et pour freiner les importations parallèles, le leader du marché avait temporairement baissé à 59 francs le prix de vente conseillé de la Pro V1, son produit phare. Depuis début juin, la douzaine de balles vaut 65 francs. En outre, le leader du marché offre depuis longtemps des modèles nettement moins chers (comme la NXT, NXC, Velocity et DT). Il n’existe qu’une poignée de fabricants de balles spécialisés au monde, et Titleist possède trois d’entre eux. Quelque 80 collaborateurs se consacrent uniquement à la recherche et au développement. «Chez nous, les meilleurs joueurs du Tour reçoivent exactement les mêmes balles que les clients au pro shop», explique Pascal Schläefli. Et dans chaque statistique concernant les joueurs professionnels, c’est la V1 de Titleist qui arrive en tête.
La V1 estelle donc forcément la bonne balle pour le golfeur amateur? Voici la réponse de Pascal Schläefli: «Les balles sont bêtes, elles ne savent pas qui les frappe. Une balle doit fonctionner pour chaque coup, que ce soit un monstre drive ou un putt tout en douceur. C’est pourquoi chaque balle est une sorte de compromis entre longueur et feeling.» Evidemment, tout le monde n’est pas prêt à débourser 5 francs pour une balle, surtout quand elles se perdent si facilement. Les balles d’occasion sont aussi une bonne alternative (voir box). Chez un joueur à bas handicap, l’usure de la balle devrait être moindre et, selon Olivier Widrig, de Golf Equipment AG à Bad Ragaz, les «balles individuelles deviennent plus importantes». L’entreprise de SaintGall, qui s’occupait entre
Der Golfclub Rheinblick zählt zu den Privatclubs in der Schweiz und Deutschland. Wir sind stolz auf den 18-Loch Meisterschaftsplatz, die funktionierende Infrastruktur und die grossartige Clubatmosphäre.
Unser Clubmanager wird auf Ende 2015 sein Engagement für den Club beenden. Wir suchen deshalb eine Nachfolgerin oder einen Nachfolger als
Sie sind der operativ verantwortliche Gesamtleiter und zuständig für die Umsetzung der Zielvorgaben des Vorstandes. Sie sind Dreh- und Angelpunkt des Golfclubs und die wichtigste Ansprechperson für unsere Mitglieder und Behörden.
Organisatorisch sind Ihnen Sekretariat, Pro-Shop, Spielbetrieb, die Platzpflege und das Restaurant unterstellt. Über 25 Mitarbeitende unterstützen Sie in der professionellen Führung des Golfclubs.
Als erfolgreiche Führungskraft leiteten Sie bereits einen Golfclub oder eine vergleichbare Organisation in der Golf-, Sport- oder Freizeitbranche. Ihre betriebswirtschaftlichen Kenntnisse für diese breit angelegte Aufgabe und entsprechende Fremdsprachenkenntnisse setzen wir voraus. Sie haben erfolgreich Mitarbeiter rekrutiert und Teams geführt und Sie sind selbst begeisterter Golfer.
Dank Ihrer kommunikativen Persönlichkeit pflegen Sie tragfähige Beziehungen zum Vorstand, den Mitarbeitern und Mitgliedern. Sie bewegen sich in einer «Netzwerkorganisation» und fühlen sich darin wohl. Die täglichen Herausforderungen bringen Sie nicht aus der Ruhe und Sie lösen diese souverän. Konstruktives
Konfliktmanagement ist für Sie demnach selbstverständlich. Sie sind leistungsbereit, zeitlich flexibel, physisch und emotional belastbar.
Eine sehr gut ausgebaute Infrastruktur, motivierte Mitarbeiter und aktive Mitglieder bieten ein spannendes Betätigungsfeld mit Freiraum für kreative Ideen und Initiativen.
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Persönlich
Golfclub Rheinblick
Rolf Schönauer, Präsident Rheinstrasse 4
D-79807 Lottstetten-Nack rolf.schoenauer@bluewin.ch
Quelque 120 000 balles terminent chaque année leur course dans le grand étang du célèbre green en île du TPC Sawgrass. «Aux USA, il y a un marché énorme pour les balles d’occasion», explique Patrick Roth de Topball.ch. En Suisse, il est le seul à commercialiser les «balles de golf qui ont déjà vécu». Il a ramassé ses premières balles avec un copain sur le parcours de Limpachtal, les revendant 69 francs pour 100 pièces sur Ricardo. Depuis sept ans, il ne vend plus que des balles d’occasion, et son affaire fonctionne si bien qu’elle finance deux places de travail à 100%. Patrick Roth repêche les balles de golf dans les étangs, il les lave et les trie par marque, type et qualité, avant de les revendre dans son propre magasin en ligne.
«Nos balles les plus chères coûtent 2.50 francs. C’est clair qu’on ne réalise un bénéfice que par le nombre de balles vendues», explique cet économiste. Une grande partie des balles provient des étangs des clubs de golf suisses. Il achète les autres dans les clubs ou auprès de privés. «On
trouve facilement quelques milliers de balles en un weekend», explique Patrick Roth, sans toutefois donner trop de détails: «Les clubs sont en général assez pointilleux et ne veulent pas que tout le monde sache que nous plongeons dans leurs étangs pour aller repêcher les balles. Nous devons chaque fois cacher le plus vite possible les balles trouvées.»
Pro V1, la plus demandée Avec ce genre de business, il est clair qu’on ne se fait pas que des amis auprès des producteurs de balles, mais Patrick Roth a arrangé son affaire au niveau juridique. Le plus important pour lui est la satisfaction des clients: «Personnellement, je suis content que la plupart des clients qui ont acheté une fois sur mon site repassent commande. Beaucoup achètent d’abord notre set Economy Mix, puis se décident pour des marques concrètes.» Là aussi, les balles les plus demandées, et de loin, sont les Pro V 1 de Titleist. A peu près
un cinquième de toutes les balles trouvées ne peuvent plus être remises sur le marché, en fonction de la qualité de l’étang dans lequel elles reposaient. Les plongeurs retrouvent aussi régulièrement des balles de practice. Pour Patrick Roth, les différences de prix des balles sont particulièrement intéressantes par rapport au club où elles ont été repêchées. On trouve des balles complètement différentes sur les parcours Migros par rapport aux clubs privés. Concrètement, selon le club, chaque cinquième ou chaque quinzième balle est une Pro V1… A part Titleist et Callaway, on trouve dans pratiquement tous les clubs nombre de balles sans marque, que Patrick Roth peut revendre bon marché. Il ajoute encore: «Aujourd’hui, on trouve dans les étangs des balles de golf roses, orange, rouges, jaunes et même dorées. Avant, cela n’arrivait quasiment jamais, alors que maintenant ce genre de balles représente à peu près une sur dix.»
Il y a quelque temps j’ai découvert les balles de la marque Vice. Je ne les trouve que sur Internet mais elles me conviennent bien. Je ne joue qu’avec des balles jaunes, parce que je les vois mieux.
La plupart du temps, je joue avec des Pro V1, mais pour être honnête je ne remarque pas de grande différence. C’est pourquoi en général les balles d’occasion me suffisent.
autres de l’importation des balles Srixon, commercialise depuis quelques années les produits de la marque coréenne Volvik en Europe. Pendant trente ans, les Coréens ont produit des balles pour d’autres fabricants. Ils sont maintenant établis sur le Ladies Tour avec des balles colorées de qualité. «Les balles en couleur avaient une mauvaise image à cause du driving range et des offres bon marché, mais la situation a complètement changé en Asie», explique Olivier Widrig. Volvik devait au départ proposer son modèle S3 uniquement en blanc, «mais les proettes ne voulaient pas renoncer aux avantages de la couleur». D’ailleurs, il n’y a pas que les jeunes femmes qui apprécient ce genre de balles. Les joueurs plus âgés repèrent mieux les balles colorées, explique ce professionnel de la vente pour justifier le «succès énorme» de la jeune marque. Actuellement l’entreprise n’a plus la capacité de fabriquer des balles de range, mais avec la construction d’une deuxième fabrique en Corée, Volvik espère être en mesure de couvrir la demande.
Des ba LL es recycL abL es
Sybille Faden (GC Flühli-Sörenberg)
Je joue assez rarement et je n’ai pas besoin de beaucoup de balles. C’est mon mari qui les trouve, pour moi c’est égal avec quelles balles je joue.
En règle générale, je ne joue qu’avec des ProV1. J’achète la plupart de mes balles des greenkeepers. Celle-ci, je l’ai reçue d’un pro.
La marque américaine Dixon est également relativement récente sur le marché. Elle met avant tout l’accent sur l’environnement. «Du noyau de la balle à son emballage, nous voulons fixer de nouveaux standards», explique David Vammacigno, responsable de l’implantation en Suisse. Lors du concours du drive le plus long, «Big Shot», il a présenté les balles Dixon à un large public. Mais il se rend compte que «la bonne conscience concerne plutôt une minorité de golfeurs tandis que la majorité prend surtout en compte le prix du produit».
Je change tout le temps de marque. Il paraît qu’il ne faudrait pas le faire, mais j’aime bien changer selon mon envie du moment. Pour un tournoi, je prends toujours des nouvelles balles, le reste du temps, les balles d’occasion ou trouvées sont suffisantes.
Depuis environ cinq ans, je joue avec des balles pour dames plus molles.
A mon âge, c’est bien de protéger les articulations. J’ai acheté celles-ci en Afrique du Sud, et avec cet achat je soutiens aussi la lutte contre le cancer du sein.
Malgré tout, Dixon a introduit en Suisse son propre programme de recyclage. Les clients peuvent amener au commerçant leurs vieilles balles de toutes marques. Cellesci sont ensuite acheminées par bateau aux USA et recyclées, entre autres en, on s’est rabattu sur les EtatsUnis, explique David Vammacigno. Pour le moment, Dixon est surtout présent dans divers clubs de golf de Suisse romande, mais la marque travaille à la création d’un réseau de commerçants plus dense en Suisse alémanique. Outre cette marque plutôt récente, beaucoup d’autres cherchent également à s’attirer les bonnes grâces des clients golfeurs. Wilson, par exemple, s’est spécialisé dans les balles plutôt molles. Le produit le mieux vendu de la marque qui se consacre au tennis et au golf est la DX 2 soft, pour 29 francs. «La plupart des joueurs pensent qu’un prix élevé garantit une meilleure qualité», remarque Pascal Wetzstein, responsable de la distribution de Wilson en Suisse. C’est surtout le petit jeu qui est déterminant pour le score, et beaucoup de golfeurs jouaient avec des balles trop
dures, ajoutetil. Mais seuls les joueurs qui produisent assez d’énergie, avec une vitesse de la tête de club élevée au moment de l’impact, et qui peuvent un peu comprimer la balle, tirent profit des balles dures. «C’est un principe physique de transmission d’énergie sur le noyau», expliquetil. Car le choix de la balle peut influencer le jeu positivement ou négativement. Un exemple: un joueur avec un slice extrême ne devrait pas choisir une balle qui donne beaucoup de spin, car la balle déviera encore plus en vol. Une dame qui a de la peine avec ses distances se simplifiera beaucoup la vie en choisissant une balle assurant un vol élevé et plus de longueur.
tester L es ba LL es soi-même Mais comment se retrouver dans la jungle des balles en vente dans les pro shops et les magasins de sport? En règle générale, les producteurs affichent au dos des boîtes de balles des informations détaillées sur leur produit, avec les tracés des courbes de vol et autres indications très importantes. Peu de spin lors du drive, un vol pénétrant et plutôt plat, beaucoup de spin autour
du green sont les caractéristiques classiques d’une balle pour bons joueurs. Les dames et les seniors devraient en revanche choisir des balles avec un noyau mou, une compression basse et un vol élevé. Les balles 2 pièces conviennent bien aux débutants, car elles donnent peu de spin et
volent droit et loin. Si vous hésitez entre une balle multicouches et une balle de prix moyen, allez frapper quelques coups depuis 80 mètres avec ces deux variantes. Si vous ne remarquez pas de différence, vous pouvez sans autres vous décider pour le modèle meilleur marché.
balle 2 pièces: Balle construite avec une enveloppe extérieure et un noyau, prédominante dans le segment des balles bon marché.
balle 3 pièces: Le noyau est le plus souvent entouré d’une enveloppe extérieure en deux parties. Alternativement, le noyau est entouré d’une couche intermédiaire (manteau).
balle multicouches (4 pièces, 5 pièces): Sur cette balle, l’enveloppe extérieure, les doubles noyaux et les couches intermédiaires sont combinées en différentes variantes.
Dimples: La surface externe de la balle est pourvue, suivant le type, de 300 à 450 alvéoles
positionnées selon un modèle et nommées «dimples». Grâce à ces alvéoles et à la rotation créée par le coup, la balle vole jusqu’à trois fois plus loin qu’une balle lisse.
noyau: Le noyau se trouve au centre de la balle et lui donne sa flexibilité.
Uréthane: Un matériau relativement mou et élastique, plus cher à la fabrication que la résine ionomère.
c ouche intermédiaire: Une couche de polymère entre le noyau et la coque. Elle assure le contrôle de la balle et lui donne le feeling nécessaire.
C’est maintenant officiel: à partir de juillet 2015, Golf Limpachtal appartiendra majoritairement à Migros, tout juste vingt ans après l’ouverture de son premier Golfpark à Holzhäusern. Pour beaucoup, ce rachat est une grande surprise. Mais peu de choses devraient changer après cette reprise.
Stefan WaldvogelGolfsuisse.ch en avait déjà parlé début mai, mais les choses se sont déroulées encore plus vite que prévu. C’est en novembre dernier que Rudolf Schnorf, actionnaire majoritaire (avec 54,45%) et président du club de Limpachtal, a commencé à envisager Migros comme un successeur possible. Les pourparlers avec le «géant orange» ont été menés avec le soutien de la société BDO (fiduciaire et conseil). Les membres du club et son conseil d’administration se
sont retrouvés devant le fait accompli. «C’est un fait que la vente à surpris tout le monde mais il était impossible de faire autrement», explique Rudolf Schnorf. Il était essentiel, à ses yeux, de régler cette succession avec une vision à long terme. Ses filles ne montrant que peu d’intérêt pour l’affaire, il cherchait un partenaire professionnel qui puisse assurer l’avenir, ajoute celui qui était autrefois président de la commune d’Aetingen.
Plusieurs intéressés s’étaient pourtant manifestés. «Mais je ne voulais pas vendre à des investisseurs qui ne s’intéressent au golf qu’à court terme», explique Rudolf Schnorf. Le rachat par Migros garantit que le parcours tombe dans de bonnes mains. L’ancien actionnaire majoritaire conserve le terrain mais cède à Migros un droit de préemption. Les 400 actionnaires restants sont un peu moins contents. Un des plus importants «camarades de combat» de Rudolf Schnorf, Karl Studer (Soleure), a ainsi remis avec effet immédiat son mandat de vice-président du
conseil d’administration de la société Public Golf Bucheggberg AG, propirétaire du site. Karl Studer, également président de l’ASGI, explique qu’il a quitté le conseil d’administration déçu par la manière d’agir de Rudolf Schnorf. «Nous avons été de bons amis durant de longues années mais il a mené cette affaire derrière mon dos», déclare-t-il. La blessure personnelle est l’une des raisons de sa démission mais le choix de Migros a aussi joué un rôle. Avec le nouveau propriétaire, l’identité et la qualité du club pourraient changer. «En tant que parcours Migros, Limpachtal sera inondé de golfeurs les weekends», craint-il.
Un second moossee n’est pas prév U Jochen Müller, directeur du secteur loisirs de Migros Aare, prend ces craintes au sérieux et décrit Limpachtal comme une «exploitation magnifique, dirigée avec succès». «Nous allons prendre le temps qu’il faut et ne pas mettre tout sens dessus dessous», déclare-t-il, soucieux de tranquilliser les membres et les actionnaires minoritaires. Jochen Müller est lui-même vice-
président du Golfclub Bern, logé sur les installations de Migros Moossee. Certaines synergies dans les acquisitions ou la gestion des tournois sont possibles, les deux clubs se trouvant à vingt minutes de distance.
On ne veut pas faire de Limpachtal un second Moossee, assure Jochen Müller. Malgré tout, quelques membres désirent visiblement changer de club. C’est possible jusqu’à fin juin, ensuite le membership se prolongera d’une année. «Pour le moment, nous n’avons reçu aucune démission», précise le responsable Migros. Jochen Müller explique que des discussions auront encore lieu pour essayer d’atténuer les craintes des membres. Migros a cependant déjà montré, avec ses centres de fitness, qu’elle était capable de diriger plusieurs marques sous un même toit, ajoute le responsable. «Avec le fitness, nous avons six marques et tout le monde ne sait pas que Migros est derrière. En golf aussi il est possible de se positionner différemment», ajoute-t-il. Il est clair que Migros n’a pas l’intention de faire de Limpachtal un golfparc classique avec un parcours court etc. «Une telle transformation n’a jamais fait partie des
Das Golf Sport College ist die erste Golfsportschule der Schweiz. Sie richtet sich an Kinder und Jugendliche, die sich auf eine internationale Golfsportkarriere vorbereiten und die Trainingszeit mit dem Schulabschluss optimal verbinden möchten. Yves: 12 Years, Dream Job: PGA Tour Player and European Tour Player Melissa: 15 Years, Horse Rider, Dream Job: Military Pilot and Lawyer Christian: 12 Years, Hockey Player, HCP 27, Dream Job: PGA Tour Player and Sports Commentator Caspar:
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discussions et ne sera pas un sujet abordé prochainement», répond Jochen Müller. Par ailleurs, Migros poursuit son projet d’agrandissement du Golfpark Moossee, indépendamment de Limpachtal (projet dont GOLFSUISSE a parlé).
Il est certain toutefois que la politique des prix va changer. Jusque-là, les green fees pour les détenteurs de l’ASG Migros Golfcard étaient plus chers à Limpachtal que pour les membres ASGI, le club et l’ASGI ayant un contrat de partenariat. L’ASGI possède en outre quelques actions et droits de jeu. «Nous devrons d’abord passer ces contrats à la loupe, mais il serait étonnant que l’actionnaire principal jouisse de conditions moins bonnes», explique Jochen Müller. Pour Migros, c’est la première reprise
Il n’existait alors qu’une seule «installation de golf public», en petit format à Bubikon. Avec les premiers 18 et 6 trous à Holzhäusern, Migros lançait de façon concrète son slogan «golf pour tous». Même le Blick publiait un article en été 1995 sur cette ouverture. Malgré les commentaires ironiques de certains clubs traditionnels, le succès fut rapidement au rendez-vous. Les différentes catégories de membres se vendirent en très peu de temps. Trois ans après l’ouverture officielle, neuf trous supplémentaires furent construits. «Nous avons eu de la chance, un agrandissement serait aujourd’hui nettement plus difficile à réaliser», reconnaît Pit Kälin, manager du Golfpark Holzhäusern. Fait intéressant: depuis quelques années, on compte plus de tours joués sur le parcours
particulières, comme le golf de nuit. «Il s’agit principalement de vivre une expérience en commun, et les réactions sont chaque fois extrêmement positives», explique le manager. C’est sûr que chez Migros aussi on doit produire des chiffres noirs, mais en même temps on a le sens des responsabilités. Ainsi, il y a trois ans, Holzhäusern a misé sur des méthodes de fertilisation et de lutte contre les parasites totalement bio. Vu la forte fréquentation du parcours, jusqu’à 240 joueurs par jour, le passage au bio n’a pas été facile, mais ce projet-pilote au sein de Migros est déjà en train de porter ses fruits.
d’une installation golfique déjà existante. Le business plan d’origine prévoyait la construction de 12 à 15 golfparcs en Suisse. Mais comme il devient toujours plus difficile pour le «géant orange» de réaliser des parcours, Migros a sauté sur l’occasion qui s’est présentée à Limpachtal. Le prix d’achat reste confidentiel, mais les observateurs l’estiment à un montant en millions à deux chiffres.
HoL z H äUsern existe depU is vingt ans
Avec l’ouverture du premier Migros Golfpark à Holzhäusern, il y a vingt ans, une «nouvelle ère» débutait en Suisse. En 1995, le monde du golf suisse était tout différent de celui d’aujourd’hui: l’ASG comptait 51 clubs, dont sept à l’étranger, pour un total de 25 000 golfeuses et golfeurs.
9 trous que sur le 18 trous. «Les gens ont de moins en moins de temps, c’est évident», remarque-t-il. Lorsque Migros s’est lancée dans l’exploitation de golfs, le Grison ne travaillait pas encore dans ce domaine. Il y a huit ans, il a quitté son poste de manager au Golfclub Engelberg pour Holzhäusern. «Chez nous aussi, les membres sont au centre de nos préoccupations, mais nous avons nettement plus de joueurs green fee. Vu sous cet angle, les différences ne sont pas si grandes», remarque Pit Kälin.
«Bio» depU is trois ans Pour lui, l’important est que les gens aient du plaisir et associent le golf à des émotions positives. C’est pourquoi, à Holzhäusern, on ne se contente pas des tournois traditionnels mais offre de temps en temps des expériences un peu
Malgré la grande fréquentation un nouvel agrandissement du parcours n’est plus possible. On aimerait «très volontiers avoir quatre fois 9 trous, comme à Waldkirch», mais le terrain est limité entre autres par la ligne ferroviaire Lucerne – Zurich, et la rive du lac, une zone protégée.
Ainsi, pour le moment, on n’investit pas dans le parcours mais dans un nouveau restaurant, dont l’attrait principal sera une grande terrasse à plusieurs étages, en angle. Le concept reste le même, avec d’une part un self-service et d’autre part un restaurant assurant un service classique, le nombre de places changeant à peine. Mais on sera beaucoup plus flexible, avec une salle pour les grands tournois et un nouveau «carnotzet» pour les petites manifestations, explique Pit Kälin, le chef de projet.
L’agrandissement du restaurant coûtera à lui seul 6,5 millions de francs. Dans une seconde phase, les installations d’entraînement devront être modernisées. Mais il ne s’agit pour l’instant que d’idées qui devront passer par divers comités et ne sont donc pas encore mûres, précise Pit Kälin. Il est possible que le parcours 6 trous soit transformé en un 9 trous pitch&putt, mais ce n’est pas encore définitif non plus.
présents depU is L e dé BU t
L’accent continuera d’être mis sur la formation golfique. Les six professeurs de golf donnent environ 7800 heures d’enseignement par an, dont 60% de leçons privées, le reste étant des cours collectifs. Au début, le rapport était tout différent. «A l’époque, la demande concernait presque uniquement des cours pour groupes», se souvient Julian Myerscough, qui officie au Golfpark Holzhäusern en tant que head coach depuis l’ouverture officielle, il y a exactement 20 ans. L’Anglais, aujourd’hui âgé de 56 ans, dirigeait sa propre école de golf à Seefeld et fut d’abord engagé par Migros comme conseiller.
Durant l’année 2014, mauvaise au niveau de la météo, on a compté à Holzhäusern:
• 4.5 millions de balles de driving range tapées.
• 7800 leçons de golf données par 6 pros.
• 42 000 parties jouées sur le parcours 9 trous, 38 000 parties sur le parcours 18 trous.
• 23 500 heures de travail de greenkeeping, dont 5800 heures sur les greens.
• 148 examens d’autorisation de parcours passés, dont 85 réussis.
• 65 000 visiteurs accueillis dans les restaurants.
Avec son remplaçant Andrew Coop, il est resté fidèle à la Suisse centrale. «En 1995, la plupart des gens n’avaient aucune idée du golf. Aujourd’hui, les connaissances sont nettement meilleures», explique le pro. La plus grande différence pour l’enseignement du golf réside dans la technique: «Avant, on griffonnait avec un feutre sur un écran, maintenant tous les moyens techniques possibles comme Trackman et bien d’autres sont à notre disposition.»
Les parcours migros
1995 Golfpark Holzhäusern (LU)
1998 Golfcampus Greifensee (ZH)
1999 Golfparc Signal de Bougy (VD)
2000 Golfpark Waldkirch (SG)
2001 Golfpark Otelfingen (ZH)
2003 Golfpark Moossee (BE)
2007 Golfpark Oberkirch (LU)
2011 Golfcampus Wädenswil (ZH)
2015 Limpachtal (S0/BE)
Les prix n’ont pas beaucoup changé pour les joueurs green fee: en 1995, la carte journalière coûtait entre 35 et 60 francs. L’offre très bon marché pour jouer tôt le matin n’existe plus. Le green fee officiel s’élève maintenant à 80 francs en semaine et 100 francs le weekend. Avec les diverses réductions pour les porteurs de l’ASG Golfcard Migros ou des autres clubs Migros (50% de rabais), le green fee moyen payé revient à une vingtaine de francs moins cher que le tarif officiel.
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Pas moins de 120 personnes se sont retrouvées au premier Swiss Golf Forum, au Kursaal de Berne, pour discuter de l’avenir du golf. En clôture du Forum, une bonne partie des participants a fait le déplacement au Golfpark Moossee pour un tournoi «test» avec des trous agrandis.
Stefan WaldvogelUn modérateur facétieux, Frank Baumann, de nombreuses impulsions lancées et un petit tournoi amical pour finir en beauté: le premier Swiss Golf Forum à Berne était un plein succès, pour les 120 participants comme pour les organisateurs. «Le but était de discuter de manière ouverte avec tous les participants sur le futur de notre sport, d’échanger des idées, de discuter de nos soucis et de trouver ensemble des solutions pour améliorer l’image du golf, avoir plus de golfeurs dans les clubs et plus de juniors. D’après les retours des participants, c’est réussi», a résumé Barbara Albisetti, secrétaire générale de l’ASG, cette première organisée en collaboration avec l’ASGI et l’ASG Migros Golfcard.
En souhaitant la bienvenue aux participants, le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer a expliqué que le nombre de golfeuses et de golfeurs continue d’augmenter en Suisse. Cela est du en premier lieu à l’augmentation des joueurs sans club. En prenant en considération un parcours de 18 trous, quelque
928 personnes jouent aujourd’hui au golf en Suisse. Ce chiffre est nettement inférieur à ce que connaissent par exemple les EtatsUnis (1700) ou la Grande-Bretagne avec 1370 joueurs par parcours. Il n’en reste pas moins que les clubs suisses doivent eux aussi se préparer pour l’avenir: «Il devient de plus en plus difficile d’engager les jeunes générations à long terme. Les clubs sont obligés de repenser le modèle existant», a remarqué le président de l’ASG.
Le diLemme avec Les jeunes Au Swiss Golf Forum, on a beaucoup discuté du soutien aux juniors. «En Suède, les clubs sont obligés de compter au moins 20% de juniors parmi leurs membres», a expliqué, un brin provocateur, Bruno Griss, le président de la Swiss PGA. Alors que le nombre de juniors en Suisse a nettement baissé ces deux dernières années, Migros, avec son projet «Let’s play Golf», qui permet chaque année à 80 classes de passer gratuitement une demijournée sur ses installations golfiques, arrive pratiquement à saturation. Mathias Reutercrona, responsable, avoue qu’il en est presque à espérer qu’il n’y ait pas trop d’enfants qui
Les conférenciers (de haut en bas): le futurologue Georges T. Roos; le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer; Paolo Quirici et Carlos Duran; le secrétaire général de l’ASGI, Pascal Germanier; Fabienne In-Albon avec Frank Baumann (modérateur), la secrétaire générale de l’ASG, Barbara Albisetti.
En bas à droite: Mathias Reutercrona et Hans-Peter Schild (Migros).
Autorisée pour la compétition, utilisez l’Approach S5 lors de vos tournois. La montre vous indique les distances restantes jusqu’à l’entrée, au milieu et au fond du green, ainsi que jusqu’aux doglegs et layups. Ultraplate et légère, elle calcule votre handicap et affiche le green en couleur sur lequel vous pouvez y positionner le drapeau. Connectée, la montre reçoit les notifications de votre smartphone. Même à l’autre bout du monde, vous trouverez votre parcours de golf grâce aux 38’000 cartes préchargées.
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adhèrent au golf, pour ne pas faire trop de déçus, et parle d’un dilemme.
Barbara Albisetti souhaite que les clubs de golf acceptent aussi les enfants des non-membres et invitent régulièrement des écoles pour des cours de golf: «Il faut montrer que le golf n’est pas élitiste, cela peut aussi amener de nouveaux membres.»
Les discussions ont également tourné autour de la difficulté de retenir les membres inscrits dans les clubs. «Chaque année, nous perdons quelques milliers de golfeuses et de golfeurs», a souligné le président de l’ASG, Jean Marc-Mommer. Une de raisons de ce désamour seraient «les parcours trop longs et trop difficiles pour les hadicaps élevés et les débutants», selon le secrétaire général de l’ASGI, Pascal Germanier. Mais grâce aux départs supplémentaires, nettement avancés, pratiquement tous les parcours peuvent aujourd’hui être raccourcis.
toujours pLus de sports en para LLèLe
Le golf est l’un des rares sports pratiqués surtout par des personnes plus âgées. «Plus les gens sont âgés, plus la participation est grande», a observé Markus Lamprecht, auteur de diverses études sur le sport, et spécialiste du sujet. Dans presque toutes les classes d’âge «on pratique de plus en plus de sports, qui prennent moins de temps. Il est toujours plus fréquent qu’un autre sport entre en jeu». Les sondages recensent maintenant 250 genres de sport différents. La performance pure n’est plus recherchée comme avant. Aujourd’hui, il s’agit de pratiquer un loisir avec ses propres règles. Ce que confirme Pit Kälin, chef du Migros Golfpark Holzhäusern: «Se mesurer avec les autres arrive, selon nos sondages, loin derrière au niveau
des priorités. L’aspect santé et le plaisir sont bien plus importants.»
Avec, au centre, les émotions ressenties: «Le golf doit à la fois être sexy et cool.» Pit Kälin a souligné que le golf attire plus les garçons, mais avec en combinant équitation et golf, il a réussi à passionner 90% de filles à un cours.
De manière générale, la question des «barrières» qui s’opposent à l’élan des personnes intéressées par le golf fut évoquée. Les facteurs coût et temps sont évidents. «Mais les gens oublient toujours que le golf n’est pas plus cher que le ski, a rappelé Jean-Marc Mommer, nous devons mieux communiquer cette réalité.» Pour ce faire, les membres sont les meilleurs ambassadeurs, selon le président. Plusieurs participants ont évoqué des expériences positives avec par exemple des «journées parcours ouverts». D’autres se sont demandé comment on pourrait motiver les golfeurs jouant peu à multiplier les parties de golf, par exemple en leur proposant des arrangement spéciaux incluant green fee et repas.
Au Forum, le futurologue Georges T. Roos a esquissé quelques mégatrends fondamentaux qui devraient avoir une nette influence sur notre vie ces vingt prochaines années. Même si l’«exosquelette» spécialement conçu pour les golfeurs ne devrait pas voir le jour avant longtemps, l’intelligence artificielle changera de façon décisive notre futur. Dans quelques années, selon Roos, 20 à 50 milliards d’objets seront reliés à Internet. Pas des ordinateurs classiques, mais des vases à fleurs, des maisons et bien entendu des clubs de golf, tout cela avec de nombreuses conséquences.
L’autre mégatrend, la santé, qui va de la médecine réparatrice à la
culture actuelle caractérisée par la prévention et le fitness, deviendra un domaine dans lequel l’amélioration des performances physiques et mentales sera centrale. L’«automesure» avec toutes sortes de bracelets intelligents n’est que le début de ce trend. «L’Apple Watch et autres capteurs de données intégrés aux T-shirts ou aux bracelets existent déjà, mais je pars du principe que dans le futur, il sera courant d’implanter des puces directement sous la peau», a estimé le futurologue.
Plus proche de nous, l’échéance d’août 2016, lorsque le golf redeviendra une discipline olympique. Simone Righenzi, responsable du soutien aux associations auprès de Swiss Olympic, a expliqué la collaboration entre l’ASG et Swiss Olympic. La «centrale nationale du sport d’élite» avait déjà soutenu notre association lors de l’élaboration du concept «sport élite». Avec Fabienne In-Albon, les responsables espèrent à présent pouvoir assister pour la première fois une golfeuse suisse à accéder aux Jeux olympiques. L’«avant-première» avec la Valaisanne
Azelia Meichtry aux Youth Games en Chine était en tous les cas un grand succès. Or, comme l’a souligné Simone Righenzi, les «vrais» Jeux de Rio sont une autre paire de manches. Le Tessinois a confirmé que quelque cinq cents vols pour le Brésil ont d’ores et déjà été réservés. Pour conclure cette première journée du Forum, la meilleure golfeuse suisse du moment était présente à Berne. «Dans la perspective des JO de Rio, l’ASG me soutient en payant le coût de mon nouveau caddy et cela m’aide beaucoup», a-t-elle expliqué au modérateur Frank Baumann. Quant au président de l’ASG, Jean-Marc Mommer, il escompte une plus grande présence médiatique et peut-être la promotion d’une meilleure image du golf comme un véritable sport plutôt qu’un «jeu de société» parmi les retombées des Jeux olympiques.
Pour clore la manifestation, les participants se sont retrouvés pour un test pratique au Golfpark Moossee, sur un parcours à trous agrandis, un concept ayant pour but de rendre ce jeu passa-
blement difficile un peu plus simple et plus «tendance». Au lieu des 10,3 centimètres réglementaires, les trous sont gros comme des assiettes (35 centimètres de diamètre). «Le but du jeu avec des trous plus gros est de faciliter l’initiation des débutants, mais cela ne doit pas remplacer les trous originaux», explique Ursula Joss, directrice du bureau ASGI de Suisse alémanique. Cette formule de jeu est surtout intéressante pour les hauts handicaps et les débutants, selon Marianne Guggisberg, directrice du Golfclub Emmental.
Au Swiss Golf Forum, on a aussi discuté d’un autre concept de jeu, présenté par Stephan Blöcher. Le Golf Revolution 9 est un tournoi sur neuf trous, à jouer en 90 minutes maximum, avec neuf règles toutes simples, dont voici un petit aperçu:
1. Le fairway et le semi-rough (1st cut) constituent le trou. En fait, on joue comme si on se trouvait constamment dans un obstacle d’eau latérale, ceci dans le but d’éviter de longues recherches de balles.
2. Chaque joueur emporte neuf balles numérotées. S’il se retrouve sans balle avant la fin de ses neuf trous, la partie est terminée pour lui.
3. Ready Drive: le premier qui est prêt joue son drive, il n’y a pas de balle provisoire.
4. Seul le sac de golf porté est autorisé. Les chariots, voiturettes et caddies font perdre trop de temps.
5. Ready Putting: Le premier qui est prêt putte, et termine le trou.
«Le golf doit amuser et surtout aller plus vite», telle est la conviction de Stephan Blöcher, ancien directeur du Golf Club Andratx à Majorque. Pour lui, il va également de soi qu’après le tournoi, on n’ait pas besoin d’attendre la remise des prix. Avec Golf Revolution 9, celle-ci se fait sur Internet, les prix étant envoyés par la poste.
Les organisateurs du premier Swiss Golf Forum sont très satisfaits des bons échos des participants. «C’est la première fois que tous les acteurs du golf suisse se sont retrouvés pour un échange d’idées», a constaté JeanMarc Mommer, président de l’ASG. Le Forum ne devrait donc pas rester un événement unique. La date de la seconde édition est déjà arrêtée: elle aura lieu les 19 et 20 avril 2016, à Berne. Nous vous avons présenté ici qu’un petit aperçu de ces deux journées, mais vous pouvez retrouver tous les exposés sur le site www.golfsuisse.ch (Events).
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ecole de sport tenero
La première année de l’école de sport Tenero s’achève en juin. Paolo
Quirici, directeur sportif de l’ASG, mais surtout aussi les six jeunes golfeurs talentueux et leurs parents tirent un bilan positif de ce projet, essentiellement soutenu par l’ASG.
Stefan Waldvogel«L’offre de Tenero est idéale pour des golfeuses et golfeurs ambitieux», résume Sascha Bleiker. Il estime que pour sa fille Nina, 15 ans, un certificat de maturité reconnu est aussi important qu’une éventuelle carrière de golfeuse. Sans cette nouvelle école de sport au Tessin, elle aurait fréquenté l’école de Davos, comme son frère jumeau Mischa. «L’école de Davos est parfaite pour ceux qui pratiquent des sports d’hiver comme notre fils qui joue au hockey. Ceci dit, les possibilités d’entraînement pour le golf sont nettement meilleures au Tessin», explique M. Bleiker qui connaît les deux écoles. Au Golf Club Losone, les élèves peuvent s’entraîner dehors pratiquement toute l’année et ont avec Carlos Duran un excellent coach à leur disposition. Ils sont pris en charge par une formatrice en fitness et bénéficient régulièrement de massages sportifs. «Aucune autre école ne s’occupe spécifiquement des golfeurs. Nous
sommes impliqués depuis le début et soutenons ce projet activement», remarque Paolo Quirici, directeur sportif de l’ASG. Il considère également la première année comme «un grand succès extrêmement prometteur».
se soutenir et se motiver mutue LL ement
«Le groupe de jeunes fonctionne très bien. Ils se soutiennent mutuellement et s’encouragent à fournir de bonnes prestations», se réjouit l’ancien champion tessinois, qui passe régulièrement à l’école Tenero. Il se dit surpris par la rapidité avec laquelle les filles et les garçons ont appris l’italien. «Je parle sans problèmes dans ma langue maternelle avec eux», dit-il. Tandis que Nina Bleiker avait déjà appris cette langue à l’école primaire de Coire, les débuts au collège en italien se sont avérés «très exigeants» pour les autres adolescents, selon Michael
Armbrüster. Pour sa fille Nathalie par exemple, cela représentait «un grand obstacle» à surmonter. Mais elle se plaît énormément dans cette école de sport, et la direction du collège public se donne beaucoup de peine pour faciliter l’intégration des élèves. Pour les sportifs de talent, l’école cantonale dure cinq ans au lieu de quatre. En première année, les élèves ont au minimum neuf heures d’entraînement de golf par semaine. En été, selon les habitudes tessinoises, ils profitent de dix semaines de vacances, consacrées surtout aux tournois. De plus, Paolo Quirici se réjouit que l’école se montre extrêmement souple. «Pour certains, il est essentiel de pouvoir déjà partir le vendredi pour participer à un tournoi, ce qui est possible sans problème ici», ajoute l’ancien professionnel. Du point de vue sportif, les premiers succès sont déjà au rendez-vous, et grâce à ces conditions idéales, quelques élèves pourront participer bien préparés à des tournois internationaux.
Sur un autre plan, en Suisse une école de bonne qualité est également extrêmement importante. L’association italienne explore une autre voie avec ses grands talents: «Dans certains cas, ils
quittent l’école dès 15 ans et ne se concentrent plus que sur le golf. En comparaison avec la Suisse cela paraît excessif et difficilement concevable chez nous», affirme le directeur sportif de l’ASG.
Grâce au soutien de l’ASG, les meilleurs talents de notre pays devraient pouvoir combiner études et sport. «Nous n’avons pas pour objectif d’accueillir le plus grand nombre de jeunes golfeuses et golfeurs à Tenero, mais nous voulons les meilleurs», résume Paolo Quirici. D’ailleurs, on n’y accepte pas automatiquement tous les intéressés. Les élèves sport-études doivent avoir le potentiel d’un amateur d’élite ou d’un professionnel. Cela exige évidemment un engagement au-dessus de la moyenne dans tous les domaines, ce qui fait également progresser le groupe.
«Le but est que les jeunes golfeuses et golfeurs ne partent pas dès leur plus jeune âge à l’étran-
De la concentration avec le coach de renom, Viktor Gustavsson (à g.), bonne ambiance à table (de g. à dr.): Frederic Cathomas, Nina Bleiker, Chiara Tamburlini, Natalie Armbrüster, Leonardo Bono et Ian Mehli. En bas: Natalie Armbrüster, Paolo Quirici et Chiara Tamburlini lors d’un «fun game» à Losone.
ger mais qu’ils trouvent les conditions idéales chez nous. Cela ne peut pas faire de mal de découvrir une autre culture et une autre langue. À cet âge, c’est facile et c’est aussi un bonus pour plus tard», estime Paolo Quirici.
projet important pour L’asg Une collaboration existe actuellement avec le lycée de Locarno et, théoriquement, une formation d’apprenti de commerce devrait se mettre en place au Tessin. Beaucoup de jeunes footballeurs et cyclistes empruntent cette voie qui semble aussi possible pour les golfeuses et golfeurs. Cette formation se fait en italien et dure un an de plus. A chacun de décider s’il opte pour un certificat de maturité ou une formation professionnelle. La formation commerciale a été une sécurité pour le cas où il n’aurait pas aussi bien réussi sa carrière de golfeur professionnel, se rappelle Paolo Quirici qui a aujourd’hui 47 ans.
Autre avantage, la formation est nettement moins onéreuse que dans d’autres écoles de sport, notamment parce que l’ASG finance une partie des entraînements. «Il s’agit d’un projet important pour l’association», résume Luca
Allidi du comité de l’ASG. Ce soutien permet d’offrir les meilleures chances aux jeunes talents et de réconcilier golf et école. C’est pour cette raison que le comité a décidé d’investir au Tessin au cours de ces prochaines années également.
A moyen terme il est prévu de créer un «Centre national de performances» à Tenero – tel que d’autres associations le pratiquent depuis un certain temps. Actuellement déjà, une grande partie des formations (et formations continues) a lieu au Tessin, comme par exemple les séminaires Master Coach avec de grands noms internationaux. Pour les adolescents sportifs très motivés, ces rencontres sont «la cerise sur le gâteau», dit Paolo Quirici. En avril, par exemple, le Suédois Viktor Gustavsson est venu au Tessin pendant deux jours. Le célèbre entraîneur était venu tout droit du Masters, où il s’était occupé de Thomas Bjørn et Alex Norén, entre autres. «De telles expériences motivent les jeunes davantage et l’entraînement avec Viktor Gustavsson a été un des moments clés du succès de cette première année», conclut le directeur sportif de l’ASG.
clu Bs sans Parcours: Thalwil
Il est jeune, grand et actif: le Golfclub Thalwil compte 430 membres adultes et 50 juniors. Sa structure correspond à un club ASG classique, même s’il ne dispose que de trois trous courts pour l’entraînement et organise ses tournois dans des clubs amis de la région.
Stefan oSWalt
Cela fait bientôt huit ans qu’une poignée d’audacieux a lancé un «projet qui paraissait impossible». C’est ainsi que Max Raddatz, président du GCT depuis la première heure, décrit les débuts. En fait, le club a été fondé principalement pour avoir une position plus forte face à la commune, en cas de problèmes éventuels liés au Golfpark Thalwil qui venait d’être ouvert par le pro norvégien Hans Henrik Sando. Le comité fondateur était alors formé par Max Raddatz, son amie et une tierce personne. «On ne nous a pas pris au sérieux», se souvient Max Raddatz. Et il semblerait que le trio n’était pas complètement sûr de son coup pendant l’été 2007, puisqu’il a décidé qu’en cas d’échec, tout l’argent déjà récolté serait mis à la disposition de la relève du GC Schönenberg. Ils n’avaient pas tort d’être prudents, puisque le practice légèrement détérioré a été fermé pour des raisons de sécurité par la commune de Thalwil. Et parce que les balles avaient tendance à atterrir dans le jardin du noble restaurant Silhalden ou à frapper les randonneurs assez nombreux dans le coin, seul le petit jeu
était autorisé. Sous la responsabilité de Sando, le pro, les élèves avaient le droit de frapper des petits fers uniquement.
tout de suite 120 membres Mais le scepticisme des initiateurs était finalement infondé. Car après la première réunion, le 26 septembre 2007, le club comptait déjà 120 membres. Pendant trois ans, Hans Henrik Sando a entrepris des démarches auprès de nombreuses instances avant de pouvoir ouvrir le Golfpark Thalwil, composé d’un practice et d’un parcours court. Le Norvégien a investi plus d’un demi-million de francs et un nombre incalculable de jours de travail dans le renouveau et l’agrandissement des installations. Il y enseigne aujourd’hui le golf en compagnie d’un second pro. Les membres du GCT qui s’entraînement assidument ou qui prennent des leçons bénéficient de rabais bientôt plus importants que la cotisation annuelle de 150 francs. En symbiose avec le GCT, Hans Henrik Sando touche un généreux forfait annuel, payé par l’association en guise de compensation pour
l’hospitalité au Golfpark et les rabais consentis. Pour les membres du club, la plus-value sociale n’a pas de prix. Car en plus des tournois sur les parcours amis, tels que Rastenmoos, Nuolen, Ybrig, Holzhäusern, Oberkirch, Heidiland, Engelberg ou Sempachersee, le GCT organise des grillades dans la petite maison rouge de type suédois, des entraînements indoor et un weekend de golf annuel. Débutants et golfeurs confirmés de tous âges utilisent les installations d’entraînement autant que les seniors qui fatiguent sur les parcours longs, mais «certainement pas des snobs», comme le souligne Max Raddatz. En contrepartie, les gens de Thalwil font preuve d’un bel esprit sportif: en septembre dernier, la première «Ryder Cup de Thalwil contre le reste du monde» s’est déroulée sur le parcours 3 trous et ce sont forcément les favoris locaux qui ont gagné par 11 à 5.
Aujourd’hui, l’association compte déjà le nombre impressionnant de 430 membres adultes et 50 juniors. Malgré cela, le GCT n’est pas un «vrai» club de golf. Il organise certes une bonne douzaine de tournois chaque année, connaît une vie sociale animée et offre toute la palette d’entraînements golfiques – exactement comme un club ASG classique. Seul le parcours ne figure pas dans l’offre, du moins pas un vrai parcours. Les trois trous entre 50 et 115 mètres de longueur permettent d’entraîner parfaitement le petit jeu, sur des greens véritables d’ailleurs, mais ce n’est quand même pas tout à fait le vrai sport de golf, et avec ce mini-parcours le GC Thalwil ne peut pas devenir membre de l’ASG.
Il n’empêche que la vision originelle se retrouve toujours dans les statuts et sur le site Internet: «Exploiter un jour dans le région de Zimmerberg un club de golf doté de ses propres installations.» Mais cet objectif n’est pas réaliste. «Le fait est qu’actuellement, aucun projet de ce type n’a la moindre chance de se réaliser dans le canton de Zurich», estime Max Raddatz.
Si le projet de parcours à Beicheln, près de Wädenswil, n’avait pas échoué, le GC Thalwil aurait sans doute perdu un nombre considérable de membres. Max Raddatz n’en aurait pas pris ombrage, car il pense dans d’autres dimensions. Il faisait naturellement partie du comité en faveur du nouveau parcours (comité qui a
Cela fait vingt-cinq ans que Max Raddatz a découvert le golf lors d’un voyage aux EtatsUnis, et il est resté fidèle à sa passion jusqu’à ce jour, jouant au GC Lenzerheide avec un handicap 18. Il y a quelques années, il avait déjà démontré son talent de fondateur de club, lorsqu’il a résolu en l’espace de douze mois les problèmes liés à la fondation du club de tennis d’Oberrieden.
Grâce à son humour et son calme, le président du GTC ne sort jamais de ses gonds. Domicilié à Oberrieden, en compagnie de son épouse Irène, l’ancien coiffeur renommé dans toute la Suisse fonctionnait un temps comme président de l’association du personnel et conseiller de Swissair. Il a sept ans, il a vendu son affaire au centre de Zurich mais travaille encore deux jours par semaine alors qu’il a 72 ans et qu’il est l’heureux grandpère de trois ravissantes fillettes mises au monde par sa fille Pascale.
Un practice avec 42 places – et des filets suffisamment hauts pour ne pas mettre en danger les passants.
perdu). Car bien plus important que le nombre de membres de son GCT est sa mission pour Thalwil: promouvoir son sport favori sur la rive gauche largement orpheline du lac de Zurich. Et pour beaucoup d’observateurs, le succès est largement dû au président du GCT. «Et d’un excellent comité», souligne Max Raddatz, qui songe lentement a se trouver un successeur.
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Avant son accident de ski, Pierre Massard était champion de judo et un bon golfeur. Maintenant, à plus de 60 ans, il joue dans un fauteuil roulant, presque tous les jours, avec un objectif clé: les Jeux paralympiques 2020.
Stefan Waldvogel
Une petite grue soulève le «paragolfer» à l’arrière du fourgon. La courte distance à pied de la voiture à la chaise roulante, Pierre Massard l’effectue avec deux béquilles. Il est «infiniment heureux» de son investissement de plus de 20 000 francs pour cet appareil Otto Bock: «Le paragolfer m’a redonné une vie sociale.» Pierre Massard est membre de l’ASG ainsi que de l’Association française de golf (section handigolf). Il y a onze ans, il a «tout perdu». Après une chute de 29 mètres dans une crevasse, il a perdu ses jambes, sa femme et son travail. Aujourd’hui, il parle sobrement des événements qui ont complètement changé sa vie. Avant l’accident, cet ingénieur de formation était un entrepreneur à succès, municipal à Veytaux (Montreux) dans le canton de Vaud, multiple champion de judo et rêvait d’avoir un handicap à un chiffre. Le 20 mai 2004, tout a basculé. «La première année, je ne pouvais pas bouger. Cloué au lit, je passais mon temps à regarder le plafond et à compter les alvéoles», se souvient-il en évoquant son séjour à l’hôpital SUVA à Sion. Plus tard, une rééducation infiniment dure a suivi. Ses larmes pourraient probablement remplir une piscine, décrit-il l’effort fourni alors. Son expérience et sa volonté en tant qu’ancien sportif de haut niveau l’ont beaucoup aidé. Sans cela, il n’est pas sûr qu’il aurait eu le cran de revenir de si loin, explique Pierre Massard.
Il a publié son histoire dix ans plus tard, dans un livre intitulé: «Lève-toi et swingue». Autrement dit: lève-toi et ne lâche rien… Une devise sur
mesure pour ce combattant infatigable. Grâce à l’ingéniosité d’Otto Bock et à son système hydraulique, il peut jouer au golf dans un fauteuil roulant: «Bien sûr, je suis limité dans ma mobilité. Mes drives ne dépassent plus 150 mètres, l’atterrissage de la balle dans le bunker peut se révéler difficile et je dois parfois me résigner à prendre un coup de pénalité.» Pierre Massard n’a cependant jamais baissé la garde en raison de son handicap physique et préfère jouer avec des gens qui se déplacent normalement, à pied. Ambitieux, il veut se mesurer aussi souvent que possible aux golfeurs «normaux», précise-t-il. Pour cela, il entraîne énormément ses approches et le petit jeu. En 2014, lors d’un match play interne au Golf Club de Montreux, il est arrivé en demi-finale en partant des départs bleus. Or deux recours ont été déposés et, selon les tournois, Pierre Massard est désormais obligé de jouer depuis les boules jaunes…
«Ce n’est pas un problème pour moi, après tout, j’aime affronter de grands défis», répond l’athlète sans s’offusquer de ces mesquineries. Cela s’appelle le dépassement de soi. Pierre Massard souhaite participer aux prochains Championnats européens et mondiaux «handi-
golf». Dans cinq ans, les golfeurs de cette catégorie devraient être présents aux Jeux paralympiques. «Je suis sûr d’être encore plus fort en 2020! En 2016 ce n’est pas encore au programme olympique, et Rio aurait probablement été trop tôt pour moi», dit le sportif ambitieux. Avant son accident, son handicap le plus bas était de 12,5. Assis sur son fauteuil roulant, il a commencé sa nouvelle expérience de golf avec le handicap 18, agréé par l’ASG.
Pour jouer sur le circuit international handigolf, un index maximum de 16,4 est exigé. «Mon rêve serait un handicap de 12. Je joue pour le plaisir et j’ai envie de me dépasser. Le golf m’a sauvé et je pense que les gens oublient vite que je joue en fauteuil», dit-il, soudain sérieux mais visiblement heureux. Malgré des douleurs neurologiques constantes dans les jambes, Pierre Massard dégage beaucoup de joie de vivre et de sérénité et il lui arrive même de plaisanter à propos de son handicap: «Au moins, après avoir joué une partie de golf je n’ai jamais de chaussures sales.»
Il est seulement limité sur son véhicule quand il pleut. Car les roues pourraient patiner ou mar-
Pierre Massard sur le parcours de Sion (à g.) et lors d’une séance d’entraînement «chez lui» à Montreux.
quer les greens. Cependant, les pneus larges de son fauteuil spécial répartissent le poids de façon à ce que, par centimètre carré, il ne pèse que la moitié de la pression exercée sur le sol par une personne de 80 kg.
En Suisse romande notamment, Pierre Massard est déjà bien connu. Plus d’une fois, il a raconté son histoire fascinante dans les médias, y compris les télévisions locales, et son livre est disponible dans les clubs de golf de Montreux, Sion et Lausanne. «Avec ce livre, je suis devenu une sorte d’ambassadeur de nos différences, je suis régulièrement invité à donner des conférences sur le dépassement de soi. Comment surmonter les obstacles est devenu un thème essentiel pour moi», dit ce père d’un fils adulte.
Une expérience majeure de sa «seconde» vie a eu lieu exactement sept ans et un jour après son accident. Au Golf Club de Montreux, il a joué son premier tournoi «d’après», faisant équipe avec Didier Cuche: «Nous avons assez bien joué mais sans nous attendre à gagner! Si Dieu joue au golf, il était avec nous ce jour-là. Cette victoire a réveillé mon esprit de combat.»
pour commander le livre
Lève-toi et swingue!, 132 pages, 25 francs. Les bénéfices vont à l’association du même nom qui soutient Pierre. Le livre est disponible dans les clubs de golf de Lausanne, Sion et Montreux. Vous pouvez, également le commander par mail à: levetoietswingue@bluewin.ch ou auprès de l’association Lève-toi et swingue, CP 1546, 1870 Monthey 2.
L’histoire est archi-connue, mais elle n’a rien perdu de sa signification. C’est l’histoire d’un ingénieur américain, qui, au milieu du siècle passé, s’était mis au golf et cherchait une solution à ses problèmes de putting. Un homme qui croyait fermement qu’avec le matériel adéquat entre les mains, on pouvait améliorer son jeu de façon décisive. Cet homme, Karsten Solheim, s’était mis à bricoler un putter dans son garage en Arizona, jusqu’à trouver une solution. Ce dont il ne se doutait pas, c’est que ce putter bricolé serait à l’origine de la célèbre marque PING. A court terme, le succès ne semblait pas au rendez-vous: pour l’époque, ce nouveau putter était un instrument laid, avec une répartition du poids importante sur les bords et une tête nettement plus grosse que les têtes de clubs de l’époque, de la lar-
geur d’un doigt. Cette répartition du poids sur les bords extérieurs se nomme «Cavity Back Design». Elle donne au putter un poids équilibré entre la tête et le talon si on le tient en équilibre sur le shaft, le terme technique étant «heel-toe-balance». Le shaft n’était pas fixé directement sur la tête du club mais décalé vers l’avant (offset). Ce putter, dont Karsten Solheim avait réalisé en 1959 les esquisses techniques sur une pochette de disque, était la réponse à ses nombreux doutes au putting, c’est pourquoi il lui donna le nom d’«Answer». Et parce que son écriture était un peu trop grosse, sa femme lui conseilla d’abandonner le W.
Anser, le putter Au succès inégA lé
L’«Anser» est aujourd’hui encore le putter ayant connu le plus grand succès de tous les temps, avec plus de 2300 victoires professionnelles dans le monde entier. C’est un club qui a fondamentalement transformé la compréhension du design du putter: si l’on observe les têtes de putter aujourd’hui, on voit des renforcements en acier, des lignes épaisses, des poids intégrés, des surfaces d’une telle grosseur que l’on pourrait y cuire un œuf au plat. Dans le design des putters, la question principale est depuis longtemps de savoir comment donner un roulé idéal à la balle, tout en prévenant au maximum les possibilités d’erreurs du golfeur.
Le putter 2 balles d’Odyssey, lancé sur le marché en 2002, a marqué l’étape suivante. Son design en forme de poêle donnait au premier abord une impression complètement inhabituelle, déstabilisante pour
Le révolutionnaire Karsten Solheim (à g.) avec «Anser», le putter qui a eu le plus de succès à ce jour. A droite une esquisse de 1966.
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Choisir le bon putter est difficile. Il y a pléthore de modèles sur le marché et le putting dépend beaucoup des goûts et du feeling du golfeur.
beaucoup de golfeurs, mais le concept fonctionna. Les putters maillets, comme on les appelle, devinrent tout à coup à la mode. Les têtes enormes empêchent le club de tourner et facilitent le putting. Comme pour le modèle Anser, les énormes ventes du putter 2 balles ont prouvé que,
lorsqu’il s’agit d’améliorer son score, le golfeur n’est pas freiné par les questions de design.
Le golfeur n’est pas simple: il recherche à la fois un bon feeling avec la balle, une bonne impression à l’adresse et un sentiment de sécurité quand il prend le club entre ses mains. Le
putter est le club de la confiance par excellence. Il est donc tout à fait possible qu’avec un putter à 50 francs un golfeur entre des putts sensationnels et que le lendemain, il rate tout avec un modèle à 300 francs. Et ceci n’est jamais aussi vrai que sur le green.
titleist by scotty cameron «newport 2»
Le Newport 2, introduit en 1995 (410 francs), est la star des putters Scotty Cameron. Le putter «blade» avec une face de club plus longue et un offset carré est un modèle classique pourvu d’une technologie moderne.
titleist by scotty cameron «Futura X»
Odyssey 2 Ball
Le putter 2 Ball est la marque la plus vendue au monde, tous producteurs de putters confondus. Le concept des 2 balles a été développé en diverses variantes. Actuellement, l’Odyssey 2 est
ping Anser
Aucun autre putter n’a connu autant de succès ni n’a été autant copié. Actuellement, le modèle Cadence TR est en vente pour 195 francs. Il existe aussi avec une variante de shaft réglable, qui permet à chaque joueur de modifier sans problème sa longueur (235 francs).
Le Futura X (410 francs), développé à la base pour l’un des meilleurs joueurs au monde, est un putter maillet à haut moment d’inertie. Il assure une stabilité maximale, un bon feeling et une haute tolérance lors du coup grâce à des poids sur les bords et à l’arrière du club, ainsi qu’à la tête et au talon, directement sous la face.
La vérité, c’est que celui qui veut travailler sur ses résultats au putting le fera plus facilement avec un putter qui lui convient. C’est pourquoi le fitting est une option à considérer. Les joueurs qui puttent de façon technique préfèrent en général les formes de têtes droites. Les joueurs avec un mouvement de putt arqué ou une conduite du coup très droite seront plus à l’aise avec certains types de shaft ou certaines formes de têtes. C’est aussi la raison pour laquelle les entreprises spécialisées dans les putters, telles Ping, Scotty Cameron pour Titleist, Odyssey ou le fournisseur allemand Kramski, proposent depuis longtemps des fittings, dont il serait judicieux de profiter. D’autant qu’un putter de top niveau peut revenir à plus de 300 francs. Mais les modèles bon marché font aussi leur job. Celui (ou celle) qui ne veut investir que 100 francs dans un putter pourra trouver un bon modèle, à condition de prendre en compte la longueur du shaft et le grip, la tendance étant aux très gros modèles, car ils empêchent que les poignets ne pivotent ou ne plient lors de l’impact. Les producteurs spécialisés en grips, comme le fabricant américain Supergrip, sont
très sollicités, et pas seulement par les pros. Il vaut aussi la peine de jeter un coup d’oeil aux modèles «Counterbalance», qui ont un poids supplémentaire dans le grip, ce qui peut rendre service à plus d’un golfeur.
Si l’on regarde les offres de putters, on se rend vite compte que c’est le segment du marché le plus déconcertant. Il existe d’innombrables formes de têtes, de matériaux, d’inserts et de procédés de fraisage. De plus, le goût individuel de chaque golfeur est plus déterminant que
dans n’importe quel autre domaine. Pas étonnant alors que chez plus d’un golfeur, on trouve un vaste choix de putters remisés à la cave. Lorsqu’on se décide d’acheter un putter, le conseil primordial est donc de tester les modèles. Prenez avec vous sur le green quelques putters qui vous plaisent au niveau visuel, contrôlez avec votre pro que leurs caractéristiques techniques vous conviennent, et allez-y au feeling. Seul un golfeur faisant confiance à son putter puttera bien.
Les joueurs utilisant un putter à long manche devraient commencer à s’inquiéter, car, à partir du 1er janvier 2016, la règle 14-1b qui interdit l’«anchoring», c’est-à-dire l’ancrage du club contre le corps, entrera en vigueur. Selon l’USGA et le R&A, à partir de l’année prochaine il ne sera plus possible de tenir le club fixé à une partie du corps – excepté les mains, sous peine d’être sanctionné de deux coups de pénalité (en stroke play) ou de la perte du trou (en match play).
En principe, l’utilisation des putters à long manche sera toujours autorisée, car sinon on rendrait la pratique du golf impossible pour les joueurs souffrant de problèmes de dos. Les joueurs utilisant des putters à long manche, qui ne jouent pas de tournois, ne sont bien sûr pas concernés. Pour une présentation exacte des variantes de putts avec les modèles allongés autorisées ou non dès l’année prochaine, rendez-vous sur www.randa.org/en/ Rules-and-Amateur-Status/Anchoring/ProhibitedAnd-Permitted-Strokes.aspx.
La série Ghost Tour Black de Taylor Made (189 francs) reprend le design de putter préféré de Taylor Made. Ce qui est nouveau, c’est l’insert fraisé en précision, censé assurer un bon feeling. Le Daytona et l’Indy sont des modèles blade, le Maranello et le Monte Carlo des putters maillets.
Titleist a élargi de quelques modèles sa série de putters GOLO, des clubs multi-matériaux avec une vis centrale intégrée en aluminium. Sont maintenant disponibles, entre autres: le GOLO 3, un mi-maillet avec un shaft lisse à col fluide, et le GOLO 5, un putter maillet de forme octogonale avec un shaft simple courbure.
Komperdell mise, avec le putter Triangle (119.95 francs), sur le développement de la technologie éprouvée du putter T8. Grâce à sa ligne de direction extrêmement longue, viser le trou devient un jeu d’enfant.
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Le producteur allemand Kramski, qui se spécialise uniquement dans les putters, a développé cette saison le putter HPP 220 High Precision. Un modèle blade, qui, comme tous les modèles de la marque, attire l’attention par des lignes très pures. Le prix, autour des 359 euros, peut être un peu différent en Suisse, selon le revendeur.
Le putter Ketsch de Ping (260 francs) possède un moment d’inertie très élevé grâce à une semelle spéciale. Le putter est fraisé en précision, avec des lignes de direction bien contrastées.
La série MP-A de Mizuno MP-A Series s’adresse avant tout aux amateurs de modèles relativement classiques. Six variantes sont disponibles, dont cinq sont des blades. Toutes sont constituées d’acier forgé pour un meilleur feeling, et disposent d’une surface de frappe fraisée par commande numérique.
Sur les putters Odyssey Works, le nouvel insert Fusion RX a été combiné au système d’alignement Versa. La tête de club Fang (239 francs) est nouvelle, et elle est censée assurer une bonne précision.
Extrême flexible, légère et confortable –notre «pro» pour voyager!
La série Wilson Staff Infinite (139 francs) se compose de putters «balanced», comme on les appelle, dans lesquels on trouve plus de poids dans les grips pour que le centre de gravité se trouve plus près des mains, pour un swing stable sur les greens. Dans cette série, on trouve deux blades et deux putters maillets de moyenne grandeur appelés Michigan Avenue, Grant City, Park City et Windy City, ainsi qu’un putter spécial dames, le Windy City Ladies.
Avec les putters MLA de Score Industries, on mise sur la «Multiple Line Detector Activation», une technologie inspirée du système de détection du cerveau humain, soi-disant utilisé pour la première fois en golf, pour optimiser l’orientation du coup. Huit modèles sont disponibles, dont les prix vont de 149 à 379 euros. Une certaine similitude avec le modèle de caractères des putters Scotty Cameron ne peut être niée.
72 cm 60cm
Performant...
- batterie lithium-ion de longue vie - dure au moins 45 trous
-fait aussi des montées fortes grâce au moteur 24V
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moteur d‘axe fort avec frein automatique – moteur & éléctronique fabriqués en allemagne!
Maintenant que nous savons où les coups se perdent, essayons d’identifier les problèmes qui se posent sur le green. La plupart des golfeurs pensent que les putts ratés sont dus à des coups imparfaits, de travers. Pour être honnête, ce n’est que l’aspect le plus simple du problème. Il y en a d’autres, plus complexes, à prendre en considération.
Avoir une lecture correcte de la surface du green est la chose la plus difficile au putting. Les amateurs y consacrent souvent trop peu de temps. Ce qui est important est le contrôle de la distance pour avoir une bonne vision de la ligne idéale. Vous savez certainement si, à l’instar de Tiger Woods, vous avez plutôt tendance à attaquer le trou, avec le risque d’avoir un putt de retour plus long, ou si, comme Phil Mickelson, vous faites en sorte que la balle vienne mourir dans le trou à la dernière rotation, ce qui implique de devoir calculer plus de pente. Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients. Il faut juste le savoir et s’y tenir. Personnellement, je me concentre sur deux points. Je réfléchis d’abord à la ligne sur laquelle ma balle
Comme professeur de golf, il est important pour moi de recevoir les réactions de mes élèves. Cette année, la tendance est de nouveau au: «Je fais trop de putts.» Il est possible de s’améliorer à ce niveau. GOLFSUISSE vous explique comment y parvenir.
va rouler. Je suis conscient que je n’ai d’influence que sur les premiers 30% de la distance que va parcourir ma balle, avant que les défauts du green et la perte de vitesse n’altèrent sa ligne. Deuxièmement, je visualise le «tapis rouge» sur lequel ma balle roulera avant de tomber dans le trou. La visualisation est la clé d’un putting réussi ! Ne vous concentrez pas seulement sur vos putts, mais observez aussi ceux de vos partenaires de flight. Après quelques parties, vous devriez commencer à connaître la pente des greens. Intégrez cette expérience dans votre lecture des greens et dans vos décisions.
2. lA pOsitiOn cOrrecte sur l A BA lle Disons que votre balle se trouve à 5 mètres du trou. Vous voyez parfaitement la pente et vous savez qu’à 73 centimètres, la balle tournera de droite à gauche. Or, il y a de nombreuses façons
de réaliser un tel putt, sans avoir le sentiment de devoir putter «sur la lame du rasoir», à exactement 73 centimètres à droite du trou. Mais prenez-vous vraiment le temps de vous mettre en position correcte pour jouer la balle sur la ligne prévue?
S’aider d’une inscription ou d’une ligne sur la balle pour indiquer la bonne direction peut être utile. Mais cela ne fonctionne que si la balle est placée et alignée correctement sur la ligne de jeu. Ce que je constate rarement lorsque je joue avec des amateurs.
La façon dont vous regardez en avant et en arrière le long de la ligne de jeu est décisive. Bougez les épaules et les yeux en même temps, en parallèle. N’ayez pas peur de regarder plusieurs fois. Et quand vous avez trouvé la ligne, frappez la balle. Sur le Tour, on a l’impression que les pros «impriment» du regard la ligne correcte sur le green.
Beaucoup d’entre vous s’attendent maintenant à ce que je révèle la technique parfaite pour frapper la balle. Réfléchissez vous-mêmes un instant. Vous avez lu correctement la ligne de jeu, vous avez une position parfaite sur la balle, le putter entre vos mains va la faire rouler de façon irréprochable sur le green. Il est plus difficile de faire une erreur avec le mouvement du club ou de la tête que de swinguer librement en touchant la balle proprement.
Le plus important est le contact du putter avec la balle et le contrôle de la distance, donc le feeling. Les deux sont intimement liés. Si vous ne touchez pas la balle avec le «sweet spot», la zone de contact au centre de la tête du club, le roulé et la longueur ne seront pas bons. Pour l’entraînement au putting, concentrezvous sur le mouvement et le contact de la balle, sans viser le trou. Il ne sert à rien de s’entraîner à entrer des putts de deux mètres. Vous vous crisperez et entraînerez des coups mécaniques, sans feeling. Pour avoir un bon contact, régulier, avec la balle, le rythme doit être souple. Détendezvous et profitez du coup.
La raison principale des putts ratés est le manque de confiance en soi. Vous devez avoir la volonté de rentrer le putt!
Il est inutile de viser à tout prix un joli putt, d’essayer de mettre la balle tout près du trou ou de vouloir éviter trois putts. Ce n’est pas le trou qui vient à la balle. Et ce n’est pas comme ça que vous trouverez les clés d’un bon putting.
Essayez de putter comme les enfants! Si les enfants font plus de putts, c’est parce qu’ils ne se posent pas de question, mais qu’ils essaient de résoudre de façon directe le problème qui se pose à eux. Quand votre putter entre au contact de la balle, il n’y a que vous, et seulement vous, qui devez en être convaincu. C’est tout ce que vous pouvez faire!
répétons encore une fois:
- réfléchissez au choix de la ligne sur laquelle votre balle va rouler,
- positionnez-vous sur la balle de façon à pouvoir visualiser la ligne et à pouvoir faire partir la balle dans la direction voulue, - détendez-vous; regardez une dernière fois le but; concentrez-vous pour avoir un contact parfait avec la balle et envoyez-la vers le trou. Vous ne puttez avec régularité que si vous l’avez décidé. Ne craignez pas les putts manqués, et ne pensez pas au second putt avant d’avoir joué le premier.Et surtout n’oubliez pas: ceci n’est qu’un jeu.
Pour lire le green, il n’est pas nécessaire de faire des acrobaties comme Camilo Villegas. Une ligne courte permet de viser plus juste.
santé
Beaucoup de golfeurs prennent un analgésique avant de jouer, ce qui occasionne un problème. Le médicament peut être efficace uniquement si la cause des douleurs est combattue en même temps.
D r Kerstin Warn K e*
La prise de médicaments antidouleur est largement répandue dans le sport de masse, lors de l’entraînement et de tournois. Des examens répétés, par exemple pendant des courses populaires, des tournois de football, de handball et de basketball, démontrent que près de 60% des participants prennent des analgésiques. Il paraît que sur le Tour US professionnel, plus de 65% des joueurs prennent constamment des médicaments antidouleur. Bien que je n’aie pas connaissance d’une enquête auprès des golfeuses et golfeurs amateurs suisses, les renseignements glanés sur les parcours sembleraient montrer que là aussi la prise d’analgésiques est très répandue. En fait, pourquoi ressentons-nous des douleurs?
Les douleurs sont un signal d’alarme de notre corps qui nous informe que quelque chose n’est pas en ordre et que nous devrions procéder à une modification. Nous avons beau les ignorer, ces douleurs deviennent si fortes qu’un jour «rien ne va plus». Nous ne pouvons plus, alors, saisir correctement le club de golf ou terminer le mouvement. Le résultat est que nous jouons moins bien que d’habitude ou que nous espérions. Il devient urgent de prendre un médicament pour arrêter les douleurs dérangeantes.
C’est malheureusement souvent le début du mal. Les douleurs deviennent chroniques et, finalement, les analgésiques n’ont plus d’effet – nous devons en augmenter la dose, mais les douleurs continuent.
Il est donc préférable de regarder les choses de près et rechercher leur origine. Peut-être que les douleurs du coude viennent, par exemple, d’un mauvais grip, ou le dos fait mal parce que les muscles sont trop faibles, ou encore le mouvement de golf est faux. Ou avons-nous tout simplement exagéré et notre corps demande une période de repos?
Vues sous cet angle, les douleurs sont donc un signal d’alerte bienvenu pour faire un bilan.
La prise isolée d’analgésiques pour surmonter un stade aigu avant de chercher l’origine des maux peut être parfaitement naturelle. Mais
prendre des médicaments pour continuer à pratiquer un sport, est absurde. Cela pose surtout problème parce que les douleurs sont moins perçues et, par conséquent, le corps est mis à rude épreuve par des mouvements inadaptés. S’y ajoutent dans beaucoup de cas les effets secondaires des médicaments antidouleur que le corps doit gérer. La plupart des préparations pharmaceutiques irritent la muqueuse de l’estomac, freinent l’irrigation rénale et sont néfastes pour le foie. De plus, elles empêchent la guérison naturelle du corps, en bloquant certains processus de régénération des tissus. Pour ces raisons, les analgésiques devraient être pris dans le cadre d’une thérapie contrôlée et non simplement pour supprimer des douleurs. Nous ne pouvons nous débarrasser durablement de douleurs en combattant uniquement les origines dans le cadre d’une thérapie.
En gros, on différencie entre médicaments analgésiques anti-inflammatoires et fébrifuges. Le premier groupe des médicaments anti-inflammatoires comprend, par exemple, le Ponstan® bien connu en Suisse. On retrouve son principe actif (acide méfénamique) dans divers autres médicaments, comme le Spiralgine®, le Mephadolor®, le Mefenacid® ou aussi la Mefanamin Pfizer®. En font également partie le Voltaren® (ainsi que l’Ecofenac®, le Diclo®, le Flector®, l’Olfen® et l’Inflamac®), le Brufen® (semblable
à l’Irfen®, le Dolo-Spedifen®, le Grefen®, le Dismenol® et le Dolocyl®), et aussi l’Aspirin® (respectivement Aspégic®, Alka-Seltzer® et ASS®).
Tous ces médicaments ont en commun qu’ils suppriment les inflammations et calment les douleurs, mais ils peuvent irriter la muqueuse gastrique et même provoquer des saignements gastriques et ulcères de l’estomac. De plus, ils surchargent le foie, les reins et le cœur. Le paracétamol appartient au deuxième groupe des fébrifuges: c’est un agent actif bien connu qui se trouve dans des médicaments tels le Dafalgan®, l’Influbene®, le Ben-u-ron®, l’Acetalgin® et le Becetamol®. D’un point de vue pharmacologique, le paracétamol n’irrite pas la muqueuse gastrique parce que son effet anti-inflammatoire ne procède pas selon le même mécanisme que les médicaments mentionnés plus haut. Ceux-là sont analgésiques et fébrifuges, mais leur mécanisme actif n’est toujours pas bien connu. En faible dosage, le paracétamol est même autorisé pour nourrissons et petits enfants. La prudence reste, cependant, de mise si l’on a l’estomac vide ou consommé de l’alcool. Dans un tel cas, il peut surcharger le foie.
Leuchtende Golfbälle, Gastronomie und Livemusik.
Samstag, 25. Juli 2015, 19 – 2 Uhr Grillbuffet inkl. Mineral/Wein bis 21 Uhr ab 23 Uhr Dessertbuffet sowie Livemusik mit the Magic Five inbegriffen.
Anlass ab 18 Jahren. Teilnehmerzahl begrenzt.
Anmeldungen mit der Angabe von Name/Vorname und Adresse über info@golfpark-moossee.ch oder telefonisch über 058 568 40 00
Bring a friend-Turnier (6-Loch) Golfer/Nichtgolfer
3 Leuchtbälle CHF 120.00 pro Person
2er Scramble über 6-Loch auf der 9 und 18 Lochanlage Golfer
3 Leuchtbälle CHF 120.00 pro Person Schnuppergolf Nichtgolfer CHF 120.00 pro Person Event (ohne Golf) CHF 80.00 pro Person
Tout dépend de la dose par cachet et de la grandeur de l’emballage, et si les médicaments susmentionnés peuvent s’acheter sans ordonnance à la pharmacie ou même au supermarché. Cela varie selon chacun. Seul pour les pilules à l’acide méfénamique, une ordonnance est toujours exigée.
L’achat sans ordonnance ne veut cependant pas dire que ces remèdes sont sans danger. En général, ils provoquent les mêmes effets secondaires que mentionnés plus haut. Il convient donc de rester prudent quand vous prenez des médicaments antidouleur. Il ne faut pas les «diaboliser», mais ils devraient être intégrés dans un concept thérapeutique.
À côté des deux groupes mentionnés, il existe évidemment sur le marché aussi des médicaments à base de morphine. Cependant, ils font partie de la liste des substances dopantes et ne sont donc pas traités ici.
En août 2014, le Sud-Coréen Byeong-Hun An remportait le Rolex Trophy de Genève. Cette année, sa première sur l’European Tour, il en remporte le tournoi le plus important à Wentworth. Les portes des tournois majeurs lui sont désormais grandes ouvertes.
Byeong-Hun An, appelez-le Ben, a donné un coup d’accélérateur à sa carrière en remportant le BMW PGA Championship. Débutant à Wentworth et qualifié du Challenge Tour 2014, le Coréen de 23 ans est le premier gagnant asiatique du tournoi phare de l’European Tour, avec en prime un nouveau record de 21 sous le par. Pour cet exploit, Ben An empoche un chèque de 800 000 euros, alors que sa victoire
au Rolex Trophy du Challenge Tour ne lui avait rapporté que 26 000 euros. Mais bien plus que l’argent, ce sont les avantages que donne ce titre qui intéressent le Coréen. Ben An, plus jeune champion US amateur en 2009, passe de la 132e à la 54e place au classement mondial et entre directement, en évitant la pénible case qualifications, dans le tableau de l’US Open qu’il avait joué en 2010 en tant qu’amateur, et dans celui de l’Open Championship, où il avait terminé 26e ex-aequo en 2014. Pendant la finale du BMW PGA Championship, pour garder ses nerfs, Ben An a avoué s’imaginer «jouer un tour d’entraînement». Après la victoire, les choses étaient claires pour lui: «Ce jour va changer ma vie!»
Les favoris Neal Woernhard (Winterberg) et Gioia Carpinelli (Lägern) se sont imposés dans la finale du Championnat suisse amateur au Golf & Country Club Bâle. La victoire était nette chez les hommes mais plus serrée chez les dames.
Le Zurichois Neal Woernhard, 19 ans, a mis fin dès le 27e trou au duel contre son adversairesurprise Michael Weppernig (Oberkirch), de cinq mois son cadet, alors que la finale se jouait en principe sur 36 trous. Le finaliste de 2014 (battu par Edouard Amacher) et champion amateur en stroke play avait déjà une avance de neuf points après le premier round de 18 trous. L’apprenti commercial (handicap +1,4) qui a passé ses examens finaux tout de suite après le tournoi, a fait une véritable démonstration de sa force technique et mentale sur les 8x18 trous au programme à Bâle. Non seulement il a remporté le tournoi de qualification, mais dans les cinq match plays il n’a jamais dû jouer toute la distance, remportant par exemple 5&4 la demi-finale contre l’autre favori, Jeremy Freiburghaus.
Du suspense jusqu’au bout chez les dames
La finale féminine ressemblait à un toboggan émotionnel. Gioia Carpinelli, en avance de cinq coups après 18 trous, avait quelque peine à gérer
cette situation. Charlotte Alran, qui avait éliminé auparavant la gagnante des qualifications, Azelia Meichtry (Sierre), puis Vanessa Knecht (Bubikon), a aligné une série de birdies pour établir une première fois l’égalité au trou no 7. Hier elle a refait le coup aux trous 10 et 14 contre la favorite (handicap +4,8) peu contente d’elle-même, et a pris la tête au trou no 15. Gioa Carpinelli lui a aussitôt ravi le leadership en jouant birdie et par et lorsque les finalistes ont toutes les deux enquillé pour birdie au dernier trou, la joueuse de Lägern a enfin fêter ce premier titre national. Rappelons que la jeune Charlotte Alran avait déjà perdu de justesse en finale l’année dernière.
Les mid-amateurs aussi
Le Championnat suisse des mid-amateurs, qui a eu lieu en parallèle, a été remporté haut la main par le Genevois Rodrigo Lacerda Soares avec deux coups d’avance sur le Lausannois Richard Heath, ainsi que l’ancienne championne de tennis Annina von Planta, jouant à domicile.
Encore un succès à marquer d’une pierre blanche pour Albane Valenzuela, 17 ans, qui a gagné haut la main les Championnats amateur d’Espagne. La meilleure joueuse amateur suisse du moment a renoncé à participer au tournoi du circuit professionnel LET Access à Gams. Le calcul a payé, puisque la jeune Genevoise a battu de trois coups ou plus toutes ses concurrentes de renom, alignant les scores de 71, 71 et 70 sur le parcours de Torremirona. Si Albane Valenzuela n’a jamais signé le meilleur résultat du jour, elle était de loin la plus régulière. Grâce à cette victoire importante sur le circuit amateur, elle fait un nouveau bond en avant dans le classement mondial.
Vers une première suisse Quelque douze jeunes amateures sont qualifiées pour la Junior Solheim Cup qui aura lieu à la mi-septembre. Actuellement, Albane Valenzuela occupe le 5e rang de ce classement spécial. Etant donné qu’elle passera ses examens de maturité au mois d’août, elle ne pourra pas participer à tous les tournois de qualification.
Malgré cela, elle a toutes les chances de se qualifier. Car en plus des six joueuses le mieux placées à la mi-août, six autres seront sélectionnées par la capitaine danoise Iben Tinning. Les chances que la Suisse sera pour la première fois représentée à la Junior Solheim Cup sont donc réelles. Et pour la première fois cette année, le match intercontinental entre les meilleures golfeuses de la relève européenne et américaine aura lieu au même endroit que la «vraie» Solheim Cup, à savoir au Golfclub St. Leon-Rot en Allemagne.
Aux Championnats internationaux amateur d’Allemagne, Kim Métraux (à g. sur la photo) a terminé au 2e rang grâce notamment à un très bon dernier tour. Avec sa sœur Morgane elle a en plus remporté l’argent à la Coupe des nations. Sans surprise, une seule joueuse est restée sous le par après quatre tours sur le parcours de Mülheim, au par 72, exigeant avec ses presque six kilomètres de longueur. Leonie Harm, la championne allemande, largement favorite, a été en tête du début à la fin, et malgré un dernier score de 74 elle a noté un résultat total d’un coup sous le par. Avec trois points de plus, Kim Métraux s’est classée à l’excellent 2e rang. Elle a notam-
ment réitéré le meilleur score du tournoi, soit trois coups sous le par, au dernier tour. La Lausannoise, qui avait fêté ses 20 ans le premier jour du championnat, était solide tout le long, même si elle peut avoir des regrets pour le triple bogey noté au trou 11 du troisième tour. Mais dans l’ensemble, c’est la joie d’un tournoi fort bien réussi qui prédomine, d’autant que sa sœur cadette, Morgane, s’est elle aussi classée dans le top 10. Cette dernière a noté son meilleur résultat au troisième tour, rendant une carte dans le par et son total de +10 lui vaut le 8e rang au classement final. Dans la Coupe des nations, les sœurs Métraux occupent la très bonne 2e place derrière l’Allemagne.
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Un parcours spectaculaire avec un rough ardu, une première victoire américaine et un très bon bilan suisse. La sixième édition du Swiss Challenge s’est déroulée pour la première fois au début du mois de juin, une date qui sera maintenue en 2016.
Stefan WaldvogelLors que Daniel Im s’est retrouvé pour la seconde fois au départ du Swiss Challenge, sur le Woodside Course du Golf Sempachersee, il ne pensait certainement pas remporter sa première victoire professionnelle. Partenaire de flight de Damian Ulrich, l’Américain pointait déjà à +3 après trois trous, terminant le premier tour avec ce résultat relativement décevant. Daniel Im, d’origine coréenne, joue depuis 2013 sur l’European Tour et le Challenge Tour. Son meilleur résultat jusque-là était une 7e place au Lyoness Open, sur le «grand» Tour. Avec ses roughs extrêmement hauts et ses greens très rapides, le Swiss Challenge tient tout à fait la comparaison avec les tournois de l’European Tour. Daniel Im, qui voyage en Europe avec son amie Sadie Sula Park comme caddie, s’est réjoui de sa victoire: «C’était fantastique. Après avoir perdu deux balles le premier jour, j’ai retrouvé mon jeu. Mes quatre birdies sur les quatre trous les plus difficiles, au deuxième tour, m’ont donné des ailes pour la suite du tournoi.» Il avait en fait l’intention de se rendre au Nordea Masters en Suède, mais son amie lui a conseillé de tenter sa chance plutôt en Suisse. «Nous avons besoin d’argent, tu as de plus grandes chances ici», aurait-elle déclaré. C’est la
Le putt de la victoire de Daniel Im. Dessous depuis la gauche: Joel Girrbach, un caddie et des spectateurs sur la tribune VIP. Damian Ulrich, Raphaël de Sousa et Benjamin Rusch. Marc Dobias cherche sa balle dans le rough profond, Joel Girrbach sur un arrière-plan idyllique.
première victoire professionnelle du Californien qui empoche 27 200 euros et la «toute première montre» qu’il a gagnée.
DES E x EM pLES AM é R iCA i NS
Cette première victoire est aussi un peu le fruit de la chance. Avant le tour final, Im pointait au 14e rang et, avec trois putts sur le deuxième trou, il pensait que l’affaire était réglée. Revenu tôt au clubhouse avec sept birdies sur sa carte de score, l’Américain a dû ronger son frein en attendant les résultats de ses concurrents.
L’Anglais Gary Boyd, qui joue aussi sur l’European Tour, aurait pu remporter le tournoi s’il avait scoré un birdie sur le dernier trou. A la place, il rejoignait Daniel Im en playoff (-11).
Ensuite, la décision tombait assez rapidement avec le birdie de l’Américain, alors que le premier coup de l’Anglais se retrouvait dans le bunker d’où il n’était pas en mesure d’attaquer.
C’est la première victoire professionnelle de Daniel Im. Il est aussi le premier joueur d’outre-Atlantique à remporter le Swiss Challenge. Im s’est inspiré de ses talentueux collègues américains, Brooks Koepka et Peter Uihlein par exemple, qui ont joué avant lui sur le Challenge Tour. «Nous sommes chrétiens pratiquants, nous prions ensemble avant chaque tournoi, et cela nous a aidés», a déclaré son amie et caddie Sadie Sula Park pour expliquer ce passage réussi en Suisse.
DEux SuiSSES à LA 24 e pLACE
L’exploit de Mathias Eggenberger, auteur d’une sensationnelle 3e place il y a une année, ne s’est pas
répété lors de la sixième édition du Swiss Challenge au Golf Sempachersee. Mais les professionnels suisses n’ont pas à rougir de leur bilan. Cinq d’entre eux se sont qualifiés pour les tours finaux, le troisième meilleur résultat de groupe en dix ans d’existence du tournoi.
Les deux Thurgoviens, Benjamin Rusch et Joel Girrbach, ont été, et ce n’est pas surprenant, les meilleurs joueurs helvétiques, pointant à la 24e place partagée (-4). Jamais aucun Suisse n’a obtenu un aussi bon résultat au Swiss Challenge durant sa première année au niveau professionnel. Les deux joueurs du GC Lipperswil étaient cependant partagés sur leurs performances.
Joel Girrbach reconnaissait qu’il aurait pu faire beaucoup plus durant cette semaine. Il regrette particulièrement le troisième tour samedi (73), lors duquel il n’a pas su exploiter sa bonne position (8e rang intermédiaire): «Ce furent mes plus mauvais 18 trous depuis longtemps, particulièrement au niveau du putting.» Joel Girrbach terminait les trois autres tours avec des scores de 69, soit deux sous le par.
Benjamin Rusch était en revanche très content d’être resté en lice le weekend. Après un départ raté (75), il a fait preuve d’une impressionnante
détermination, et grâce à un eagle et à un birdie sur les deux derniers trous, il s’est qualifié de justesse pour le cut avec 68 coups: «Le bilan est plutôt positif. Je suis content d’avoir bien pu revenir dans le tournoi. J’ai voulu forcer le premier jour, et ça ne m’a pas réussi.» Le Thurgovien veut maintenant se concentrer sur le Pro Golf Tour, dont il mène actuellement le classement annuel. «La saison est encore longue. Le niveau nettement plus élevé sur ce tournoi a été une bonne expérience pour moi», remarque le joueur qui peut se targuer d’avoir remporté deux titres sur le Pro Golf Tour cette saison.
A part les deux pros de Suisse orientale, trois habitués, Damian Ulrich, Ken Benz et Raphaël de Sousa, se sont qualifiés pour le weekend. Raphaël de Sousa, 32 ans, qui joue cette saison principalement sur l’Asian Tour, était, avec un score de 68, le meilleur Suisse au terme du premier tour, avant de perdre cette place le lendemain avec une carte de 75. Il termine dans le par, à la 48e place.
Le tournoi était cependant décevant pour Ken Benz et Damian Ulrich, les deux joueurs du
Les responsables du tournoi ont réussi un joli coup en invitant deux noms prestigieux au tournoi de Sempach, le jeune prodige allemand Dominic Foos (18 ans) et Javier
Ballesteros (24 ans), le fils aîné du légendaire champion espagnol.
Après avoir joué son premier tournoi sur l’European Tour il y a trois ans, Dominic Foos (à g.) s’est lancé l’automne passé dans une carrière professionnelle à l’Omega European Masters à Crans. A Sempach, sa 3e place lui a permis de recevoir le plus gros chèque de sa jeune carrière, d’un montant de 11 900 euros. Il a joué les tours du weekend au même niveau que le vainqueur, Daniel Im, ne manquant le playoff que d’un coup. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer sur Twitter avoir apprécié la fondue suisse.
Le tournoi a été nettement moins insouciant pour Javier Ballesteros (à dr.), qui a débuté sa carrière professionnelle sur le Tour l’automne dernier. On dit de l’Espagnol, bientôt 25 ans, que c’est un grand talent, mais les résultats lui font encore défaut. A son âge, son célèbre papa avait déjà remporté le British Open et l’US Masters. Ballesteros Junior a remporté pour le moment 260 euros sur l’Alps Tour, un circuit de 3e classe. Au Swiss Challenge, l’Espagnol s’est bien défendu au premier tour. Mais son score de 7 sur le trou le plus court (le no 12) l’a éliminé de la course. Il n’a toutefois aucun souci matériel à se faire, son père ayant fait fortune dans le golf, sans oublier son mariage avec une richissime fille de banquier, qui l’a mis à l’abri du besoin.
Challenge Tour, qui jouaient devant leur public. Depuis ce printemps, Ken Benz est tracassé par une blessure à l’épaule et a atteint avec peine les deux tours du weekend (-1). Par la suite, avec deux scores de 74, le Zurichois est resté nettement en dessous de ses possibilités, rendant toutefois 16 pars le dimanche. Un 9 sur le trou no 7, un par 5 de 570 mètres doté de nombreux obstacles d’eau, a été sa seule erreur notable. Damian Ulrich a également été peu épargné par les mauvais scores. Au troisième tour, il a noté un triple bogey sur le par 3 le plus court, mais avec beaucoup de malchance. Après un coup dans l’eau, il mettait une nouvelle balle en jeu. Lors du coup d’essai, effectué apparemment à bonne distance, la balle a de nouveau roulé dans l’eau… Le Zougois termine avec un score total de -6. Malgré ce final décevant, Damian Ulrich est toujours le meilleur Suisse au classement annuel du Challenge Tour, au 45e rang provisoire. Les quinze meilleurs du classement se qualifieront en fin d’année pour l’European Tour, et pour cela il faut actuellement avoir empoché un prize money d’environ 20 000 euros. Le vainqueur de Sempach, Daniel Im, se retrouve déjà catapulté au 4e rang.
Petite consolation pour Javier Ballesteros: très peu de «fils de» ont réussi à bâtir leur propre carrière de golfeur. L’un d’entre eux est Kevin Stadler, le fils de Craig Stadler, vainqueur de l’US Masters 1982. Kevin a remporté un tournoi sur l’Europan Tour et un autre sur l’US PGA Tour. Avec sa silhouette de plus d’un quintal, le fiston est le sosie de son père, surnommé «the walrus» en raison de sa moustache de morse et de son embonpoint. Ps/sw
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2e asgi s wiss l aDies open
Lors de la deuxième édition de l’ASGI Swiss Ladies Open de Gams, la jeune amatrice valaisanne s’est retrouvée par moments en tête du classement, mais elle a dû s’avouer battue par la joueuse de l’équipe nationale allemande, Olivia Cowan. Grâce à une bonne fin de tournoi, Gioia Carpinelli s’est également classée dans le top 10.
Stefan WaldvogelAzelia Meichtry n’a que 18 ans. Elle s’est entraînée cet hiver pour la première fois à Mossel Bay, en Afrique du Sud, où elle a établi, en passant, un nouveau record de parcours. «Jusqu’à maintenant, j’avais toujours quelques difficultés en début de saison, mais cette année cela a changé», avoue la Valaisanne après sa performance sensationnelle au tournoi de Gams, dans son canton de domicile.
Le deuxième jour de l’ASGI Swiss Ladies Open, l’actuelle championne suisse junior a établi un nouveau record de parcours pour ce tournoi. Six birdies et le reste dans le par. Aucune golfeuse avant elle n’avait si bien joué sur ce parcours récent. Pourtant, sur le LET Access Tour (LETAS), les ladies partent nettement plus en arrière par rapport aux départs normaux des dames. Au tour final, Azelia n’a pas tout à fait réussi à confirmer son 66. Elle s’est bien retrouvée en tête par moment avec 9 sous le par, mais un double bogey sur le 14 l’a fait rétrograder
Azelia Meichtry et sa mère Gaby qui officie comme caddy. Bonne ambiance déjà avant le départ à Gams; l’heureuse gagnante, Olivia Cowan. Ainil Bakar (Malaysie) se réjouit de la montre Omega gagnée avec un putt. Gioia Carpinelli est félicitée par sa mère, Barbara, après son finish de toute beauté. Toujours de bonne humeur, Tamara Scheidegger.
Tout en bas: Tamara Scheidegger félicite Azelia Meichtry pour son excellent tournoi. Di Barnard (directrice du LET) sur le parcours avec l’organisateur Guido Mätzler. Le secrétaire général de l’ASGI, Pascal Germanier, Azelia Meichtry et Guido Mätzler lors de la remise des prix.
quelque peu. Ensuite, elle a laissé passer quelques occasions et a eu beaucoup de chance sur le 17, lorsque sa balle a été retrouvée dans les hautes herbes après une longue recherche (par une trentaine de personnes). Sa balle se trouvait juste à côté du fairway, mais elle n’a pu la sortir du rough qu’avec un chip et le bogey qui en résultait a prétérité son résultat final.
3e TouRNoi pRoFESSioNNEL
«Je pense qu’il me manquait un peu d’expérience, mais dans l’ensemble je suis très satisfaite de mon résultat. Avant le tournoi, je ne pensais de loin pas obtenir un si bon classement. Ce n’est que la troisième fois que je participe à un tournoi du LET Access Tour, a déclaré la jeune fille, c’est un de mes plus grands succès, bien que ma participation aux Youth Games l’année dernière en Chine ait également été un grand moment», poursuit la junior du Golf Club de Sierre, ancienne élève du collège de sport suisse à Brigue.
«J’ai encore trois ans devant moi jusqu’à la maturité. En Valais, tout dure un peu plus longtemps», déclare Azelia Meichtry en souriant. Il est certain qu’elle prévoit de devenir professionnelle plus tard. «Mais simplement changer de statut ne sert à rien», estime-t-elle, pour en avoir discuté avec ses partenaires professionnelles suédoise et malaisienne du flight final. Les trois joueuses ont aussi abordé d’autres sujets pendant leur parcours, tout en se concentrant sur leurs frappes.
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Un exemple qui souligne bien l’importance de l’expérience acquise par Azelia Meichtry dans les tournois pros: «Gams 2014 a été mon premier tournoi professionnel. J’ai terminé mon premier tour avec –1. Au deuxième jour j’étais très nerveuse et j’ai finalement manqué le cut pour un coup.» L’automne dernier, lors de son deuxième tournoi du LETAS, en Crète, elle a réussi à passer le cut, et lors de sa troisième participation, elle était proche de la victoire. «C’est de bon augure», conclut la sympathique Valaisanne dans son accent local.
Le tournoi a également été propice pour d’autres jeunes amatrices suisses. Tout d’abord pour Gioia Carpinelli, la joueuse du GC Lägern qui a presque le même âge qu’Azelia. Elle a obtenu un très bon 6e rang, à deux longueurs de sa compatriote. Pour sa deuxième participation à Gams, elle est partie plutôt modestement avec +3, avant de réussir finalement le meilleur tour de la journée (67). Sans son put «lip out» pour le birdie sur le dernier green, elle aurait même pu égaler le record du tournoi. Elle s’est tout de même classée au très bon 6e rang sur 119 participantes.
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L’année dernière, seules deux Suissesses avaient passé le cut. Cette fois-ci, elles ont été plus nombreuses à se battre avec succès. En plus des deux golfeuses arrivées dans le top 10, quatre autres se
sont qualifiées pour la finale mais sans toutefois améliorer leurs performances au dernier tour.
Les proettes Anaïs Maggetti (21e) et Tamara Scheidegger (27e) n’ont pas pu atteindre le top 20.
Les amatrices Rachel Rossell (31e) et Rebecca Suenderhauf (45e) ont complété le résultat réjouissant des joueuses de notre pays.
C’est finalement l’Allemande Olivia Cowan (19 ans) qui s’est imposée avec un score total de 207 (9 sous le par). En 2014, elle avait été la meilleure amatrice et cette année elle s’est adjugée la victoire finale, le titre et les points. Elle ne gagnera évidemment pas d’argent pour sa première victoire chez les professionnelles. Mais cela pourrait changer prochainement: la jeune fille de 19 ans est déjà membre du LETAS et passera professionnelle au mois de juillet. Membre du cadre national, elle aura ainsi le droit d’encaisser le prize money pour ses succès. Mais elle a déjà goûté aux joies de la victoire en gagnant dernièrement les importants Championnats amateurs d’Espagne et du Portugal.
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Classées deuxièmes derrière Olivia Cowan, l’Ecossaise Kym Larratt et la Malaisienne Ainil Bakar ont partagé le premier prix, encaissant
ASGi Swiss Ladies open 2015, GC GamsWerdenberg, par 72, dotation: 30 000 euros.
Classement final après 3 tours: 1. Olivia Cowan (GER/Am) 207 (71/67/69); 2. Azelia Meichtry (SUI/Am) 210 (73/66/71), Kym
Larratt (SCO) 210 (72/69/69) et Ainil Bakar (MAL) 210 (70/69/71); 5. Olafia Kristinsdottir (ISL) 211 (70/66/75); 6. Gioia Carpinelli
(SUI/Am) 212 (75/70/67). Puis: 21. Anaïs Maggetti (SUI) 220 (74/72/74); 27. Tamara Scheidegger (SUI) 222 (73/74/75); 31. Rachel Rossell (SUI/Am) 223 (75/75/73); 45. Rebecca Suenderhauf (SUI/Am) 227 (73/72/82).
4096 euros chacune. Le prix supplémentaire, une montre Omega d’une valeur de 5000 francs ne pouvant être partagée, un playoff a eu lieu sur le putting green pour départager les deux joueuses. A ce jeu-là, qui s’est déroulé après la remise officielle des prix, c’est la Malaisienne qui a eu les nerfs plus solides. Elle était ravie de remporter ce prix supplémentaire à l’occasion de sa première présence en Suisse, après avoir déjà reçu du bon chocolat suisse Läderach, qu’elle a partagé avec Anaïs Maggetti. La Tessinoise avait logé sa collègue pendant une semaine et s’est réjouie avec elle du gain de cette luxueuse montre suisse: un souvenir inattendu!
Pour la plupart des golfeuses étrangères, la Suisse est une destination onéreuse. Afin de ne pas trop leur faire subir les retombées du franc fort, l’ASGI, en tant que deuxième sponsor, a pris en charge deux de leurs repas cette année encore. Par contre, un hôtel s’est montré peu flexible lorsqu’une joueuse a demandé un petit en-cas à six heures du matin. On lui a fait savoir que ce n’était pas possible à cause de la convention collective de travail. Gabriele Nauer, directrice du SPAF et responsable des imprévus, s’est alors débrouillée pour lui apporter un panier petit-déjeuner plein de friandises, avec l’aide de Katja et Tieni Theus du Château de Sax. En guise de remerciement, Gabriele Nauer a reçu quelques mots gentils («vous me traitez aussi bien
que ma mère»), des balles et du chocolat pour la fête des mères.
En outre, les jeunes golfeuses ont reçu un cadeau: elles pouvaient s’inscrire pour recevoir des soins de manucure gratuits. «C’était une idée de Melanie Mätzler et, à ma connaissance, seule l’ASGI offre de tels soins sur le Tour», a relevé Ursula Joss, directrice de l’association en Suisse alémanique. C’est ainsi que l’ASGI a complété ses prestations. Des photos ont ensuite été publiées sur Twitter.
Deux jours avant le début du tournoi proprement dit, 24 dames de la région ont eu l’occasion de s’entraîner puis de discuter avec les golfeuses professionnelles, anciennes et actu-
elles. Selon Ursula Joss, il y a eu une petite liste d’attente. En revanche, pour Guido Mätzler, organisateur du tournoi, l’attente a été longue et difficile. En effet, Di Barnard, directrice du LET Tour est tombée malade. Elle est arrivée à Gams avec deux jours de retard. Lors de la remise des prix, Guido Mätzler a raconté qu’il avait passé pas mal de moments d’insomnie.
A part une courte interruption pour cause d’orage, le deuxième Swiss Ladies Open s’est déroulé sans accrocs. Pendant la pause forcée d’une demi-heure, l’équipe de Gabriele Nauer a comblé les participantes en leur offrant du chocolat Läderach. Toutes sauf une en étaient très heureuses. «Elle continuait d’avoir très peur même après l’orage et a dû être poussé sur le parcours par son père et l’arbitre», a raconté Gabriela Nauer. Mais dans l’ensemble, les jeunes golfeuses ont beaucoup apprécié leur séjour en Suisse. «C’est magnifique ici, en Allemagne on ne voit pas de montagnes, s’enthousiasmait la lauréate Olivia Cowan en parlant du parcours de Gams-Werdenberg. pour moi, c’est le plus beau site des LET Access Series.»
des dames Comblées, une autre effrayée
Sergio GARCIA
L’Omega European Masters se déroule pour la 69e fois à Crans-Montana, et cette année pour la première fois fin juillet au lieu de septembre comme à l’accoutumée. Voici un aperçu de quelques-unes des nombreuses célébrités qui sont d’ores et déjà sûres de prendre le départ en Valais.
Stefan Waldvogel«Nous étions sur le point de conclure avec Rory McIlroy, mais il a finalement décidé de modifier son calendrier de tournois parce qu’il a trop mal joué en mai et en juin», dit Yves Mittaz, directeur de l’Omega European Masters à Crans. Il reste un petit espoir de voir le numéro un mondial, mais l’Irlandais du Nord se décidera à la dernière minute s’il prendra le chemin du Valais. Même situation pour Adam Scott: bien que l’Australien possède un châlet de vacances à Crans-Montana, après son mauvais début de saison il va, selon toute évidence, plutôt se concentrer sur le PGA Tour américain pour s’assurer de pouvoir participer à la finale de la FedExCup à la fin de l’année.
«Nous sommes en contact avec tous les joueurs du top 20 mondial, mais n’avons actuellement encore pas d’autres contrats signés», explique Yves Mittaz, ajoutant que la nouvelle date, du 23 au 26 juillet, a déjà eu un impact très positif. De plus, l’Omega European Masters a augmenté la dotation de 2,4 à 2,7 millions d’euros. Grâce à la baisse de l’euro cela ne revient pas plus cher en francs suisses, mais rend le tournoi plus attrayant pour les stars européennes entre autres.
Dix ans ont passé depuis la dernière victoire de l’Espagnol en Valais, mais ses liens avec la Suisse
remontent encore plus loin: «Je suis à Crans-Montana depuis 2002. Je trouve à chaque fois magnifique et extraordinaire de m’y rendre quand j’ai une pause de quelques semaines», a déclaré Sergio García dernièrement à la revue Schweizer Illustrierte. Il se réjouit évidemment de jouer à domicile. «Je prends beaucoup de plaisir sur ce parcours qui offre des options si diverses», affirme-t-il. Ceci dit, l’Espagnol a eu nettement moins de plaisir au mois de mai lors de sa participation au Players Championship au TPC Sawgrass: à partir du dixième trou il était constamment dérangé dans son jeu par des exclamations comme «U-S-A, U-S-A». Cela ne risque pas d’arriver en Valais.
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«El Niño» n’est certes plus le tourbillon impétueux et irritable de jadis, mais il est toujours loin de correspondre au profile du golfeur type. Sergio García est devenu visiblement plus calme et détendu. À 35 ans, le moment serait idéal pour une deuxième victoire dans sa deuxième patrie.
L EE W ESTWooD: L’i NTEM poREL
L’Anglais de 42 ans vit depuis un peu plus de trois ans aux États-Unis, mais reste extrêmement populaire auprès des fans de golf européens. Dès ses débuts comme professionnel en 1993,
Lee Westwood s’est maintenu au classement mondial. En 2010, il a même éclipsé momentanément Tiger Woods, le grand dominateur à l’époque, en se hissant en tête du classement mondial. L’année dernière, Lee Westwood n’a pu remporter qu’un tournoi PGA, le Malaysian Open. La seule chose qui ne semble pas lui avoir réussi (à lui aussi), c’est une vie privée stable. En juin il s’est séparé de sa femme Laura, après 16 ans de vie commune. Il paraît que tout a volé en éclat. Au moins au golf, l’Anglais reste parfaitement équilibré. Suite à une pause de quatre ans, Lee Westwood prendra le
départ pour la onzième fois à Crans-Montana ce mois de juillet. Il a été victorieux pour la dernière fois en 1999, l’année de son mariage.
pATR iCK R EED: LE pET iT à LA LANGu E Bi EN pENDu E
Patrick Reed ne s’est pas fait que des amis en disant, en mars 2014, qu’il était l’un des cinq meilleurs joueurs de golf au monde. L’Américain de taille modeste et bien portant, venait de gagner le WGC-Cadillac Championship à Doral, son troisième succès sur le PGA Tour. Grâce à sa
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victoire, entre autres, en janvier, au Tournament of Champions à Hawaï, Patrick Reed, qui a fêté ses 25 ans en mai, a grimpé au 15e rang mondial. Le Texan est connu pour ses propos provocateurs mais les Américains aiment leur cassecou. En sa qualité de novice à la Ryder Cup à Gleneagles, il était de loin le meilleur joueur américain et s’est accroché parfois avec le public local par des gestes sans ambiguïté. Patrick Reed est un des rares joueurs américains à être à la fois membre de l’US PGA et de l’European Tour. Il était prévu qu’il joue au BMW Championship à Wentworth de même qu’en Irlande du Nord, mais il a dû se désister en dernière minute à cause d’un décès dans la famille de son épouse. Il jouera donc son premier tournoi sur l’European Tour en Valais à la
fin du mois de juillet. Il n’est pas encore certain si sa femme Justine viendra en Suisse comme caddie ou juste pour lui tenir compagnie. Depuis la naissance de leur petite fille Windsor-Wells il y a un peu plus d’un an, Patrick Reed doit se passer de sa présence sur le parcours. Pourtant, il dit de l’ancienne golfeuse universitaire et infirmière: «Elle est ma plus grande force.»
ViCToR Du BuiSSoN:
LE CACHoTT i ER Gé N i AL
Le Français Victor Dubuisson, deux semaines plus âgé que Patrick Reed, était le plus jeune dans l’équipe européenne de la Ryder Cup 2014. Le «bleu» a ramassé, en Écosse, deux points et demi sur les trois possibles. Peu de temps après, il a occupé le 2e rang au DP World Tour Championship à Dubaï, ex-aequo avec Justin Rose et Rory McIlroy. Depuis, les choses
se sont un peu calmées autour du génial Français. En 2015, il n’a pu accéder qu’une fois au top ten à Abu Dhabi. Son meilleur résultat de ses quatre participations à l’Omega European Masters en Valais était un 3e rang en 2013. Le Français a la réputation d’être extrêmement timide, surtout face aux journalistes. Concernant sa jeunesse et sa vie privée, Victor Dubuisson s’entoure d’un grand mystère, ce qui fait que les médias l’ont surnommé la «Greta Garbo du golf». Lui-même se désigne comme cent pourcent pro – et en tant que tel il ne parle que de golf. Dans une interview télévisée il a dit qu’il avait quitté l’école à l’âge de 10 ou 12 ans déjà. «Je ne sais pas quoi penser de Victor, dit l’Anglais Lee Westwood, il est assez timide et parfaitement imprévisible.»
Cette année, l’Omega European Masters aura donc lieu du 23 au 26 juillet. En 2016, il faudra à nouveau se rabattre sur une date en septembre en raison des Jeux olympiques. La prévente est ouverte pour le grand événement en Valais. Les abonnements pour la semaine coûtent 120 francs au lieu de 160 francs à la caisse sur place. Quatre pros suisses pourront participer à ce tournoi de l’European Tour grâce à une wild card. Une place est réservée au meilleur amateur du Championnat international qui a lieu fin juin à Breitenloo, auxquels s’ajoutent encore deux wild cards pour les meilleurs amateurs suisses.
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Patrick Reed.
Victor Dubuisson.
Un tableau de choix est attendu du 3 au 5 juillet au Swiss Seniors Open de Bad Ragaz. Le top 20 de l’Ordre du mérite 2014 de l’European Senior Tour sera pratiquement au complet, derrière le tenant du titre Rick Gibson, 2e dans le classement du prize money l’année dernière. Le Suisse
André Bossert (photo) fait également partie des favoris.
La crème de la crème des pros européens de plus de 50 ans se rendra en Suisse début juillet pour participer au Swiss Seniors Open de Bad Ragaz. Ce sera la 19e fois que le Senior Tour européen fera escale à Bad Ragaz. Le tournoi compte parmi les plus populaires sur le Tour, pas seulement à cause de la dotation de 300 000 euros, soit 20 000 de plus que l’année dernière «Le tableau est toujours très prestigieux même si Bad Ragaz ne verse pas de primes de départ»,
remarque Ralph Polligkeit, président du comité d’organisation du Swiss Seniors Open. Cette année, les organisateurs sont particulièrement contents, car dix-neuf joueurs de l’Ordre du mérite 2014 ont confirmé leur participation un mois avant le début des joutes, parmi eux des joueurs qui ont remporté des tournois sur le Senior Tour la saison passée. On trouve dans ce top 20 des noms bien connus comme le tenant du titre, Rick Gibson (Canada), Barry Lane
(Angleterre), ainsi que le vainqueur record du Senior Tour, Carl Mason (Angleterre), ou encore le vainqueur de 2013, Paul Wesselingh (Angleterre), qui a élu domicile en Suisse depuis quelque temps déjà. Le Britannique semble se plaire dans sa nouvelle patrie adoptive, puisqu’en 2014 il a gagné à deux reprises sur le Senior Tour et que cette saison, Paul Wesselingh a déjà pu soulever le trophée fin mai lors du Wales Senior Open, remporté avec deux coups d’avance sur l’Australien Peter Fowler. Ce dernier figure également sur la liste des participants du Swiss Seniors Open qu’il avait d’ailleurs remporté en 2011. A côté des Gibson, Wesselingh, Fowler et Mason, deux autres anciens titulaires de Bad Ragaz ont annoncé leur venue, à savoir Tim Thelen (USA, vainqueur 2012) et Juan Quiros (Espagne, vainqueur 2006). Par ailleurs, sept des dix titulaires de la saison 2014 seront au rendez-vous à Bad Ragaz. Outre Gibson, Wesselingh et Thelen, il s’agit de Philip Golding (Angleterre), Cesar Monasterio (Argentine), Santiago Luna (Espagne) et Mark Davis (Angleterre). Il n’empêche que les spectateurs placeront leurs espoirs dans un joueur qui en 2014,
mais rassemble une poignée de champions qui ont souvent écrit l’histoire de la Ryder Cup. Parmi eux, l’Italien Costantino Rocca, devenu immortel à Valderrama en 1997, chouchou du public de Bad Ragaz depuis fort longtemps. Il sera au départ cette année encore. Tout comme Sam Torrance, capitaine de l’équipe européenne de la Ryder Cup en 2002 et vice-capitaine en 2014. Il sera pour la quatrième fois en lice à Bad Ragaz, un tournoi qu’il aimerait à tout prix gagner. Son meilleur classement date de sa première participation en 2009, lorsque l’Ecossais a terminé 3e
Le Britannique Mark James sera également pour la quatrième fois à Bad Ragaz. Un gentleman qui compte sept participations à la Ryder Cup et qui était non-playing captain lors de l’édition 1999. Il garde de très bons souvenirs du tournoi suisse puisqu’en 1212, il a terminé 2e avec deux coups de retard sur Tim Thelen.
Un autre joueur qui se rappelle volontiers Bad Ragaz est Anders Forsbrand, le Suédois qui avait célébré sa première victoire sur le Tour «régulier» en 1987 à l’European Masters de Crans. «Avec ce triomphe j’ai réussi à
† Formule Stableford (12 départs en shot gun)
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Le trophée Golfparc se déroule dans les six Golfparcs Migros.
encore rookie sur le Senior Tour, a manqué d’un cheveu sa première victoire. Il s’agit bien sûr d’André Bossert. Le Zurichois, 51 ans, se réjouit de ce tournoi «chez lui» et ses performances pendant la saison en cours sont très rassurantes. Lors du premier Major de la saison, l’US Senior PGA Championship, «Bossy» a réussi le cut, ce qui est déjà un succès. Son 5e rang au Pays de Galles fin mai a confirmé la bonne forme du Suisse.
Le Swiss Seniors Open n’offrira pas seulement un spectacle de golf de haut niveau,
percer sur le Tour», disait Anders Forsbrand en 1212. Le parcours de Bad Ragaz devrait lui convenir parfaitement, puisqu’il avait terminé au 4e rang lors de sa première venue. En 2013 il était 20e et cette année, le Suédois affiche d’ores et déjà une excellente forme. Deux autres participants confirmés au Swiss Seniors Open sont le double national suizo-espagnol Domingo Hospital et le Suisse d’adoption Maurice Bembridge qui a participé à toutes les éditions du tournoi à ce jour. En compagnie d’André Bossert, David James, le champion senior actuel de la Swiss-PGA, complètera la délégation de l’hôte helvétique.
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3,5 euros» annonce un restaurant de plage à Peguera, à l’intention des touristes allemands. C’est vrai qu’on entend souvent parler l’allemand à l’ouest de l’île, et le parcours le plus sportif et le plus difficile de l’endroit est le fruit des efforts d’un citoyen allemand. Adam Pamer, fabricant de fenêtres de Franken, a investi beaucoup de temps et d’argent pour faire du Golf Son Gual, à l’est de Palma, un vrai parcours de championnat. A part le vœu d’«un lac avec une petite île couverte de palmiers, et des oliviers», Thomas Himmel, l’architecte de golf allemand, a eu les mains libres pour créer ce parcours. Sur un terrain tout plat, il a créé un doux paysage de collines en déplaçant 1,4 million de mètres cube de terre. Il a fait planter 1000 oliviers, creuser 66 bunkers, certains énormes, et importé 75 000 tonnes de sable fin du continent. L’heureux propriétaire a donc obtenu son lac et ses palmiers, avec en prime un ruisseau artificiel s’étendant sur
presque 2 kilomètres le long du parcours. Les prairies aussi ont été créées artificiellement, et pourtant, à l’exception des jeunes vignes le long des fairways, le parcours donne l’impression d’avoir toujours existé.
De S gR eeNS éNoR me S et tR è S RApIDe S
Il n’y a pas vraiment de «signature hole» sur ce parcours, intéressant et bien pensé de bout en bout, avec treize obstacles d’eau – dont le dernier sur un beau par 5 exigeant – offrant six départs à choix. Des «noirs», on atteint une longueur de 6621 mètres, ce qui en fait un vrai monstre. Mais il n’y a pas que les distances qui rendent le parcours de Son Gual sportif et exigeant. La première fois qu’on se retrouve sur les greens d’une surface moyenne de 800 m2 (!), il faut viser le bon plateau et bien doser la vitesse. Chaque green est spécialement modelé et tondu naturellement «à la main». Quelque 22 greenkeepers s’occupent de l’entretien de ce golf qui fait partie,
à juste titre, des «Leading Golfcourses of Europe». Au départ, le green fee coûtait 150 euros, mais depuis quelque temps, le tarif en pleine saison a été baissé de 20 euros. Le parcours se joue sans problème à pied, et mis à part le trafic aérien incessant au-dessus du parcours, ce golf est un must absolu de l’île. Le matin, le parcours est quand-même un peu plus calme.
Le plus: les flights ne partent que toutes les 15 minutes, alors que sur beaucoup d’autres parcours la fréquence des départs est de huit minutes.
Il faut parfois avoir de la patience quand on parle allemand sur un parcours que l’on joue «à l’espagnole». C’est le cas à Andratx, un parcours vraiment exigeant, pas seulement en raison du plus long par 5 d’Espagne, affectueusement appelé «the green monster». Le flight qui nous précède cherche ses balles sur chaque trou ou
Douces collines avec un millier d’oliviers: Golf Son Gual (page précédente et cette page).
presque, et les fairways parfois étroits posent problème, même si le parcours s’élargit quand même par la suite. Les grandes différences de dénivelé sont typiques, et les chemins parfois longs entre les trous. La voiturette n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée. Lors de notre visite, fin avril, les véhicules n’étaient autorisés que sur les chemins. Même ainsi le parcours reste encore assez sportif. «J’ai récemment mesuré 13 000 pas pour une partie sur l’Andratx», racontera plus tard un Allemand. Beaucoup trop pour lui, c’est pourquoi il renonce provisoirement à cette expérience impressionnante dans les montagnes. Ici, presque tous les trous ont une particularité, même s’ils ne sont pas tous aussi longs que le no 7, «los muros». Ce par 4 étroit mesure 230 mètres depuis le départ jaune, mais le problème ici n’est pas la distance, mais un haut mur de pierre, qui fait pratiquement disparaître le green situé sur un plateau élevé. Ici aussi, les Allemands et les Suisses jouent un rôle important. Suite à l’insolvabilité d’Andratx, pourtant réputé pour ses «célébrités», sept inves-
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travel
tisseurs ont repris le club en novembre dernier et sont en train de transformer le parcours et les infrastructures existantes. Tandis que le service est devenu nettement plus amical et professionnel, la très belle vue sur la mer et le paysage environnant est restée intacte. Ici, un arrêt à «halfway house» est recommandé, et pas seulement en raison du bon pour un mini-barbecue accompagnant le green fee, comme ce fut notre cas. Arrivés au-dessus du green du trou 8, nous avons le temps de reprendre notre souffle, de profiter de la vue et de rentrer ragaillardis au clubhouse. A Andratx aussi, le parcours se termine par un par 5 de toute beauté, agrémenté d’obstacles d’eau artificiels. Le café et le gâteau pris au restaurant du club coûtent légèrement plus qu’à la plage, mais le service est tout simplement impeccable.
BeNDINAt, RoyAL et vALLoNNé C’est en suisse allemand qu’un sympathique starter nous salue au Real Golf de Bendinat. «Ici, nous avons beaucoup de membres venant de Suisse, j’essaie de retenir quelques bribes chaque fois que je les entends», raconte l’Espagnol espiègle, qui officie depuis de longues années sur le tee no 1 de Bendinat. Ce parcours «royal» se trouve dans un paysage vallonné près de l’ancien Castillo. Au départ, le starter regarde sur un
écran si le flight précédent a quitté la «zone de danger» invisible depuis le tee. Il laisse alors partir les joueurs suivants, adressant à chacun un petit mot sympathique. Les neuf premiers trous sont relativement plats, avec des fairways vraiment étroits, qui demandent de la précision. Quelques trous serpentent autour de l’hôtel Lindner, situé au centre du terrain. Ce parcours, créé en 1986 et agrandi à 18 trous il y a 20 ans, a été doté de nouveaux greens. Comme sur tous les parcours de l’île, ils ne sont pas seulement incroyablement grands mais aussi magnifiquement entretenus.
Ce qui est un peu moins réjouissant, c’est le trou no 4, un court par 3 remplaçant le par 4… du provisoire qui dure. Les neuf seconds trous demandent un peu plus de condition. Pour les joueurs qui ne sont pas au top de leur forme ou qui n’ont aucune envie d’une randonnée en montagne, la location d’une voiturette est fortement recommandée. Ceci est particulièrement vrai pour le trou no 10. Ce par 4 n’a beau faire «que» 350 mètres de longueur, même pour notre jeune partenaire de flight allemand il ressemble «plus à une piste de ski qu’à un fairway». Arrivés au sommet, nous sommes récompensés par une vue spectaculaire sur la mer. Quatre trous sont situés de l’autre côté de l’autoroute, atteignables
par un tunnel réservé aux golfeurs. La fin aussi, avec un dogleg sur le trou 15 jusqu’à un par 5 en montée, doté d’un petit obstacle d’eau, fait battre les cœurs encore plus fort. Dans la partie du bas, on peut cependant être vite déçu en cas de forte occupation du parcours. Ici, plusieurs trous se côtoient, et lorsque un joueur lance un retentissant «fore», on voit une demi-douzaine de flights se protéger immédiatement. Sur ce parcours, l’atmosphère est plutôt à l’espagnole, et le jeune Allemand a tout juste le temps de regagner son bateau de croisière, après une partie qui aura duré cinq bonnes heures.
D’AutR e S ALteRNAtIve S
Pour un court séjour sportif, Son Gual, Andratx et Bendinat sont tout à fait recommandables. A l’ouest de l’île, on trouve cependant d’autres parcours de golf, comme Poniente, à 14 kilomètres de Palma. Ce parcours dessiné par John Harris possède tout ce qu’un bon golf peut offrir. Mais les départs et d’autres détails trahissent le manque d’entretien de ce parcours qui était autrefois une exploitation agricole. Il n’est d’ailleurs pas rare d’y croiser des poules et d’autres animaux. Même si les greens sont magnifiques, 95 euros de green fee pour un parcours un peu «miteux» semblent un peu exagérés.
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La partie coûte autant dans le club traditionnel de Santa Ponsa I. Pour ce prix, on a droit à un parcours pas particulièrement spectaculaire mais très sportif, d’une longueur de plus de 6500 mètres depuis les blancs. Un vrai challenge avec le vent qui souffle fréquemment, même si les fairways sont larges et qu’il est pratiquement impossible d’y perdre une balle. Malgré tout, on a trouvé sur internet des golfeurs se plaignant de «parties de six heures». Lors de notre visite, par un samedi ensoleillé, la cadence de jeu a heureusement été plus rapide. Ce parcours pratiquement plat reste difficile, et pas seulement en raison du par 3 long
de 200 mètres depuis les jaunes, défendu par deux bunkers, et qui se joue contre le vent. Ce n’est officiellement que le septième trou le plus difficile du parcours. L’index 1 est le trou no 10, d’une longueur de presque 600 mètres depuis les départs blancs.
uNe gRue pou R emmeNeR LA voItu R e à LA Fou RRIèR e Sur ce parcours, qui a vu la victoire de Severiano Ballesteros au Baleares Open, l’époque faste semble bel et bien révolue, également pour le clubhouse: «Du dedans comme du dehors,
il ressemble à un bâtiment post-révolution cubaine», commente de façon pertinente un visiteur. C’est d’ailleurs grâce aux Russes entre autres que le marché de l’immobilier à Santa Ponsa et environs est reparti à la hausse. Mais le groupe prédominant de touristes reste allemand, ce qui se remarque non seulement par les publicités pour le café et le gâteau, mais aussi par le panneau d’interdiction de stationner à proximité de notre hôtel. Il annonce très gentiment, en allemand, qu’en cas de stationnement: «Wir rufen den Kran an» («Nous appelons la grue»).
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La Tunisie veut redevenir une destination touristique appréciée. Des plages à perte de vue, une mer bleu azur, un héritage culturel qui s’étend d’Hannibal à Paul Klee et le charme arabe d’une jeune démocratie en pleine évolution font de la Tunisie une destination qui vaut le détour. GOLFSUISSE a visité pour vous la médina de Tunis et quelques parcours intéressants et abordables à proximité de la mer.
luzia KoppLa Tunisie n’est pas très éloignée de la Sicile, mais c’est pourtant un monde complètement différent, au riche héritage culturel. Et le printemps arabe, pas seulement climatique mais aussi politique, nous incite – toujours –à considérer cette jeune démocratie comme une destination golfique. Après les temps difficiles qu’elle a connus, la Tunisie a besoin de développer son économie et d’augmenter les places de travail.
Disons-le d’emblée, en tant que femme je me suis sentie en sécurité en Tunisie, même lorsque
je me suis promenée seule dans la médina de Tunis, à la recherche de l’une des plus anciennes mosquées du monde. La mosquée Zitouna, ou mosquée de l’olivier, m’a charmée par sa grâce particulière, même si seule une petite partie de la cour est ouverte aux nonmusulmans, sauf aux femmes portant le voile, accompagnées d’autres femmes avant la prière. A Tunis, on remarque une présence policière accrue près des ambassades et des bâtiments gouvernementaux. Sur les parcours de golf, j’ai remarqué la présence discrète de person-
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nel de sécurité aux abords des parcours, mais surtout parce que ceux-ci nous ont aidé à chercher des balles dans le rough. Les greenfees bon marché, entre 50 et 70 euros, et la garantie du soleil attirent de nombreux touristes golfiques. Nous sommes allés voir sur place.
Le parcours de championnat The Residence se situe près de Tunis, la capitale, dans une réserve naturelle avec des flamants roses et des oiseaux migrateurs, entre la mer et les lacs salés.
•4 weitere Golfplätze im Umkreis von 30 km
Sonnenhof Golf-Cup am 22. August 2015
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Ce 18 trous, dessiné par Robert Trent Jones, a été ouvert en 2008. Le parcours est plat mais, avec un fort vent et beaucoup d’eau, le jeu y est sportif et difficile. Le vent ne complique pas seulement la tâche des joueurs, il assèche aussi fortement les fairways. Les greens sont soignés, et généralement plats. C’est surtout sur les neuf trous du retour que les obstacles d’eau nous posent des problèmes, notamment aux trous 16 et 17, où il faut jouer par-dessus des étangs sans
que l’on aperçoive ni le fairway, ni le green. Le parcours est beau le soir, lorsque le soleil couchant disparaît à l’horizon et plonge dans l’eau baignée d’une lumière orange. Cette vision compense un peu la recherche du prochain départ, car dès le dixième trou, il n’y a plus aucune signalisation. C’est vite oublié car des Tunisiens habitant près du trou 17 font la fête et nous invitent à prendre un verre bien mérité après le coup que nous venons de réaliser par-dessus l’étang du 18.
The Résidence, avec son «leading hotel» 5 étoiles, peut être combiné avec la visite de Tunis et de Carthage. Tunis, la capitale trépidante, séduit par sa magnifique vieille ville, qui appartient au patrimoine mondial de l’Unesco. Tandis que la métropole et la banlieue de Carthage, berceau d’Hannibal, le conquérant de Rome, ont beaucoup à offrir au niveau culturel.
g oLF et BAIgNADe à H A mm A met
Plus au sud de la capitale se trouve Hammamet, la destination la plus visitée de Tunisie après Djerba, avec ses beaux hôtels et ses plages de sable doré.
Les deux clubs Citrus et Yasmine sont idéaux pour tous ceux qui désirent combiner le golf, les vacances balnéaires et la culture. Ils se trouvent à 10-20 minutes de voiture d’Hammamet
et des hôtels. Hammamet est une jolie petite ville, avec sa médina pleine de touristes et ses commerces et cafés pittoresques, qui avaient déjà inspiré les aquarelles colorées de Paul Klee.
CIt RuS g oLF CLu B: Deux FoIS 18 t RouS AveC toRtue S SAuvAge S
Le Citrus Golf Club, un parcours soigné avec vue sur la mer, se situe dans l’arrière-pays d’Hammamet. Les deux parcours 18 trous dessinés par l’Américain Roland Fream et le parcours d’école 9 trous ont vu le jour en 1992. Le Citrus Club est apprécié des joueurs germanophones, car il dispose de professeurs de golf parlant allemand. Le ranger est allé à l’école avec des Suisses et parle presque couramment le suisse allemand.
Le parcours de championnat La Forêt se situe près d’Hammamet, dans un paysage naturellement vallonné. Les fairways sont très larges et ourlés de pins et d’aloé vera en fleurs. Ce parcours varié n’est jamais ennuyeux, avec des montées et des descentes et de nouveaux paysages qui apparaissent sans cesse. Si les arbres ne sont pas plantés trop dru, c’est sur le court trou no 6 que nous nous rendons réellement compte que nous sommes dans une forêt. Les broussailles droit devant le départ attirent les balles de façon presque magique. Le green se trouve hors de vision et il faut d’abord franchir
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un ravin. La belle vue sur la mer depuis le green nous console de la perte de nos balles dans les fourrés.
Le vent soufflant par intermittence pousse les balles de côté, à quelques mètres des fairways, comme sur le dogleg du trou no 13. En cherchant notre balle, nous apercevons quelques tortues sauvages près d’un mur en bordure de fairway.
La pièce de résistance est l’avant-dernier trou, et son large lac. Ici aussi, il faut bien un drive de 130 m aux dames pour atteindre le fairway tout en évitant l’eau.
Le parcours 18 trous du Citrus Club est idéal si l’on veut s’échauffer ou se reposer un peu. Celui des Oliviers est plus plat. Les fairways sont plus larges et droits entre les groupes d’oliviers sur les frontnine. Les backnine sont un peu plus vallonnés et demandent un jeu plus précis.
yASm IN e: u N pRojet
De R é NovAt IoN
SIgN é jACK N ICKLAuS
Le Yasmine, un parcours construit en 1991, est le plus ancien 18 trous de Tunisie. Bien intégré dans un paysage vallonné, doté d’obstacles d’eau, il a gardé un caractère intact avec ses fairways un peu sauvages et son semi-rough fleuri. Les greens, pour la plupart en pente, avec un type de gazon résistant à la chaleur, sont difficiles à jouer.
Les étangs et les soi-disant obstacles d’eau – en fait des fosses sèches – sont intéressants, comme au trou no 14 où on a le choix entre limiter les risques en jouant un coup de sécurité, ou y aller franchement selon l’adage «no risk, no fun».
Un parcours passionnant, qui aurait cependant besoin çà et là de rénovations, ce qui le rend encore plus difficile. On y perd beaucoup de balles, surtout sur les fairways en forme de dogleg ou de banane, comme par exemple sur l’avant-dernier trou, un long par 5, sur lequel le drapeau est invisible et les broussailles abondent.
La direction du Yasmine a dans ses tiroirs un projet de rénovation du parcours signé Jack Nicklaus. Le directeur général Abdelkader Masmoudi est convaincu que le parcours Nicklaus, dessiné dans un style «désert», verra le jour. L’idée était lancée il y a quatre ans, mais même dans une jeune démocratie les choses durent souvent plus longtemps que prévu. D’ici à ce que le nouveau parcours soit construit, pourquoi ne pas profiter d’une séance de wellness bienvenue? La plupart des hôtels disposent d’hammams, séparés par sexe, comme le veut la culture musulmane. Ces bains de vapeur en marbre ou en mosaïque offrent à toute golfeuse et tout golfeur un repos merveilleux, tout en profitant d’un gommage ou d’un massage.
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Harissa, vous connaissez? L’exquise cuisine tunisienne au club de Yasmine.
Yasmine, un paysage pittoresque mais des obstacles d’eau redoutables.
L’acteur comique Claudio Zuccolini, gaucher, joue du faux côté, ce qui ne l’empêche d’être un golfeur passionné. En attendant de convertir sa fille de 6 ans, le Grison a déjà réussi à convaincre son père de se mettre au golf à 71 ans.
En quoi le golf vous fascine-t-il?
C’est avant tout le caractère imprévisible de ce sport. Un bon coup et tous les autres sont oubliés. Le sentiment d’humilité. En plus, jouer au golf me fait du bien, tout simplement. Au début surtout on s’est un peu moqué de moi, mais marcher environ 10 kilomètres est un effort qui ne doit pas être sous-estimé. Et avec le nombre de mes coups, je dois en général ajouter deux kilomètres.
En tant que Grison, vous avez certainement joué au hockey sur glace durant votre enfance, et cela a dû vous aider pour le golf… Oui et non. Je n’ai jamais joué au hockey dans un club, le plus souvent c’était à l’internat, à Samedan. Le golf était encore loin à l’époque. J’ai frappé mes premiers coups sur le driving range de Domat Ems. J’ai vite réussi à faire décoller les balles, mais je jouais comme avec une crosse de hockey, du côté droit. Ce n’est que récemment que le pro Mischa Peter a découvert que je devrais en fait jouer comme gaucher.
Avez-vous changé de côté?
Non. Mischa, avec qui je suis d’ailleurs allé à l’internat, m’a dit que le changement durait normalement un an. Avec mon talent, j’estime que ça me prendrait au moins trois ans et je n’ai pas la patience pour ça. Alors je me suis arrangé avec mon swing. Ma rotation est plus réduite, mais je joue toujours avec autant d’enthousiasme.
Est-ce que votre fille de 6 ans joue déjà au golf?
J’ai pris Lilly quelquefois sur le parcours, et elle a déjà reçu des leçons chez un pro. Mais à 6 ans, elle est bien plus intéressée par les chevaux que par les clubs de golf. Mais je suis confiant. Je ne veux pas précipiter les choses. Je l’ai vu avec mon père. Nous sommes une famille d’amateurs de tennis, et durant des années j’ai essayé en vain de convaincre mon père de se mettre au golf. Aujourd’hui il a 71 ans, il est totalement enthousiaste et se rend presque chaque jour sur le parcours. J’en suis très heureux. Quand je suis aux Grisons, nous jouons souvent 9 trous à Domat/Ems.
Avec qui d’autre jouez-vous?
Débutant, j’aimais mieux jouer seul. Maintenant, je préfère la compagnie, même si je ne parle pas beaucoup pendant une partie. Je suis souvent en route avec mon vieil ami Andi
Gallmann et son père Hansruedi. Tous les deux ans, nous passons quelques semaines en Provence et nous jouons ensemble. J’aime bien aussi les tournois de Greystoke. C’est un groupe d’hommes qui se retrouvent chaque mois, ou presque, pour un scramble à deux. Ce sont de bons types, amusants.
Vous vous décrivez comme comique et animateur. Que faites-vous lorsque vous n’êtes pas en tournée?
Ça, je me le demande aussi parfois (il rit). Je ne joue sûrement pas assez au golf. Au printemps 2014, je me suis lancé avec succès dans mon nouveau spectacle «iFach Zucco». J’ai été presque une année en tournée. Maintenant c’est la pause estivale et en automne j’aurai de nouvelles représentations. A part ça, j’ai divers engagements comme animateur dans des galas etc. Je m’occupe un à deux jours par semaine de mes filles, je suis la voix du bouquetin Gian dans la publicité pour les vacances aux Grisons, j’écris des chroniques, un nouveau spectacle… En tout cas je ne m’ennuie jamais.
Il paraît que vous êtes fan de shopping. Est-ce aussi vrai pour le golf?
En fait, je n’aurais besoin que de trois ou quatre clubs. J’utilise presque toujours les mêmes. Mais le je dis aussi: c’est toujours la faute du matériel. J’aime bien chercher les bonnes affaires pour les clubs. Récemment, j’ai acheté un club de démonstration hybride pour 250 francs au lieu de 700. Je ne me rappelle plus de la marque. J’ai aussi beaucoup de plaisir avec mon nouveau fer 7, un Honma de démonstration que j’ai payé seulement 49 francs. Et je reçois même mes vêtements de golf de Lasse Kjus. C’est sûrement pour l’équipement de golf que je dépense le moins (il rit).
Avez-vous un parcours préféré en Suisse?
C’est une question difficile. Je préfère les parcours plats. Je suis membre à Davos mais n’y joue presque jamais. Ems me plaît beaucoup, j’y joue souvent.
En Provence, il y a des parcours magnifiques. Là-bas, ce n’est pas seulement vert sur les fairways mais aussi tout autour.
J’ai aussi des souvenirs particuliers de l’Alcaidesa Links Golf Resort, sur la Costa del Sol. Sur ce links, on joue certains trous le long de la côte, de nombreux coups sont à l’aveugle, mais on a une vue magnifique sur Gibraltar. Le Heathland Course se trouve en revanche à l’intérieur des terres, et il est nettement plus vallonné.
Claudio Zuccolini prend des airs de golfeur pour le photographe. Dans son spectacle actuel, «iFach Zucco», il imite Steve Jobs, le défunt boss d’Apple.
Claudio Zuccolini est né le 3 septembre 1970 à Thusis, dans les Grisons. Il a fréquenté l’internat de Samedan et y a rencontré sa future épouse, Alexzandra. Mariés depuis 1999 ils sont les heureux parents de deux fillettes, Lilly (6 ans) et Emily (2 ans). Après avoir interrompu ses études d’économie, Claudio Zuccolini est entré en 1994 dans une radio locale des Grisons. Il a également commencé le golf à Domat Ems. Il est ensuite devenu animateur à Tele24. De 2001 à 2003, Claudio Zuccolini a travaillé pour la télévision
suisse, présentant entre autres «Top Spots» ainsi que des émissions spéciales pour la «Rose d’Or». En parallèle, il s’est bâti une réputation de comique. Entre 2004 et 2013, il a tourné avec ses one-man-shows «Der Ex-Promi», «Zucco’s Kaffeefahrt» et «Das Erfolgsprogramm». Depuis 2014, il est en tournée avec «iFach Zucco». En 2009, il a interprété pour la première fois un rôle au théâtre dans la pièce «Boeing Boeing» et a joué dans différents films suisses. Il y a deux ans, le comique grison a accompagné le cirque Knie pour 250 représentations.
Organe officiel de l’Association Suisse de Golf ASG
18e année, paraît six fois par an www.GolfSuiSSe.ch
editeur
Golf Suisse Media Sàrl
Place de la Croix-Blanche 19, 1066 Epalinges
directeurS de PuBlic AtioN
Raphael Weibel, Robert Steuer, Barbara Albisetti
rédActeur eN chef
Stefan Waldvogel s.waldvogel@asg.ch
AdreSSe de lA redActioN
Golf Suisse Media Sarl, Place de la Croix-Blanche 19, 1066 Epalinges info@golfsuisse.ch
rédActioN
Frank Baumann (Captains Corner), Stefan Oswalt (Top Sport), Petra Himmel (Ladies First, Equipement) Ruedi Müller, Christian Wenger, Livio Piatti, Marcus Knight (Entraînement), Kerstin Warnke (Santé).
PhotoGrAPheS
Patrick Jantet, Getty Images, Tristan Jones, LET, Emanuel Stotzer, Hans-Peter Thoma, e621.ch, Deprezphoto, Crans-Montana, Giancarlo Cattaneo, Livio Piatti, Oliver Stern, Erwin Züger, Roland Korner/close up, Paolo Foschini, Nique Nager, CIO/Arnaud Meylan.
relecture/trAductioN
AGM Services
PuBlic AtioN et AdmiNiStrAtioN deS ANNoNceS
Medien Verlag, Ursula Meier
Weiherhof 14, 8604 Volketswil
T 044 946 01 51, F 044 946 01 54 umeier@medienverlag.ch
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GOLFSUISSE 4/15 présentera un grand choix d’articles ainsi que les temps forts ci-dessous:
Le tournoi traditionnel aura lieu pour la première fois en juillet cette année. Nous ne parlerons pas seulement des champions mais nous rendrons dans les coulisses de l’unique tournoi de l’European Tour en Suisse.
Le compte à rebours pour les JO 2016 à Rio a commencé: encore une année. Nous accompagnerons Fabienne In-Albon dans ses préparatifs olympiques et expliquerons ce qu’il faut pour contribuer à une réussite suisse.
Les tuyaux de Petra Himmel pour choisir votre équipement: comment trouver les bons fers?
The Open, 144e édition. Le seul tournoi majeur d’Europe aura lieu cette année à St Andrews. Lisez dans GOLFSUISSE tout ce que vous ne voyez pas à la télévision.
La Provence est nettement plus intéressante que la Côte surpeuplée. GOLFSUISSE a déniché quelques perles dans l’arrière-pays.
19th Hole
Des personnalités connues parlent d’elles-mêmes et de leur rapport au golf.
GOLFSUISSE 4/15 paraîtra le 17 août. D’ici-là, nous vous proposons un grand nombre d’informations, de photos et de vidéos sur www.golfsuisse.ch
Les privilèges réservés aux membres : votre bagage de golf jusqu’à 23 kg vous accompagne gratuitement* sur tous les vols opérés par SWISS. Ces privilèges s’appliquent également sur les vols Edelweiss et Lufthansa. Autres avantages : conditions spéciales auprès de partenaires de golf sélectionnés, participation à notre série de tournois dans les plus beaux clubs de golf de Suisse et, sur demande, carte de crédit Miles & More American Express Golf avec assurances golf spéciale pour les personnes résidant en Suisse. Entrez dans le meilleur club de golf dans les airs : swiss.com/golf
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La berline de sport XE impose une nouvelle référence dans la catégorie moyenne premium :
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