l e proDige et le fils à papa

Les responsables du tournoi ont réussi un joli coup en invitant deux noms prestigieux au tournoi de Sempach, le jeune prodige allemand Dominic Foos (18 ans) et Javier

Ballesteros (24 ans), le fils aîné du légendaire champion espagnol.

Après avoir joué son premier tournoi sur l’European Tour il y a trois ans, Dominic Foos (à g.) s’est lancé l’automne passé dans une carrière professionnelle à l’Omega European Masters à Crans. A Sempach, sa 3e place lui a permis de recevoir le plus gros chèque de sa jeune carrière, d’un montant de 11 900 euros. Il a joué les tours du weekend au même niveau que le vainqueur, Daniel Im, ne manquant le playoff que d’un coup. Ce qui ne l’a pas empêché de déclarer sur Twitter avoir apprécié la fondue suisse.

Le tournoi a été nettement moins insouciant pour Javier Ballesteros (à dr.), qui a débuté sa carrière professionnelle sur le Tour l’automne dernier. On dit de l’Espagnol, bientôt 25 ans, que c’est un grand talent, mais les résultats lui font encore défaut. A son âge, son célèbre papa avait déjà remporté le British Open et l’US Masters. Ballesteros Junior a remporté pour le moment 260 euros sur l’Alps Tour, un circuit de 3e classe. Au Swiss Challenge, l’Espagnol s’est bien défendu au premier tour. Mais son score de 7 sur le trou le plus court (le no 12) l’a éliminé de la course. Il n’a toutefois aucun souci matériel à se faire, son père ayant fait fortune dans le golf, sans oublier son mariage avec une richissime fille de banquier, qui l’a mis à l’abri du besoin.

Challenge Tour, qui jouaient devant leur public. Depuis ce printemps, Ken Benz est tracassé par une blessure à l’épaule et a atteint avec peine les deux tours du weekend (-1). Par la suite, avec deux scores de 74, le Zurichois est resté nettement en dessous de ses possibilités, rendant toutefois 16 pars le dimanche. Un 9 sur le trou no 7, un par 5 de 570 mètres doté de nombreux obstacles d’eau, a été sa seule erreur notable. Damian Ulrich a également été peu épargné par les mauvais scores. Au troisième tour, il a noté un triple bogey sur le par 3 le plus court, mais avec beaucoup de malchance. Après un coup dans l’eau, il mettait une nouvelle balle en jeu. Lors du coup d’essai, effectué apparemment à bonne distance, la balle a de nouveau roulé dans l’eau… Le Zougois termine avec un score total de -6. Malgré ce final décevant, Damian Ulrich est toujours le meilleur Suisse au classement annuel du Challenge Tour, au 45e rang provisoire. Les quinze meilleurs du classement se qualifieront en fin d’année pour l’European Tour, et pour cela il faut actuellement avoir empoché un prize money d’environ 20 000 euros. Le vainqueur de Sempach, Daniel Im, se retrouve déjà catapulté au 4e rang.

Petite consolation pour Javier Ballesteros: très peu de «fils de» ont réussi à bâtir leur propre carrière de golfeur. L’un d’entre eux est Kevin Stadler, le fils de Craig Stadler, vainqueur de l’US Masters 1982. Kevin a remporté un tournoi sur l’Europan Tour et un autre sur l’US PGA Tour. Avec sa silhouette de plus d’un quintal, le fiston est le sosie de son père, surnommé «the walrus» en raison de sa moustache de morse et de son embonpoint. Ps/sw

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