GOLFSUISSE 2006-05 FR

• Voyages: où aller en hiver?

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• Technique: Laurent Mudry, Marcus Knight

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• ASG: rencontres interclubs

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Bradley Winner Bradley Winner

Omega European Masters à Crans-Montana

Omega European Masters à Crans-Montana

Le Credit Suisse s’engage depuis plus de 20 ans en faveur de la promotion du golf en Suisse

Les jeunes talents d’aujourd’hui formeront l’élite de demain. C’est pourquoi nous soutenons les espoirs suisses dès leurs débuts. Un tiers de notre contribution de sponsoring va directement à des projets visant à encourager la relève. www.credit-suisse.com/golf

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75 60 100 ans

Dans ce numéro, Crans-sur-Sierre joue un rôle déterminant. On dit qu’il faut célébrer les anniversaires juste quand ils arrivent et l’occasion nous en est donnée aujourd’hui. Pour le jubilé du 100ème anniversaire du golf à Crans-Montana, un magnifique ouvrage de l’auteur Pierre Ducrey a été publié. Ouvrage que nous avons vanté dans notre précédente édition, dans le cadre de la présentation de l’Omega European Masters (qui est aussi le Swiss Open).

Dans l’intervalle, le tournoi s’est disputé au début du mois de septembre, dans d’exceptionnelles conditions météorologiques et ce fut un magnifique succès. Il s’agissait de la 60ème édition disputée dans le cadre du Golf Club Crans-surSierre. La première s’était déroulée en 1939, avant une longue interruption due à la guerre, jusqu’en 1948. Depuis, année après année, on se retrouve sur le Haut Plateau, au-dessus de Sierre, pour l’officieuse dernière semaine de l’été et un soleil toujours présent. Sur la liste des vainqueurs, on relève les noms de Bobby Locke, Bob Charles, Graham Marsh, Hugh Baiocchi, Severiano Ballestreros, Nick Price, Ian Woosnam, Nick Faldo, Craig Stadler, José Maria Olazabal, Eduardo Romero, Colin Montgomerie, Lee Westwood, Ernie Els, Luke Donal ou Sergio Garcia. On pourrait dire qu’il ne manque que Tiger Woods; les problèmes d’«apperance money» ne sont pas d’actualité pour les organisateurs autour d’Yves Mittaz. Heureusement. D’ailleurs, il y a quelques années, la superstar Greg Norman avait tenté, sans succès, de passer le cut à Crans, avant de promettre de revenir l’année suivante. Mais il n’est jamais revenu en Valais et le tournoi existe toujours!

L’une des superstars que l’on rencontre en revanche chaque année est Gaston Barras. Comme tous les gens qui ont eu beaucoup de succès, il a ses ennemis, mais même ceux-ci doivent reconnaître qu’il a beaucoup fait pour l’Open de Suisse, pour le golf sur le haut Plateau et aussi pour l’ASG, dont il fut le président de 1991 à 1997. Gaston connaît tous les grands golfeurs de la planète, même le plus grand, Jack Nicklaus. Et tout le monde le connaît et l’apprécie comme entrepreneur, mais aussi comme un jovial camarade. Il est toujours président du GC Crans-sur-Sierre, ainsi que président du comité d’organisation de l’Omega European Masters. Il s’est joint aux festivités du jubilé puisqu’il fête cette année son 75ème anniversaire! Ce n’est donc pas une surprise si ce numéro de Golf Suisse est consacré essentiellement au succès de Crans-Montana. Ce parcours est bien devenu le centre de la scène golfique suisse, comme Augusta aux Etats-Unis, Valderrama en Espagne et Wentworth en Angleterre. Profitez du compte-rendu du Masters – notre «Masters» – car ensuite, il faudra attendre l’été prochain pour parler de golf à Crans – car pendant l’hiver, c’est le ski qui prend le relais!

■ Urs Bretscher, rédacteur en chef

Bradley Winner Winner

vainqueur de l’Omega

La Passion n’est jamais BANALE

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Engadine Amateurs Championship

Beaucoup de soleil, un vent de la Maloja exceptionnellement faible: des conditions idéales pour le golf alpin. Tout était donc réuni pour satisfaire au mieux les quelque 70 golfeuses et golfeurs amateurs qui ont participé à ce tournoi. Le parcours de Samedan, vieux de 113 ans, était en outre en excellent état. Marcel Grass, de Wallenried, a réussi le meilleur tour avec un score de 68, mais c’est le régional Tobias Müller qui s’est imposé sur le total des deux tours avec 141. Il a battu Bernard Stutz (La Largue, 145), et Markus Frank (Niederbühren, 146), Grass terminant, avec 146 également, à une décevante 4e place.

Depuis deux ans, Adam Scott, numéro 5 du classement mondial, est résident de Crans-Montana et l’un des joueurs préférés de Gaston Barras (à gauche). Lors des cérémonies du jubilé, l’Australien a joué le Pro-Am du mardi 19 septembre, ramenant une carte de 74, moins bonne que les quatre tours qu’il avait disputés lors de l’Omega European Masters 2001! On aimerait d’ailleurs le revoir bientôt à l’Open… Sur notre photo, le directeur du club, Yvan Rion (à droite) semble se demander s’il doit ou non se réjouir de la présence de cette vedette!

Caroline Rominger (Samedan) et Sheila Gut (Blumisberg) se sont livrées à une rude bataille pour la victoire. C’est la sœur du pros Martin Rominger qui l’a finalement emporté avec deux coups d’avance (153). Lors de la distribution des prix, on a également récompensé le meilleur junior (Sandro Viglino, GC Davos) et le meilleur senior (Hans-Ulrich Stucki, GC Schönenberg).

Les participants à ce tournoi riche en traditions et qui se déroule dans un paysage de montagnes exceptionnel sont nombreux à se réjouir d’ores et déjà de revenir l’an prochain…

Evian Masters training Center: sur 15 hectares, l’Evian Royal Resort donne une nouvelle dimension à l’entraînement de golf. Douze différents modules sont à disposition. Cela va des plate-formes de frappe normales à un driving range doté des équipement high-tech les plus récents (swing-analyser, vidéo) en passant par tous les modèles de clubs possibles et imaginables et de nombreux greens d’approches. L’amateur trouvera tout ici. Mais il y a mieux encore: à Evian, les débutants peuvent même se familiariser avec le jeu sur un vrai parcours. On prendra plaisir aussi à parcourir la brochure extrêmement détaillée à télécharger sur le site www.evianroyalresort.com. Elle vous incitera peutêtre à vous rendre sur place et à commencer l’entraînement!

Nouveau fer, nouveau driver de Taylor Made

Les bons golfeurs aiment eux aussi jouer avec des clubs confortables, qui pardonnent quelques coups pas trop précis. Taylor Made vient de présenter un tel fer, dont le modèle est baptisé «r7». Une tête surdimensionnée et une zone de frappe très mince ont permis aux ingénieurs de Carlsbad (Californie) de concentrer le poids à la périphérie afin d'obtenir un grand sweetspot. La face de club est construite selon la technologie «Inverted Cone», qui devrait procurer davantage de longueur. Elle confère plus de vitesse en cas de frappe approximative. Le nouveau fer permet malgré tout de bien travailler la balle. Derrière la face, un amortisseur de choc spécialement conçu augmente non seulement le confort, mais procure aussi un toucher exceptionnel. Les shafts de série sont soit en acier soit en matériaux composites. Dans ce dernier cas, il s'agit d'une version du Re-Ax développé avec la firme Fujikura.

La marque renommée, qui fait partie du groupe Adidas, a également présenté un nouveau driver, le 460 TP. TP pour «Tour Prefered», ce nouveau club est une version du r7-460 destinée aux professionnels et aux très bons amateurs. Avec sa face droite (square), ce driver est fait pour contrôler les «fade» et les «draw» de ses balles. La version nor-

Nikon European Golf Challenge

Août 2006 a été bien arrosé. Mais ce vendredi 11, les 60 golfeuses et golfeurs tirés au sort pour le tournoi national de qualification annoncé dans le numéro 2/2006 (mai-juin) de notre magazine ont eu de la chance. A Aigle, la journée n'est pas restée totalement sèche, mais les conditions se sont avérées très bonnes sur ce parcours que la rénovation a rendu spectaculaire. Le partenaire médias Golf Suisse, avec l'agence AGM Services et les techniciens du club, avaient veillé à une organisation irréprochable, et les scores finaux semblent aussi s'en être ressentis. Il y avait trois catégories. Les vainqueurs de chacune d'entre elles se retrouveront en finale contre les équipes de sept autres pays. La rencontre se jouera sur les célèbres parcours de Carnoustie et Kingsbarns et les participants auront le plaisir de loger dans le St. Andrews Old Course Hôtel. Gageons que leurs cameras Nikon y feront merveille, car il est difficile d'imaginer de meilleurs sujets que dans cette Mecque du golf.

Résultats. 0–11,0.

1. Nicolas Schelling (Davos) 36. 2. Olivia Zehnder (Montreux) 35. 3. Arnaud Zehnder (Montreux) 34 et Sando Viglino (Davos) 34. 11,1–20,0. 1. Markus Ernst (Entfelden) 38. 2. Michael Bausback (Kybourg) 37 et Jürg Pulver (Thunersee) 37. 4. Beat Plüss (Wylihof) 36. 20,1–36. 1. Tom Susta (Bubikon) 43. 2. Roselyne Bissegger (Montreux) 41. 3. Diana Wolf (ASGI) 37. 4. Christophe Magnusson (Breitenloo) 35.

Nicolas Schelling, Tom Susta, Markus Ernst: team suisse en Ecosse

Impressum Organe officiel de l’Association Suisse de Golf ASG

8ème année

Paraît six fois par an Editeur

Einfache Gesellschaft Golf Suisse

Rédacteur en chef

Urs Bretscher

Bernstrasse 99, 3122 Kehrsatz

T 031 332 20 20. F 031 332 20 21

Rédaction

Jacques Houriet, Ruedi Müller, Michel Perrin, Martin Schnöller

Collaborateurs indépendants

Mark Bruppacher

Conseillers Swiss PGA

Instruction/Technique: Volker Krajewski, Régine Lautens, Dimitri Bieri, Stefan Gort

Equipement/Tests: Jean Jacques Blatti, Alain Pfister

Publication et administration des annonces

Medien Verlag Ursula Meier

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Toute reproduction totale ou partielle n’est possible qu’avec l’autorisation écrite de la rédaction. Les manuscrits qui nous parviennent seront traités par la rédaction, ils peuvent être raccourcis. La rédaction décline toute responsabilité pour les manuscrits et photos non revendiqués.

L’Association Presse Suisse a distingué Golf Suisse en lui accordant le label de qualité pour périodiques QFZ Publikation

Finale Omega à Losone

Après sept tournois dans toute la Suisse au cours desquels ils étaient plus de 100 à se disputer de magnifiques prix, les meilleurs se sont retrouvés à Losone pour la grande finale. A l’Omega Golf Trophy, on ne joue pas que pour le plaisir, mais aussi pour une bonne œuvre! Chaque participant était invité à apporter sa contribution à la collecte en faveur de la Ligue suisse contre le cancer. Cette récolte de fonds a eu un grand succès puisque le directeur d’Omega SA Marché suisse, Livio Padrun, a pu remettre à l’institution un chèque de 27500 francs.

Des 21 qualifiés de l’Omega Golf Trophy, 15 ont pu participer à la finale de Losone. Mais le temps leur a réservé une mauvaise surprise. La pluie a commencé à tomber en abondance dans la nuit, de sorte que le mercredi matin le parcours était littéralement sous l’eau, injouable. La directrice Barbara Albisetti a eu alors la bonne idée d’un déplacement à Lugano et là-bas, miracle, il ne pleuvait plus. Les responsables luganais ont tout de suite accepté de prendre l’affaire en main et tout le monde s’est déplacé de l’autre côté du Monte Ceneri. A 13 heures, le premier flight était prêt au départ. Quelques gouttes par-ci parlà n’ont pas gêné le déroulement de l’épreuve. Tous étaient au contraire heureux d’avoir pu jouer.

Omega se réjouit que son Golf Trophy ait rencontré un grand écho. 750 golfeuses et golfeurs de tout le pays y ont participé. Les préparatifs pour l’édition 2007 ont déjà commencé!

Atelier: le greenkeeping pour non-greenkeeper

Suite à la bonne expérience de 2005, l'institut du gazon et du reverdissement (irb) propose à nouveau, en octobre 2006, un atelier d'une journée consacré à l'entretien d'un parcours pour non spécialiste (Greenkeeping pour nongreenkeeper). Ceci sous le patronage de l'ASG. Au programme figure notamment la connaissance des différentes espèces de gazon, leurs caractéristiques et qualités, les possibilités et les limites des soins à leur apporter. Une large place sera faite à des débats sur des thèmes tels que la vitesse des greens, les conflits entre les exigences des golfeurs et les impératifs du grenkeeping, la planification et les coûts de l'entretien des parcours. D'autres questions qui reviennent quotidiennement dans les golfs seront également abordées. Les intervenants sont à la fois des enseignants et des gens très expérimentés dans ces domaines spécialisés.

Intervenants: Dr. Heinz Schulz, Rasenfachstelle Hohenheim; Dr. Dirk Kauter, directeur de l'institut du gazon, Thoune; Peter Hänzi, chef de projet irb. Public cible: directeurs et membres de comités de clubs de golf, pros, joueurs intéressés. Lieu et date: 12 octobre 2006, de 10 à 17 heures, Golf Club Breitenloo.

Institut du gazon et du reverdissement (IRB), Postfach 150, 3602 Thoune, fax 033 227 57 28, dirk.kauter@turf-institute.ch

Fanny Vuignier et Aline Rey: elles sont toutes deux membres du GC Sion, elles ont toutes deux participé au championnat suisse juniors. Une seule a gagné, à savoir Fanny Vuignier. Dans notre reportage, la photo d’Aline Rey a malencontreusement disparu. Pour combler cette lacune, voici donc Aline Rey (à gauche) et Fanny Vuignier, Championne junior 2006, à l’entraînement dans leur club de Sion.

Marc Dobias deuxième en Angleterre

Lors du «Duke of York Young Champions Trophy 2006» à Dundonald, le Lausannois Marc Dobias a ramené des scores de 72, 76 et 70 pour une seconde place finale! Le tournoi réunissait des jeunes talents de 20 pays. Fanny Vuignier a terminé 8ème chez les Girls.

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Schwerzmann&Team

Des politiciens très performants

Ka. Les 12e championnats d'Europe de golf des parlementaires ont eu lieu cette année du 12 au 14 juillet à Bled (Slovénie). 63 joueuses et joueurs de 13 pays ont participé à ce tournoi. La délégation parlementaire helvétique se composait du Conseiller aux Etats Maximilien Reimann (UDC/AG), des Conseillers nationaux Marcel Scherer (UDC/ZG) et Hans Kaufmann (UDC/ZH), ainsi que de l'ex-Conseiller national Pierre Savary (rad/VD) et du député au Grand Conseil valaisan Hans Hutter (PDC). Comme en 2005, la Suisse a gagné le prix des nations, et le capitaine de l'équipe suisse, Marcel Scherer l'a emporté avec Hans Hutter dans l'épreuve à deux. A la troisième place on trouve «Europa 3», une équipe germano-polonaise, suivie de la Tchéquie. Dans le tournoi individuel et donc pour le titre de champion d'Europe des parlementaires, c'est encore la Suisse qui l'a emporté, avec le Conseiller national Hans Kaufmann, suivi de l'Allemagne et de la Tchéquie. Hans Kaufmann a également gagné le «Paul Schmidhalter Memorial Pokal», un challenge créé par les parlementaires européen en souvenir de celui qui fut président du Conseil national en 1993 et qui est décédé l'an dernier. Paul Schmidhalter (PDC/VS) et l'ancien Conseiller fédéral Adolf Ogi sont parmi les initiateurs de ce tournoi international. Outre le golf, celui-ci permet également de nouer des contacts amicaux entre politiciens du continent.

Grand succès pour Damian Ulrich

Membre du GC Ennetsee, Damian Ulrich a commencé en fanfare le championnat d'Europe individuel à Biella (Italie). Il était en tête au soir du premier jour avec un score de 65. Les choses sont allées moins bien pour lui lors du second tour, mais il a malgré tout été le seul Suisse à passer, de justesse, le cut. Il s'est finalement classé à une remarquable 22e place. Conséquence: un appel des sélectionneurs de l'European Golf Association pour une place dans l'équipe du St Andrew Trophy. Ce tournoi oppose tous les deux ans les meilleurs amateurs du continent européen à ceux de Grande-Bretagne. Le titre de champion d'Europe est revenu à Rory McIlroy (Irlande), devant Stephen Lewton (Angleterre) et Jamie Moul (Angleterre). Le score d'Ulrich: 289 (65/76/74/74).

Comment va le golf en Europe?

Boom ou pas boom? Telle est la question. Les nouveaux chiffres ont été publiés peu avant «Golf Europe», la grande foire spécialisée européenne qui se tient chaque automne à Munich. Fin 2005, on comptait sur le continent 3,741 millions de joueuses et joueurs enregistrés dans les clubs et donc dans les associations nationales. La barre des trois millions avait été franchie en 1998; en moins de dix ans, on a donc plus de 20% d'augmentation. Ces chiffres doivent être pris avec une certaine prudence, car tous les golfeurs ne pratiquent pas leur sport avec la même intensité. L'Angleterre est la nation de tête, avec près d'un million de golfeurs. La Suède et l'Allemagne en comptent plus d'un demi-million et l'Ecosse 239000. Il s'agit du total des hommes et des femmes, la proportion de ces dernières variant très fortement d'un pays à l'autre; elle n'atteint cependant jamais les 50 %, et elle se situe même à un très modeste 14 % en Ecosse. C'est la Suède qui a le plus de juniors (80000), devant l'Angleterre (65000) et l'Allemagne (50000). La Suisse figure dans ces statistiques avec environ 50000 licenciés.

Tous ces joueurs peuvent évoluer sur 6105 parcours, dont environ 2000 en Angleterre, 658 en Allemagne, 546 en Ecosse, 548 en France et 422 en Suède. Le Danemark, avec 154 parcours, la Hollande (142) et le Pays de Galles (153) sont bien dotés. Les 406 parcours irlandais sont les plus ouverts aux touristes; il y a là-bas deux fois moins de joueurs actifs qu'en Suède. L'Autriche annonce 147 parcours pour 90000 joueurs, ce qui devrait faire réfléchir la Suisse qui en compte 88, et la Finlande 115. Enfin, la statistique inclus une destination totalement exotique, l'Islande: on y compte 15 000 golfeurs pour 60 parcours. Mais il y a mieux encore, un paradis avec de large fairways et presque personne dessus: le Gröenland n’est-t-il pas, en effet à portée de drive de l'Islande...

Lettre de lecteur Etiquette vestimentaire

Vous abordez dans votre éditorial du numéro 4/2006 une question qui me préoccupe depuis quelque temps, à savoir le soi-disant code vestimentaire sur un golf. Qu’entend-on exactement par blue jeans? Est-ce que c’est le tissu, Denim, qui est interdit, ou seulement la couleur bleue? Il y a aujourd’hui des tissus qui ressemble à du Denim mais qui n’en sont pas. Est-il correct de porter un pantalon «normal» usé jusqu’à la corde alors que certains jeans, comme vous l’avez écrit, sont élégants et très chers? Tout ceci, selon moi, est totalement anachronique! Michelle Wie ou ses consœurs pourraient à bon droit dire, si elles le pensent, qu’il serait bien plus important de critiquer le non-respect de l’étiquette golfique, s’agissant notamment du relèvement des pitches ou du replacement des divots, pour ne pas parler du ratissage des bunkers. Il y a une deuxième question qui va certainement devenir de plus en plus actuelle et agiter les esprits dans les clubs ces prochains temps: le nombre croissant des tournois sponsorisés qui ont lieu pendant la semaine et qui empêchent les membres de jouer. Il se peut que de tels tournois soient profitables pour les clubs, mais les comités ne devraient pas oublier que leur existence dépend en premier lieu des membres et de leurs cotisations.

James Dobbie, membre des GC Lucerne et Payerne

Critères d’admission pour les drivers

Dès le 1er janvier 2008, de nouveaux critères règleront l’admission des drivers à effet trampoline. Cela signifie que quelques-uns de ceux qui sont aujourd’hui encore considérés comme conformes ne le seront plus après cette date par les directives du R&A. On peut consulter la liste de tous les drivers qui remplissent encore les conditions sur le site www.randa.org. Callaway vient de lancer une action d’échange: pour chaque driver non conforme (marque et modèle selon la liste du R&A), la firme de Carlsbad accorde un rabais de 70 francs à l’achat d’un nouveau driver de sa propre production. On obtiendra d’autres informations dans tous les commerces ayant la représentation de la marque ou directement sur le site callawaygolf.com. L’offre ne vaut que dans les limites du stock disponible et qu’à l’achat d’un FR-3, FT-3 Tour, X460, X460 Tour ou Big Bertha 454 chez un concessionnaire Callaway. La période de promotion va du 30 août au 31 décembre 2006. Du neuf chez Wilson

Wilson présente une nouvelle série de fers (dénomination du modèle: Di7) destinée à des joueurs ayant des handicaps moyens à hauts. Le but est d’offrir ainsi les meilleurs clubs en vue de l’ultime progression (ultimate game improvement iron), donc ceux qui pardonneront au mieux les erreurs. Les amateurs, comme le prouvent de nombreux tests, ont tendance à frapper la balle de manière imprécise. Wilson veut minimiser ce défaut avec un club qui comporte un très grand sweetspot. Selon le fabriquant, le nouveau fer Di7 permet d’obtenir une trajectoire plus longue et plus rectiligne que celle de ses principaux concurrents. Il existe avec un shaft acier ou graphite.

Autre nouveauté: la balle «super-soft-distance». Explosive sur la face d’un driver, elle permet un toucher extrêmement doux autour du green. Son chiffre de compression est de 50. Des nano-particules sont incluses dans son noyau en caoutchouc; l’enveloppe extérieure est faite d’un mélange de matières synthétiques et ses alvéoles aplaties sont typiques de la marques. Elles devraient conférer à la balle une trajectoire stable et un bon angle d’envol. www.wilsonstaf.com

Caligari: grand ensemble de marques

L’une des entreprises d’importation les plus actives, Caligari Golf Equipement à Bad Ragaz, présente sa nouvelle panoplie de marques. La voici:

- Onoff( clubs)

- G III (clubs)

- Srixon (clubs et balles)

- Ecco (chaussures)

- Yes (putters)

- Ben Sayers (clubs)

- Lamkin (grips)

- Winn (grips)

- CoMo! CoMo! (vêtements)

- Green Friendly (accessoires)

- La Jolla Club (clubs pour enfants)

Autres informations sur le site www.golfequipement.ch

Nouveau putter Komperdell

La dernière technologie «soft Touch» de Komperdell, testée scientifiquement et mise au point en collaboration avec la haute école technique de Vienne, place les performances du putter sur de toutes nouvelles bases. Une répartition du poids parfaite, un roulement optimal et une réponse idéale aux sollicitations, telle sont, selon le fabriquant, les qualités qui devraient faire de ce nouveau putter la «terreur des greens». Grâce à des vis (Center weight screw), le poids peut être adapté à chaque individu. www.komperdellgolf.com

Protection des yeux et meilleure vue

Thomas Künzli est un spécialiste en matière de lunettes pour sportifs. A Embrach, il s’occupe depuis plusieurs années déjà des problèmes de vue qui peuvent se présenter dans le golf. En étroite collaboration avec un opticien allemand, il adapte des verres anti-solaires qui ont été testés et qui sont portés par des pros comme Nick Faldo. Leur teinte spéciale augmente le contraste, réduit l’éblouissement et laisse passer suffisamment de lumière dans les zones d’ombre. Parallèlement, Thomas Künzli développe dans son magasin d’optique un système d’adaptation pour les porteurs de lunettes correctrices qui répond spécialement aux spécificités du golf. Les lunettes ordinaires sont conçues pour regarder droit devant soi. Même avec un angle de vue correct sur la balle, vous verrez cependant celle-ci à une place légèrement différente de celle où elle se trouve en réalité. Cet effet d’optique, que l’on ne remarque pas, se traduit par une frappe imprécise. Il pourra aussi vous donner une vision légèrement déformée du green, qui vous apparaîtra plus montant ou descendant qu’il ne l’est. Beaucoup de joueurs âgés ont un problème parce qu’ils voient la balle un peu trouble ou qu’ils ont l’impression qu’elle bouge. Ils penchent alors davantage la tête pour améliorer leur vision et cela aboutit à une position de swing trop basse. Sur des lunettes à verres progressifs, on peut, par une modification spécifique, améliorer la vision au sol tout en maintenant la possibilité de lire la carte de score.

La coloration adéquate est importante pour la protection contre les rayons UV, mais aussi, par exemple, pour l’appréciation correcte des pentes des greens. Vivian Ross, pro à Hittnau et Unterengstringen, porteur de verres de contact, a testé de telles lunettes de soleil et a été convaincu. Les verres de contacts sont d’ailleurs une autre des préoccupations de Thomas Künzli. Des lentilles mal placées ou un matériau inadéquat peuvent assécher les yeux ou causer des irritations susceptibles d’influencer négativement le jeu. Pour une meilleure protection et des contrastes mieux marqués, on devrait d’ailleurs porter des lunettes en plus de ces lentilles. «J’ai longtemps eu des problèmes à lire les greens, jusqu’à ce que mon spécialiste en verres de contact me dise que j’avais un défaut non corrigé avec mes vieilles lentilles», déclare Vivian Ross. Avec ses nouveaux verres, il a pu améliorer sa précision. Thomas Künzli, opticien diplômé, 8424 Embrach, www.kuenzli-optik.ch

Nous prenons les désirs de nos clients au sérieux.

Notre réputation nous y oblige.

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Eric G. Sarasin CEO Private & Institutional Clients Switzerland Banque Sarasin & Cie SA

AIG Zurich Junior Open: un plein succès

Le 20 août a eu lieu au Golf Club Lägern la troisième édition du AIG Zurich Junior Open. Une nombreuse assistance de parents, d’amis et d’amateurs de golf ont accompagné tout au long des 18 trous les 16 pros de neuf pays et les 48 juniors présents. Chaque équipe était constituée d’un pro, d’une fille et de deux garçons. On jouait en «quatre balles meilleure balle».

C’est à du très beau golf que l’on a assisté. Les internationaux du circuit professionnel ont été impressionnés par les performances de la relève zurichoise. L’Allemand Tino Schuster devait déclarer: «nous les pros, nous avons beaucoup de plaisir à jouer en équipe avec ces jeunes; leur haut niveau et leur sérieux nous ont surpris en bien».

L’équipe victorieuse, AIG Talent Team I, était conduite par le joueur norvégien du Challenge Tour Lars Brovold, qui devait remporter le Zurich Open dans la foulée. De manière générale, on ne s’est pas laissé perturber par les violentes averses… ni par l’accalmie d’une demi-heure! Avec un score de 17 sous le par (résultat net) la troupe de Brovold a donc réalisé le meilleur résultat. Le Norvégien était très satisfait de ses partenaires et impressionné par leur comportement déjà très professionnel, leur rythme rapide et leur excellente forme. Rebecca Huber (hcp 2,7), Ken Benz (hcp 0,8) et Alexandre Huber (hcp 0,3) se sont complétés au mieux avec Lars Brovold. Alexandre Huber a couronné son parcours avec le plus long drive (251 mètres). Une performance de choix par ces conditions météorologiques difficiles! Dans l’ensemble, les résultats ont été excellents, comme l’a été l’ambiance lors de la distribution des prix.

Résultats. 1. Bubikon: Lars Brovold / Alexandre Huber / Ken Benz / Rebecca Huber. 2. Lägern: Erol Simesek / Olivier Anliker / Raphaël Lüss / Isabelle Ernst. 3. Breitenloo: Uli Weinmhandl / Lanny Drobny / Alexandre Stocker / Claudia Stocker. 4. Bubikon: Olle Karlsson / Gian Andrin Derungs / Tilla Trösch / Remi Füeg. 5. Unterengstringen: Jean-Damien Yvet / Bruno Kopp / Sebastien Wyss / Serafina Gutierrez. 6. Schönenberg: Tino Schuster / Mike Perschak / Christophe Grog / Anina Groh. 16 équipes classées.

3e Beach Mountain Junior Open 2006

120 juniors, garçons et filles de toute la Suisse allemande, âgé de 9 à 21 ans, s’étaient annoncés pour cet événement. Cela a placé les organisateurs devant un grand défi. Quelle que soit la manière d’aborder le problème, le neuf trous d’Unterengstringen ne pouvait absorber une telle participation. Il fallait trouver une solution qui soit équitable pour chacun et qui tienne compte des attentes. On a donc décidé en dernier ressort d’introduire un cut: tous les joueurs ont fait neufs trous. Ceux qui ont réalisé soit 15 points net soit 10 points brut étaient admis à un deuxième tour et à la lutte pour la victoire. Lorsque, vers le soir, le dernier flight est arrivé au club-house, il a fallu encore, joueurs et spectateurs confondus, se rendre au numéro 7. Il y avait, en effet, deux ex-aequo à 35 points brut et c’est en play off que s’est faite la décision. Nicolo Angerer, de Davos, et le régional Nicolas Schelling se sont livrés à un duel à suspense, le premier l’emportant finalement au deuxième trou supplémentaire. Toutes les photos sur le site www.beachmountain.ch

Art on Ice au GC Schloss Goldenberg

Parmi les illustres participants au tournoi Art on Ice CSI, on a pu rencontrer des golfeurs passionnés comme Hausi Leutenegger, Rainer Maria Salzgeber, Stefan Schmidlin, Belinha Knie ou Conradin Cathomen. La motivation des golfeurs a été sublimée par la magnifique journée de fin de l’été et l’attrayant prix «hole in one» offert par DaimlerChrysler, à savoir une Mercedes.

Comme chaque année, les organisateurs ont, une nouvelle fois, pu compter sur un généreux soutien de la part de leurs partenaires: Swiss International Airlines a sponsorisé des vols européen en Business et divers bons de logement étaient offerts entre autres par Swissôtel Istanbul, l’hôtel de golf Palacio à Estoril, Steigenberger Hotels Gstaad-Saanen ainsi que les Golfhotels Kulm St. Moritz et Waldhotel Davos. La table des cadeaux était complétée par d’autres prix tout aussi attrayants offerts par Nike, Bang & Olufsen, Patorro, LaurentPerrier et Künzler-Sauber.

Parmi les heureux gagnants du tournoi mentionnons Alexander Vögele, Daniel Furtwängler, Coutts Bank von Ernst, Peter Schwager, directeur de Tele Ostschweiz, Urs Schubiger, Karin Kuhn, QN Gastro et Patrick Martin. Sandra Ochsner de Nike a survolé la journée en remportant la catégorie net des dames, nearest to the pin, longest drive et le classement brut.

Le plus long drive de Wellendorf

Voici quelles sont les nouvelles gagnantes de ce concours saisonnier de Wellendorf:

• Golfclub Matterhorn: Marie Louise Perren, Zermatt

• Golfclub Lipperswil: Heidi von Moos, Unterengstringen

• Golfclub Gotthard-Realp: Carla Arnet, Hünenberg

Mari Russi, Zufikon

• Golfclub Klosters: Elisabeth Herger, Serneus

Corinne Gut Klucker, Klosters

• Golfclub Kyburg: Raphaela Clavadetscher, Zürich

• Golfclub Heidental: Daniela Frauchiger, Stüsslingen

Erika Zimmerli, Rupperswil

• Golfclub Ybrig: Annemarie Esch, Unteraegeri

• Golf Club Signal de Bougy: Karin Eggenberger, Fonnex

Heather Giovannoni, La Tour-de-Peilz

• Golfclub Dolder: Annlies Sieber, Zürich

• Golfclub Blumisberg: Therese Eichenberger, Bern

• Golfclub Engelberg-Titlis: Inge Beckmann, Engelberg

• Golfclub Vulpera: Annatina Denoth, Scuol

• Golfclub Arosa: Ursula Eugster, Seuzach

• Golf Gerre Losone: Edith Renner, Winterthur

• Golfclub Markgräflerland: Doris Küng, Binningen

• Golfclub Schinznach-Bad: Verena Heller, Wohlen

• Golf Club Vuissens: Anne Hartmann, Granges-de-Vesin

Nicole Pfister, Valeyres-sur-Mont

• Golfclub Lenzerheide: Michaela Sigron, Obervaz

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les

freins!

La formule semble simple: la balle vole sur une trajectoire parfaite lorsqu’elle est frappée square et avec un transfert d’énergie idéal. Mais la plupart des joueurs de club ont les plus grandes difficultés à bien libérer la tête de club. C’est pourquoi le slice est si populaire! Et aussi principalement parce que les golfeurs se handicapent eux-mêmes en perdant de vue ce qui est décisif: la tête de club et la balle au moment de l’impact.

Tous les golfeurs s’entraînent avec pour objectif d’atteindre le swing parfait. Mais qu’est-ce qu’un swing parfait? Quelque chose comme celui de Tiger Woods ou même de Phil Mickelson? Comme les observations des professionnels du Tour le montrent, il n’y a pas de swing universel, mais chacun à une solution propre pour frapper correctement la balle, donc pour l’envoyer sur la trajectoire parfaite. Il est évident que la balle ne sait pas comment un swing fonctionne et de quoi il a l’air. Elle réagit en fonction de la manière dont elle est contactée par la surface de frappe. Et alors elle délivre un commentaire précis. Le mouvement, qui suit le contact, est une réaction exacte de la manière dont le club de golf a touché la balle. Ce qui est décisif pour le succès ou l’échec d’un coup de golf est le tempo et la direction de la tête de club à l’impact. Le reste n’intéresse pas la balle.

Bras tendus! Garder la tête en bas…

Marcus Knight est arrivé en Suisse en 1994; il est marié à une Suissesse et a obtenu la naturalisation en 2001. Même s’il est encore jeune, il a une grande expérience du golf et pense «avoir fait toutes les erreurs»…

Une expérience dont profitent les membres de Schönenberg depuis cette année, puisqu’il est devenu le head pro du golf zurichois.

Avant de penser à un bon grip, à la position du coude avant la montée ou à la tenue de la tête – on cherche vraiment à construire le swing parfait – le joueur de club s’obstine sur des détails techniques en négligeant son défaut principal, à savoir: le manque de vitesse de tête de club. Comme Marcus Knight le souligne laconiquement, l’amateur augmente encore son slice, qui est induit par une surface de frappe ouverte à l’impact, en prenant exemple sur des références comme Sergio Garcia, en entraînant le «late hit». En cas de déficit de vitesse de tête de club, le fait de vouloir jouer avec du «retard» provoque une action contrariante, car les mains accroissent encore l’ouverture de la face de club à l’impact, ce qui décuple le slice. Avec du talent, un timing parfait et la confiance: c’est ainsi que jouent les golfeurs de pointe, à l’image d’un Sergio Garcia. Au contraire, Monsieur Dupont pense à son bras gauche tendu, à la position de son coude, à garder la tête stable et à bien d’autres choses. Il ne peut plus se concentrer sur la tête du club. Comme on l’a déjà souligné aupara-

Pour Marcus Knight, le «Speed Stick» est un outil à la fois simple et efficace. qui aide à visionner la vitesse de tête de club. Au bout du bâton, il y a un système de mesure, qui permet de lire son tempo et de connaître précisément les progrès que l’on réalise dans ce domaine

vant, le succès d’un coup réside dans la vitesse avec laquelle on va frapper la balle. Cela est également valable pour le petit jeu, le putting et les coups de bunker. Les longs coups exigent un tempo élevé, alors que les autres ont besoin d’un rythme dosé. Un bon feeling au tempo –la capacité à évoluer dans un spectre de pleine ou de moyenne puissance – est indispensable pour un golf efficace. Les éléments de la vitesse sont définis par le corps, mais aussi l’équipement – les clous sous les chaussures et les grips des clubs – aide aussi à conserver le bon tempo. Beaucoup de golfeurs font le commentaire suivant après un mauvais coup: «j’ai joué trop vite». Ils insinuent peutêtre que leur timing n’était pas correct. Car lors des coups pleins, on cherche quand même à frapper la balle avec un maximum de vitesse de tête de club!

Confiance plutôt que contrôle

Bien entendu, il faut que les éléments de base soient corrects, afin qu’une haute vitesse de tête de club ait une influence positive sur le vol de balle: un grip et un stance conformes, ainsi qu’un bon équilibre sont indispensables. Si l’un de ces éléments vient à manquer, il sera difficile d’élaborer un bon swing; il convient donc de soigner ces aspects du jeu, ce qui implique un dur travail. Mais cela ne suffit pas! Car même si la base est bonne, les joueurs sont capables de freiner leur potentiel. Et c’est bien ce que fait la majorité d’entre eux. Ils ne laissent pas le club swinguer librement à travers la balle, car ils ont peur de faire un mauvais coup en ayant une mauvaise position; ils cherchent avant tout à contrôler le mouvement et la balle, plutôt que de faire confiance à leur swing et à le laisser s’exprimer naturellement. Plus libres, ils donneraient plus de vitesse à leur tête de club. Comme sur le driving range avant la compétition, là où les balles volent parfaitement,

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Le «Swing Setter» permet également de faciliter le desserage des freins dans le swing. Less boules en plastique se séparent et «cliquent» lorsque le geste est correct.

car elles ne sont pas encore «contrôlées». Sur le parcours, on veut absolument faire de son mieux et on suit la devise: «je veux, je dois»! La pression est forte, qui induit des pensées sur le swing et provoque ce contrôle du mouvement et le «pilotage» de la balle. «C’est le diable!» Marcus Knight résume avec ces mots les éléments dommageables pour le swing, que la majorité des golfeurs provoque inconsciemment. Car ils n’ont jamais expérimenté ce sentiment de bien-être que l’on ressent lorsque l’on donne à la tête du club la liberté de swinguer à grande vitesse et de frapper la balle à pleine puissance. Vivre en pleine confiance et ne pas entraîner le contrôle – c’est la devise qu’il faut suivre.

Un parfait contact avec la balle

Un swing parfait – donc un contact optimal avec la balle – est accessible à tout un chacun. La balle n’a aucune idée de la technique du joueur ou de son âge. Ce qui est décisif, c’est l’effet du swing sur la balle. Bien entendu, une bonne technique est une aide précieuse pour donner une grande vitesse à la tête de club. Chaque joueur en bonne santé devrait être capable d’envoyer la balle à une distance de 180 mètres. Même si le matériel moderne limite les erreurs et favorise la longueur, un contact parfait entre la balle et la tête de club reste l’élément de base d’un vol idéal – toujours en relation avec les capacités techniques et corporelles du joueur. Les longs frappeurs jouissent d’un avantage indéniable.

«Chaque joueur pourrait être plus long», affirme Marcus Knight à ce propos. L’entraînement est alors indispen-

sable. Le pro considère que le joueur de club ne passe pas suffisamment de temps à s’entraîner dans les bunkers. La résistance que l’on ressent en traversant le sable est un très bon entraînement pour le développement de la vitesse de tête de club. Il est aussi important d’observer le vol de la balle et de pouvoir en tirer des conclusions. Sur le parcours, les pensées ne doivent pas être orientées vers la technique, il vaut mieux essayer, par exemple lors du swing d’essai, de se détendre et de se concentrer sur le bruit caractéristique de la tête de club lors de la traversée. La fameux «swoosh».

Le courage de la vitesse

La vitesse de la tête de club, totale ou partiellement dosée, est l’élément décisif du golf. Après le but, l’échec ou le succès d’un coup est lié à la longueur. Par exemple les putts ratés, car le joueur s’est crispé en ayant peur de ses défaillances. Il en résulte une perte de la sensation de la tête de club, avec pour résultat habituel un coup trop court. Dans le sable, il s’agit de varier la longueur du coup, pas en prenant plus ou moins de sable, mais en dosant la vitesse de la tête de club. Il faut aussi du courage pour réaliser un chip depuis le rough: lorsque le club ne sera pas libéré dans l’herbe, la vitesse sera perdue. Le courage de la vitesse est indispensable. Il est l’expression d’une garantie technique qui donne du plaisir à jouer. Au contraire, des gestes crispés et la recherche désespérée du contrôle et d’une perfection inaccessible sont des contraintes qui favorisent la production du slice. «Le courage de la vitesse, que l’on peut aussi définir par le desserrage des freins dans la tête, conduit à plus de plaisir et à atteindre des buts réalistes», ajoute Marcus Knight, dans sa définition des points essentiels pour développer un golf efficace et joyeux. Bien plus importants en tous les cas qu’un passage en revue des détails techniques concernant la position du coude et la capacité à tendre le bras gauche. La dernière chose qu’il a sur le cœur: les joueurs de club sont trop aigris. Alors qu’ils ont été éduqués dans le but de jouir de la nature et de s’amuser quand ils jouent, ils perdent au golf cette attitude positive. Ce que Marcus Knight aimerait voir davantage chez les golfeurs, c’est de l’autodérision – qu’ils parviennent à rire d’eux-mêmes!

■ Martin Schnöller

Ce que l’on ressent avec le «Swing Setter» doit correspondre à ce que l’on fait ensuite avec un club (photo du milieu). Le but étant de ne pas se contraindre dans le swing avec des pensées de contrôle (photo de droite), mais à se libérer totalement dans le déroulement du mouvement pour lâcher toute sa puissance au moment de l’impact.

Laurent Mudry et les joueurs de club

En finir avec le slice!

Pas moins de 80% des joueurs de club ont un problème de slice. En général, ils reviennent «over the top» ou «par-dessus» en français; c’est-à-dire qu’ils commencent par tourner les épaules avant de descendre le club, ce qui est l’inverse d’une séquence correcte. Ils ont donc une trajectoire de tête de club qui est «extérieure-intérieure» dans la zone d’impact, ce qui provoque cette balle coupée qui part à droite (pour un joueur droitier). «Je vous conseille de travailler la bonne séquence, en descendant d’abord le club puis en tournant les épaules. Pour y arriver, je suggère aux droitiers de tirer leur pied

droit et leur épaule droite en arrière; l’inverse pour les gauchers. Il faut aussi avoir un grip fort de la main gauche (droitiers) ou de la main droite (gauchers). De la sorte, vous devriez rapidement arriver à provoquer des hooks. On peut faciliter l’exercice en plaçant la balle sur un tee, pour la frapper plutôt en remontant, un peu comme un lift au tennis. Enregistrez bien la séquence et la sensation. Le slice devrait disparaître ou au moins diminuer fortement, ce qui vous permettra de gagner de la longueur et d’être plus précis.»

Problème: comme on le voit ici, les épaules ont tourné trop tôt, le club va venir frapper la balle dans une trajectoire extérieure-intérieure et le slice est inévitable.

Conseil: tirez le pied et l’épaule droits en arrière pour favoriser une trajectoire intérieure-extérieure.

Conseil: pour les droitiers, un grip fort de la main gauche (on doit voir au moins deux phalanges) est indispensable.

Résultat: le club vient de l’intérieur, la balle est brossée et va tourner en hook à gauche.

Problème: la connexion entre les bras et le buste est perdue.

Un jeu de balle

Les joueurs de compétition ont parfois un certain manque de connexion entre le buste et les bras. Lorsqu’ils ne démarrent pas «d’un bloc», le club sort du plan de swing idéal, ce qui engendre une trop grande action des mains et par définition un manque de régularité dans la frappe. Le contact est mauvais et la précision aussi. «Je vous conseille d’utiliser un ballon de plage et de le coincer entre vos avant-bras. Ceci va vous permettre de travailler la connexion entre le buste et les bras. Il faut que

vous frappiez des demi coups en empêchant le ballon de tomber. Si le ballon tombe, cela signifie que le triangle formé par vos épaules et vos bras a été déformé. Le but est d’enregistrer des sensations. Il faut prévoir un entraînement régulier, avec une trentaine de swings par séance. Ensuite, frappez simplement des coups conventionnels. Vous remarquerez rapidement que votre connexion et votre rythme se sont améliorés et que votre frappe est bien

consistante et régulière.»

plus

Laurent Mudry et les compétiteurs

Laurent Mudry est membre de la Swiss PGA depuis 1983, ancien entraîneur des équipes Dames & Girls, pro à Leuk depuis 2002, où il a lancé la Golf Academy Valais avec Christian Mittaz.

Conseil: on coince un ballon de plage entre les avant-bras .

On fait des demi swings en empêchant le ballon de tomber à terre.

Si le ballon tombe, c’est que la connexion a été perdue.

Détente et coordination

Est-ce que les hommes plus âgés peuvent bien jouer au golf? Et sont-ils capables de le faire d’une manière sportive et athlétique, sans réaliser leurs scores avec des «roulettes» depuis le tee et d’excellents chips? Pour pénétrer un peu plus loin dans le monde mystérieux des seniors: est-ce que les hommes plus âgés peuvent réaliser de bons scores lorsque tous les coups comptent? Claude Rey, l’actuel Champion suisse des seniors en strokeplay, plus précisément vainqueur de l’Omnium 2006, nous donne un aperçu des secrets de son swing.

Le swing du Champion suisse senior

Celui qui a des ambitions internationales ne peut compter sur la chance ou d’autres artifices que l’on prête parfois aux seniors… A ce niveau, il faut venir à bout de parcours longs et souvent étroits et la concurrence est féroce. Pour Claude Rey, la concurrence est déjà forte dans son propre club. Le Golf Club Crans-sur-Sierre a en effet de nouveau gagné cette année l’Interclubs senior et les trois places du podium de l’Omnium ont été prises par des joueurs du Haut Plateau: Claude Rey, Yves Robyr et Pierre-Alain Bruchez.

Qui est donc ce «primus inter pares», quel golf joue-t-il et que pouvons-nous apprendre de lui? Avant toute chose, il faut savoir que même lui n’a pas de secret. Que ses membres lui font mal aussi quand il exagère et qu’il doit vivre avec des drives un peu moins longs qu’il y a quelques années. Mais parce qu’il a toujours été un joueur qui s’appuyait plus sur la précision que sur la longueur, il privilégie encore aujourd’hui une stratégie qui vise à toucher la plupart des fairways. «Ma force est la longueur et ma faiblesse plutôt le petit jeu. Dans ce domaine, je suis bon dans le chipping et moins un enchanteur sur les greens», reconnaît-il.

Coureur, sauteur, golfeur

Claude Rey n’est pas né golfeur, comme on pourrait l’imaginer à son nom et à son origine. Bien entendu, c’est un avantage que de grandir à Crans-Montana; le parcours appartient à la culture de la région, le golf est un facteur social de premier ordre, tout le monde y joue et c’est bien pourquoi il y a toujours de bons joueurs sur le Haut Plateau. «Je me vois d’abord comme un sportif. J’ai fait du sport toute ma vie, d’abord comme athlète quand j’étais petit, avec beaucoup de course de fonds, tout en étant un sauteur passable et en pratiquant un peu le football. Plus tard, j’ai continué de développer mon corps en faisant l’armée en montagne et ce n’est qu’à 24 ans que j’ai découvert le golf, grâce à mon grand frère.»

On comprend mieux! En tous les cas, il n’aura pas fallu beaucoup de saisons pour que ce sportif atteigne un bon handicap. «Le swing est quelque chose de très complexe

dans son intégralité. C’est un exercice de vitesse et d’explosivité: dans le temps le plus court, tous les muscles du corps doivent être coordonnés pour travailler simultanément. Cela ne se fait pas sans préparation!»

En parlant de préparation, Claude Rey pense à un entraînement régulier; entraînement de fitness s’entend. Le sport dans différentes disciplines n’est pas seulement une bonne école de fitness, mais permet aussi à celui qui bouge beaucoup et dans différentes variantes, de construire une compétence de coordination. C’est important lorsque l’on vise à développer un swing compact, dans le but d’atteindre une certaine distance. «La coordination est extrêmement importante, mais également la souplesse. Je travaille régulièrement dans ce but, tout en effectuant en parallèle de fréquents exercices de puissance.»

Il a choisi cette direction dans un but de prévention, pour réduire les risques de blessures. Le dos est très exposé dans le swing et doit être protégé; sinon, il ne tiendra pas pendant un tour et à plus forte raison pendant toute une vie. Claude Rey a donc commencé à entraîner systématiquement la musculature du tronc et en particulier les muscles

Un backswing compact, une traversée intérieure-extérieure, un angle parfait entre le bras gauche et le shaft à la descente, une excellente extension après l’impact et un finish en équilibre total:voilà les caractéristiques d’un bon swing!

de la ceinture abdominale. Ils sont les éléments déterminants d’un buste équilibré, qui décharge la colonne vertébrale et qui représente en fait le moteur au service du swing. «Je profite beaucoup de mon entraînement au fitness. Des études ont démontré que chaque individu, même s’il est âgé, peut profiter d’un entraînement, spécifiquement en matière de puissance. Je le recommande à tous les golfeurs – cela apporte aussi beaucoup en terme de qualité de vie.»

L’aspect mental

Soulever de la fonte ou multiplier les «pompes», comme le fait Gary Player, n’est qu’une partie d’un programme complet de préparation d’un sportif de pointe… âgé. Il faut aussi apprendre à gérer d’autres ressources. Frapper

chaque jour des centaines de balles au driving range n’est pas la tasse de thé de Claude Rey. Il a eu la chance de ne jamais avoir à faire, dans sa vie de golfeur, de gros changements techniques dans son swing. Il a cependant dû apprendre à partager, à répartir ses efforts. Avant les tournois importants, il effectue une préparation spécifique, qui se déroule en l’occurrence sur les deux parcours de 9 trous de Sierre et de Crans (Jack Nicklaus Course). Ils ont des fairways étroits et nécessitent des coups droits et précis.

On pense souvent qu’un champion se trouve pratiquement tous les jours sur le parcours. Rey était fonctionnaire à l’Etat et ne disposait donc que du samedi et du dimanche pour jouer. Depuis qu’il a pris sa retraite, récemment, il a plus de temps pour le golf; mais comme il a accepté quelques mandats de freelance, il n’y a pas de danger d’overdose ou de surcharge pour la biomécanique. L’aspect mental de l’entraînement est très important pour lui. Mais comment peut-on se préparer dans ce domaine?

«Je laisse mon swing se dérouler comme un film à l’intérieur de ma tête. J’essaie pour ainsi dire de me voir depuis l’extérieur lorsque je swingue et d’avoir un ressenti du mouvement. Je peux donner un simple exemple: on peut très bien s’imaginer ce que l’on ressent lorsque l’on est sur une plage au bord de la mer, avec les vagues qui roulent et la chaleur du soleil. C’est la même chose avec le swing. Cet entraînement mental est quelque chose que j’ai développé spécifiquement pour moi, après avoir parlé à des psychologues du sport, dans d’autres disciplines. Cela m’aide avant tout à économiser l’entraînement spécifique du swing, car je ressens beaucoup de choses sans avoir besoin de frapper la balle et d’activer mon corps. En plus, cela me donne un meilleur feedback lorsque je swingue vraiment! Je sens exactement ce qui ne fonctionne pas. La visualisation est le mot moderne pour cette pratique.»

Mais Claude Rey sait aussi que tout doit avancer de concert. La visualisation ne fonctionne que lorsque les éléments corporels et techniques sont au rendez-vous. Est-ce qu’un golfeur âgé de plus de 60 ans – Claude Rey a 63 ans – peut encore avoir des objectifs sportifs? «Bien sûr. On est peut-être un peu moins ambitieux lorsque l’on parle d’objectifs, mais on en a toujours. C’est pourquoi je rêve encore de terminer dans les trois ou quatre premiers du classement individuel d’un Championnat européen. Et chaque golfeur ambitieux devrait également avoir pour but d’atteindre un jour le graal du golf: jouer son âge!»

Claude Rey n’en est d’ailleurs pas très loin: sur son parcours de Crans-sur-Sierre, il lui arrive parfois de rendre une carte en dessous de 70. Mais «jouer son âge» implique aussi des éléments philosophiques. Il faut d’abord atteindre un «certain» âge et lorsque l’on arrive aux alentours de 70 ans, être encore capable de jouer à un excellent niveau. Il faut donc avoir beaucoup de chance pour rester en forme et en bonne santé jusque-là… L’un des plus jeunes «age shooters» fut Arnold Palmer, qui décrocha la timbale à 66 ans seulement. Maintenant, pour les plus patients, il est toujours possible de rattraper les grandes gloires du golf sur le tard. Car à partir d’un certain âge, ce sont les capacités physiques qui prennent le dessus sur le talent!

■ Urs Bretscher

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Un Gallois en Valais

Le vainqueur de l’édition 2006 de l’Omega European Masters s’appelle Bradley Dredge. L’athlétique Gallois – un golfeur qui provient du sud du Pays de Galles – a réalisé un dernier tour presque parfait pour s’imposer une seconde fois sur le PGA European Tour. Mais c’est avec la manière qu’il a gagné, puisque ses plus proches poursuivants, Marcel Siem et Francesco Molinari se sont retrouvés à huit longueurs!

60ème Omega European Masters à Crans-Montana

Peu connu en Suisse jusqu’à cette édition, Bradley Dredge est – ou était? –ce que l’on peut appeler un joueur solide, au palmarès en devenir, mais sans véritable renommée. Ses précédentes saisons s’étaient soldées par des positions flatteuses (notamment 16ème de l’Ordre du Mérite 2005), mais un cruel manque de réussite au moment de conclure, puisqu’il n’affichait qu’un titre (Open de Madère 2003) à son compteur. En grattant un peu, on pouvait quand même relever une victoire à la Coupe du Monde de golf par nations en 2005, en compagnie du costaud Stefen Dodd. Joueur au swing moderne, au physique d’athlète, au petit jeu délicat et au putting sûr, le Gallois manquait cruellement de confiance avant d’entamer cette semaine valaisanne. C’est du moins ce qu’il confiait à Jacques

Houriet lors du Credit Suisse Gold Pro-Am, 24 heures avant d’entamer les hostilités! «En fait, je peux affirmer que Bradley a mal joué le ProAm, sans qu’il ne m’en tienne rigueur», soulignait notre rédacteur!

«Car c’est un garçon qui n’est pas prétentieux et qui sait se remettre en question. Il s’est d’ailleurs souvent excusé auprès de nous les amateurs, ne manquant jamais de nous encourager et de nous aider quand il le pouvait. C’est un partenaire absolument idéal, souriant, convivial, qui m’a beaucoup parlé du sud du pays de Galles dont il est originaire. La coïncidence est amusante, puisque c’est là que nous partons jouer avec quelques amis dans deux semaines!»

Comment le Gallois a-t-il pu transformer son jeu en une journée?

«Après 9 trous, son coach mental,

C’est bien entendu le dimanche que Dredge a fait la différence, avec une entrée en matière tonitruante: trois birdies sur les trois premiers trous, un quatrième plus loin pour boucler l’aller en 32. Un bel ouvrage, qu’il a peaufiné au retour, même si un bogey a brisé la perfection. Mais en se tenant éloigné du rough, des obstacles et en s’appuyant sur un putting solide, il a ajouté la manière à l’efficacité. Même lors de la remise des prix, il a continué d’afficher une décontraction certainement bien loin de la réalité!

Tournoi particulier

Cette année, l’Omega European Masters s’est déroulé en l’absence de grands noms, exceptés ceux de Michelle Wie et Sergio Garcia. Le tenant

De la joie partout et à tous les instants: d’abord lors de la remise des prix, lorsque Gaston Barras a remis le trophée au vainqueur. Ensuite lorsque ce même Gaston (page de droite) a appris de Sandra Caviezel (Head Sports Sponsorship) que le Credit Suisse prolongeait son contrat jusqu’en 2010. Et enfin pour les caddies, dont le sac est pourtnat toujours aussi lourd!

John Pates, qui travaille aussi avec Darren Clarke, est venu nous rejoindre», poursuit Jacques Houriet. «Ils se sont concentrés sur des points de détail et on a senti rapidement que le swing de Bradley devenait plus régulier. Les derniers trous, il frappait vraiment mieux dans la balle, comme s’il était débloqué, libéré. John Pates m’a d’ailleurs confié que Bradley était proche du but. Il ne croyait certainement pas si bien dire…»

du titre portait en fait le succès de cette édition sur ses seules épaules, une fois que Michelle Wie eut manqué le cut. Et pourtant, malgré cette faiblesse du plateau, le record d’affluence a été battu puisque le nombre de spectateurs a pour la première fois dépassé la barre des 50'000. Merci Michelle, merci la météo, merci la magnifique station de Crans-Montana et surtout merci les organisateurs avec votre beau tournoi…

Tout le monde sait en Suisse qu’il existe un tournoi de golf sur le Haut Plateau.

Car c’est bien l’Open qui attire ce public. Véritable phénomène, cette compétition est conçue autour d’un endroit magique, mélange de luxe, de beauté alpestre, de destination mondaine, d’accessibilité, de confort et de convivialité. Tout le monde sait en Suisse qu’il existe un tournoi de golf sur le Haut Plateau. C’est une véritable notoriété qui a été créée en 60 éditions. Certes, tous les habitants de la station jouent au golf, sur un parcours quasiment au «centre ville», mais cette particularité ne justifie pas le fait que des milliers de Suisses «montent» à Crans-Montana. L’excursion en Valais est presque devenue un pèlerinage! Et lorsque l’on a un lien ne serait-ce que ténu avec le golf, il convient de se montrer dans la station.

Les sponsors l’ont d’ailleurs bien compris: Omega et le Credit Suisse ont signé jusqu’en 2010. L’avenir de «notre» tournoi est donc assuré pour quelques années et c’est avec plaisir que l’on notera déjà les dates de la prochaine édition: du 6 au 9 septembre 2007. Tout le monde sera à nouveau présent – sauf les stars du circuit? – et notamment Monsieur Bradley Dredge, qui compte bien défendre son titre, comme il l’a annoncé lors de la conférence de presse. Difficile en revanche d’être très positif sur les résultats des dix Suisses qui étaient qualifiés. Celui qui a eu le plus de mérite a 18 ans à peine, mesure moins d’un mètre septante et est

membre d’un golf de 9 trous (Bubikon): mais Ken Benz se fiche des apparences et des à priori, comme ses résultats l’ont prouvé. Il paraît loin le temps où des Suisses plaçaient leur nom sur le leaderboard…

■ De Crans-Montana: Urs Bretscher, Jacques Houriet, Martin Schnöller

Brett Rumford: d’un extrême à l’autre

L’Australien Brett Rumford a été mentionné à la distribution des prix, malgré son 44ème rang final. Il faut dire qu’au troisième tour, il a réalisé la meilleure carte du tournoi avec un 64 de belle facture. Il se trouvait cependant à quatre coups du record établi pendant l’Open en 1971 par Baldovino Dassu et en 1992 par Jamie Spence. Cela permettait à Rumford de remonter au 5ème rang et de jouer dans l’antépénultième groupe le dimanche. Mais c’est une partie très différente qui l’attendait, avec notamment un 10 au 14 et une carte de 79, soit le plus mauvais résultat des joueurs ayant franchi le cut. Un 5ème rang aurait rapporté 84'000 euros. Sa 44ème place ne lui a valu que 10'800 euros…

Concurrence à Singapour

La même semaine que l’Omega European Masters se déroulait le Barclays Singapore Open. Epreuve de l’Asian Tour. Une rude concurrence pour la Suisse, au vu des noms prestigieux qui s’affichaient au programme du tournoi asiatique. C’est en play-off que l’Australien Adam Scott (résident de Crans-Montana …) s’est imposé face à Ernie Els (ambassadeur d’Omega et vainqueur de l’Open en 2004…) pour un chèque de 475'000 dollars. Dans le champ de joueurs que l’on rencontre souvent sur le circuit européen, on relevait les noms de Lee Westwood, Angel Cabrera, Charl Scwarzel, Nick O’Hern et Michael Campbell, qui ont tous déjà joué à Crans, à l’exception de O’Hern. Parmi ceux qui ont manqué le cut, on trouve Martin Rominger, Paul McGinley ou Barry Lane.

manqué Cut

Un peu plus du tiers des 156 joueurs au départ ont été présents le week-end, pendant que les autres remballaient leurs affaires en ayant «manqué le cut». La limite exacte est de 65 qualifiés (plus les ex-aequo), ce qui fixait cette année et comme en 2005, la barre à +1. Pour la majorité, il s’agissait donc d’accepter les sourires gênés, les encouragements parfois hypocrites et de rentrer à la maison sans avoir gagner un franc. Ne même pas couvrir ses frais est pénible, comme le fait d’appartenir à la catégorie des perdants, surtout quand on sait que le cut était accessible avec un ou deux putts plus précis, un teeshot moins sauvage. Mais le golf est comme la vie et personne n’a jamais prétendu qu’il devait être juste! Les dix Suisses au départ ont fait partie, une fois de plus, de la charrette des malheureux. Lors du premier tour, le meilleur score a été à mettre au crédit du surprenant Ken Benz, qui figure encore dans la catégorie des Boys. C’est lui d’ailleurs qui s’était brillamment quali-

fié le dimanche en rendant une carte de 69 pour avoir le droit de disputer l’Omega European Masters pour la première fois. Son 71 du jeudi n’était donc pas usurpé. Le lendemain, il était malheureusement moins saignant, mais le bilan restera de toute façon positif pour le joueur du Golf Club Bubikon. Well done Kenny!

C’est le néanmoins surprenant Robert Wiederkehr qui a été le plus proche de passer la rampe, grâce notamment à une superbe carte de 69 au second tour. Il ne lui aura manqué qu’un coup pour être occupé le week-end. Les pros comme les amateurs ont donc manqué le coche. Le support des spectateurs, du coach national et les bons résultats des Championnats du Monde et des Championnats d’Europe des années précédentes n’ont pas suffi: c’est pourtant ici, en Valais, à la maison, qu’il est possible d’acquérir un vrai prestige. Prochaine opportunité: septembre 2007. Tous les espoirs sont permis!

En haut, Ken Benz (avec Oliver Gilmartin pour caddie) et Nicolas Sulzer. En dessous, André Bossert, Julien Clément, Sandro Tan-Piaget, JannSchmid, Marc Dobias, Steven Rojas. Robert Wiederkehr et Damian Ulrich (page de droite).

Le golf est comme la vie et personne n’a jamais prétendu qu’il devait être juste!

Meilleur Suisse – pour Robert Wiederkehr, d’Unterengstringen, ce n’est ni un but, ni un honneur, simplement une statistique. Après être né et avoir grandi en Afrique du Sud, ce pro de 37 ans à la double nationalité a encore de nombreux objectifs: «je vais poursuivre dans le golf jusqu’à ce que j’obtienne enfin un bon résultat à l’Omega European Masters à Crans. Le simple fait de passer le cut n’est pas un but en soit!» Malheureusement, il n’a pas réussi à passer ce cut de l’Omega Europen Masters 2006, même si avant la compétition il n’avait aucun doute à ce sujet: «il y a longtemps que c’est mon tournoi favori, je me sens comme à la maison; je me verrais bien m’installer ici d’ailleurs!»

Il a eu passablement de malchance lors du premier tour (+4). Sur les derniers trous du second tour, il a quand même réussi un eagle et deux birdies pour passer de +5 à +1, avant, malheureusement, de commettre un dernier bogey sur le difficile par 3 du 16. Et c’est avec un seul petit coup qu’il a manqué le cut. Comme les autres Suisses. Mais comme mentionné plus haut, ce n’est pas du tout l’objectif de Robert Wiederkehr. En automne, il participera à nouveau à la Q-School, la qualification du circuit européen et – qui sait? – parviendra-t-il cette fois à franchir le cap et à donner un nouvel élan à sa carrière.

Parcours trop dur?

N’ayons pas peur des mots, la tentative de Michelle Wie en Valais s’est soldée par une débâcle totale. Elle a terminé parmi les derniers après deux tours, devançant seulement deux joueurs qui ont abandonné et un qui a été disqualifié… Elle a donc manqué largement le cut. Mais que reste-t-il de cette expérience?

«C’est du marketing», selon l’avis général. Bien entendu, lorsqu’une femme dispute une épreuve du circuit masculin, elle n’a à priori que peu de chances de terminer bien placée. Cela, dit, Michelle Wie frappe bien dans la balle depuis le tee, beaucoup plus loin que la moyenne des femmes professionnelles. On a même pu constater qu’elle n’était qu’à 20 mètres des «bombes» lâchées par Sergio Garcia lors d’un tour d’entraînement. Mais il n’y a pas que la longueur pure dans le golf, comme le parcours de Crans l’a douloureusement démontré.

Michelle Wie joue habituellement aux Etats-Unis, sur des golfs généralement plats et dont les greens ont une taille importante. Tout à fait l’opposé du dessin du parcours Severiano Ballesteros, qui est assez

serré, vallonné et dont les greens sont extrêmement petits. Pour avoir une chance de placer son coup vers le drapeau, il faut avoir des approches relativement courtes, depuis un lie parfait, afin d’imprimer beaucoup de backspin à la balle. L’important est donc de placer sa balle sur le fairway, à bonne distance, pour se laisser un fer court ou moyen pour attaquer le green, avec une trajectoire haute! Et c’est là que le bât blesse chez Michelle, puisque son vol de balle est plutôt tendu et qu’elle doit jouer deux clubs de plus que les pros du circuit, notamment pour attaquer les pars 3. Lors du premier tour (+7), elle a laissé 5 coups sur les pars 3, dont la longueur importante l’obligeait à prendre des fers 5, 4, voir un bois 3 au 16. Difficile dans ces conditions de contrôler le roulement de la balle…

Il faut aussi préciser que le petit jeu de la jolie Hawaïenne n’est pas irréprochable. Depuis le rough dense et long ou depuis les bunkers, elle a singulièrement manqué de précision, terminant souvent avec un putt de 2 ou 3 mètres pour le par. Mais ce qui est valable pour des amateurs ne l’est pas pour des professionnels, surtout à ce niveau.

Tout cela est évidemment lié à l’expérience. Avoir un swing parfait est une chose, réaliser un score en dessous du par à Crans en est une autre. Et dans ce domaine, il n’y a pas mieux que les Anglais, les Ecossais, les Irlandais, les Suédois et les autres pour s’accrocher, gratter et «mordre» le terrain un coup après l’autre. Ce n’est donc pas un hasard si des joueurs au swing peu académique, mais si efficace, ont inscrit beaucoup de

Michelle Wie sur le Haut Plateau

Mais il n’y a pas que la longueur pure dans le golf, comme le parcours de Crans l’a douloureusement démontré.

scores en rouge (birdies) sur le leaderboard, pendant que la jeune prodige décorait sa carte de beaucoup de bleu (bogeys). Ajoutons à cela la frustration, le découragement, la perte de motivation, mais aussi l’agacement de Michelle, qui n’a pas toujours trouvé auprès des pros un soutien moral stimulant!

Quel est finalement le but de l’exercice? On a entendu beaucoup de commentaires à ce sujet, très différents les uns des autres. Livio Padrun, directeur général pour Omega Suisse, est l’un des partisans de la venue de Wie en Valais, surtout par rapport à la spontanéité du public, qui est monté en masse pour suivre spécifiquement la jeune golfeuse.

Une attitude positive que Gaston Barras affichait également, en remarquant que le record de spectateurs allait être battu et dépasser pour la première fois la barre des 50'000. Organisateurs et représentants d’Omega étaient donc aux anges avec la venue de Michelle Wie.

Mais d’autres voix moins enthousiastes se sont élevées, particulièrement chez les puristes, qui ne comprennent pas qu’une jeune femme qui n’a encore rien gagné dans sa catégorie s’entête à défier les hommes sur leur circuit. Lors de la conférence de presse qui s’est déroulée devant une salle comble, des questions délicates ont été posées à Michelle sur ce sujet. Et ses réponses studieusement appri-

ses n’ont pas eu l’heur de plaire aux journalistes britanniques, dont la dent est souvent dure.

Même le coach national, Graham Kaye, s’est demandé ce qu’une adolescente de bientôt 17 ans pouvait espérer en s’inscrivant à un Open aussi exigeant que l’Omega European Masters. Et surtout si cela pouvait servir la cause du golf féminin…

Est-ce que c’est la déception, la frustration, un goût amer dans la bouche qui est resté, ou «le plaisir d’avoir découvert la station, le parcours, l’accueil valaisan si chaleureux et les croissants au chocolat», comme elle l’a mentionné? On le saura peut-être l’an prochain, si elle revient, comme elle en a émis le désir juste avant de débuter la compétition!

Malgré un tour d’entraînement avec Sergio Garcia, des séances de practice sous l’oeil protecteur mais critique de papa, maman et du garde du corps, Michelle Wie n’a pas réussi son exammen sur le parcours Severiano Ballesteros. Son petit jeu n’était pas au point, malgré une très belle approche au trou no 12.

Vingt ans de soleil

Béni des dieux?

Cette année à Crans-Montana, c’était le millésime des chiffres ronds, des anniversaires et des jubilées. A tout seigneur tout honneur, le golf sur le haut Plateau fêtait ses 100 ans d’existence. Gaston Barras affichait quant à lui 75 au compteur de la vie. Soit deux fois moins que le Credit Suisse, sponsor incontournable de l’Open… depuis 20 ans.

Vingt ans aussi que Hugo et Gabrielle Steinegger officiaient à la salle de presse. Et vingt ans que votre serviteur monte à Crans pour suivre la compétition la plus chaleureuse du calendrier.

Je pourrais énumérer tous les vainqueurs que j’ai suivis lors du dernier tour, tous les joueurs suisses pour lesquels je me suis rongé les ongles, tous les eagles, tous les hors limites, les «jettés» de clubs, les jurons de Montgomerie, les pleurs, les rires, les excuses du même Montgomerie, si

charmant en «civil», bref, je pourrais vous étaler tous mes souvenirs de vieux combattant, ce qui confirmerait mon âge de plus en plus avancé et ma propension au radotage. Alors je préfère m’abstenir pour vous parler du temps. Banal? Pas tant que ça. Car depuis que j’ai eu la chance d’être invité par la maison Ebel pour découvrir l’European Masters, il a toujours fait beau le dimanche! Est-ce qu’en Suisse, on peut imaginer qu’il fasse beau chaque année lors d’une journée précise? Certainement pas, même en

été. La Suisse a un climat imprévisible et mon père me disait qu’une année, dans sa jeunesse chaux-de-fonnière, il avait vu la neige chaque mois, juillet et août compris!

Ce qui est certain, c’est que le soleil brille le dimanche de l’Open. A l’époque, il s’agissait du premier week-end de septembre. Depuis quelques années, avec un timing parfait, c’est le second week-end de ce joli mois qui accueille l’Omega European Masters. J’ai toujours dit à mes amis non-golfeurs qu’ils pouvaient sans crainte organiser une fête en plein air ce jour-là, tant j’ai la certitude qu’il va faire beau. Mais attention, c’est uniquement du dimanche qu’il s’agit. Car j’ai connu le brouillard, la pluie et même la neige dans la station valaisanne. Il y en a eu des retards, des interruptions pendant l’Open. Je me rappelle notamment une édition où le jeu a été arrêté un matin vers 10h à

Ce qui est certain, c’est que le soleil brille le dimanche de l’Open.

cause du brouillard. André Bossert jouait avec un Ecossais dont il vaut mieux que le nom m’échappe… Car au lieu de retourner au club-house, ce dernier est resté à l’hôtel qui se trouvait à l’époque au départ du No7. L’Hôtel des Mélèzes a disparu depuis – c’est une vraie épidémie là-haut! –mais pas le souvenir de cet Ecossais, qui s’était saoulé copieusement pendant l’interruption. Au moment de reprendre le jeu, il était là, pas très fringant certes, mais suffisamment lucide pour terminer le parcours. Il n’avait juste pas remarqué que le brouillard s’était levé!

C’est donc le dimanche, jour du Seigneur – c’est très important dans ce Valais catholique – que le soleil brille. Si je continuais dans le style œcuménique, je dirais: aux innocents les mains pleines. Mais je n’ai guère la foi et je préfère croire au destin. C’est peut-être un peu pareil d’ailleurs. En

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tous les cas, c’est le destin de l’Open que d’être inondé de soleil ce jour-là, pour le bonheur de milliers de spectateurs et des organisateurs. En tous les cas, je signe volontiers pour 20 ans de plus.

■ Jacques Houriet

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Championnats interclubs 2006

Les rois sont déchus…

…Mais les reines conservent leur trône! Les dames de la première équipe du GC Genève ont en effet défendu victorieusement leur titre à Lucerne, sous la pluie. Leurs collègues masculins n’ont, eux, pas réussi le même exploit à Heidental, sous la pluie également, battus qu’ils ont été par leurs éternels rivaux de Hittnau. Ceux-ci ont en effet relégué les Genevois à la place d’honneur et ont pu fêter un titre national âprement disputé.

Il n’a, au demeurant, pas plu qu’à Heidental et à Lucerne. Sur les différents parcours où se déroulaient des tournois, le programme n’a pas toujours pu être tenu (terrains partiellement injouables) et les performances ont souffert de l’humidité. Quelques résultats du deuxième jour ont même dû être comptabilisés sur neuf trous seulement. A Esery, il était impossible de jouer le samedi, de telle sorte que le foursome a été supprimé. Au Signal de Bougy, le tournoi a dû être complètement annulé.

216 équipes de six joueurs ou joueuses étaient au rendez-vous sur 14 golfs différents. Malgré le temps détestable, le rêve de devenir champion suisse était bien présent. Un tel titre n’est cependant décerné que dans les quatre catégories supérieures (A1 et B1, tant pour les hommes que pour les dames). Dans les autres, il s’agit d’abord de la promotion en ligue supérieure. Mais l’ascension n’est pas à la portée de tous, au contraire: les moins bons risquent la relégation!

On peut encore ajouter que, selon le règlement, les trois premières équipes

de chaque ligue montent et que les trois dernières redescendent. Dans la catégorie A, seuls des joueurs ayant un handicap de 8,5 au maximum peuvent participer; chez les dames, cette limite est de 14,0. En catégorie B, les joueurs doivent avoir un handicap entre 5,0 et 17,0 et les joueuses entre 8,5 et 19,0. Tous doivent impérativement être membre du club concerné.

De scores très moyens

Le règlement des interclubs de l’ASG prévoit que l’on joue par deux le premier jour, selon la formule du foursome (une seule balle jouée alternativement par l’un et l’autre des joueurs, « alternate shot »). Ainsi chaque équipe fournit-elle trois scores, dont les deux meilleurs sont pris en compte. Le deuxième jour, chaque golfeur joue individuellement, en stroke play brut et en règle générale depuis les boules blanches (respectivement les boules bleues). Tous les coups comptent, chaque balle doit aller dans le trou quelles que soient les conditions. Lors du week-end de ces interclubs, non seule-

ment il pleuvait sur la plupart des régions, mais un vent violent soufflait encore du nord-ouest. C’est la raison pour laquelle le fait de biffer le plus mauvais parcours n’a souvent pas suffi à éviter des scores au-dessus de 100, ce qui n’est pas le cas d’habitude et par bonnes conditions. Les totaux par équipes ont donc été particulièrement hauts un peu partout.

Mais cela, en définitive, importe peu: l’essentiel est de terminer parmi les trois premiers de sa catégorie, la victoire étant évidemment la cerise sur le gâteau. Objectif alternatif: éviter la relégation…

Ce week-end d’interclubs donne lieu à la plus grande prestation d’ensemble de notre sport amateur suisse. Plus de 1200 joueuses et joueurs (les juniors et les seniors disputent leurs championnats à une autre date) étaient au départ, la plupart avec un handicap à un chiffre.

Les vainqueurs de la catégorie A sont donc Hittnau et Genève; les Genevoises étaient les tenantes du titre. Leurs collègues masculins, qui l’avaient emporté l’an dernier, ont évidemment

Les Champions suisses des hommes A1 (Hittnau) et des Dames B1 (OSGC Niederbüren)

souffert du passage de Nicolas Sulzer

chez les pros. Une absence difficile à compenser, d’autant qu’Arthur de Rivoire, membre de l’équipe nationale, était engagé ces jours-là sur le plan international.

L’équipe de Hittnau en revanche, fraîchement renforcée par le junior Gian-Andrin Derungs, dispose de solides gaillards qui ne craignent pas les intempéries et qui ont aussi, pour certains d’entre eux, une expérience internationale. Il s’agit de Paul Burk-

hard, d’Arthur Reich, d’Andreas Moser et de Fritz Neuer, ainsi que d’un second junior, Nicolas Eberhart. Leur score total, par ce temps exécrable, a été de 34 au-dessus du par. C’est deux coups de moins que le score des Genevois. Ces deux équipes ont été nettement au-dessus du lot. Le meilleur résultat du jour été celui de Steven Rojas du OSGC Niederbühren (-1).

Les dames de Genève n’ont, elles, pas connu de difficultés. Virginie Burrus, Corinne Rey, Marie-Christine de

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Werra, Caroline Weber, Esty Dwek et Isabelle Dumont ont réalisé des performances très proches les unes des autres et elles ne se sont pas laissées perturber par la pluie persistante. Deux scores en dessous de 80, celui de 85 étant biffé, voilà qui démontre une solidité certaine, surtout dans ces conditions difficiles. Avec un score total de 53 au-dessus du par, les Genevoises avaient six coups d’avances sur les Lausannoises, deuxièmes.

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L’OSGC Niederbüren s’est imposé chez les Hommes B1, alors que la catégorie A1 des Dames était nremportée par le GCGenève. Sur la photo, les Genevoises posent avec les Lausannoises (secondes) et les Lucernoises (troisième).

Dames A1, Luzern

1. Genève 564. 2. Lausanne 570. 3. Luzern 588. 4. Zürich-Zumikon 590. 5. Blumisberg 591. 6. Esery 595. 7. Maison Blanche 605. 8. Bad Ragaz 607. 9. Rheinblick 611. 10. Samedan 613. 11. Breitenloo 616. 12. Hittnau 616. 13. Schloss Goldenberg 617. 14. Domaine Imperial 620. 15. Wallenried 632. 16. Neuchâtel 633.

Meilleurs scores individuels: Anne Argi 73. Virgine Burrus 75. Natalia Tanno 75. Sheila Gut 77. Sandra Storjohann 77.

Dames A2, Küssnacht

1. Küssnacht 552. 2. Ascona 585. 3. Schönenberg 594. 4. Interlaken 618. Meilleurs scores individuels: Fabia Rothenfluh 74. Denise Müller 75. Selina Dorigo 76.

Dames B1, Esery

1. OSGC Niederbüren 462. 2. Sempachersee 464. 3. Esery 470. 4. Breitenloo 471. 5. Lausanne 473. 6. Zürich-Zumikon 474. 7. Genève 476. 8. Bossey 485. 9. Küssnacht 486. 10. Erlen 490. 11. Arosa 492. 12. La Largue 495. 13. Heidental 495. 14. Schönenberg 497. 15. Hittnau 500. 16. Luzern 509. Nicht gestartet: Maison Blanche, Rheinblick. Meilleurs scores individuels: Amina Hübner, Monika Hauzenberger, Ellen Blatter, Antonia Horles und Christine Byland je 88.

Dames B2, Sion

1. Sion 609. 2. Ennetsee 613. 3. Blumisberg 615. 4. Bonmont 617. 5. Kandern 621. 6. Schinznach Bad 622. 7. Crans-sur-Sierre 627. 8. Domaine Imperial 629. 9. Wallenried 630. 10. Basel 632. 11. Domat Ems 637. 12. Villars 640. 13. Schloss Goldenberg 642. 14. Waldkirch 647. 15. Davos 657. 16. Interlaken 665. 17. Sierre 667. 18. Les Bois 670. Meilleurs scores individuels: Marie Rey 79. Ricarda Ross 79. Nadine Grüter 79. Elodie Putallaz 79.

Dames B3, Losone

1. Lägern 650. 2. Limpachtal 660. 3. Losone 666. 4. Samedan 670.

5. Neuchâtel 678. 6. Gstaad Saanenland 680. 7. Montreux 687. 8. Lipperswil 687. 9. Engelberg 689. 10. Lavaux 689. 11. Payerne 691. 12. Signal de Bougy 691. 13. Lenzerheide 706. 14. Alvaneu Bad 712. 15. Thunersee 715. 16. Engadin 729. 17. Appenzell 737. 18. Verbier 744. Meilleurs scores individuels: Rossana Stanisci 86. Brigitte Sutter 87. Vroni Stoffel 88. Lene Stenz 89.

Dames B4, Leuk

1. Riederalp 656. 2. Ybrig 658. 3. Bern 661. 4. Leuk 669. 5. Gotthard Realp 671. 6. Bubikon 681. 7. Entfelden 701. 8. Ascona 709. 9. Nuolen 711. Meilleurs scores individuels: Stephanie Plaschy 86. Eliane Kalbermatten 87. Martina Imper 88.

Dames Seniors 1,

17. Schloss Goldenberg 464. 18. Crans 464. 19. Maison Blanche 465. 20. Heidental 466. 21. Erlen 471. 22. Küssnacht 474. 23. Domat Ems 477. 24. Kandern 484.

Meilleurs scores individuels: Eliane Stockar 77. Priscilla Moore 77.

Dames Seniors 2, Interlaken

1. Luzern 423. 2. Domaine Imperial 427. 3. Ascona 432. 4. Waldkirch 436. 5. Samedan 438. 6. Lipperswil 457. 7. Sempachersee 458. 8. Dolder 466. 9. Wylihof 466. 10. Lavaux 470. 11. Davos 473. 12. Thunersee 473. 13. Villars 489. 14. Vuissens 494.

Meilleurs scores individuels: Jacqueline Balthasar 79. Margrit Würsch 81.

Messieurs A1, Heidental

1. Hittnau 538. 2. Genève 540. 3. OSGC Niederbüren 546. 4. Bossey 553. 5. Zürich-Zumikon 554. 6. Lausanne 554. 7. Domaine Imperial 556. 8. Montreux 561. 9. Kandern 563. 10. Domat Ems 563. 11. Schönenberg 566. 12. Esery 567. 13. Heidental 574. 14. Luzern 575. 15. Maison Blanche 575. 16. Wallenried 575. 17. Crans-sur-Sierre 578. 18. Bonmont 583.

Meilleurs scores individuels: Steven Rojas 71. Sebastien Domingo 72. Gian Andrin Derungs 73. Richard Heath 73.

Messieurs A2, Erlen

1. Davos 543. 2. Interlaken 547. 3. Ennetsee 553. 4. Lavaux 559.

5. Basel 562. 6. Lugano 562. 7. Breitenloo 565. 8. Erlen 566. 9. Neuchâtel 572. 10. Sempachersee 577. 11. Riederalp 581. 12. Bad Ragaz 583. 13. Payerne 584. 14. Küssnacht 586. 15. Rheinblick 591. 16. Wylihof 592. 17. Sion 597. 18. Matterhorn 598.

Meilleurs scores individuels: Nicolo Angerer 69. Tino Weiss 72. Damian Ulrich 74.

Messieurs A3, Les Bois

1. Schloss Goldenberg 365. 2. Les Bois 370. 3. La Largue 371. 4. Bern 372. 5. Samedan 372. 6. Lipperswil 377. 7. Schinznach Bad 377. 8. Ybrig 378. 9. Ascona 379. 10. Verbier 382. 11. Thunersee 384. 12. Lenzerheide 386. 13. Obere Alp 388. 14. Limpachtal 407. 15. Losone 408. Meilleurs scores individuels: (neufs trous). Daniel Sauerer 36. Roberto Francioni 37.

Messieurs B1, Bonmont

1. OSGC Niederbüren 362. 2. Maison Blanche 370. 3. Schönenberg 376. 4. Domaine Imperial 376. 5. Crans-sur-Sierre 379. 6. Genève 380. 7. Wallenried 384. 8. Domat Ems 385. 9. Bossey 385. 10. Bonmont 386. 11. Lausanne 386. 12. Esery 392. 13. Luzern 394. 14. Zürich-Zumikon 399. 15. Montreux 401. 16. Breitenloo 403. 17. Lugano 410. 18. Sempachersee 427. Meilleurs scores individuels: (neufs trous). Tom Steinmann 37. Alexandre Tommei 38. Thomas Rosenberger 38. Christian Capaul 38.

Messieurs B2, Basel

1. Basel 584. 2. Limpachtal 611. 3. Küssnacht 622. 4. Interlaken 624. 5. Hittnau 624. 6. Kandern 632. 7. Sierre 632. 8. Rheinblick 633. 9. Waldkirch 633. 10. Villars 635. 11. Schloss Goldenberg 635. 12. Bad Ragaz 637. 13. Heidental 638. 14. Lenzerheide 645. 15. Ybrig 648. 16. Appenzell 653. 17. Ennetsee 656. 18. Blumisberg 665.

Meilleurs scores individuels: Edgar Schürmann 81. Thierry Fritz 83. Nino Spiess 84.

Messieurs B3, Bern

1. Lägern 588. 2. Vuissens 600. 3. Riederalp 609. 4. Gotthard Realp 610. 5. Bern 612. 6. Engelberg 617. 7. Gstaad 620. 8. Neuchâtel 620. 9. Ascona 621. 10. Lipperswil 622. Erlen 624. 12. Sion 625. 13. Domaine du Brésil 626. 14. Lavaux 629. 15. Schinzach Bad 631. 16. Payerne 633. 17. Arosa 634. 18. Les Bois 672.

Meilleurs scores individuels: Dennis Brunner 78. Dave Dollé 78. Francois Hasler 80.

Messieurs B4, Signal de Bougy

La compétition a dû être anullée.

Messieurs B5, Flühli Sörenberg

1. Flühli Sörenberg 384. 2. La Largue 408. 3. Dolder 410. 4. Leuk 420. 5. Source du Rhône 423. 6. Alvaneu Bad 427. 7. Rastenmoos 443. 8. Kyburg 443. 9. Gruyère 444. Nicht gestartet: Matterhorn. Meilleurs scores individuels: (neufs trous). Hansjörg Hefti 38, Jörg Zihlmann 39, Jesus Alvarez 40, Tobias Fuchs 40.

Seniors 1, Lausanne

1. Crans-sur-Sierre 546. 2. Basel 579. 3. Zürich-Zumikon 583. 4. Montreux 590. 5. Bad Ragaz 590. 6. Bossey 592. 7. Lausanne 595. 8. Ascona 602. 9. Sierre 607. 10. Küssnacht 609. 11. Breitenloo 609. 12. Genève 612. 13. Maison Blanche 617. 14. Schinznach Bad 620. 15. Esery 626. 16. Lugano 630. 17. Hittnau 632. 18. Erlen 641.

Niederbüren

1. Lausanne 415. 2. Zürich-Zumikon 425. 3. OSGC 426. 4. Lugano 427. 5. Esery 436. 6. Breitenloo 440. 7. Rheinblick 445. 8. Basel 449. 9. Bonmont 451. 10. Montreux 452. 11. Bad Ragaz 455. 12. Blumisberg 457.

13. Bossey 458. 14. Hittnau 459. 15. Genève 462. 16. Schönenberg 463.

Meilleurs scores individuels: Pierre Bruchez 74. Michel Barras 76. Paul Roth 77. Urs Ris 77. Claude Rey 77.

Seniors 2, Domaine Imperial

1. Lucerne 584. 2. Domaine Imperial 596. 3. Schönenberg 607. 4. Wallenried 608. 5. Bodensee Weissensberg 613. 6. Engadin 619. 7. Interlaken 621. 8. Riederalp 621. 9. Schloss Goldenberg 627. 10. Rheinblick 627.

11. Ennetsee 630. 12. Domat Ems 631. 13. Lägern 636. 14. Bonmont 637.

15. Blumisberg 642. 16. Waldkirch 647. 17. Kandern 647. 18. Sion 649. Meilleurs scores individuels: Rodney Rodwell 77. Edson Stevens 80.

Seniors 3, Les Bois.

1. Les Bois 595. 2. Sempachersee 599. 3. Neuchâtel 610. 4. Payerne 613.

5. Lipperswil 616. 6. Gstaad-Saanenland 620. 7. Vuissens 622. 8. Lavaux 623. 9. Niederbüren 627. 10. Villars 627. 11. Wylihof 630. 12. Matterhorn 634. 13. Thunersee 635. 14. Obere Alp 637. 15. Nuolen 644. 16. Alvaneu Bad 646. 17. Appenzell 655. 18. Ybrig 666.

Meilleurs scores individuels: Jean-Roch Oberson 73. David Wilson 78. Henri Emery 78. Jean-Christophe Michellod 78. Livio Bedogni 78.

Seniors 4, Lenzerheide

1. La Largue 563. 2. Davos 592. 3. Entfelden 595. 4. Lenzerheide 600.

5. Arosa 602. 6. Bern 614. 7. Winterberg 633. 8. Leuk 634. 9. Dolder 642.

10. Bubikon 643. 11. Heidental 652. 12. Gotthard Realp 663. 13. Sedrun

672. 14. Signal de Bougy 676. 15. Losone 694. 16. Vulpera 711.

Meilleurs scores individuels: Guillermo Manotoc 69. Anton Klaus 75. Joachim Langner 76.

Girls, Basel

1. Sion 234. 2. Domat Ems 254. 3. Bad Ragaz 260. 4. Küssnacht 260.

5. Bubikon 260. 6. Blumisberg 268. 7. Erlen 269. 8. Rastenmoos 271.

9. Niederbüren 274. 10. Payerne 277. 11. Wallenried 278. 12. Genève 280.

13. Basel 282. 14. Lausanne 284. 15. Riederalp 284. 16. Heidental 285.

17. Lavaux 288. 18. Esery 289. 19. Zumikon 289. 20. Lägern 295.

21. La Largue 304. 22. Thunersee 313.

Meilleurs scores individuels: Melanie Mätzler 78. Aline Rey 79. Rebecca Huber 80. Olivia Birrer 82. Zina Cavelti 82.

Boys 1, Kandern

1. Kandern 372. 2. Genève 373. 3. Heidental 373. 4. Lausanne 382.

5. Davos 388. 6. Niederbüren 388. 7. Limpachtal 397. 8. Sion 401.

9. Crans-sur-Sierre 403. 10. Interlaken 405. 11. Neuchâtel 405.

12. Erlen 408. 13. Domat Ems 410. 14. Lucerne 416. 15. Lavaux 417.

16. Bossey 419. 17. Oberburg 422. 18. Losone 423. 19. Wallenried 426.

20. Blumisberg 428. 21. Sempachersee 429.

Meilleurs scores individuels: Chris Hurter 69. Arthur de Rivoire 69. Steven Rojas 69. Pascal Wettstein 70. Nicolas D'Incau 70. Marc Dobias 71. Nicolas Schelling 71. Nicolas Thommen 72. Manuel Bucheli 72.

Boys 2, La Largue

1. Rheinblick 411. 2. Lipperswil 411. 3. Schönenberg 417. 4. Wylihof 426.

5. Esery 429. 6. Bonmont 435. 7. Basel 436. 8. Waldkirch 441. 9. Appenzell 442. 10. Riederalp 443. 11. Breitenloo 443. 12. Hittnau 445. 13. Zumikon 447. 14. Lägern 448. 15. La Largue 450. 16. Thunersee 456. 17. Bad Ragaz 458. 18. Leuk 459. 19. Dolder 470. 20. Payerne 476. 21. Maison Blanche 485.

Meilleurs scores individuels: Tim Naef 76. Dominik Trösch 77. Damien Moro 77. Christoph Groh 78. Benjamin Rusch 79. Samuel Meier 80.

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Les principales fautes de règles

Tour d’horizon

Quelles sont les principales fautes de Règles, commises, consciemment ou inconsciemment, par des golfeurs ?

Dans chaque discipline sportive, il y a des personnes qualifiées qui rendent attentifs les joueurs sur les Règles et qui donnent les pénalités. Mais il n’y a qu’au golf qu’une grande partie des compétitions est jouée sans arbitre, donnant au joueur la responsabilité de s’infliger une pénalité à lui-même en cas d’infraction aux Règles. Dans la forme primitive du jeu, le match play, c’est toujours l’adversaire qui contrôle le respect des Règles et qui peut faire valoir directement ses droits.

En fait, le golf sans les Règles ne serait pas un jeu et ne procurerait pas de plaisir. Et aucun joueur (ni aucune joueuse) n’est à l’abri d’une infraction aux Règles: en espérant qu’elle soit moins consciente qu’inconsciente.

«The Rules are made for fools. That ignorant fools-abound on the links is only too true, and it should be the first duty of the golfer to endeavour to remove himself from this category, by making himself thoroughly acquainted with the rules.»

Si le joueur enfreint une Règle consciemment ou par inattention, la conséquence logique est la pénalité, sans influence. Le haut niveau d’éthique dans le golf voudrait que les infractions aux Règles soient plutôt une exception. Dans ce sens, les «penalties» ne sont pas des pénalités, mais plutôt des «compensations» pour un avantage que le joueur s’est procuré par inattention: «la pénalité ne doit pas être plus petite que l’avantage, qui a découlé du manquement aux Règles». D’un autre côté, une con-

naissance approfondie des Règles (en particulier dans le domaine des Règles 24 et 25 et des local rules) peut être un énorme avantage.

«… but to do what is fair, you need to know the Rules of Golf»

Comme la compréhension des Règles est trop compliquée pour beaucoup de joueurs ou qu’elle ne les intéresse pas, la liste suivante des principales fautes de Règles peut servir de «teeoff», mais aussi de prophylaxie aux pénalités et même comme augmentation du plaisir de gagner au golf.

De temps en temps, les principales fautes de Règles sont clarifiées et communiquées par le R&A et l’USGA. Les résultats recoupent les

constatations du comité des Règles de l’ASG des dernières années et sont le déclencheur des références présentes.

Fréquentes fautes de Règles… … et références aux décision des Règles actuelles les plus fréquemment bafouées:

- Réclamation en bonne et due forme Règle 2-5: Procédure, temps, contenu

- Jouer une seconde balle Règle 3-3: Procédure, notification, annonce Et en relation avec la balle provisoire Règle 27:

Procédure

- Nombre de clubs dépassé Règle 4-4

- Instruction donnée ou demandée Règles 8-1 et 8-2

- Balle identifiée Règle 12-2: Procédure, marquer l’emplacement, observation

- Améliorer la zone du stance, du swing ou de la ligne de jeu, écraser une marque de clou Règle 13-2: Position à l’adresse honnête

- Dropper: Position debout, bras tendu à la hauteur de l’épaule

Et redropper Règle 20-2: Se placer selon les Règles, position de la première situation

- Dégagement pour une interférence due à une obstruction inamovible Règle 24-2, en particulier sur un chemin dont la surface est artificielle: Point le plus proche du dégagement

- Dégagement pour une interférence due à un terrain en conditions anormales Règle 25-1: Point le plus proche du dégagement

- Dégagement d’une balle dans un obstacle d’eau Règle 26-1:

La ligne entre le trou et le point où la balle a franchi en dernier la lisière de l’obstacle d’eau

- Balle provisoire Règle 27: Procédure

- Balle injouable Règle 28: Position selon les Règles Depuis plus de 40 ans, le magazine Golf Digest publie une clarification de l’USGA, laquelle donne un résultat similaire. Assurément, les manquements aux Règles 4-4, 12-2 et 202 ne sont pas compris. Par contre, l’information sur la Règle 6-7 actuelle – à savoir: retarder indûment le jeu en cherchant une balle – joue un rôle significatif… qui est aussi en relation avec la définition de l’ouvrage des Règles de l’époque.

«The Rules of Golf are as important as the Game itself and together form the Spirit of the Game»

■ Mark Bruppacher

Une question de Règles à l’Omega European Masters:Paul Broadhurst a demandé un dégagement sans pénalité parce qu’il était gêné par des câbles de télévision et un panneau de publicité vers le départ du 18. L’arbitre a dit non et c’était justifié!

km de passion!

Découvrez le parcours avec l'unique par 6 de Suisse.

Un parcours idyllique, bien plus qu'une simple promenade:

Beaucoup d’animations sur le stand de l’ASGI à Crans, avec une conférence de presse (en bas à gauche) dirigée par Pascal Germanier et Gérard Bagnoud, la visite des juniors et les contacts divers avec les représentants des autorités du golf et les acteurs de ce sport en Suisse

Une vraie plate-forme

La présence de l’ASGI à Crans-Montana est le symbole d’un soutien actif au plus gros tournoi professionnel suisse. Mais aussi de la volonté d’aller au-devant de tous les acteurs du golf national.

Il y a des messages qu’il faut faire passer plusieurs fois avant qu’ils s’incrustent dans l’inconscient collectif! C’est pourquoi on ne répétera jamais assez combien l’aide de l’ASGI aux organisateurs de tournois professionnels est vitale pour eux. Cela dit, cette politique permet également à l’Association Suisse des Golfeurs Indépendants de communiquer et de s’appuyer sur des événements qui drainent un public plus ou moins large, mais surtout l’essentiel des personnalités influentes du golf national: membres des autorités du golf, enseignants professionnels, managers de clubs, partenaires techniques, sponsors, etc. Dans ce contexte général, l’Omega European Masters revêt une importance particulière puisqu’il correspond au rendez-vous incontournable du calendrier suisse. Tout ce que le golf compte d’acteurs déterminants est présent sur le haut Plateau valaisan. «Nous avons donc eu des contacts très riches dans différents domaines», résume Pascal

Germanier, secrétaire général. «Notamment avec un grand nombre de curieux et de néophytes qui cherchent à débuter le golf et qui avaient besoin d’informations et de formulaires d’inscription. Je pense que cet engouement est lié à la magie de Crans, à ce golf «dans la station» qui stimule l’intérêt pour ce sport.»

«Les relations entre les sponsors ont aussi évolué d’une manière positive. On peut parler de rapprochement avec différentes sociétés, plus particulièrement Devillard et Omega. Nous avons un projet d’avenir avec l’horloger suisse et nous avons établi un champ de collaboration, sur lequel nous reviendrons prochainement. Nous profitons aussi de cette présence à CransMontana pour démarrer de nouveaux projets.»

Ce domaine des relations publiques n’était pas limité aux acteurs du golf, mais s’étendait également aux médias. Comme la presse est présente en masse pendant l’Open, l’ASGI se fait un plai-

sir d’inviter les journalistes sur son stand, lors d’une rencontre informelle. Enfin, le samedi 9 septembre, ce fut pour 150 juniors de 22 clubs suisses l’occasion de découvrir l’Omega European Masters de l’intérieur. Equipés d’un polo rouge et d’une casquette blanche, ils ont parfaitement «collé» aux couleurs du sponsor en titre et donné une touche bigarrée dans les rangs du public.

Les investissements se poursuivent

Après une première année d’investissements très appréciée par certains clubs voilà un an, l’ASGI a poursuivi en 2006 sa politique de soutien aux golfs de l’ASG.

Le même budget de 450'000 francs a été débloqué, permettant d’acquérir des parts dans 26 clubs, dont 3 nouveaux venus (Limpachtal, Brigels et Losone). Par ailleurs, une aide aux juniors a été consentie à 40 clubs pour un montant de plus de 100'000 francs. Tous les clubs de l’ASG avaient bien entendu été contactés, afin que ceux qui le souhaitent puissent exprimer leur désir de voir l’ASGI acquérir une part. Quelque 46 réponses sont parvenues au bureau de Crissier, qui ont pour la plupart souligné le caractère positif de cette démarche. Même les clubs qui n’ont pas de parts à vendre ont tendance à soutenir le projet. Sur les 43 qui n’ont pas répondu, on peut estimer à 25 le nombre de ceux dont l’effectif de membres est complet. Les autres ont dû oublier de répondre…

Nouvelle stratégie 2007

Dans le cadre de ses relations avec les clubs, l’ASGI a élaboré les bases d’une stratégie pour 2007, qui touchera différents domaines.

Notamment celui de la classification des clubs ASG. Il est ressorti de cette réflexion qu’une subdivision en trois groupes serait à même de clarifier la position des clubs et leurs profils d’accueil. On devrait donc retrouver l’an prochain les catégories suivantes:

- ASGI Partners

- ASGI Welcome

- Private Clubs

Les clubs ASGI Partners sont ceux avec lesquels les golfeurs indépendant entretiennent les relations les plus étroites, au niveau des tarifs, des événements et du mouvement juniors. Les clubs ASGI Welcome sont ceux dans lesquels les joueurs ASGI sont les bienvenus, qui opèrent selon leur propre politique, mais sans collaboration spécifique au niveau des events. Enfin, les Private Clubs sont ceux qui souhaitent se positionner d’une manière plus radicale. Cette nouvelle classification aurait le mérite de donner aux clubs l’opportunité de s’identifier plus précisément qu’avec le simple label ASG et de choisir un profil plus ou moins exclusif. «Nous avons la certitude à l’ASGI que cette identification est désirée par les clubs», glisse le secrétaire général des golfeurs indépendants. Une autre grande nouveauté dans le programme de l’ASGI: les cours de

préparation et de passage de l’autorisation de parcours. En collaboration avec la Swiss PGA et les clubs ASG, l’ASGI va établir un certain nombre de cours grâce auxquels les golfeurs en devenir auront la possibilité de se former puis d’obtenir l’AP. Des cours de coaching sont éalement à l’étude. Nombreux sont les clubs à vouloir s’impliquer dans ce programme, afin de créer une nouvelle clientèle, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de réaliser leur promotion. Un gros travail de communication va être effectué en parallèle.

Un soutien plus actif et concret va être donné aux practices et autres centres d’entraînement. Il s’agit en effet d’un tremplin efficace pour le golf et l’ASGI souhaite aider les practices dans leur politique d’accueil et de recherche de nouveaux golfeurs.

Un dossier est également à l’étude pour étendre les prestations aux membres, en même temps qu’une plus grande visibilité devrait être recherchée en 2007. Ceci afin que le public prennent conscience de toutes les actions de l’ASGI et son implication dans le monde du golf suisse. On ne va pas chômer l’an prochain!

Technol

Technologie multiple

Depuis 1959, Ping est devenue l’une des marques incontournables du marché des clubs de golf, notamment par le fait qu’elle a toujours présenté des produits innovants. Parmi lesquels on citera les fers «cavity back» (à répartition périphérique du poids), dus au fondateur Karsten Solheim. Tout comme le système de fitting en série, avec les fameux codes de couleur. Aujourd’hui, c’est une nouvelle génération de clubs qui est présentée, dont les principaux avantages proviennent du développement de nouveaux matériaux.

«Multi-Material-Technology»: le titre est aussi sophistiqué que le produit! Il s’agit donc de différents matériaux, dont les qualités et les spécificités sont combinées dans la fabrication d’un club pour offrir leur meilleur rendement. Fondée il y a bientôt 50 ans par l’ingénieur norvégien Karsten Solheim, la société Ping, installée en Arizona, vient de sortir sur le marché une version plus sophistiquée de sa ligne G5, en profitant donc des nouvelles possibilités de la technologie à matériaux multiples: la gamme Rapture. Elle est constituée de driver, bois de parcours, hybrides et fers, dont les caractéristiques sont établies les unes par rapport aux autres; les clubs sont montés en série sur le nouveau shaft TFC. Un manche qui a été développé par Ping en collaboration avec la firme UST (United Sports Technology) et qui a été défini après des milliers de tests de consommateurs «à l’aveugle».

«Titane, tungstène, acier, élastomère et carbone-composite peuvent donc être combinés pour produire une trajectoire de balle droite et longue», déclare John Solheim, le président et directeur opérationnel de Ping. «Le

secret réside dans la compréhension correcte et l’exploitation de chaque matériau et de ses propriétés». Ping s’est positionnée depuis longtemps comme leader du club fitting. Les nouveaux modèles de la ligne Rapture peuvent bien entendu être commandés selon le fameux code de couleur cher à la famille Solheim, afin que les clubs correspondent parfaitement au swing spécifique du golfeur.

Un driver avec une «vie intérieure»

Joué depuis quelques mois sous forme de prototype, le driver Rapture a notamment séduit le gros frappeur Bubba Watson et le très puissant Argentin Angel Cabrera, qui ont obtenu d’excellents résultats avec ce club sur le circuit de la PGA. Sa fabrication est assez sophistiquée: on peut dire que la structure en titane est comme un châssis pour la tête de club. On le remarque en transparence avec la couverture en carbone. Celle-ci est réalisée à partir d’une forme négative et avec l’aide d’un ballon, qui presse le carbone-laminé depuis l’intérieur pour obtenir la forme désirée. Une fois solidifié, le ballon est retiré. Avec l’aide d’un superordinateur Cray, la

La gamme Rapture de Ping

ologie

répartition de la matière est optimisée, afin que le driver produise un son parfait à l’impact. Des tests ont démontré que le son était un indice de «contact» et de qualité important pour la majorité des joueurs.

Les autres bois de la gamme – 3, 5 et 7 – disposent d’une tête en titane, avec le même design que le driver. Le fait que la tête ait un volume conséquent est agréable et donne confiance lorsque la balle est sur le tee.

Le modèle hybride est particulièrement intéressant. Avec le même design de tête concave que l’hybride de la ligne G5, il offre une coque réalisée en acier 17-4, une surface de frappe en acier 475 (un alliage trouvé par Ping) et une semelle en alliage tungstène-nickel. Il en résulte un centre de gravité bas et reculé, qui favorise des angles de décollage importants et peu de backspin, donc un vol long et haut, qui correspond aussi parfaitement à des vitesses de swing modestes.

Des bijoux de fers

Les fers Rapture offrent le design classique de Ping et sont montés sur des shafts TFC 909. La technologie des matériaux multiples (acier, titane

Tout aussi nouveau: le putter Redwood qui se définit en plusieurs modèles.

Invité par Edi Dietisheim, un membre à vie du Golf Club Crans-sur-Sierre, le président de Ping, John Solheim, était présent à l’Omega European Masters. Dietisheim et le fondateur de Ping ont été amis très longtemps; depuis le décès de Karsten, c’est avec son fils John que Edi entretient cette chère amitié. Avant le dernier tour, le joueur italien Alessandro Tadini, membre du team Ping, a échangé quelques mots avec «son» président, avant que ce dernier ne s’entretienne longuement avec l’équipe de Golf Suisse, au sujet de la philosophie de la marque, de sa fierté d’être président d’une entreprise familiale, sur les efforts pour améliorer les ventes en Europe - et particulièrement en Suisse – ainsi que sur les technologies qui apparaîtront dans un futur proche.

John Solheim à Crans-Montana

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Je me ferais un plaisir de vous aider à améliorer votre jeu pendant les vacances. De mi-octobre 2006 à fin mars 2007, vous pouvez faire vos réservation de leçons de golf sur le driving-range ou le parcours dans la région de Pattaya avec Markus Altmann (Swiss PGA).

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Wir suchen auf 1. April (eventuell auch früher) einen engagierten, innovativen deutschsprechenden

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et tungstène) offre ici également une répartition du poids idéale, sans oublier l’amortisseur de vibrations très souple en élastomère, qui donne une sensation très douce à l’impact. Ping est toujours l’un des fabricants de fers les plus pointus et les plus expérimentés et l’on se rappelle le succès dans les années 80-90 des Ping Eye 2, qui étaient leaders sur le marché, grâce à la répartition périphérique du poids.

Le finish clair et brillant des fers, avec des touches de couleurs harmonieuses est séduisant, mais ne permettrait pas aux clubs Rapture d’obtenir un premier prix dans la catégorie «sobriété». Il a néanmoins un très bon look lorsqu’il repose à l’adresse et son esthétisme a été soigné, ce qui ne fut pas toujours le cas des produits fabriqués dans l’entreprise de Phoenix. N’oublions pas de mentionner aussi que l’essentiel de la production de Ping est réalisé aux Etats-Unis. Tout aussi esthétique, le putter de la nouvelle ligne Redwood ne sera malheureusement livré dans les pro-shops qu’ultérieurement. Un peu de patience…

THOMAS KÜNZLI, OPTICIEN AVEC MAITRISE FÉDÉRALE HALDENSTRASSE 1, 8424 EMBRACH, TEL. 01 876 02 01, FAX

Challenge of the Champions

…comme chaque année, le tournoi «Challenge of the Champions» a eu lieu au Golf Club Sempachersee. Près de 70 champions (golfeurs et golfeuses ayant remporté un tournoi cette année) s’efforçaient une nouvelle fois de remporter le titre de champion des champions.

Selon la tradition, d’anciennes célébrités du monde sportif les ont accompagnés sur le tour. Un des plus « fidèles » accompagnateurs de ce tournoi, René Stocker de Helvetia Patria (sponsor principal) a pu à nouveau accueillir notre ancien champion de bob Hausi Leutenegger. D’autres sportifs furent également de la partie, dont, entre autres, Max Julen, Erich Schärer, Oliver Höner, Manuel Uhlmann et Koni Hallenbarter. Le site féerique du Golf de Sempachersee était magnifique ce jour là. Beaucoup de régions de notre pays subissaient d’importantes intempéries mais, au-dessus du parcours, le soleil est parvenu à s’imposer permettant à l’événement de se dérouler sous un ciel particulièrement clément.

Après l’apéritif servi sur la terrasse, les hôtes ont retrouvé l’excellent buffet italien servi sous une tente où les tables étaient joliment dressées. Le point culminant de tout tournoi est toujours la remise des prix. Ce soir là, de superbes cadeaux attendaient les vainqueurs. Manuela Stocker (l’épouse de René Stocker) a remporté avec un excellent résultat le classement brut des dames et Yvette Höner fut pour la 3ème fois la gagnante du classement net ! Chez les hommes, c’est Dani Blatter qui s’est imposé au classement brut et Max Julen pour le net.

de g. Erich Schärer, Yvette Höner, Dolph Schmid, Thomas Bill

Margrit Bill, Janusch Raft, Oliver Höner, Martin Brawand

de g. Manuel Uhlmann, Max Julen, Karin Sprecher, Pierre Meyer

Martin BrawandFranz FelderHausi Leutenegger

de g. Patrick Martin, Schimun Murk, Freddy Sprecher, Patrick Lampert

de g. Josef Iten, Koni Hallenbarter, Hausi Leutenegger, Franco Bianchi Sonja Engl, René Stocker

Dani Blatter, Manuela Stocker

Il y a dix ans, Bubikon entrait à l’ASG

Un pionnier du golf public

En Suisse, Bubikon rime avec golf public. En fait, le propriétaire du terrain et du golf, Walter Künzi, s’affirme aujourd’hui encore comme l’un des chauds partisans d’un sport ouvert. Son club, qui a été admis à l’ASG en 1996, compte actuellement 560 membres, juniors inclus. Mais à Bubikon il n’y a aucun problème de cohabitation entre Golf club et golf public. En dix ans, le chef n’a rien perdu de son regard lucide sur les réalités.

Walter Künzi est de ceux qui parviennent à appréhender les évolutions futures; personne ne lui conteste ce don. En 15 ans de travail assidu et d’investissements habiles, il a fait de la ferme familiale de l’Oberland zurichois – située dans un hameau nommé Bubikon (prononcer «Bouebike») entre Rapperswil et Hinwil –une entreprise golfique florissante. Tout a commencé, en 1989, par le premier driving range public de Suisse. Cinq ans plus tard, une demande d’admission au sein de l’ASG était déposée. On a fait alors savoir à Walter Künzi que le règlement exigeait au moins neuf trous et de vrais

greens alors qu’il n’en avait que six, flanqués d’une aire de gazon artificiel pour le putting. Deux années supplémentaires ont été nécessaires pour que les conditions soient remplies et que le «Golf Club Bubikon» soit admis. Il a été depuis rebaptisé «Swiss Golf Bubikon», non sans que cela suscite sur le moment quelques critiques.

Mais tout cela, c’est de l’histoire ancienne. A côté du club, qui a vu arriver beaucoup de nouveaux joueurs, Künzi a aussi poussé le golf public. Bien situé au centre d’une région fortement urbanisée, il a bénéficié d’emblée d’une fréquentation très ap-

préciable et de nombreux débutants qui y ont été accueillis sont devenus depuis d’honnêtes joueurs. «Mon idée a toujours été d’offrir à tout le monde la possibilité de pratiquer le golf. Ce sport doit être accessible à tous», souligne Walter Künzi. Cela est resté sa devise jusqu’à aujourd’hui. Il a longtemps été considéré comme un concurrent des golfs privés zurichois. Les animosités du début se sont cependant dissipées, grâce surtout à un effet bien connu qui a commencé à se manifester aussi à Bubikon. De la quarantaine de démissionnaires qu’on enregistre ici bon an mal an, tous n’arrêtent pas le

golf. La plupart partent pour s’affilier à un club de 18 trous! Les voisins du Swiss Golf Bubikon s’appellent Hittnau, Schönenberg, Zumikon, Breitenloo, Rheinblick.

«Je fabrique des golfeurs. Pour beaucoup de ceux qui commencent, nous sommes une station intermédiaire. Ils veulent d’abord apprendre à connaître le jeu, voir si cela leur plait. Chez nous, le risque financier qu’ils prennent en entrant, à savoir 5000 francs, est limité». Comme le montrent les chiffres (on les connaît aussi par la Migros et ses installations de Holzhäusern et par l’ASGI), bien des gens prennent plaisir au golf et ils passent, après quelques années, d’un golf public avantageux à un club privé plus cher. Künzi reste, lui, à Bubikon, où il met tout en œuvre pour que son offre soit la meilleure possible et corresponde à la demande du marché.

La relève d’abord

Au Swiss Golf Bubikon, l’effort de formation est lui aussi impressionnant. On y compte six pros qui s’efforcent de donner aux intéressés accès au parcours aussi rapidement que possible. «Une formation de base est importante et nécessaire. Mais le jeu, on ne l’apprend vraiment que sur le terrain». Cela n’empêche pas que l’on travaille assidûment sur les aires d’entraînement. Et tant le practice que les moyens techniques auxiliaires sont toujours maintenus à un niveau correspondant aux dernières exigences. Le driving range comporte, par exemple, une série de greens qui constituent autant de buts parfaits, grâce à un drapeau, des bunkers et une bordure herbeuse visible de loin. «Ainsi, où que l’on se trouve sur la ligne de frappe, aménagée en demi-cercle, on a à disposition des greens situés à des distances différentes», commente le chef de cette installation modèle. Ce qui est particulièrement remarquable à Bubikon, c’est tout ce qui se fait en faveur de la relève. Celui qui consulte les listes de résultats de n’importe quel tournoi juniors, Girls ou Boys, tombe presque toujours sur le nom de ce club. La promotion de la relève s’entend, ici, jusqu’à la prestation du joueur scratch. «La jeunesse, c’est l’avenir; pas seulement dans le golf, mais à Bubikon aussi!»

En vertu de cet adage, Walter Künzi dispose d’une équipe de formateurs de première classe. Le chef de l’école

de golf, Gian-Pietro Duo, et ses pros se partagent la direction de l’entraînement des juniors qui a lieu quatre fois par semaine.

Actuellement, une soixantaine de garçons et de filles sont membres du club (il en coûte 500 francs par an avec plein droit de jeu et carte de l’ASG). Il faut y ajouter une cinquantaine de débutants qui suivent les entraînements sans être encore membres.

Les pros sont très motivés et le mérite en revient aussi à Walter Künzi. «Je ne veux pas d’un entraînement junior qui dégénère en garderie d’enfants, comme on le voit dans certains clubs. Je paie très bien mes pros pour ça, ils doivent donc s’engager totalement pour les kids!»

Aux côtés de Künzi, Dorian Huber, le capitaine junior, est aussi un personnage important. C’est lui-même un excellent joueur et ses enfants Rebecca et Alexandre sont deux des piliers de ses équipes. Les Boys de Bubikon ont été champions suisses en 2005 (team: Gian-Andrin Derungs, Ken Benz, Alexandre Huber et Tim Pfister). Les Girls n’ont pas été en reste puisqu’elles ont remporté, elles, aussi le titre national (team: Rebecca Huber, Tilla et Tessy Trösch). Elle ont battu, à Sion, l’équipe locale avec Fanny Vuignier et les sœur Rey ainsi que Küssnacht avec Fabia Rothenfluh et les sœurs Dorigo. Gian-Andrin Derungs est depuis parti de Bubi-

kon pour Hittnau. Il y est déjà devenu vainqueur de l’inter club avec l’équipe A1!

Visions d’avenir?

Telles sont les impressionnantes prestations de ce club encore jeune et qui n’a pas de parcours de 18 trous. La question de l’avenir à long terme se pose bien sûr. «Chez moi, c’est toujours la qualité qui sera la première priorité. Je m’oriente d’après les besoins des clients», déclare Künzi lorsqu’on lui demande quelles sont ses visions d’avenir. «Naturellement, je rêve d’un 18 trous. D’un autre côté, nous avons ici à Bubikon une ambiance particulière que je ne voudrais pas perdre. Je sais que beaucoup de mes clients apprécient au plus haut point ce neuf trous agréable à jouer!»

Le Swiss Golf Bubikon, c’est donc un phénomène particulier sur la scène golfique helvétique. Walter Künzi en est l’artisan, l’homme dont la philosophie s’est avérée judicieuse. Il a toujours de nouvelles idées et de nouveaux plans dans la tête. Celui qui n’est pas revenu ici depuis un certain temps sera tout étonné de trouver un restaurant plus grand (au même niveau que l’atelier du greenkeeper) comme l’est également le pro-shop. Les promesses de Künzi ne sont pas des paroles en l’air…!

Bretscher

■ Urs

Walter Künzi sur la terrasse du nouveau restaurant du clubhouse de Bubikon.

Clément l’emporte sur Casellini

La possibilité de participer au Championnat suisse de match play des professionnels dépend du classement à l’Ordre du Mérite, donc de la «liste des gains» de la Swiss PGA. Cette compétition a eu lieu en août sur le parcours du GC Limpachtal. Julien Clément n’a laissé aucune chance à son adversaire en finale, malgré une bataille pleine de suspense.

Outre le titre de Champion suisse et une dotation attractive en espèces sonnantes et trébuchantes, la dernière place à disposition de la Swiss PGA pour l’Omega European Masters était également en jeu. Julien Clément et Franco Casellini se sont livrés à un duel longtemps équilibré, par un vent d’ouest souvent fort. Clément a pris à plusieurs reprises le commandement,

deux fois avec deux trous d’avance, mais il ne parvenait pas à creuser vraiment l’écart. Après 14 trous, les deux joueurs étaient à égalité. Un chip malheureux de Casellini au 15e trou permettait à Clément de reprendre la tête. Et avec un birdie au 17, le Genevois assurait définitivement sa victoire, la première dans un tournoi depuis le Zurich Open de 2003. Il

empochait ainsi 6400 francs de prix et un ticket pour Crans-Montana. Raphaël de Sousa s’est assuré la troisième place en battant Jérôme Rappard 7 et 6 . Ce jeune talent de 23 ans, battu en finale par Jann Schmid l’an dernier, a retrouvé à Aetingen confiance en lui. C’est de bon augure pour les futurs tournois du Challenge Tour. De Sousa n’a pas réussi à passer un seul cut en quatorze tournois cette saison. Il a cependant prouvé qu’il était sur une pente ascendante en l’emportant sur Alexandre Chopard (Neuchâtel) et l’excellent Robert Wiederkehr (Unterengstringen) et en échouant de peu en demi-finale contre Julien Clément.

Malheureusement, le tenant du titre, Jann Schmid, n’a eu pratiquement aucune chance d’être dans la course. Ses performances ont connu l’effet

Match play Ernst & Young de la Swiss PGA à Limpachtal

Le vainqueur, Julien Clément, en haut, au départ du difficile trou no 3 de Limpachtal. A droite, Clément, Casellini, De Sousa et Rappard.

Match play Swiss PGA Ernst & Young

Prize money 40000 francs

Finale

Julien Clément (Bonmont) bat

Franco Caselini (Domat/Ems) 2 & 1

Troisième place

Raphaël de Sousa (Genève) bat

Jérôme Rappard 7 & 6

Demi-finales

Julien Clément bat Raphaël de Sousa 1 up

Franco Casellini bat Jérôme Rappard au 23e trou.

Quarts de finale

Julien Clément bat

Paul Dougan (Zurich-Zumikon) 5 & 4

Raphaël de Sousa bat

Jean-Luc Burnier (Montreux) 2 up

Franco Casellini bat

Franco Li Puma (Bubikon) 4 & 3

Jérôme Rappard bat

David Clarke (La Largue) au 19e trou

dévastateur d’une infection virale, de telle sorte qu’il a été sorti au premier tour déjà…pour prendre au plus vite le chemin d’un cabinet médical. En raison de l’engagement des trois meilleures proettes sur le Ladies European Tour et faute de participantes en nombre suffisant, la Swiss PGA avait décidé de supprimer le championnat de match play féminin cette année.

Le tournoi aura également lieu l’an prochain à l’initiative du GC Limpachtal. Cet engagement durable pour le sport de haut niveau est considéré ici comme une très bonne opportunité de faire connaître et apprécier ce parcours situé entre Berne et Soleure. Outre sa situation centrale, il se prête également au mieux à un tournoi de ce genre. Il faut saluer comme il convient l’attitude positive de ses dirigeants!

Le Zurich Open à Schönenberg

Vainqueur surprise

Le Zurich Open, l’un des Pro-Am les mieux dotés loin à la ronde, a eu lieu pour la sixième fois sur le magnifique parcours de Schönenberg. 32 pros et proettes ont joué deux jours durant avec leurs équipes d’amateurs pour un chèque de 20000 francs (il est allé au surprenant jeune Norvégien Lars Brovold) ou une part aussi substantielle que possible du prize money total de 100000 francs.

Ce rendez-vous dans la campagne zurichoise a réuni des professionnels venus de onze nations. La perspective du gain potentiel y est certes pour quelque chose, mais c’est surtout à la réputation du tournoi que l’on doit une participation aussi relevée. Les améliorations apportées chaque année et le déplacement de l’événement dans la banlieue de la métropole économique suisse ont aussi joué leur rôle. Le site originel était en effet celui de Bodensee Weissenberg, audessus d’Erlen; de 1996 à 2000, le tournoi s’est d’ailleurs appelé Erlen Open. Le Zurich Open constitue une attraction de choix pour tout homme d’influence sachant tenir un club. Les pros le savent et ils participent volontiers à des rencontres au cours desquelles ils peuvent nouer des contacts intéressants.

Cela vaut aussi pour les quatre Suisses qui avaient reçu une invitation. «Nous ne considérons pas le tournoi comme étant prioritairement une plate-forme pour la relève nationale», précisent les organisateurs. «Les pros helvétiques qui se sont distingués sur le plan international figurent cependant en tête de la liste de ceux que nous souhaitons accueillir.

Mais une participation au Zurich Open peut aussi constituer une opportunité intéressante pour un jeune Suisse!» En 2003 par exemple, Julien Clément, qui en était à sa première saison sur l’European Tour, a obtenu ici, sa première victoire importante chez les professionnels, qui plus est avec Paolo Quirici comme second. En 2006, les Suisses n’ont malheureusement pas réussi à figurer dans le peloton de tête. Leader le premier jour, le jeune Lars Brovold avait une avance d’un coup. Le deuxième jour, il terminait en deux sous le par et portait ainsi son total à -7. Le second du premier jour, Erol Simesek, terminait, lui, dans le par et parvenait à préserver son rang avec un total de -5. La star du tournoi, le Gallois Philipp Price, ancien joueur de la Ryder Cup, passait, lui, du troisième rang ex aequo (-3) à la septième place (-2). Les pros et proettes suisses ne parvenaient pas à confirmer leurs bonnes performances du premier jour. Markus Knight passait du 3e au 18e rang (+2), André Bossert du 19e au 21e et Florence Lüscher du 12e au 22e. Nora Anghern faisait, elle, oublier un premier tour calamiteux avec un parcours de 2 au-dessus du par.

Résultats.

1. Lars Brovold (Nor) 137. 2. Erol Simecek (Ger), 139. 3. David Olivier et Sebastien Delagrange (Fra), 140. 5. Neil Cheetham (Eng) et Tobias Dier (Ger) 141. 7. Gareth Davies (Eng), Philipp Price (Wal) et Tino Schuster (Ger) 142. 10. Olivier Whiteley (Eng) 143. (…) 18 Markus Knight (Sui) 147. 21. André Bossert (sui) 148. 22. Florence Luscher (Sui) 149. 31. Nora Anghern (Sui) 158.

Pro-Am.

1. Davis Olivier/Corinne Hengartner/John Hudson/Hans Schnyder. 2. Jean-Damien Yvet/Fredy Haag/Arthur Beck/Eugen Hunziker. 3. Erol Simecek/Tobias Müller/Petra Müller/Peter Traber.

Lars Brovold, Norvège, vainqueur (à droite), Michel Burckhardt, Erol Simecek, Allemagne, deuxième.

Les sept joueurs du circuit à avoir disputé les dix éditions du Bad

Ragaz PGA Seniors Open se retrouvaient à l’apéritif avec des personnalités du golf: le jugearbitre de la PGA Charles-André Bagnoud, Helmuth Schumacher, le tenant du titre Terry Gale, David Creamer, le président du conseil d’administration du Grand-Hotels-Bad-Ragaz

Dr. Willy Kissling, Eddie Polland, le président du comité d’organisation Ralph Polligkeit, le Head Pro du Golf-Club-BadRagaz Mario Caligari (debout de g. à d.), ainsi que Maurice Bembridge, Tommy Horton, Bill Hardwick et Antonio Garrido (assis de g. à d.).

Photo: Karl Mathis, Keystone

Victoire «suisse» au Bad Ragaz PGA Seniors Open

Un exploit et un record du parcours

Un record du parcours, un trou en un qui vaut un kilo d’or et à nouveau une prestation remarquable de Sir Bob Charles: le 10e Bad Ragaz PGA Seniors Open, le tournoi du jubilé sur le Tour européen senior, a tenu toutes ses promesses et enchanté les fans.

Connaissez-vous Juan Quiros? Dès 1990, l’Espagnol de Sotogrande a joué sur le PGA European Tour avec plus ou moins de succès. Il n’y a remporté aucun tournoi durant ces 15 ans. Sa seule victoire, il l’a enregistrée en 1996 sur le Challenge Tour, au Mémorial Olivier Barras à CransMontana.

Quiros doit désormais se sentir à moitié suisse, car son premier succès sur le Tour des plus de 50 ans, c’est à Bad Ragaz qu’il l’a fêté. Malgré des conditions météorologiques peu idéales, Quiros a battu d’un coup (196, soit 14 sous le par) le total record d’Horacio Carbonetti réalisé en 2004. Cela lui a suffit pour reléguer le grandissime favori, l’Anglais Carl Mason, vainqueur du tournoi précédent de l’Europa-PGA-Tour, à la deuxième place et encaisser le chèque de 31 500 dollars.

Quiros est venu au golf, comme beaucoup de ses collègues espagnols,

en étant caddy. Il a été engagé à l’âge de treize ans à Sotogrande, mais il a commencé à pratiquer son sport pour lui tout seul, hors de ce club huppé. Bien qu’il ne se soit pas fait un grand nom, Quiros est capable, à 50 ans, de coups fantastiques. Ainsi a-t-il, lors du deuxième tour à Bad Ragaz, battu d’un coup (61) le record du parcours établi en 2000 par l’Ecossais David Huish et qui avait été égalé à trois reprises depuis lors. Avec dix birdies et un seul bogey, concédé sur le trou numéro 11, un par trois relativement facile! «Cela a été le meilleur parcours de toute ma carrière», a déclaré Quiros aux médias. Il a, certes, déjà réussi un tour de 58, mais lors d’un Pro-Am à La Quinta/Marbella, donc pas sur un tournoi du circuit. Maurice Bembridge affichait un profil bas. Lié à une Suissesse et actif depuis des années au Golf Club Niederbühren, en Suisse orientale, l’exjoueur de Ryder Cup a fourni l’une de

ses plus faibles prestations sur le circuit. Mais il a réalisé un coup fumant lors du dernier tour: un trou en un sur le numéro 3 (par trois de 134 mètres) en utilisant un fer 7. Pour cet exploit, il a reçu du co-sponsor du tournoi, le Credit Suisse, un kilo d’or. Bob Charles a, lui, écrit une page d’histoire particulière. Le Néo-zélandais anobli par la reine Elizabeth 2, vainqueur du British Open en 1963, a terminé le troisième tour avec un score de 65 coups. C’est cinq coups en dessous de la moyenne du parcours et cinq coups de moins que son âge (pour les résultats, voir l’agenda)!

■ Peter Lerch

PGA Championship, Medinah, Illinois (viertes Major)

1. Tiger Woods 270.

2. Shaun Micheel 275.

3. Adam Scott, Sergio Garcia, Luke Donald 276.

6. Mike Weir 277.

7. Steve Stricker, K.J. Choi 278.

9. Ryan Moore, Ian Poulter, Geoff Ogilvy 279.

12. Sean O'Hair, Chris DiMarco 280.

Puis: Henrik Stenson 281. Ernie Els 282. Phil Mickelson 282. Vijay Singh: cut manqué.

10ème PGA Seniors Open Bad Ragaz

1. Juan Quiros (Sp) 196 (70/61, record parcours/65).

2. Carl Mason (Eng) 198 (66/67/65).

3. Bill Longmuir (Scho) 199 (69/62/68), Stewart Ginn (Au) 199 (65/70/64), Nick Job (Eng) 199 (67/64/68).

6. Luis Carbonetti (Arg) 201.

7. José Rivero (Sp), John Bland (SA), Gery Watine (Fr), Horacio Carbonetti (Arg) je 202.

Puis: 16. Giuseppe Cali (It) 204.

24. Bob Charles (Neus) 207 (71/71/65).

41. Manuel Pinero (Sp), Simon Owen (Neus) 211.

46. Jerry Bruner (USA) 212.

50. David Good (Au), Noel Ratcliffe (Au) 214.

56. Tony Johnstone (Zim) 215.

62. Bob Shearer (Au) 217.

63. Victor Garcia (Sp) 218.

65. Maurice Bembridge (Eng), Antonio Garrido (Sp) 219.

67. Helmuth Schumacher (Sz) 220 (75/73/72). 72 joueurs.

Omega European Masters, Crans-sur-Sierre

1. Bradley Dredge (Wal) 267.

2. Francesco Molinari (Ita), Marcel Siem (Ger) 275.

4. Marc Warren (Sco), Sören Kjeldsen (Den), Sergio Garcia (Esp) 276.

7. Andrew McLardy (RSA), Martin Erlandsson (Swe), Ariel Canete (Arg), Mikko Ilonen (Fin), Cesar Monasterio (Arg) 277.

12. Philipp Archer (Eng), Simon Wakefield (Eng), Miles Tunicliff (Eng), Simon Dyson (Eng), Johan Edfors (Swe) 278.

17. Sam Little (Eng), Oliver Wilson (Eng), Christian Nilsson (Swe), Peter Hedblom (Swe), José Manuel Lara (Esp), Richard McEvoy (Eng), Anthony Wall (Eng) 279.

Cut (à +1) manqué: Robert Wiederkehr +2.

André Bossert +3. Jann Schmid +5. Ken Benz +6. Marc Dobias +6. Julien Clément +7. Steven Rojas +8. Nicolas Sulzer +9. Damian Ulrich +9. Michelle Wie +15. Sandro Tan-Piaget DSQ.

Amateur-EM, Biella

1. Rory McIlroy (Irl) -18.

2. Stephen Lewton (Eng) -15.

3. Jamie Moul (Eng) -14.

22. Damian Ulrich (Sui) -3.

Championnat de Suisse Romande, Montreux

Ladies. 1. Fanny Vuignier (Sion) 143.

2. Sheila Gut (Blumisberg) 149.

3. Caroline Rominger (Samedan) 151.

4. Aline Rey (Sion) 157.

5. Melanie Mätzler (Bad Ragaz) 160.

6. Serafina Gutierrez (Unterengstringen) 161. Männer. 1. Paul Dougan (Zumikon) 144.

2. Jean-Luc Burnier (Montreux) 146.

3. Rohan Throssell (Genf) 146.

4. Robert Wiederkehr (Unterengstringen) 146.

5. Ken Benz (Bubikon) 149.

6. David Sutter (Bonmont) 150.

7. Gian-Andrin Derungs (Bubikon) 150.

8. Alain Genoud (Verbier) 150.

9. Stéphane Lovey (PGA) 150.

10. Victor Honauer (Heidental) 150.

Coupe 14+under West, Interlaken Girls. 1. Cylia Damerau (Ennetsee).

2. Olivia Birrer (Rastenmoos).

3. Shannon Aubert (Interlaken).

4. Nina von Siebental (Gstaad).

5. Rebecca Huber (Bubikon).

6. Désirée Koci (Ennetsee).

7. Saskia Moser (Verbier).

8. Nadia Marquis (a Largue). Boys. 1. Cedric Joos (La Largue).

2. Alexander Meier (Bubikon).

3. Dina Hartmann (Domat Ems).

4. Maurice Lutz (Schloss Goldenberg).

5. Nerino Nobs (Domat Ems).

6. Philip Deslarzes (Lausanne).

7. Luca Condello (Rheinblick).

8. Janik Zgraggen (Sempachersee).

Coupe 14+under, Ost, Lugano Girls. 1. Olivia Birrer.

2. Cylia Damerau.

3. Rebecca Huber, Rebecca Sünderhauf (Domat Ems), Désirée Koci, Nadia Marquis, Nina von Siebenthal.

8. Rachel Rossel (Thunersee). Boys. 1. Nicolas Küchel (Samedan).

2. Cedric Joos.

3. Alexander Meier.

4, Zeno Felder (Ennetsee), Luca Condello.

6. Joel Girrbach (Lipperswil).

7. Janik Zgraggen, Siegfried Frank (Esery).

Sur le site «www.asg.ch», on peut consulter tous les résultats des compétitions ASG, le lendemain de l’événement, ainsi que le calendrier complet de la saison et d’autres informations et nouvelles de l’activité de l’ASG. Le site intéressant et rapide de la PGA suisse se trouve à l’adresse suivante: «www.swisspga.ch». Il est régulièrement actualisé. Golf Suisse rapporte les principaux résultats et les rendez-vous incontournables.

Coupe 14+under West, Payerne Girls. 1. Nina von Siebenthal.

2. Marie Rey (Sion).

3. Saskia Moser.

4. Marine Matter (Lavaux).

5. Lauraine Mulliez (Bossey).

6. Nadia Marquis.

7. Kerstin Albrecht (Riederalp), Rachel Rossel. Boys. 1. Siegfried Frank.

2. Cedric Joos.

3. Philip Deslarzes.

4. Guillaume Mignon (Lausanne).

5. Nicolas Rey (Genève), Robin Mattson (Leuk), Ryan Rossel (Thunersee), Xavier Schuwey (Wallenried).

Coupe 14+under Ost, Davos Girls. 1. Olivia Birrer.

2. Melanie Mätzler.

3. Carina Mätzler.

4. Anna Blecker (Bubikon). Boys. 1. Adrian Sünderhauf (Ennetsee).

2. Zeno Felder.

3. Dino Hartmann (Domat Ems), Pascal Stocker (Ennetsee), Omar Natour (Losone).

6. Jochen Wolf (Ennetsee), Gian Andrea Guidon (Bad Ragaz), Luca Condello.

Swiss Pro Tour, Losone

1. Franco Li Puma 140.

2. Robert Wiederkehr 142.

3. Paul Dougan, Carlos Duran 143.

5. Jann Schmid, Franco Casellini 146.

7. Jason Davies 147.

8. Paris Buckingham, Alexandre Chopard, Gianluca Patuzzo 148.

Swiss Pro Tour, Kandern

1. Richard Swords 144.

2. Richard Adby 145.

3. Franco Li Puma 146.

4. Tony Price 146.

5. Suleiman Lucky 147.

6. Giles Hickman 147.

7. Jason Davies 148.

8. Nicolas Baer 149.

Les vainqueurs: Urs Riederer (Obrist Weine), Jann Schmid, Rossana Stanisci, Stefan Weigle, Boris Lah

Premier championnat suisse du plus long drive à Limpachtal

Un titre qui vaut 318 mètres!

Avec le driver, mieux vaut ne pas forcer ou bâcler son mouvement, sinon le raté est pratiquement assuré. Mais en définitive, seule la longueur compte vraiment. Sur le départ ou le driving range, c’est donc bien, outre le bon bruit, la trajectoire la plus droite et distance la plus longue qu’il s’agit d’obtenir. Et les premiers championnats suisses du plus long drive ont bel et bien tourné à la démonstration de ce que l’on peut faire de mieux en la matière, aujourd’hui, sur un départ. Dans cet exercice, c’est Jann Schmid qui s’est montré le plus fort: en finale, il a envoyé sa balle à 318 mètres. Voilà de quoi étonner les meilleurs du PGA Tour eux-mêmes!

L’idée de ce championnat national particulier est née au sein du très actif club de Limpachtal et dans la tête de son très imaginatif pro Boris Lah. Ces pionniers ont réussi à la concrétiser rapidement, avec l’aide d’Urs Riederer, le patron des vins Obrist, sponsor principal. Il a fallu d’abord faire travailler ses méninges pour en mettre sur pied l’organisation et la logistique. Il s’agissait de trouver un moyen de détecter les meilleurs (ou au moins quelquesuns des très bons) et de les amener à Limpachtal. Car réa-

liser des drives dans la tranche des 200 mètres, il y a en Suisse des milliers de golfeurs qui en sont capables. Les meilleurs, eux, vont au delà des 300 mètres!

«Golf Suisse» a aussi trouvé sympathique l’initiative des gens de Limpachtal. Nous ne voulions pas manquer un tel spectacle. Lors des divers tests que nous avons effectués avec des drivers et des shafts, de même que lors de différents projets réalisés avec les appareils les plus modernes, nous nous sommes fait une image assez précise du pourquoi et du comment des meilleurs coups de départ. Nous avons déjà convié certains cracks des plus longs drives à nos essais. Notre intérêt pour une telle compétition allait donc de soi.

Toutes celles et tous ceux qui, dans leurs clubs, avaient gagné un concours du plus long drive pouvaient s’inscrire et il y avait une catégorie spéciale pour les pros. Tenter sa chance exigeait aussi un certain courage, car entre un coup d’anthologie réussi par hasard au milieu du fairway lors d’un tournoi ordinaire et une exhibition sur ce qui ressemble à une scène et devant un public, il y a une notable différence.

L’infrastructure de Limpachtal se prête particulièrement bien aux longs drives. La formule choisie prévoyait que tous les participants tentent, lors d’un scramble à quatre attractif, d’effectuer leurs plus longs drives sur huit trous. Les cinq meilleures performances donnaient accès à la finale devant la terrasse du restaurant. Pour ce faire, on avait rallongé spécialement le driving range, ce qui ne pose aucun problème sur ce terrain parfaitement plat, si-

Jann Schmid, GC Schinznach Bad, Pro, 23 ans: 318 mètres

Stefan Weigle, GC Lipperswil, hcp 1,3; 31 ans, taille 2,02 m: 307 mètres

tué près de Bätterkinen, à la frontière des cantons de Berne et de Soleure. Lors de cette finale, la balle, pour être valable, devait rester dans un secteur large de 30 mètres. Les choses ne se sont pas déroulées sans que les nerfs soient mis à rude épreuve. Mais malgré tout, ce que nous ont offert les plus forts a été impressionnant et l’on sait aujourd’hui très officiellement que des drives de 300 mètres et plus sont aussi possibles en Suisse. Pour l’emporter, il a en effet fallu dépasser cette limite: deux des pros et le vainqueur chez les amateurs ont réussi cet exploit. Les dames, elles, n’en sont pas encore là et certaines d’entre elles doivent sans doute encore se faire à l’idée de participer à un tel concours. Car il y a, dans le pays, bon nombre d’autres golfeuses capables d’envoyer leur balle à plus de 200 mètres. Il va falloir les encourager à s’annoncer, sachant cependant que réussir, dans ces conditions, à rester sur un fairway de Limpachtal, ce n’est pas si facile. Les premiers champions suisses du plus long drive sont donc Jann Schmid, chez les pros, Stefan Weigle et Rossana Stanisci. Ils auront l’occasion de défendre leur titre: le GC Limpachtal et le sponsor principal Vins Obrist ont d’ores et déjà annoncé qu’ils reconduiraient l’expérience l’année prochaine, et en bien plus grand! C’est donc reparti pour un show exceptionnel!

Rossana Stanisci, GC Limpachtal, hcp 8,7; 34 ans: 211 mètres

Golf Club de Sion

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Directeur/Manager –

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Resultats

Pros

1. Jann Schmid 318 m

2. Lucky Suleiman 302 m

3. Jean Luc Burnier 295 m

4. Roger Grammann 294 m

5. Boris Lah 284 m

Amateurs

1. Stefan Weigle 307 m

2. Felix Meier 287 m

3. Hugo Käser 282 m

4. Colin Osborne 270 m

5. Rolando Riccio 253 m

Dames

1. Rossana Stanisci 211 m

2. Eveline Lah 210 m

3. Brigitte Winkelmann 199 m

4. Daniela Paris 198 m

5. Christina Rössler 197 m

• de langue maternelle française, avec d’excellentes connaissances d’allemand, d’italien et d’anglais

Vous avez

• des connaissances approfondies de tous les aspects du golf

• une expérience dans un secteur commercial ainsi qu'en gestion, comptabilité et marketing

• une excellente maîtrise des outils MSOffice, principalement Word/Excel/PowerPoint/Publisher, et de très bonnes connaissances de PC Caddie

Veuillez adresser votre candidature à:

Bernard Détienne

Président du Golf Club de Sion

Rue des Vergers 1

Case postale 2068

1950 Sion 2 Nord

Début d’activité: à convenir.

Jaguar Swiss Golf Challenge et Finale 2006

La direction de JAGUAR Land Rover Schweiz AG a eu le plaisir de dénombrer près de 800 golfeuses et golfeurs venus des quatre coins de la Suisse pour disputer «ses» tournois de golf. Sept tournois de qualification étaient programmés cette année sur les parcours d’Ascona, de Wylihof, de Sempachersee, de Lipperswil, de Neuchâtel, de Blumisberg et de Hittnau, couronnés par la finale nationale sur le légendaire parcours de golf Severiano Ballesteros de Crans.

Cette année, pour la 23ème édition, les tournois de qualification furent à nouveau pris d’assaut et affichèrent complets jusqu’à la dernière place en un rien de temps. La perception positive des participants lors des tournois et l’énorme écho réjouissent à chaque fois le managing director Stephan Vögeli. En conséquence, les exigences et prétentions qu’il demande à l’organisation, aux managements des clubs de golf, aux co-sponsors et à chacun des collaborateurs œuvrant à l’avant et à l’arrière de la scène sont de plus en plus élevées. Son objectif n’est pas de faire partie des meilleurs mais d’être le meilleur. La place que le JAGUAR Swiss Golf Challenge occupe parmi les tournois suisses lui donne raison.

Les co-sponsors, à savoir Habanos Intertabak AG, Titleist, Swiss Deluxe Hotels, Diners Club Switzerland et la maison de Champagne

Perrier Jouët, contribuent également de manière décisive à ce succès. Ils ne choient pas seulement les participantes et participants aux tournois avec de précieux prix sélectionnés pour les classements spéciaux «Nearest to the pin», «Nearest to the line», «Longest drive dames» et «Longest drive hommes» mais ils distribuent également de

généreux cadeaux, lors de l’accueil ou à la fin des événements pour que personne ne rentre chez lui les mains vides.

Les tournois de qualification se sont déroulés dans de bonnes conditions météorologiques et aucun incident n’est venu troubler la fête. Chaque fois, les six meilleures équipes (classement net) et l’équipe ayant obtenu le meilleur classement brut se sont qualifiées pour participer à la finale nationale.

Finale nationale captivante à Crans – jouer au golf comme la «shooting star» Michelle Wie et l’élite du Tour européen

Les meilleurs joueurs Jaguar suisses se sont battus contre le parcours Severiano Ballesteros de la Mecque helvétique du golf à Crans-surSierre pour obtenir une des invitations tant convoitées au JAGUAR World Golf Final en Ecosse. Du point de vue golfique, les 49 équipes qui s’étaient qualifiées pour la finale nationale ont vécu, à la fin du mois d’août sur ce parcours légendaire, une journée particulièrement exigeante.

L’excellence de la réussite

7ème green

Promotion

Debout de g. à d.: Karin et Alexander Notter (4ème rang/41 net), Michael Wiedemeier et Marc Betschmann (1er rang/44 net), Damian Ulrich et Antonio Marciante (2ème rang/44 net), Ruth Stevens, Longest drive dames-Swiss Deluxe Hotels (180 m), Stefano et Peter Hochuli (5ème rang/39 net), Kurt von Rotz, Nearest to the line-Diners Club Switzerland (8.6 cm), Alfio Bernasconi (6ème rang/38 net), Yvan Rion, le directeur du Golf de Crans

A genoux de g. à d.: Patric Eymann, Longest drive hommes-Habanos Intertabak AG (270 m), Dirk Gindorf, Nearest to the pinChampagne Perrier Jouët (3.56 m), Stephan Vögeli, Managing Director, JAGUAR Land Rover Schweiz AG, Dirk Hoppe (3ème rang/42 net), Jean-Clovis Rey (6ème rang/38 net)

Sur les fairways déjà préparés pour recevoir l’European Masters, les finalistes jouant en mode four-ball stableford, 3/4 hcp, ont bénéficié des mêmes conditions que les golfeurs de l’élite mondiale qui allaient participer à ce grand tournoi quelques jours plus tard. Les départs depuis les positions blanches pour les hommes et bleues pour les dames ainsi que les drapeaux flottants au vent dans les positions les plus difficiles des greens ont amenés les distances à surmonter par un temps mitigé et plutôt frais, à 6341 mètres (dames 5353 mètres). La plus grande concentration était donc indispensable!

L’équipe Antonio Marciante et Damian Ulrich, partie deuxième, rentra en début d’après-midi avec un score net de 44 points au clubhouse, où toutes les participantes et participants au tournoi étaient accueillis avec un succulent plat valaisan et un verre de vin de la région. Le suspense grandissait d’heure en heure et les discussions devinrent animées, la question était de savoir si cet excellent résultat avait une chance d’être battu. Peu après 18h la réponse tomba lorsque l’équipe composée de Marc Betschmann et Michael Wiedemeier, partie avant dernière, arrivait au clubhouse avec, elle aussi, un score net de 44

points. Conformément au règlement du tournoi, en cas d’égalité, les points obtenus sur les derniers 9, 6, 3, 2, 1 trous des back tees décident du classement. En conséquence, la victoire bien méritée revint de justesse à Marc Betschmann (hcp 8.7) du Golf Club Breitenloo et Michael Wiedemeier (hcp 19.4) du Golf Club Lenzerheide. Ils seront les deux représentants helvétiques en Ecosse où ils s’aligneront pour essayer de remporter le titre mondial JAGUAR 2006. La remise des prix et un délicieux dîner de plusieurs plats se sont déroulés dans une agréable ambiance sur fond de musique. Gaston F. Barras, Président du Golf de Crans et de l’European Masters, a tenu à féliciter personnellement les finalistes. Stephan Vögeli, Managing Director de JAGUAR Land Rover Schweiz AG et Yvan Rion, le directeur du Golf Club Crans-sur-Sierre, ont remis les prix aux six équipes ayant obtenu les meilleurs classements net. Les prix spéciaux ont été remis aux heureux gagnants par les directions des co-sponsors.

www.jaguar.ch

Sponsors:

De g. à d.: Stephan Vögeli, Managing Director, JAGUAR Land Rover Schweiz

AG, Gaston F. Barras, Président du Golf Club Crans-sur-Sierre et de l’European Masters, Yvan Rion, le directeur du Golf Club Crans-sur-Sierre

Les cent ans du GC Crans-sur-Sierre

Des stars et des birdies

Dans le cadre des manifestations de son centenaire, le Golf Club Crans-sur-Sierre a organisé quelque chose de particulier. A la mi-septembre, une semaine complète de tournois a été mise sur pied, avec une liste significative d’invités et des soirées tardivement animées. Lors du «VIP and Celebrities Trophy», les nombreux représentants des milieux politiques et économiques du Valais ont rencontré des sportifs renommés d’hier et d’aujourd’hui.

L’ambassadeur Thomas Kupfer (9,0), Adolf Ogi (20,1), le président de Leuk Marcel Berchtold (5,0), «Pirmin National» Zurbriggen (12,8) et Yves Mittaz (9,0)

Le tennisman Michel Burgener (12,8)Le descendeur Bruno Kernen (11,3)……et Didier Cuche (25,6)

Le skieur et pilote Philippe Roux (17,0)

La légende du ski Roland Collombin (24,6)Le caddiemaster Jean-Clovis Rey (6,5)Le bobeur Hans Leutenegger (12,1)Marcel Mathier (14,1)

Le footballeur Alexandre Rey (36,0)

Cent ans derrière soi. C’est un bail, comme on dit chez nous, surtout lorsque l’on est le club phare du pays et l’un des plus beaux parcours de la planète. C’est du moins ainsi que Gaston Barras voit les choses, lui qui est le président du club, qu’il dirige avec un optimisme inaltérable et qui est toujours capable de mobiliser tout le Valais et la moitié du globe.

Pour le directeur du club, Yvan Rion, la saison a été consacrée à la marche normale du club, mais aussi à l’organisation de toutes les manifestations du jubilé. Il a ainsi pu démontrer que Gaston n’est pas le seul à faire «tourner la baraque»: pendant cette semaine, il était partout à la fois. Afin que personne ne puisse être contrarié d’aucune manière que ce soit. On sait de toute façon par expérience que le soleil brille sur le Haut Plateau et que les soirées allaient se dérouler à l’intérieur! Alors tout était sous contrôle.

Parmi les nombreux invités du monde du sport qui participaient au tournoi des célébrités, on a rencontré des joueurs de hockey, de tennis, de football, des bobeurs et toute une équipe de skieurs dont la plupart vivent d’ailleurs en Valais et qui sont venus célébrer Crans, comme il se doit. Tous ces cracks ne sont pas affublés d’un swing «à la Tiger», ce qui n’est pas étonnant. Ce qui l’est en revanche, c’est que certains appartiennent à l’élite du golf, comme Max Julen (également Walter Tresch, qui n’était malheureusement pas présent à cette occasion) dont le handicap est proche de zéro. C’est plus vraisemblable pour les joueurs de hockey, qui ont l’habitude de frapper avec une canne sur un objet relativement petit – et en plus qui bouge, lui! Au golf aussi ils ont l’habitude de faire des «slapshots».

Le photographe ne s’est pas privé d’«attraper» toutes ces légendes du sport national en train de swinguer. Heureusement, on ne voit pas sur les photos l’endroit où ces balles se dirigent; comme tout le monde le sait, au golf, ce n’est pas «comment?», mais «combien?» et on peut réaliser le par de manières bien différentes, comme Aldol Ogi l’a démontré de brillante manière au trou No6. L’ami très cher de Gaston Barras, sportif, politicien et diplomate, a appliqué sa devise qui veut que sur un par 4, pour réaliser le par, il suffit de trois coups moyens et un bon. Et c’est depuis le bunker derrière le green, qu’il a rentré directement sa sortie dans le trou, pour ce fameux par!

L’équipe d’Adolf Ogi n’a pas remporté la victoire, mais a, en revanche, largement contribué à l’ambiance de la soirée, où des musiciens «golfiques» de la région se sont produits, pendant que l’on servait de succulentes spécialités valaisannes. Le président a prononcé un discours empreint d’émotion, pendant que le directeur du club démontrait ses talents de «monsieur loyal» et que le soleil illuminait tous les visages des invités. Vivement le prochain centenaire du Golf Club Crans-sur-Sierre!

Un brouillard temporaire qui n’a pas dérangé les célébrités, toutes heureuses de cette journée de golf et de festivités. On ne célèbre pas un centenaire tous les jours!

Le skieur Max Julen (3,2) Le «fondeur» Konrad Hallenbarter (17,5)L’arbitre Charles-André Bagnoud (7,0)Le descendeur Peter Müller (25,0)

The China Connection

Shenzhen & Hong-Kong

Quand on parle de Shenzhen, on pense en fait à Mission Hills, le plus grand complexe de golf au monde avec un total de 10 parcours. On peut facilement le comparer à Pinehurst en Caroline du Nord (Etats-Unis) qui ne dispose quant à lui «que» de 8 parcours dont l’un des plus célèbres de la planète: le Pinehurst No 2. À Mission Hills, on a décidé de mettre le paquet pour s’assurer la première place dans le Guiness Book of Records.

Chaque parcours est un «Signature Course» répondant au nom d’une golfeuse ou d’un golfeur de ligue supérieure: Jack Nicklaus, Greg Norman, Annika Sörenstam, Ernie Els, V.J. Singh, Nick Faldo, José Maria Olazabal, David Duval, Jumbo Ozaki et David Leadbetter. Pourquoi avoir donné le nom de «Mission Hills» à ce complexe alors que personne ne parle anglais à l’extérieur des murs de l’hôtel? Non, ce ne sont pas des missionnaires qui ont financé ce paradis du golf, mais un (très riche) Chinois de Hong-Kong et son collègue de Bangkok, propriétaire d’un autre «Mission Hills» en Thaïlande. Leur amitié n’a pas duré très longtemps, mais le nom du club est resté. Par contre, on n’ira pas très loin si on demande à un taximan de nous conduire au Mission Hills. Pour lui et le 1,3 milliard de Chinois, l’hôtel s’appelle le «Guan Lan Hu». «Guan» signifie «apparence», «Lan» «panorama» et «Hu» «lac». En français, cela donne: «Apparence panorama

avec lac». Autant dire que pour nous, il sera plus simple de retenir «Mission Hills»!

Il y a 25 à 30 ans, les hommes d’affaires et les diplomates prenaient le train pour faire le trajet Hong-Kong Kowloon – New Territories – Canton (qui était à l’époque la limite de la République Populaire de Chine). Aujourd’hui, une autoroute moderne relie directement l’aéroport international de Hong-Kong à Huanggang Port en passant par d’imposants ponts suspendus et autres tunnels. Ici, on quitte la «région administrative spéciale de Hong-Kong» pour arriver sur le territoire chinois après avoir rempli les formalités de douane. Shenzhen est la plus jeune ville de Chine; après 25 ans d’existence, elle ne compte pas moins de sept millions d’habitants dont l’âge moyen tourne autour des 28 ans. Ce produit des temps modernes n’a pas eu beaucoup de temps pour développer sa culture et nous ne pouvons qu’acquiescer lorsque le directeur du tourisme de

Shenzhen affirme: «Si vous voulez voir 1000 ans de culture chinoise, il faut aller à Pékin et pour voir 100 ans d’histoire chinoise, rendez-vous à Shanghaï. Par contre, si vous voulez savoir ce qui s’est passé en Chine durant les 20 dernières années (et jouer au golf), Shenzhen sera l’endroit idéal».

Le complexe Mission Hills et le Savannah Wing ont en tout 315 chambres et suites; leurs différents restaurants proposent évidemment des spécialités chinoises, mais aussi de la cuisine japonaise et des menus internationaux et autres «Country-Specials» servis dans un Coffee Shop. Aujourd’hui, nous sommes en pleine «German Week»: pied de porc cuit au four, choucroute, pommes de terre sautées et pour le dessert un «Hamburger Rote Grütze» avec glace vanille, comme à la maison! L’hôtel 5 étoiles comprend le clubhouse de Shenzhen, un Pro Shop à plusieurs étages et un Caddymaster avec une armée de «Caddiessen» (ou femmes-

caddies). D’ici, on peut facilement aller aux quatre tees Nicklaus, Els, Singh et Ozaki. Pour les six autres parcours, il faudra faire un trajet de 20 minutes jusqu’au plus grand clubhouse d’Asie, le Dongguan Clubhouse. Un petit conseil: ne venez pas à Shenzhen sans loger au Mission Hills ou sans avoir réservé vos teetimes. Si tel n’est pas le cas, vous resterez sur le carreau en raison des hordes de golfeurs venus de Shanghaï, Pékin, Hong-Kong, Taïwan, Corée, Japon et, en plus petit nombre, d’Australie, des Etats-Unis et d’Europe. Et même si jusqu’à maintenant, tout est allé comme sur des roulettes, on ne se sent réellement bien que sur le premier tee. Il n’est pas toujours très facile de s’adapter aux mœurs chinoises, mais là sur le green, ce sont les règles du Royal and Ancient of St. Andrews qui priment. De quoi ne pas être dépaysé!

Il est absolument inutile de se demander quels sont les plus beaux parcours et ceux qu’il ne faut à tout prix pas manquer. Si vous décidez tout de même de tous les faire, on vous donnera sans autre un tee-time sur le parcours où vous souhaitez jouer, quoiqu’il faille noter qu’il y a toujours l’un des dix parcours qui est de toute façon fermé temporairement pour cause d’entretien. Cela dit, il faut savoir que les dix parcours en question sont des terrains haut de gamme! Si l’on intervertissait leur nom, seuls les journalistes de golf s’en rendraient compte!

www.missionhillsgroup.com

Pendant longtemps, la Chine se résumait à Hong-Kong pour les touristes;

aujourd’hui, grâce à l’ouverture que vit le pays, Pékin et Shanghaï sont devenues d’excellentes alternatives.

Mais Hong-Kong reste encore et toujours l’une des villes les plus intéressantes du monde pour tout ce qui est shopping, restaurants, visites touristiques, informations et langues (sans compter les paysages époustouflants de la région). Même s’il y a parfois de petites exceptions, on peut utiliser l’anglais sans aucun problème pour la plupart des randonnées sur le Peak, des visites du port ou des tours de shopping. Pour un tour de golf, cela sera déjà un peu plus difficile: les jours ouvrables, on peut se rendre dans quatre des cinq clubs de golf pour autant qu’il reste des places pour les non-membres. Mais les Chinois affluant par milliers vers Shenzhen pour jouer au golf, les tee-times sont très rares à Hong-Kong. Si vous voulez tout de même tenter l’expérience, voici quelques adresses:

• Shek O Golf Club, Hong-Kong Island, (avec Member only).

• Clearwater Bay Golf & Country Club, 9 trous, New Territories. www.cwbgolf.org

• Hong Kong Golf Club, 9 trous, Deep Water Bay, Hong Kong Island. www.hkgolfclub.org

• Hong Kong Golf Club, Fanling, New Territories (seulement de lundi à vendredi). www.hkgolfclub.org

• Discovery Bay Golf Club, Lantau Island (seulement les lundis, mardis et vendredis).

■ Ruedi Müller

Informations de voyage

Vols: Vol quotidien avec Swiss reliant Zurich à Hong-Kong sans escale. Durée de vol: environ 11 heures et demie. Décalage horaire: 6 heures. Entrée dans le pays: le visa pour la Chine (Shenzhen) est délivré par l’ambassade ou le consulat général en 2 semaines, après un entretien personnel. www.china-embassy.ch. Pas de visa nécessaire pour Hong-Kong. Monnaie: il est interdit d’introduire des Renminbi (RMB) dans le pays. Changes à l’aéroport ou à l’hôtel. Avec 100.– CHF, on achète environ 670 RMB. Hong-Kong ne connaît pas de restrictions. Avec 100.– CHF, on achète environ 588 dollars de Hong Kong (HK$).

Voyage de Hong-Kong à Mission Hills: bus navette avec longue escale à Huanggang Port et changement pour un taxi d’hôtel au terminal de Shenzhen (il est vivement conseillé de connaître le chinois ou d’avoir un guide avec soi à partir de Huanggang Port!).

1ère astuce: Réserver une limousine privée depuis l’aéroport international de Hong-Kong (ou depuis le Downtown Hotel, si vous habitez à Hong-Kong) pour joindre directement Mission Hills. À Huanggang Port, les formalités administratives seront réglées par votre guide et vous ne devrez pas vous occuper du transfert des bagages entre le bus et le taxi. Durée du voyage de l’aéroport à Mission Hills:

2 heures de navette et 1 heure et demie de limousine.

Meilleure période de l’année: en temps normal, il est plus agréable de voyager de mars à mai et de septembre à novembre.

2e astuce: évitez de voyager en Chine pendant les fêtes officielles telles que le Nouvel An chinois, la semaine du 1er mai, celle du 1er octobre ainsi qu’à Noël et Nouvel An. Pendant ces périodes, les Chinois sont tous en vacances.

Propositions de route:

A) Zurich-Hong-Kong avec Swiss puis voyage direct en limousine jusqu’à Mission Hills à Shenzhen. Retour à Hong-Kong en limousine et vol pour Zurich avec Swiss.

B) Zurich-Hong-Kong avec Swiss puis voyage direct en limousine jusqu’à Mission Hills à Shenzhen. 3 à 4 jours plus tard, vol pour Hainan. 5 à 7 jours à Hainan et vol retour pour Hong-Kong puis pour la Suisse avec Swiss.

3e astuce: choisissez une offre bien établie par une agence de voyage. Quoi que vous choisissiez, réservez tout, mais vraiment tout à l’avance (en dehors peut-être de votre massage à l’hôtel!). Ceci n’est pas nécessaire si l’on se rend uniquement à Hong-Kong puisque l’on peut s’y débrouiller sans problème en parlant anglais!

Contacts & informations

Agence de voyage avec offre Shenzhen/Chine: Alpha Golftours, 8027 Zurich, tél. 044-206 20 00 alpha@alphagolf.ch ➜ www.alphagolf.ch

Tour opé1rateur avec offre Chine/Shenzhen/Hainan: Travelator, 6055 Alpnach, tél. 041-670 07 27 info@travelator.ch ➜ www.travelator.ch

Informations/visa:

Office du tourisme de la République Populaire de Chine Genferstrasse 21, 8002 Zurich, tél.: 044-201 88 77 zurich@cnta.gov.cn ➜ www.cnta.gov.cn

L’hiver au chaud?

Notre voyage hivernal «GolfSuisse» commence par un pays relativement peu connu: la Chine. Les agences de voyage proposent de nombreux arrangements et Shenzen, Hainan, Shanghaï et Pékin, des destinations qui font de plus en plus la une des magazines spécialisés (dont le nôtre). Autres destinations aux moeurs différentes mais tout aussi intéressantes: l’Afrique du Sud et la Thaïlande. Nul besoin d’être un passionné de l’une ou l’autre de ces destinations pour y passer d’agréables moments. Parmi les plus luxueuses et les plus exclusives, on mentionnera, dans l’Océan Indien, l’Île Maurice et les Seychelles. Les personnes qui connaissent déjà ces régions et qui souhaiteraient néanmoins voir des paysages semblables, mais moins loin de chez eux pourront s’envoler pour Ténérife et La Gomera (Îles Canaries). Enfin, si l’on cherche encore plus près de chez nous, il faudra s’y prendre assez tôt notamment pour le pourtour méditerranéen (Belek, Tunisie, Chypre et Majorque) ainsi que pour les côtes de la mer Rouge (Sharm el Sheikh, Soma Bay et El Gouna). Nous recommandons en outre vivement aux sédentaires de se lancer dans une croisière de golf à bord d’un yacht somptueux. Et pour ceux qui ne veulent pas quitter la Suisse, un bon séjour sous le soleil du Tessin. Lecture ou voyage, faites-vous plaisir!

Golf Suisse recense pour vous les petits paradis golfiques cachés où vous pourrez passer l’hiver en toute sérénité.

L’île Maurice et les Seychelles: des paradis sur terre

Constance Lémuria Resort: l’Eden

«Le paradis sur terre», une expression du genre galvaudée dans la publicité. Mais laissons-nous tout de même aller à imaginer que le paradis soit effectivement aussi beau que le complexe Lémuria de l’île de Praslin. Cet hôtel 5 étoiles (Relais & Châteaux), parfaitement intégré dans le paysage tropical qui l’entoure, comprend 88 suites juniors et 8 suites seniors situées à deux pas seulement de l’Océan Indien. Grâce notamment à ses huit villas privatives avec piscine et groom, il propose à ses clients le nec plus ultra en matière de luxe et de vie privée (sans parler de sa villa présidentielle de 1250 m2!). Mais le plus important pour les golfeurs, c’est son 18 trous: il s’agit là en effet du seul parcours des Seychelles et il vaut le détour!

Situé juste à côté de l’hôtel, il offre aux joueurs un panorama à couper le souffle sur l’Océan Indien et les îles alentour. Au niveau des installations sportives, le complexe compte également un terrain de tennis, un centre de plongée et de snorkelling ainsi que des vélos et un centre fitness. Enfin, difficile de parler du Lémuria sans passer par le pavillon bien-être Shiseido et ses trois restaurants proposant toute une série de menus internationaux affinés aux arômes exotiques des Seychelles. www.constancehotels.com

Aucun vol direct depuis la Suisse pour l’hiver à venir. Parmi les différentes alternatives, il est possible de transiter par Dubai (avec Emirates), Doha (avec Qatar Airways) ou Paris (avec Air Seychelles).

Aux Seychelles, la vie n’est pas bon marché et les îles ne sont pas sujettes au tourisme de masse, mais on serait fou de ne pas s’offrir un tel paradis au moins une fois dans sa vie!

Constance Le Prince Maurice: un autre Eden

L’Île Maurice doit son nom à Maurice de Nassau, prince d’Orange, ancien gouverneur hollandais et pionnier du commerce des épices dans l’Océan Indien; l’hôtel Prince Maurice a été baptisé ainsi en hommage à cet homme. Inauguré en novembre 1998 et situé sur un magnifique terrain privé de la côte nord-est de l’île, l’hôtel 5 étoiles, membre de Relais & Châteaux, est une véritable référence pour tout le domaine hôtelier de l’Île Maurice. On n’y trouve pas moins de 76 suites juniors (de 70 m2 chacune) situées dans des bâtiments recouverts de chaume et donnant sur la plage, dans le jardin tropical (avec vue sur l’océan) ou même sur pilotis. Quant aux 12 suites seniors de 130 m2 chacune, elles ont été conçues sous forme de villas: l’hôtel comprend

ainsi neuf villas de plain-pied avec piscine privative et accès direct à la plage et trois autres sur pilotis, sans piscine mais avec vue sur la réserve naturelle de poissons. La Princely Suite est une combinaison de deux suites juniors et d’une suite senior dont la surface totale atteint les 350 m2. Moyennant une petite taxe, on peut disposer d’une connexion «Wireless LAN» dans toutes les suites et sur le terrain de l’hôtel; il est également possible de louer des ordinateurs portables.

Les amateurs de plaisirs culinaires seront également comblés puisque le complexe comprend plusieurs restaurants: L’Archipel (dans le bâtiment principal), Le Barachois (le seul restaurant flottant de l’Île Maurice) et le «Beach Deck» (ouvert au mois d’avril de cette année et situé sur une plage de rêve). Enfin, le Lounge Bar et le Laguna Bar offrent aux clients une atmosphère idéale pour prolonger la soirée par un petit verre sur fond de musique.

Le centre fitness et bien-être du fameux «Institut Guerlain» est quant à lui idéalement situé à l’intérieur du jardin tropical; on peut également y pratiquer plusieurs sports. Reste ce qui préoccupe le plus un golfeur: le Belle Mare Plage Golf Club ne se trouve qu’à 10 minutes de route de l’hôtel (bus navette).

Les hôtes du Prince Maurice peuvent jouer gratuitement sur les deux 18 trous du club: The Legend et The Links. www.constancehotels.com

Constance Belle Mare

Plage: le paradis du golfeur

Situé sur une superbe plage de deux kilomètres de long, l’hôtel golf traditionnel Constance Belle Mare Plage propose un nombre incroyable d’activités de loisirs et de bien-être. Avec ses deux 18 trous, il constitue également une destination de rêve pour les golfeurs. Confort, design et détente sont au rendez-vous dans chacune des chambres que l’hôtel propose: 92 chambres Prestige (45 m2), 137 suites juniors (68 m2), 6 suites Deluxe (96 m2), 20 villas avec piscine privative et groom (de 375 à 525 m2) ainsi qu’une villa présidentielle avec piscine privative, 3 chambres à coucher, un séjour et un service personnel (650 m2). Les fins gourmets pourront satisfaire leurs papilles dans plusieurs restaurants: grande cuisine au Blue Penny Café, buffets thématiques à La Citronelle et divers plats dans les deux restaurants du clubhouse. Quant aux loisirs, ce n’est pas ça qui manque (gratuits ou payants): tennis, fitness, golf (greenfees gratuites), sports aquatiques (plongée et pêche au gros incluses) et, bien sûr, bien-être dans le pavillon Shiseido.

Les deux parcours de golf accueillent l’Open de l’Île Maurice depuis de nombreuses années; cette année, il aura lieu du 12 au 17 décembre. Le Belle Mare Plage est le seul hôtel de l’Île Maurice à compter deux golfs sur son terrain; en 2005, il a été élu «complexe golfique de l’année» par l’IAGTO. www.constancehotels.com

Actuellement, Air Mauritius n’effectue qu’un vol par semaine Zurich-Genève-Île Maurice. Du 3 novembre 2006 au 23 février 2007, des vols directs relieront Zurich (les samedis) ou Genève (les vendredis) à l’Île Maurice; à signaler que l’embarquement du sac de golf est gratuit (jusqu’à 20 kg). Une fréquence de vols spécialement bienvenue pour les Suisses qui souhaiteraient faire un tour sur la plus belle île de golf au monde!

Afrique du Sud: golf & «The Big Five»

Ici, les indigènes naissent avec un club de golf à la main! Depuis des générations, le golf connaît en effet un succès phénoménal dans ce coin d’Afrique et le nombre de parcours de golf n’a jamais cessé d’augmenter. Grâce au boom qu’a connu ce sport en Europe et en Extrême-Orient, l’Afrique du Sud est passée du statut de pays peu connu à celui de «bestseller». En hiver, le territoire est carrément envahi par des joueurs greenfee. Les prix ont certes augmenté, mais ils restent encore inférieurs aux prix suisses. Les services proposés sont simples et chaleureux, le golf étant ici un sport et non un statut.

En Afrique du Sud, jouer au golf rime avec réserves animalières, paysages naturels, régions vinicoles, mesas, Cap de Bonne Espérance, etc. On ne peut donc se limiter aux greens et la plupart des agences disposent de piles de prospectus, d’offres et autres brochures vantant les richesses du pays (cf. annexe de cette édition et «News from the Travel Desk»). Étant donné le nombre croissant de golfeurs qui passe chaque année une bonne partie de l’hiver sur la South Coast ou dans la région luxueuse du Cap, on a intérêt à prendre des vacances assez longues pour être sûr de ne pas retrouver la neige et le froid trop tôt. Autres avantages de cette destination: bonne correspondance de vols depuis la Suisse avec South African Airways et Swiss, pas besoin de visa et presque pas de décalage horaire.

Les fans de safari connaissent sûrement le «Big Five» (éléphant, rhinocéros, buffle, lion et lépoard) qu’ils ont déjà dû croiser lors de chasses. Quant aux «Big Five» des parcours de golf, il en existe plusieurs. En voici un: le Leopard Creek situé à côté du Krüger National Park, le Gary Player Country Club à Sun City, le Wild Coast Country Club au bord de l’Océan Indien, le Fancourt The Links Course, le Durban Country Club et enfin, la «wild card» des anticonformistes, l’Arabella Country Club.

Notre avis: l’Afrique du Sud est un paradis animalier, même pour les birdies.

South African Airways Premium Class:

En pleine forme pour un petit parcours à l’arrivée L’Afrique du Sud n’en finit pas de se rapprocher de nous et ceci surtout grâce au service exceptionnel et au confort impeccable de la nouvelle Premium-Business-Class de l’Airbus A340-200 de South African Airways.

On voyage «presque en privé» dans des compartiments de 24 places. Avec une largeur de 61 cm, les fauteuils élus «meilleurs fauteuils business class au monde» par le magazine spécialisé Skytrax sont particulièrement confortables: il suffit d’appuyer sur un bouton pour les transformer en lit avec coussin et édredon. Une paroi amovible permet aux plus exigeants de se créer une petite sphère privée et dormir sans être dérangés. Autre détail au niveau du confort, les sièges sont espacés de 185 cm et leurs accoudoirs sont très larges: des petits plus qui donnent aux passagers une grande liberté de mouvement. Les sièges sont également équipés d’un système électronique réglant la position des pieds, la hauteur du siège et la position du dossier, sans compter que ce même dossier pourra vous masser le dos! Et pour que les passagers puissent faire ce qu’ils veulent sans être dérangés et sans déranger les autres, chaque siège est équipé d’une lampe de lecture, d’une connexion laptop et téléphone ainsi que d’un écran tactile de 26,5 cm avec programme de jeux très complet. Si on trouvait aussi ici un «Please do not disturb», nul doute qu’on l’utiliserait –mais uniquement après le passage du service à la carte qui propose des grands vins et mousseux sud-africains. Une fois arrivé à bord, on reçoit un nécessaire de toilette Delsey très classe. Avant et après le voyage, tous les grands aéroports comprennent un lounge SAA à votre disposition.

En classe économique, tous les passagers se trouvent à un siège au maximum des allées latérales grâce à une installation 2-4-2. Ici, les 226 sièges ont été conçus ergonomiquement pour encore plus de confort et les passagers ont le choix entre plusieurs menus et d’excellents vins sud-africains.

Les grands voyageurs peuvent inscrire les miles parcourus dans le programme «Voyager» de la SAA pour ensuite les bonifier en «miles Star-Bonus».

South African Airways, Löwenstrasse 29, 8001 Zurich

tél.: 044-215 11 11 info@flysaa.ch, www.flysaa.com

Bienvenue au pays des orchidées

Depuis longtemps, la Thaïlande est une destination exotique très appréciée des golfeurs. Que l’on se trouve au nord, au sud, à l’est ou à l’ouest, il n’est pas une région où l’on ne tombe par sur un parcours de golf, un hôtel de luxe et des trésors culturels.

Si on exclut certains clubs particulièrement chers, jouer au golf en Thaïlande est bien meilleur marché que presque partout ailleurs, et ce même si caddies et electro carts sont obligatoires sur tous les parcours. Le prix moyen d’un jeu s’élève à 56 francs environ (1600 baht) dont 600 baht de greenfee, 200 pour le caddie, 200 de pourboire et 600 pour l’electro cart. Le change actuel est de 3,50 francs pour 100 baht.

Au bord de la mer, sur le plateau ou en montagne Phuket a l’avantage d’être directement relié au reste du monde par des vols charters. Les plages y sont magnifiques et le complexe hotelier immense. Les parcours les plus célèbres de l’île sont le Blue Canyon (sur lequel Tiger Woods a joué il y a quelques années), le Laguna Phuket Club (Banyan Tree), le Loch Palm Golf Club et le Phuket Country Club. Hua Hin est un véritable paradis des golfeurs. L’un des plus intéressants parcours de la région, le Royal Hua Hin, fut inauguré en 1928 déjà. Par contre, les plages sont un peu moins idylliques.

Les hôtels les plus importants: le Sofitel, le Hyatt Regency, l’Anantara, le Springfield Village Golf & Spa et le Dusit Resort de Cha Am. Tous ces établissements disposent de piscines et de parcs juste à côté de la plage.

Kanchanaburi, au bord de la rivière Kwai, ne se trouve pas en plein milieu des circuits touristiques. L’endroit est particulièrement apprécié pour son calme, son atmosphère relaxante et ses offres spécialement bon marché. Un constat qui s’applique également aux très beaux hôtels 4 étoiles Felix River Kwai et Comsaed River Kwai Resort. Pour ce qui est des parcours, nous recommandons le Nichigo Resort & CC, le Mission Hills by Jack Nicklaus et le Green World Hot Spring Hotel & Resort & Golf Club.

www.asiarooms.com/thailand/kanchanaburi.html

Pattaya et ses environs comptent environ 15 parcours de golf, dont le très célèbre Laem Chabang. L’Hotel Dusit se trouve à l’extrémité droite du grand croissant que forme la plage de Pattaya et le Royal Cliff Beach Resort à l’opposé. Entre deux, rien d’intéressant.

Chiang Mai et Chiang Rai, au nord, disposent de nombreuses offres de golf. Le Four Seasons Resort de Chiang Mai est un luxueux complexe de bungalows entourés de rizières et de forêt vierge.

Koh Samui, une île située au sud, comprend une superbe plage bordée de palmiers. On y trouve un très beau parcours et le Santiburi Resort. Les personnes qui peuvent vivre avec un (seul) parcours de golf s’y sentiront bien – comme partout en Thaïlande.

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Davantage de vols sous le soleil de Ténérife

Les Îles Canaries sont constamment baignées par le soleil et par une foule de golfeurs! Les deux îles qui rencontrent le plus de succès sont Ténérife (sept parcours 18 trous) et sa voisine, La Gomera (un parcours 18 trous). Parmi les «petits qui montent», on retrouve l’hôtel Alabama Resort & Spa et son 18 trous de compétition. Un jeu sur ce parcours exclusif coûte € 100.– pour les hôtes de l’Alabama (s’ils n’ont pas réservé de package). Ce prix sera un peu plus élevé (€ 125.–) pour les hôtes du Jardin Tropical et atteindra les 180 euros pour tous les autres joueurs. L’electro cart est obligatoire et compris dans ces prix. Entre autres hôtels 5 étoiles valant le détour, signalons le Bahai del Duque, sa plage privée et son grand choix de restaurants ainsi que le Las Madrigueras et son parcours privé Las Américas. L’electro cart vous conduira directement du garage au premier tee pour y revenir après le 18e ou le 19e trou: difficile de trouver mieux! Par contre, on s’attardera un peu moins dans les restaurants et notamment dans la cour intérieure de l’hôtel Villa Cortès dont les murs épais font plus penser à un fortin qu’à autre chose. Le Jardin Tropical est quant à lui un excellent hôtel 4 étoiles plus, qui a une certaine cote sur le marché suisse.

Nous avons déjà parlé à maintes reprises du golf de La Gomera: aujourd’hui encore, il représente un excellent complément aux offres que propose Ténérife et nous recommandons notamment de passer au moins une nuit au Jardin Tecina. Très bien entretenu et entouré de palmiers et autres plantes tropicales, le parcours commence en hauteur (près du village de vacances en construction Pueblo Don Thomas) pour filer ensuite en direction de la mer jusqu’au clubhouse. On ne s’étonnera donc pas de la forte demande que connaît la région en appartements et en villas avec vue sur la mer et sur Ténérife.

Bonne nouvelle: un vol reliera Zurich à Ténérife dès le mois de novembre. En plus des charters de Belair et Edelweiss, AIR BERLIN effectue tous les samedis le vol Zurich-Ténérife-Zurich. Ces mêmes samedis, AIR BERLIN couvre également les destinations suivantes: Fuerteventura, Lanzarote, Gran Canaria et Madère.

www.airberlin.com

www.abamaresorthotel.com

www.jardin-tropical.com

www.hotel-lasmadrigueras.com

www.bahia-duque.com

www.tecinagolf.com

www.pueblodonthomas.com

Amer Sports SA

Telefon: 0417842626

Bachtalen 33, 6332 Hagendorn

E-Mail: info.schweiz@amersports.net

Internet: www.precor.ch

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Golf et thalasso en Tunisie

Avec son soleil, ses nombreux hôtels toutes catégories, ses plages magnifiques et ses parcours de golf situés le long de la côte, la Tunisie séduit chaque année un nombre impressionnant de touristes de tous bords. Le pays s’est littéralement spécialisé dans les trekkings à dos de dromadaire, les safaris en 4x4, la plongée, la thalasso, le golf et le farniente sur des plages de rêve. Parlons justement thalasso: ce genre de relaxation ne s’adresse pas uniquement aux golfeurs souffrant de maux de dos ou de douleurs articulaires, mais à tout le monde. En effet, rien de tel qu’une thalasso pour purifier son corps et repartir à cent à l’heure. Le mot thalasso vient du grec «thalassa» qui signifie «mer». Il s’agit en fait d’une méthode très pratique pour se soigner ou prévenir des douleurs combinant des massages à l’eau de mer, aux algues, à la boue ou au sable avec des régimes, des massages, de la physiothérapie et de la gymnastique. Il est important de bien choisir son programme thalasso. Les personnes qui recherchent la qualité se tourneront plus facilement vers les installations d’un hôtel 5 étoiles situé au bord de la mer disposant au moins d’un bassin d’eau de mer, d’un médecin balnéaire ainsi que de plusieurs masseurs et moniteurs sportifs – sans parler du parcours de golf qui doit se trouver non loin de là!

Situées au Sud de Tunis, les trois villes les plus touristiques de la côte est sont Hammamet, Port El Kantaoui et Monastir. On y trouvera six des neufs parcours de golf 18 trous que compte le pays: tous sont très agréables à jouer mais aussi «surpeuplé» à certaines périodes de l’année. Il est donc conseillé de réserver les tee-times en même temps que les chambres. Les trois autres parcours sont le Tabarka Golf au Nord, le Golf Carthage

dans les environs de Tunis et le Djerba Golf situé sur l’île du même nom. Les greenfees ne sont vraiment pas chers (entre 45 et 85 francs) et leur prix diminue s’il s’agit de packs de 4, de 5 ou de 7.

Informations de voyage et astuces

La Tunisie est reliée à l’Europe par de nombreux charters tous meilleur marché les uns que les autres, mais ceux-ci n’offrent que rarement une thalasso de qualité, un restaurant gourmet ou l’ambiance douce digne des mille et une nuits. Il est donc conseillé de s’offrir le «luxe» d’un arrangement (encore tout à fait abordable) dans un bon hôtel 5 étoiles. Les 15 kg d’un sac de golf sont gratuits sur les vols de Tunisair. C’est également le cas pour de nombreux charters, mais il vaut mieux contrôler à l’avance. Durée de vol: env. 2 heures. Pour de plus amples informations, contactez votre agence de voyage ou: Tunesisches Verkehrsbüro, Bahnhofstrasse 69, 8001 Zurich, tél.: 044-211 48 30, info@tunisie.ch, www.tunisie.ch

Les parcours 18 trous par 72 de Tunisie Tabarka Golf, www.tabarkagolf.com

Golf Carthage, par 66, www.golfcarthage.com

Golf Citrus Hammamet, La Forêt, www.golfcitrus.com

Golf Citrus Hammamet, Les Oliviers, www.golfcitrus.com

Yasmine Hammamet, www.golfyasmin.com

Golf Club El Kantaoui, Seacourse, www.elkantaouigolf.com

Golf Club El Kantaoui, Panoramacourse, www.elkantaouigolf.com

Flamingo Monastir, www.golfflamingo.com

Palm Links Monastir, www.golf-palmlinks.com

Djerba Golf Club, 27 trous, www.djerbagolf.com

Chypre: l’île des dieux, mais aussi l’île du golf

Avec ses trois parcours de golf 18 trous, Chypre fait partie des destinations golfiques les plus intéressantes de la mer Méditerranée. L’île comprend en effet d’innombrables lieux légendaires où il est possible de faire un petit golf, comme par exemple l’endroit où Aphrodite serait née de l’écume de la mer, autour d’un cloître du XIIe siècle ou encore dans la «Secret Valley», une vallée entourée de formations rocheuses et de falaises impressionnantes. Autre petit bijou local: Paphos. Cette ville portuaire et sa forteresse byzantine comptent plusieurs hôtels 4 et 5 étoiles ainsi que de nombreux restaurants: un endroit parfait pour les golfeurs puisque les trois parcours de l’île ne se trouvent qu’à 20 minutes de la ville.

L’Aphrodite Hills Golf Club: adrénaline garantie!

Dessiné par Cabell Robinson, le 18 trous Aphrodite Hills est l’un des parcours les plus impressionnants du pourtour méditerranéen et correspond au standard international avec son par 70. À environ 300 mètres au-dessus du niveau de la mer se trouvent deux hauts plateaux séparés par une large gorge. C’est ici que les golfeurs pourront pratiquer leur sport favori sur d’immenses fairways, des bunkers de sable et des greens rapides et joliment ondulés. Le 7e trou du parcours a sans doute déjà marqué plus d’un joueur: il s’agit d’un par 3 sur lequel le joueur doit envoyer la balle de l’autre côté d’une gorge large de 130 mètres. En cas de difficultés, le dernier recours est une dropping zone située après la gorge! Presque tous les fairways parfois fortement vallonnés offrent une vue imprenable sur la mer Méditerranée et son paysage magnifique d’oliviers et de caroubiers.

Les joueurs qui préfèrent un hôtel de golf à un hôtel citadin seront tout à fait comblés par l’InterContinental Hotel Aphro-

dite Hills. Ouvert en mars 2005, cet hôtel de classe supérieur est situé juste à côté du parcours et comprend de très bons restaurants, un grand complexe spa et fitness et une académie de tennis (www.aphroditehills.com)

Un rough endiablé sur un terrain béni

Le premier parcours de golf de Chypre a été inauguré en 1994 dans les collines au nord-est de Paphos. Situés à 550 mètres au-dessus du niveau de la mer, les fairways du Tsada Golf Club par 72 ont été construits tout autour du vieux cloître de Stavros tis Minthis où ne vivrait plus qu’un moine solitaire. Entouré des noyers, des oliviers et des vignobles des monts Troodos, le parcours peut sembler facile au premier abord. Mais les nombreux fossés, les pans inclinés récurrents, le rough endiablé et le vent constant demandent au joueur une bonne dose de concentration et un grand sens stratégique. Le clubhouse comprend quant à lui une piscine, des saunas séparés, des cabines pour se changer et un pro-shop de golf. Petit détail à ne pas oublier: le parcours Tsada Golf est fermé jusqu’en décembre 2006 pour cause de rénovation. www.cyprusgolf.com

Tee-off à Secret Valley

Tout près de l’Aphrodite Golf Club se trouve une vallée où se cache le troisième 18 trous de Chypre. En fait, la route vers Secret Valley est très bien signalée et cela fait longtemps que l’endroit n’est plus secret. Les fairways du parcours sont entourés de grands arbres, de cactus et de superbes parterres de fleurs. Où que l’on se trouve, on peut admirer le paysage alentour avec ses collines et ses nombreuses falaises. Le Secret Valley Course (par 72, 5'989 mètres de long) offre un jeu plein de suspense aussi bien pour les débutants que les avancés. La vallée est presque constamment

caressée par une brise agréable qui peut parfois être la cause d’un coup de froid. Les golfeurs les plus perfectionnistes peuvent se rendre à l’académie du club où ils pourront profiter d’un driving range et d’une analyse vidéo de leurs mouvements. Tous les autres pourront se prélasser au restaurant ou sur la terrasse du clubhouse moderne tout en se disant qu’à la maison, il fait plus froid, il pleut ou il neige... www.cyprusgolf.com

Paphos: voyage

Paphos est assez mal desservi par les vols; la plupart du temps, on atterrit à l’aéroport de Larnaca. D’ici, il est conseillé de louer une voiture. Pour rejoindre Paphos, il faut emprunter une autoroute (en très bon état) qui longe la côte et ses magnifiques paysages. Avoir «sa propre voiture» est un atout considérable pour visiter Paphos et ses environs ainsi que pour se rendre sur les différents parcours. Ce n’est pas un hasard si tous les spécialistes de voyage de golf proposent des offres pour Chypre. Pour de plus amples informations,

contactez:

Fremdenverkehrszentrale Zypern, Gottfried-Keller-Strasse 7

8001 Zurich

tél.: 044 262 33 03, fax 044 251 24 17

courriel: ctozurich@bluewin.ch, www.visitcyprus.com

Éternelle Majorque

Il faut bien se rendre à l’évidence: cela fait maintenant des dizaines d’années que Majorque fait partie des destinations de vacances les plus cotées dans tous les milieux. En 1964, l’hôtel de luxe Son Vida inaugura le premier parcours de golf de l’île, le 18 trous Son Vida; le deuxième (le Muntaner) devait arriver quelque temps après. Depuis, le nombre de 18 trous de l’île est passé à 17; trois autres vont bientôt être inaugurés et une demi-douzaine est encore en chantier. Plusieurs facteurs font que Majorque peut compter sur un flux constant de touristes de tous bords et de tous âges: son climat agréable tout au long de l’année, ses offres de plus en plus conséquentes en matière de golf, les vols bon marché et relativement courts depuis toute l’Europe et un excellent rapport qualité-prix. L’île comprend également de nombreux hôtels allant de trois à cinq étoiles.

Alfred Erhart, fondateur de Universal Flugresien AG (Vaduz), est passionné par cette île; il a toujours été

persuadé que Majorque avait un bel avenir devant elle. En 1963, il achète son premier hôtel sur l’île et pose ainsi les fondations de ce qui deviendra l’agence spécialiste de Majorque UNIVERSAL, dont le succès est aussi dû aux offres de golf proposées à ses clients. Voir Travel News.

Aujourd’hui, les différents arrangements pour Majorque peuvent être réservés sur Internet ou par téléphone; ceux-ci sont devenus une véritable mine d’or pour les agences de voyage, que ce soit dans le 5 étoiles ArabellaSheraton Son Vida, le 4 étoiles Lido Park ou dans le Finca (sans étoiles, mais tellement romantique!). Majorque reste Majorque. www.info@mallorca.net, www.fbgolf.com

Spanisches Fremdenverkehrsamt

Seefeldstrasse 19, 8008 Zurich

tél.: 044-252 79 30, zürich@tourspain.es

Jouer au golf à Majorque Une petite escapade!

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Golf et pharaons au bord de la mer Rouge

Sharm el Sheikh (au bout de la presqu’île du Sinaï), El Gouna et Soma Bay (situé en territoire égyptien) forment un triangle de complexes touristiques tous plus beaux les uns que les autres. Sharm el Sheikh est directement accessible par charters, pour se rendre à El Gouna et Soma Bay, il faudra en revanche passer par l’aéroport d’Hurghada. Ces trois destinations ont beaucoup de points communs: un soleil omniprésent, des températures situées entre 20 et 27 degrés en hiver (légèrement plus basses la nuit), un parcours 18 trous et l’hôtel de luxe qui va avec, une plage ainsi que l’ambiance idéale pour se faire un golf. Aucune difficulté pour trouver un vol grâce au tourisme de masse qui règne dans la région; un voyage un peu stressant, certes, mais qui vous fera apprécier encore plus le calme de votre chambre d’hôtel!

Le parcours de Sharm el Sheikh appartient à l’hôtel 5 étoiles Jolie Ville Mövenpick Golf & Resort. Ses hôtes bénéficient de réductions sur les greenfees et de temps de jeu garantis. www.movenpick.sharmgolf.com

The Cascades, c’est le nom du parcours de Soma Bay; conçu par Gary Player, il est de loin le plus beau parcours de la région. Plusieurs de ses fairways sont situés le long de la côte de la mer Rouge et sont donc balayés régulièrement par les vents. Petit détail en passant: l’endroit comprend 888 sprinkler heads et 75 greenkeepers (oui, 75!), head greenkeeper compris... L’hôtel 5 étoiles du parcours, La Résidence des Cascades, appartient au groupe Leading Hotels of the World. La plage ne se trouve qu’à trois minutes de route grâce à un bus faisant la navette toutes les demi-heures. Prix d’une greenfee pour les hôtes des Cascades: € 60.– (€ 90.– pour les autres joueurs). L’hôtel 5 étoiles Sheraton Soma Bay est également très apprécié dans les environs: il est situé au bord de la plage et à trois minutes du parcours en navette. www.residencedescascades.com, www.somabay.com/about_pages/contact.html

El Gouna est une très jolie petite ville située à environ 30 km au sud de l’aéroport d’Hurghada. Ici, tout (bars, hôtels, ruelles, hôpital et parcours) a été construit le long de la côte, sur le sable. Pour des centaines d’ouvriers, ces constructions constituaient une possibilité de quitter les quartiers pauvres du Caire et de s’installer dans cette superbe ville côtière avec un travail, un avenir et... vue sur la mer Rouge. Le parcours de golf appartient à l’hôtel Steigenberger Resort. Nous avons déjà rencontré Monsieur Sawiris (Orascom Egypte), le maître d’ouvrage d’El Gouna, à Andermatt.

www.elgouna.de/steigenberger.htm

Notre avis: Trois magnifiques destinations pour des vacances programmées au dernier moment: parcours à côté des hôtels, plages devant votre porte et surtout prix tout à fait raisonnable.

h n green à vos pieds

Bienvenue dans le paradis golfique des Canaries:

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• 7 autres parcours dans les environs de l’hôtel

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Sud de la Turquie: Antalya –Belek le must en matière de golf

Une immense plage de sable de 30 kilomètres de long et juste derrière, des forêts de pins. Vous voilà à Belek: des hôtels 5 étoiles (Sirene Golf Hotel, Gloria Golf Resort, Gloria Verde Resort & Spa, Tatbeach Golf Resort et le tout nouveau Kempinsky The Dome) et six 18 trous (Sultan, Pasha, National, Gloria Golf Old, Gloria Golf New et le TAT Golf). Rien que ça! La région est un véritable Eldorado du golf situé à 35 km de l’aéroport d’Antalya, à 3 heures de vols en charter de Zurich ou Genève. La destination est très prisée, non seulement par les golfeurs, mais aussi par les amoureux du soleil et les amoureux de culture pour qui le sud de la Turquie regorge de trésors. De plus, les prix y sont très intéressants, spécialement pendant la basse saison (les mois de décembre et janvier). Pour 1107 francs suisses, on aura droit à une semaine chambre double en demi-pension et cinq greenfees pour le Tat Golf Course: une excellente affaire, même si certains trouveront peutêtre un peu monotone d’avoir un seul parcours à disposition. Prenons par exemple l’offre du Gloria Golf

Resort: une semaine chambre double en demi-pension avec 5 greenfees différents (2 pour le Gloria New Course, 1 pour le Gloria Old Course, 1 pour le Pasha Course et 1 pour le National Course). Le prix de cette offre: 1539 francs suisses. Les prix augmentent légèrement pendant la haute saison: entre 1188 et 1260 francs au Tatbeach et entre 1584 et 1710 francs au Gloria. Toutes ces offres alléchantes sont décrites en détail dans le dernier catalogue 06/07 Golf & Wellness de BENTOUR, spécialiste des voyages en Turquie (Badenerstrasse 47, 8004 Zurich, tél.: 043-243 46 36, info@bentour.ch, www.bentour.ch. Mais avec le succès de Belek, plusieurs autres agences de voyage se sont spécialisées dans la région d’Antalya. Pour de plus amples informations:

Türkisches Generalkonsulat

Kultur- und Fremdenverkehrsamt

Stockerstrasse 55, 8802 Zurich

tél.: 044-221 08 10

tuerkeiinfo@bluewin.ch

www.tuerkei-info.ch

Golf Academy Hauptstandort exklusiv im GC Patriziale Ascona Lago Maggiore, Tessin/Schweiz

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Un long putt à travers les mers du Sud

De Tahiti à la Nouvelle-Zélande à bord du MS Europa

Un petit vol jusqu’à Papeete et voilà la croisière qui vous attend: Papeete – Rarotonga – Cook Islands (Aitutaki) – Neiafu/Tonga –Nuku`alofa/Tonga – Bay of Islands (Nouvelle-Zélande) – Auckland – Tauranga – Gisborne et Lyttelton. Les parcours sur lesquels vous jouerez lorsque vous poserez pied à terre sont le Mana Moui, le Kauri Cliffs, le Golf Harbour, le Mount Maunganui, le Poverty Bay et le Clearwater. Le voyage aura lieu du 2 au 20 février 2007 à bord du plus beau et du plus prestigieux yacht de croisière au monde: le MS EUROPA (5 étoiles plus dans le Berlitz Ocean Cruising Guide). Si les dates ou le trajet ne vous conviennent pas, vous pouvez toujours vous rabattre sur la prochaine étape: du 20 février au 4 mars, ce même yacht reliera Lyttelton (Nouvelle-Zélande) à Melbourne en passant par Sydney, Eden, Hobart, Launceston (Tasmanie) et Cowes. Durant cette deuxième étape, vous pourrez également jouer sur six parcours de golf absolument exclusifs. Une très belle manière d’explorer cet incroyable univers situé aux antipodes de la Suisse. Ça ne vous va toujours pas? Le MS EUROPA reprend le large le 22 avril en mer Méditerranée avec plusieurs arrangements de croisière tels que Monte Carlo – Lisbonne en 13 jours. Une fois à bord, on garde la même chambre durant toute la durée du voyage: pas besoin de déménager à trois jours de la fin de la croisière, ce qui est plutôt agréable! Le MS

Europa est un navire de rêve digne des plus grands hôtels 5 étoiles où vous trouverez tout ce dont vous avez besoin: grande chambre avec balcon et vue sur la mer, restaurants gourmet, grands espaces, fitness, wellness et service de première classe. Les croisières de golf à bord du MS Deutschland sont quant à elles nettement moins confortables: les chambres sont plus petites; les cabines intérieures et quelques cabines extérieures n’ont pas de hublot; quand elles en ont, on ne peut pas les ouvrir; pas de balcons; deux périodes de repas et surtout beaucoup moins de liberté de mouvement. Le prix est bien sûr en conséquence (4 étoiles plus dans le Berlitz Ocean Cruising Guide). À bord de l’EUROPA, la saison de golf dure 365 jours! Le yacht accueille en effet à longueur d’année un professionnel PGA-of-Germany qualifié et expérimenté. Celui-ci s’occupe notamment des voyages spéciaux Golf & Cruise, donne des cours à ceux qui le désirent dans le simulateur du bord et conseille les joueurs à terre. www.hlkf.de: croisières Hapag-Lloyd à bord du MS Europa www.deilmann.de: Peter Deilmann Reederei à bord du MS Deutschland ou diverses agences de voyage.

Et pourquoi pas le Tessin?

Oui, pourquoi pas? C’est vrai qu’il arrive parfois que le Tessin soit encore plus enneigé que le côté nord du Gothard! Mais chaque hiver, pendant quelques semaines, les Tessinois peuvent profiter d’une météo idéale pour faire du golf alors qu’au nord des Alpes, nous nous contentons de ronger notre frein. On pourrait alors prendre sa voiture et se rendre sous le soleil tessinois au lieu de se lancer dans une réservation de vol pour partir à l’autre bout de la planète. Cette idée n’est pas nouvelle: il suffit d’observer le nombre de résidences secondaires qui ne cesse d’augmenter au Tessin. Et si on n’a pas la chance d’avoir un petit pied-à-terre dans la région, le Parkhotel Delta d’Ascona (5 étoiles, membre du Swiss Golf Hotels) compte de magnifiques chambres. Delta est l’un des rares hôtels qui soient ouverts à longueur d’année et qui proposent d’excellentes offres hivernales aux golfeurs. Pour 610.– francs à peine, l’offre comprend 4 nuitées avec petit déjeuner buffet tessinois, une greenfee sur le parcours Ascona ou Losone et l’utilisation libre de l’académie Sake Golf de Losone. Pour de plus amples informations, se reporter à «News from the Travel Desk».

Les parcours d’Ascona, Losone et Lugano ne sont pas les seuls, on en trouve en effet encore toute une série dans le nord de l’Italie.

Pour de plus amples informations ou une éventuelle réservation: Parkhotel Delta, 6612 Ascona, www.parkhoteldelta.ch, info@parkhoteldelta.ch, tél.: 091-785 77 85

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De Dubai à Abu Dhabi

Entre génie et folie

Certains esprits brillants marchent sur un chemin très fin qui serpente entre le génie et la folie. Ils versent d’un côté comme de l’autre, d’une manière imprévisible. C’est cette image qui nous est restée en rentrant de ce voyage aux Emirats Arabes Unis (EAU).

Le club-house en forme d’aigle. Il a failli être tourné dans l’autre sens, la tête vers le parking, car le protocole ne pouvait imaginer que le roi entre par le c.. de l’aigle pour l’inauguration! Heureusement, il a suffit de le contourner…

Les Emirats Arabes Unis sont constitués de sept membres, dont les plus célèbres – et que les autres ne nous en tiennent pas rigueur – sont Dubai et Abu Dhabi. Mais c’est Abu Dhabi qui en est la capitale. Peut-être parce que c’est l’Emirat le plus riche, puisqu’il est le seul ou presque à disposer du pétrole. Mais aux yeux des occidentaux, c’est bien Dubaï qui est le plus populaire. Le succès de Dubai a du reste fait naître des idées dans l’esprit des dirigeants d’Abu Dhabi, qui aimeraient bien développer un tourisme jusquelà bien timide, en regard du carrefour commercial que représente la capitale des EAU. D’énormes moyens sont mis en œuvre désormais pour attirer les touristes du monde entier et plus particulièrement de l’Europe. Les investissements sont colossaux et ont démarré par la création d’une compagnie aérienne:Etihad Airways. Fondée en juillet 2003, cette compa-

gnie haut de gamme n’arrête pas d’ouvrir de nouvelles lignes et d’élargir son réseau. La Suisse n’est pas en reste puisqu’elle profite de trois fréquences hebdomadaires directes au départ de l’Aéroport International de Genève, les mardi, jeudi et samedi. L’horaire a malheureusement changé depuis notre voyage et c’est désormais un vol de jour qui vous transporte à Abu Dhabi, dans un confort moderne irréprochable, grâce à un Airbus A330-200. Un confort qui est parfaitement adapté aux vols de nuit… Nous avions pu en profiter largement d’ailleurs à l’époque (novembre 2005); à 6h du matin, l’aéroport d’Abu Dhabi n’était guère animé et le taxi qui nous a emmené au Royal Méridien n’avait pas perdu de temps en route. Au centre ville, on commençait à s’activer, comme dans toute capitale qui se respecte. Cet hôtel commercial offre un espace de détente très agréable autour de la piscine, mais est plus destiné aux hommes d’affaires qu’aux vacanciers. Ces derniers pourront mieux profiter de la mer à l’Emirates Palace. Difficile de trouver les superlatifs pour décrire ce monument! Construit par le gouvernement pour

On joue même quand il fait nuit sur l’un des parcours d’Abu Dhabi Golf Club.

recevoir une conférence des Emirats, il est géré par le groupe Kempinski, ce qui, en soit, définit déjà le standing de l’établissement. D’un luxe inouï, mais d’un raffinement exceptionnel, il a réussi à éviter les touches kitch si fréquentes sous ces latitudes. La plage de plus d’un kilomètre est somptueuse et le service est irréprochable. On en oublierait presque le golf… Pourtant, à Abu Dhabi, il y a deux parcours superbes, dus au talent d’un architecte bien connu en Suisse. Peter Harradine a en effet établi sa base internationale dans les Emirats et il y a conçu quelques perles, dont Abu Dhabi Golf Club, qui comprend deux parcours de 18 trous. Rendu célèbre par son club-house en forme d’aigle, ce club a définitivement gagné ses lettres de noblesse en janvier dernier, lorsque Chris Di Marco est venu gagner l’Abu Dhabi Golf Championship, une épreuve du Tour européen. Totalement plat, ce parcours dispose d’un dessin subtil, de grands greens exigeants et d’obstacles intimidants. Mais ce golf de championnat reste accessible à chacun et le plaisir est total. L’autre parcours est plus simple, mais tout aussi intéressant, notamment parce qu’il est

éclairé sur les 9 derniers trous et qu’il autorise les parties tardives. Pour connaître enfin les joies du golf sur le sable, il faut absolument changer d’univers et se rendre à l’Al Ghazal Golf Club, avec ses greens en «brown». Tracé dans le désert, le parcours se joue avec un petit tapis, que l’on peut seulement utiliser si l’on se trouve sur le fairway, délimité par des piquets. Sinon, c’est d’un lie improbable que l’on tentera d’atteindre ces greens faits d’un mélange de sable et de… pétrole! Ces «browns» réagissent comme des greens herbeux très durs et nécessitent des approches millimétrées. Lorsque l’on monte sur le green, on traîne derrière soi un balai pour effacer les traces de pas. Une expérience vraiment unique. Mais c’est déjà vers Dubai que nos regards se portaient. Dubaï qui s’est tellement émancipé, qu’il en a oublié certains principes fondamentaux de l’Islam, notamment dans les restrictions du Ramadan. Les Emirats voisins s’offusquent gentiment, parfois un peu jaloux de cette indépendance arrogante et surtout de cette fascination que le plus célèbre des sept Emirats opère sur le tourisme international. Les occidentaux qui vivent à Dubai n’en peuvent plus du trafic, du rythme du business, des excès immobiliers, mais ils restent néanmoins attachés à cet endroit qui offre tant d’opportunités. Dubaï est comme un enfant trop gâté, qui veut toujours plus de jouets, d’attention, d’amour et dont on sait qu’il en souffrira un jour. Mais à l’heure actuelle, c’est un endroit qui éblouit, qui séduit, qui permet les mélanges d’ethnies les plus surprenants et qui garantit une sécurité irréprochable.

Une fois bouclés en une heure les 160 kilomètres qui séparent la capitale de Dubai – c’est un rythme de conduite normal pour le chauffard, pardon, le chauffeur local, sur cette autoroute rectiligne – on a couru visiter l’hôtel le plus photographié de la planète, le Burj Al Arab. Ce bâtiment en forme de voile s’avance sur la mer dans une ligne d’une extrême beauté, qui mériterait une décoration intérieure plus… raffinée! La plage de Jumeirah est l’endroit idéal pour une semaine de vacances balnéaires, mais cette fois c’est en ville que l’on a trouvé refuge, à l’InterContinental Dubai. Cet hôtel de luxe est typiquement destiné aux hommes d’affaires, avec ses … 10 restaurants et ses 3 bars. Un établissement cossu, parfaitement administré et idéalement situé au centre ville, sur le bord du Creek.

Dubai ne compte que huit parcours et justifie son choix comme destination golfique par la qualité et non la quantité. La qualité du climat d’abord, qui garantit du soleil toute l’année et des températures exceptionnelles, surtout

Un symbole à Dubai: un golf magnifique, entouré des inévitables grues et des tours en construction.

lorsque la mauvaise saison sévit en Europe. Le Dubai Desert Classic a fait la promotion du golf, grâce notamment aux victoires de Tiger Woods ou d’Ernie Els et les clubs de l’Emirates Golf Club ou de Dubai Creek sont désormais mondialement connus. Ce n’est pas le cas en revanche des nouveaux terrains comme The Montgomerie, Al Badia Golf Resort ou Arabian Ranches. Autant de parcours liés à d’immenses projets immobiliers, comme il se doit à Dubai. Si The Montgomerie est le moins stimulant, il vaut surtout par la qualité de son entretien. Al Badia est signé par Robert Trent Jones II et représente certainement la plus belle opportunité golfique de Dubai, alors qu’Arabian Ranches fait souffrir le joueur de club, par la difficulté à trouver les fairways avec les coups de départ. En ajoutant les 18 trous de Nad Al Sheba et les 9 trous du Jebel Ali Hotel, l’offre est idéale pour une semaine de sport et de détente. Surtout que dans les trois ans à venir, beaucoup d’autres parcours vont être ouverts.

Un «brown», mélange de pétrole et de sable, que l’on balaie après avoir putté. Amusant et plus difficile qu’on l’imagine.

En s’asseyant dans les sièges très confortables de l’avion d’Etihad Airways pour le vol de retour – de nuit et cela n’a heureusement pas changé - on avait encore le tournis. Car Dubaï saoule comme un cocktail en été. Mais il en a aussi la fraîcheur et le goût de «reviens-y»!

Renseignements: Fert Golf

Tél. 022 839 43 36

■ Jacques Houriet

Travel Desk

Plus de «birdies» avec Universal

Attention, ceci est uniquement valable si vous fréquentez assidûment l’Universal Golf School de Majorque! Celle-ci est dirigée par les pros Swiss PGA Simon Hilton (GC Bad Ragaz), José Rodriguez Sosa (Engadin Golf Samedan/Golf Canyamel) et David Hurtado (Golf Club Samedan). Les «Bogey», des cours pour débutants, se dérouleront en février et en mars 2007 (dès 1850.– frs); les «Birdie», destinés aux joueurs avec AP ou HCP, auront quant à eux lieu en février, mars et avril (dès 2290.– frs).

Un tournoi (six tours de 18 trous sur trois parcours différents) sera également organisé du 18 au 25 mars 2007 (dès 1995.– frs). Plusieurs événements ASGI seront dirigés sur place par cette dernière et les résultats obtenus seront également homologués par l’association. Situé sur la côte est, l’hôtel Universal S’Illot est ouvert à Noël, à Nouvel An et dès le 4 février 2007; on trouve dans ses environs les parcours de Pula, Canyamel, Capdepera, Vall d’Or, Alcanada et Son Servera. Sur la côte ouest, l’hôtel Lido Park est également ouvert à partir du 4 février 2007 et se trouve à deux pas des parcours de Santa Ponsa 1, Bendinat et Poniente. À seulement une demi-heure de route d’ici, on peut jouer sur les terrains de Son Termens, Son Vida, Son Muntaner, Son Antem Ost et Son Antem West – que de parcours intéressants pour des prix raisonnables dans des hôtels Universal 4 étoiles. Pour de plus amples informations, des brochures ou des réservations, contacter: UNIVERSAL Flugreisen AG, tél.: 0848 81 11 88 golf@universaltravel.ch, www.universaltravel.ch

Quand on maîtrise les coups de type approach, on a moins besoin de putter; et ceux qui puttent bien gagnent! Cela étant, on constate que les joueurs passent toujours plus de temps sur le driving range avec leurs clubs qu’avec leurs wedges et leurs putters sur les petits terrains d’entraînement.

À Losone, Franco et Cristina Salmina ont ouvert la SAKE GOLF ACADEMY, un parcours chip & putt de 9 trous avec des bunkers et d’excellents greens. La longueur des coups varie de 45 à 65 mètres. Ici, si le joueur ne réussit pas le par, c’est que son jeu court n’est pas au point; ce terrain d’exercice tombe donc à pic, puisque c’est le parcours idéal pour l’entraîner. Tout le monde peut avoir accès au parcours pour un entraînement individuel (30.– francs pour un jeu, gratuit pour les hôtes du Parkhotel Delta avec arrangement hiver). Il est également possible d’y réserver des cours avec le pro Swiss PGA qu’est Franco Salmina (80.– francs l’heure). Pour des cours allégés, des cours débutants individuels ou en groupes ainsi que des cours privés, contacter: Sake Golf SA, Via Emmaus 10, 6616 Losone, tél.: 079 621 39 46, info@sakegolf.ch, www.sakegolf.ch. L’académie se trouve à Losone, Via dei Pioppi 14, entre le parcours Gerre Losone et l’Albergo Losone (place de parc). Il est également possible de faire ses réservations tout en louant une chambre au Parkhotel Delta. www.parkhoteldelta.ch, info@parkhoteldelta.ch, tél.: 091 785 77 85

SAKE GOLF ACADEMY: la «clinique du jeu court»

Delta Ascona: golf hivernal

A Ascona, le Parkhotel Delta (5 étoiles) propose une offre spécial hiver en collaboration avec les parcours Ascona, Gerre Losone et l’académie Sake Golf de Losone. Valable en hiver, ce pack golf s’adresse avant tout aux golfeurs motivés du nord des Alpes: alors que leurs domiciles seront recouverts de neige, ceux-ci pourront profiter au maximum du climat ensoleillé que leur offre le Tessin. Il est également possible de se rendre sur une demi-douzaine d’autres parcours situés au nord de l’Italie. L’offre: 4 nuitées dont 3 payées!

• 4 nuitées en chambre double avec vue sur le parc et petit déjeuner buffet tessinois servi dans le magnifique lobby de l’hôtel.

• 1 greefee à Ascona (hcp. 30) ou à Losone incluant 1 paquet lunch et un private golf driving range.

• Utilisation libre de l’infrastructure fitness et wellness ainsi que du parcours 9 trous pitch et putt de l’académie Sake Golf de Losone.

Prix de l’offre présentée ci-dessus:

Fr. 610.– par personne en chambre double

Fr. 805.– pour une personne seule en chambre double

Cette offre est valable du 6 novembre 2006 au 25 mars 2007; les possibilités de réservation dépendront de la disponibilité des parcours (selon le temps).

Remarque: en hiver, il est possible de souper du mardi au samedi au Ristorante Delta ou du mercredi au dimanche au Delta Beach Lounge (le restaurant Delta situé juste à côté du Lido).

Pour de plus amples informations et pour d’éventuelles réservations, veuillez contacter: Parkhotel Delta, 6612 Ascona tél.: 091 785 77 85 info@parkhoteldelta.ch, www.parkhoteldelta.ch

VIVA: des destinations golfiques de rêve

Heini Gantenbein est non seulement golfeur, mais aussi propriétaire de VIVA-Ferien AG (St-Moritz). Le Kenya, l’Afrique du Sud, la Thaïlande, Majorque et le Maroc comptent parmi ses destinations favorites. Mais VIVA pourra également vous conseiller quant aux offres des grandes agences que sont TUI et AIRTOURS. Pour de plus amples informations ou des conseils individuels, contacter: VIVA-Ferien, Via Maistra 41, 7500 St. Moritz tél.: 081 833 08 00, info@viva-ferien.ch, www.viva-ferien.ch

African (Golf) Collection

African Collection Tours sort un catalogue de 143 pages qui présente de nombreuses offres de voyage dans plusieurs pays du sud de l’Afrique (Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Zambie, Mozambique, Tanzanie). Le label de luxe «Golf Collection» comprend trois programmes qui risquent bien de titiller l’appétit golfique des connaisseurs. Première offre, l’Unlimited Golf au Fancourt Hotel & Country Club: possibilité de jouer à volonté sur les quatre parcours de l’hôtel (Outeniqua, Bramble Hill, Montagu et The Links), logement à choix «standard» ou «executive» et utilisation du Health& Beautycenter. Le deuxième arrangement, Rovos Rail Golf Safari: un train très classe pour un tour luxueux (Pretoria, Malelane, Swaziland, Hluhluwe Game Reserve, Durban, Drakensberge, Ladysmith, Sun City, Pilansberg Nationalpark, Rustenberg et enfin retour à Pretoria). Comme le tour dure 9 jours, les participants ont amplement le temps de jouer sur les plus beaux parcours d’Afrique du Sud (Leopard Creek, Royal Swazi, Durban Country et Sun City). Enfin, la troisième offre (Golf Kaleidoskop) consiste en un voyage golfique en marge du tourisme de masse. Ce tour débute et se termine à l’aéroport de Lowveld et passe par Swaziland, White River, Krüger National Park et Phalaborwa. Il comprend des temps de jeu sur des parcours renommés tels que le White River Country Club et le Hans Merensky; les amateurs du genre peuvent même s’adonner à la chasse! African Collection Tours propose des voyages golfiques privés et individuels dans le sud de l’Afrique: du dépaysement à un prix alléchant.

Contact: Goldbacherhof, Seestrasse 29, 8700 Küsnacht, tél.: 044 912 38 50, info@african-collection.ch, www.african-collection.ch

The GOLF BUTLER: offres individuelles pour l’Afrique du Sud

Pour l’hiver à venir, The Golf Butler propose de nouvelles offres de vacances de golf individuelles en Afrique du Sud. Dès le mois de novembre, des vols relieront en effet Zurich à Durban tous les samedis soir. D’une durée de deux semaines, ces vacances de golf comprennent les services suivants: vol jusqu’à Durban en classe économique, suite junior dans l’hôtel 5 étoiles Boutique Hotel ALBATROSS avec vue à couper le souffle sur l’Océan Indien, déjeuner champagne, dîner au restaurant gourmet de l’hôtel, greenfees sur sept différents parcours, trajets de toutes sortes ainsi que conseils individuels de golfeurs suisses expérimentés. Et tout cela pour la modique somme de 6250 francs suisses. Pour une semaine supplémentaire (7 jours/nuits), il faut compter 2500 francs de plus.

Le Boutique Hotel ALBATROSS 5 étoiles (qui appartient à un Suisse) comprend un terrain de golf d’entraînement et ses huit suites juniors avec vue époustouflante sur l’océan font sans doute de lui l’une des meilleures adresses de la South Coast. Les 150 km de côte qui s’étendent au sud de Durban comprennent sept parcours de golf, tous différents les uns des autres. Pendant que The Golf Butler s’occupe de tous les services nécessaires, les golfeurs pourront se concentrer sur leur jeu et profiter au maximum des paysages magnifiques qui s’offrent à eux.

Il est possible de reporter la date de retour ou même de combiner cette offre avec le programme exclusif «Le Cap – Garden Route –Port Elisabeth» (voir ci-dessous). Et grâce aux vols hebdomadaires entre l’Afrique du Sud et notre pays, les vacanciers pourront également planifier leur voyage selon leurs désirs.

Résidences sur golf en Espagne –RODA Golf & Beach Resort

Roda Golf & Beach Resort est un complexe résidentiel et touristique unique, sur les bords de la »Mar Menor», à San Javier, Murcia, l’une des régions dont le climat et la qualité de vie sont considérés comme les meilleurs d’Espagne. Au bord de la Méditerranée, vous profitez d’une région unique et du calme d’une eau peu profonde: la lagune Mar Menor. C’est un véritable paradis pour tous les amoureux de sports nautiques ou terrestres. Roda Golf & Beach Resort se trouve à San Javier, Murcia, à environ 90km de l’aéroport d’Alicante.

Par son excellente situation (à 1,5 km des plages de la lagune Mar Menor et près de l’aéroport de San Javier), ses lignes architecturales et son succès sur le marché, ce programme est devenu une référence du genre dans le secteur immobilier. Le projet s’étend sur une propriété de 100 ha, avec 1800 résidences, réparties en quatre phases s’articulant autour d’un golf de 18 trous, par 72, dont le capitaine n’est autre que Sam Torrance qui mena l’équipe européenne de Ryder Cup à la victoire en 2002.

Autre nouvelle offre au programme, le tour de golf Garden Route –Le Cap: les participants pourront compter sur des guides expérimentés pour ce voyage de six jours en trois étapes dans un bus climatisé très confortable. À Knysna (le coeur de la Garden Route), ils pourront jouer sur le superbe parcours de Pezula et dans les environs de George, sur l’un des plus beaux terrains du complexe luxueux de Fancourt. On passe ensuite par la petite Karoo pour atteindre Hermanus et l’Arabella Golf Club, puis suivent deux journées entières au Cap, consacrées au shopping et aux visites touristiques. Après un petit vol pour joindre la South Coast (également appelée Golf Coast), les vacanciers pourront à nouveau s’adonner à de véritables vacances de golf dans le Boutique Hotel ALBATROSS 5 étoiles. Les environs de ce magnifique établissement comptent en effet deux parcours de pointe (San Lameer et Southbroom) ainsi que quatre parcours de première classe. Une occasion à ne pas manquer si vous voulez fuir l’hiver et le tourisme de masse.

Les vols de cette offre Garden Route ont lieu tous les samedis soirs du 12 novembre 2006 au 11 mars 2007.

Pour de plus amples informations et réservations, contactez: The GOLF BUTLER, tél.: 044 680 40 11 updundpartner@bluewin.ch, www.golfbutler.ch

Les appartements et villas à vendre sont disponibles dans différentes configurations (de plein pied ou en duplex penthouse à 2 ou 4 chambres à coucher). Un haut niveau de qualité de construction et des matériaux haut de gammes concernant les finitions confèrent à ce programme un standing exceptionnel.

A Roda Golf & Beach Resort vous trouverez une sélection rigoureuse d’offre ludique et une multitude de services à votre disposition: Hôtel, Spa, aire de loisir incluant commerces et restaurant, piscine, parcs pour enfants, sports, nettoyage et entretien des habitations, entretien des jardins et réparations à domicile.

Pour de plus amples renseignements:

PUBLIAZ MONTREUX; Grand-Rue 114, CP 1513, 1820 Montreux

Téléphone: 0041 21 966 00 66

Courriel: montreux@publiaz.com

L’Europe, encore

La Ryder Cup a délivré sa magie pour la 36ème fois. Dans la même passion, la même effervescence et le même engagement que lors des précédentes éditions. L’Europe l’a emportée pour la 11ème fois, mais surtout pour la troisième fois consécutive, répétant sa série de 1985 à 1989! C’est donc un nouveau camouflet infligé aux Américains, lequel, qui plus est, risque de mettre en danger l’avenir de cette fantastique compétition. Pourquoi? Parce que les Américains détestent perdre. Et que nombreux sont les observateurs qui estiment que leur patience a atteint ses limites et qu’après les réactions d’orgueil, c’est une forme de dédain qui pourrait envahir les rangs des spectateurs et, plus grave, des joueurs. La 37ème édition se déroulera aux EtatsUnis, sur le parcours du Valhalla CC, en septembre 2008. Est-ce que dans ce «temple des Dieux», Tiger Woods et ses compatriotes retrouveront un peu d’inspiration? C’est véritablement à souhaiter, car sinon, la President’s Cup –match qui oppose les Etats-Unis au «reste du Monde», donc sans l’Europe – risque bien de prendre la première place dans le cœur des Américains. On avait déjà pu se rendre compte de la montée en puissance de cette rencontre, qui n’a pour l’instant que 12 années d’existence et six éditions.

Ce qui est navrant, c’est que l’esprit de la Ryder Cup est en danger. Il faut se pencher un peu sur son histoire pour comprendre ce qui motivait les initiateurs. C’est en 1921 que le concept est né, des réflexions de Sylvanus P. Jermain, président de l’Inverness Club à Toledo, dans l’Ohio. Même si certains estiment que l’idée est venue de James Harnett en 1920, un représentant du magazine Golf Illustrated. Quoi qu’il en soit, il paraît évident que ce n’est pas Samuel Ryder, le vendeur de grains anglais, qui est à l’origine de cette rencontre entre les joueurs américains et anglais. Mais c’est lui en revanche qui a concrétisé ce concept exceptionnel en offrant le trophée pour la première édition officielle en 1927. Il faut dire que cet homme richissime était passionné de golf, au point d’engager la star anglaise Abe Mitchell pour disputer des tournois, organiser cette

Ryder Cup et, accessoirement, jeter un coup d’œil sur son swing! Homme d’honneur, Samuel Ryder a donné âme et grandeur à la Ryder Cup, éliminant la notion de gains –mais pas de grains! – au profit de la fierté nationale. Une valeur de l’époque, qu’il est beaucoup plus difficile de promouvoir et de défendre aujourd’hui… D’autant plus qu’il y a une différence notable entre les deux équipes. Si les Américains jouent pour leur pays, les Européens se battent pour une communauté, pour un rassemblement de pays dont la volonté d’aboutir est fortement contrastée. Est-ce que les Britanniques se sentent européens? Je ne parierais pas un roastbeef sauce à la menthe là-dessus… Nous avons donc d’un côté une équipe qui se bat pour son drapeau –assez mal d’ailleurs depuis quelques années – et de l’autre une bande d’individualités réunies dans le but essentiel d’humilier leurs arrogants adversaires. On se rappelle que Paul Casey avait lâché un pavé dans la marre en 2004 lorsqu’il avait déclaré que les «Européens» détestaient les Américains. C’est donc moins la fierté territoriale qui stimule les joueurs du vieux continent que le plaisir de faire la nique aux golfeurs du nouveau monde. Cela dit, cette motivation a été très efficace!

Soyons réalistes, la Ryder Cup a perdu sa noblesse. Les polémiques se multiplient, les capitaines sont controversés, le public est difficilement contrôlable et les privilèges individuels sont fortement recherchés (invitations multiples sur les circuits et dans les épreuves du World Golf Championship). Mais il reste le spectacle. Et ça, il serait navrant que nous en soyons privé!

■ Jacques Houriet

36ème Ryder Cup – K Club, Irlande

From

100 in a drop.

pour respecter les traditions du jeu, il convient de bien les connaître.

Ecosse, 1754. Un groupe d’hommes passionnés par un jeu appelé golf, et tous convaincus de la nécessité d’en établir les règles, inventent un code de conduite. Ils sont alors loin d’imaginer que ce code allait devenir le cadre sacro-saint en dehors duquel il est impossible de jouer correctement au golf. Ainsi, depuis 250 ans, le R&A s’attache à promouvoir et à préserver les fameuses règles de ce jeu exceptionnel.