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les freins!
La formule semble simple: la balle vole sur une trajectoire parfaite lorsqu’elle est frappée square et avec un transfert d’énergie idéal. Mais la plupart des joueurs de club ont les plus grandes difficultés à bien libérer la tête de club. C’est pourquoi le slice est si populaire! Et aussi principalement parce que les golfeurs se handicapent eux-mêmes en perdant de vue ce qui est décisif: la tête de club et la balle au moment de l’impact.
Tous les golfeurs s’entraînent avec pour objectif d’atteindre le swing parfait. Mais qu’est-ce qu’un swing parfait? Quelque chose comme celui de Tiger Woods ou même de Phil Mickelson? Comme les observations des professionnels du Tour le montrent, il n’y a pas de swing universel, mais chacun à une solution propre pour frapper correctement la balle, donc pour l’envoyer sur la trajectoire parfaite. Il est évident que la balle ne sait pas comment un swing fonctionne et de quoi il a l’air. Elle réagit en fonction de la manière dont elle est contactée par la surface de frappe. Et alors elle délivre un commentaire précis. Le mouvement, qui suit le contact, est une réaction exacte de la manière dont le club de golf a touché la balle. Ce qui est décisif pour le succès ou l’échec d’un coup de golf est le tempo et la direction de la tête de club à l’impact. Le reste n’intéresse pas la balle.
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Bras tendus! Garder la tête en bas…
Marcus Knight est arrivé en Suisse en 1994; il est marié à une Suissesse et a obtenu la naturalisation en 2001. Même s’il est encore jeune, il a une grande expérience du golf et pense «avoir fait toutes les erreurs»…
Une expérience dont profitent les membres de Schönenberg depuis cette année, puisqu’il est devenu le head pro du golf zurichois.
Avant de penser à un bon grip, à la position du coude avant la montée ou à la tenue de la tête – on cherche vraiment à construire le swing parfait – le joueur de club s’obstine sur des détails techniques en négligeant son défaut principal, à savoir: le manque de vitesse de tête de club. Comme Marcus Knight le souligne laconiquement, l’amateur augmente encore son slice, qui est induit par une surface de frappe ouverte à l’impact, en prenant exemple sur des références comme Sergio Garcia, en entraînant le «late hit». En cas de déficit de vitesse de tête de club, le fait de vouloir jouer avec du «retard» provoque une action contrariante, car les mains accroissent encore l’ouverture de la face de club à l’impact, ce qui décuple le slice. Avec du talent, un timing parfait et la confiance: c’est ainsi que jouent les golfeurs de pointe, à l’image d’un Sergio Garcia. Au contraire, Monsieur Dupont pense à son bras gauche tendu, à la position de son coude, à garder la tête stable et à bien d’autres choses. Il ne peut plus se concentrer sur la tête du club. Comme on l’a déjà souligné aupara-
Pour Marcus Knight, le «Speed Stick» est un outil à la fois simple et efficace. qui aide à visionner la vitesse de tête de club. Au bout du bâton, il y a un système de mesure, qui permet de lire son tempo et de connaître précisément les progrès que l’on réalise dans ce domaine vant, le succès d’un coup réside dans la vitesse avec laquelle on va frapper la balle. Cela est également valable pour le petit jeu, le putting et les coups de bunker. Les longs coups exigent un tempo élevé, alors que les autres ont besoin d’un rythme dosé. Un bon feeling au tempo –la capacité à évoluer dans un spectre de pleine ou de moyenne puissance – est indispensable pour un golf efficace. Les éléments de la vitesse sont définis par le corps, mais aussi l’équipement – les clous sous les chaussures et les grips des clubs – aide aussi à conserver le bon tempo. Beaucoup de golfeurs font le commentaire suivant après un mauvais coup: «j’ai joué trop vite». Ils insinuent peutêtre que leur timing n’était pas correct. Car lors des coups pleins, on cherche quand même à frapper la balle avec un maximum de vitesse de tête de club!
Confiance plutôt que contrôle
Bien entendu, il faut que les éléments de base soient corrects, afin qu’une haute vitesse de tête de club ait une influence positive sur le vol de balle: un grip et un stance conformes, ainsi qu’un bon équilibre sont indispensables. Si l’un de ces éléments vient à manquer, il sera difficile d’élaborer un bon swing; il convient donc de soigner ces aspects du jeu, ce qui implique un dur travail. Mais cela ne suffit pas! Car même si la base est bonne, les joueurs sont capables de freiner leur potentiel. Et c’est bien ce que fait la majorité d’entre eux. Ils ne laissent pas le club swinguer librement à travers la balle, car ils ont peur de faire un mauvais coup en ayant une mauvaise position; ils cherchent avant tout à contrôler le mouvement et la balle, plutôt que de faire confiance à leur swing et à le laisser s’exprimer naturellement. Plus libres, ils donneraient plus de vitesse à leur tête de club. Comme sur le driving range avant la compétition, là où les balles volent parfaitement,

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Le «Swing Setter» permet également de faciliter le desserage des freins dans le swing. Less boules en plastique se séparent et «cliquent» lorsque le geste est correct.
Un parfait contact avec la balle
Un swing parfait – donc un contact optimal avec la balle – est accessible à tout un chacun. La balle n’a aucune idée de la technique du joueur ou de son âge. Ce qui est décisif, c’est l’effet du swing sur la balle. Bien entendu, une bonne technique est une aide précieuse pour donner une grande vitesse à la tête de club. Chaque joueur en bonne santé devrait être capable d’envoyer la balle à une distance de 180 mètres. Même si le matériel moderne limite les erreurs et favorise la longueur, un contact parfait entre la balle et la tête de club reste l’élément de base d’un vol idéal – toujours en relation avec les capacités techniques et corporelles du joueur. Les longs frappeurs jouissent d’un avantage indéniable.

«Chaque joueur pourrait être plus long», affirme Marcus Knight à ce propos. L’entraînement est alors indispen- sable. Le pro considère que le joueur de club ne passe pas suffisamment de temps à s’entraîner dans les bunkers. La résistance que l’on ressent en traversant le sable est un très bon entraînement pour le développement de la vitesse de tête de club. Il est aussi important d’observer le vol de la balle et de pouvoir en tirer des conclusions. Sur le parcours, les pensées ne doivent pas être orientées vers la technique, il vaut mieux essayer, par exemple lors du swing d’essai, de se détendre et de se concentrer sur le bruit caractéristique de la tête de club lors de la traversée. La fameux «swoosh».
Le courage de la vitesse
La vitesse de la tête de club, totale ou partiellement dosée, est l’élément décisif du golf. Après le but, l’échec ou le succès d’un coup est lié à la longueur. Par exemple les putts ratés, car le joueur s’est crispé en ayant peur de ses défaillances. Il en résulte une perte de la sensation de la tête de club, avec pour résultat habituel un coup trop court. Dans le sable, il s’agit de varier la longueur du coup, pas en prenant plus ou moins de sable, mais en dosant la vitesse de la tête de club. Il faut aussi du courage pour réaliser un chip depuis le rough: lorsque le club ne sera pas libéré dans l’herbe, la vitesse sera perdue. Le courage de la vitesse est indispensable. Il est l’expression d’une garantie technique qui donne du plaisir à jouer. Au contraire, des gestes crispés et la recherche désespérée du contrôle et d’une perfection inaccessible sont des contraintes qui favorisent la production du slice. «Le courage de la vitesse, que l’on peut aussi définir par le desserrage des freins dans la tête, conduit à plus de plaisir et à atteindre des buts réalistes», ajoute Marcus Knight, dans sa définition des points essentiels pour développer un golf efficace et joyeux. Bien plus importants en tous les cas qu’un passage en revue des détails techniques concernant la position du coude et la capacité à tendre le bras gauche. La dernière chose qu’il a sur le cœur: les joueurs de club sont trop aigris. Alors qu’ils ont été éduqués dans le but de jouir de la nature et de s’amuser quand ils jouent, ils perdent au golf cette attitude positive. Ce que Marcus Knight aimerait voir davantage chez les golfeurs, c’est de l’autodérision – qu’ils parviennent à rire d’eux-mêmes!
■ Martin Schnöller
Ce que l’on ressent avec le «Swing Setter» doit correspondre à ce que l’on fait ensuite avec un club (photo du milieu). Le but étant de ne pas se contraindre dans le swing avec des pensées de contrôle (photo de droite), mais à se libérer totalement dans le déroulement du mouvement pour lâcher toute sa puissance au moment de l’impact.




Laurent Mudry et les joueurs de club