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Des stars et des birdies

Dans le cadre des manifestations de son centenaire, le Golf Club Crans-sur-Sierre a organisé quelque chose de particulier. A la mi-septembre, une semaine complète de tournois a été mise sur pied, avec une liste significative d’invités et des soirées tardivement animées. Lors du «VIP and Celebrities Trophy», les nombreux représentants des milieux politiques et économiques du Valais ont rencontré des sportifs renommés d’hier et d’aujourd’hui.

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Cent ans derrière soi. C’est un bail, comme on dit chez nous, surtout lorsque l’on est le club phare du pays et l’un des plus beaux parcours de la planète. C’est du moins ainsi que Gaston Barras voit les choses, lui qui est le président du club, qu’il dirige avec un optimisme inaltérable et qui est toujours capable de mobiliser tout le Valais et la moitié du globe.

Pour le directeur du club, Yvan Rion, la saison a été consacrée à la marche normale du club, mais aussi à l’organisation de toutes les manifestations du jubilé. Il a ainsi pu démontrer que Gaston n’est pas le seul à faire «tourner la baraque»: pendant cette semaine, il était partout à la fois. Afin que personne ne puisse être contrarié d’aucune manière que ce soit. On sait de toute façon par expérience que le soleil brille sur le Haut Plateau et que les soirées allaient se dérouler à l’intérieur! Alors tout était sous contrôle.

Parmi les nombreux invités du monde du sport qui participaient au tournoi des célébrités, on a rencontré des joueurs de hockey, de tennis, de football, des bobeurs et toute une équipe de skieurs dont la plupart vivent d’ailleurs en Valais et qui sont venus célébrer Crans, comme il se doit. Tous ces cracks ne sont pas affublés d’un swing «à la Tiger», ce qui n’est pas étonnant. Ce qui l’est en revanche, c’est que certains appartiennent à l’élite du golf, comme Max Julen (également Walter Tresch, qui n’était malheureusement pas présent à cette occasion) dont le handicap est proche de zéro. C’est plus vraisemblable pour les joueurs de hockey, qui ont l’habitude de frapper avec une canne sur un objet relativement petit – et en plus qui bouge, lui! Au golf aussi ils ont l’habitude de faire des «slapshots».

Le photographe ne s’est pas privé d’«attraper» toutes ces légendes du sport national en train de swinguer. Heureusement, on ne voit pas sur les photos l’endroit où ces balles se dirigent; comme tout le monde le sait, au golf, ce n’est pas «comment?», mais «combien?» et on peut réaliser le par de manières bien différentes, comme Aldol Ogi l’a démontré de brillante manière au trou No6. L’ami très cher de Gaston Barras, sportif, politicien et diplomate, a appliqué sa devise qui veut que sur un par 4, pour réaliser le par, il suffit de trois coups moyens et un bon. Et c’est depuis le bunker derrière le green, qu’il a rentré directement sa sortie dans le trou, pour ce fameux par!

L’équipe d’Adolf Ogi n’a pas remporté la victoire, mais a, en revanche, largement contribué à l’ambiance de la soirée, où des musiciens «golfiques» de la région se sont produits, pendant que l’on servait de succulentes spécialités valaisannes. Le président a prononcé un discours empreint d’émotion, pendant que le directeur du club démontrait ses talents de «monsieur loyal» et que le soleil illuminait tous les visages des invités. Vivement le prochain centenaire du Golf Club Crans-sur-Sierre!

Un brouillard temporaire qui n’a pas dérangé les célébrités, toutes heureuses de cette journée de golf et de festivités. On ne célèbre pas un centenaire tous les jours!

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