ECONOMIE BLEUE & PÊCHE
en février 2021, installées au Port autonome de Lomé, à Kpémé et au poste des douanes de Kodjoviakopé avec l’assistance technique du PNUD. Cet arsenal technique permet au Togo d’améliorer la qualité de ses services maritimes et de renforcer le développement de l’économie bleue. En effet, en générant des données sur l’état de la mer et l’environnement marin et côtier, ces outils facilitent la navigation maritime, améliorent les activités de la pêche, la recherche et le sauvetage en mer, ou encore la résilience des populations et des écosystèmes de la zone côtière. Le Togo a identifié les multiples opportunités d’emplois
qu’offre l’économie maritime, notamment dans les secteurs de la pêche, l’aquaculture, le tourisme, les transports ou encore le minier sous-marin. Le gouvernement encourage la création d’écoles et d’instituts de formation spécialisés pour préparer les jeunes aux métiers de la mer. Les écosystèmes marins et les zones littorales sont soumis à des perturbations multiples d’origine naturelle ou liées aux activités humaines. Face aux conséquences de ces perturbations, le ministère de l’économie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière élabore des politiques de protection et de développement économique du littoral.
UN NOUVEAU PORT DE PÊCHE MODERNE À GBÉTSOGBÉ Situé à Gbétsogbé dans la banlieue Est de Lomé, le nouveau port de pêche occupe une superficie de 7 hectares, fruit de la coopération Togo-Japon. Les travaux sont cofinancés par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de 14,4 milliards F CFA et par le Togo à 2,1 milliards F CFA. Les solutions apportées par le nouveau port sont à la hauteur des investissements effectués : capacité d’accueil augmentée jusqu’à 300 pirogues, deux fabriques de glace, deux chambres de conservation des produits de pêche d’une capacité de 1 000 tonnes, un quai d’accostage et un quai de débarquement et de repos. L’administration y dispose également de nouveaux quartiers (un bloc administratif complet) comprenant un château d’eau, des zones permettant d’inspecter les produits halieutiques mais aussi le matériel de pêche grâce à de nouveaux équipements et matériel. Ces infrastructures permettront d’améliorer les activités d’environ 5 000 femmes mareyeuses et de 3 000 pêcheurs.
YEARBOOK TOGO : Rapport économique I 87