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Les Projets en Eau et Assainissement

différents acteurs afin de procéder à la réparation rapide du forage. La disponibilité des pièces de rechange dans les magasins des régions et préfectures permet de respecter le délai de réparation fixé par le MEHV. La plateforme SOFIE produit les données sur l’état de fonctionnement des ouvrages d’AEP, les statistiques de déclaration de panne, les statistiques sur la durée de mise en état des ouvrages et sur la répartition géographique des ouvrages. En ce qui concerne la réparation, les membres du comité eau gèrent les petites pannes et l’État à travers les projets réhabilite les forages nécessitant de grand investissement.

Quelles opportunités s’offrent au Togo à travers son adhésion à la Convention sur l’eau ?

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Le Togo, comme la plupart des autres pays du monde, d’Afrique et principalement de la sous-région Ouest africaine, partage la plus grande partie de ses ressources en eau tant de surface que souterraines avec d’autres pays, à savoir : le Burkina Faso, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Mali pour ce qui concerne le bassin du fleuve Volta représenté au Togo par l’Oti ; le Bénin, pour le bassin du fleuve Mono ; le Ghana, le Bénin et le Nigeria, pour ce qui concerne le bassin sédimentaire et le système lagunaire côtiers. Ainsi, la gestion et l’utilisation de ces ressources en eau constituent donc un enjeu stratégique. Il apparaît nécessaire de coopérer avec les pays voisins conformément aux dispositions légales nationales et aux conventions internationales fixant le cadre juridique dans lequel les pays partageant des ressources en eau transfrontières peuvent coopérer pour assurer le développement et préserver la stabilité régionale. Ainsi, la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, étant un instrument important pour promouvoir davantage la coopération aussi bien aux niveaux sous régional qu’international et coordonner la gestion rationnelle, impartiale, durable et non conflictuelle des ressources en eau transfrontières, le Gouvernement n’a ménagé aucun effort pour y faire adhérer le Togo. Autorisé par l’Assemblée Nationale le 11 mai 2021 à adhérer à cette Convention, le Togo est devenu officiellement, le 27 décembre 2021, la 46ème Partie et le 5ème Etat Africain à adhérer à cet important instrument juridique international. L’adhésion du Togo à cette Convention vise non seulement à soutenir les efforts entrepris par les pays d’Afrique de l’Ouest dans la gestion durable de leurs ressources en eau mais aussi revêt plusieurs enjeux stratégiques : • l’amélioration de la gestion de l’eau au niveau national : l’application des obligations de la Convention notamment celle relative à la prévention, au contrôle et à la réduction des impacts transfrontières significatifs améliorant la gestion de la ressource en eau au niveau national ; • la contribution à la paix et à la sécurité internationales : la participation et la coopération au sein de la plateforme intergouvernementale de la Convention aident à prévenir d’éventuels désaccords, tensions ou différends, contribuant ainsi au maintien de la paix et de la sécurité internationales ; • l’accès à l’aide financière et à la coopération des donateurs : l’adhésion à la Convention accroît les chances d’accéder aux financements extérieurs pour les projets concernant l’utilisation, la gestion et la protection des ressources en eau transfrontières. Les pays membres de la Convention peuvent également bénéficier du fonds d’affectation spéciale qui soutient la mise en œuvre effective de la convention ; • le partage des connaissances et des expériences : les pays membres bénéficient de la diffusion des bonnes pratiques, de l’apprentissage mutuel et de l’expérience acquise au titre de la convention dans divers domaines : problèmes d’inondations, de sécheresse, de sécurité des barrages, de gestion commune des infrastructures hydrauliques, de répartition de l’eau entre l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation et la production d’énergie ; • le soutien à la coopération bilatérale et au niveau des bassins : la Convention apporte son soutien à ses membres pour la mise en place d’accords et la création d’organes communs pour les bassins spécifiques ainsi que pour le renforcement de ceux existants. Alors que les autorités des bassins de la Volta (ABV) et du Mono (ABM) sont opérationnelles ou en phase de l’être, le système aquifère du bassin sédimentaire côtier reste toujours sans aucun arrangement transfrontalier. La Convention sur l’eau peut contribuer significativement à la mise en place d’un accord pour ce bassin également ; • la reconnaissance de la part de la communauté internationale : en devenant partie à la Convention sur l’eau, l’Etat Togolais indique aux autres pays, aux organisations internationales, aux institutions financières ainsi qu’aux autres acteurs sa bonne volonté de coopérer sur la base des critères et normes de la convention. Il s’agit d’un écho politique et diplomatique non négligeable qui suscite un regard favorable et une considération empreinte de respect de la part de la communauté internationale ; • la participation au développement de la Convention ainsi que du droit international en matière d’eau : lors des réunions des organes directeurs de la Convention, tout Etat membre peut engager la négociation sur de nouveaux instruments juridiques et peut aussi décider de l’interprétation de la Convention.

Ingénierie – Conseil – Tri – Valorisation – Négoce

SARL au capital de 156 000 000 F CFA Siège social : 353 Rue Nawaré, BP 4396, Lomé-TOGO +228 22 61 20 22 – info@africaglobal-recycling.com

Les Projets en Eau et Assainissement

L’accès à l’eau potable et à un assainissement adéquat est un droit humain et un facteur de cohésion sociale. L’une des ambitions du gouvernement est d’offrir un accès adéquat et durable aux services de base d’eau potable à tous les Togolais.

Construction d’un ouvrage eau et assainissement.

Dans un environnement marqué par la dégradation de la sécurité et la crise sanitaire du corona virus, l’accès à l’eau potable est plus que jamais une priorité du gouvernement du Togo. A l’horizon 2025, le gouvernement, dans sa feuille de route 2020 - 2025, ambitionne atteindre un taux d’accès de 85% au niveau national. En urbain, semi-urbain et rural, l’objectif est d’atteindre respectivement 75%, 85% et 95%. Le grand Lomé fait l’objet d’une attention particulière où il faudra atteindre 80% et sécuriser l’approvisionnement en eau en mobilisant les eaux de surfaces. L’amélioration des rendements agricoles par la maîtrise de l’eau pour l’irrigation fait aussi partie de notre mission ainsi que l’assainissement des excrétas et des eaux usées et pluviales L’atteinte de ces objectifs nécessite d’énormes investissements. Une stratégie d’accès universel à l’eau et à l’assainissement est en cours de finalisation à cet effet. Cette stratégie, qui s’adosse sur le plan d’action nationale du secteur de l’eau et de l’assainissement (PANSEA) donnera une visibilité des actions à mener et leur phasage. En 2011, la proportion de la population togolaise n’ayant

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