SWISS GOLF 05-22 FR

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JE VEUX GAGNER DES MAJEURS

Jeremy Freiburghaus

Chères golfeuses, chers golfeurs,

L’Omega European Masters à Crans-Montana, le VP Bank Swiss Ladies Open au Golfparc Holzhäusern et le Swiss Challenge à Saint Apollinaire. Les trois tournois professionnels les plus importants de Suisse se sont succédé coup sur coup cet automne. Cette édition met donc forcément l’accent sur ces trois grands évènements.

Pour la première fois depuis onze ans, trois Suisses ont passé le cut de l’Omega European Masters. Outre les deux professionnels Benjamin Rusch et Joel Girrbach, l’amateur genevois Maximilien Sturdza a également joué les quatre tours lors de son premier tournoi sur le circuit professionnel. Juste après avoir reçu le prix du meilleur amateur, Sturdza s’est assis dans la voiture du coach national Richard Adby et s’est fait conduire à Paris. Dès le lendemain, il a joué le premier des deux tours d’essai des championnats du monde amateurs.

Lors du 3e VP Bank Swiss Ladies Open au Golfparc Holzhäusern, les Suissesses n’ont pas connu le même succès que durant des deux premières éditions. Après deux tours, l’amatrice Vanessa Knecht était en effet la seule Suissesse à se qualifier pour la finale. Et là, en plus de la retransmission directe à la télévision, la Zurichoise a été suivie par les caméras de l’émission Sportpanorama de SRF. «Être observée de si près était un peu inhabituel, mais tout de même très cool», a dit l’ancienne étudiante de la Wake Forest University. «J’ambitionne de passer professionnelle à la fin de l’année et je pense que je suis prête», a ajouté la jeune athlète.

Jeremy Freiburghaus a fait un grand pas en avant. Le Grison gagne sa vie en jouant au golf depuis 2019. Cette saison, son «petit rêve d’enfant» a été exaucé. Grâce à ses excellentes performances sur le Challenge Tour, Freiburghaus se qualifie pour le DP World Tour 2023 sur la base du classement annuel. Après le Swiss Challenge à Saint Apollinaire, il ne restera plus que quelques tournois et sa place dans le top 20 ne peut plus être enlevée au pro de 26 ans. L’informaticien diplômé est ainsi le premier Suisse à décrocher une carte complète du Tour depuis Julien Clément (2003 et 2004). Joel Girrbach, quant à lui, avait pu participer à 17 tournois pendant la saison 2019 avec un droit de jeu limité. Dans notre grande interview, Jeremy Freiburghaus voit déjà plus loin, disant entre autres: «Je veux jouer des Majeurs. Gagner des tournois et des Majeurs. C’est mon véritable rêve, mon but ultime. En Suisse, une telle déclaration peut surprendre, j’en suis conscient. En fait, c’est l’objectif de tout professionnel, même si tout le monde n’ose peut-être pas l’affirmer aussi clairement.»

En tant que membre du Swiss Golf Team, Jeremy Freiburghaus bénéficie également de la collaboration avec le Performance Coach Stuart Morgan. L’Anglais s’occupe dans une fonction similaire de deux multiples vainqueurs du Tour, Bernd Wiesberger et Robert MacIntyre, et travaille pour Swiss Golf depuis cinq ans. «A l’époque, je comptais dix ans pour une montée sur le DP World Tour, je suis bien sûr très heureux que Jeremy fasse le grand saut dès cette saison», a commenté Stuart Morgan lors de la conférence de presse avant le Swiss Challenge. «Jeremy est passé par toutes les étapes chez Swiss Golf, de junior à membre du Swiss Golf Team», rappelle la directrice Sport, Barbara Albisetti, de plus, son père Philippe a travaillé longtemps pour la fédération. Nous sommes donc d’autant plus fiers de sa promotion.»

«Pour la fin de la saison, il s’agit de se placer le mieux possible dans le top 20, cela peut jouer un rôle décisif lors des grands tournois l’année prochaine», ajoute le Performance Manager à propos des perspectives du meilleur joueur suisse.

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JE VEUX GAGNER DES MAJEURS

8 ––– Planet

Golf

Infos variées de la planète golf

18 –––

Coverstory

Omega European Masters: «Jamais aussi près du but»

26 ––– People & Clubs

Infos suisses

50 ans J+S: interview avec Marcel Meier

32 ––– Inside Swiss Golf

Pro Natura: «Les terrains de golf ont du potentiel»

Les haies protègent les animaux et les golfeurs

36 ––– My Golf

Équipement: les brèves

Entraînement: le chipping est crucial

Équipement: par respect de l’environnement

La hanche: stable mais délicate

48

––– Top Golf

Deuxième Swiss Challenge au Golf Saint Apollinaire

Jeremy Freiburghaus: «Cette promotion n’est qu’une étape»

Mondial amateur: rangs 13 et 14 pour les Suisses

Liz Young gagne le VP Bank Swiss Ladies Open de Holzhäusern

64 ––– Travel

Travelnews

Franche-Comté: proche mais méconnue

Caroline du Sud: une merveille après l’autre

80 ––– 19 th Hole

Quiz Birdie-View: gagnez deux green fees

”Jeremy Freiburghaus

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Jeremy Freiburghaus lors du Swiss Challenge à Saint Apollinaire.

Photo Emanuel Stotzer

La patience récompensée

La Sud-Africaine Ashleigh Buhai a dû attendre longtemps avant de remporter son premier titre majeur. C’est justement à Muirfield que la joueuse de 33 ans a remporté le Women’s British Open à l’issue d’un barrage.

A Muirfield, lieu d’origine du club de golf fondé en 1744, les premières femmes ont été admises comme membres il y a seulement cinq ans. Le British Open féminin s’est déroulé pour la première fois cette saison sur ce parcours historique et Ashleigh Buhai a été récompensée de sa patience. Elle a remporté son premier titre majeur lors de sa 221e participation sur le LPGA Tour. Après le play-off sur quatre trous contre la Coréenne Chun In-Gee, les photographes ont dû utiliser les flashs. C’est ainsi qu’est née cette photo spéciale d’une gagnante non moins spéciale.

Le capitaine joue la mauvaise balle

Ce n’est pas forcément un mauvais présage. Le Marco Simone Golf & Country Club près de Rome accueillera, comme chacun sait, la Ryder Cup l’automne prochain. C’est sur ce même parcours que le capitaine européen Luke Donald a joué l’Open d’Italie en septembre dernier et a commis une «erreur de débutant». Voilà ce qui s’est passé. Sa mise en jeu sur le trou no 16 a atterri à gauche dans le rough et le forecaddie a marqué l’endroit de l’atterrissage avec son petit drapeau. Luke Donald a sorti la Titleist 4 rouge de l’herbe haute. Ce n’est qu’après coup que l’Anglais de 44 ans s’est rendu compte qu’il n’avait pas joué sa Titleist 4 rouge, qui portait un marquage spécial. «Je n’ai jamais fait un truc pareil de toute ma carrière de golfeur, c’était vraiment de la négligence», a

Un sac et des billets hors de prix

Un acheteur inconnu a payé exactement 391’800 dollars pour un sac de golf signé de la main de Tiger Woods. Un billet d’entrée datant du premier Masters d’Augusta était encore plus cher.

Avec près de 400’000 dollars, le sac Nike avec lequel la superstar américaine a disputé les quatre Majeurs en 2005 devient le «golfbag» le plus cher de tous les temps, comme l’a annoncé fièrement le revendeur américain Goldin.co. La demande d’articles de golf historiques est très forte parmi les collectionneurs internationaux. On l’a constaté par exemple en mars dernier, lorsqu’un billet du tout premier Masters (1934) a été vendu aux enchères pour 600’000 dollars. Il s’agit là aussi d’un nouveau record. Apparemment, il ne reste que trois billets d’entrée, dont un exemplaire appartient à Augusta National lui-même. L’entrée coûtait à l’époque 5 dollars plus 50 cents de taxes.

déclaré l’ancien numéro 1 mondial. «J’avais vu que le ’spotter’ se dirigeait tout droit vers l’endroit en question et j’ai donc tout naturellement supposé que c’était vraiment ma balle.»

En fait, sa balle se trouvait – sans être détectée – à un petit mètre de là. En jouant la mauvaise balle, Donald a écopé de deux coups de pénalité et a quitté le green de ce par 4 avec un 7 sur sa carte. Ce triple bogey a certes gâché son score puisqu’il a dû noter un 68 au lieu d’un 65, mais cela lui a tout de même suffi pour passer en finale. Rappelons que le capitaine de la prochaine Ryder Cup avait raté le cut au BMW PGA Championship et au Made In Himmerland.

Ce qui rend ce ticket historique particulièrement précieux, ce sont les 17 signatures des 61 joueurs invités à l’Augusta National Invitational Tournament de 1934. Contexte intéressant: lorsque ce billet historique a été vendu pour la première fois, il y a plus de 15 ans, il valait 50’000 dollars. Le vendeur a pu se frotter les mains en empochant un bénéfice de 550’000 dollars.

Le golfeur professionnel américain Patrick Reed réclame à une chaîne de télévision et à un commentateur TV 750 millions de dollars de dommages et intérêts, un nouveau record dans le sport. Parce que ces derniers auraient diffusé «avec malveillance» et «au mépris total de la vérité» de fausses déclarations à son sujet, Patrick Reed veut, par le biais d’une plainte, soutirer un gros paquet d’argent à «Golf Channel» et à son présentateur Brandel Chamblee. Selon la «Neue Zürcher Zeitung», des plaintes civiles de sportifs contre des médias sont rares. En effet, pour gagner, il faut franchir des obstacles juridiques considérables aux Etats-Unis. Contrairement à la Grande-Bretagne, par exemple, où l’ancien cycliste professionnel Lance Armstrong s’est vu accorder 1,4 million de dollars par le journaliste David Walsh et son employeur, le «Sunday Times», en 2006 (il a dû rembourser l’intégralité de cette somme après ses aveux de dopage en 2013).

PATRICK REED POURSUIT GOLF CHANNEL EN JUSTICE

Une conductrice de Golf embrouillée

Scènes de folie sur le terrain de golf Gelstern à Schalksmühle, dans le Sauerland, près de Lüdenscheid. Comme par hasard, ce fut une VW Golf qui a déboulé et qui a traversé le terrain à toute allure avant de s’enfoncer dans un étang.

Une jeune femme de 25 ans, originaire de Stuttgart, était au volant de la voiture, a indiqué la police. Elle se trouvait sur l’autoroute A45 en direction du sud et a dû emprunter une déviation en raison de la fermeture du pont de la vallée de Rahmede. Là, elle a pris un mauvais virage et s’est retrouvée peu de temps après dans la zone du Golfclub Gelstern, où elle a emprunté un petit chemin pour atterrir directement sur le terrain. Un golfeur a dû bondir de côté pour éviter la voiture.

La VW Golf a traversé un petit pont sur le parcours et a suivi les voiturettes pour finalement se retrouver coincée au bord d’un étang, après avoir fait plusieurs tours sur le green. La conductrice est sortie de la voiture, puis est tombée dans l’eau et a fait semblant de nager tout en jetant du limon et des plantes aquatiques en direction des observateurs ébahis, parmi lesquels le directeur du Golfclub Gelstern. Lorsque des membres du club ont finalement réussi à sortir la jeune femme de l’étang à l’arrivée des policiers, elle a donné des coups de pied, atteignant l’un des témoins au visage. La police, supposant qu’elle était soit sous influence de drogues, soit qu’elle souffrait des troubles neurologiques, a déposé la conductrice déchaînée dans un hôpital psychiatrique. Selon une première estimation grossière, le manager du club estime à plus de 100’000 euros les dégâts matériels occasionnés sur le terrain de golf.

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Un ace, un eagle et un albatros

Ace, eagle, albatros – tout est rare, sauf pour le Canadien Karlos Jeong. Le premier jour du championnat de son club, cet amateur de 35 ans a joué ces trois scores de rêve en l’espace de neuf trous seulement.

«Chaque bon tour commence par un bogey», a plaisanté un utilisateur sur Twitter. En effet, le premier jour du championnat du club au Southwood Golf & Country Club canadien, au sud de Winnipeg, n’a pas commencé comme prévu pour Karlos Jeong. Après sept trous, le joueur au handicap de 2,6 était à +2. Mais ensuite, le Coréen d’origine a marqué coup sur coup un nouveau record personnel. Au trou no 8, il a réussi un hole-in-one de près de 120 mètres, suivi immédiatement d’un eagle sur un par 5 relativement court. Après une courte phase «normale», Karlos Jeong a encore fait sensation au trou no 16. D’un peu moins de 180 mètres, il a claqué un albatros sur ce par 5 avec son deuxième coup.

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Il aurait ensuite tremblé, a déclaré Karlos Jeong à un journal local. Terminant par deux pars, il a pu maintenir son record de 67 coups, soit 5 sous le par. Il a naturellement abordé en tête la deuxième journée du championnat du club. Et même s’il a eu besoin de sept coups supplémentaires, il a conservé une avance impressionnante de neuf coups sur ses collègues de club.

DESUCCES

Deux trous en un

Double chance précoce: la plupart des golfeurs et golfeuses attendent toute leur vie en vain un hole-in-one. La Canadienne Adele Sanford, 14 ans, a commencé à jouer au golf il y a seulement un an et a enquillé des aces sur les trous 12 et 15 à l’occasion d’un championnat de club.

«Lorsque la balle a disparu dans le trou la première fois, j’ai eu l’impression d’avoir eu un peu de chance», a déclaré la junior du Canmore Golf and Curling Club à Global News.

«Au deuxième hole-in-one, je me suis simplement prouvée à moi-même, et au final j’étais très contente de l’avoir réussi.»

La propre mère d’Adele Sanford, elle-même golfeuse, a d’abord cru à une blague lorsqu’elle a appris la nouvelle. «Tu ne sais même pas jouer au golf. C’est impossible. Ce n’est pas arrivé», a déclaré Kim Sanford spontanément. La raison de sa stupéfaction: sa fille Adele n’a commencé à jouer au golf que l’été dernier. «J’ai eu les larmes aux yeux quand j’ai appris que c’était vrai. Je joue au golf depuis mon enfance et je n’ai jamais réussi à faire un trou en un. C’est juste incroyable», a ajouté, toute émue, la maman.

Bonne préparation et précision

La société saner consulting propose des solutions pour une succession réussie grâce à son expertise et à une collaboration partenariale.

Tout golfeur et golfeuse connaît la satisfaction de voir la balle entrer dans le trou après un putt réussi. Est-ce de la chance ? Peut-être. Mais la plupart du temps, un putt réussi est le résultat d’une stratégie ciblée. Celle-ci commence par un outil adéquat, nécessite une bonne dose de concentration et une technique prometteuse. Ces caractéristiques sont également importantes lorsqu’il s’agit de vendre une entreprise.

Le réseau con | cess

La société saner consulting connaît le chemin qui mène de la première prise de contact à une conclusion couronnée de succès. Son appartenance au réseau con | cess, qui compte 18 sociétés partenaires spécialisées et indépendantes dans tout l’espace germanophone, est particulièrement intéressante. Grâce à ce réseau, saner consulting peut obtenir rapidement un feedback fondé sur une base anonyme. «Avant de vendre, il convient de passer en revue toutes les alternatives possibles pour une succession et d’analyser la situation actuelle de l’entreprise», explique Stefan Saner. Ainsi, selon lui, la question de savoir si l’entreprise est viable ou prête face à l’avenir est un facteur décisif. «Car c’est ainsi que l’entreprise devient attractive pour les personnes intéressées».

Pragmatique, individuel, empathique

Une autre base pour le succès du travail de saner consulting est l’appréciation empathique de la situation entourant la vente d’une entreprise. Le propriétaire doit pouvoir adhérer pleinement à la vente et savoir que son entreprise sera entre de bonnes mains. Il peut ainsi se vaquer à de nouvelles occupations avec sérénité et satisfaction. Par exemple, vers une stratégie et une technique de putting à succès sur le green.

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Depuis 1999, les partenaires M+A con | cess interviennent dans tout l’espace germanophone quand il s’agit de ventes d’entreprises et de règlementations de successions. saner consulting est le partenaire exclusif pour la Suisse.

Thomas (à gauche) et Stefan Saner de saner consulting.

Clubmanager (w/m)

Eingebettet in die einzigartige Landschaft am Thunersee, zählt die 18 Loch-Anlage des Golfclub Interlaken-Unterseen zu den schönsten Golfplätzen der Schweiz. Auf die Saison 2024 wird die Stelle des Clubmanagers neu besetzt, da der bisherige Stelleninhaber in Pension gehen wird.

Die Aufgaben

Als operativer Gesamtleiter des über 15-köpfigen Teams des Golfclubs sind Sie verantwortlich für die Umsetzung der strategischen und operativen Vorgaben des Vorstandes sowie die professionelle Führung des gesamten Betriebes (ohne Restaurant). Sie sind Dreh- und Angelpunkt des Golfclubs und wichtigster Ansprechpartner für Mitglieder, Gastspieler, Partner und Behörden.

Ihr Profil/Ausbildung

Ihre Erfahrung als erfolgreiche Führungskraft eines Golfclubs oder eines KMU und Ihre soliden betriebswirtschaftlichen Kenntnisse bieten die Grundlage für die anspruchsvolle und vielseitige Aufgabe. Als kontaktfreudige und kommunikative Persönlichkeit mit natürlicher Autorität verfügen Sie über eine hohe Kompetenz in der Mitarbeiterführung und zeichnen sich aus durch einen respektvollen und adäquaten Umgang mit den verschiedenen Anspruchsgruppen. Den täglichen Herausforderungen des lebhaften Betriebs begegnen Sie als unternehmerisch denkender und handelnder Generalist überlegt und souverän. Ihre Begeisterung für Golf, Ihre Sprachkenntnisse D/E/F, eine gepflegte und überzeugende Erscheinung sowie Ihr hoher Sinn für Qualität runden Ihr Profil ab.

Ihre schriftlichen Bewerbungsunterlagen

senden Sie bitte an:

Golfclub Interlaken-Unterseen

Herr Bernhard Nufer, Präsident

Postfach

3802 Interlaken

bernhard.nufer@bluewin.ch

QUERELLE DE MILLIONS CHEZ LES PLAYERS

Lorsqu’il s’agit d’argent, la famille de Gary Player règle ses différends sur la place publique.

Cette fois-ci, l’ancien champion sudafricain se dispute avec son fils et ancien manager Marc parce que ce dernier a mis en vente sur Internet des trophées de victoire et d’autres souvenirs de golf de son père. Gary Player, neuf fois vainqueur en Majeur et âgé aujourd’hui de 86 ans, a fait remarquer sur Twitter que les acheteurs allaient acquérir quasiment des biens volés.

Son fils Marc a réagi par une lettre de son avocat. Celui-ci affirme que la plupart des pièces proposées à la vente ont été offertes par ses parents. Dans le même temps, Marc Player a rappelé que la vente aux enchères, organisée avec Christie’s il y a exactement vingt ans, avait servi à régler les dettes fiscales de son père en Afrique du Sud. A l’époque, le milliardaire sud-africain Johann Rupert avait acheté toute la collection. Il avait été convenu de partager le produit de la vente, mais Marc attend apparemment toujours sa part. Ce dernier regrette par ailleurs que la dispute familiale se déroule en public.

Il y a cinq ans, père et fils Player s’étaient déjà disputés devant les tribunaux pour une question d’argent. Il s’agissait des droits d’appellation du groupe Gary Player que le fils dirigeait. Il y a deux ans, Player senior s’est vu accorder cinq millions de dollars de dédommagement.

Des ennuis d’une autre nature ont également éclaté avec le fils cadet, Wayne Player. Brièvement arrêté après le Masters 2018 à cause d’un chèque sans provision, il a provoqué un scandale trois ans plus tard avec une publicité illicite lorsque son père a frappé le coup d’ouverture traditionnel des anciennes gloires. Présent en tant que caddie, Wayne a tenu ostensiblement un paquet de balles de golf devant la caméra pendant plusieurs minutes. Pour cette action, Wayne a été interdit à vie dans l’enceinte de l’Augusta National Golf Club.

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L’attente peut durer des années, voire des décennies, et ne se termine pas toujours par un «happy end»: ce n’est pas le cas de Kathy Ko, 16 ans, qui a réussi un trou en un dès le tout premier tour de sa vie! L’adolescente qui fréquente la Poway High School près de San Diego, frappait déjà des balles sur le driving range à 8 ans, mais préférait ensuite jouer au volleyball. Or, lorsque l’équipe de golf de son école avait besoin de renfort, Kathy Ko, Coréenne d’origine, a repris ses clubs – et a frappé un trou en un lors de son premier tour d’entraînement au Maderas Golf Club. Sur le 13e trou de sa vie, Kathy Ko a expédié la balle dans le trou à 128 mètres de distance avec un fer 6. Petite consolation pour tous les golfeurs amateurs qui rêvent toujours de faire un hole-in-one: sur le trou précédent, la lycéenne venait de noter 10 coups …

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Enquiller sa balle sur un par 5 avec le deuxième coup, c’est ce que les pros ont réussi à faire exactement quatre fois sur l’ensemble du PGA Tour qui vient de se terminer. Or, deux étudiants du Massachusetts ont réalisé deux de ces rarissimes albatros d’affilée.

Il s’agissait «seulement» d’un tour d’entraînement avant le premier tournoi de la saison de College Golf. Mais pour les étudiants de l’équipe universitaire «Holy Cross», ce moment restera inoubliable. Christian Emmerich et Owen Egan ont joué ensemble sur le parcours du Blackstone National à

Sutton, Massachusetts. Sur le trou 8, un par 5 relativement court de 450 mètres, c’est Emmerich qui a rentré en premier sa balle sur une distance de 160 mètres. «Nous sommes tous devenus fous, y compris notre entraîneur et le troisième membre de notre groupe, Matt Williams», a dit Christian Emmerich. Mais ce n’est pas tout. Après un drive monstrueux, il ne restait à son collègue Owen qu’environ 110 mètres sur le dogleg pour son deuxième coup. «Nous avons vu la balle disparaître. Nous avons tous sauté en l’air et applaudi comme des fous», a ajouté Emmerich sur les réseaux sociaux.

NOUVEL IPHONE: AVEC LES COMPLIMENTS DE CAM SMITH

Cameron Smith, Champion Golfer of the Year, continue de faire les gros titres – pas seulement à cause de son passage à la série de golf LIV controversée. Lors du FedEx St. Jude Championship à Memphis, qui marquait le début des playoffs, la balle de Smith avait, après un drive qui a dévié sur le trou 7 du TPC Southwind, fracassé le natel d’un spectateur. Le portable est tombé par terre et a été sérieusement endommagé. Le pro australien, 29 ans, a d’abord offert un gant signé à Blake Krassenstein qui n’a heureusement pas été blessé, puis a noté son numéro de téléphone dans le Yardage Book, promettant de veiller au remplacement du téléphone portable. En effet, quelques jours plus tard, un iPhone flambant neuf est arrivé d’Apple, accompagné des meilleures salutations de Cameron Smith, comme le fan a fièrement annoncé sur Twitter.

Tiger Woods, superstar d’un nouveau jeu vidéo

Avec le vainqueur de quinze tournois majeurs en couverture, directeur exécutif et professionnel «jouable», le nouveau jeu vidéo PGA Tour 2K23 est le jeu de golf le plus excitant débarquant sur le marché cette année.

Les éditions Deluxe et Tiger Woods de ce nouveau jeu seront disponibles dans le monde entier dès le 11 octobre, l’édition standard trois jours plus tard. Tiger Woods n’est pas seulement la star en couverture du jeu – une première depuis la sortie de «Tiger Woods PGA Tour 2014» – il a également fait office de directeur exécutif et a conseillé l’équipe de développeurs. Tiger a révélé que lui-même et toute sa famille sont des «gamers» passionnés et qu’il a hâte d’affronter ses enfants tout en jouant lui-même. Pour le lancement, il y aura une sélection de quatorze joueurs professionnels, dont Tiger Woods, Justin Thomas, Collin Morikawa, Will Zalatoris et Lexi Thompson, ainsi que vingt parcours. Plus tard, d’autres joueurs et parcours seront disponibles en téléchargement gratuit.

Benjamin Rusch signe le meilleur résultat suisse à Crans depuis 2008.

Jamais aussi près du but

La 75e édition de l’Omega European Masters à CransMontana a été un franc succès. Notamment grâce au solide résultat de Benjamin Rusch, à une finale passionnante et à un public enchanté. Voici une petite rétrospective avec de nombreuses photos.

STEFAN WALDVOGEL

Benjamin Rusch

Marc Keller a été le premier Suisse à recevoir des applaudissements nourris après son long putt pour birdie au trou no 18. L’amateur zurichois, 17 ans seulement, avait encore une petite chance de passer le cut après une longue interruption à cause d’un orage vendredi, mais il a dû patienter jusqu’à la fin du deuxième tour. Au final, il a manqué un seul coup au plus jeune joueur du tournoi pour décrocher son passage en finale. Quant à son collègue genevois Maximilien Sturdza, il devait d’abord jouer ses neuf derniers trous du deuxième tour samedi matin, après avoir terminé tard dans la soirée la veille. «Je me suis levé à 5 heures du matin. La journée était longue et j’ai dû faire attention à conserver mon énergie physique et mentale», a expliqué Maximi-

lien Sturdza, qui a remplacé au pied levé Ronan Kleu, blessé. Avec des tours de 69 et 67, le Romand s’est finalement qualifié comme meilleur amateur pour le weekend. Son plus bel exploit personnel a été son eagle au 17 (par 4), où le Genevois a enquillé sa balle d’un peu plus de 110 mètres vendredi.

DIRECTEMENT AUX MONDIAUX AMATEURS

Dès l’entame du troisième tour, le Genevois de 22 ans a cependant dû concéder son premier double bogey. Il a réagi avec deux birdies et a terminé son interminable troisième journée dans le par (70). Après un aller solide, Max Sturdza a manqué un peu d’énergie au fil du parcours, perdant six coups sur les backnine. «Il y a un peu

de déception avec ce quatrième tour», a concédé celui qui swingue en droitier mais qui putte en gaucher. «Aujourd’hui, j’ai appris beaucoup de choses sur moi, sur mon état physique et mental. J’ai du travail sur ces points-là ... J’ai peu dormi ces derniers jours et le corps a commencé à fatiguer. Mais globalement, le bilan est évidemment très positif», a déclaré le Genevois après sa première apparition à l’Omega European Masters. Pour l’étudiant de la Florida Atlantic University, il s’agissait du premier tournoi professionnel de sa carrière, mais il lui restait peu de temps pour digérer les impressions particulières emmagasinées en Valais. Immédiatement après avoir reçu le prix du meilleur amateur dimanche après-midi, Max Sturdza s’est assis dans la voiture du coach national Richard

Le jeune Marc Keller, très applaudi.

Meilleur amateur: Maximilien Sturdza.

DU DÉVELOPPEMENT DURABLE À L’E-SPORT

Swiss Golf a profité de l’Omega European Masters pour présenter à un large public ses efforts dans le domaine du développement durable. Sur le stand, tout près de l’entrée du tournoi, un jeu-concours avec des questions sur le thème de la biodiversité attendait les visiteurs. Au total, trois mille sachets de graines de fleurs ont été distribués aux golfeurs et golfeuses possédant leur propre jardin. «Est-ce qu’elles coûtent quelque chose?», a demandé une visiteuse. Bien sûr que non! Tout comme les nouvelles casquettes d’été de Swiss Golf très appréciées, qui ont dû être amenées par caisses entières.

BEAUCOUP MOINS D’EAU

La durabilité était également au centre de la traditionnelle conférence de presse de la fédération. Pascal Schmalen, directeur du Golf Club Crans-sur-Sierre, a annoncé que «son» club venait d’être certifié par la Golf Environment Organization (GEO). Lors du processus de certification, une attention particulière a été portée sur le thème de l’eau. «Ces dernières années, nous avons entièrement renouvelé le système d’irrigation sur les deux parcours, ce qui nous a permis de réduire la consommation d’eau de 30%», a expliqué Pascal Schmalen.

SOUS TENSION

Les simulateurs de golf modernes fonctionnent sans eau, mais avec de l’électricité. Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, un golfeur professionnel a pu se qualifier pour le grand évènement en Valais via le système «e-sport». Les trois premiers de la qualification virtuelle mondiale ont foulé ensemble le vrai gazon le mardi matin avant le tournoi. Gen Nagai (Japon), Jean-Luc Burnier (Suisse) et Aleksandar Radoicic (Monténégro) ont joué un tour sur le parcours Severiano Ballesteros pour décrocher le dernier ticket de départ. Aleksandar Radoicic, qui est né à Crans-Montana et y vit toujours, a réalisé son rêve en s’assurant un droit de jeu spécial avec un score de +1. Les derniers joueurs originaires de Crans-Montana à avoir participé à l’Open étaient Francisco Valera il y a dix ans et Steve Rey il y a tout juste vingt ans.

Toutefois, Aleksandar Radoicic ne compte pas officiellement comme Suisse. Il est en revanche le premier Monténégrin à avoir pu prendre le départ sur le DP World Tour. Il a donc joui pleinement de sa prestation et a chauffé le public en véritable showman. «J’ai rarement vu une telle ambiance au trou numéro 1», a déclaré le pro valaisan Steve Rey, qui en a vu d’autres. Bien qu’il ait raté assez nettement le cut de l’Omega Masters, Aleksandar Radoicic rayonnait de bonheur après son deuxième tour.

Adby et s’est fait conduire à Paris. Le premier des deux tours d’essai du Championnat du monde amateur y était au programme dès lundi (voir page 57).

MEILLEUR RÉSULTAT DEPUIS 2011

Outre Maximilien Sturdza, les deux pros de Lipperswil, Benjamin Rusch et Joel Girrbach, ont contribué au bilan suisse extrêmement réjouissant. En effet, pour la première fois depuis onze ans, trois Suisses ont passé le cut à l’Omega European Masters. La dernière fois que Damian Ulrich, Martin Rominger et Julien Clément y étaient parvenus, c’était en 2011.

La 23e place du Thurgovien Rusch, 33 ans, est en outre le meilleur résultat suisse à Crans-Montana depuis la 3e place de Julien Clément en 2008.

La deuxième grande ovation – plus que méritée – que le public a réservée à un Suisse, ce fut dimanche lors de l’arrivée de Benjamin Rusch sur le 18. «C’était une expérience incroyable. Je n’ai encore jamais été aussi proche de la tête du classement sur le circuit européen un dimanche. Au final, j’ai emmagasiné beaucoup de confiance

Le Sud-Africain Thriston Lawrence remporte la victoire lors de sa première participation en Valais.

pour le reste de la saison sur le Challenge Tour», a-t-il déclaré après un dernier tour dans le par.

MEILLEUR SCORE DU JOUR POUR RUSCH

Grâce à deux birdies, Rusch s’est même hissé à la 8e place provisoire à mi-parcours dimanche. C’est notamment en perdant son premier coup au 17, alors qu’il venait de noter trois birdies, que le meilleur Suisse a encore reculé en finale. Son plus bel exploit fut la carte de 64 samedi, marqué par cinq birdies, un eagle (au 14) et un bogey. Le Thurgovien a ainsi noté l’un des tout bons scores du tournoi, remontant à la 12e place.

Détail amusant: lors de sa 3e place lors de l’Italian Challenge en juillet, Benjamin Rusch avait également terminé les quatre tours avec un total de 10 sous le par. Financièrement parlant, cela reste son résultat le plus lucratif de la saison, juste avant les 20’500 euros de prize money empochés en Valais.

Le joueur de Suisse orientale veut profiter de sa bonne forme pour gagner encore des points et de l’argent sur le Challenge Tour. Il aura le temps jusqu’au Rolex Challenge

Tour Grand Final à Majorque début novembre de se hisser à nouveau dans le top 20 du classement annuel. Actuellement, il ne lui manque que 13’000 euros de prize money pour accéder au DP World Tour.

BONNES SENSATIONS CHEZ GIRRBACH

Son collègue de club Joel Girrbach, de quatre ans son cadet, a nettement plus de rattrapage à faire dans les tournois restants. Fin juillet, il avait établi un nouveau record de parcours (64) lors de l’Irish Challenge sur le K-Club, un parcours de Ryder Cup, et sa 5e place en Irlande reste son meilleur résultat de la saison jusqu’à présent.

Après avoir joué trois tours dans un total de -7, les choses ne se sont plus passées comme prévu pour le Thurgovien de 29 ans durant le dernier jour de l’Omega European Masters. Rendant un 75, il a perdu 36 positions et a terminé le tournoi au 68e rang. «J’ai globalement pris du plaisir, même si ce quatrième tour est une déception pour moi, a expliqué le Thurgovien, j’ai emmagasiné des bonnes sensations pour la suite de la saison sur le Challenge

LES JUNIORS CONTRE TROIS PROS

Le jour suivant, les visages étaient encore plus joyeux lors du traditionnel «Beat the Pro». Le directeur du club, Pascal Schmalen, a même dû expliquer à un père qu’il ne pouvait pas inscrire spontanément ses deux fils à cette mini-compétition avec les pros: «Elle est réservée aux meilleurs de l’Ordre du mérite U14 et U16.»

Ainsi, dix filles et douze garçons ont attendu nerveusement sur le tee du trou no 8 avant de pouvoir se mesurer aux professionnels du Tour sur un seul coup de départ. Le but se trouvait pour tout le monde à 163 mètres de distance. La tâche (et l’espoir) des juniors consistait à frapper leur balle plus près du drapeau que les trois pros …

Le plus jeune, Kiril Engeli Poretti, du Golf Club Lugano, était le premier à s’élancer. Logiquement, le junior de 11 ans a eu besoin d’un club un peu plus puissant que les pros. Et même si sa balle colorée n’a pas tout à fait atteint le green, Kiril a reçu, comme les autres jeunes, un drapeau avec les signatures de ses éphémères partenaires de flight, qui ont adressé de nombreux encouragements à ces ambitieux golfeuses et golfeurs de la relève.

Axelle Martin, du Golf de Payerne, était d’ailleurs la seule à avoir réussi à placer sa balle plus près du drapeau que les trois pros de son flight. Malgré la nervosité et les caméras de télévision, de nombreux autres juniors ont touché le green, battant un ou deux pros, mais pas les trois à la fois. Yves Koller n’a pas manqué à l’appel, jouant avec le dernier flight. La balle du junior de Zumikon n’était qu’à une trentaine de centimètres de celle du futur vainqueur Thriston Lawrence, mais bien meilleure que celles de ses premiers poursuivants, Matt Wallace et Alejandro Cañizares.

CHASSE À LA BALLE

Outre le bref duel lors du «Beat the Pro» avec les 22 meilleurs juniors suisses, Supporting Golf a de nouveau organisé avec succès cette année le «Juniors Day». Près de 160 filles et garçons de toute la Suisse ont accompagné les professionnels du driving range jusqu’au parcours, un nombre jamais atteint auparavant. «J’espère que la séance photo de 16 heures ne durera pas trop longtemps. Nous voulons absolument collecter ensuite des balles et des signatures au trou no 18», a déclaré un junior du Golfclub Ennetsee, au nom de la foule compacte d’enfants à la sortie des joueurs. «C’est le moment le plus cool du Juniors Day», a-t-il remarqué.

Tour. A moi d’oublier cette dernière journée et de conserver ce qui a bien fonctionné ici. J’ai tapé beaucoup de bons coups et rentré de très bons putts.»

UNE COURTE PROLONGATION

La statistique officielle de Joel Girrbach indique exactement 29 putts par tour. C’est l’Anglais Matt Wallace qui en a fait le moins sur les greens réputés difficiles de Crans. Le quadruple vainqueur du Tour européen n’a réalisé que 25,5 putts en moyenne. C’est justement sur le premier trou supplémentaire du play-off que cette force a lâché le routinier. Il s’est incliné avec le premier bogey de la journée face au Sud-Africain Thriston Lawrence, 25 ans.

Celui-ci, jouant pour la toute première fois en Valais, a commencé par un sans-faute de 62, soit huit sous le par. Thriston Lawrence a attaqué la finale avec trois coups d’avance, avant d’être rattrapé par Matt Wallace après seize trous, dans un duel direct. Tous deux ont réalisé un score record de 18 sous le par après quatre tours, le dernier résultat total aussi bas étant celui de David Lipsky, victorieux en 2014.

POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LE TOP 100

Thriston Lawrence était forcément ravi de sa deuxième victoire sur le DP World Tour. «C’est un privilège de remporter ce titre. Il y a tellement d’histoire autour de cet évènement, tant d’anciens champions», s’est réjoui le Sud-Africain, qui avait remporté le Joburg Open en novembre dernier. Le tournoi commun du Sunshine Tour et du DP World Tour avait alors été réduit à 36 trous en raison du Covid-19. A la place des 138’000 euros pour sa victoire à domicile, le Sud-Africain a reçu un chèque de 340’000 euros en Valais. Cette saison, seule sa 3e place à l’Irish Open début juillet a été encore un peu plus lucrative. Grâce à ces récents succès, Thriston Lawrence intègre pour la première fois de sa carrière le top 100 mondial. «Un rève est devenu réalité avec ma victoire lors de ma première participation à Crans-Montana», a jubilé le vainqueur endossant la «red jacket». •

Le vainqueur en compagnie de Raynald Aeschlimann, président et CEO d’OMEGA, qui œuvre pour le tournoi de Crans-Montana depuis un quart de siècle.

SOUTH CAROLINA – SÜDSTAATEN-FLAIR & 350 GOLFPLÄTZE

UNSERE EMPFEHLUNGEN FÜR IHRE GOLF-FERIEN:

KIAWAH ISLAND: 5* THE SANCTUARY

Es ist das einzige 5* Hotel auf Kiawah Island direkt am Strand und verfügt über fünf weltbekannte Golfplätze in einem Resort, mitunter The Ocean Course – der Austragungsort des Ryder Cup 1991.

Reisevorschlag: 7 Übernachtungen und je 1 x Green Fee auf den Golfplätzen Ocean Point, Osprey Point, Turtle Point, Cougar Point und Oak Point – empfehlenswert ist ein Aufenthalt im Anschluss in Charleston

HILTON HEAD ISLAND: 5* THE WESTIN RESORT

Hilton Head Island verfügt über 20 km Küste und mehr als 20 Golfplätze. Direkt am Strand befindet sich dieses Hotel mit modernem, maritimem Design nach umfassender Renovierung.

Reisevorschlag: 7 Übernachtungen und je 1 x Green Fee auf den Golfplätzen Hilton Head National, Sea Pines Harbour Town, Palmetto Dunes R.T. Jones, Palmetto Dunes Arthur Hills

Augwil s’offre un véritable clubhouse

Après dix ans de bons et loyaux services, la tente à baldaquin – qui accueillait les invités VIP lors des matches de la Ligue des champions du FC Thoune et qui servait à Augwil d’agréable restaurant de club «Tenth» – va partir à la retraite. En lieu et place de cette solution provisoire, le nouveau clubhouse tant attendu sera construit durant l’hiver.

Lors de la conception, les responsables ont tenu compte des conditions locales et la construction se fera avec beaucoup de bois.

Nous recherchons des images historiques

Pour le projet «Swiss Golf History», la fédération rassemble actuellement du matériel et des faits. On recherche notamment des images à partir des années 1960. Le comité de Swiss Golf a décidé de se pencher sur la «Swiss Golf History», autrement dit l’histoire du golf suisse depuis 1902, de créer une collection composée d’anciens magazines et de photos ainsi que de biographies des meilleurs golfeuses et golfeurs suisses de tous les temps, puis de numériser tous ces documents.

Grâce à la vaste collection de Pierre Ducrey, co-auteur et auteur des livres jubilé «Le Golf Club de Lausanne, 1921-2021» et «Histoire du Golf de Crans, 1909-2006», tous les magazines de «Golf Suisse» et les titres précédents ont pu être sauvegardés, à l’exception des années 1950-1957 (qui sont toujours recherchées, afin de compléter la collection). Vers la fin de cette année, Swiss Golf présentera sur son site Internet les magazines historiques de 2016 en remontant jusqu’au premier numéro publié en 1957. Pour le projet «Swiss Golf History», Swiss Golf recherche un ou une auteur(e) ayant de l’expérience dans le traitement de faits historiques et étant lui-même ou elle-même golfeur ou golfeuse. L’auteur(e)

A l’étage, les hôtes seront choyés à partir d’avril 2023 dans un grand restaurant lumineux et, par beau temps, sur la vaste terrasse avec vue sur le spectaculaire «signature hole» 9. A cela s’ajoutent de nouveaux vestiaires, un lounge et d’autres commodités.

Roberto Panzera, président de la Golf Trainings-Park Augwil SA, se montre ravi: «Notre parcours 9 trous a un très bon niveau. Nous investissons beaucoup pour que l’ensemble du parcours soit dans un état optimal pour les golfeurs et golfeuses. Grâce au nouveau clubhouse, notre offre de gastronomie, le secrétariat et les installations sanitaires sont également portés à un niveau supérieur, en adéquation avec le parcours!» Peter Wick, membre du conseil d’administration, ajoute: «Au cours des six prochains mois, nous allons construire à un rythme soutenu, afin que notre club puisse offrir ses membres et ses hôtes une magnifique et sympathique accueil à partir d’avril!»

Swiss Golf est à la recherche d’images historiques, comme par exemple celle de Carole Charbonnier, l’une des meilleures Suissesses sur le Tour en 1980. On cherche également à compléter la collection des magazines, notamment des années 1950 à 1957.

devra rédiger l’histoire du golf suisse de manière professionnelle au cours des trois prochaines années.

Nous recherchons également des photos historiques, par exemple des équipes nationales lors des championnats d’Europe et du monde (depuis 1958 environ). Elles seront numérisées et restituées dans un délai d’une semaine.

Veuillez les envoyer à: Geneviève Heinicke, Swiss Golf, CP 204, 1066 Epalinges.

Voici à quoi ressemblera le nouveau clubhouse d'Augwil.

Limpachtal repris par des investisseurs privés

Sept ans après son rachat, Migros Aare vend la majorité de ses actions à un groupe de 12 personnes issues du Golfclub Limpachtal. Celui-ci souhaite ramener le parcours «plus près de ses membres». En mai 2015, Migros a acquis un peu plus de 54 % des actions. A fin novembre 2022, le paquet sera transmis à des investisseurs privés. Marco Fumasoli, qui était encore capitaine il y a sept ans, est l’actuel président du conseil d’administration et le porte-parole des douze investisseurs privés. «Grâce à Migros Aare, le Golf Limpachtal dispose d’une excellente infrastructure sur laquelle nous allons nous appuyer. Nous avons des idées pour développer le golf, mais il est trop tôt pour en parler»,

déclare Marco Fumasoli. Le restaurant est certainement un «sujet capital»: «Il est clair qu’un bon restaurant est au cœur d’un club de golf.» Les collaborateurs du restaurant Limpach’s resteront chez Migros Aare et recevront des offres d’emploi à l’interne. Les nouveaux investisseurs ne communiquent pas de chiffres. «Pour toutes les personnes concernées, ce projet de golf est un sujet chargé d’émotions. Nous sommes conscients qu’il ne sera pas facile d’atteindre l’équilibre financier avec l’exploitation du golf, mais nous sommes prêts à relever ce défi», déclare Marco Fumasoli, membre de la direction de la société bernoise de gestion de fortune Investas AG.

Les GIANTS ont 40 ans

Mi-septembre, les GIANTS ont fêté leurs 40 ans d’existence dans le cadre idyllique du Golfparc Zürichsee à Nuolen. Le champion olympique de bob Erich Schärer emmène ce groupe de sportifs toutes les deux semaines sur un autre parcours de golf. «Il y a 40 ans, il y avait encore peu de golfeurs parmi les sportifs. Je voulais changer cela et j’ai commencé à jouer régulièrement avec quelques collègues, et c’est ainsi que les GIANTS sont nés», explique le capitaine Erich Schärer. A 76 ans, il a accueilli plus de soixante invités à Nuolen, en compagnie de l’hôte Ueli Widmer, également membre des GIANTS. Parmi les membres actifs de ce groupe de golfeurs, on trouve l’ex-hockeyeur et ex-champion de skeleton Poldi Bächtold ou le bobeur Willy Hofmann. Deux anciens champions suisses de golf, Michi Buchter et Carlo Rampone, sont également des participants réguliers. Pour le jubilé, un tournoi amical a été organisé à Nuolen. «Nous ne sommes plus tout jeunes et nous voulons avant tout passer un bon moment sur les différents parcours et lors de nos voyages», tel est le credo des GIANTS, résumé par Eric Schärer.

J+S, c’est plus que de l’argent

Le programme d’encouragement Jeunesse+Sport a vu le jour il y a cinquante ans exactement. Depuis 2010, Swiss Golf profite de tous les avantages de J+S. Marcel Meier, responsable de la formation chez Swiss Golf, jette un coup d’œil sur le passé et parle de l’avenir.

INTERVIEW STEFAN WALDVOGEL

Quel est votre premier souvenir de J+S? Un de mes souvenirs les plus précoces et les plus frappants est certainement ma formation de moniteur J+S en tennis. Cétait en 1981, il y a donc plus de quarante ans. Cet évènement m’a marqué et, depuis lors, Jeunesse+Sport m’accompagne toujours. En tant que professeur de tennis diplômé et entraîneur Swiss Olympic, j’ai longtemps travaillé comme coach pour Swiss Tennis. Plus tard, ma femme était, entre autres, responsable de la formation chez Swiss Tennis et a soutenu le développement du programme «Kids Tennis». J’ai pu diriger pendant vingt ans ce sport en tant que responsable J+S Tennis.

Vous êtes responsable de la formation chez Swiss Golf depuis 2010 et l’interlocuteur direct du programme d’encouragement J+S. pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour que le golf soit reconnu comme sport?

Chaque sport doit remplir des exigences précises et pouvoir offrir des entraînements et des outils ciblés aux enfants et aux jeunes. De 2000 à 2009, nous avons

d’abord eu accès uniquement à la formation des cadres. Mais c’était un pas décisif dans le développement du golf suisse. La formation de moniteur J+S est maintenant une part importante de la formation de trois ans des futurs professeurs de golf.

Que s’est-il passé en 2010?

Depuis 2010, nous sommes un sport à part entière chez J+S. Les clubs suisses en profitent ainsi doublement pour le soutien aux juniors. Ils profitent des services de monitrices et moniteurs J+S motivés et bien formés, et sont encore soutenus financièrement par la Confédération selon le nombre d’entraînements et de participants. Depuis 2010, cela se monte à un total de 1,7 million de francs. Même si les finances sont un élément important, pour moi J+S c’est bien plus que de l’argent. Je le vois lors des cours de moniteurs que je dirige depuis le début. Lors de ces cours, des golfeurs et golfeuses, certains assez jeunes, apprennent à passer de joueur à moniteur. En tant que pédagogue du sport, je trouve ça fascinant, et c’est certainement aussi un rôle important de J+S.

«Monsieur J+S» du golf suisse: Marcel Meier en interview.

50 ANS DE J + S: LES ÉTAPES IMPORTANTES

1972

Le feu vert pour l’institution Jeunesse+Sport (J+S) a été l’approbation de la loi fédérale du 17 mars 1972 encourageant la gymnastique et les sports. Avec ce programme pour garçons et filles de 14 à 20 ans, les activités sportives et la formation sont données tout d’abord dans 18 types de sports. L’instruction préalable qui existait jusque-là uniquement pour les garçons, d’abord militaire puis gymnastiquesportive, est supprimée.

1983

La Haute Ecole fédérale de sport, qui dirige le programme J+S, passe du Département fédéral de la défense ( aujourd’hui DDPS) au Département fédéral de l’intérieur.

1994

La baisse de l’âge J+S de 14 à 10 ans, décidée par le parlement, entre en vigueur le 1er juillet 1994.

2007

«J+S-Kids» – un projet d’encouragement polysportif dans les écoles et les associations pour les enfants de 5 à 10 ans est définitivement lancé.

2010

J+S subventionne depuis 2010 des offres pour le golf et le tir sportif, suivis une année plus tard par le hornuss.

2022

Les festivités de jubilé se répartissent sur toute l’année. Actuellement, la Suisse compte plus de 100’000 personnes titulaires d’un diplôme de moniteur J+S. Depuis 1972, année de fondation, on estime qu’un million de personnes ont reçu une formation J+S. Chaque année plus de de 600’000 enfants et jeunes de tous les coins du pays participent à des cours ou des camps J+S. le programme, qui couvrait 18 sports au début, est passé à 85 sports aujourd’hui.

La Confédération finance J+S à hauteur de 100 millions de francs par année.

Combien de personnes ont à ce jour suivi le cours de base de cinq jours de moniteur J+S à Tenero?

Environ 450 au total. Nous organisons deux cours par année au Centro Sportivo Tenero et profitons des bonnes infrastructures du Golf Club Gerre Losone. Actuellement, 350 personnes, professionnels et amateurs au bénéfice d’une formation J+S, s’engagent dans les sections juniors des différents clubs. Même si c’est un nombre important, dans ce sport aussi il n’est pas facile de trouver des gens qui veulent s’engager à plus long terme. Mais nous avons aussi –et c’est réjouissant – beaucoup d’anciens joueurs du cadre national qui se forment chez nous pour donner un apprentissage adapté aux enfants. Pour moi, ces cours de base à Tenero font toujours partie des grands moments de l’année. Les participants sont extrêmement motivés et apprennent comment créer des leçons intéressantes et de qualité pour les enfants et les jeunes, tout en découvrant les valeurs J+S.

Quelle est pour vous la chose la plus importante dans l’enseignement aux enfants?

Mon credo est apprendre en jouant et emmener les enfants tôt sur les parcours de golf. Le but est de répéter des exercices et de les mette en œuvre sur le parcours. L’enseignement est un dialogue et demande de bonnes antennes. Je passe mon temps à observer et juger, puis à conseiller individuellement et de façon adéquate. Les enfants et les jeunes enregistrent les informations, les traitent et les appliquent. Nous devons les conduire à l’autonomie. En apprenant à jouer au golf on passe en permanence du «learning» au «playing». Et ce qui

est très important: les bons exercices sont passionnants, c’est 50:50, ça passe ou ça casse. Dans ce cas, il faut expliquer aux enfants et aux jeunes ce qu’ils ont à faire et non pas comment ils doivent le faire. Mais quand nous constatons que les enfants sont dans un «cul-de-sac», il faut les aider à se corriger et ne pas simplement attendre la fin de la leçon.

Cette approche n’est pas toute nouvelle. Oui, c’est vrai. Le pédagogue du sport genevois, Jean Brechbühl, m’a appris cette approche orientée vers la pratique, qui est aussi ancrée depuis longtemps dans la formation de la Swiss PGA. J’entretiens depuis longtemps des contacts étroits avec les responsables de la formation de l’association. Je suis aussi très fier que dans ma situation privilégiée de «Head of Education» je sois soutenu par les meilleurs Swiss PGA Pros, experts lors des cours et des modules. Au total, ils sont une vingtaine à m’aider directement dans le travail de formation et de formation continue.

Sur 350 Swiss PGA Pros, 200 ont suivi la formation J+S jusqu’à présent. Est-ce suffisant?

Pour moi ce n’est jamais suffisant (rires). Mais il faut aussi se rendre compte que les pros n’ont pas tous envie de prendre en charge de façon intensive les juniors et les jeunes. Nous nous réjouissons toujours des compliments des pros qui ont suivi leur formation à l’étranger. Ils apprécient l’ambiance spéciale des cours à Tenero et le contenu actuel et moderne de la formation. Nous leur présentons aussi nos programmes d’encouragement Swiss Golf et les idées et les valeurs J+S.

Comment la formation de golf est-elle soutenue concrètement par J+S?

Swiss Golf a un contrat de coopération avec J+S, nous pouvons aussi dire que c’est un accord de prestations. Swiss Golf reçoit un montant forfaitaire de J+S quand les «clignotants» sont au vert. C’est une contribution pour mes 40% en tant que «Head of Education» chez Swiss Golf. Pour ce qui est des 60% restants, je travaille pour l’Office fédéral du sport à Macolin, je dirige le sport universitaire à la Haute Ecole spécialisée de Berne et suis professeur à la Haute Ecole fédérale de sport de Macolin. J’apprécie de «faire partie» de Macolin depuis 34 ans et je profite énormément de mon job pour Swiss Golf. Quand nous proposons des cours et des modules, Swiss Golf reçoit 50 francs par jour et par participant. La majeure partie de ce soutien financier va aux clubs. Selon le nombre d’entraînements et de participants, les sections juniors reçoivent jusqu’à 10’000 francs par année. En tout, une septantaine de clubs ont profité l’année passée de la formation J+S, soit au

total 221’000 francs. C’est un joli montant, est dans ce sens, J+S est un sponsor précieux pour le golf suisse. Un cordial MERCI!

Swiss Golf compte 98 clubs. Comment expliquez-vous que seuls 70 d’entre eux sollicitent l’argent de la Confédération? Selon la loi, seules les associations sportives ayant un parcours en Suisse peuvent profiter du programme d’encouragement de la Confédération. Swiss Golf compte déjà une dizaine de clubs en France ou en Allemagne. Il y a aussi quelques très petits clubs qui n’ont pas de section junior, mais je connais aussi de grandes associations qui renoncent volontairement à ces contributions. Mais comme on a dit, le soutien financier n’est qu’une partie de J+S. Il est réjouissant de voir que toujours plus de clubs de golf intègrent les idées de Swiss Golf pour un enseignement passionnant et de qualité, qu’ils vivent les valeurs J+S et que les enfants et les jeunes apprennent un sport fantastique sur un parcours de golf. •

QUE SIGNIFIE J+S POUR VOUS?

MAJA

MUMMENTHALER

collaboratrice responsable « soutien/organisation» des juniors au Golfclub Lägern

«J+S a apporté une structure à la section junior. La formation apporte une plus-value certaine au club et cela fait plaisir de travailler avec J+S. Dernièrement, ce qui nous a particulièrement plu, c’est l’offre de formation spéciale pour juniors de 14 à 18 ans. Plusieurs juniors y ont déjà participé et le premier est maintenant vice-capitaine juniors, ce qui me remplit de fierté.»

STEFAN JANSSEN

capitaine juniors au Golfclub Interlaken

«Beaucoup de choses me viennent à l’esprit, du fantastique cours de moniteur à Tenero au généreux soutien avec du matériel d’enseignement en collaboration avec Swiss Golf. Je suis aussi conscient de la possibilité d’organiser des camps de golf avec l’aide de J+S, ce dont nous avons bien l’intention de profiter dans le futur. Je trouve que la collaboration avec les responsables est très réussie et j’en profite pour les féliciter à l’occasion de leur jubilé.»

GIANNI BELLA

LAURENT MUDRY

«Le grand mérite de J+S est sa capacité à soutenir de façon globale le travail avec les jeunes au sein des clubs. Cela nous permet de nous concentrer sur le parcours, sur le développement de nos juniors et sur leur jeu. Les cours de formation continue pour les instructeurs, le même matériel pédagogique pour tous et le soutien financier nous permettent d’organiser la section junior de façon plus professionnelle.»

«J+S apporte un soutien énorme au sport suisse, en particulier aux enfants et aux jeunes, bien sûr. Le programme d’encouragement aide les clubs non seulement au niveau financier, mais aussi au niveau professionnel.»

Swiss PGA Pro au Golfresort Leuk

capitaine juniors au Golf Club Gerre Losone

Une participante au cours de moniteurs J+S prépare un exercice d’enseignement avec le manuel de Swiss Golf «Golf - apprendre en jouant».

«Les surfaces naturelles et sauvages n’existent pas seulement près du glacier d’Aletsch, mais aussi sur de nombreux parcours de golf», déclare le D Andreas Boldt de Pro Natura.

«Les terrains de golf ont du potentiel»

La plus ancienne organisation suisse de protection de la nature prend connaissance avec bienveillance des activités liées à la durabilité de Swiss Golf. Chez Pro Natura, on sait aussi que les terrains de golf marquent des points en matière de biodiversité.

MIRJAM FASSOLD

Lors de l’Omega European Masters à Cranssur-Sierre, Swiss Golf a notamment reçu la visite du Dr. Andreas Boldt. Ce biologiste de la faune sauvage est chef de projet Activités de loisirs & protection de la nature chez Pro Natura et spécialiste de l’orientation des visiteurs. Dans l’interview qu’il nous a accordée, il donne généralement une bonne note au golf.

Chez Swiss Golf, on est conscient que la nature intacte est l’un des grands atouts du golf. En tant que représentant de Pro Natura, quel regard portez-vous sur le golf? De nombreux défenseurs de la nature considèrent que le golf est tout sauf compatible avec la nature. Ces réserves sont liées au fait que les terrains de golf occupent beaucoup d’espace et que pendant une certaine période de nombreux nouveaux parcours ont été construits en très peu de temps. Les critiques ne voient dans les terrains de golf que les greens qui ne sont pas vraiment respectueux de la nature. Mais chez Pro Natura, nous savons que cette vision unilatérale est insuffisante. Un parcours de golf dans son ensemble est en réalité très diversifié. De nombreuses études prouvent que les terrains de golf sont très précieux en termes de biodiversité. En outre, sans le parcours de golf, certains terrains seraient soit des zones industrielles construites, soit des terres agricoles, toutes deux nettement moins riches en biodiversité. Les terrains de golf, en revanche, ont un potentiel en matière de biodiversité – pour certains, ce potentiel est encore en friche, pour d’autres, il est mieux, voire très bien exploité.

Pro Natura cherche à collaborer avec des fédérations sportives. Quelles sont vos motivations?

Notre objectif est de faire évoluer les sports de plein air dans une direction plus respectueuse de la nature. Du point de vue de la protection de la nature, le golf n’est pas un «sport de plein air classique», car les golfeurs sont très fortement limités par les règles et les limites des parcours. Ils n’ont donc guère besoin de règles supplémentaires de protection de la nature. Quant aux sports de plein air typiques – l’escalade ou la raquette à neige par exemple – l’intérêt est d’aller dans des lieux où il n’y a personne. Cela endommage la flore et dérange la faune sauvage. Il ne reste plus d’espaces non perturbés.

Les installations de golf disposent de biotopes marqués, dans lesquels il est interdit de pénétrer. Quelle est leur importance aux yeux d’un biologiste de la faune sauvage?

Ces biotopes sont très importants. Grâce à eux, un parcours de golf devient une sorte de mosaïque de surfaces de biodiversité qui ne sont pas toutes fréquentées par l’homme. Les distances entre les différents petits habitats sont courts, les biotopes sont bien reliés entre eux. Les haies, par exemple, sont un élément de connexion parfait. Si un parcours de golf était composé à 100% de surfaces de jeu, ce serait un désert écologique. Mais les terrains de golf n’utilisent qu’un tiers de leur surface de manière intensive, un tiers étant laissé à la nature. C’est exemplaire. Dans le reste du paysage – sur les surfaces agricoles et dans les zones résidentielles – nous sommes loin de laisser 30% de la surface en nature intacte.

Quel est votre plus grand souhait à l’adresse des golfeuses et golfeurs?

Veuillez respecter les biotopes indiqués ainsi que les barrières et les panneaux d’avertissement et d’interdiction. De telles interdictions ne sont pas édictées sans raison. Avec un peu de respect, il devrait être possible à l’avenir de vivre de belles expériences en pleine nature sur les parcours de golf. Comme par exemple au Golfparc Moossee, où les golfeurs peuvent observer un barrage de castors sur le parcours.

Comment les exploitants et les architectes d’installations de golf peuvent-ils optimiser la protection de la nature et des animaux sur le terrain?

Lors de l’entretien et de transformations, veuillez également tenir compte des besoins écologiques, demander un soutien professionnel approprié et utiliser impérativement des plantes indigènes. Les plantes indigènes – par exemple les arbustes d’une haie – sont utiles aussi bien pour la pérennité des espèces d’arbustes elles-mêmes que comme plantes nourricières, lieux de nidification et cachettes pour les animaux sauvages, les oiseaux et les insectes indigènes. Par «indigène», je n’entends pas simplement «suisse», mais «indigène régional».

Vous êtes spécialisé dans les sports de plein air et la gestion des visiteurs.

L’Omega European Masters attire plus de 50’000 spectateurs. A quoi faut-il veiller pour que les joueurs, le public, les animaux sauvages et la nature puissent cohabiter sans problème?

Il n’est pas possible d’organiser des manifestations de cette envergure sans que la masse de visiteurs ne constitue une charge supplémentaire pour la nature. Il est possible d’améliorer la situation en définissant les endroits où les spectateurs peuvent passer. Il faudrait également tenir compte de l’aspect écologique, c’est-à-dire marquer ou interdire d’accès les biotopes et les haies. On peut en outre prendre des mesures de sensibilisation, mais il n’est pas possible de rendre les grandes manifestations 100% durables. •

La pie-grièche écorcheur est un oiseau qui niche dans les haies et qu’on trouve également sur les terrains de golf suisses.

Photo: Marcel Burkhardt

Les haies protègent les animaux et les golfeurs

«Une haie est une croissance linéaire (sur une ou plusieurs rangées) d’arbustes denses et ramifiés», dit le dictionnaire. Ce qui est précieux, ce ne sont pas tant les haies soigneusement taillées dans les jardins, composées généralement d’une seule espèce végétale, mais plutôt les haies «sauvages», composées d’un mélange de plantes et offrant ainsi nourriture et protection à de nombreuses espèces animales. On trouve souvent de telles haies sur les parcours de golf suisses. On en distingue trois types. Les haies basses mesurent entre un et trois mètres de hauteur et sont taillées une fois par an. Les haies hautes atteignent entre trois et huit mètres et sont composées d’arbustes et de petits arbres qui sont taillés/ entretenus tous les trois à six ans. Les haies d’arbres enfin atteignent jusqu’à 25 mètres de hauteur. «Elles jouent souvent un rôle important pour la sécurité, explique Daniel Infanger, head greenkeeper au Golfparc Holzhäusern, sur notre parcours une telle haie d’arbres sépare les trous 13 et 14 et protège les golfeuses et les golfeurs des balles déviées.»

GOLFPARC HOLZHÄUSERN, FAIRWAY 10

Le Golfparc Holzhäusern compte 8,5 hectares de haies au total, soit deux fois la surface du driving range ou douze terrains de football! Ces haies ont toutes été plantées lors de la construction du golf. Désormais, elles abritent notamment des viornes, viornes obier et viornes lantanes, des cornouillers, des fusains, des saules, différents rosiers sauvages, du sureau, des noisetiers, des épines noires, de l’aubépine et le très rare nerprun. Des belettes et des souris,

entre autres, vivent dans ces haies. «Nous ne luttons pas contre les souris, car elles sont la nourriture des belettes», explique Daniel Infanger. La plus longue haie du Golfparc Holzhäusern est une allée qui sépare les trous 1 et 9 du parcours 9 trous sur une longueur de 200 mètres.

BUNA VISTA GOLF SAGOGN, FAIRWAY 17

Longue d’environ 100 mètres, large de cinq mètres et haute d’un à sept mètres, la plus grande haie du Buna Vista Golf Sagogn sépare le fairway 17 de la route adjacente. Elle a été créée lors de la construction du parcours (2008). En 2020, des bosquets supplémentaires ont été plantés et la haie a été agrandie. Elle se compose de plantes indi-

gènes telles que l’argousier, le saule, le noisetier, le sureau, le cornouiller, l’érable champêtre et divers arbres. Les petits animaux «qui creusent, rampent et volent» y trouvent refuge. Le manager du club de Sagogn, Claudio Plaz, compte parmi eux des lézards, des souris, des oiseaux et des insectes.

GOLFPARC OBERKIRCH, TROU 9

La haie le long du trou no 9 existe depuis l’ouverture du Golfparc (2007). Elle mesure environ cinquante mètres de long et huit mètres de large, sa hauteur est variable. «En collaboration avec la station ornithologique suisse de Sempach, nous maintenons les

haies plutôt basses», explique le directeur Marco Popp. La haie se compose des plantes les plus diverses, entre autres d’églantiers, de noyers, de chênes, de cornouillers, de troènes, de divers arbustes à baies et de buissons épineux, particulièrement appréciés par de nombreuses espèces d’oiseaux. La faune est également très diversifiée: outre les lièvres, de nombreuses espèces d’oiseaux trouvent un habitat dans les haies d’Oberkirch. Avant la construction du Golfparc, la station ornithologique suisse

Les haies remplissent plusieurs fonctions sur les terrains de golf. D’une part, elles servent d’habitat à d’innombrables espèces animales et végétales et, d’autre part, elles protègent les golfeurs contre les «balles perdues». Souvent, elles servent aussi de protection visuelle. Voici quelques exemples.

UN MONDE, 17 OBJECTIFS COMMUNS

comptait sur le terrain 206 territoires et 40 espèces d’oiseaux, et en 2013 elle en comptait déjà 316 et 48 espèces. Le nombre d’oiseaux, mais aussi d’espèces d’oiseaux sur le site, a nettement augmenté depuis la construction du parcours de golf.

GOLF CLUB VUISSENS, TROU NO 9

A la fin des saisons 2020 et 2021, des espèces variées – entre autres cornouillers, chèvrefeuilles, noisetiers, saules, charmilles et viornes – ont été plantées le long du trou no 9 sur une longueur de cent mètres et une largeur de deux mètres. «Nous attendons prochainement la visite d’une biologiste qui nous conseillera sur les plantations stratégiques à effectuer d’ici la fin de l’année», explique Romain Lodieu, head greenkeeper. La haie encore jeune devrait à l’avenir offrir une protection aux oiseaux et aux insectes et remplacer le filet de protection existant. En outre, une nouvelle haie a été plantée il

purgatifs. Elle devrait attirer les abeilles et autres insectes grâce aux nectars et pollens et, par la suite, devenir attractive pour les oiseaux tels que la pie-grièche écorcheur, le bruant jaune, le pinson des arbres et la mésange charbonnière.

GOLFPARC SIGNAL DE BOUGY, TROU NO 10

«Lors de ma première visite au Golfparc Signal de Bougy, j’ai été impressionnée et ravie par les nombreuses haies qui structurent ce parcours. Elles sont bien développées, suffisamment grandes, bien reliées entre elles et riches en espèces indigènes. Elles représentent une grande valeur ajoutée pour la biodiversité sur ce parcours», s’enthousiasme Alicia Moulin, manager durabilité chez Swiss Golf. On y trouve, entre autres, de l’aubépine à deux branches, du cornouiller sanguin et de l’épine noire. En automne, de nombreux arbustes portent des fruits qui servent de nourriture aux oiseaux – et aussi aux humains. «Avec les fruits de l’églantine on peut faire de la confiture, et les fruits frais de l’aubépine sont un snack sain à grignoter, bon pour le cœur et riche en vitamine C», explique Alicia Moulin. •

Les 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU sont également connus sous le nom d’Agenda 2030. Le développement durable dans le monde entier s’oriente sur les 17 ODD qui sont aussi un élément central de la stratégie de Swiss Golf. Ce magazine présente les différents ODD à l’aide d’exemples pratiques

Objectif 12: consommation et production responsables

La population mondiale consomme actuellement plus de ressources que les écosystèmes ne peuvent en fournir. Pour que le développement social et économique puisse se faire en fonction de la capacité des écosystèmes, la manière dont notre société produit et consomme des biens doit être fondamentalement modifiée.

y a un an au départ 14. Elle se compose d’églantiers, d’épines noires, de viornes, de saules, d’érables champêtres, de chèvrefeuille des haies, de troènes et de charmes communs, de bourdaines et de nerpruns

L’objectif 12 appelle à la mise en œuvre du programme décennal de l’ONU sur les modes de consommation et de production durables. Une utilisation écologique des produits chimiques et de tous les déchets doit être atteinte. Le gaspillage alimentaire doit être réduit de moitié et les entreprises doivent être encouragées à adopter une gestion durable. Le golf est activement impliqué dans la réalisation de cet objectif. Les parcours golf et les tournois qui s’engagent en faveur de la durabilité et qui sont certifiés par la Golf Environment Organization (GEO) soulignent également la nécessité d’éviter et de réduire les déchets. Les tournois sans PET deviennent la norme sur les circuits professionnels –l’Omega European Masters (DP World Tour) et le VP Bank Swiss Ladies Open (Ladies European Tour) se sont joués tous deux sans PET en août et septembre 2022.

MIRJAM FASSOLD

DRIVER TSR: UN MONSTRE DE PERFORMANCE

Le 145e The Open remporté en juillet par Cameron Smith était le troisième Major de suite décroché par un golfeur jouant avec des clubs de la marque Titleist. Cameron Smith est le premier pro à avoir utilisé le nouveau driver TSR sur l’Old Course de St Andrews.

Depuis quatre saisons d’affilée, Titleist est la marque de driver la plus jouée sur le PGA Tour. Les nouveaux modèles TSR ont fait leur apparition en tournoi lors du Travelers Championship en juin. Quelque 189 pros du circuit sont passés au TSR dès la première semaine de disponibilité de ce bois. A l’Open de St Andrews, il y avait 21 TSR en action. Au moment du duel décisif, qui a vu Cameron Smith remporter la victoire avec un coup d’avance sur Cameron Young, Titleist notait une double victoire historique.

«Chaque aspect du moment d’impact a été pris en compt et amélioré, avec le seul objectif de donner à chaque swing plus de longueur», explique Stephanie Luttrell, directrice du développement des bois chez Titleist. «Les nouveaux drivers TSR disposent de tout ce qui a fait du TSi le driver le plus joué sur le PGA Tour et sont bourrés d’encore plus de technologie. Des nouvelles surfaces d’impact à l’optimisation du centre de gravité, en passant par des améliorations aérodynamiques, le TSR aide les golfeurs à libérer plus de vitesse.»

Chacun des trois modèles – TSR2, TSR3 et TSR4 – offre différentes options adaptées à une multitude de golfeurs. Le TSR2 est un driver «performance maximum» offrant la parfaite combinaison de vitesse et de stabilité, alors que le TSR3 assure plus de vitesse et de longueur grâce à différentes possibilités de tuning de précision, comme par exemple le «SureFit CG Track», un système agissant sur le transfert du centre de gravité, et les poids réglables sur le TSR4, qui permettent un meilleur contrôle du spin.

«Avec une aérodynamique améliorée et des réglages affinés, nous pouvons dire – en nous basant sur un large nombre de joueurs et les tests robots – que chaque TSR est plus rapide dans l’air, plus long depuis le tee et plus droit sur le fairway que les drivers de l’ancienne génération», dit Josh Talge, viceprésident du marketing clubs chez Titleist. «Le passage du TS au TSi était un grand saut en terme de performance. Le passage du TSi au TSR est encore plus spectaculaire.»

DIX NOUVEAUX PUTTERS PING

PING présente pas moins de dix nouveaux modèles de putters fabriqués dans plusieurs matériaux. Chaque modèle peut être personnalisé pour le type de coup, la longueur, le lie, le loft et le grip.

«Ce qui est le plus excitant avec nos nouveaux modèles de putters, c’est à quel point ils sont différents les uns des autres», a déclaré John K. Solheim, CEO de PING.

«Plutôt que d’appliquer une technologie commune à chaque modèle, nos ingénieurs

ont adopté une approche extraordinaire en appliquant des innovations éprouvées à différentes formes de têtes afin d’améliorer les performances de nos designs les plus populaires, tout en introduisant quelques tout nouveaux modèles. Chaque modèle propose également des aides à l’alignement qui inspirent confiance, qu’il s’agisse de lignes uniques ou d’aides à l’alignement sur plusieurs lignes. Il s’agit d’une gamme très diversifiée, mais tous les modèles ont une

chose en commun: ils offrent une grande précision pour les putts de toutes les longueurs.»

Les golfeurs peuvent choisir parmi des lames multi-matériaux à haut moment d’inertie, des mid-maillets et des maillets. Des faces de club solidement usinées aux inserts souples, la technologie des faces de club a été développée pour répondre à une grande variété de sensations souhaitées.

Le chipping est crucial

PETITS DRILLS

Pour avoir plus de sensations pour les coups autour du green:

– grip inversé inspiré de Matt Fitzpatrick: la main gauche (pas la droite) est en bas,

– jouer avec une baguette d’alignement sous votre bras gauche pour les droitiers et l’inverse pour les gauchers pour garder des poignets neutres,

– chipper à une main en alternant la main gauche et droite: observez les trajectoires et le contact de balle.

Le jeu court autour du green demande de l’imagination et de l’intelligence. Mon conseil: exercez-vous à faire un mouvement constant, mais avec des clubs différents.

ÉMILIE BRUCHEZ

Pour ce 3e article, je reste fidèle à mes préférences pédagogiques en m’écartant progressivement du trou. Après le putting, j’arrive logiquement à un domaine de jeu que j’affectionne particulièrement, à savoir le chipping, le pitching et les coups roulés à moins de 30 mètres du trou. Réaliser un bon chip fait la différence, soit pour sauver un score ou pour réaliser un birdie. Je vous recommande de beaucoup travailler ces coups, car ils sont à la base d’un swing solide. Le pro américain Keegan Bradley dit à ce propos: «La beauté du chipping est le fait qu’on travaille dans le même temps le drive. Parce que la zone autour de l’impact des deux swings est identique.»

A ce jour, Matt Fitzpatrick est le premier au «scrambling» avec 69,38%, ce qui signifie qu’il fait 7 fois sur 10 «chip-putt» lorsqu’il manque le green en régulation. C’est dire combien son petit jeu est efficace! Un autre magicien du petit jeu m’a également beaucoup inspirée, le grand Seve Ballesteros, inégalable de créativité. L’Espagnol a appris le golf sur une plage avec un fer 5 et a pu, grâce à cela, développer des aptitudes hors du commun.

CHOISIR LE BON CLUB

Je m’étonne chaque fois lorsque des élèves m’indiquent qu’ils jouent toujours le même club. Hélas, tout le monde n’a pas autant de talent, en revanche beaucoup plus de choix et d’options. Comme vous le savez, nous avons droit à 14 clubs dans nos sacs et autant d’options pour assurer un excellent résultat en respectant le ratio «faisabilité-rendement».

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SPIRIT

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Couleur jante

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Je m’explique: si un joueur fait une bonne analyse du terrain et constate par exemple un green en montée avec un double plateau et un drapeau au fond du green, puis choisit un club très ouvert de type sand wedge, il risque de rester court dans le meilleur des cas ou sera trop long à cause d’un un mauvais contact de balle. Mieux vaut choisir un fer 7 ou un bois roulé pour avoir de bonnes chances de s’approcher du trou.

Savoir choisir le bon club et prendre conscience que le dosage des coups dépend directement de la combinaison du volume de votre mouvement et de l’ouverture de la face de club est fondamental. On parle alors du rapport entre vol et roulement de balle. Pour le vol, il s’agit de la distance entre la balle et l’entrée du green; pour le roulement, il s’agit de la distance entre l’entrée du green et le trou.

ASTUCES AUTOUR DU GREEN

– Pour tous les coups à moins de 30 mètres du trou je vous recommande beaucoup de sobriété dans votre mouvement.

– Une grande stabilité du bas du corps pour assurer un bon contact de balle, un stance étroit, le poids du corps largement sur la jambe avant.

– Un grip court pour plus de contrôle avec un mouvement de type pendule.

– Je recommande de jouer à environ 1,5 pied (45 cm) de la balle pour vous rapprocher de la ligne de jeu et pour améliorer la précision.

Lors du chipping, on recherche une action corporelle neutre, des mains assez fermes et des poignets souples sans chercher d’armement important.

On applique donc la même technique et l’on change de club en fonction du vol de balle

LA RÈGLE DES 4P

C’est facile à retenir:

– petit grip

– petit stance

– poids du corps sur la jambe avant

– pendule

Le design et la qualité à un prix raisonnable.

souhaité, de la distance entre la balle et l’entrée du green ou du roulement depuis l’entrée de green jusqu’au trou.

Sigma

QUELQUES

RÉFÉRENCES PAR RAPPORT À LA DISTANCE:

– putter hors du green reste une solution très efficace si l’avant-green est en bon état et le terrain sec pour garantir 100% de roulement de balle, ce qui fait du putter le club le plus précis par défaut,

– bois ou rescue: 10% de vol pour environ 90% de roulement,

– fer 7: 30% de vol pour 70% de roulement,

– fer 9: environ 50-50,

– je recommande le sandwedge pour contrôler le roulement de la balle lorsque le drapeau est proche de l’entrée du green ou que le green est en descente.

Bien entendu, le choix des clubs est directement lié au niveau et au savoir-faire du joueur!

Cela étant, les professionnels le disent eux-mêmes, «le plus mauvais putt au bord du green sera toujours meilleur qu’un chip raté». •

MON TUYAU

soyez créatifs en ayant conscience du rapport faisabilité-rendement. Toutes les illustrations sont disponibles sur mon compte Instagram. Scannez le QR Code et suivez-moi!

Emilie Bruchez Swiss PGA golf professional Founder & Coach @improvetogether

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Par respect de l’environnement

La durabilité est le sujet du moment, également au golf. Nous vous donnons quelques idées pour contribuer, déjà à l’achat de matériel golfique, à la protection de l’environnement.

SEBASTIAN BUROW

Dans la branche outdoor tout, ou presque, tourne déjà depuis de nombreuses années autour de la durabilité des produits, allant du développement à la fabrication, la livraison, l’utilisation et finalement l’élimination, respectivement le recyclage du produit. Le monde du golf a encore beaucoup à apprendre à ce sujet, mais il est certainement sur le bon chemin, rien que par le fait qu’il en parle de plus en plus ces derniers temps.

Certains fabicants présentent désormais des produits faits de matériaux durables, dont nous allons vous présenter un petit choix. Mais pour nous il s’agit ici avant tout de déterminer comment les processus de fabrication et de distribution par les systèmes de shops peuvent avoir une influence et contribuer à une responsabilité écologique. A la fin, c’est l’utilisateur qui évalue et qui peut avoir une influence, par ses actes et son comportement d’achat.

COLLECTION PUMA CONSERVATION

La Conservation Collection, présentée par Puma lors du Waste Management Phoenix Open, met l’accent sur les matériaux recyclés et respecte ainsi la campagne globale Forever Better de Puma, avec la promesse d’un futur plus durable. La collection, s’inspirant de la flore du désert d’Arizona, dont les capacités d’adaptation sont remarquables, incarne un style coloré avec des imprimés ludiques de cactus, de saguaros et de succulentes, des plantes typiques que l’on aperçoit sur le TPC Scottsdale en Arizona, le parcours hôte du People’s Open. Prix: 90 francs (polo Cloudspun), 45 francs (chapeau de paille Sunbucket), 35 francs (casquette P Trucker Snapback).

COLLECTION ADIDAS PLAY GREEN

Avec la collection Play Green, Adidas se joint à la tendance qui est d’en finir avec les déchets plastiques. La collection est faite de polos, t-shirts et casquettes. Son logo représente une bouteille en plastique contenant des clubs de golf placée sur un chariot. Elle doit susciter une réflexion sur ce que l’on peut faire de plus pour la nature. Les couleurs de la collection ont été choisies en fonction des paysages familiers que les golfeurs rencontrent lors de leurs parties de golf.

MOTION RECYCLED POLYESTER

La chaussure de golf ZG21 Motion Recycled Polyester fait partie de la série Primegreen d’Adidas, composée de différents matériaux recyclés fonctionnels. L’empeigne est fait pour 50% de composants recyclés. Cette chaussure a été fabriquée sans utiliser de polyester nouvellement produit, et offre une restitution d’énergie infinie grâce à des milliers de petites capsules. Ce «boost» donne à chaque pas de la puissance pour le prochain pas. Prix: 230 francs.

GANT BEAVER GOLF

Beaver Golf, la jeune marque de golf durable, poursuit sa voie vers le succès. Ses gants, en cuir cabretta AAA sans substance toxique, sont de purs produits naturels fabriqués à la main. Les attributs principaux de sa durabilité sont la qualité et la longévité, ainsi qu’un emballage sans plastique. Prix avec emballage en papier recyclé: 19.99 euros.

www.golfmedcenter.ch

SAC SUN MOUNTAIN EN BOUTEILLES DE PLASTIQUE RECYCLÉES

Pour ce qui est de la fonctionnalité, l’Ecco Lite Bag de Sun Mountain n’est pas en reste par rapport aux autres modèles. Il est imperméable et dispose de nombreuses poches fonctionnelles pour les balles, l’habillement ou le ravitaillement. Il existe en sac à porter ou à poser sur le chariot, en six variantes. Le sac à porter est fait d’environ 25 bouteilles recyclées de 0,6 litres et pèse à peine 1800 grammes. Prix: 289.90 euros.

JOUER AU GOLF DE FAÇON PLUS VERTE: OCEANTEE X GOLFINO

Moins de plastique, des matériaux et des pratiques protégeant l’environnement, des designs modernes de haute qualité, une production équitable et des matériaux durables: la nouvelle gamme Oceantee x Golfino en Tencel possède tous ces points communs. Le Tencel est obtenu à partir de cellulose de bois renouvelable (hêtre et eucalyptus certifié FSC) et représente un nouveau standard de durabilité. Cette fibre en cellulose très légère et confortable encourage le transfert d’humidité et assure un climat optimal à la peau. Prix: 129,95 euros (midlayer dames), 89.95 euros (polo hommes).

GALVIN GREEN UPCYCLE EDITION

Chez Galvin Green il est intéressant de s’attarder sur les détails. Tous les matériaux des vêtements en Gore-Tex, en Insula, ainsi que certains éléments de la ligne Ventil-8 répondent au standard Bluesign. Un processus de production complet, allant des composants aux conditions de travail et de vie des ouvriers, est respecté. Le programme Ventil8 Plus Shirt suit en outre la norme Oeko-Tex 100. La couche en Insula est faite de 100% de bouteilles en plastique recyclées. La nouvelle édition exclusive UpCycle est fabriquée avec des matériaux en excédent des autres collections. Prix: 280 euros (Apex), 99 euros (UPE Dolly), 99 euros (UPE Drake).

DES TEES BIOS VENANT DE BAVIÈRE

Rott.tee, le tee de fabrication durable de la firme Trola GmbH, est fait de matériaux naturels et il est biodégradable. L’entreprise allemande de Schwaig, dans la régon de Nuremberg, mise sur la longue expérience de sa fondatrice et directrice Petra Philipp, qui fabriquait auparavant des ferrures de meubles dans l’entreprise de son père. Le tee est en composants biologiques, les matériaux pour le moulage par injection proviennent d’éléments naturels tels que le maïs, la canne à sucre et l’huile de ricin. Prix: 4 euros (3 pièces), 6.95 euros (10 pièces).

TOMORROW GOLF: BALLES ET TEES

Avec le starter pack de Tomorrow, vous êtes équipés de balles de golf durables et des tees en bambou dans un emballage sans plastique, fait de carton d’herbe. Le pack en détail: une balle avec noyau 100% recyclé deux couches (en polybutadiène et la couche externe en Surlyn mou), 352 dimples en forme d’alvéoles, une compression de 85, adaptée à tous les types de joueurs, produit en Europe, emballé avec du papier d’herbe, envoi neutre pour le climat. Prix pour 16 balles et 16 tees en bambou: 34 euros.

TEES EN BOIS D’ILANZ

Les tees sont fabriqués par des personnes handicapées dans les ateliers d’Ilanz de la fondation AR-GO. Les petits morceaux de bois sont tournés et poncés à partir de bois d’érable suisse certifié FSC. Les thés naturels et non traités sont respectueux de l’environnement et durables. Prix par centaine: 26 francs. Variante: 10 tees dans un petit sac upcycling en forme de parapente avec mousqueton: 16.50 francs, frais de port inclus. Sur demande auprès de: corporate@caligarigolf.ch

La hanche

stable mais fragile

Une bonne mobilité des articulations des hanches joue un rôle central dans l’exécution d’un swing de golf à la fois puissant et fluide. Voici quelques conseils et trois exercices.

Les articulations des hanches sont responsables du transfert d’énergie dans le swing durant le passage du poids de la jambe arrière (back swing) à la jambe avant (finish). La colonne vertébrale pivote à ce moment-là «comme un poulet rôti sur une broche».

Lorsqu’un droitier effectue un backswing, la hanche droite pivote «vers l’arrière», faisant place à la colonne vertébrale et à l’épaule gauche. Grâce à la rotation de la hanche droite, du haut de la colonne vertébrale et de l’articulation de l’épaule droite, de l’énergie cinétique est emmagasinée, comme une montre mécanique dont il faut remonter la couronne pour qu’elle fonctionne. Durant la traversée du swing, le poids se déplace sur la jambe avant. Dans le même temps, la hanche gauche pivote vers l’extérieur, afin de faire de la place à la hanche droite et au haut du corps. Grâce à cela, l’énergie cinétique emmagasinée auparavant se «décharge» et elle est transmise par le bras tenant le club sur la balle au moment de l’impact. Si le timing est correct à chaque moment du mouvement, le coup est joué sans peine et la balle vole parfaitement.

ASSIS ET PEU MOBILE

L’articulation de la hanche est tous les jours mise à contribution par le poids de notre corps et notre posture verticale, contrairement à l’articulation de l’épaule, qui est moins sollicitée au quotidien, car nous ne marchons pas sur les bras.

La hanche est donc plus régulièrement

exposée à une certaine usure. Par cela nous entendons l’usure du cartilage de l’articulation, qui, une fois disparu, ne peut pas être reconstruit, un peu comme le profil des pneus sur une voiture. L’usure de l’articulation de la hanche conduit le plus souvent à une limitation de mouvements insidieuse et se manifeste ensuite sous la forme de douleurs de différente intensité. Mais notre mode de vie (le plus souvent assis) limite aussi notre mobilité dans presque toutes les articulations, et ceci sans arthrose ni usure. Lors du swing de golf, une mobilité réduite au niveau des hanches, des épaules et de la colonne vertébrale conduit le corps à compenser de façon inconsciente, ce qui provoque des fautes dans le swing, voire des blessures.

DES DOULEURS APPARAISSENT

«Loss of posture», soit la perte de la position verticale du corps, est souvent combinée à un raccourcissement des muscles fléchisseurs de la hanche. Durant le swing, après la position d’adresse, le corps est légèrement penché vers l’avant, car les muscles avant de la cuisse et du bassin tirent beaucoup vers l’avant. Ainsi, les muscles du tronc sont dans une position mécaniquement défavorable pour stabiliser la colonne vertébrale et les hanches ne peuvent pas suffisamment pivoter, de telle sorte que le golfeur se relève trop vite. Au niveau technique une faute dans le swing apparaît, appelée «early extension». Le transfert direct d’énergie de la tête de club à la balle est perturbé au mo-

ment de l’impact. Mais encore plus important, au niveau de la santé des douleurs apparaissent, le plus souvent dans le dos. Une bonne mobilité des articulations des hanches par rapport à la rotation et l’étirement (c’est-à-dire le redressement) est donc très importante pour le déroulement du swing.

L’ARTICULATION LA PLUS STABLE

La hanche relie le bassin aux jambes. Grâce à sa forme, l’articulation de la hanche est la plus stable de notre corps. Il faut vraiment un «accident à grande vitesse» pour que cette articulation se déplace.

L’ensemble des énergies produites par les articulations des épaules et de la colonne vertébrale sont transmises par les articulations des hanches aux jambes. Les muscles les plus puissants de notre corps sont donc localisés autour de la hanche. Mais les muscles puissants tendent à se raccourcir, surtout quand on est beaucoup assis. Une bonne mobilité des hanches favorise un meilleur swing. Etant donné que nous n’entretenons pas nos articulations, comme le font par exemple les Chinois chaque matin avec leur gymnastique douce dans les parcs publics, nous devrions au moins penser à étirer les muscles de nos hanches. Ces exercices sont bénéfiques à la fois pour notre jeu de golf et notre santé. •

Dr med. Kerstin Warnke, Chief Medical Officer Swiss Golf, chirurgie orthopédique FMH, médecine du sport

LES EXERCICES PETIT TEST

Quelle doit être la mobilité de l’articulation de la hanche pour permettre un swing de golf optimal?

Couchez-vous sur le dos sur un lit élevé ou une table stable, avec le postérieur qui repose légèrement sur la surface. Tirez un genou vers la poitirine, laissez pendre l’autre jambe sur le bord du lit ou de la table.

Si la cuisse de la jambe qui pend ne touche pas le sommier ou la table, le muscle fléchisseur de la hanche est trop raccourci.

Rotation externe

Allongement de la musculature du derrière en rotation externe: asseyez-vous droit. La partie inférieure de la jambe droite repose à plat sur la cuisse de l’autre jambe. Un étirement se fait nettement sentir dans la fesse droite. Faire 3 séries de chaque côté avec chaque fois 6 étirements.

Etirement de la hanche

Etirement des muscles fléchisseurs de la hanche sur un banc ou une chaise. Assis droit, sans fléchir le dos, les angles des deux genoux sont à 90°.

Faire 3 séries dynamiques avec chaque fois 6 étirements. L’étirement se fait sentir sur la partie avant de la cuisse et l’aine de la jambe arrière.

Rotation interne

Asseyez-vous droit. Ecartez les genoux à deux poings de distance. Etirez les deux parties inférieures des jambes comme un essuie-glace de l’intérieur à l’extérieur. Rotation interne active de l’articulation de la hanche. Faire 3 séries dynamiques avec chaque fois 6 étirements. Comparez la droite et la gauche.

Nicole Steinmann-Gartenmann, physiothérapeute diplômée H-F, Master Coach Fitness Swiss Golf

YANA BEELI GAGNE EN ITALIE

La junior de 17 ans de Golf Sempachersee a dépassé toutes ses adversaires grâce à un dernier tour brillant, remportant avec un coup d’avance l’Italian International U18 chez les girls. Au Golf Club Villa Condulmer, au nord de Venise, Yana Beeli avait abordé le tour final avec quatre coups de retard sur la leader après des tours de 70, 70 et 72. Là, la vice-championne suisse U18 a mis le turbo et a décroché la victoire grâce à un très solide tour de 68 (-3) marqué par cinq birdies et deux bogeys. Après deux victoires remportées en Suisse, ce succès en Italie est à ce jour le titre le plus important de l’Argovienne, comptant pour le World Amateur Ranking (WAGR).

Jean Leon

Aeschlimann s’impose en Espagne

Grâce à un super finish, le junior de Lipperswil a remporté le Spanish International Boys Championship U18. Avant le tour décisif, Jean Leon Aeschlimann affichait encore cinq coups de retard sur le leader. Au Golf La Cañada, le jeune homme de 18 ans, originaire de Suisse orientale, était dans le par après trois tours avec des scores de 70, 69 et 74. Lors du quatrième tour, Jean Leon Aeschlimann a réalisé un sans-faute malgré les conditions venteuses. Avec cinq birdies et treize fois par, il a dépassé tous ses concurrents, transformant ses cinq coups de retard en une victoire avec deux coups de réserve. Pour le joueur de Lipperswil, cette victoire en Espagne marque clairement le succès le plus précieux de sa jeune carrière. Depuis sa victoire au BWGV Junior Invitational en Allemagne en mars, Jean Leon Aeschlimann figure d’ailleurs dans le World Amateur Golf Ranking (WAGR).

LES SUISSESSES QUATRIÈMES DES EUROPÉENS SENIORS

Après une médaille de bronze en 2021, les Suissesses manquent de peu le podium lors des European Senior Team Championships en Slovénie. Les hommes se classent neuvièmes en Estonie.

Au Golf Arboretum en Slovénie, l’équipe composée de Laure Bally Cergneux, Jackie Dangel Orley, Sophie Ducrey, Karin Luxon, Evelyn Orley et Sandra Storjohann Modi, s’est classée quatrième lors des qualifications en deux tours de stroke play. Lors de la phase des match plays, les Suissesses ont d’abord battu la Belgique 3:2, puis elles ont perdu de justesse contre la Suède en demi-finales – le point décisif n’ayant été joué qu’au 20 e trou en faveur des favorites. La petite finale pour le bronze contre l’Irlande a été plus nette, avec une défaite de 1:4. Le titre est revenu à l’Allemagne qui a battu les Suédoises en finale.

Les hommes neuvièmes

Les hommes ont disputé de leur côté le Championnat d’Europe par équipe au Estonian Golf & Country Club. Treizièmes des qualifications en stroke play, Reto Aeberhard, Andreas Bauer, Paul Burkhard, Markus Frank, Andreas Moser et Thomas Murphy ont dû se contenter du flight B pour les rangs 9 à 16 dans la phase des match plays. Là, les Suisses ont fait preuve d’une impressionnante performance d’équipe, remportant les trois duels contre l’Italie (3:2), la Belgique (3:2) et l’Autriche (3,5-1,5) et se hissant à la neuvième place finale. Les seniors suédois se sont imposés en finale contre les Anglais.

La Vaudoise a terminé 10e au Kroger Queen City de Cincinnati. C’est le meilleur résultat obtenu par Morgane Métraux durant sa première saison sur le LPGA américain.

TOP 10 AUX USA POUR MORGANE MÉTRAUX

PREMIER

Interclubs: Zurich défend son titre, Lausanne domine

Chez les messieurs, l’équipe de Zurich-Zumikon a remporté la victoire aux Interclubs 2022 devant Genève. Chez les dames, Lausanne a dominé Domat/Ems.

Dans la plus haute catégorie hommes, l’équipe zurichoise se trouvait en tête avec un coup d’avance sur Bâle après les foursomes de samedi. Lors des singles, les tenants du titre zurichois ont réussi à se distancer nettement, remportant la victoire au Golf Club Breitenloo avec six coups d’avance sur Genève et 19 coups sur Heidental.

Chez les dames, le titre national est allé à l’équipe de Lausanne, qui s’est imposée avec dix coups d’avance sur Domat/Ems et plus encore sur l’OSGC. Au Golfclub Saint-Apollinaire, les Vaudoises menaient déjà après les foursomes. Elles ont confirmé leur supériorité en singles, lors desquels Mana Hersperger, avec un score dans le par, a rendu le meilleur résultat. L’équipe de Berne, tenante du titre, a terminé à une ingrate quatrième place, son retard après les foursomes étant devenu insurmontable.

Morgane Métraux doit son magnifique classement à Cincinnati en particulier à son excellent troisième tour. Notant sept birdies contre un bogey, elle a rendu un score de 66 (-6 ), le meilleur résultat ex-æquo du jour. Pour son 10e rang (-10 au total), elle a reçu un chèque de 32’000 dollars. Le meilleur résultat de Morgane Métraux sur le LPGA était jusqu’ici une 12e place obtenue début juin. La proette de 25 ans fait actuellement partie du top 100 du classement annuel. Si elle parvient à maintenir sa position, elle conservera son droit de jeu la saison prochaine sur le LPGA Tour. La situation est encore un peu meilleure pour Albane Valenzuela. La Genevoise a déjà terminé deux fois dans le top 10 lors de sa deuxième année sur le LPGA, son meilleur résultat étant une 4e place au ShopRite LPGA Classic en juin. La saison se terminera le 20 novembre avec le CME Group Tour Championship. Albane Valenzuela pointe actuellement en 65e position du classement annuel.

Les tenants du titre (de g. à dr.): Niclas Wiktor, Cedric Gugler, Moritz Guberan, Marco Albers-Cioffrese (capitaine), Eric Dreyfus, Moritz Hausweiler et Tim Pfister.

SWISS CHALLENGE

PREMIER VAINQUEUR NÉO-ZÉLANDAIS

Daniel Hillier lors de son finish spectaculaire.

Grâce au meilleur tour du tournoi, Daniel Hillier a coiffé au poteau le leader des jours précédents Jeong weon Ko. Outre le vainqueur néo-zélandais, c’est le néo-professionnel suisse Daniel Gurtner qui a créé la surprise lors du Swiss Challenge à Saint Apollinaire.

La patience était de mise au Golf Saint Apollinaire près de Bâle. Le ProAm avait déjà duré plus de six heures, alors que les conditions étaient excellentes. Puis samedi, une pluie parfois violente a ralenti le jeu. Le départ du tour final a dû être reporté en raison d'un épais brouillard. Les responsables ont d'abord prévu une suspension d'une demi-heure, mais les joueurs ont dû attendre plus de trois heures jusqu'à ce que les balles soient à nouveau visibles.

C'est manifestement Daniel Hillier, 24 ans, qui s'est le mieux sorti de cette épreuve de patience. Abordant le tour décisif avec quatre coups de retard, le Néo-Zélandais a réussi cinq birdies sur les front nine, puis en a ajouté encore cinq autres sur le retour. Et même s’il a aussi concédé deux bogeys, Daniel Hillier a réalisé le meilleur résultat du jour, soit 64 coups. Avec un total de 14 sous le par, le leader a dû attendre les trois flights

UNE FOLLE JOURNÉE. J’AVAIS

L’IMPRESSION D’ÊTRE EN PILOTAGE AUTOMATIQUE.

DANIEL HILLIER

suivants avant d’être sûr d’avoir scellé une deuxième victoire sur le Challenge Tour. Le Français Jeong weon Ko avait pris la tête dès le premier jour et a défendu sa position presque jusqu'au bout.Ssur les back nine, le Coréen d'origine était toutefois en bisbille avec les greens rapides et exigeants. Ko est rentré au clubhouse avec «seulement» neuf pars et a manqué de deux coups sa première victoire sur le Challenge Tour. «C'était une journée folle. J'avais l'impression d'être en pilotage automatique», a déclaré le champion Daniel Hillier après son surprenant exploit. Lors des sept tournois précédents, il n'avait réussi à se classer qu'une seule fois dans le top 10. Grâce aux 40’000 euros de prize money, le Néo-Zélandais a fait un grand bond dans le classement annuel, avançant de 13 positions jusqu’au 13e rang. Les vingt meilleurs seront promus sur le DP World Tour à la fin de l'année.

NETTEMENT PLUS COMPLIQUÉ

Le pro de Wellington avait déjà fait preuve de patience la saison dernière. Daniel Hillier avait débuté sur le Challenge Tour grâce à sept invitations, et c'est grâce à sa victoire lors de l'avant-dernier tournoi en Espagne qu'il s'est assuré un droit de jeu pour 2022. Détail amusant: le joueur de 24 ans a remporté le Challenge de Costa Brava en octobre, de justesse devant Marcus Helligkilde. Peu avant, ce dernier avait pourtant dominé le Swiss Challenge avec un score fabuleux de 25 sous le par.

Etant donné un rough nettement plus épais et des green ultra-rapides, les résultats ont été, comme prévu, nettement plus élevés lors de la deuxième édition au Golf Saint Apollinaire. Les statistiques officielles indiquent une moyenne de 72,64 coups sur les quatre tours, contre 69,77 l'année dernière. La comparaison des résultats obtenus sur le Fruit Garden, rendu nettement plus sélectif, montre que beaucoup moins d'eagles et de

birdies ont été notés cette année, mais beaucoup plus de pars, bogeys, doubles bogeys, voire pire.

TROIS SUISSES EN FINALE

«Les joueurs ont tous eu des réactions positives quant au setup du parcours. Les professionnels veulent être mis à l’épreuve», explique Marc Chatelain, chef Sport de compétition chez Swiss Golf. «Même si, du point de vue helvétique, j'aurais espéré un peu plus», ajoute-t-il. Joel Girrbach a joué trois tours de 70, mais a manqué un meilleur classement avec un 74 au troisième tour. «J'aurais pu faire mieux. Malheureusement, j'ai perdu trop de coups samedi. Un 28e rang n'est certes pas mauvais. Mais cela ne me fait pas vraiment avancer dans le classement», commente le Thurgovien, 64e au classement annuel du Challenge Tour après 14 tournois joués.

Pour Mathias Eggenberger, le Swiss Challenge 2022 n'était que le deuxième évènement à ce niveau. Après trois tours, il était dans le par, à égalité avec Joel Girrbach. «A la fin, les putts ne voulaient plus tomber, ça n’arrange rien, évidemment», a commenté Mathias Eggenberger après sa carte finale de 75, qui lui a fait perdre onze positions. Le double national suisse et liechtensteinois n'a pas eu le temps de se morfondre, puisqu’il s'est rendu directement à Castelconturbia en Italie pour les deux derniers tournois sur l’Alps Tour.

SCORES TRÈS HAUTS ET TRÈS BAS

Il en va de même pour la «pochette surprise» dans le camp suisse. Daniel Gurtner, passé professionnel il y a peu, évolue cette saison principalement sur l'Alps Tour, le circuit de troisième niveau européen. Grâce à une wildcard de Swiss Golf, le double national suisse et guatémaltèque a pu participer à trois tournois du Challenge Tour. Après un départ difficile à Saint Apollinaire avec 76 coups (+4), le joueur de 27 ans s'est amélioré en rendant un 68. Grâce à ce qui est resté le meilleur résultat

STEFAN WALDVOGEL

La fierté du premier vainqueur néo-zélandais.

Daniel Gurtner, le nouveau pro suisse «découvert» cette année, a franchi le cut.

individuel du côté suisse, et aussi le neuvième meilleur score du jour, Daniel Gurtner a fait un bond géant et s'est qualifié pour les deux tours de la finale. C'est là qu'il a payé le prix de son tempérament latin. «Je voulais trop en faire, j'ai commis des fautes stupides et je n'ai jamais vraiment été à l'aise avec mon jeu sous la pluie», a dit l'ancien étudiant en économie de la TCU (Texas) par rapport aux 81 coups encaissés samedi. Malgré ce couac fâcheux, Daniel Gurtner s'est battu pour revenir au score dimanche, améliorant son résultat de dix coups par rapport à la veille. «L'éventail de ses résultats est encore large, mais j'ai été impressionné par son attitude, et aussi par son caractère bien trempé», a commenté le directeur sportif Marc Chatelain à propos de cette première prestation au Golf Saint Apollinaire.

AMATEUR, IL A JOUÉ

POUR LE GUATEMALA

Le premier contact avec la fédération a eu lieu l'automne dernier, lorsque Daniel Gurtner a posé sa candidature pour le Swiss Golf Team. «En tant qu'amateur, il jouait pour le Guatemala, alors nous ne l'avions pas sur le radar. Lorsqu’il est venu en Suisse, nous avons pu lui offrir des possibilités de départ sur le Challenge Tour. Il en a déjà bien profité avec deux cuts en trois tournois», précise Marc Chatelain. Daniel Gurtner termine son master en économie à la Haute école de Lucerne.

JE SUIS ÉTUDIANT PENDANT DEUX JOURS ET DEMI ET LE RESTE DE LA SEMAINE SUR LE CIRCUIT.

DANIEL GURTNER

Arrivé en Suisse, il a vécu pendant une année chez son oncle à Winterthour et a donc passé plus de temps dans le train que sur un parcours de golf. Actuellement il est content de faire moins de trajets. «Je suis étudiant pendant deux jours et demi et le reste de la semaine en déplacement sur le circuit professionnel. Cela durera encore au moins un an, après on verra bien», explique Daniel Gurtner à propos de sa première année sur le circuit.

DEUX ROOKIES HELVÉTIQUES

Pour deux Suisses, le Swiss Challenge représentait le baptême du feu après le passage dans le camp professionnel. Cédric Gugler et Mauro Gilardi, auparavant membres du cadre national, ont suivi ensemble la première école de recrues pour golfeurs et se sont lancés dans l'aventure du golf professionnel sur le départ du 10 lors du premier tour.

Le Bâlois Cédric Gugler a commencé par deux birdies sur les deux premiers trous. Au final, il lui manquait deux coups pour passer le cut.

«Mon jeu est sur la bonne voie, mais j'ai quand même remarqué que l'énergie n'était plus tout à fait la même qu'en début de saison», a commenté Gugler à propos de son tournoi «à domicile» et de sa première en tant que pro.

Son collègue grison Mauro Gilardi a manqué de quelques centimètres son premier putt pour birdie en tant que pro au 10. Sur le court trou no 11, il a drivé sa balle dans le bunker devant le green et a dû se contenter d’un par. Aux occasions manquées se sont ajoutés trois doubles bogeys au fil des deux premiers tours. Avec un total de +6, Mauro Gilardi a manqué de cinq coups ses premiers gains sur le Tour.

L’issue a été plus serrée pour son collègue de club Jeremy Freiburghaus. Le joueur de Domat/Ems a commencé avec une carte de 75 et est resté à +3 après le deuxième tour, ce qui lui a valu deux jours de congé inattendus. Après le ProAm, le Grison avait évoqué l’espoir d'une première victoire sur le Challenge Tour. «Malheureusement, je n'ai pas réussi à jouer comme j’aurais voulu. J'ai eu du mal à toucher les fairways, ce qui s’est soldé par beaucoup de coups perdus dans le rough redoutable», a-t-il résumé. Le Swiss Challenge était sa 50 e apparition à ce niveau et malgré le cut manqué, Jeremy Freiburghaus peut préparer dès à présent son avenir sur le grand DP World Tour. Pour lui, «cette promotion n'est qu'une étape», affirme-t-il dans notre grande interview. •

Einladung

Golf und Knie für Junggebliebene

Eine Veranstaltung des Golf Medical Center der Schulthess Klinik.

Montag, 31. Oktober 2022

18.30–20.00 Uhr im Norbert Gschwend Auditorium, Schulthess Klinik

Programm

• Moderation

Frank Baumann

• Begrüssung

Dr. med. Tomas Drobny, Leiter Golf Medical Center

• Verletzungen im Golfsport –erste Resultate der epidemiologischen Studie

Prof. Dr. med. Jiří Dvořák

• Die Teilprothese und Golf

Dr. med. Stefan Preiss, Chefarzt Kniechirurgie

• Die Vollprothese und Golf

Dr. med. Laurent Harder, Stv. Chefarzt Kniechirurgie

• Roboter in der Kniechirurgie –ein Blick in die orthopädische Werkstatt

Dr. med. Gregor Baumann, Leitender Arzt Kniechirurgie

• Technik- und Fitnesstipps –Stabilität des Kniegelenks im Golfschwung

Gabi Tobler, Head Instructor Albatros Training, Beat Grossmann, Head Pro GC Unterengstringen, André Bossert, Golfexperte Golf Medical Center und Playing Pro

• Diskussion und Schlusswort

• Apéro riche

CETTE

PROMOTION N’EST QU’UNEÉTAPE

Jeremy Freiburghaus évoque son accession au circuit professionnel européen de référence, le DP World Tour. Le Grison de 26 ans voit encore plus grand.

INTERVIEW JÉRÔME REYNARD

Jeremy Freiburghaus, que signifie pour vous cette accession au DP World Tour?

C’est mon objectif depuis que j’ai commencé le golf à l’âge de 8 ans. J’ai toujours voulu jouer sur le Tour européen ou sur le circuit américain. C’est un grand pas en avant dans ma carrière et je ne peux que m’en réjouir.

Vous parlez d’un objectif. C’était donc plus qu’un rêve?

Disons que c’était un peu des deux. C’est un petit rêve d’enfant qui se réalise, c’est sûr. Mais si je parle d’objectif, c’est parce que cette promotion sur le DP World Tour n’est pas une finalité. Ce n’est qu’une étape. Je vise encore plus haut.

C’est-à-dire?

J’ai envie de jouer des Majeurs, de gagner des tournois et des Majeurs. Mon véritable rêve, mon but ultime, c’est ça. Ce genre de discours peut surprendre, en Suisse, j’en suis conscient. On n’est pas vraiment habitués à ce type d’accomplissements dans le golf masculin. Mais ce n’est pas pour autant que je dois me l’interdire. Chaque professionnel aspire à ça, même si tout le monde n’ose peut-être pas l’affirmer comme moi.

Quand avez-vous réalisé que vous pouviez faire carrière au plus haut niveau?

Entre mes 10 et mes 14 ans, je jouais très bien. Mon gabarit me permettait de frapper plus fort et plus loin que les autres. J’ai compris que cette puissance pouvait me servir. J’ai connu plus de difficultés sur les parcours à l’âge de 16 ans, mais à la fin de ma carrière d’amateur, j’ai de nouveau performé. Alors je me suis lancé, avec la conviction que j’avais le niveau, car j’avais disputé quelques tournois du Challenge Tour en tant qu’amateur et cela s’était bien passé.

JEREMY FREIBURGHAUS

Le Swiss Challenge était un petit jubilé pour Jeremy Freiburghaus. Le Grison a joué à Saint Apollinaire son 50 e tournoi sur le Challenge Tour. Après son 75 e rang, il se classe actuellement en septième position du classement annuel. Les vingt meilleurs joueurs à la fin de l’année obtiennent un droit de jeu sur le DP World Tour 2023 (anciennement European Tour). Avec le Rolex Challenge Tour Grand Final début novembre, il ne reste plus que quatre tournois au programme de la saison. Pour Jeremy Freiburghaus, la promotion est donc une simple formalité. «Pour le reste de la saison, il s’agit désormais de se placer le mieux possible dans le top 20, ce qui peut être décisif lors des grands tournois de l’année prochaine», explique Stuart Morgan, Performance Manager, à propos de la situation du meilleur professionnel suisse. La base de l’ascension de Jeremy Freiburghaus a été posée par ses deux deuxièmes places en mai et en août, auxquelles s’ajoutent encore cinq classements dans le top 10. Ajouté aux autres résultats, cela représente un prize money à hauteur de 110’000 euros. Aucun Suisse n’avait encore connu un tel succès sur le Challenge Tour. Le Grison de 26 ans devient ainsi le premier Suisse à obtenir un droit de jeu complet depuis Julien Clément (2003 et 2004), Joel Girrbach ayant pu participer à 17 tournois au total en 2019 avec une carte du Tour limitée.

Pour Jeremy Freiburghaus, le Swiss Challenge de Saint Apollinaire est déjà le 50 e tournoi à ce niveau.

Dans le monde professionnel, il vous a fallu quatre ans pour monter du Pro Golf Tour au DP World Tour en passant par le Challenge Tour.

J’ai beaucoup progressé, chaque année. Mais après, je pense que c’est un rythme d’ascension standard pour un joueur établi sur le DP World Tour.

Globalement, comment expliquez-vous votre réussite?

J’ai expérimenté de bons et de mauvais moments jusqu’ici durant ma carrière. Et les mauvais moments m’ont aidé à comprendre ce que je dois faire pour revenir sur le droit chemin quand ça ne marche pas pour moi. C’est-à-dire faire des choses simples, rester dans ce que je sais faire, sans douter de mon swing.

Lorsqu’on est un Suisse qui aspire au DP World Tour et qu’on entend année après année que le golf helvétique n’arrive pas à établir un joueur au plus haut niveau chez les hommes, comment le viton?

C’est frustrant. On a l’impression que les Suisses ne croient pas en nous. Mais d’un autre côté, ça donne envie de montrer que c’est possible. On est un petit pays, on ne peut pas avoir 10 joueurs sur le Tour comme la France ou l’Angleterre. Mais on est sur le bon chemin, avec beau coup de golfeuses et de golfeurs de qualité. Ça crée une émulation. Per sonnellement, la réussite d’Albane, Morgane et Kim m’a énormément motivé. Trois filles au plus haut niveau mais aucun garçon: ça ne pouvait pas continuer! (il se marre)

Cette attente autour du golf masculin peut-elle nourrir une pression négative chez les joueurs?

C’est probable. Mais de mon côté, je ne me suis jamais dit que je devais être "le" Suisse qui allait enfin jouer sur le Tour. Pour une raison toute simple que j’ai déjà évoquée: j’as pire à plus que cette pro motion.

Vous êtes en outre la preuve qu’on peut réussir en suivant la filière Swiss Golf, sans forcément passer par l’université aux Etats-Unis.

C’est vrai. Durant mon apprentissage dans l’informatique, j’ai eu la chance de tomber sur un employeur conciliant. Pour le reste, je ne peux que remercier Swiss Golf pour son soutien au fil des années. Et je ne parle pas uniquement de son soutien financier. Depuis deux ans, l’encadrement des joueurs est plus individualisé. Par leur expérience et leurs analyses, Stuart Morgan, Performance Director, et Roberto Francioni, Assistant, m’ont énormément aidé, principalement à connaître mon jeu et mes forces afin de mieux pouvoir m’en servir.

Vous avez évoqué le rôle qu’ont eu Albane, Morgane et Kim pour vous. A l’inverse, inspirer les autres et notamment les plus jeunes, est-ce quelque chose qui vous parle?

Absolument. Selon moi, on doit encore en faire davantage dans notre pays pour amener le golf chez les jeunes, pour le rendre plus accessible. Mon rôle, dans ce processus, c’est d’essayer de montrer que c’est un

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui espèrent un jour vous imiter?

De continuer à faire des choses simples et de toujours prendre du plaisir.

Comment faiton pour garder le plaisir?

Je vais être honnête: j’ai également connu des phases où le golf me gonflait. Et je suis loin d’être le seul dans ce cas. Quand ça ne fonctionne pas, ce sport n’est pas marrant. Mais je crois qu’en tant que professionnel, il faut être capable de voir le golf comme un hobby de temps en temps, d’avoir des moments de fun avec des amis sur un parcours. Si on pense sans arrêt à la compétition et aux résultats, qu’on voit notre sport comme un travail uniquement, le plaisir peut se perdre. Il faut trouver un bon équilibre.

Qu’est-ce qui va le plus changer pour vous sur le DP World Tour?

La saison est plus longue et plus fournie en tournois. Je vais devoir gérer mon calendrier différemment. Sur le Challenge Tour, il y a encore des semaines sans événement, où on sait qu’on va de toute manière se reposer ou s’entraîner intensivement. Sur le DP World Tour, il va falloir identifier les bons moments pour placer ces plages-là.

Qu’en est-il de votre équipe, de votre entourage?

Je joue bien avec le team qui est le mien actuellement avec mon papa comme coach, ma maman comme nutritionniste, un préparateur physique et un coach mental. Je ne vois pas de raison de changer. En revanche, je vais devoir me trouver un caddie fixe pour la saison.

Le niveau de jeu est-il beaucoup plus haut sur le DP World Tour?

Je dirais qu’il y a surtout une plus grande densité dans le champ des joueurs. Après, de ce que j’ai pu constater sur les quelques tournois du DP World Tour que j’ai déjà eu l’occasion de disputer, l’état et la préparation des parcours sont différents aussi, notamment au niveau des rough et des positions de drapeaux. Je vais certainement devoir ajuster mon jeu et ma stratégie. Sur le Challenge Tour, je suis quelqu’un d’assez agressif. Mais sur des greens plus fermes et avec des positions de drapeaux plus compliquées, il faudra jouer de manière plus intelligente. Je suis capable de m’adapter. •

Championnats du monde

les équipes suisses au 13 e et 24 e rang

Les championnats du monde amateurs à Paris n’ont pas tout à fait donné les résultats escomptés pour les équipes de Swiss Golf. Les femmes ont manqué de peu le top 10 et les hommes ont laissé échapper une place de choix lors du dernier tour.

STEFAN WALDVOGEL

La Suède et l’Italie sont les nouveaux champions du monde par équipes. Après la victoire sur le fil des Suédoises, il n’a manqué qu’un coup à l’équipe masculine suédoise après quatre tours de stroke play pour arracher un double triomphe. En tête avant la finale, le trio nordique était à égalité avec l’équipe italienne jusqu’au 16e trou sur le parcours de Ryder Cup au Golf National. Grâce à un meilleur finish, les Italiens ont décroché, avec un total de -31, la première médaille d’or dans la longue histoire de l’Eisenhower Trophy, qui a lieu tous les deux ans depuis 1958. Les Américains ont d’ailleurs remporté 15 de 31 titres mondiaux. En France, ils ont dû se contenter du bronze derrière la Suède.

QUAND LE RÉSULTAT BIFFÉ EST DÉCISIF

Quelques jours plus tôt, sur l’autre parcours du World Amateur Team Championship, le Golf de Saint-Nom-la-Bretèche, le score était

encore plus serré. Après les quatre tours de stroke play, les Suédoises et les Américaines étaient à égalité à -13. C’est donc le meilleur résultat à biffer qui a départagé l’or et l’argent, et c’est grâce à la carte de 73 de Louise Rydqvist que les Suédoises ont été récompensées de justesse pour leur impressionnante remontée en finale. L’Allemagne, qui avait commencé le tour décisif en tête avec quatre coups de réserve, a finalement partagé la médaille de bronze avec les Japonaises. Détail intéressant: les Asiatiques ont remporté leur deuxième série de médailles après l’argent il y a quatre ans, alors que les amatrices japonaises ne sont encore jamais montées sur le podium depuis le début du championnat du monde féminin en 1964.

CHIARA TAMBURLINI

QUATRE FOIS DANS LE PAR

En 2016, la Suisse avait remporté une sensationnelle médaille d’argent au Mexique. Cette

Chiara Tamburlini s’en veut après avoir raté un putt de justesse. La joueuse de Suisse orientale a réussi quatre tours dans le par aux championnats du monde.

seule médaille helvétique obtenue jusqu’à présent était due en premier lieu à la grosse performance de Kim et Morgane Métraux, qui évoluent désormais avec succès sur le circuit professionnel.

L’objectif – réaliste – du trio suisse à Paris était une place dans le top 10 sur un total de 56 nations engagées. Avec un score total de +2, il n’a manqué que deux coups à l’équipe composée d’Elena Moosmann (Ennetsee), Caroline Sturdza (Genève) et Chiara Tamburlini (OSGC Niederbüren). Au final, elles se sont classées 13èmes, juste derrière de grandes nations comme l’Angleterre et la France. «Nous sommes globalement satisfaits, même s’il nous a manqué deux points pour atteindre notre objectif initial, a déclaré le coach national Jeremy Carlsen, les possibilités de rentrer quelques putts supplémentaires ont bel et bien existé.

national féminin, nous avons travaillé très dur cet été et nous sommes définitivement sur la bonne voie», a déclaré Chiara Tamburlini. Ajoutant qu’elle est sûre «que l’équipe suisse amateure décrochera une médaille lors d’un championnat d’Europe ou du monde dans un avenir proche». Après avoir réussi sa maturité, Elena Moosmann est déjà presque «amatrice à plein temps» et prévoit de faire plus tôt déjà le grand saut dans le camp professionnel. Lors de son deuxième championnat du monde, la Zougoise de 20 ans a marqué des résultats très différents sur les deux parcours. «A Saint-Nom, j’ai noté -1 après deux tours et j’en étais très contente. Mais au Golf National, j’ai commis trop d’erreurs, si bien que j’ai livré deux résultats à biffer à mon l’équipe», a expliqué Elena Moosmann à propos de sa performance à Paris. Ajoutant:

évènement. Après l’annulation des championnats du monde de 2020 à Hongkong, le tournoi aura lieu à Dubaï en 2023. Ensuite, Singapour et le Maroc seront les nations hôtes prévues dans un rythme bisannuel. Le format sera également adapté, puisque le World Amateur Team Championship se déroulera désormais sur un seul parcours, ce qui limitera le nombre de participantes à 36 nations.

Ce changement aura des conséquences en premier lieu chez les hommes. A Paris, trois amateurs de 71 nations ont joué sur chacun des deux parcours. L’écart des scores obtenus par le vainqueur, l’Italie, et la lanterne rouge, le Liban, était d’autant plus grand.

CÉDRIC GUGLER MEILLEUR SUISSE

Pour le trio suisse Nicola Gerhardsen (Breitenloo), Cédric Gugler (Zumikon) et Maximilien Sturdza (Genève), les championnats du monde de Paris se sont terminés par une 24e place légèrement décevante. «Nous étions en 13e position avant le tour décisif, nous voulions nous hisser dans le top 10 et nous n’avons pas réussi à le faire», a résumé le coach Richard Adby à propos de la fin malheureuse sur le parcours d’Albatros. «Nous nous sommes mis en bonne position en première partie de tournoi et nos joueurs ont montré de quoi ils étaient capables. Le résultat final est donc forcément une déception.»

«Avec un 13e rang, nous sommes encore dans le coup, mais un top 10 aurait certainement été possible.»

MOINS D’ÉQUIPES À DUBAÏ

Avec un total de -4, Cédric Gugler a clairement été le meilleur Suisse. Grâce à ses scores de 66, 71 et 68, le Bâlois a parfois pointé parmi les dix meilleurs au classement individuel. Or, Cédric Gugler a terminé le deuxième tour sur le parcours de Ryder Cup avec 77 coups, livrant son premier résultat à biffer pour le classement par équipes.

Maintenant, c’est à nous de savoir sur quoi nous devons nous concentrer pour être plus percutants, notamment sur les greens.»

Et pourtant, Chiara Tamburlini avait terminé dans le par quatre jours de suite, que ce soit sur le futur parcours olympique du Golf National ou sur le parcours traditionnel de Saint-Nom-La-Bretèche. La joueuse de Suisse orientale a ainsi pointé à une excellente 14e place du classement individuel (non officiel). Pour l’étudiante de 22 ans, il s’agissait des premiers et derniers championnats du monde, puisqu’elle a annoncé son passage dans le camp professionnel la saison prochaine.

«Bien que nous n’ayons pas atteint notre objectif d’un top 10, je garderai un bon souvenir de mes premiers championnats du monde par équipes. Au sein du cadre

De son côté, la Genevoise Caroline Sturdza a réalisé un total de +10 sur quatre tours, ce qui lui vaut une 48e place au classement individuel. Elle devrait être la seule du trio suisse à se battre à nouveau pour les honneurs lors des championnats du monde en 2023. Ses études à Stanford dureront encore trois ans. «Ensuite, je réaliserai probablement mon rêve de devenir proette», a déclaré la Romande qui, juste après les championnats du monde, a disputé son premier tournoi de la nouvelle saison de College golf à Pebble Beach, où l’équipe de Stanford était la tenante du titre.

Etant donné le passage dans le camp professionnel de Chiara Tamburlini, Elena Moosmann et d’autres amatrices suisses, Caroline Sturdza est pratiquement déjà sélectionnée pour le prochain grand

«J’aurais voulu terminer autrement, mais globalement, c’était une super semaine avec de gros scores», a commenté le jeune homme de 22 ans qui, comme Elena Moosmann, est passé cette année par l’école de recrues pour sportifs. Disant qu’il est «important de prendre conscience que je suis capable de rendre de telles cartes», il a ajouté: «Ce fut mon dernier tournoi en tant qu’amateur. Je me réjouis de passer professionnel. Je me sens prêt.»

UNE SOLIDE PREMIÈRE JOURNÉE

Son collègue plus jeune Nicola Gerhardsen a connu des difficultés au début, mais s’est nettement amélioré avec deux tours solides dans le par. Sa carte de 72 (+1) sur l’exigeant Albatros, parcours de Ryder Cup, a été le meilleur résultat suisse au quatrième tour. «Cette semaine et cette expérience ont été

L’équipe masculine suisse (de g. à dr.): Cédric Gugler, Nicola Gerhardsen, Billy Karageorgakis (capitaine), Maximilien Sturdza et Richard Adby (coach).

incroyables. J’ai appris beaucoup de choses et je retiens du positif, même si on aurait souhaité un meilleur résultat», a commenté le Zurichois à propos de ses premiers championnats du monde. Comme Cédric Gugler, Nicola Gerhardsen avait pu disputer l’Omega European Masters (OEM) à Crans-Montana juste avant les championnats du monde. Après avoir manqué le cut en Valais, ils ont tous deux eu un peu plus de temps pour récupérer que leur collègue Maximilien Sturdza. Ce dernier, meilleur amateur à l’OEM et engagé jusqu’au bout, avait déjà entamé ses réserves d’énergie en Valais. Malgré cela, le Genevois a commencé par une solide carte de 71, marquée notamment par un eagle au 17 du Golf de Saint-Nom-la-Bretèche. Avec le 66 rendu par Cédric Gugler au premier tour, les Suisses occupaient la 3e place provisoire après le premier jour. «C’était un bref instantané. Notre position était plus réaliste à mi-tournoi, lorsque toutes les équipes ont joué un tour sur les deux parcours si différents», a cependant remarqué Richard Adby.

Il est vrai que le Golf National a nettement moins convenu aux Suisses, où les deux scores comptabilisés étaient bien plus élevés (par et +6) qu’au Golf de SaintNom-la-Bretèche (-7 et -4). La conclusion de Maximilien Sturdza est parfaitement appropriée: «On aurait pu faire mieux, mais on a tout donné. C’est le plus important.» •

Les Suissesses (de g. à dr.): Elena Moosmann, Chiara Tamburlini, Gabi Tobler (capitaine), Caroline Sturdza et Jeremy Carlsen (coach).

Liz Young triomphe au VP Bank Swiss Ladies Open

Peu avant son 40e anniversaire, l’Anglaise Liz Young a remporté son premier titre sur le Ladies European Tour. Lors du 3e VP Bank Swiss Ladies Open au Golfparc Holzhäusern, deux néoproettes se sont montrées convaincantes aux côtés de la gagnante. La meilleure Suissesse a été l’amatrice Vanessa Knecht.

Après le putt de la victoire, Liz Young a d’abord montré peu d’émotions. Sa partenaire de flight (et bonne amie) Christine Wolf semblait presque plus heureuse qu’elle de cette première victoire obtenue sur le tard. Ce n’est qu’après la traditionnelle douche au champagne que la tension s’est apaisée chez la proette de Southampton. «Cela fait quatorze ans que je joue sur le LET et c’est ma première victoire – je suis encore un peu sous le choc», a-t-elle avoué lors de la remise des prix. Elle aime ce sport et trouve fantastique de pouvoir affronter, à près de 40 ans, des concurrentes qui n’ont parfois même pas la moitié de son âge, a déclaré Liz Young, mère d’une fillette de six ans.

Au cours de sa longue carrière de proette, elle a pris le départ 191 fois sur le Ladies European Tour avant d’empocher son premier chèque de vainqueur. «Jusqu’à présent, je me suis classée quinze fois dans le top 10, mais je n’ai jamais été vraiment proche de la victoire. Je suis donc d’autant plus heureuse de remporter mon premier titre ici en Suisse», a déclaré Liz Young, qui avait abordé la finale en tête. Et ce après un sans-faute de 67

coups, soit cinq sous le par. La routinière anglaise a pourtant commis une erreur sur le premier trou et a dû céder le leadership par intermittence. Mais ce premier bogey devait rester son seul faux pas lors de la finale. Alignant quatre birdies, elle a amélioré son score à -12, tandis que ses poursuivantes ont souvent trébuché. C’est finalement la quadruple titulaire de la saison, Linn Grant, jouant dans l’avant-dernier flight, qui s’est rapprochée le plus de l’Anglaise. Mais le putt pour birdie de la Suédoise est passé à quelques millimètres à côté du 18e trou. «L’idée d’avoir autant d’excellentes joueuses dans le dos était terrible pour moi», a avoué Liz Young après sa première victoire.

FAVORITE ET BONNE PERDANTE

Actuellement, la joueuse la plus «costaude» en Europe est Linn Grant, âgée de 23 ans seulement. Décrochant la première victoire féminine lors d’un tournoi mixte avec les professionnels du DP World Tour, la jeune Suédoise était entrée dans l’histoire du golf en juin dernier. Elle s’est rendue à Holzhäusern après avoir gagné l’avant-der-

STEFAN WALDVOGEL

L’Anglaise Liz Young célèbre son premier titre sur le Ladies European Tour à Holzhäusern.

nier tournoi du LET en Suède. En raison d’un rendez-vous avec un sponsor en Ecosse, Linn Grant a toutefois dû renoncer au tour d’essai et au ProAm en Suisse centrale. Lors de son premier tour sur le parcours Zugersee, la Suédoise a tout de même réalisé un impressionnant 65, soit sept coups sous le par. «J’aurais facilement pu faire trois coups de moins», a déclaré en riant la sympathique proette. Rendant une carte de 71 au deuxième tour, la favorite n’a pas pu défendre entièrement sa position de coleader. Au final, il lui a manqué un seul birdie pour disputer un play-off après une dernière carte de 69. «Je suis contente pour Liz et je trouve que ce n’est pas grave si je n’ai pas réussi un birdie au dernier trou», a déclaré Linn Grant, très fairplay. Pour sa 2e place, elle a reçu 18’000 euros de prize money, dépassant sa compatriote Maja Stark à la tête du classement annuel. Johanna Gustavsson, la troisième Suédoise du trio en tête de la Race to Costa del Sol, suit à bonne distance.

LES NOUVELLES VENUES

La situation est très différente pour Alexandra Försterling. La Berlinoise a déjà respiré l’air du circuit en tant qu’amatrice lors de deux tournois professionnels, et pas des moindres, puisqu’il s’agissait entre autres de l’U.S. Women’s Open, donc d’un Major. Lors du Big Green Egg Open en Hollande, Alexandra Försterling s’est classée 17e. Puis, juste après les championnats du monde amateurs, elle est passée professionnelle et a joué pour la première fois pour de l’argent, grâce à une invitation de l’organisateur. Après la médaille de bronze remportée aux championnats du monde, la grande Allemande est longtemps restée en tête lors de sa première compétition en tant que proette. Ce n’est qu’après avoir perdu un coup sur le dernier trou qu’elle a été écartée du podium. «Je suis quand même satisfaite et me réjouis d’encaisser ce premier chèque», a déclaré la Berlinoise, qui a du coup reçu également un ticket pour le prochain tournoi du LET en France.

Depuis la gauche: la favorite Linn Grant (Suède) et les deux novices percutantes sur le circuit professionnel, Alexandra Försterling (Allemagne) et Emma Spitz (Autriche).

Quant à l’Autrichienne Emma Spitz, elle a débuté sa carrière professionnelle fin août. Après trois ans passés aux Etats-Unis, elle a quitté son université américaine en juin, un an avant d’obtenir son diplôme de bachelor en psychologie. Dès son premier tournoi en tant que proette, la jeune femme de 22 ans s’était classée dans le top 10. Lors de son deuxième tournoi sur le LET, la Viennoise était en tête par intermittence et a terminé au 4e rang de l’Aland Ladies Open en Suède. Lors de sa première apparition au Golfparc Holzhäusern, Emma Spitz a commencé «seulement» avec un tour dans le par. Elle a ensuite progressé jour après jour et a terminé son troisième tournoi en tant que proette avec un troisième top 10. A l’évidence, la meilleure Autrichienne du tableau ne se contentera pas de cela. Son grand objectif reste la Q-School pour le LPGA Tour aux USA.

LES SUISSESSES

Après les deux 3e places de Kim Métraux en 2020/21, les attentes dans le camp helvétique étaient forcément élevées pour la troisième édition du VP Bank Swiss Ladies Open. Au total, huit proettes et amatrices suisses étaient en lice à Holzhäusern début septembre. Après deux tours, Vanessa Knecht était la seule Suissesse encore dans le coup. Kim Métraux a échoué au cut avec deux cartes de 74. La Lausannoise était surtout frustrée à cause de ses fers: «Je n’étais pas à l’aise avec mon swing, du coup j’ai souffert avec mon long jeu.» Peu avant de jouer en Suisse, la

GREENKEEPERS SOLLICITÉS

ET GIRLS HEUREUSES

En raison des fortes pluies tombées durant la nuit, le 3e VP Bank Swiss Ladies Open a commencé avec une heure de retard au Golfparc Holzhäusern. Les greenkeepers avaient certes pompé l’eau des bunkers de sable au petit matin, mais les fairways ont seulement séché dans le courant de l’après-midi. Au cours des trois jours de tournoi, le jeu a dû être interrompu à cinq reprises en raison des orages, ce qui a obligé l’équipe de greenkeeping à intervenir encore plus souvent que d’habitude.

Il en a été autrement pour les douze jeunes filles du programme «Golf4Girls». Elles sont venues à Holzhäusern pour frapper un seul coup sur le trou no 8. Sous la devise «Beat the Proette», elles ont essayé de placer la balle plus près du drapeau que les meilleures proettes d’Europe. Océane Vulliemin (Lausanne) y est parvenue, battant les trois proettes Amandeep Drall, Alexandra Försterling et Anne-Lise Caudal. La Romande a même dû improviser. Elle

n’avait apporté qu’un seul club, mais celui-ci ne correspondait pas aux 115 mètres du trou 8. Une collègue l’a aidée au dernier moment. «Elle a donc battu quelques-unes les meilleures joueuses avec des clubs prêtés. Elle était flexible et a marqué des points! Si ce n’est pas un bon signe», a commenté Florence Weiss de l’équipe Golf4Girls. D’autres juniors ont également très bien surmonté leur nervosité après l’annonce de leur nom sur le tee. Par exemple Liliya Favre (Gruyère). Elle a mieux frappé sa balle que Christine Wolf, jouant dans le dernier flight. Annic Arnold, du club hôte Ennetsee, a même battu deux proettes. Ces trois girls ont reçu des housses de putter roses, les mêmes que celles du cadre national, ainsi qu’un petit sac bleu du Ladies European Tour. Même sans avoir frappé un coup de maître, Emilie Brügger était «assez contente de sa performance», comme l’a révélé la junior de Waldkirch lors de l’interview télévisée en compa-

gnie de Fabienne In-Albon. Bien sûr, elle était extrêmement nerveuse. «Mais l’attitude sympathique des joueuses sur le court trajet entre le départ et le green était d’autant plus cool», a-t-elle ajouté.

Comme toutes les filles, la joueuse de Suisse orientale a pu inviter sa famille à assister de près au tournoi. Elena Moosmann, l’idole des championnes en herbe, a répondu à une foule de questions après le déjeuner commun. Bien entendu, il y a eu une ruée vers les autographes. Et puis, juste avant la remise des prix, les girls ont fait la queue pour obtenir une délicieuse glace gratuite au green 18.

Le geste sympathique du sponsor titre VP Bank a bien sûr aussi réjoui les autres spectateurs venus assister à la finale. Nouvelle réjouissante: les responsables ont signé une prolongation de contrat. L’avenir du Swiss Ladies Open au Golfparc Holzhäusern est donc assuré jusqu’en 2026 au moins.

Vanessa Knecht: la meilleure amatrice suisse s’apprête à passer professionnelle.

joueuse de 27 ans avait épousé son ami de longue date, le Lausannois Rodolphe de Heer, et se réjouissait tout particulièrement de jouer devant le public suisse.

Cela vaut encore plus pour la championne locale Elena Moosmann, qui avait fait sensation l’année dernière en terminant troisième, elle aussi. La Zougoise de 20 ans a pris un départ solide avec un tour dans le par, mais a manqué la finale d’un coup, notamment à cause de deux triples putts au deuxième tour. Membre du Swiss Golf Team, elle a joué les deux tours en compagnie de la favorite, Linn Grant. «C’est surtout sur le green qu’elle m’a profondément impressionnée», a déclaré l’«amatrice à plein temps», à propos de la prestation de la Suédoise.

UNE AMATRICE DEVANT LA CAMÉRA

Avec un total de +2, Elena Colombo a, elle aussi, manqué la finale d’un cheveu. En raison d’une interruption due à l’orage, l’amatrice tessinoise n’a pu terminer son deuxième tour que samedi matin. Sur les trous 16 à 18, elle n’a pas réussi à noter le birdie indispensable pour passer le cut, si bien que Vanessa Knecht est finalement restée la seule Suissesse qualifiée pour la finale.

La Zurichoise avait commencé avec un solide 69 et a franchi le cut avec une carte de 76. En finale, la jeune femme de 25 ans a voulu repartir à l’attaque, mais le finish n’a pas marché comme elle le souhaitait. Rendant un score de 77, Vanessa Knecht a reculé à la 61e place exæquo. «J’avais évidemment d’autres attentes pour cette dernière journée», a expliqué la joueuse de Zumikon. «Ça a été difficile mentalement. Les putts ne tombaient pas, du coup c’était frustrant. Mais c’est le golf: un jour ça fonctionne et un autre jour non. J’apprends encore à gérer tout cela.»

La présence du caméraman de l’émission Sportpanorama de SRF, qui la suivait au Golfparc Holzhäusern, était également plutôt inhabituelle. «Lors des grands tournois de College Golf aux Etats-Unis, Golf Channel est présent, mais être observée de si près était assez spécial, mais très cool», a expliqué l’ancienne étudiante qui détient un Bachelor en sciences politiques et affaires internationales de la Wake Forest University. «J’ambitionne de passer professionnelle en fin d’année et je pense que je suis prête», a ajouté la jeune athlète. Son grand objectif dans un avenir proche est cependant la Q-School pour le Ladies European Tour avec la finale qui aura lieu en Espagne au mois de décembre. •

LETAS: ELENA MOOSMANN TROISIÈME À LAVAUX

L’amatrice de Zoug Elena Moosmann a bien réagi à Lavaux, après avoir manqué de justesse le cut lors de son tournoi à domicile. Sur le LETAS, la deuxième ligue européenne, elle a obtenu son meilleur résultat de la saison.

Lors du VP Bank Swiss Ladies Open à Holzhäusern, il a manqué un coup à Elena Moosmann pour passer en finale. L’amatrice de 20 ans n’en a pas été déstabilisée pour autant. A peine quelques jours plus tard, elle a pris la tête (ex-æquo) de l’ASGI Lavaux Ladies Open avec un score de 68. Au deuxième tour, Elena Moosmann a dû concéder un fâcheux double bogey, mais avec une carte de 71, elle est restée sous le par et a abordé la finale en deuxième position. Au dernier tour, la joueuse du Swiss Golf Team a réalisé un score de 70 (-7 au total). C’est clairement le meilleur résultat obtenu par la joueuse d’Ennetsee cette saison sur le LETAS, la deuxième division européenne. «Je suis très satisfaite, principalement parce que j’ai réussi à jouer trois tours sous le par», a déclaré Elena Moosmann. «Mon long jeu était correct et mon putting meilleur que la semaine dernière à Holzhäusern. Mais j’ai encore du travail dans ce domaine», a-t-elle ajouté après son 3e rang en Suisse romande.

Deuxième victoire à 12 sous le par La victoire – éclatante – est une nouvelle fois revenue à la Tchèque Sara Kouskova. La proette de 23 ans venait de remporter le tournoi du LETAS en Suède avec un total de -12, devant l’amatrice zurichoise Vanessa Knecht. Elle a obtenu le même ré -

sultat au Golf de Lavaux. Ses scores (70 et deux fois 67) lui ont donné une réserve de quatre coups sur la surprenante amatrice allemande Helen Briem, terminant au 2e rang. Avec ce succès en Suisse romande, Sara Kouskova scelle déjà sa troisième victoire de la saison, ce qui lui assure la montée sur le Ladies European Tour 2023. Vanessa Knecht, troisième meilleure amatrice, s’est classée au 10 e rang. Elle n’avait pas commencé comme elle le souhaitait après sa belle performance au VP Bank Swiss Ladies Open de Holzhäusern. Après une première carte de 74, la future proette a parfaitement réagi en réalisant deux tours à 70.

Un première pour Mana Hersperger Mana Hersperger, 15 ans, n’a eu besoin que de deux coups de plus sur les trois tours du tournoi. Pour la junior lausannoise, l’ASGI Lavaux Ladies Open était le premier tournoi sur le circuit professionnel. Ses scores de 71, 71 et 74 ont valu à Mana Hersperger un excellent 20 e rang au classement final. «Je n’étais pas trop stressée. J’ai simplement essayé de jouer mon jeu et cela a fonctionné. Je suis vraiment contente de mon résultat», a commenté la lycéenne à propos de sa première apparition sur le LETAS. «Le golf professionnel, c’est à quoi j’aspire dans le futur. Cette expérience me donne envie de participer à d’autres tournois de ce type, mais j’ai encore du temps devant moi.»

Quant à Elena Colombo, elle prévoit de faire le saut dans le camp professionnel beaucoup plus rapidement. Comme Elena Moosmann et Vanessa Knecht, la Tessinoise voudrait gagner de l’argent en jouant au golf dès la fin de cette année. Elena Colombo a terminé 31e à Lavaux, devant la proette vaudoise Charlotte Alran, 38 e

Elena Moosmann obtient son meilleur résultat de la saison 2022 avec ce podium.

TYROL: une carte pour 19 parcours

Des parcours «pépères» dans les vallées aux terrains exigeants des Alpes tyroliennes: les 19 clubs partenaires de «Golf Tirol» offrent tout pour des vacances golfiques réussies.

Outre le défi sportif que représente le golf, ce sont les magnifiques parcours entourés de paysages de montagne que les golfeurs et les golfeuses apprécient le plus au Tyrol.

De l’Arlberg, tout à l’ouest du pays, jusqu’aux Alpes de Kitzbühel à l’est, on dénombre dans les belles régions du Tyrol plus de vingt clubs de golf, dont 19 clubs partenaires de Golf Tirol.

Jouer à Kitzbühel au pied de l’Hahnenkamm, le sommet mondialement célèbre, driver par-dessus les verts fairways avec vue sur l’arène de la Zugspitze tyrolienne, entrer un putt à Ellmau, avec le majestueux Wilder Kaiser en arrière-plan: qu’ils soient débutants ou passionnés, tous les golfeurs tomberont sous le charme des paysages tyroliens. Les détenteurs de la Golf Tirol Card ont le

choix à un prix forfaitaire entre 19 parcours de golf de grande qualité dans tout le pays. A noter: les golfeurs qui ne profitent pas des parties de golf créditées sur la carte peuvent encore utiliser celle-ci la saison suivante. Les prix vont de 264 euros pour trois greenfees à 344 euros pour quatre greenfees et 420 euros pour cinq greenfees.

Pour que ces vacances golfiques soient vraiment réussies, des hôtels partenaires, dont la qualité est contrôlée, viennent compléter l’offre. Avec leurs extras, un service complet et à proximité des clubs de golf, ces hôtels répondent à coup sûr aux attentes des clients golfiques.

www.tirol.at/golfen

SPÉCIAL AFRIQUE DU SUD DE GOLF BUDDIES

«The Links» à Fancourt est habituellement réservé aux membres du club et aux clients de l’hôtel. Grâce aux spécialistes de Golf Buddies, les hôtes suisses peuvent jouer sur ce parcours et sur d’autres parcours privés. Dans le classement «World’s 100 Greatest Golf Courses» publié tous les deux ans par Golf Digest, The Links est remonté de la 56e à la 28e place. Le parcours phare du Fancourt Resort a ainsi dépassé les deux autres adresses haut de gamme sud-africaines, Leopard Creek (47e) et Durban Country Club (97e). Ceux qui planifient des vacances golfiques en Afrique du Sud l’hiver prochain –organisé par Golf Buddies – auront la possibilité de fouler le chef-d’œuvre de Gary Player. Grâce aux bonnes relations de Golf Buddies, les clients suisses sont également les bienvenus dans un autre des meilleurs clubs privés d’Afrique du Sud, The River Club à Johannesbourg. www.golfbuddies.co.za

VacancesKitzbühel de golf à

L‘offre peut être réservée pendant tout l‘été.

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4 nuitées en chambre double (1 nuit gratuite !), petit déjeuner copieux avec des produits régionaux, demi-pension Rasmushof, 3 x greenfee avec la Golf Tirol Card.

Afrique du Sud: offres golfiques attractives

L’Afrique du Sud s’ouvre à nouveau aux golfeurs avec des offres attractives. Le très populaire

Guest House ALBATROSS 4 étoiles, sur la Golf Coast du côté de l’Océan indien, propose par exemple une intéressante offre X-Mas / New Year Special.

Ce package contient un hébergement de 14 jours avec petit-déjeuner dans une Junior Suite avec une vue à couper le souffle sur la mer, greenfees et dîners, le tout à partir de 2500 francs par personne. Même durant la haute saison, les Européens trouveront en Afrique

du Sud des conditions idéales, sans stress ni temps d’attente. Un vrai paradis golfique!

Pour ceux qui voudraient passer l’hiver en Afrique du Sud, ou passer plus d’un mois au soleil, ce type d’appartement «self catering» avec infrastructure hôtelière et room service est idéal.

www.albatrossguesthouse.co.za

Une partie de golf parfaite sur la Riviera Turque

Là où le golf et les loisirs sont indissociables

Un nombre croissant de golfeurs amateurs suisses découvrent le plaisir du golf en Türkiye. À l’image du terrain de Belek, les terrains de golf accueillent les membres des clubs dans un cadre méditerranéen fascinant, où une large palette de services autour de ce sport passionnant s’offre aux visiteurs.

Une température moyenne annuelle de 20°C, 300 jours d’ensoleillement, des terrains de golf parfaitement entretenus, des aires de jeu de niveau professionnel, un transfert de 35 minutes depuis l’aéroport d’Antalya: autant de bonnes raisons qui incitent à placer la pratique du golf à Belek dans la liste de vos activités phares. Les nombreux terrains de golf offrent un cadre naturel unique entre montagne et mer. Les paysages y sont fantastiques et l’abondante faune, notamment d’oiseaux dans la région promet une expérience unique sur la Riviera Turque.

La Riviera Turque jouit d’un grand nombre de terrains de golfs situés proches les uns des autres et adjacents à des complexes de luxe. Les conditions en Türkiye permettent aux golfeurs de combiner parfaitement leur sport avec de nombreuses activités nautiques. L’expérience est d’autant plus mémorable en considérant la savoureuse cuisine locale qui enchantent tous les visiteurs, qu’ils soient golfeurs ou non. Disposant d’installations ultramodernes où des instructeurs certifiés par la PGA sont à disposition, les terrains de Golf de Belek constituent un choix idéal pour les golfeurs de tous niveaux.

La popularité de Belek en tant que destination pour la pratique du golf n’a cessé de croître depuis l’ouverture du National Golf Club en 1994. À sa création, il s’agissait de la toute première installation de ce type dans la région, le terrain offrant alors un espace de plus de

Jouer au golf à Belek (Antalya)

100 hectares au sein d’une forêt d’eucalyptus et de pins parsemée de lacs naturels. Le parcours a été conçu par deux anciens joueurs professionnels, David Feherty et David Jones, ayant tous deux participé aux circuits européens et au PGA Tour. Le National Golf Club a été le premier parcours à accueillir un tournoi professionnel international en Türkiye. Il sera probablement suivi par d’autres terrains de classe mondiale présents dans le pays. En effet, plusieurs d’entre eux ont été conçus par des golfeurs de renom, notamment par les champions PGA Nick Faldo et Colin Mont gomery.

Le plaisir du jeu est souvent associé à la découverte de nouveaux parcours, capables d’apporter de la nouveauté dans le golf. Belek présente d’intéressants arguments en la matière, avec la possibilité de jouer dans des clubs indépendants ou dans de grands complexes luxueux. Les pratiquants qui n'ont la possibilité de pouvoir s’exercer sur les parcours de Belek pourront tout de même les visiter et apprécier la combination

idéale entre les infrastructures modernes et la nature environnante. De nombreuses installations proposent des séances de formation dispensées par des instructeurs qualifiés et qui s’adressent à des joueurs de tous niveaux. La diversité de l’offre de parcours de golf à Belek est telle qu’il est possible de pratiquer durant la nuit sur des terrains éclairés avec plus de 300 spots lumineux, de jouer en plein centre-ville, de fouler le gazon d’un parcours sur la mer ou encore de trouver le premier parcours de link golf de la Méditerranée. Quelles que soient les goûts de chacun, les golfeurs sont assurés de vivre expérience inoubliable à Belek.

Ces dernières années, le golf s’est imposé comme l’une des activités préférées des voyageurs, à la recherche d’activité en extérieur et au sein d’un environnement ressourçant. C’est aussi le cas des visiteurs qui souhaitent dépasser leurs propres limites: il n’y a pas endroit plus adéquat pour s’offrir une aventure évasive sur la Riviera Turque que les spectaculaires parcours de Belek.

Jouer au golf dans la nuit

Terrains de golf à Belek (Antalya)

Terrains de golf à Belek (Antalya)

COMBINER LE GOLF ET LES LOISIRS

Antalya ne se contente pas de proposer uniquement une expérience de golf exceptionnelle. Voici quelques idées pour enrichir votre voyage par des activités autour du golf.

Pour les personnes qui voyagent en famille, les incontournables plages de sable dans les stations luxueuses de Belek disposent de clubs pour enfants ainsi que des académies de golf pour les jeunes. Le divertissement en famille est également assuré lors d’une visite de l’aquarium ou des parcs à thèmes d’Antalya.

Pour les amateurs d’histoire, Kaleiçi (vieille ville) à Antalya est un véritable musée vivant avec des nombreuses curiosités telles que la porte d’Hadrien ou les maisons traditionnelles en bois et en brique, ornées de mosaïque en galets. Pour contempler les précieuses œuvres d’art trouvées dans les anciennes villes de Side, Aspendos et Perge, il possible de visiter le musée d’archéologie d’Antalya situé à l’extérieur des murs de la vieille ville.

Les amateurs de concerts et de spectacles trouveront leur bonheur au théâtre antique d’Aspendos, à l’occasion du festival international d’opéra et de ballet qui s’y tient chaque année en août et en septembre. Les plus téméraires assouviront leur quête d’adrénaline lors d’un safari en jeep ou d’une descente en rafting dans le canyon de Köprülü à l’occasion d’une journée riche en aventures.

Les amateurs de plein air peuvent profiter de la Likya Yolu (voie lycienne) et ses 540 km de sentiers balisés. Elle regroupe des parcours de niveau modéré à difficile, et alterne entre anciens chemins de bergers, sentiers muletiers et routes caravanières. Il est alors possible de faire de la randonnée le long des sentiers qui relient les anciennes villes des régions de Lycie et de Pisidie, ou encore de découvrir la flore de la région d’Antalya en montagne à Tahtalı, Kemer, Çıralı et Ka Ces balades dans la nature dévoilent de merveilleuses couleurs au printemps et en automne.

Sous la chaleur estivale, les visiteurs peuvent se rafraîchir dans les eaux fraiches des cascades de Düden et de Manavgat au milieu d’une verdure magique.

En outre, certains des complexes les plus impressionnants de Türkiye sont situés sur la Riviera Turque, où les visiteurs sont reçus dans des chambres exclusives, des suites luxueuses et des villas haut de gamme. Avec ses grandes plages de sable doré et ses infrastructures hôtelières de luxe, la Türkiye offre de nombreuses possibilités d’enrichir l’activité sportive par des moments de détente. Après une journée animée sur un parcours de golf, rien de tel que d’aller se reposer au spa ou à la piscine en sirotant un cocktail face au coucher de soleil, avant de profiter de la tranquillité de la chambre d’hôtel.

Auteure: Teresa Bass, Images: Go Türkiye

Site web: gogolfturkiye.com/antalya

Gorges de Köprülü

Kekova (Antalya)

Ka (Antalya) Terrains de golf à Belek (Antalya)

Caroline du Sud: une merveille

après l’autre

De Myrtle Beach à Kiawah Island en passant par Hilton Head, la région côtière de Caroline du Sud offre une merveille après l’autre. Les parcours des State Parks, un peu moins connus, mais aussi ceux des Midlands, valent également le détour.

Impressionnant, tout simplement: Kiawah.

DANIEL MEIER

Myrtle Beach: Pawleys Plantation Golf & Country Club.

n compte plus de 80 parcours de golf rien que le long des cent kilomètres de côte autour de Myrtle Beach, connue aussi sous le nom de «Grand Strand». Chaque année à fin août a lieu le plus grand tournoi de golf amateur du monde, le Golf.com World Amateur Handicap Championship, lors duquel plus de 3600 golfeuses et golfeurs se répartissent sur différents parcours. L’histoire du golf a démarré ici en 1927, quand les premières balles ont commencé à voler au Pine Lakes International Golf Club. Le jeu s’est développé de façon fulgurante, le nombre et la qualité des parcours aussi. Le Dunes Beach and Golf Club, l’une des meilleures réalisations du légendaire Robert Trent-Jones, a par exemple ouvert en 1948. Lui d’abord, puis ses fils ont fait de Myrtle Beach l’une des meilleures adresses golfiques du monde (avec les prix qui vont de pair, bien entendu).

LA CHARMANTE VILLE DE CHARLESTON

Plus au sud se trouve la pittoresque ville de Charleston. Ce port créé en 1670 est souvent appelé la «perle du Sud». Comme presque aucune autre ville en Amérique, Charleston exhale le charme et l’élégance du vieux Sud. En se promenant à travers la vieille ville, restaurée de façon exemplaire avec plus de 900 bâtiments protégés, des pavés, de petites ruelles sinueuses, des jardins ensorcelants, de splendides maisons de maître, on a l’impression d’être revenu à l’époque d’«Autant en emporte le vent», lorsque les riches propriétaires de plantations se retiraient dans leur demeure en ville. L’Histoire est là, sous nos yeux: 73 bâtiments du temps de la Révolution, 136 de la fin du 18e siècle et plus de 600 des années 1840 forment le noyau historique de la ville. Ces magnifiques bâtiments victoriens et coloniaux, entretenus avec amour, s’alignent comme des perles sur un collier. Autour de la ville on a le choix entre deux douzaines de parcours de golf, qui se trouvent pour certains sur des îles le long de la côte. Comme par exemple Kiawah Island avec ses cinq parcours de classe mondiale (voir encadré).

UN PHARE CÉLÈBRE

Hilton Head Island, la région côtière la plus au sud, est une énorme île de vacances avec une plage de sable fin de vingt kilomètres, qui compte plus de vingt parcours de

KIAWAH ISLAND, LE TOP

Quel est, selon les experts de Golf Digest, «le parcours de resort le plus difficile en Amérique?» La réponse est claire: c’est l’Ocean Course sur Kiawah Island! Qu’estce qui le rend aussi spécial? L’influence directe de l’océan avec son agitation, ses vagues, son fracas, le jeu des couleurs et des nuages, et les dix trous qui longent directement la plage. Aucun autre parcours de golf n’offre un tel spectacle dans l’hémisphère nord. Mais c’est aussi le dessin grandiose de l’architecte Pete Dye, qui s’est adapté à l’endroit. Telles d’étroites bandes vertes, les fairways serpentent le long d’un puissant paysage de dunes. Pour atteindre les greens, il faut jouer très long et très droit depuis les départs. Quant aux greens dramatiquement ondulés, ils demandent du courage mais surtout du feeling.

En 1991 déjà, lors de sa première année d’exploitation, le parcours a accueilli la prestigieuse Ryder Cup opposant les USA à l’Europe. Les meilleures équipes du monde ont joué ici la World Cup, en 1997 et en 2003. Et il y a tout juste dix ans, le Nord-Irlandais Rory McIlroy y a remporté le PGA Championship. L’Ocean Course n’est pas seulement un parcours parfait pour les champions, il est aussi adapté aux amateurs (très) ambitieux. Ceux-ci doivent simplement sélectionner parmi les nombreux départs celui qui convient à leur niveau.

Isle of Palms: un vrai test Alors que Kiawah Island s’étend le long de la côte au sud de Charleston, l’Isle of Palms se trouve pratiquement aux portes de la remuante ville. Une des grandes adresses est le Wild Dunes Resort avec ses deux parcours spectaculaires. L’Harbor Course de Tom Fazio est un vrai test pour les bons joueurs. Quelques fairways longent l’Intercoastal Waterway, que les golfeurs du crû appellent volontiers «l’obstacle d’eau le plus long du monde». Le Links Course de Tom Fazio, avec ses fairways fortement ondulés selon la meilleure tradition britannique, traverse un paysage de marais typique de cette région, longeant de grosses dunes et la mer. La bonne nouvelle, comme sur de nombreux autres parcours autour de Charleston, c’est que même si l’on n’est pas satisfait de son jeu, on peut toujours trouver du réconfort dans la nature environnante, souvent encore à l’état sauvage.

Vaste et riche en eau.

golf. L’un d’eux est le célèbre Harbour Town Golf Links at Sea Pines Plantation qui accueille chaque année le tournoi RBC Heritage de la PGA. Le phare rouge et blanc sur le site du Hilton Head’s Sea Pines Plantation, devenu le symbole de Hilton Head Island, a été érigé en 1969. Après avoir monté 110 marches, nous accédons au sommet d’une tour de presque trente mètres de hauteur et sommes récompensés par des vues magnifiques. Cette île, la deuxième plus grande de la côte Est des Etats-Unis, d’une superficie de cent kilomètres carrés, est entourée par l’océan Atlantique et l’Intracoastal Waterway.

«La Caroline du Sud, avec son offre golfique, est une région digne de tous les superlatifs et le nec plus ultra de la côte Est des USA», dit Ergül Altinova, CEO de golf. extra. «Un séjour à Kiawah Island et Hilton Head, suivi de quelques jours à Charleston, est tout simplement imbattable. N’oublions pas Myrtle Beach, naturellement. Pour moi, la Caroline du Sud, avec ses parcours de top niveau, son excellente cuisine, ses belles plages et l’atmosphère des Etats du Sud, est à de nombreux égards le meilleur de ce que les Etats-Unis ont à offrir», déclare ce professionnel du golf et des voyages, qui a parcouru le monde entier.

Mais ces adresses ne sont qu’un avant-goût. Plus de 350 parcours de golf tendent les bras aux visiteurs internatio-

naux et aux nombreux golfeurs de la région. La Caroline du Sud mérite vraiment son nom de «Golf Capital of the South». Sa situation au bord de l’Atlantique assure tout ce qu’il faut aux golfeurs pour prendre du bon temps. Les Midlands, les Mountains, la beauté tranquille des State Parks forment un contraste avec les parcs de loisirs.

JOUER AU GOLF DANS UNE RÉSERVE NATURELLE

Lorsqu’on voyage dans le pays, il suffit de garder les yeux et les oreilles ouverts pour trouver, la plupart du temps dans le voisinage, un club de golf local dans lequel on peut jouer une partie détendue – et souvent à un niveau sportif étonnamment élevé. Profitez de la chance de jouer avec un membre du club ou inscrivez-vous à l’un des tournois ouverts aux joueurs de l’extérieur. De cette façon vous recevrez plus de bons conseils que dans la plupart des guides de voyage.

Un bon plan, ce sont les parcours de golf dans les State Parks. On y joue de façon plus tranquille, plus relaxe, au cœur d’une nature restée à l’état presque sauvage. Au Hickory Knob State Resort Park, par exemple, les 18 trous serpentent dans une forêt, le long du Lake Thurmond et sur un terrain nettement ondulé. Ici c’est la nature qui a déterminé le dessin du parcours, réalisé avec doigté par l’architecte Tom Jackson.

Oak Point, le trou 18 de Kiawah Island.

Le second parcours de golf de Jackson appartient au Cheraw State Park, qui a été certifié réserve naturelle par la société mondialement connue Audubon il y a plusieurs années déjà. Tom Jackson s’est adapté de façon sensible à cet environnement en créant 18 trous sur lesquels la faune et la flore ont été préservées.

DE GRANDS NOMS

Il y a d’autres bonnes raisons pour entreprendre un voyage de golf dans le «Palmetto State», avec son célèbre palmier figurant sur ses armoiries. Quelques-uns des architectes les plus célèbres du monde ont laissé ici leur trace: Jack Nicklaus, Arnold Palmer, Robert Trent-Jones Senior et Junior, Gary Player, Pete Dye, Greg Norman ou les frères Fazio. Si l’on s’y prend assez à l’avance, il n’y a en général pas de problème pour trouver un temps de départ sur ces parcours de renom.

Comme par exemple le Sea Pines Heron Point Course, à Harbour Town, modernisé par Peter Dye. Les fairways sont particulièrement sportifs, avec des doglegs dramatiques, des montées et des descentes. Le troisième parcours du Sea Pines Resorts est le célèbre Ocean Course. Le plus ancien parcours de golf de la région possède un magnifique trou, le 15, qui mène directement à l’océan et offre des vues qui restent longtemps en mémoire. •

MIDLANDS & MOUNTAINS

L’intérieur des terres offre aussi de très bons parcours de golf. On en dénombre une centaine dans les Midlands. Cette région, en plein milieu de la Caroline du Sud, offre assez d’attractions pour un séjour plus long, même sans plages. Beaucoup de golfeurs apprécient un peu d’isolement pour jouer leur partie en toute tranquillité, sans devoir renoncer à la qualité des parcours côtiers. Un exemple est le Santee National Golf Course. Des troncs d’arbres couverts de mousse, des fairways et du gazon de type Bermuda sur les greens, donc le meilleur qui soit, sont les signes particuliers de ce parcours typique des Midlands. Cinq lacs immenses s’intègrent harmonieusement au paysage et apportent des obstacles d’eau et du piment au jeu. Le Timberlake Golf Course, dans le paysage idyllique autour du Lake Murray, compte également beaucoup d’obstacles d’eau. Une chose est sûre: le golfeur trouve son bonheur dans les Midlands, avec des greenfees relativement bon marché.

Cela vaut aussi pour la région des Mountains. «Des paysages grandioses, des parcours magnifiques, une nature presque intacte» – ce sont les réactions que l’on entend de golfeurs impressionnés au retour de leur partie entre montagnes, lacs et forêts. Gary Player, la légende du golf sud-africaine, a réussi avec le River Falls Plantation Course un exemple parfait de parcours dans les Mountains. Les points forts sont le trou no 13, un par 4 qui longe la South Tyger River. Le trou no 17 du Walker Course at Clemson University est aussi impressionnant, avec son green en forme de patte de tigre. Le golf dans les Mountains a définitivement un charme qui lui est propre.

Franche-Comté, une région proche mais méconnue

La région Franche-Comté, formée des départements du Doubs, du Jura et de la Haute-Saône, n’est pas très connue. Une petite visite chez nos voisins de l’ouest s’est donc imposée, avec à la clé quelques bonnes surprises et une déception

PETER HODEL

Grands travaux au Golf Rougemont.

Entre les sommets des Vosges et les montagnes du Jura s’étend un patchwork de forêts, de champs, de lacs et de rivières. La Franche-Comté est restée une région indépendante jusqu’en 2015, avant de fusionner avec la Bourgogne pour devenir la région Bourgogne-Franche-Comté. Après avoir laissé la zone à forte concentration urbaine de Bâle-Mulhouse derrière nous, nous nous retrouvons dans une région dominée par l’agriculture et les petits villages. Ici les montres tournent un peu différemment. Au restaurant du Golf Rougemont-le-Château, où je me suis arrêté pour prendre un café, un silence de mort règne malgré le panneau qui dit tout autre chose. «Ouvert dès 9 heures – heure française», rigole Lionel, le manager du club, qui m’a gentiment servi un café fort préparé dans le local du personnel. J’avais bien besoin de cette boisson noire comme la nuit, copieusement sucrée, vu le terrain solidement vallonné. Le Golf Rougemont-le-Château se trouve à dix kilomètres environ à vol d’oiseau de la Planche des Belles Filles où, quelques semaines plus tard, le Tour de France termi-

nait sa septième étape par une montée de sept kilomètres, avec des pentes brutales allant jusqu’à 24%. Au Golf Rougemont-le-Château, les pentes sont un peu plus clémentes, mais on voit passablement de flights jouant en voiturette.

DE GRANDES TRANSFORMATIONS

Le parcours offre beaucoup de diversité avec des doglegs, de petits obstacles d’eau, des greens habilement placés, mais aussi quelques trous à l’aveugle. Le club s’est lancé dans un grand pro-jet de transformations. Quelques trous seront complètement refaits. Le but: améliorer la sécurité et la fluidité du jeu grâce à une meilleure visibilité des greens, et adoucir les montées les plus raides. Le système d’arrosage sera aussi modernisé. Ce parcours déjà attractif en soi, avec quelques magnifiques trous comme le no 2, un long par 3 avec un green en contrebas, le no 4, un joli par 4 court, ou le 16 avec son green entouré d’arbres, sera encore plus beau après la fin des travaux.

Besançon, la sensation d’être seul sur le terrain.

DE BELLES VUES

La prochaine étape nous conduit à Luxeuil-les-Bains. Le nom latin de Luxovium révèle que des sources chaudes étaient déjà utilisées à l’époque romaine pour le bienêtre. Le parcours, connu aussi sous le nom de «Golf des Vosges du Sud», se trouve également sur un terrain vallonné. Il débute par un court dogleg de 45 degrés que l’on peut facilement maîtriser avec un hybride ou un fer long, à moins qu’on opte pour un raccourci. Le green, protégé par deux bunkers, n’est cependant pas facile à atteindre par la «Tiger Line» de 230 mètres. Les trois prochains trous sont parallèles les uns aux autres, sur un terrain ouvert. Les trous suivants sont en revanche plus variés. Le no 5, un par 4, est délimité par un ruisseau à gauche qu’il faut ensuite franchir. Le green est légèrement surélevé et la vue magnifique. Suit un par 3 où l’indication de distance de 150 mètres ne veut pas dire grand chose par vent contraire. Il conduit vers un green en plateau, défendu par quatre bunkers. Un fer de deux numéros de plus aurait été amplement suffisant!

DES TROUS QUI DONNENT DU FIL À RETRORDRE

Le départ suivant est très apprécié des golfeurs: il démarre avec un long drive en descente et de belles vues. Après la zone d’atterrissage un nouveau ruisseau doit être franchi avant de remonter une pente raide vers le drapeau. Le par 5 suivant passe en direction opposée en suivant le même schéma. Je dois dire que j’étais content une fois que ces deux trous, beaux mais exigeants, se sont retrouvés derrière moi. Juste après le tournant, une nouvelle pente raide doit être surmontée. Ce par 5 de 465 mètres de longueur semble s’étendre sur un bon kilomètre. Il est suivi par un court et difficile par 4 et un par 3, tous deux avec des greens bien placés. Le Luxeuil Bellevue mérite bien son nom, pas seulement en raison du panorama, et se laisse jouer avec plaisir lors d’une une seconde visite.

CHÂTEAU BOURNEL, UNE DÉCEPTION

J’avais déjà beaucoup entendu parler et lu sur le Château Bournel: de nombeux visiteurs semblaient être vraiment enthousiastes. C’est vrai, le château au milieu d’un parc immense vaut la peine d’être vu, mais après ma première visite le parcours est passé sur ma «blacklist», au demeurant extrêmement courte. Les bunkers n’ont visiblement pas été râtissés depuis des jours, de nombreux départs sont défoncés et portent les traces d’innombrables divots, les boules de départ sont souvent complètement hors la ligne de jeu et pas un greenkeeper n’était à l’horizon durant toute la partie. Mais le vrai problème est le terrain. Environ la moitié des trous «penchent» fortement vers la gauche ou vers la droite. Même les balles bien frappées roulent inexorablement sur le fairway et s’arrêtent dans le meilleur des cas dans les bords, ou dans le pire dans le semi-rough ou sous des arbres aux branches pendantes. Pour le joueur amateur ce n’est certainement pas un plaisir, et je doute que les joueurs confirmés arrivent à garder leur balle sur les fairways, surtout quand ceux-ci sont aussi secs. Quelques trous sont cependant intéressants, comme le no 2, un par 3, le no 16, un par 4 sur lequel les grands frappeurs peuvent essayer d’attaquer le green au premier coup, ainsi que quelques greens magnifiquement placés devant les murs du château.

A NE PAS MANQUER!

Besançon, la capitale de l’ancienne région FrancheComté, au bord du Doubs, a été désignée la ville la plus verte de France avec, paraît-il, 200 mètres carrés de verdure par habitant. De la citadelle qui surplombe la ville (faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO), on aperçoit toute l’étendue des parcs et des zones vertes.

Le parcours de golf n’est pas visible depuis la vieille forteresse. Il se trouve à une dizaine de kilomètres de la ville, sur un terrain de 200 hectares. Comme sur ce

Magnifique domaine, parcours décevant: Château Bournel.

vaste domaine tous les trous, ou presque, sont séparés par des zones de forêts, les golfeurs ont souvent le sentiment de se retrouver seuls au monde.

Le parcours n’est pas aussi difficile que ceux joués les jours précédents, il est en revanche très varié. De nouveaux défis nous attendent à chaque trou, et il n’est pas rare que la balle doive passer par-dessus de petites buttes qui demandent des coups quasiment à l’aveugle, ou qu’elle doive traverser des clairières étroites où la précision est bien plus importante que la force pure et la longueur. Même si presque chaque trou a son propre caractère, j’ai particulièrement ap-précié le 3 et le 15, deux courts par 4.

Le fait que les backnine soient plus longs de 300 mètres est plutôt inhabituel, mais cela est à mettre au compte de l’architecte Michel Fern, qui n’a pas essayé de créer deux boucles identiques. S’il fallait chercher la petite bête, on pourrait dire que tous les par 3 ont à peu près la même longueur. Un peu plus de diversité aurait été la bienvenue. Malgré tout, le Golf de Besançon devrait faire partie du programme de chaque golfeur voyageant entre le Jura et les Vosges.

PIONNIERS DE L’AUTOMOBILE ET DU GOLF

La dernière étape de notre petit tour en Franche-Comté est le Golf de Prunevelle. Jean-Pierre Peugeot, le fils d’Armand qui, dès 1889, fabriqua les premiers véhicules à moteur, a posé en 1929 la première pierre de ce club avec quatre autres golfeurs enthousiastes. Prunevelle est un parcours compact, les chemins entre les trous sont la plupart du temps courts. Il arrive qu’à certains endroits il faille se mettre à la recherche du bon chemin, ou bien traverser un autre trou.

Sur les frontnine on trouve plusieurs trous remarquables, comme le no 2, un par 3 de 185 mètres en des-

cente, ou le 7, un court par 4 de 300 mètres avec un green protégé à l’avant et à l’arrière par deux puissants bunkers. Les trous courts sont à la fois un plaisir et un défi – les deux par 3 sur les backnine sont également très attrayants – mais c’est l’avant-dernier trou, un par 5 de presque 500 mètres avec un green surélevé, qui pourrait disputer le titre de «signature hole». Le trou final ne m’a pas épargné. Sur ce par 4 étroit en descente, un épais groupe d’arbres domine la partie gauche du green. Ma piteuse tentative de les éviter s’est soldée par un bruit sourd contre l’une des branches inférieures, puis la balle est retombée sur le green. Lors de notre visite le parcours était entretenu à la perfection, même si le manque d’eau sur les fairways et sur quelques départs se faisait nettement remarquer. •

QUELQUES CONSEILS

Il y a encore beaucoup à découvrir en dehors des parcours de golf.. Voici quelques curiosités dans la région:

- La Cascades des Tufs, l’une des plus belles chutes d’eau d’Europe.

- Château-Chalon, qui fait partie des «plus beaux villages de France».

- La source de la Loue, où des milliers de litres d’eau jaillissent chaque seconde d’une grotte en karst située sous un rocher de 150 mètres de hauteur.

- Le musée Peugeot à Sochaux, où l’on peut admirer non seulement des automobiles et des motos, mais également des moulins à café, également produits par la marque au lion.

Vaut le détour même deux fois: Luxeuil-les-Bains.

Plutôt court mais attractif: le parcours de Prunevelle.

BIRDIE VIEW

GAGNER UN GREENFEE

Gagnez deux greenfees pour le parcours présenté sur cette photo. La vue spéciale du drone montre un parcours de 18 trous.

Envoyez-nous le nom du club de golf et participez au tirage au sort de cinq fois deux greenfees. Veuillez envoyer un e-mail avec le mot-clé «Birdie View» à communication@swissgolf.ch

La date limite d’envoi est le 11 novembre 2022

LES GAGNANTS

Buna Vista Golf Sagogn était bien sûr la bonne solution dans le dernier numéro. Deux greenfees ont été gagnés par: Claudio Donghi, Simone Truaisch, Erwin Roethlisberger, Bernard Repond et Liliane Jaquier. Nous les félicitons chaleureusement et leur souhaitons un agréable voyage dans les Grisons.

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29 novembre 2022

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