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DU DÉVELOPPEMENT DURABLE À L’E-SPORT

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BIRDIE VIEW

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Swiss Golf a profité de l’Omega European Masters pour présenter à un large public ses efforts dans le domaine du développement durable. Sur le stand, tout près de l’entrée du tournoi, un jeu-concours avec des questions sur le thème de la biodiversité attendait les visiteurs. Au total, trois mille sachets de graines de fleurs ont été distribués aux golfeurs et golfeuses possédant leur propre jardin. «Est-ce qu’elles coûtent quelque chose?», a demandé une visiteuse. Bien sûr que non! Tout comme les nouvelles casquettes d’été de Swiss Golf très appréciées, qui ont dû être amenées par caisses entières.

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BEAUCOUP MOINS D’EAU

La durabilité était également au centre de la traditionnelle conférence de presse de la fédération. Pascal Schmalen, directeur du Golf Club Crans-sur-Sierre, a annoncé que «son» club venait d’être certifié par la Golf Environment Organization (GEO). Lors du processus de certification, une attention particulière a été portée sur le thème de l’eau. «Ces dernières années, nous avons entièrement renouvelé le système d’irrigation sur les deux parcours, ce qui nous a permis de réduire la consommation d’eau de 30%», a expliqué Pascal Schmalen.

Sous Tension

Les simulateurs de golf modernes fonctionnent sans eau, mais avec de l’électricité. Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, un golfeur professionnel a pu se qualifier pour le grand évènement en Valais via le système «e-sport». Les trois premiers de la qualification virtuelle mondiale ont foulé ensemble le vrai gazon le mardi matin avant le tournoi. Gen Nagai (Japon), Jean-Luc Burnier (Suisse) et Aleksandar Radoicic (Monténégro) ont joué un tour sur le parcours Severiano Ballesteros pour décrocher le dernier ticket de départ. Aleksandar Radoicic, qui est né à Crans-Montana et y vit toujours, a réalisé son rêve en s’assurant un droit de jeu spécial avec un score de +1. Les derniers joueurs originaires de Crans-Montana à avoir participé à l’Open étaient Francisco Valera il y a dix ans et Steve Rey il y a tout juste vingt ans.

Toutefois, Aleksandar Radoicic ne compte pas officiellement comme Suisse. Il est en revanche le premier Monténégrin à avoir pu prendre le départ sur le DP World Tour. Il a donc joui pleinement de sa prestation et a chauffé le public en véritable showman. «J’ai rarement vu une telle ambiance au trou numéro 1», a déclaré le pro valaisan Steve Rey, qui en a vu d’autres. Bien qu’il ait raté assez nettement le cut de l’Omega Masters, Aleksandar Radoicic rayonnait de bonheur après son deuxième tour.

Adby et s’est fait conduire à Paris. Le premier des deux tours d’essai du Championnat du monde amateur y était au programme dès lundi (voir page 57).

Meilleur R Sultat Depuis 2011

Outre Maximilien Sturdza, les deux pros de Lipperswil, Benjamin Rusch et Joel Girrbach, ont contribué au bilan suisse extrêmement réjouissant. En effet, pour la première fois depuis onze ans, trois Suisses ont passé le cut à l’Omega European Masters. La dernière fois que Damian Ulrich, Martin Rominger et Julien Clément y étaient parvenus, c’était en 2011.

La 23e place du Thurgovien Rusch, 33 ans, est en outre le meilleur résultat suisse à Crans-Montana depuis la 3e place de Julien Clément en 2008.

La deuxième grande ovation – plus que méritée – que le public a réservée à un Suisse, ce fut dimanche lors de l’arrivée de Benjamin Rusch sur le 18. «C’était une expérience incroyable. Je n’ai encore jamais été aussi proche de la tête du classement sur le circuit européen un dimanche. Au final, j’ai emmagasiné beaucoup de confiance pour le reste de la saison sur le Challenge Tour», a-t-il déclaré après un dernier tour dans le par.

MEILLEUR SCORE DU JOUR POUR RUSCH

Grâce à deux birdies, Rusch s’est même hissé à la 8e place provisoire à mi-parcours dimanche. C’est notamment en perdant son premier coup au 17, alors qu’il venait de noter trois birdies, que le meilleur Suisse a encore reculé en finale. Son plus bel exploit fut la carte de 64 samedi, marqué par cinq birdies, un eagle (au 14) et un bogey. Le Thurgovien a ainsi noté l’un des tout bons scores du tournoi, remontant à la 12e place.

Détail amusant: lors de sa 3e place lors de l’Italian Challenge en juillet, Benjamin Rusch avait également terminé les quatre tours avec un total de 10 sous le par. Financièrement parlant, cela reste son résultat le plus lucratif de la saison, juste avant les 20’500 euros de prize money empochés en Valais.

Le joueur de Suisse orientale veut profiter de sa bonne forme pour gagner encore des points et de l’argent sur le Challenge Tour. Il aura le temps jusqu’au Rolex Challenge

Tour Grand Final à Majorque début novembre de se hisser à nouveau dans le top 20 du classement annuel. Actuellement, il ne lui manque que 13’000 euros de prize money pour accéder au DP World Tour.

Bonnes Sensations Chez Girrbach

Son collègue de club Joel Girrbach, de quatre ans son cadet, a nettement plus de rattrapage à faire dans les tournois restants. Fin juillet, il avait établi un nouveau record de parcours (64) lors de l’Irish Challenge sur le K-Club, un parcours de Ryder Cup, et sa 5e place en Irlande reste son meilleur résultat de la saison jusqu’à présent.

Après avoir joué trois tours dans un total de -7, les choses ne se sont plus passées comme prévu pour le Thurgovien de 29 ans durant le dernier jour de l’Omega European Masters. Rendant un 75, il a perdu 36 positions et a terminé le tournoi au 68e rang. «J’ai globalement pris du plaisir, même si ce quatrième tour est une déception pour moi, a expliqué le Thurgovien, j’ai emmagasiné des bonnes sensations pour la suite de la saison sur le Challenge

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