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Il y a un an, la Néo-Zélandaise Lydia Ko, âgée alors de 17 ans, avait remporté lors de la finale de la saison le plus gros chèque, à ce jour, du golf féminin. Et cette année, numéro deux du classement mondial, elle a remporté à l’Evian Championship son premier titre de grand chelem. A 18 ans, 4 mois et 20 jours précisément, elle est la plus jeune gagnante de Major chez les dames. En revanche chez les hommes, le record date de 1868, lorsque Young Tom Morris, âge de 17 ans, remporta le premier de ses quatre titres au British Open.
En Nouvelle Zélande, patrie de Lydia Ko, elle est une star, mais chez nous, le public ne s’intéressant pas particulièrement au golf féminin, c’est au mieux son nom qui est connu. Cependant, par sa victoire au cinquième et dernier tournoi majeur de l’année, le super talent s’est positionné définitivement sous les feux des projecteurs. A partir de la page 18, Petra Himmel fait le récit de ce phénomène du golf féminin. Elle observe Lydia Ko depuis un certain temps déjà et n’est pas étonnée par son premier titre en grand chelem. Il faut savoir que la Néo-Zélandaise avait déjà remporté un tournoi sur le Ladies Tour américain à l’âge de 15 ans, comme amatrice.
En revanche, pour l’amatrice genevoise Albane Valenzuela (17 ans), son premier tournoi majeur n’a pas répondu aux attentes. Peu de temps après avoir passé la maturité fédérale, elle n’était, de toute évidence, pas encore prête pour affronter les meilleures proettes du monde. Mais peu de jours après sa déception sportive au bord du Léman, à l’occasion de la Junior Solheim Cup, la Genevoise a pu engranger des points importants pour l’équipe européenne face à celle des ÉtatsUnis. La Solheim Cup des professionnelles, qui a lieu tous les deux ans, a été organisée pour la première fois en Allemagne. Nous en
parlons dans un autre article de fond dans notre «Ladies Special».
Notre jeune génération mérite également d’être mise à l’honneur. Par sa victoire éclatante à l’Omnium de Blumisberg, la jeune Tiffany Arafi, âgée de 15 ans seulement, a couronné une saison sensationnelle.
La Franco-Suisse ne joue que depuis l’hiver dernier pour le Golf Club Wylihof et s’entraîne, parallèlement, en France. Pour l’élève en économie il était déjà apparu très tôt qu’elle voulait devenir professionnelle un jour: «Et cela malgré le fait que les femmes gagnent nettement moins que les hommes au golf.» Tiffany Arafi a participé à son premier tournoi en France il y a 5 ans seulement avec un handicap 54. Actuellement elle joue avec un handicap plus 1,3 au sein de l’équipe des espoirs suisses. Le jeune talent extrêmement lucide raconte à la page 52 pourquoi elle a choisi la Suisse.
La parole est également donné à une autre jeune sportive de renom: la Valaisanne Patrizia Kummer, championne olympique de snowboard, pour qui «le golf est un sport tranquille et agréable».
Sportifs ou tranquilles, GOLFSUISSE vous souhaite à tous bonne lecture et beaucoup de plaisir avec les ladies sous les feux de la rampe, et un grand nombre d’autres articles intéressants.
Avec mes meilleures salutations golfiques, Stefan Waldvogel
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Vous verrez très rarement les parcours de golf depuis cette perspective. Nous vous montrons les sites de golf suisses vus du ciel et espérons que ce «vol d’oiseau» éveille en vous l’envie de découvrir de nouveaux parcours et leurs charmes particuliers. La photo montre le domaine du Golf Club Sedrun.
Dans le cadre du Promotour de l’ASG GolfCard Migros et des Golfparcs Migros, au moins 5000 personnes entrent en contact chaque année pour la première fois avec le golf. Et ceci loin des installations golfiques, par exemple lors de festivals ou d’autres grandes manifestations. En août, Migros a testé le concept de «SNAG Golf» durant le Boardstock Festival à Zoug. Le SNAG vient des USA et signifie «Starting New At Golf». Il se sert de clubs légers en plastique avec des grosses têtes et de balles semblables à des balles de tennis qui montent plus facilement en l’air et restent fixées à une cible circulaire grâce à un procédé de collage spécial. «La facilité d’utilisation amuse beaucoup les enfants. Ils ont patiemment attendu leur tour malgré la pluie», a observé Hans-Peter Schild, directeur de l’ASG GolfCard Migros, lors du test de deux jours mené au bord du lac de Zoug. Avec un équipement normal, il est nettement plus difficile pour un débutant d’arriver ne serait-ce qu’à toucher la
balle. D’après Hans-Peter Schild, le SNAG s’adresse avant tout aux enfants, mais les parents aussi se sont bien amusés à Zoug en essayant d’atteindre la cible avec la balle.
Pour le responsable, les avantages sont évidents: «Ce système est adapté à tous les âges et permet au joueur de faire connaissance avec le golf de façon simple et naturelle, et d’avoir aussi rapidement du succès.» Après ce premier test réussi, les Golfparcs Migros examinent l’achat de plusieurs équipements et leur application dans le cadre de leurs concepts «Let’s Play Golf» et «Promotour». Le cas échéant, ces équipements pourraient être prêtés à d’autres clubs de golf. «Jusqu’à présent, les écoliers venaient toujours vers nous, mais avec ce système simple nous pourrions maintenant nous rendre directement dans les écoles. Pour ce faire, nous avons cependant besoin de davantage de personnel», explique Hans-Peter Schild.
Succès rapide grâce aux clubs en plastique.
L’estimation correcte de la distance au drapeau est décisive pour le choix du bon club. Cette affirmation n’est pas seulement soutenue par 99% des joueurs professionnels du PGA Tour, mais aussi par Donghua Li, légende de la gymnastique artistique, champion olympique 1996, et aujourd’hui golfeur actif et ambitieux. Avec son nouveau modèle Tour X, Bushnell répond aux besoins des très bons joueurs à l’entraînement, avec son réticule de visée rouge qui contient un mode Slope (correction des dénivelés pour indiquer les distances réelles à jouer).
En même temps, cet instrument est aussi autorisé en tournoi, selon la règle 14-3/0.5 de l’USGA. Cette prouesse est réalisée par le remplacement du réticule rouge par un réticule de visée noir, qui désactive le mode Slope. Le processeur E.S.P. 2 donne une mesure très rapide, précise à 0.5m près, jusqu’à 420 mètres de distance. Comme sur tous les télémètres Bushnell, l’élément «Jolt» est disponible sur le Tour X. Le joueur reçoit par vibration une confirmation que la distance est indiquée au drapeau et non pas par rapport à un objet en arrière-plan. www.optilink.ch / www.bushnellgolf.eu
Trois golfeurs suisses se sont retrouvés parmi les 6500 athlètes participant aux «Special Olympic Games» à Los Angeles. Ces sportifs handicspés mentaux ont été encouragés par 500 000 spectateurs. Quelque 70 athlètes suisses ont participé aux JO spéciaux, dans diverses disciplines et à différents niveaux. Sandra Künzi, du GC Bubikon, s’est retrouvée pour la première fois au niveau 4, le plus élevé, et a joué cinq tours sur 9 trous en stroke play, durant cinq jours. La prestation de la joueuse, 44 ans, n’a pas été suffisante pour une place sur le podium, mais la jeune femme a vécu une quinzaine fantastique. Elle a raconté à son père, Walter Künzi, avoir été enthousiasmée par la manifestation, bien couverte par les chaînes de télévision. «Sandra a quand-même reçu une médaille-souvenir, elle est super contente», a déclaré le président du GC Bubikon. Les deux jeunes frères Kevin et Jordan Frigerio étaient engagés au niveau 1, respectivement au niveau 2. Kevin Frigerio a participé à un tournoi de pitch&putt et a remporté la médaille d’argent. Son frère Jordan a joué avec sa coach Nicola Valerio un foursome en quatre tours sur neuf trous. L’équipe a remporté la médaille de bronze
du niveau 2, sur le Wilson Golf Course, un parcours public de Los Angeles. Vous trouverez des informations sur les activités des golfeurs en situation de handicap mental en Suisse sur: specialolympics.ch/fr
joueurs font confiance aux télémètres laser Bushnell
«Je n’ai jamais fait du ski, mai j’aime les montagnes et ici, elles sont vraiment impressionnantes», confiait Colin Montgomerie à l’ancien champion de ski, Bruno Kernen. Invité par leur agent publicitaire commun, Aberdeen Asset Management, le duo a joué au golf dans un cadre exclusif à Bad Ragaz. Pour l’Ecossais, 52 ans, il s’agissait de la première visite dans la région, puisque le leader du classement européen senior de prize money n’a encore jamais participé au Swiss Seniors Open. «En lisant les noms des vainqueurs je me dis que je devrais aussi jouer ce tournoi», disait le champion de Ryder Cup (huit participations) et capitaine de l’équipe victorieuse de Celtic Manor (Pays de Galles, 2010) au directeur du tournoi, Ralph Polligkeit. Mais «Monty» jouera sans doute également en 2016 sur le Champions Tour américain, où son grand adversaire s’appelle Bernhard Langer.
Entre sa troisième victoire au Travis Masters en Angleterre et son tournoi suivant à Pebble Beach, les hôtes de l’événement suisse ont pu profiter d’un «clinic» avec l’ancien numéro 1 européen. Voici son principal message aux amateurs: «Un grip complètement relâchée! Si le maximum est de 10, je tente de tenir le club avec un 3 au maximum. La plupart des golfeurs de loisir mettent une pression énorme, 11 voire plus, surtout en tenant le driver. Ca ne peut pas marcher! Comme ça ne marcherait sûrement
pas pour moi sur les lattes», plaisantait le sympathique Ecossais, ajoutant que son fils a au moins appris à skier, sur le remonte-pente du golf de Crans-Montana. C’est là que «Monty» avait gagné pour la dernière fois l’European Open, en 1996. Le fameux pro et architecte de golf ne se souvient plus exactement du résultat (-24!). Seulement du fait qu’il avait établi un record pour le weekend avec les scores de 61 et 63.
Comme c’était le cas plusieurs fois cette saison, les jeunes se sont imposés dans les deux catégories, U16 et U18, lors de la finale du ASG Junior Tour. Aurélien Chevalley a gagné haut la main à Neuchâtel, Victoria Monod (photo) a dû passer par le play-off.
Le suspense était surtout intense lors de la finale des girls. Après trois tours, Victoria Monod (Domaine Impérial) et Klara Wildhaber (Oberkirch) ont joué les prolongations, remportées par la Romande au premier trou supplémentaire. Toutes les deux avaient noté sept coups au-dessus du par, soit cinq longueurs devant Nathalie Armbrüster (Schönenberg). Le jeune trio s’est ainsi imposé tant au classement de la catégorie U16 qu’U18.
Chez les boys, l’issue était pratiquement identique.
Aurélien Chevalley (Villars) a gagné dans les deux catégories d’âge devant Olivier Goldhill. Avec deux bons premiers tours (69 et 68) sur ce parcours au par 71, Aurélien Chevalley a sauvé une avance de six coups ou plus sur la concurrence, malgré un dernier tour mitigé en 74. Grâce à cette victoire, les deux juniors U16 feront désormais partie du World Golf Ranking. Jean Couson (Genève) avait lui aussi des raisons de se réjouir: sur le trou no 3 il a réussi son deuxième hole-in-one dans un tournoi. Le premier date d’il y a trois ans, à Sierre, lorsqu’il jouait encore dans la catégorie U14.
L’ancien défenseur du club de hockey de Zoug (EVZ), Raphael Diaz, 29 ans, a accueilli quelque 88 joueurs au Golfpark
Holzhäusern fin août, à l’occasion de la première édition du tournoi de bienfaisance portant son nom. Grâce à cette récolte de fonds, le pro de la NHL soutient la relève du hockey en Suisse centrale.
Un brin farceur, Stan Mostard, un ostéopathe hollandais établi à Zoug, qui s’occupe de Raphael Diaz depuis longtemps, faisant allusion à l’opéra wagnérien «The Flying Dutchman» (Le Vaisseau fantôme), s’est déclaré prêt à appliquer son art à d’autres golfeurs entre deux trous…
On s’imagine donc sans peine la belle ambiance qui a régné lors de ce tournoi qui a permis de récolter quelque 24 000 francs, dont 10 000 seront
remis directement aux clubs de hockey de Suisse centrale. Le reste sera transmis à la fondation Enfi qui s’occupe de la relève du hockey dans cette région du pays.
Il est d’ores et déjà certain qu’une deuxième édition de la Diaz Charity aura lieu le 12 août 2016. L’initiateur et brillant joueur au sein de la NHL s’est montré très content du résultat. «Tout a joué parfaitement, c’était génial», confiait-il à la Neue Luzerner Zeitung.
Un nouveau record et un barrage pour départager le titre: la 8 e édition du Berner Senior Open au Golf & Country Club Blumisberg était un plein succès.
Le mélange entre défi sportif et convivialité, aux sons du légendaire jazzband de Blumisberg attire de plus en plus de golfeurs. Fin août, quelque 165 joueurs de 40 clubs étaient en lice lors de ce tournoi sur deux jours. Les 75 seniors dotés des handicaps les plus bas se qualifient directement pour la finale, les joueurs aux handicaps 10.9 à 24 doivent passer par un tour de qualification. Les
quinze meilleurs sont admis en finale. En finale, justement, ce sont Frank von Arx (Limpachtal) et Lionel Berrutti (Genève) qui ont fourni le meilleur score du jour avec 78 coups chacun. Tous les deux ont encaissé un double bogey au dernier trou, forçant ainsi les prolongations Et c’est le Genevois Lionel Berruti qui s’est imposé en notant par au premier trou supplémentaire. Il est d’ores et déjà certain que le jubilé des 10 ans du Berner Senior Open sera dignement fêté en 2016. Informations, résultats et photos: www.berner-senior-open.ch
Le resort de Gleneagles et le site suédois exceptionnel du Bro Hoff Slot Golf Club se disputent l’organisation de la Solheim Cup 2019. Un nombre record de dix pays était sur les rangs pour organiser cette épreuve. Le
La marche triomphale des adolescentes persiste sur le LPGA Tour américain. Fin août, Lydia Ko, tout juste âgée de 18 ans, remportait le Canadian Pacific Women’s Open pour la troisième fois. Peu de temps auparavant, la Canadienne Brooke Henderson (photo) faisait sensation avec sa victoire au Cambia Portland Classic. La jeune fille de 17 ans, qui a obtenu une place parmi les meilleures grâce à une qualification du lundi, a remporté le titre par la suite. Malgré sa qualité de jeu bien connue de tous, la LPGA avait refusé jusqu’ici l’affiliation officielle de la Canadienne en raison de son jeune âge. Normalement, les joueuses n’obtiennent une Tour card qu’à partir de 18 ans. Après la victoire de Brooke Henderson, le directeur Mike Whan a changé d’avis et l’a admis comme membre officiel. Cette autorisation exceptionnelle n’avait été accordée qu’à deux autres adolescentes: Lydia Ko et Lexi Thompson qui ont également été victorieuses sur le Tour sans affiliation officielle.
Pas envie de rester au pays en hiver? Divers resorts haut de gamme vous séduiront par leurs offres spéciales qui ne promettent pas uniquement du golf de première qualité, mais surtout des températures agréables. Exemple: pour 299 dollars la nuit, le Wyndham Grand Rio Mar Beach Resort et Spa, à Porto Rico, offre un tour quotidien sur les parcours dessinés par Greg Norman ou Tom Fazio. Le prix comprend le petit-déjeuner, un crédit au casino et une réduction aux installations de bien-être. www.wyndhamriomar.com
Le Westin La Paloma à Tucson/Arizona, un site de 27 trous dessiné par Jack Nicklaus, promet également un soleil éclatant. On peut y jouer sans limites pour 179 dollars par jour. Après la partie, les joueurs pourront se détendre à l’Elizabeth Arden Red Door Spa. www.westinlapalomaresort.com
Ladies European Tour a finalement décidé d’attribuer cette compétition continentale entre l’Europe et les États-Unis à l’un des deux sites.
Gleneagles, en Écosse s’est distingué par l’organisation de la Ryder Cup 2014. Quant au Bro Hof Slott Golf Club, situé dans les environs de Stockholm, il est réputé comme le plus beau site de Suède. Il a organisé le Nordea Masters en 2015.
L’un des plus célèbres resorts des États-Unis, le PGA National à Palm Beach Gardens, offre la possibilité aux ressortissants suisses de souscrire – pour la prochaine saison automne-hiver – une «golf family membership», c’est-à-dire une affiliation temporaire familiale. Elle comprend du golf à volonté sur ses cinq parcours (Champion Course compris) pour tous les membres de la famille (nombre d’enfants illimité). En outre, les affiliés ont accès au PGA National Members Club et bénéficient de prix avantageux dans les restaurants et au pro shop. Le logement prévoit des «club cottages» de 110 m2, avec cuisine. Le nombre d’affiliations temporaires est limité. Elles ne peuvent être réservées qu’en s’adressant au bureau de Jürgen Rassmann qui informera sur les conditions selon la durée du séjour et la période de l’année. Informations et réservations: jr@pganational.de, www.pganational.de
La phrase est bien connue: «Les femmes jouent lentement». C’est faux, affirme Dean Knuth qui a analysé le thème du «jeu lent» pour l’United States Golf Association. «Une femme dont le coup est un peu court, se rend généralement directement près de sa balle et la joue immédiatement. En revanche, les hommes qui jouent lentement prennent beaucoup de temps avant de frapper chaque balle, souvent avec deux ou trois coups d’essai. Les femmes sont tellement conscientes de leur réputation de jouer lentement et se dépêchent si elles sont suivies par des hommes.»
Peu avant que le dernier Major de l’année ne démarre à Evian, quelques-unes des meilleures proettes ont visité le Musée olympique ainsi que le Comité international olympique, établi à Lausanne. Les sportives, dont Fabienne In-Albon, la seule Suissesse qui a des chances réelles de pouvoir se qualifier pour les JO de Rio, ont été reçues par Thomas Bach, le président du CIO. Après un tour dans le
Musée olympique, Thomas Bach s’est saisi d’un club de golf. «C’était un grand plaisir mais ma passion du golf est nettement supérieure à ma performance», commentait le chef du CIO.
Dans la perspective du retour du golf parmi les disciplines olympiques, le Musée lausannois mettra sur pied une exposition sur ce thème. Elle durera du 9 décembre à fin janvier 2016.
L’Association Suisse de Golf (ASG) souhaite engager pour son siège à Epalinges, un(e)
(60% à 80% à convEnir)
Nous offrons une activité intéressante et variée au sein de l’Association faîtière suisse de golf.
miSSionS principALES
• Correspondance courante en allemand et en français (anglais et/ou italien serait un atout supplémentaire)
• Rédaction des communications aux clubs, en accord avec la Secrétaire générale
• Toutes traductions fr./all.et all./fr. et relecture de la correspondance, de mails, infos, formulaires etc.
• Rédaction d’articles d’actualité pour la rubrique News du site golfsuisse.ch et d’autres communications impor tantes de l’ASG
• Organisation des séances du Comité et des réunions/workshops avec les Clubs ASG
• Rédaction des procès-verbaux en all./fr.
• Préparation de présentations PowerPoint
• Rédaction et diffusion des communiqués de presse de l’ASG selon les instructions du Comité
• Organisation d’événements médiatiques et conférences de presse ASG.
• Vous avez une formation supérieure d’une école de commerce. Une formation dans la communication et/ ou journalisme est un atout.
• Vous êtes parfaitement bilingue français et allemand (parlé et écrit). Suisse allemand, anglais et/ou italien sont un atout.
• Vous maitrisez les programmes informatiques courants (Word, Excel, Outlook, Publisher,…).
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• Vous jouez au golf ou vous avez des connaissances approfondies du sport de golf. Entrée en fonction: à convenir
Si vous désirez plus de renseignements, veuillez contacter le secrétariat de l’Association Suisse de Golf, Place de la Croix-Blanche 19, 1066 Epalinges, tél. 021 785 70 00.
Nous vous remercions de nous faire parvenir votre candidature (CV et références) à l’adresse email suivante: info@asg.ch avant le 25.10.2015 à l’attention de Mme Barbara Albisetti, Secrétaire Générale.
Le canton du Valais a fêté le bicentenaire de son entrée dans la Confédération le premier weekend d’août. Une semaine plus tard, l’Alpen Eagles Charity Golf Club bénéficiait de l’accueil et de la serviabilité des Valaisans. C’est un tournoi comptant pour le handicap, au GC Riederalp, qui a donné le coup d’envoi du weekend. Aletsch Arena, l’organisateur et le sponsor principal du tournoi, a transporté les invités de Mörel au Golf de Riederalp, tout en les gâtant généreusement sur le parcours et après le tournoi. La directrice d’Aletsch Arena, Monika König-Gottsponer, a remis à
Cornelia Fassold, présidente d’Alpen Eagles, et à Marc Girardelli, vice-président, un chèque de 5000 euros.
Un tournoi succédant à un autre, les Alpen Eagles qui étaient venus du reste de la Suisse ont fait la traversée du Valais d’est en ouest le samedi soir, directement après la remise des prix et la collation, pour arriver tard dans la nuit à Verbier, où avait lieu le dimanche
9 août un tournoi en scramble. Les anciennes stars du ski, Philippe et Christophe Roux, Roland Collombin, William Besse et LouisNicolas Borloz, avaient l’avantage du parcours.
Pour la première fois depuis quelque temps déjà, les dames aussi bien que les messieurs helvétiques se sont qualifiés pour la finale des huit meilleures équipes. Les hommes ont gagné un match et obtenu un bon 6 e rang, les dames ont terminé à la 8e place. L’année dernière, l’équipe masculine suisse s’était aussi qualifiée pour le «flight A» mais pour perdre ensuite les trois rencontres directes. Cette année, notre équipe senior a certes dû s’avouer vaincue dans le premier match contre les grands favoris irlandais, sacrés champions d’Europe par la suite, mais dans la demi-finale contre la Suède, les Suisses ont remporté une victoire fort réjouissante. Marcel Grass (Wallenried) a pu
ramener le troisième point décisif au 20e trou lors de la troisième partie déjà. Mais les Suisses ont perdu 1:4 le match contre l’Angleterre pour le 5e rang. Les seniors dames avaient terminé au 10e rang il y a une année. Cette année, elles ont réussi à se qualifier de justesse pour la finale des huit meilleures équipes, notamment en raison de la belle performance de Jackie Dangel (Zumikon). Elles ont perdu 1:4 le premier match contre l’équipe allemande, en tête. Puis, contre les Espagnoles, les Suissesses menaient encore après trois parties, avant de s’incliner 2:3 en perdant les deux derniers singles. Elles n’ont pas réussi à s’imposer non
lors du match pour la 7e place, perdant 4:1 contre la Belgique.
Eric Balet, le CEO de Téléverbier S.A., avait pensé à tout: il jouait dans le flight de Marc Girardelli, le skieur le plus couronné de l’histoire de la Coupe du monde, et de Charles-André Bagnoud de Crans-sur-Sierre, arbitre de golf au Royal & Ancient Golf Club de St. Andrews. L’expertise de l’arbitre ne fut heureusement pas nécessaire ce jour-là, le tournoi se jouant dans la bonne humeur et pour la bonne cause. Les organisateurs et les participants du tournoi ont pu faire don d’un montant de 10 000 francs en faveur de l’Alpen Eagles Charity Golf Club.
Les adversaires du play-off n’ont été connus qu’après le passage du dernier flight sur le green du 18. Pour finir, c’est Bubikon qui a remporté le play-off contre Domaine Impérial. Lägern et Rheinblick partagent le 3e rang. Le public était nombreux le long du fairway du trou 18, à Holzhäusern, lorsqu’Arthur Nez (Domaine Impérial) et Marco Meili (Bubikon) ont tapé leur drive en play-off. Résistant à la pression, les deux juniors ont réussi des coups
impressionnants de précision. En enquillant un putt de cinq mètres, Marco Meili a arraché la victoire pour Bubikon. Puis, très applaudi, Pius Brühlmann, le capitaine de Bubikon, a déclaré: «Le MJM est le tournoi le plus cool des juniors. C’est une expérience unique du jeu par équipe car, pour une fois, les juniors de toutes les catégories de handicap sont représentés et les caddies sont totalement intégrés.» Mais avant que les caddies ne puissent s’occuper
des juniors dans la chaleur accablante, ils ont joué le légendaire tournoi de putting dans la matinée. Cette année, Fabienne In-Albon est venue soutenir les juniors sur le putting green et a répondu à leurs questions. Ce sont les caddies de Bubikon, qui ont le mieux réussi à mettre en pratique les tuyaux de Fabienne. Alex Steinhauser (Bubikon) s’est imposé devant Colin Allaz (Domaine Imperial), puis Luca Rotondaro (Bubikon) au 3e et Mick Bernet (Bubikon) au 4e rang.
L’hospitalité était typiquement suisse et tout fonctionnait à merveille lors de la finale de la série SWISS Golf Traveller Trophy au Golf Sempachersee.
Des tailfins SWISS à la croix helvétique et partout des petits drapeaux rouge-blanc. Les joueuses et joueurs ont bénéficié de l’hospitalité bien connue de SWISS, dont faisaient partie toutes sortes de cadeaux et forcément les petits
chocolats de la compagnie aérienne. Mireille Haag, flight attendant de son état, servait un délicieux snack, des boissons et du café Nespresso pendant la pause – comme à bord d’un avion. Puis, du champagne Business Class pour arroser la «Grande finale», dans l’ambiance «jazzy» crée par le SWISS Pilot Combo. Les amateurs de cigares ont, eux, roulé quelques exquis Villiger sous la houlette d’une véritable
«torcedora», pendant que les dames avaient la possibilité de rafraîchir leur maquillage auprès de la visagiste d’Artdeco. Après l’apéro, la remise des prix et le dîner, Thomas Bächler, le chef de Golf & Travel, a offert une tresse fraîche de la région aux participants, en guise de souvenir de Suisse centrale. Les prix de la finale étaient à la hauteur de l’événement. Karin Luxon (Küssnacht) a gagné le classement brut chez les dames, Oliver Hoffmann (Kyburg) chez les messieurs. Caroline Berchtold, directrice de SWISS Golf Traveller, tire un bilan très positif des sept tournois de qualification et de la finale au Golf Sempachersee: «Une belle année, émaillée de moments forts et de belles histoires, se termine. Le beau temps nous a accompagnés tout au long des tournois et nous nous réjouissons d’ores et déjà de communiquer, en février prochain, les dates du SWISS Golf Traveller Trophy 2016.» Informations et inscriptions: swiss.com/golf
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Frank Baumann est «entertaining-pro» et auteur de deux bestsellers sur le golf, «Partherapie» (jeu de mot: thérapie du couple et… du par) et «Single in 365 Tagen» (single en 365 jours). Entre 2009 et 2014, il était aussi capitaine au Buna Vista Golf à Sagogn. Il espère disposer d’un peu plus de temps désormais – pour jouer au golf et pour écrire.
www.frankbaumann.ch
madame Muggli prétend savoir très précisément où se trouve le point G. Bon, on ne peut pas vraiment parler de point G. On devrait plutôt dire un cercle G, une région G, en endroit où surgit automatiquement le vrai point G, au moment où on est prêt à le trouver. Comme le sweetspot lors d’un coup de golf parfait. Car tout est une question de feeling. Et de style. Il y en a qui l’ont et d’autres qui ne l’ont pas,
comme le dit le rappeur Bligg dans son tube «Manhattan»: «Mode cha mä chauffä, aber Stil das muss mä ha!» (la mode on peut se l’acheter, mais le style, on l’a ou on ne l’a pas!)
Et ce n’est pas faux. Regardons ça de plus près. Par exemple le gars qui, du tee 11, crie à travers deux trous au golfeur se rendant d’un pas décidé sur le green du 17 un GRÜEZI sonore et bien intentionné. Dans ce cas particulier, il serait amplement suffisant de faire un signe de tête amical au moment du contact visuel. Ou bien supposons qu’un golfeur entre sur la terrasse du clubhouse. En théorie, il est censé soulever sa casquette et adresser un salut poli. Et la personne saluée est censée répondre amicalement à ce geste (même si elle le fait du bout des dents, tout occupée qu’elle est à ruminer son jeu). Ça, c’est la théorie. Celle que l’on apprend déjà au jardin d’enfant. Ou, au plus tard, lors de l’examen d’autorisation de parcours (pratique), pour autant qu’on ne l’ait pas obtenue gratuitement dans un pays de l’Est, achetée pour 33 euros sur internet ou trouvée dans une pochette surprise. Et pourtant Madame Muggli ne peut que constater que le point G reste, pour de nombreux golfeurs, un complet mystère.
Une autre situation est celle du joueur, qui, fesses serrées sur le départ, se prépare
à jouer un drive du tonnerre, les yeux fixés sur la balle, le regard comme perdu dans une profonde méditation tantrique. La bonne idée, bien entendu, c’est d’aller lui taper sur l’épaule en lui assénant un «G-rüäzi» à déchirer les tympans.
En général, dans cette situation, il est recommandé de fermer son clapet, de ne pas chuchoter, ne pas secouer ses clubs dans son sac ou triturer sa fermeture éclair. Et s’il est évident que notre co-compétiteur est en train de se préparer à rater son troisième putt, évitons de poser de question, restons immobiles et attendons, figés comme l’himalayiste congelé sur le Mont Everest, s’apprêtant à franchir l’«Hillary Step», à 8760 mètres d’altitude.
Madame Muggli a encore une autre théorie. L’absence de point G tient peut-être au fait que beaucoup de dames au golf ne sont tout simplement plus en état d’exprimer d’émotions humaines, avec leurs visages tellement tirés et repassés par le chirurgien-esthétique, et leurs lèvres gonflées comme des paires de saucisses de Vienne ou le bateau pneumatique dans l’obstacle d’eau du trou no 7 (168 mètres) au Golf de Sierre… Un club où, bien entendu, il est encore de bon ton de se lancer d’amicaux «bonjours».
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Lydia Ko, 18 ans, remporte sa première victoire en Major à l’Evian Championship. En matière de précision et de stratégie, la plus jeune joueuse de tous les temps à remporter tournoi majeur déclasse la concurrence.
Seule la double bise l’a un brin décontenancée: Lydia Ko avec le président de l’Evian Championship, Frank Riboud (à g.), et le directeur du tournoi, Jaques
Elle est rarement exubérante, jamais enfantine. Mais son premier triomphe dans un Major, a fait de Lydia Ko, d’habitude si calme et contrôlée, une adolescente rayonnante de bonheur. Une jeune fille qui s’est enroulée dans un immense drapeau néo-zélandais sur le green du 18 à Evian, regardant presque amoureusement le trophée avant de faire une grimace de type «selfie», comme le font les ados partout dans le monde. Lydia Ko, si gâtée par le succès, battant record après record depuis son passage dans le camp pro en 2013, a établi un nouvel étalon golfique sur les hauteurs du lac Léman, une exploit qui semblait la surprendre un peu elle-même.
«C’est cool de pouvoir dire que je suis la plus jeune dans l’histoire du golf à avoir réussi ça», commentait-elle son dernier record du haut de ses 18 ans, 4 mois et 20 jours. Jusqu’ici, la plus jeune gagnante d’un Major, Morgan Pressel, avait
Début septembre, elle a passé la maturité fédérale avec l’impressionnante moyenne de 5,5. Quelques jours plus tard, Albane Valenzuela, amatrice, 17 ans, a pris le départ à Evian où elle participait à son premier Major grâce à une wildcard. Mais la jeune Genevoise n’y a pas joué aussi bien qu’elle aurait voulu et a manqué le cut avec des tours de 78 et 80 coups. «Je n’étais pas nerveuse, malgré l’atmosphère spéciale et le grand nombre de spectateurs. J’ai simplement mal joué et je suis forcément déçue», résumait-elle. «Au fond, je m’attendais à une plus mauvaise note à la matu et je pensais mieux jouer à Evian», ajoutait-elle, un brin ironique, par rapport à ses deux «épreuves» si différentes du mois de septembre. Elle n’aura cependant pas le temps de se prendre la tête, car après l’élimination à Evian, elle est partie, en compagnie de son père, à la Junior Solheim Cup qui avait lieu à St. Leon Rot, en
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Allemagne. Elle y a fort bien joué au sein du Team Europa (voir page suivante). Et après ces joutes contre les jeunes Américaines, elle était conviée au grand dîner en compagnie des douze meilleures proettes européennes du Solheim Team. «Tout cet événement était pour moi une expérience formidable et je voudrais bien évidemment défendre un jour l’Europe au sein l’équipe professionnelle», expliquait celle qui est actuellement de loin la meilleure amatrice de notre pays.
Si elle a pu assister sans stress à la «vraie» Solheim Cup, les choses sérieuses ont repris quelques jours plus tard, au Lacoste Open du Ladies European Tour. Comme l’année dernière déjà, elle y a bénéficié d’une wildcard. En 2014, elle avait rendu le meilleur score de tout le tournoi pour terminer dans le top 10. Suivez le déroulement du Lacoste Open sur notre site golfsuisse.ch.
exactement 18 ans, 10 mois et 9 jours lors de sa victoire, en 2007, au Kraft Nabisco Championship. De plus, La Néo-Zélandaise aux racines coréennes était très satisfaite de ses performance lors de l’Evian Championship: «Terminer sur deux birdies, ou même un birdie au 72e trou, cela n’arrive pas trop souvent. C’était assurément l’un des meilleurs tours de ma vie et il le restera pour toute ma carrière.»
Pour l’instant, de toute façon, personne ne parvient à s’imaginer a fin de cette carrière. A 18 ans, Lydia Ko a déjà atteint tant de choses: elle est le plus jeune numéro 1 mondial, elle a gagné plus de quatre millions de prize money et elle a déjà remporté treize tournois sur le circuit professionnel. Avec quatre victoires cette année, elle a rattrapé Inbee Park, sa grande rivale de ces derniers mois pour la première place au classement mondial. La presse internationale était donc unanime après l’Evian Championship: la Néo-Zélandaise a un talent exceptionnel. Une joueuse comme elle, il y en a une par siècle. Ce qui a peut-être impressionné le plus les connaisseurs était sa sérénité lors du tour final. Elle partageait le flight avec Alexis Thompson et Mi Hyang Lee qui menait avec un coup devant Lexi Thompson après le troisième tour. Et ce fut l’Américaine, toute en puissance, qui a donné le ton en faisant quatre birdies sur les sept premiers trous pour se hisser en tête. Onze trous avant la fin, Lydia Ko perdait trois longueurs sur Lexi Thompson – avant de la rattraper ni vu ni connu. A la fin, la Néo-Zélandaise comptait six coups d’avance sur l’Américaine qui a rendu une carte de 70 assez moyenne, contrairement à son 63 irréprochable.
Lydia Ko n’a certes pas la puissance d’une Lexi Thompson. A bien des égards, son jeu peut même paraître un peu terne. Mais les statistiques d’Evian montrent une fois de plus sa
force réelle: sur les par 5, qui conviennent généralement aux joueurs puissants surtout, Lydia Ko notait neuf coups sous le par après les quatre tours sur le parcours d’Evian. Le bilan de Lexi Thompson en revanche, dont les drives sont facilement quinze mètres plus longs que ceux de Lydia Ko, affichait un bilan de cinq coups sous le par.
Une vision chirU rgicale
Sur le plan stratégique, l’Américaine est nettement inférieure à la Néo-Zélandaise.
Avant de frapper son tee-shot, celle-ci planifie chaque trou du début à la fin, elle connaît l’angle d’impact parfait et les positions d’atterrissage idéales, tandis que Lexi Thompson aime bien cogner fort. Lydia Ko en revanche, dissèque les trous à la manière chirurgicale, avec précision, sans commettre d’erreur – et sans faire partie des longhitters du
Tour féminin. «Les coups de Lydia sont toujours suffisamment longs pour obtenir un bon score», disait Annika Sörenstam au printemps dernier, en analysant le jeu de sa jeune collègue dans le pages du San Francisco Chronicle. «Souvent, les gens frappent des balles vraiment longues, mais ils cognent sans avoir une stratégie. Lydia s’appuie pleinement sur la stratégie. Même sur les longs par 5 elle se met en position de force et gère admirablement son jeu. C’est la clef su succès.»
Quoi qu’il en soit, Lexi Thompson n’avait pas trop de réponses après le dernier tour de son adversaire: «Disons qu’il est difficile de battre quelqu’un qui réussit un tour de 63, avouait l’Américaine, elle a vraiment bien joué et mérite cette victoire. Elle a exploité au maximum ce parcours et a merveilleusement bien putté. Difficile de faire mieux!»
Une chose qui probablement échappé à l’Américaine pendant le dernier tour était le rôle joué par un petit garçon au bord du fairway. Ce fan d’une dizaine d’années, Lydia Ko l’avait déjà remarqué samedi parmi les spectateurs. «J’ai tout le temps vu ce petit garçon, disait-elle après sa victoire, il m’a suivie pendant le weekend et après chaque trou il m’a lancé: bravo, bien joué, tu y arriveras!»
Apparemment, cela a donné un supplément d’inspiration à Lydia Ko. «Après chaque trou il était là pour m’applaudir et cela m’a fait chaud au cœur. J’avais l’impression de ne pas être toute seule dans cette bataille et qu’on était presque en équipe tous les deux.»
La morale de cette belle histoire: pour une ado de 18 ans le soutien amical d’un autre jeune vaut presque autant que la perspective de toucher un gros chèque en guise de prize money…
Le Team USA a réussi une chasse-poursuite historique lors de la finale de la Solheim Cup –après que Suzann Pettersen eut décuplé la combativité des Américaines à cause d’une malencontreuse intervention à propos d’une règle.
Elles n’avaient pas l’air d’y croire tout à fait, les Américaines qui se rendaient en voiturette et en compagnie des représentants officiels à la remise de prix. Visiblement, les ladies du Team USA n’avaient pas encore complètement saisi le retournement de la situation en ce dimanche de finale à la Solheim Cup, au Golf Club St. Leon-Rot. En l’espace de six heures, elles ont en effet réussi un comeback historique, scellé par une victoire qui avait parue impossible: après avoir accusé un retard de 6 : 10 avant les singles, le Team USA, sous la houlette de la capitaine Juli Inkster, a battu sur le fil - avec 14,5 à 13,5 - le Team Europa, dirigé par Carin Koch. Un demi-point de moins dans l’escarcelle américaine, et les Européennes auraient réussi à défendre la Solheim Cup déjà gagnée au Colorado en 2013 et à Killen Castle, en Irlande, en 2011. Jamais auparavant dans l’histoire de la Solheim Cup on n’a assisté à une riposte aussi cinglante. «C’est un bonheur insensé», jubilait Juli Inkster.
Un incident motivateU r «Je les ai encouragées toute la semaine, résumait la capitaine après la victoire, en leur disant ‘vous devez jouer avec le cœur, sentir le feu dans votre corps et ne jamais abandonner’.» Juli Inkster n’a pas eu de cesse de motiver ses douze joueuses qui avaient toutes, à l’exception de la novice Alison Lee, vécu la douloureuse défaite par 10 : 18 au Colorado voici deux ans. Mais ce fut finalement une Européenne - Suzann Pettersen en personne - qui a inspiré au Team USA la nécessaire rage de vaincre pour rattraper les parties à quatre, toutes perdues par les Américaines, et pour tenter l’impossible, malgré tout.
La Norvégienne a crée un éclat dimanche matin à l’avant-dernier trou de sa partie de fourball interrompue avec Charley Hull contre Alison Lee et Brittany Lincicome. Suzann Pettersen avait exigé qu’un arbitre inflige un point de pénalité aux Américaines qui avaient relevé une balle. Le score était all square lorsqu’Alison Lee devait
leS USa imbattableS
malgré la belle performance d’a lbane valenzuela, 17 ans, team europa s’est incliné au Junior Solheim cup devant les américaines qui remportent le 4e titre en série. Team USA était clairement favorisé mais après les parties de fourball de la première matinée, le résultat restait équilibré avec 3:3 points. Après les foursomes, retardés par la pluie, les singles étaient au programme du deuxième jour, et les juniors européennes avaient alors déjà trois points de retard. Elles n’ont pas réussi à recoller au score, et le Team USA, sous la houlette de la capitaine Joanne Carner, a remporté le quatrième titre consécu-
tif à la Junior Solheim Cup. Par intermittence, les Américaines dominaient avec six points d’avance (12½ à 6½) et à la fin, elles ont gagné avec 13:11 points.
La forte prestation de l’unique Suissesse en lice n’a rien pu y changer. Albane Valenzuela a remporté son simple avec 2+1 contre Andrea Lee, malgré le fait qu’elle ait pour la première fois accusé un retard dans cette partie. Avant cela, elle avait pris un départ fulgurant dans son premier match en rapportant un point aux Européennes, en compagnie de la Française Mathilda Cappeliez. Seulement en foursome, la Genevoise a perdu avec sa partenaire française.
enquiller son putt en dernier. La balle est passée à côté du trou pour s’arrêter à quelque 50 centimètres. Croyant que quelqu’un lui avait donné le trou, ce qui n’était pas le cas, l’Américaine a relevé sa balle. La Norvégienne a donc estimé qu’Alison Lee avait repris sa balle en violation des règles. A cause de cette pénalité, les Américaines ont perdu le trou, puis le match avec 1 down. Alison Lee était en larmes, tout comme son adversaire Charley Hull, visiblement abasourdie par cet accrochage.
«Les règles sont les règles», commentait la capitaine européenne, Carin Koch, tandis que son homologue américaine, Juli Inkster, disait sur une chaîne américaine «vouloir gagner de cette façon, c’est du bullshit». Laura Davies enfin, la grande dame du golf européen, ci-devant commentatrice pour une chaîne de télévision, avait elle aussi de la peine à comprendre l’action de Suzann Pettersen, qui était certes conforme aux règles mais pas à l’esprit
amical de la Solheim Cup. «Suzann Pettersen aura des regrets, prédisait Laura Davies, elle aurait simplement dû continuer la partie et donner ce putt à ses adversaires. Si les Américaines devaient gagner la Coupe, il n’y aura qu’une seule responsable de la défaite européenne.».
Quant à Stacy Lewis, la numéro 3 mondiale, elle a incité ses collègues «à puiser un supplément de motivation dans cet incident», alors que les Américaines n’avaient que rarement trouvé le rythme dans les seize doubles et ont connu des problèmes au putting, justement. Mais tout a changé lors
dessiner. Dès le début, les singles ne semblaient pas placés sous une bonne étoile pour elles, notamment en ce qui concerne le putting. L’Espagnole Carlota Ciganda, dont le jeu magnifique des trois jours précédents faisait penser à son compatriote Sergio García, a raté un putt d’un mètre et demi au trou 18. Elle a ainsi sacrifié la victoire contre Lexi Thompson et devait se contenter d’un demi-point. L’Allemande Caroline Masson a, elle, manqué un putt de quatre mètres pour birdie dans sa partie contre Gerina Piller. Au lieu d’un match nul, elle a perdu la partie, alors qu’en enquillant ce putt, elle aurait
des singles, à commencer par un festival de birdies côté américain. Angela Stanford, qui n’a pas une seule victoire à son actif dans ses derniers neuf matches à la Solheim Cup, a battu Suzann Pettersen avec 2&1. Alison Lee a surmonté les erreurs commises les jours précédents en gagnant avec 3&1 contre la Française Gwladys Nocera.
SanS pitié
Et puis, Michelle Wie et Cristie Kerr surtout se sont montrées implacables. La première a écrasé Caroline Hedwall 6&4, ne lui laissant aucune chance avec six birdies sur sept trous. La deuxième, Christie Kerr, qui s’était retrouvée 3 down au début de son match contre une Charley Hull très offensive les jours précédents, a mis la vitesse supérieure en notant neuf birdies sur douze trous et en infligeant la première défaite à l’adolescente britannique.
A ce moment-là, le déclin des Européennes commençait à se
porté le score européen à 14 points et donc assuré la défense de la Solheim Cup à son équipe.
A la fin, c’est Paula Creamer qui a apporté le point décisif aux Américaines, elle qui a intégré le Team USA à la faveur d’une wildcard. Ce choix avait d’ailleurs été critiqué dans certains médias américains, puisque Paula Creamer n’avait pas particulièrement brillé tout au long de la saison. «Elle a toute ma confiance», avait martelé Juli Inkster à toute occasion, pour justifier sa décision. Et la capitaine avait raison: Paula Creamer a battu haut la main l’Allemande Sandra Gal avec 4&3.
Seules Anna Nordqvist, Karine Icher et Melissa Reid ont finalement été victorieuses pour le Team Europa, tandis que Carlota Ciganda a réalisé un match nul. «Chapeau aux Américaines qui nous ont battues à plates coutures cet après-midi, résumait Suzann Pettersen, toutes mes félicitations pour ce fabuleux comeback.»
«Les règles sont les règles», commentait Carin Koch, Juli Inkster, disait «vouloir gagner de cette façon, c’est du bullshit»…
D’après une étude, plus de 45 milliards de dollars seraient investis dans le sponsoring sportif. Quelle est la part du golf? Personne ne le sait. De grandes entreprises suisses comme Rolex et Zurich s’engagent dans ce domaine de façon globale, et visiblement avec succès.
Stefan Waldvogel
Le golfeur américain Arnold Palmer passe pour être le premier sportif à avoir commercialisé son image de façon professionnelle. Dans les années 1960 déjà, le champion collaborait avec le juriste Mark McCormack. Ce qu’«Arnie», mais aussi Gary Player et Jack Nicklaus ont initié avec succès, est devenu aujourd’hui la plus grosse agence de marketing sportif. IMG a été vendue fin 2013 pour 2,3 milliards de dollars, mais continue d’opérer de façon indépendante, organisant entre autres douze tournois professionnels, dont l’Arnold Palmer Invitational sur le PGA Tour. L’un des premiers partenaires d’IMG était Rolex. L’entreprise suisse a engagé Arnold Palmer en 1967 comme premier «ambassadeur» de ses montres. L’Américain, 86 ans aujourd’hui, appar-
tient aux légendes qui représentent la marque suisse dans le monde entier, tout comme un grand nombre de champions actuels, dont Jordan Spieth, Jason Day ou Rickie Fowler.
roL ex, L e pLus grand bai LL eur de fonds du goL f Rolex est partenaire de l’USGA depuis 1980, «horloge» officielle à l’US Open et sur le Ladies Tour américain, sponsor de la Ryder Cup depuis tout juste 20 ans, présent à l’Evian Championship depuis 2000, et partenaire officiel («patron») de l’US Open depuis 2003. La liste des engagements de la firme horlogère au niveau mondial est longue. Rolex soutient encore 22 tournois amateurs internationaux et 25 organisations dont les
fédérations de golf argentine, indienne, française et suisse. «Rolex est le plus grand partenaire mondial au niveau du golf», écrit la firme genevoise dans son dossier de presse, elle qui reste d’habitude si discrète. Elle ne préfère toutefois pas répondre à d’autres questions concernant son engagement. Cela fait partie de la politique de la maison, répond-elle. A part le Rolex Trophy à Genève, la marque n’organise pas de tournoi en son nom propre, bien qu’elle soit partout active en arrière-plan. Le tournoi du Challenge Tour qui se tient à Genève se joue non pas avec 156 joueurs, comme d’habitude, mais seulement 42 professionnels triés sur le volet. Un tournoi exclusif sans cut et en formule Pro-Am, pour que Rolex puisse offrir à ses invités une expérience toute particulière (voir box).
Les chiffres restent confidentieLs
Il en va de même pour Omega, qui soutient le plus grand tournoi de golf suisse. A l’Omega European Masters à Crans-Montana, le sponsor principal a invité à lui tout seul environ 3000 clients, dont beaucoup sont entrés en contact avec la petite balle blanche pour la première fois à cette occasion. Les Suisses romands investissent l’argent du sponsoring principalement dans les tournois. Outre leur ambassadeur Sergio García, Rory
c ’est l’espagnol nacho e lvira qui a remporté le 36 e rolex trophy à genève, un événement traditionnel qui reste avant tout un tournoi très spécial.
L’année passée, le Coréen Byeong-Hun An remportait le Rolex Trophy avec 19 coups sous le par. Depuis, le jeune professionnel de 23 ans a réussi à s’établir sur l’European Tour. L’Espagnol Nacho Elvira, de cinq ans son aîné, rêvait évidemment d’accomplir le même parcours. Avec un résultat final de -24 sur le parcours de Genève, pas très long mais exigeant au niveau technique, l’Espagnol remporte son troisième titre sur le Challenge Tour cette année, une victoire qui lui ouvre immédiatement les portes de l’European Tour, sur lequel il s’était déjà produit en 2014.
Seul Suisse d’un tableau exclusif de 42 professionnels, Damian Ulrich a terminé son tournoi avec un réconfortant score de 68, qui le place au 34e rang (-1). «Les 2700 euros correspondent à
ce que l’on reçoit dans d’autres tournois pour une place dans le top 20, et cela m’aidera au classement annuel», déclare le Zougois. Le format de ce tournoi traditionnel est déjà spécial en soi. Le premier jour, les professionnels se retrouvent en équipes de deux avec des juniors (avec également un classement individuel), puis viennent trois jours de Pro-Am, avec trois équipes d’invités ou de membres du club différents. «C’est chaque fois très spécial, mais en général c’est une formule qui m’aide», explique Damian Ulrich, invité pour la troisième fois au Golf de Genève.
Chaque soir, après le Pro-Am, a lieu un dîner avec un thème déterminé. Les équipes invitées par Rolex pour cette importante manifestation sont elles aussi particulières. «L’année passée, j’ai joué avec de hauts représentants de Wimbledon», explique le Zougois. Cette année, il s’est retrouvé en équipe avec des responsables du sponsoring du PGA Tour. De telles rencontres
McIlroy représente aussi la marque et reçoit les montres qu’il désire porter, ainsi que le chèque qui va avec. Aux USA, Omega sponsorise également, depuis quatre ans, la PGA of America, avec quelques millions de francs par année, chiffre articulé par Stephen Urquhart, CEO d’Omega, lors de la prolongation du contrat l’automne passé. Mais la présence d’Omega à la Ryder Cup est encore plus importante. La troisième plus grande manifestation sportive du monde aura lieu l’année prochaine aux USA, avec Omega comme partenaire. Deux ans plus tard, la compétition opposant les deux continents se tiendra à Paris, et la marque à la couronne y sera de nouveau visible. Combien coûtent ces engagements à l’entreprise horlogère suisse? Mystère.
Dominik Senn, chef de 4Sports, entreprise de consulting sportif, estime que Rolex investit par année environ 100 millions de francs de sponsoring dans le golf, alors que pour Omega ce devrait être la moitié.
Zurich est la seule entreprise suisse sponsor en titre sur le PGA Tour. Depuis dix ans, la compagnie d’assurance sponsorise le Zurich Classic of New Orleans, un tournoi qui se joue en avril et dont le prize money s’élevait à 6,9 millions de dollars cette année. Pour comparaison, l’Omega European Masters tourne autour de 2,7 millions de prize money. «Le golf est pour la Zurich le seul sponsoring sportif global», dit Gregory Renand,
directeur sponsoring chez Zurich. Cet engagement permet de se concentrer plus sur les clients d’affaires, alors que les engagements nationaux visent plutôt les sports nationaux, comme le hockey sur glace en Suisse, et les clients privés. La Zurich aussi a un contrat avec quelques grands joueurs. En avril, Martin Senn, CEO de la compagnie, a eu le plaisir de tendre en personne le chèque du vainqueur à l’«ambassadeur» de la marque, Justin Rose.
D’habitude, le sponsor principal paie le prize money, à quoi s’ajoutent les dépenses de communication et les frais d’accueil pour les joueurs invités. Mais là aussi, discrétion absolue sur les chiffres.
Le budget de l’Omega European Masters est en revanche connu. Selon Yves Mittaz, directeur du tournoi, il s’élève maintenant à 12 millions de francs. Quelque 60% de cette somme sont couverts par les sponsors, un million vient des droits TV et un autre million des instances publiques, dans ce cas Valais Tourisme, principalement. Depuis 2000, les organisateurs ont presque pu doubler le prize money, qui est passé de 1,5 à 2,7 millions d’euros. C’est nettement plus que la moyenne sur l’European Tour. Les dotations y sont passées en quinze ans de 84 à 145 millions d’euros.
sur le parcours et lors du dîner ne font pas du tout partie du quotidien des pros de ce niveau. «Le Rolex Trophy est spécial à tous égards, les hôtes sont très généreux et pour moi c’est chaque fois un vrai bonus de me retrouver ici», ajoute Damian Ulrich, actuellement meilleur Suisse classé sur le Challenge Tour.
Il y a une année, le Zougois s’était retrouvé à la 3e place provisoire du Rolex Trophy, avant de rétrograder de dix rangs. Il avait pu se consoler avec le cadeau exceptionnel de Mick Desmond, de Wimbledon, qui jouait dans son flight: deux entrées dans la meilleure catégorie pour la finale du mythique tournoi anglais.
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Sur le PGA Tour, la barre des 300 millions de dollars de prize money a été dépassée pour la première fois cette saison, les bonus de la FedEx Cup, distribués après la carrière, non compris. Les deux Tours comptent le prize money des quatre tournois majeurs et des tournois WGC chaque fois à 100%, sinon la «supériorité» financière du PGA Tour serait encore plus impressionnante qu’elle ne l’est déjà (voir graphique).
La grande différence, selon Yves Mittaz, réside moins dans le sponsoring que dans les droits de retransmission TV. «Aux USA, pour un tournoi normal, ils devraient être environ cinq fois plus élevés que sur l’European Tour», estime ce spécialiste en marketing, qui a aussi travaillé pour IMG.
La télévision et les médias sociaux prennent de plus en plus d’importance, la concurrence entre sports est énorme et tout le monde cherche à attirer l’attention des spectateurs et des spon-
sors. «La tendance internationale va de toute évidence vers les sports médiatiques, également dans le contexte de la communication mobile, qui se développe massivement et pour laquelle les images animées sont les plus importantes», explique Jean-Baptiste Felten. Le vice-président de l’association professionnelle du sponsoring en Suisse (FASPO) a publié cet été le second sondage sur le sponsoring sportif en Suisse. On y apprend entre autres que le golf fait toujours partie des sports préférés des entreprises, même s’il se range nettement derrière le football et le hockey sur glace, au 7e rang des sports sponsorisés. «Mais il figure, par exemple, nettement devant le handball ou le volleyball», remarque Jean-Baptiste Felten, sur la base du sondage effectué auprès des responsables suisses du sponsoring.
Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que le sport qui bénéficie du sponsoring: «En Suisse, justement, beaucoup d’argent va dans le sponsoring
Le sponsoring de tournois en Suisse pour les clients existants ou potentiels est d’une toute autre mesure. Ian Gibbons, manager au Golfclub Lipperswil, estime que le coût par personne tourne autour des 200 à 250 francs, sans compter les cadeaux ni les prix. L’Anglais ne voit pas de «trend clair» dans le business des tournois privés sponsorisés, tout au plus une certaine tendance à en faire plus, en organisant pour cela des manifestations plus petites et plus exclusives. «Nous voyons de plus en plus de groupes de 12 à 20 personnes. En petit groupe, il est plus facile d’avoir des contacts personnels et de meilleure qualité», observe ce club-manager qui dispose d’une longue expérience. Les repas, par exemple, et ce qui va avec,
seront un peu plus exclusifs. Autrement dit, roastbeef plutôt que tranche de porc. Le Golfclub Lipperswil ne recherche pas activement des tournois privés. Les vendredis en dehors des vacances sont des journées prisées et relativement vite réservées, et le nombre de tournois sur invitation est limité. Idem pour le Golf de Küssnacht: «Nous ne pouvons pas accepter les tournois privés de façon illimitée, ce n’est pas très bien vu par les membres», reconnaît Seppi Schuler, le manager. Il est plus difficile de trouver des entreprises qui sponsoriseraient les tournois de club déjà existants. Cela demande une recherche active et des discussions directes avec les partenaires potentiels, explique-t-il.
Rolex est le plus grand sponsor dans l’univers du golf.
de la culture, bien plus qu’en Allemagne, comme le montrent les comparaisons.»
En sport aussi, les «favoris» changent. Ainsi les deux nets dominateurs, le football et le hockey sur glace, ont un peu perdu en importance depuis la dernière enquête il y a deux ans. Le cyclisme et le ski de fond ont devancé le golf. «En ce qui concerne le cyclisme, c’est sûrement dû au fait que la question du doping perd de son intensité, ce qui contribue au redressement du sport cycliste. En outre, le groupe de presse Ringier a mis tout son pouvoir médiatique derrière le Tour de Suisse, et la télévision suisse alémanique a retransmis l’événement en direct. Pour le ski de fond, je pars du principe que c’est l’aura de Dario Cologna qui a joué un rôle», estime Jean-Baptiste Felten.
Le pLus important est Le gain en termes d’image
Il est certain qu’il manque un Cologna au golf suisse, et pour les responsables de l’ASG, il n’est pas simple de trouver un remplaçant à Credit Suisse comme sponsor principal. «Il est bien plus facile de trouver quelqu’un pour sponsoriser un tournoi professionnel», explique Jean-Marc Mommer, président de l’ASG. Ce genre d’événement offre beaucoup plus de possibilités, par exemple au niveau de l’accueil. L’association doit miser sur d’autres aspects, comme le contact direct avec ses 88 000 membres, qui devraient être intéressants comme clients actuels ou potentiels pour de nombreuses firmes.
«Nous avons déjà eu beaucoup de discussions, également avec des entreprises qui ne se sont encore jamais engagées pour le golf», explique le
Raphael Weibel, président du Golf Emmental, fait la même observation: «Les tournois plus petits sont plus personnels et ménagent aussi le budget des sponsors.» Comme ce sont souvent les mêmes personnes qui sont invitées aux tournois, l’ambiance, l’hospitalité et les contacts privés comptent plus que le «tralala» comme le nettoyage des chaussures etc. «Maintenant, tout cela n’est plus nouveau, alors en tant qu’hôte on ne peut plus se profiler», explique-t-il. Il observe une tendance au «simple mais bien». La surenchère dans le luxe est dépassée depuis longtemps: «Ce que j’avais dit il y a trois ans dans Bilan, ’du cervelas au lieu du caviar’, est toujours vrai aujourd’hui.»
président. Cela nécessite évidemment du temps et des explications, mais il est convaincu que l’ASG est sur la bonne voie, grâce au soutien professionnel d’une agence spécialisée. Pour le moment, il est trop tôt de dévoiler les détails. La collaboration de longue date avec Rolex et Jaguar est donc d’autant plus importante. «Jaguar et le golf sont liés par une tradition commune. Partenaire de longue date de l’ASG, Jaguar se concentre, pour ses engagements sponsoring en Suisse, presque exclusivement sur le golf», explique Karin Held, directrice Marketing, PR & Sponsoring chez Jaguar Land Rover Schweiz AG. «Le plus important pour nous est la perception de la marque et le transfert d’image dans un environnement émotionnel.»
Selon les sondages, le gain en termes d’image est l’argument le plus important pour décider les sponsors à se lancer dans le sport. Selon Jean-Baptiste Felten, «ce sera certainement toujours le cas dans le futur, mais cela ne réus-
sit que si l’entreprise est également visible». Le golf doit continuer de profiter de ses points forts: «Ce sport offre la plateforme idéale pour les rencontres personnelles. En jouant au golf, on passe relativement beaucoup de temps ensemble et c’est exactement ce que recherchent de nombreuses entreprises.»
Quand tout doit être fait dans la précipitation, le temps passé ensemble prend encore plus de valeur. En outre, selon ce spécialiste, les golfeurs restent toujours «un groupe cible particulièrement intéressant». Comme avec la voile, par exemple, on s’adresse à des groupes à fort pouvoir d’achat. «En comparaison, le golf se trouve, selon moi, dans une bien meilleure situation, et cela ne changera pas à l’avenir», juge Jean-Baptiste Felten.
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Dès la prochaine saison, le système d’handicapping deviendra nettement plus simple. Dans l’ensemble, les réactions sont positives, mais les opinions divergent, surtout en ce qui concerne le nouveau handicap 54.
«Précis vers le bas, généreux vers le haut», c’est ainsi que l’on peut résumer l’idée du nouveau système de handicap. Ce qui changera avant tout la prochaine saison c’est le fait que les joueurs avec un handicap de 18,5 et plus, ne pourront que l’améliorer dans un tournoi, mais plus le faire remonter. «Je trouve que c’est très positif», se réjouit Walter Künzi, président du Golf Club Bubikon. Ce dernier a constaté que certains joueurs (surtout des séniors) se faisaient du souci pour leur handicap et ne participaient plus aux tournois ou uniquement aux tournois conviviaux. L’entrepreneur zurichois est également 100% favorable à d’autres simplifications, telle la suppression du handicap inactif et l’adaptation des zones tampon (CBA).
L’écho est pratiquement le même dans tous les clubs interrogés par GOLFSUISSE. En revanche, à propos du nouveau handicap de 54 les opinions sont moins cohérentes. Pour Walter
Künzi, c’est parfaitement logique. «Nous le gérons à l’interne depuis des années et n’avons fait que de bonnes expériences», affirme-t-il. «Pour un joueur AP (autorisation de parcours) il est extrêmement motivant de pouvoir se rendre compte de ses progrès. Jusqu’ici, le passage du handicap 54 au handicap 36 était tout simplement insurmontable pour de nombreux golfeurs», explique-t-il.
Au Golf Club Lipperswil aussi, on connaît le handicap 54 depuis longtemps. «Au départ, ce fut un hasard, car il était déjà installé sur notre logiciel. Mais ce système a fait ses preuves au cours des dernières années», avoue Ian Gibbons, directeur du Golf Club Lipperswil et membre du comité de l’association des Swiss Golf Managers. Les joueurs AP prenaient le départ des tournois avec un handicap 36 mais, dans les classements, leur handicap interne était calculé sur la base de 3 coups par trou avant d’être adapté au handicap. «En fait, pour nous, il n’y aura aucun changement, excepté que les joueurs AP bénéficieront officiellement d’un coup en plus. Dans les tournois, il faudra certainement créer une catégorie spécifique. Avec un handicap 36, beaucoup de joueurs AP se retrouvent toujours en fin de classement. Cela changera sans nul doute. Au début, il y aura certainement des résultats stableford très élevés, mais ils se
stabiliseront rapidement», explique Ian Gibbons pour rassurer ses collègues qui accueillent le changement avec un certain scepticisme. Alexander Brühlhart, manager au Golf Club de Sion, réagit de manière similaire: «Il faudra probablement instaurer une catégorie séparée, mais à part ça il y aura peu de changements. Ce qui marche en France et en Allemagne devrait aussi fonctionner chez nous. Et tant mieux si cela motive les joueurs AP à prendre part aux tournois.» Plusieurs clubs privés ne laissent pas participer des joueurs AP à leurs tournois. À Breitenloo, Lausanne et Küssnacht, par exemple, un handicap 36 est de mise, et à Lucerne, un handicap 30 est exigé. «Certains joueurs avec des handicaps plus
Voici les changements les plus importants (cf. l’article paru dans GOLFSUISSE No 4):
- Dans les tournois, pour les joueurs aux handicaps 18,5 et plus, ce dernier sera ajusté uniquement vers le bas et non plus vers le haut. En l’occurrence, le «handicap review» de la fin de saison prendra de l’importance.
- Le handicap aura une limite supérieure de 54. L’ancien AP devient handicap 54.
- La différenciation hcp. actif/inactif est supprimée.
élevés ont le droit de participer à nos tournois, mais en général le handicap 30 ne sera vraisemblablement pas modifié», explique Roger Furrer, directeur du club lucernois, qui ne compte que très peu de joueurs AP.
Le Golf Club Breitenloo continuera à exiger un handicap 36 pour la participation à ses tournois. Il conseille aux débutants d’obtenir un handicap au moyen des cartes EDS. «Chez nous, les Extra Day Scores sont gratuites et suscitent un vif intérêt», souligne Sandro Christen, directeur. «En qualité de club privé, nous ne sommes pas concernés. Ceci dit, j’imagine que les tournois auxquels participe un grand nombre de joueurs AP dureront encore longtemps». Au Golf Club Küssnacht, on tient le même langage. «Nous avons constaté que les joueurs AP qui n’ont pas l’habitude de jouer dans des tournois, sont dépassés lors de leurs premières participations. Et ils n’en éprouvent aucun plaisir, tout comme les autres participants», affirme Seppi Schuler, directeur. Le club a donc instauré une étape préparatoire qui consiste en une attestation de tournois (AT). Pour l’obtenir, il faudra présenter deux résultats avec au minimum 28 points stableford au moyen d’une carte EDS. «Cette étape préparatoire est un accès à la participation aux tournois qui fait ses preuves depuis des
années», poursuit-il. «Il est juste de faciliter l’entrée sur le terrain. Mais il faut aussi satisfaire les attentes de nos membres pour garantir un déroulement fluide des tournois. Depuis 2012, nous organisons des tournois de 9 trous réservés aux joueurs de handicap 28 à l’AP. Ils sont publics, ont lieu le soir et sont généralement très bien fréquentés. Les joueurs aux handicaps élevés apprécient beaucoup de se mesurer à des golfeurs de leur niveau, ou presque», ajoute Seppi Schuler. À Lausanne également, les joueurs AP n’ont généralement pas le droit de participer aux tournois. «Tout n’est pas encore définitif, mais en principe il n’y aura pas de changement au cours de la prochaine saison. Nous continuerons à exiger le handicap 36», assure Pierre Rindlisbacher, directeur.
asgi: motiver les Débutants Avec quelque 7000 joueurs munis d’une autorisation de parcours, l’ASGI est la plus touchée par l’innovation. «Bien évidemment, nous avons toujours accepté les joueurs AP dans nos tournois», explique Ursula Joss, directrice de l’ASGI pour la Suisse alémanique. Il n’y aura donc pas de véritable changement pour l’association des golfeurs indépendants: «Chez nous, le pourcentage de joueurs AP se situe aux environs de 10 à 15 %. L’expérience nous indiquera quelle durée supplémentaire ces coups supplémentaires engendreront.» En principe, les joueurs seront
certainement motivés si leur handicap devient tributaire de leurs progrès. Il y a quelques années, l’ASGI a instauré la série de tournois «1st handicap» spécialement à leur intention. «Avec le handicap 54, il faudra certainement trouver un autre nom. Ceci dit, le besoin d’événements spéciaux à l’attention des personnes qui manquent d’expérience dans les tournois, persistera certainement», estime Ursula Joss.
L’ASG GolfCard Migros compte actuellement 6005 membres avec une autorisation de parcours. A partir de la saison 2016, ces derniers recevront automatiquement un handicap 54. Selon Yves Thierrin, manager au Migros Golf Park d’Otelfingen, en moyenne 15% des participants aux tournois sont des joueurs AP. Il trouve important de mélanger les flights. «Trois joueurs avec un handicap élevé en fin de tournoi, cela n’a pas de sens. Ils seront dépassés s’ils doivent à la fois jouer et inscrire les scores des autres joueurs. Jusqu’ici et dans la mesure du possible, nous avons intégré au maximum un joueur AP par flight. C’était primordial pour la fluidité du jeu», certifie Yves Thierrin. Vu sous cet angle, peu de choses devraient changer avec l’ajout d’un coup supplémentaire. «Les nouvelles règles motiveront les débutants et les handicaps seront rapidement ajustés vers le bas. Je n’y vois pas d’inconvénient, à condition que les exigences relatives au handicap 54 correspondent en gros au niveau AP actuel», conclut le directeur.
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avec la révision du système d’handicapping en 2016, de nouvelles règles pour l’examen d’autorisation de parcours (ap) entreront également en vigueur. a partir de l’année prochaine, ce ne seront plus les points stableford qui compteront, mais entre autres la vitesse de jeu. en revanche, il faudra avoir joué au moins deux cartes sur 9 trous avec un pro de la swiss pga . Jusque-là, chaque club avait des exigences différentes et ses propres tests de règles pour faire passer l’examen d’AP. L’ASG et la Swiss PGA, responsables de cet examen, ont décidé d’unifier le test à partir de l’année prochaine, et, en collaboration avec Migros et l’ASGI, sont en train d’élaborer les détails du nouveau test AP 2016.
Dès la saison prochaine, les joueurs avec AP recevront un handicap de 54 ou moins. Pour les «nouveaux» AP, il ne s’agira plus de jouer un nombre précis de points à l’examen, mais d’avoir un comportement correct sur le terrain, notamment par rapport à la vitesse de jeu, explique Barbara Albisetti, secrétaire générale de l’ASG. Le pro décidera d’après une check-list si les critères sont remplis et si l’examen est réussi. Ces critères sont actuellement en cours d’élaboration.
libre choix du parcours
Avec ces nouvelles prescriptions, les tests pourront être passés sur tous les parcours de golf, même ceux qui n’ont pas été homologués par l’ASG, par exemple des parcours 6 trous ou des pitch&putt. Jusque-là, Migros bénéficiait
d’une exception pour ses parcours 6 trous, qui pourra maintenant être levée. Pour le «nouveau» test AP, il faudra toujours passer un test écrit (règles et étiquette), mais, en plus, il faudra jouer deux fois 9 trous avec le même Swiss PGA Pro. L’examen théorique sera toujours placé sous la responsabilité du Swiss PGA Pro, du club manager, du capitaine ou de toute autre personne désignée par le club. Le club, tout comme le pro, confirmeront par leur signature que la partie pratique a été réussie. Seule une autorisation de parcours signée par un Swiss PGA Pro sera reconnue.
moins de stress, mais un jeu rapide Les parties jouées avec le pro devront «avoir moins l’air d’un examen ou d’un test», espère
l a formation continue intensive des coaches d’élite fait partie du concept sportif actuel. Ces master Classes, introduites à l’automne dernier, sont une réussite totale pour les responsables de l’asg et de la swiss pga . «Un professeur de golf classique réalise 95% de son chiffre d’affaires avec les membres du club. Nos formations continues sont orientées depuis longtemps vers cette clientèle», dit Richard Adby, lui-même entraîneur Swiss PGA au plus haut niveau et responsable de la formation continue de l’association professionnelle. Une nouveauté réside dans des offres spéciales
s’adressant directement aux coaches des joueurs d’élite et organisées en commun par l’ASG et la Swiss PGA. De plus, Richard Adby, originaire de Grande-Bretagne et travaillant essentiellement à Wylihof, est un des treize coaches d’élite qui s’occupent depuis un certain temps des golfeurs de talent dans les différentes régions. Il travaille beaucoup avec les jeunes surtout en hiver et se rend évidemment aussi à l’étranger pour suivre diverses formations continues. Les Master Classes, introduites l’année dernière avec des responsables du sport d’élite international, sont nettement plus
modestes mais plus personnalisées que les habituelles manifestations de grande envergure, où quelque 500 professionnels de golf agissent derrière la scène. «Nous sommes toujours accompagnés de jeunes joueurs d’élite, les professeurs travaillant directement sur le parcours de golf et, comme coach, je peux immédiatement mettre en pratique le bénéfice que j’en tire», souligne Richard Adby. Pour cette raison, la formation continue classique des professeurs de golf restera l’activité de la Swiss PGA. Quant à l’ASG, elle organise de son côté des événements spécifiques pour les coaches s’occupant activement de l’élite du golf. «A l’époque il n’y avait pas de budget pour cela. Mais cette formation continue des coaches d’élite m’importe énormément», explique Paolo Quirici, directeur de sport ASG, qui a pu travailler dès le début de sa carrière avec des entraîneurs célèbres comme David Leadbetter, ce dont il a «fortement profité». D’autres pays ont déjà mis en pratique avec succès le concept de Master Classes et de Master Coaches. «La première année a démontré que nous étions sur la bonne voie», analyse Paolo Quirici. Les formations continues sont également ouvertes
Barbara Albisetti. «Beaucoup de personnes sont très nerveuses et perdent leurs moyens le jour de l’examen. Nous aimerions faciliter le passage et permettre aux débutants d’accéder le plus rapidement possible au parcours.»
Pour cela, ce n’est plus le résultat joué qui comptera, mais le fait
que les débutants ne perturbent pas la vitesse de jeu. Les personnes obtenant l’AP à partir de 2016 ne recevront pas automatiquement le hcp 54. Le premier handicap sera obtenu, comme c’est le cas actuellement, en jouant des tournois ou des cartes Extra Day Score.
aux autres membres de la Swiss PGA, qui en profitent pleinement. Les retours de la part des professeurs internationaux invités ont été très positifs jusqu’à maintenant», ajoute encore Richard Adby.
six domaines prioritaires
Il trouve que, pour lui personnellement, c’est le séminaire avec le Suédois Viktor Gustavsson, qui lui a le plus apporté. Ce spécialiste du jeu court et coach de plusieurs joueurs du Tour, comme Thomas Bjørn, était invité à Losone en avril 2015, où il a expliqué, grâce à sa longue expérience, le jeu autour du green de manière approfondie. «J’ai pu ensuite mettre cela directement en pratique avec les joueurs d’élite, et je suis convaincu qu’une partie des récents succès vient de cette importante pièce du puzzle», complète le coach d’élite de la région Bâle-Mittelland.
Le directeur de sport ASG, Paolo Quirici, a défini six domaines prioritaires de la formation continue. Ainsi, en plus du jeu court, les thèmes physiothérapie,
fitness, capacités mentales, technologie et biodynamique 3D, seront traités l’année prochaine. «Tous ces aspects sont importants et nous prévoyons de collaborer avec les experts internationaux au cours des trois prochaines années», résume l’ancien pro qui a présenté les objectifs à court terme. Une nouvelle occasion se profile déjà à l’horizon. Du 26 octobre au 1er novembre, des Master Classes à profusion auront lieu à Losone: Viktor Gustavsson (le gourou du jeu court), Dr. Rob Neil et Michael Dagliesh (experts en biomécanique 3D et physiothérapie de golf), ainsi que Rinaldo Manfredini et Roberta Antonini (mental drive sports coaching), aideront les coaches d’élite et d’autres personnes intéressés de la PGA par ce cheminement exigeant avec les talents juniors. Peu de temps après, il y aura un séminaire de la Swiss PGA à l’intention des professeurs de golf classiques, avec Ian James de Retail Tribe, traitant de leur propre business et surtout du marketing.
les clubs sans paRcou R s, 5 e épisode
Une vraie passion pour le jeu, mais aussi le plaisir d’un cigare, même pendant la partie.
Les 25 membres de Gentlemen Golf Friends ne passent pas inaperçus sur les terrains de golf de notre pays avec leurs beaux habits et leurs sacs identiques.
Stefan Waldvogel«Il y a une liste d’attente mais le club est limité à 25 membres», précise Goran Zeindler, 44 ans, président à vie du club des gentlemen golfers. L’ancien joueur de hockey du ZSC et entrepreneur immobilier a fondé le club il y a quatre ans à peine, avec huit amis. «Il est vrai que c’est un peu mon enfant. Il me permet de vivre ma passion du golf entre bons copains», dit-il lors de son interview dans la salle de réunion «hole-in-one» de la société. De grands projets de construction sont affichés au mur et un numéro de GOLFSUISSE est posé sur l’étagère. Goran Zeindler se réjouit des prochains tournois et voyages avec son groupe qui sort de l’ordinaire. «Nous avons six costumes différents pour jouer et, le soir, nous nous habillons tous de la même façon: une chemise avec notre logo et un veston, toujours «gentleman like»,
comme le prescrivent nos statuts. La classe, mais sans élitisme!
u ne belle Cagnotte
Bien que les membres jouent pour le handicap c’est le plaisir d’être ensemble qui prime. Cela commence par un repas en commun avant le tournoi en stroke play. Sur le parcours, ils jouent selon les règles, tout en fumant un bon cigare. Et plus tard dans la journée, ils fument encore. Avant le départ, chaque joueur doit annoncer les points nets de son résultat. Chaque point en moins coûte deux francs et un en plus rapporte un franc dans la caisse du club. S’y ajoutent les «ladies», ce qui fait rapidement quelques centaines de francs par tournoi dans la cagnotte. Andreas Bühlmann, caissier, est responsable d’une comptabilité
correcte. Le soir du tournoi, il encaisse immédiatement les montants dus. Quant à Rony Reinger, capitaine, il est chargé de la distribution des prix.
Bien sûr il existe un classement mais, dans ce petit club, il n’y a que des gagnants. Lors d’un tournoi, chaque participant gagne un petit prix d’une valeur de 30 à 50 francs. La remise de prix est particulière. Le vainqueur est le premier à choisir son cadeau. Les viennent ensuite doivent se contenter de ce qui reste. «C’est très amusant et aboutit toujours à des idées créatives», explique le président du club Goran Zeindler.
Pour les gentlemen, l’excellent dîner accompagné de vins assortis fait partie autant de leur journée que le bon cigare ensuite. «Nous générons à chaque fois un chiffre d’affaire
d’environ 5 000 francs dans les clubs de golf, ce qui est une affaire extrêmement intéressante pour eux», explique l’entrepreneur, content de ce succès annexe. De préférence, le jeu a lieu sur les meilleurs parcours suisses, par exemple avec une excursion de deux jours à Crans-Montana ou à Ascona. Un autre moment fort est le voyage annuel de cinq jours à l’étranger. Le dernier les a menés à Marrakech, et l’Écosse est au programme pour le prochain
voyage. Le départ se fait toujours en habits de sport afin que le premier parcours pourra être entamé immédiatement après le vol, explique Goran Zeindler. Le programme est intense avec cinq tours de golf entre mercredi et dimanche. Entre deux, il y a évidemment du temps pour les loisirs, qui est parfois un peu juste entre la visite des bars et le premier tee-time du matin, ajoute-t-il sans aller trop dans les détails. «Même dans de telles circonstances je suis déjà parvenu à jouer exactement le nombre de points que j’avais annoncé: huit
points sur les premiers neuf trous et les 22 points nécessaires au retour, quelque chose dans le ventre et deux litres de Coca Cola», dit le golfeur épicurien avec le sourire.
Évidemment, ces messieurs ne s’arrêtent pas simplement après la saison de golf. Jusqu’au printemps, ils se rencontrent toutes les deux semaines dans le restaurant officiel de leur club, à savoir le Smoker’s Lounge de l’hôtel Kameha Grand à Zurich.
Le soir, nous nous habillons tous de la même façon: une chemise avec notre logo et un veston…
Trois Suisses ont développé «e-ball», une balle de golf munie d’un chip de radio-identification, qui peut être retrouvée dans la haute herbe avec un simple smartphone, jusqu’à une distance de 150 mètres. Le système fonctionne bien, mais le chemin est encore long jusqu’à la production en série.
Sur le parcours de 9 trous de Holzhäusern, Thomas Sandel lance une balle dans les hautes herbes, par-dessus son épaule. Son smartphone, doté de l’application adéquate, lui indique au moyen de signaux radio où est dissimulée cette balle spéciale. En mode jeu, le chip se manifeste toutes les 5 secondes. Il localise la balle dans le rough en trente secondes, jusqu’à une distance de 150 mètres, et repère pratiquement tous les emplacements. Selon Thomas Sandel, ces balles restent en parfait état pendant un an et supportent cinq tours environ. L’ancien banquier de 49 ans et golfeur amateur est convaincu de l’utilité de son idée: «Chaque année environ un milliard de nouvelles balles sont vendues dans le monde.
Si nous parvenons à commercialiser un tout petit pourcentage de ce chiffre, nous aurons réussi.» Il y a quelque temps, Thomas Sandel fondait l’entreprise Chip-ing GmbH, en
compagnie d’Alex Raimondi et Daniel Rauch. Ce dernier a travaillé pendant 30 ans dans l’industrie des machines, terminant au poste de directeur des ventes. Quant à Alex Raimondi, il est ingénieur EPF spécialiste des très petites pièces électroniques.
Lors de l’entretien avec GOLFSUISSE, Daniel Rauch a fourni quelques explications: «Notre système fonctionne selon le principe de la recherche des victimes d’avalanches. Mais à la place de la technologie RFID, nous insérons un module Bluetooth beaucoup plus petit et qui ne nécessite pas d’appareil de recherche séparé.»
Évidemment, il y a eu des essais semblables de recherche de balles à l’aide d’appareils électroniques. «Mais, à ma connaissance, tous les projets étaient basés sur RFID et ont échoué commercialement», explique l’ancien banquier qui a vécu longtemps aux États-Unis où il a commencé à jouer au golf.
Comme les puces Bluetooth deviennent de plus en plus petites, elles entrent sans problème dans une balle de golf. La partie la plus grande de la «puce d’essai» dans la balle de test numéro 33 est la batterie suspendue en dessous. «Nous avons scié des centaines de balles et les avons
munies de diverses puces. Nous avons la confirmation que cela fonctionne. Maintenant il s’agit d’optimiser le tout pour arriver à une éventuelle production en série», affirme
Thomas Sandel, qui peut aujourd’hui mettre en application son propre produit grâce à ses expériences acquises en qualité de conseiller de projet. Bluetooth a un autre avantage: le téléphone portable ne nécessite pas de connexion au réseau entre la «e-ball» et le smartphone. Il est donc gratuit dans le monde entier.
e lles volent et roulent
Comme les autres
Les prototypes de balles coupées (et refermées) se comportent de façon identique aux balles conventionnelles, que ce soit en volant ou en roulant sur le gazon. Daniel Rauch assure que divers tests l’ont confirmé, notamment avec des joueurs professionnels. L’objectif est de placer la puce dans la balle à la production. Ce sera certainement un défi car il faudra veiller, entre autres, à ce que la chaleur ne devienne pas trop élevée. Lorsque l’on frappe la balle avec le driver, la charge sur l’élément électronique n’endommage pas la puce. «Les balles fraisées ont résisté à une accélération de 300 g», a constaté Thomas Sandel.
soutien sous forme De finanCement partiCipatif
Le nom du produit est tout trouvé: NEVER LOST. Ce qui manque encore, c’est l’argent nécessaire pour l’achat des outils et des machines destinés à la production. Les trois jeunes entrepreneurs veulent instaurer une forme de soutien relativement nouvelle. Ils souhaitent récolter environ 250 000 francs au moyen d’un financement participatif. En passant
par la plate-forme indiegogo.com, les trois partenaires ne recherchent pas forcément un grand investisseur, mais plusieurs petits financiers qui, par leur engagement, pourront acquérir les premiers exemplaires des nouvelles balles. «De nombreux projets ont été financés par une communauté. Nous sommes convaincus que cela marchera aussi dans notre cas», explique l’ancien banquier. Quoi qu’il en soit, il est prévu que la première «série zéro» sera vendue aux golfeurs intéressés au printemps prochain. Le groupe cible sera tout d’abord celui des golfeurs de loisir. «La statistique a démontré que ce sont eux qui perdent le plus de balles», certifie Daniel Rauch, joueur au handicap 18. Pendant un certain temps, la «E-Ball» ne sera probablement pas admise dans les tournois. Cependant, il n’est écrit dans aucune règle du R&A ce que doit contenir l’intérieur d’une balle de golf mais uniquement qu’elle ne doit pas peser plus de 45,93 grammes et avoir un diamètre de moins de 42,67 millimètres.
objeC tif: un jeu plus rapiDe L’important, c’est que ces nouvelles balles contribuent à un jeu plus rapide. «Il me semble bien plus intéressant d’innover en matière de technique plutôt qu’agrandir les trous. Je trouverais cela extrêmement frustrant», soupire Thomas Sandel. «Aujourd’hui, tout le monde a son portable sur lui. Il est donc astucieux de l’utiliser comme moyen d’aide», renchérit son collègue Daniel Rauch, joueur de l’ASGI, âgé de 53 ans, qui se considère comme fou de golf et qui était très sceptique au départ. «Je pensais que cela ne fonctionnerait jamais, mais aujourd’hui je suis convaincu du contraire. Il aura fallu que je frappe des balles de test pendant des jours et des jours, et que j’analyse les résultats», dit-il en souriant. Bien
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sûr, l’idée est également de gagner de l’argent à moyen terme, avouent les trois compères. Andreas Cadisch parle également d’un «projet passionnant». Le responsable de la section golf auprès de la Fédération de la Coopérative Migros s’imagine très bien organiser un jour des tournois spéciaux avec les e-balles: «Il sera intéressant de voir si ce système va raccourcir la durée des tours.» Un film publicitaire a été tourné au Golfparc Holzhäusern et les professeurs de golf de Migros pourront tester les prototypes. Les joueurs amateurs attendent avec impatience le jour où ils pourront taper dans une balle «NEVER LOST».
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Le golf sous la pluie – un sujet délicat. Personne n’a envie de jouer quatre heures durant sous la pluie, quand le corps devient de plus en plus engourdi, que de petites rigoles d’eau coulent dans le dos, avec le shirt collant aux bras et le sauna sous le pantalon de pluie. L’humidité et la pluie peuvent gravement perturber une partie de golf, surtout si le joueur n’est que moyennement équipé à ce niveau-là. Un équipement de bonne qualité, fonctionnel, permet d’économiser des coups, ne serait-ce que parce que la mauvaise humeur ne favorise pas les bons résultats. Il vaut donc la peine lors de l’achat d’une veste et d’un pantalon de pluie de jeter un coup d’oeil aux finitions et à la matière, ceci d’autant plus que les différences de prix entre modèles sont parfois considérables.
Avant l’achat, réfléchissez si vous avez plutôt besoin d’un équipement léger pour les jours d’été ou d’un vêtement qui doit aussi vous tenir chaud. Car les pantalons de pluie peuvent aussi être utilisés durant les jours d’automne comme pantalons de protection. Dans ce cas, les poches doublées en polaire peuvent être un détail qui fait la différence. De nombreux golfeurs n’aiment pas porter de longues vestes de pluie qui entravent le swing. Dans ce cas, la version demi-manches peut être le bon choix. On peut aussi n’acheter que le pantalon et porter sur le haut un «windsheater», qui n’est
L’imperméabilité d’une veste fonctionnelle se mesure par colonne d’eau en millimètres. La hauteur d’eau minimale à laquelle les premières gouttes d’eau traversent le tissu représente son imperméabilité. Selon les normes, une veste est déclarée imperméable déjà à partir d’une colonne d’eau de 1300 mm, ce chiffre ne prenant toutefois pas en compte le fait que l’humidité peut pénétrer plus vite si la membrane est soumise à pression, par exemple à cause de la pliure au niveau des bras. Il faudrait donc
ajouter encore plusieurs milliers de millimètres à la colonne d’eau. Lors d’un test exhaustif sur des vêtements fonctionnels, l’EMPA de St-Gall (Institut fédéral de recherche en science et technologie des matières) a découvert qu’une matière fonctionnelle n’est imperméable qu’à partir d’une colonne d’eau de 4 000 mm. Une veste fonctionnelle n’est vraiment bien imperméable qu’à partir d’une colonne d’eau de 14 000 mm environ, ce chiffre allant même jusqu’à 25 000 mm pour les vestes de grande qualité.
certes pas imperméable mais bien plus flexible. En général, avant l’achat d’un équipement de pluie, contrôlez que toutes les coutures soient scellées, que les fermetures éclair soient imperméables et pourvues d’ourlets protecteurs. Le pantalon doit avoir une poche arrière pour la carte de score. Des fermetures éclair le long des jambes permettent de revêtir le vêtement de façon plus aisée lors de la partie de golf. Et n’oubliez pas de tester vos mouvements: le matériel rigide ou qui se froisse peut être dérangeant lors du swing. Certains producteurs ont fait des progrès considérables avec l’élasticité du tissu. Il est aussi intéressant de savoir quelle est la garantie sur les différents
produits. Voici un aperçu des meilleurs modèles, pour que cet automne la pluie ne vienne pas jouer les trouble-fête.
FJ Dry Joys select (unisexe)
Avec une colonne d’eau élevée de 25 000 mm (voir box) et un textile ultra fin, FootJoy a placé la barre très haut dans le domaine de la combinaison de pluie. Alors que la marque est très répandue chez les professionnels au niveau des vêtements de pluie, ce n’est pas encore le cas chez les amateurs. Cela devrait changer. Ce nouveau textile trois couches venant du Japon est respirant, très léger et stretch. Les pièces sont dotées d’une poche pour la carte de score,
Un bon équipement de pluie peut sauver une partie de golf. C’est pourquoi il vaut la peine de prendre en considération la qualité et la fonctionnalité, tout comme le prix et la garantie.
de coutures et de fermetures éclair imperméables, avec en plus le nouveau col FJ StaDry®, qui doit empêcher l’eau de couler dans le dos. FootJoy accorde deux ans de garantie sur l’imperméabilité.
Prix: veste 489 francs, pantalon 349 francs
FJ
La combinaison de pluie XP de FootJoy est un classique que l’on retrouve dans les bagages de nombreux pros du Tour. Elle a été optimisée sur certains détails. Le nouveau col droit offre plus de protection à la nuque et de liberté au menton. Le textile laminé trois couches résiste à une colonne d’eau allant jusqu’à 20 000 mm, avec une bonne élasticité. Toutes les coutures sont soudées et les fermetures éclair imperméables. La doublure intérieure en tricot est agréablement moelleuse. Sur cette combinaison aussi, FootJoy donne deux ans de garantie sur
l’imperméabilité. La veste est disponible en plusieurs combinaisons de couleurs autres que noir, par exemple: marine, anthracite/noire/ blanc, bleu océan/blanc et anthracite/jaune. Le pantalon n’existe qu’en noir. Pix: veste 369 francs, pantalon 279 francs
sun Derlan D oF scotlan D Vancou V er (hommes)
Cette veste de pluie 100% polyester est coupe-vent et respirante. Un col haut protège de l’humidité qui s’infiltre. Toutes les fermetures éclair sont imperméables. La veste est réglable en largeur, afin de ne pas déranger le mouvement du swing. Elle est pourvue de poches intérieures et extérieures, et disponible en dix combinaisons de couleurs. Le pantalon assorti est le modèle Vancouver en bleu et noir. Il est doté de fermetures éclair qui permettent de mieux l’enfiler, il est réglable à la hanche et
extrêmement léger. Un point positif: le pantalon est proposé en quatre différentes longueurs de jambe. Combinaison complète 368 francs, veste 219 francs, pantalon 149 francs.
sun Derlan D oF scotlan D WhisPer Dry (hommes et Dames)
Le modèle Whisperdry séduit avant tout par sa matière quatre couches stretch, qui assure un excellent confort. La veste doublée en polaire est bien chaude, avec des poches chauffe-mains. Le capuchon est amovible. Toutes les coutures sont scellées, les fermetures éclair imperméables. La veste dames est disponible en différentes combinaisons de couleurs, le modèle messieurs en bleu, noir et gris. Le pantalon existe en noir, mais en diverses longueurs, et il est très fonctionnel. Les poches tempête «chauffe-
mains» sont particulièrement appréciées.
Prix: combinaison de pluie 548 francs (modèle dames), 568 francs (modèle hommes), veste seule messieurs 379 francs, dames 359 francs, pantalon 189 francs.
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Ces deux combinaisons de pluie de Cross sont en FTX, une matière imperméable et respirante, qui éloigne l’humidité de la peau. L’intérieur du tissu est laminé avec un film fin; la fibre laisse les molécules d’eau s’évacuer sous forme de vapeur de l’intérieur vers l’extérieur, pour un bon confort. Grâce à la légèreté de sa matière, la veste de pluie peut aussi être utilisée comme coupe-vent. Elle est silencieuse et flexible dans tous les sens. Le modèle Pro est en tissu deux couches, le modèle Edge en tissu trois couches. Le pantalon Pro est disponible en trois longueurs.
Prix: veste Cross Pro 349 francs, pantalon 269 francs. Veste Cross Edge 399 francs, pantalon 279 francs.
Abacus, le fournisseur officiel de l’équipe européenne de Solheim Cup, propose son modèle Walton en deux différentes coupes, pour les dames et pour les messieurs. Le pantalon et la veste ne sont pas seulement imperméables et coupe-vent, mais, grâce à leur matière élastique, très adaptés aux mouve-
ments. La veste par exemple se laisse étirer presque deux fois et demi par rapport à sa grandeur. La matière résiste à une colonne d’eau allant jusqu’à une hauteur de 15 000 mm, toutes les coutures sont soudées, les fermetures éclair imperméables. En même temps, ces combinaisons sont intéressantes par leur haute respirabilité. La veste est proposée en rouge, bleu et noir, le pantalon en noir et bleu foncé. Prix: veste 299 francs, pantalon 199 francs.
combinaison De Pluie
aDiDas Gol F (unisexe)
La combinaison de pluie Adidas en GORE-Tex est extrêmement imperméable, sans que le joueur doive renoncer à la respirabilité. La matière a été améliorée pour éviter les bruits de froissement lors des mouvements. Le fournisseur donne une garantie à vie sur l’imperméabilité. Cette combinaison existe en cinq coupes différentes et diverses coloris. Prix du pantalon et de la veste: 320 francs chacun.
ash Worth Gol F
Per Formance (unisexe)
Ashworth offre ici une combinaison de pluie relativement bon marché pour tous ceux qui ne désirent pas réaliser tout de suite de grand investissement. La coupe hommes et dames est la même, et ne peut pas être modifiée en largeur. Le fournisseur offre une garantie de trois ans sur l’imperméabilité. La veste existe en rouge, bleu,
et noir, le pantalon seulement en noir.
Prix: veste 140 francs, pantalon 120 francs.
Cette veste hommes avec demie-fermeture éclair, à enfiler par la tête, est en Gore-Tex stretch, avec moins de tissu sur le devant pour ne pas gêner les mouvements. La largeur de la veste peut être aussi bien modifiée à la taille qu’au bas. Un modèle disponible en quatre combinaisons de couleur.
Prix: env. 390 francs
Aston est une veste de pluie classique qui se laisse plier dans un petit sac, très légère et bien stretch. Tous les modèles Galvin Green sont en Gore-Tex Paclite, avec une garantie à vie sur l’imperméabilité. Ici aussi il est possible de régler la largeur à la ceinture, à la hanche et aux manches. L’Aston existe en quatre combinaisons de couleur.
Prix: 360 francs
Le pantalon de pluie August, disponible en noir, rouge, bleu et gris, est depuis longtemps l’un des pantalons les mieux vendus dans ce segment. Il est pourvu de deux poches en polaire pour se chauffer les mains, de fermetures éclair et de coutures couvertes. Ce modèle,
qui se laisse plier dans une petite pochette, séduit par sa fonctionnalité et son poids relativement léger.
Prix: 290 francs
GalV in Green a Dele (Dames)
Une veste de pluie classique en Goretex Paclite, une matière légère, avec fermeture éclair de haut en bas et coupe étroite, qui peut être encore réglée au bas de la veste et sous les manches. Les poches sont toutes fourrées de doublure polaire pour réchauffer les mains. Garantie à vie sur l’imperméabilité. Couleurs: noir, bleu ciel, turquoise, rose et bleu foncé, avec chaque fois une bande blanche sur les côtés.
Prix: 380 francs
GalV in Green a Pril (Dames)
Cette veste à manches courtes est destinée aux dames qui préfèrent avoir plus de liberté dans leur swing. Tous les détails techniques au niveau de la matière, des poches et des fermetures correspondent au modèle Adele. April est disponible en trois variantes de couleur jaune, noir et bleu ciel, également pourvues de bandes blanches sur les côtés.
Prix: 250 francs
Le pantalon de pluie de Galvin Green, en Goretex Paclite, se plie facilement dans son petit sac, avec un poids réduit. Le pantalon est réglable à la hanche. Les fermetures éclair au bas des jambes
facilitent l’habillage et le déshabillage. Deux poches en polaire servent de chauffe-mains. Ce pantalon est disponible en longueurs standard et courte ainsi qu’en plusieurs coloris.
Prix: 290 francs
PinG tour eye (unisexe)
La toute nouvelle combinaison de pluie de Ping dispose de la technologie Sensor Dry, qui lie imperméabilité, haute respirabilité et stretch. Pour ceci, on a utilisé le Pertex Shield+, une matière qui consiste en trois couches et résiste à une colonne d’eau de 20 000 mm. Toutes les coutures sont scellées. Ping donne une garantie de trois ans sur l’imperméabilité. La veste noir-gris existe en cinq grandeurs et coûte 390 francs. Le pantalon existe en quatre longueurs et différentes largeurs, au prix de 290 francs.
cherVo maroGna (hommes)
Cette veste de pluie 4-way stretch garantit une liberté de mouvement absolue et un grand confort. Grâce à la membrane hi-tech LAMINATED PLUS (colonne d’eau 20 000 mm), aux coutures soudées et hydrofuges et à son finissage indélébile, la technologie AQUA-BLOCK® protège contre l’eau et le vent. La membrane hydrophilique offre une excellente respirabilité.
Prix: 449 francs. Dans un tissu hautement élastique, le pantalon assorti pour 279 francs.
cherVo man Du (Dames)
Grâce à la membrane hi-tech LAMINATED PLUS (colonne d’eau 20 000 mm), aux coutures soudées et hydrofuges et à son finissage indélébile, la technologie AQUABLOCK® protège contre l’eau et le vent. Comfort® garantit une plus grande liberté de mouvement et une souplesse en toute situation. Les textiles stretch sont robustes et hautement élastiques.
Prix: veste 429 francs. Pantalon assorti Spinbis: 259 francs.
K J us Pro 3lii (unisex)
Tous les produits de la ligne Pro 3L II sont extrêmement légers. La veste tout comme le pantalon sont en textile trois couches, 4-way stretch, et disposent de coutures soudées. Ils sont imperméables et possèdent une haute respirabilité. La veste permet l’ajustement individuel de la taille au moyen du KJUS Waist Adjustment System, caché dans les poches. La coupe et la matière flexible procurent une grande liberté de mouvement. Le pantalon est également réglable à la taille. Grâce aux longues fermetures éclair latérales il est facile à enfiler.
Prix: veste 499 francs, pantalon 399 francs.
Kjus Pro 3LII
Kjus
aider à vous sortir de ces situations délicates.
m arcus KnigH tVenir à bout des coups difficiles n’est pas compliqué: il suffit de garder les yeux fixés sur la balle et la tête immobile. C’est la seule façon de jouer des coups précis. Si vous voulez jouer un coup parfait, vous avez besoin de précision et de vitesse. Et ça, ce n’est pas possible en gigotant! En même temps, si la plupart des joueurs trouvent ces situations délicates, c’est qu’ils les surestiment, les comprennent mal et s’y attaquent avec une checklist plus compliquée que celle d’un Airbus 380 avant le décollage. Pour réussir les coups suivants, il y a toujours un, voire deux points à respecter, et il est utile de savoir comment la balle réagit dans ces situations. Mais tant que vous arrivez à mettre le club dans une position convenable à l’adresse et que vous avez de la liberté pour effectuer votre swing, le résultat ne sera pas trop mauvais, même dans des situations inconfortables.
Dans un bun K er
Pour jouer une balle reposant normalement dans un bunker, il faut avoir une position à 90 degrés en utilisant un sandwedge avec un loft de 56 degrés. Si la position de la balle est plus basse, de 10 degrés par exemple, il faudra adapter sa position de manière à obtenir un angle de 90 degrés par rapport au sol. Par conséquent, le loft sera réduit de 10 degrés et la balle sortant du bunker n’aura pas un vol élevé et doux, mais au contraire un vol rapide, plus bas et plus long. Et pourtant c’est le même coup! Le corps et le club sont positionnés normalement sur le sol, seul le résultat est différent: la balle vole plus bas et plus vite. La balle ne peut pas avoir un vol élevé et doux depuis une position basse!
Plus haut que les PieDs
La difficulté est qu’ici le poids du corps retombe sur les talons et l’équilibre est plus délicat à conserver. Je vous conseille de prendre un club plus long et de réduire sa vitesse. La balle se trouve plus près de votre visage, vous devez donc réduire le rayon de votre swing (bras et longueur de club).
Chaque golfeur se retrouve régulièrement dans des positions particulièrement difficiles. Voici les meilleurs trucs pour vous
Il faut cependant savoir que dans cette position, la surface d’impact de la tête de club a tendance à se refermer et à faire partir la balle vers la gauche. Ne soyez pas timorés et visez à droite de votre cible.
l a balle est Positionnée
Plus bas que les PieDs
La partie délicate de ce coup est que vous devez adapter la position de votre corps pour amener le club bien derrière la balle. Pour ceci, pliez un peu plus les genoux et penchez-vous vers l’avant. L’équilibre est important, car le poids du corps se déplace en direction des orteils. Essayez simplement de maintenir le poids de votre corps de cette façon. Prenez un fer de plus et frappez la balle de façon détendue. La balle aura tendance à partir vers la droite, mais pas autant que lorsqu’elle se trouve plus haut que vos pieds. Une légère correction de l’alignement est donc également nécessaire dans cette situation.
Pente ascen Dante
C’est la position favorite de la plupart des amateurs, car elle permet en général de réaliser de bons coups. Dans cette position, l’équilibre aussi est déterminant. Le poids du corps repose plutôt sur le pied du bas, ce qui permet normalement de garder le poids plus longtemps derrière la balle et de mieux la toucher. Parce que la rotation du corps est un peu bloquée, il est utile de garder les bras tendus, ce qui fera voler la balle vers la gauche (hook). Alignezvous de façon appropriée et n’oubliez pas de prendre un fer de plus, car la pente donne plus de loft à votre club. Sinon vos balles s’arrêteront devant le green.
Pente Descen Dante
Cette position est difficile pour beaucoup d’amateurs. Le poids du corps repose sur le pied avant et beaucoup de joueurs se préoccupent trop de la rotation du corps. Le poids se déplace beaucoup plus rapidement que les bras, et la balle est «toppée». Je vous conseille de renforcer le pied, respectivement la jambe gauche pour les immobiliser. Ceci vous aidera à garder le poids plus longtemps derrière la balle et vous permettra de mieux la traverser avec le club. La balle volera moins haut, mais plus vite et roulera plus loin. Prenez un fer de moins.
balle Dans le bun K er, PieDs à l’extérieur
Une situation qui nous est déjà arrivée à tous et qui nous a tous plongés dans l’embarras! Dans les retransmissions TV des tournois de golf, ce genre de coup est réalisé à la perfection. Mais que peut espérer un amateur?
Ici, la difficulté est que la balle se trouve bien en-dessous du niveau des pieds, et que nous
utilisons le club le plus court pour la jouer. En tenant le club plus bas, les bras et les mains restent très près du corps, et il est plus difficile de réaliser un swing complet. Et un swing réduit signifie une vitesse réduite, alors qu’il est indispensable d’avoir de la vitesse pour réussir une sortie de bunker.
Essayez ceci: penchez suffisamment le club pour qu’il se trouve derrière la balle, pliez le plus possible les genoux, tenez le bas du corps absolument immobile et essayez de faire «glisser» le club par-dessous la balle. La balle aura la vitesse nécessaire pour voler et rouler!
La balle repose au bon endroit, en position normale, le green est à votre portée. Le seul hic, c’est le gros arbre qui se trouve juste derrière et vous empêche d’effectuer un backswing complet. Comme obtenir la pleine distance pour ce coup? Réponse: aucune chance! Je vois des joueurs qui tentent un demi-swing en y mettant deux fois plus de force. Eh bien, je vous promets que ça ne fonctionne pas. Vous pouvez essayer d’adapter votre swing façon «Seve Ballesteros», mais ça ne va pas fonctionner non plus. Tout d’abord, il vous manque probablement le génie de l’Espagnol. Deuxièmement, vous y mettez de toute façon encore beaucoup trop de force. Et trop de force signifie un mouvement du corps vers l’avant, avec comme résultat des balles «toppées»! Regardez les meilleurs coups de Ballesteros sur Youtube. Vous verrez vraiment ce qui est réalisable. Alors, comment vous sortir de cette situation? Tenez le club plus court, ce qui vous donnera un peu plus de liberté de mouvement, gardez le rythme normal du coup, fixez-vous un but réaliste et jouez vers ce but (mais pas aussi loin que possible), et surtout, gardez toujours les yeux rivés sur la balle. Un dernier conseil: la prochaine fois, restez sur le fairway…
Dans le sable
Pourquoi les pros jouent-ils ce genre de coup avec autant de légèreté et de facilité? Car ils savent ce qu’ils ont à faire et donnent juste la vitesse nécessaire. Lors d’un coup normal dans le bunker, nous frappons trois centimètres en dessous de la balle. Avec une balle enfoncée, il faut compter trois centimètres supplémentaires, c’est-à-dire que la tête de club devra se retrouver environ 5-6 centimètres sous la surface du sable. Le grand problème, c’est que le club arrive sous la balle avant que le sable ne le stoppe. Les sandwedges actuels, avec leur large semelle, ne sont d’aucune aide, car la semelle empêche le club de pénétrer trop profondément dans le sable. Et c’est justement le contraire que
nous recherchons. Pour faire pénétrer le club dans le sable, il faut que la surface de frappe du club arrive perpendiculairement sur la balle, surtout pas de façon ouverte. Le poids se trouve plutôt sur le pied avant pour donner un swing plus abrupt qui s’enfoncera profondément dans le sable. Lors du stance, la balle se trouvera plutôt à hauteur du pied arrière. Le coup doit partir fort et toucher un point à environ 10 centimètres derrière la balle, jusqu’à ce que le sable stoppe le coup. D’où le nom de «blast shot». La balle gicle hors du sable, sans «back spin», et roule plus loin que la normale.
Le coup difficile par excellence! Votre balle a fini dans le bunker et elle est venue s’échouer contre sa bordure, ce qui rend impossible tout backswing. Que faire pour se sortir de cette impasse?
Il n’y a que deux façons de jouer cette balle. Un, vous la sortez du bunker en effectuant un coup vers l’arrière ou à côté du bunker, en oubliant le green et le drapeau. Deux, vous essayez de «pousser» la balle vers le milieu du bunker et jouez de cet endroit votre deuxième coup dans le bunker.
On ne peut malheureusement pas réussir chaque coup de golf. Il est important de savoir ce qui est réalisable et ce qui ne l’est pas. Si la balle est assez éloignée de la bordure, il vaut peut-être la peine d’improviser, mais uniquement si vous pensez avoir une bonne chance de la sortir du bunker. Sinon, laissez les tours d’adresse aux joueurs de classe mondiale.
santé
La saison hivernale des voyages de golf va bientôt commencer, et de nombreux golfeurs se réjouissent d’aller pratiquer leur sport favori sous les tropiques. Un simple spray suffit pour se protéger du moustique tigre et d’autres insectes indésirables, petits mais largement répandus sur le globe.
D r Kerstin Warn K e*L’Afrique du Sud, la Thaïlande, le Brésil, les Caraïbes, l’Ile Maurice, des destinations qui tendent les bras au golfeur en mal de soleil durant l’hiver. Mais ces endroits de rêve sont également colonisés par le moustique tigre, un insecte diurne qui se reproduit particulièrement vite.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà tiré le signal d’alarme il y plus d’une année: la fièvre dengue continue de se propager dans le monde entier et la contamination par ce virus est trente fois plus forte qu’il y a 50 ans. Madère, entre autres, a connu une épidémie de fièvre dengue en 2012, causée par le moustique tigre, avec plus de 2000 personnes contaminées.
Même en Suisse ce genre d’infection n’est plus un phénomène rare. Selon l’Office fédéral de la santé (OFSP), 26 cas ont été recensés dans notre pays l’année passée. La propagation de la fièvre dengue sur le sol suisse s’explique par la mobilité de la population. Et cette année, comme chaque hiver,
de nombreux golfeurs se rendront dans des pays tropicaux. La bonne nouvelle: on peut se protéger du moustique tigre avec un simple spray antimoustique, même si Migros vend des sprays spéciaux étiquetés «anti-moustique tigre».
Le moustique tigre asiatique est un insecte qui pique surtout durant la journée. Il transporte des virus pouvant causer des maladies spécifiques, telle que la dengue, le chikungunya, le virus zika et la fièvre jaune. Cette année, l’épidémie de fièvre dengue a été particulièrement sévère, avec plus d’un million de malades et 370 décès au Brésil. Au Nicaragua, des mouvements de population on eu lieu pour fuir la propagation du virus chikungunya qui a fait des milliers de malades en quelques semaines.
Les symptômes typiques sont une forte fièvre, des douleurs articulaires, des éruptions cutanées et parfois des symptômes gastro-intestinaux. La fièvre jaune implique presque toujours des
complications au niveau du foie, la dengue peut dans quelques cas provoquer des maladies graves des organes et le chikungunya des douleurs articulaires sévères.
Il n’existe pas de vaccin contre la dengue, le chikungunya et le virus zika, ni aucun médicament. Les symptômes sont traités avec du paracétamol. Tous les autres anti-douleurs comme l’Ibuprofène, le Diclofenac ou l’acide acétylsalicylique sont contre-indiqués. Ces trois maladies peuvent provoquer, dans les cas graves, des hémorragies internes, et les médicaments énumérés ci-dessus fluidifient le sang, et peuvent donc aggraver l’hémorragie.
Il n’existe pas non plus de vaccin avec immunité à vie contre la fièvre jaune, c’est pourquoi on conseille aux voyageurs de se faire vacciner s’ils ont l’intention de se rendre dans des zones à risque.
- contrôlez votre carnet de vaccination au moins trois mois avant de vous rendre à l’étranger
- contrôlez sur Internet les maladies typiques et les possibilités de vaccination dans le pays de vacances
- en principe, vous devriez être vacciné contre le tétanos, la diphtérie, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la coqueluche, la poliomyélite, l’hépatite A et B (de nos jours, tous les écoliers devraient être vaccinés, et comme il existe un vaccin combiné hépatite A/B, beaucoup d’entre eux sont automatiquement vaccinés contre les deux types d’hépatite)
- selon les risques inhérents à la région visitée, d’autres vaccinations sont conseillées: en règle générale la fièvre jaune (certaines régions au Brésil), le typhus (vaccination orale), l’hépatite A (si aucune vaccination n’a été faite et lorsque la qualité de l’eau du robinet est mauvaise), et l’hépatite B en cas de contact sexuel éventuel
N’oublions pas non plus les moustiques porteurs de la malaria. Ces moustiques nocturnes sont susceptibles de transmettre la maladie. La bonne nouvelle est qu’il existe des médicaments très efficaces contre la malaria. Cependant, tous les médicaments n’ont pas le même niveau d’efficacité selon les régions concernées par la maladie. Il est donc indiqué de se renseigner au préalable s’il est nécessaire de prendre des médicaments de manière prophylactique avant de se rendre dans une région à risque ou s’il suffit d’emporter avec soi un médicament que l’on utilisera au cas où les symptômes de la malaria se déclareraient. Deux mesures pour lutter contre les moustiques:
- appliquer pendant la journée une protection anti-moustiques, - installer une moustiquaire pour dormir.
L’avantage de la moustiquaire est qu’elle protège également des araignées, des mouches et de la vermine. Le spray anti-moustique repousse aussi d’autres parasites indésirables.
Un conseil: appliquez d’abord la protection solaire, attendez 30 minutes et appliquez ensuite le spray anti-moustiques. Si vous transpirez beaucoup, n’hésitez pas répéter plusieurs fois pendant la journée l’application de protection solaire et d’anti-moustique.
Le Championnat Interclub messieurs A1, qui s’est déroulé au Golfclub Rheinblick, n’aurait pas pu être plus passionnant, avec un coup seulement séparant les trois équipes de Zürich-Zumikon, Lausanne, la tenante du titre, et Rheinblick, l’hôte du tournoi.
Après la sécheresse des semaines passées, la météo a mis les joueurs des Interclubs à rude épreuve, mais pas comme on aurait pu le craindre. Les conditions furent plus difficiles que prévu, et surtout plus dures que pendant le tour d’entraînement. Samedi, un vent fort se faisait parfois sentir, alors que dimanche, des averses imprévues et parfois fortes venaient jouer les trouble-fête.
Le résultat s’annonçait serré dans les foursomes déjà. Avec de magnifiques scores de 71 (1 sous le par) et 74, le club tenant du titre prenait d’emblée la tête, deux coups devant Schönenberg et trois devant Rheinblick, l’hôte du championnat. Lors des singles de dimanche, il est rapidement devenu clair que la bataille se
livrerait entre trois clubs, mais avec Zumikon à la place de Schönenberg. Plus la journée avançait, plus le suspense et le nombre de spectateurs augmentaient, malgré les averses. Le tirage au sort de la liste de départ du second tour avait contribué à alimenter le suspense. Au 30e des 36 flights, le jeune Nicolas Gerhardsen, 13 ans, de Rheinblick, ramenait un 77 au clubhouse. Les deux derniers joueurs de Lausanne et de Zumikon se trouvaient dans le flight suivant. Alors que Daniel Schmieding (Zumikon) rendait le meilleur score dimanche (68), le jeune Lausannois Louis Bemberg craquait et rendait un 82, le score barré de l’équipe. Le dernier joueur de Rheinblick, Fabrizio Santamato, était encore en lice. Les spectateurs qui le suivaient étaient exactement au courant de la situation et vibraient avec lui. Accompagné d’un vieil habitué de son équipe, Beni Golfkamp (46 ans), Santamato rendait un bon score de 76, un coup de trop toutefois pour décrocher l’argent. Le résultat de l’équipe de Zurich-Zumikon, un coup de moins que
Lausanne, tenante du titre, et qui menait par une série de trois victoires, peut être considéré comme une surprise. Le vainqueur du classement individuel inofficiel, Daniel Schmieding, est toutefois le joueur le mieux classé de l’équipe zurichoise. La 3e place de Rheinblick a particulièrement retenu l’attention, pas seulement parce que c’était l’hôte du tournoi. Le plus ancien membre de l’équipe, Benedikt Goldkamp, joue depuis environ 20 ans au Golfclub Rheinblick et les cinq autres membres de l’équipe sont tous passé par la section juniors du club. La moyenne d’âge de l’équipe est de 20 ans, le plus jeune, Nicolas Gerhardsen, n’ayant que 13 ans. Le Golfclub Rheinblick ne s’est pas seulement illustré par sa jeune et brillante équipe, très prometteuse pour l’avenir, mais aussi par une organisation impeccable et un parcours magnifique. Malgré la longue période de temps sec, les greenkeepers ont réussi à présenter un parcours exigeant et surtout des greens dans un état magnifique.
Pas de surprise chez les dames: pour la quatrième année consécutive, les Lausannoises remportent le titre haut la main, reléguant les Genevoises une nouvelle fois à la deuxième place.
Trois fois tenantes du titre, les Lausannoises étaient arrivées au Golfclub Limpachtal en grandes favorites et, comme prévu, elles n’ont laissé aucune chance à leurs concurrentes. Déjà après les deux foursomes, Lausanne comptait
neuf coups d’avance sur Genève. Mais ce sont les cinq résultats individuels comptant pour le second tour qui ont fait la grande différence, ce qui s’explique aussi par les handicaps des Lausannoises, quatre joueuses sur six possédant un handicap positif. Les tenantes du titre ont terminé avec 29 coups d’avance, exactement la même différence sur Genève que l’année précédente. Seule la lutte pour la médaille d’argent a été disputée. L’équipe du GC Lägern s’est rapprochée de Genève à un
Lausanne: (de g. à dr.) Morgane Métraux, Natalie Karcher, Kim Métraux, Charlotte Alran, Marion Argi et Sandra Storjohann.
coup, grâce entre autres au meilleur résultat du jour rendu par Gioia Carpinelli (-4). Sa jeune sœur Noemi a en revanche dû noter quelques mauvais scores, dont deux triple bogeys, rendant un total de +13, synonyme de bronze pour les joueuses de Lägern.
• EXCHANGE technologie permet le mode «Slope» ou mode compétition • Dual Display: écran contrasté blanc/noir pour les journées ensoleillées, écran rétroilluminé rouge en 4 niveaux au crépuscule • PinSeeker avec effet Jolt (vibrations) • Mesure jusqu‘à 410 m (drapeau), précision +/− 0.5 m
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Déjà avant le dernier tournoi on savait que Benjamin Rusch était qualifié pour le Challenge Tour, même sans jouer en Allemagne.
Tout en ayant renoncé à participer au tournoi de Hardenberg GolfResort, le Thurgovien a atteint un premier objectif de la saison. Car déjà avant le dernier tournoi, il faisait définitivement partie du top 5 de l’Ordre du mérite. Ne pouvant plus être évincé de cette place il se qualifie donc pour le Challenge Tour. Grâce à la régularité de ses performances tout au long de la saison, il figurait constamment parmi les cinq meilleurs et, par intermittence, même à la tête du classement. Le jeune pro de Lipperswil a participé dix-huit fois au Pro Golf Tour sans jamais manquer le cut et en remportant des victoires en mars et en mai.
Bejnmin Rusch, 26 ans, a donc atteint un premier (petit) objectif intermédiaire dans sa première saison de pro. Il poursuivra sa carrière sur le Challenge Tour en 2016, mais dans le même temps, il tentera de se qualifier à la Q-School en novembre. Le Suisse passe automatiquement à la «Second Stage» en Espagne où il rencontrera, entre autres, Damian Ulrich qui n’a pas réussi à se maintenir dans le top 70 du classement annuel du Challenge Tour cette année.
C’est le plus grand succès de sa carrière: l’amateur grison Jeremy Freiburghaus, 20 ans, remporte le 51e Mémorial Olivier Barras à Crans-Montana et se qualifie pour l’Omega European Masters 2016. C’est notamment en raison d’une modification de son swing que le jeune joueur de Domat Ems n’a pas eu la réussite escomptée pendant la saison en cours. Lors du Mémorial en Valais, avec, comme toujours, un beau tableau international, Jeremy Freiburghaus a cependant battu tous les pros et amateurs en lice. Après le premier tour déjà, il a pris la tête avec le score sensationnel de 65, soit sept coups sous le par, notant entre autres deux eagles (trous 1 et 16). Il a entamé le deuxième tour avec deux birdies mais a dû noter un double bogey par la suite. Avec un total de dix coups sous le par sur 36 trous, il s’est maintenu en tête avec
quatre coups d’avance sur ses poursuivants les plus proches. Et pourtant, l’issue est devenue serrée au dernier tour. Jeremy Freiburghaus a commencé par un bogey et semblait avoir de la peine à trouver le rythme. Après les backnine, il notait cinq coups au-dessus du par et le pro espagnol Manuel Quiros le talonnait de près. Ce dernier avait eu besoin de dix coups de moins sur ces même neuf trous, mais sans parvenir à combler le retard accumulé pendant les deux premiers tours.
En notant trois birdies sur les cinq derniers trous, Jeremy Freiburghaus a mis le turbo au finish et malgré son score de 76, il avait deux coups d’avance sur le pro espagnol. Cette victoire valaisanne lui vaut de précieux points au classement mondial amateur et elle lui offre surtout la chance de jouer le tournoi de Crans sur l’European Tour l’année prochaine.
PGA
2015 by IAGTO, the global trade association of the golf tourism industry, PGA Catalunya Resort, Barcelona, is home to Spain’s No 1 golf course*, the critically acclaimed Stadium Course, which has been selected by the Spanish Golf Federation (RFEG) as its preferred choice venue for hosting The 2022 Ryder Cup.
One of only two golf courses in Spain to feature in Golf World magazine’s World Top 100 Courses ranking and host of The 2014 Open de España, the Stadium Course throws down a serious golfing challenge for visitors, featuring dramatic elevated tee shots and challenging approaches to greens, while its sister course, the resort-style Tour Course, offers players an opportunity to enjoy a friendlier par-72 layout, set amid lakes and pine trees.
Belonging to the European Tour Properties network of world-class golf venues, PGA Catalunya Resort is also home to one of Europe’s finest golf residential communities that was recognised as European Golf Development of the Year (2013-14) at the prestigious International Property Awards.
It is therefore little surprise this spectacular 36-hole resort, just 50 minutes from the
cosmopolitan city of Barcelona and a short drive from the cultural streets of Girona, has established itself as the first-choice destination for discerning Swiss golfers, with its range of inspiring real estate propositions, from large golf-front home plots and family villas to elegant townhouses, semi-detached villas with extensive private gardens and modern apartments.
PGA Catalunya Resort is a great base from where visitors can discover the vibrant Catalan capital of Barcelona, the rich historical city of Girona or the region’s many peaceful coastal towns. Also on the doorstep, is the Costa Brava’s 160km stretch of sandy beaches and rugged coastline, while the Pyrenean ski resorts are a mere 90 minutes away.
So why not make PGA Catalunya Resort your (second) home?
*2013-2015 ranking by Top100golfcourses.co.uk
En 2010, Tiffany Arafi a participé à ses premiers tournois en France avec un handicap de 54. Actuellement, âgée de 15 ans seulement, elle joue avec un handicap de plus 1,3 (!) pour la Suisse et a, entre autres, remporté l’Omnium avec une avance confortable. GOLFSUISSE raconte pourquoi le jeune talent a clairement choisi la Suisse.
Stefan Waldvogel«Une semaine sans golf, ça fait mal», déclarait Tiffany Arafi en septembre, lors de notre rencontre à son domicile à Birsfelden, près de Bâle. Elle a dû s’arrêter suite à une inflammation dans le dos et ne peut faire que du stretching et des exercices de yoga pour le moment: en aucun cas, elle ne peut peaufiner son jeu. Son coach, Richard Adby, a dû carrément lui interdire de s’entraîner. «Elle a beaucoup de volonté et s’entraîne énormément. Je dois plutôt la freiner que la motiver», résume le coach d’élite et PGA pro de Wylihof. Karim, le père de Tiffany, tient à peu près le même langage: «Déjà petite fille, elle était très ambitieuse, je dirais même positivement agressive.»
Quant à Tiffany, elle le formule ainsi: «Dès l’âge de 7 ans, je voulais battre les ladies du club. Actuellement je joue de préférence avec les garçons et je m’entraîne avec eux. Mon entraîneur français me conseille toujours de jouer comme un garçon.»
La double-nationale n’est membre du Golf Club Wylihof que depuis l’hiver dernier, mais elle s’entraîne depuis longtemps avec le pro Gérard Gonzalez au Golf Club des Bouleaux en Alsace. «Les deux coaches se complètent à merveille et collaborent bien ensemble», dit sa mère Anne-Marie, qui l’accompagne pratiquement à tous les entraînements et tournois nationaux comme chauffeur ou accompagnatrice, et souvent aussi comme caddie. En fait, c’est à cause d’elle que sa fille a été infectée par le virus du golf: «Je l’ai emmenée sur le parcours en poussette, et plus tard, elle voulait rapidement jouer avec des clubs en plastique. Aujourd’hui, elle veut simplement toujours mieux jouer», dit la Jurassienne d’origine, qui n’a presque plus le temps de jouer elle-même au golf. Pendant que sa fille s’entraîne, elle peut de temps à autre travailler sur son laptop: «Avec un travail à plus de 50% et un chef moins flexible, cela ne serait certainement pas possible.»
ORGA
Il faut dire que le golf de sa fille fonctionne à merveille. Au mois de juin dernier, elle a atteint son premier grand objectif en remportant les Championnats de Suisse centrale, puis d’être admis au World Amateur Golf Ranking. Une semaine plus tard seulement, elle connut son plus grand succès à ce jour: l’éclatante victoire de bout en bout à l’Omnium, ce championnat ouvert aux amateurs et professionnels, à Blumisberg. A cause de mauvaises conditions météorologiques, le quatrième tour a dû être annulé. Sinon, son avance de dix coups aurait vraisemblablement encore augmenté. En juillet, Tiffany a participé pour la première fois au Championnat d’Europe par équipe en Tchéquie. Elle y occupait après le premier jour l’incroyable 2e rang et avait le meilleur palmarès de l’équipe suisse U18. «Le CE n’était que mon troisième tournoi international et c’était une expérience
extraordinaire», raconte la Bâloise, qui a été aussi affiliée, jusqu’en 2013, au cadre régional d’Alsace de la Fédération française. Mais elle a rapidement opté pour la Suisse: «Mon cœur bat pour la Suisse. De plus, les cadres y sont nettement mieux organisés, le soutien est plus grand et avec Richard Adby nous avons un coach super.» En outre, ses parents ayant grandi dans le canton du Jura, elle a vécu toute sa vie à Birsfelden et se sent parfaitement Suissesse. Malgré cela, elle veut garder son professeur de golf en France. «J’ai énormément de plaisir à m’entraîner avec les deux et si je m’écoutais je m’entraînerais toute la journée. Et quand je suis à l’étranger, j’aime trouver l’inspiration grâce à de nouveaux exercices», raconte l’élève en économie, qui semble très mûre pour son âge. Elle voit la raison de son exploit, cette année, surtout dans l’entraînement hivernal: «J’ai fait partie du cadre régional pour la première fois et nous nous sommes entraînés en hiver presque comme des professionnels. La combinaison entre golf et fitness m’a certainement amenée à un niveau supérieur. De plus, il y avait les camps d’entraînement, par exemple en Espagne, ce qui était génial», explique l’adolescente qui aura bientôt 16 ans.
Elle aurait également pu exceller dans d’autres disciplines et en a essayé beaucoup, de l’équitation au ski et snowboard, en passant par le handball et le foot. Mais c’est le golf qui l’a le plus fascinée, justement parce qu’on n’y est jamais parfait et doit toujours s’entraîner. Bien qu’elle aime jouer dans une équipe nationale, le golf comme sport individuel lui convient mieux que le foot, par exemple: «Je n’aime pas faire des
Tiffany Arafi fêtera son 16e anniversaire le 26 décembre prochain. Depuis cet automne elle fait partie de la classe de sport de l’école économique secondaire (WMS) de Reinach. Auparavant, elle fréquentait l’école secondaire «normale» de Birsfelden. Depuis le changement d’école, sa participation aux tournois est nettement plus facile et quand elle voyage avec l’équipe nationale, elle suit des cours particuliers personnalisés. C’est donc un avantage considérable de l’école de sport.
Etant donné le domicile de ses parents, elle a débuté sa carrière de golf au club français Rougemont Le Château. Le club n’ayant pas de section junior à proprement parler, la famille a changé pour le Golf Club des Bouleaux où les jeunes sont fortement encouragés. A l’initiative du coach d’élite Richard Adby, Tiffany et sa petite sœur Anaïs sont également devenues membres du Golf Club Wylihof.
passes et préférerais marquer les buts toute seule.» Parfois, elle conserve du temps pour l’équitation, mais sa vie tourne essentiellement autour du golf. On ne la trouve sur Facebook qu’en soirée. «Je savais déjà très tôt que je voulais devenir professionnelle, et je m’efforce d’y arriver», dit-elle avec une incroyable lucidité. «Il est évidemment injuste, que les femmes soient moins rémunérées au golf. Mais la concurrence est moindre et les joueuses du top 10 vivent quand même très bien de ce sport et des recettes du sponsoring», ajoute-t-elle. Elle est convaincue que son chemin devra passer par les États-Unis. Et si jamais elle ne réussissait pas comme golfeuse professionnelle, être professeur de golf serait une alternative. «De toute façon quelque chose qui a à voir avec le sport», c’est la conviction de cette enfant prodige. Afin que son rêve devienne réalité, elle possède, en plus de sa volonté, un porte-bonheur particulier depuis cet été: le père de Nora Angehrn, la coach nationale des girls, a reçu de Justin Rose une balle signée avec des mots encourageants à son égard: «Je l’ai toujours dans mon sac de golf et j’espère qu’elle m’apportera encore beaucoup de bonheur.»
Eine Veranstaltung des Golf Medical Center der Schulthess Klinik
Montag, 26. Oktober
18.30 – 20.00 Uhr
Auditorium der Schulthess Klinik. Die Teilnehmerzahl ist beschränkt. Anmeldung per E-Mail an golf@kws.ch.
Begrüssung
Dr. med. Tomas Drobny, Leiter Golf Medical Center
Typenspezifi sche Kommunikation auf dem Golfplatz –der konstruktive und der destruktive Dialog Dani Nieth, Kommunikationsberater, Firma DANIKOM
Die Schulterebene
Dr. med. Tomas Drobny
Hauptreferat mit Fallvorstellungen : Der Golfer und seine Schulter – medizinische Probleme der Schultergelenke im Golfsport
Dr. med. Hans-Kaspar Schwyzer, Chefarzt Orthopädie Obere Extremitäten
Bedeutung und Wert von TPI-Screening
Dr. med. Nils Horn, TPI Level III certifi ed und Assistenzarzt Orthopädie, Schulthess Klinik
GolfFitness und Albatros Training – Ihr persönlicher Beitrag zum schulterschonenden Golfschwung
Gabi Tobler, Sport-Physiotherapeutin und dipl. Sportlehrerin FH, Schulthess Klinik
Beat Grossmann, Swiss PGA Golf Pro, Head-Pro Golfschule Unterengstringen, TPI Level III certifi ed
Diskussion
Moderation Dr. med. Tomas Drobny
Apéro riche
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bas âge, l’argent s’est fait rare, sa mère a hypothéqué la maison, puis Jason a commencé à boire et à se bagarrer à l’école. Quinze ans plus tard, l’Australien brille au firmament du golf mondial.
Pet R a HimmelL’histoire de Jason Day commence sur le parcours de Kooralbyn, près de la petite ville de Beaudesert, dans le «Gold Coast Hinterland», du côté de Brisbane. Un endroit situé au milieu de nulle part. De la poussière, beaucoup de poussière, des paysages plats. Un bon parcours de golf, sur lequel il est courant de voir des kangourous géants en petits groupes sur les greens. Un endroit tranquille, sans distraction. Et pour Jason Day, 14 ans, le début d’une nouvelle vie. Son père venait de mourir d’un cancer de l’estomac, l’argent se faisait rare à la maison. Le jeune garçon avait commencé à boire et à se bagarrer à l’école. Dening, sa maman, une Philippine immigrée en Australie, prit un deuxième crédit sur sa maison pour pouvoir l’envoyer à la «Kooralbyn International School», un internat situé près d’un parcours de golf, à sept heures de route de chez eux. Enfant, Jason avait joué au golf avec son père, montrant de belles dispositions pour ce sport, avant de se rebeller.
«Je ne me trouverais pas là si mon père n’était pas décédé. A cette époque une porte s’est refermée, mais une autre s’est ouverte. Ma mère et ma sœur ont fait beaucoup de sacrifices pour moi», reconnaissait Jason Day en août, après sa magnifique victoire à l’US PGA Championship, sur le parcours de Whistling Straits, son premier titre majeur. Le chemin a été long depuis Kooralbyn: «Ce fut relativement facile d’arrêter de boire, parce qu’à Kooralbyn il n’y avait pas d’autre distraction que d’aller à l’école et de jouer au golf.» Et c’est Tiger Woods, la superstar du golf, qui est à l’origine de tout, il y a plus de dix ans de cela.
Un jour, à la bibliothèque de l’école, Jason Day tomba sur une biographie de Tiger Woods, dans laquelle il était écrit que l’Américain, avant son 15e anniversaire, jouait déjà régulièrement des scores de 70 et moins sur 18 trous. Jason commença à s’entraîner comme un fou.
Il a perdu son père en
«Tous les matins je me levais à 5h30, je sortais et j’allais m’entraîner. Grâce à Tiger Woods, je passais 32 heures par semaine sur le parcours. Il a incroyablement influencé ma vie. J’ai toujours voulu me mesurer à lui.»
En 2004, Jason Day remportait le Championnat du monde juniors. En 2006, il jouait ses sept premiers tournois sur l’US PGA Tour. «A cette époque, la domination de Tiger était encore totale», rappelle l’Australien, conscient que son premier modèle ne renouera vraisemblablement jamais avec ses succès d’antan.
«Je voulais gagner de l’argent, parce que je n’en avais jamais eu», reconnaît Jason Day, qui à ce jour, a gagné 21 millions de dollars en prize money. Mais ses débuts fulgurants furent suivis par des temps plus difficiles. Après avoir remporté le World Golf Championship-Accenture Match Play durant la saison 2013/14 et être devenu numéro 4 mondial, la saison de l’Australien semblait toute tracée. Une blessure au pouce et au dos mettaient cependant un frein à ses ambitions et il dut rester trois mois à la maison, en Ohio, avec son épouse Ellie et son fils Dash. La saison suivante ne se déroulait pas
trop mal, avec quatre top ten, mais le jeune professionnel de 27 ans en attendait beaucoup plus: «Très sincèrement, à la façon dont je jouais, j’avais le sentiment de pouvoir devenir numéro 1 mondial. Mais cette blessure au pouce est arrivée à un très, très mauvais moment.»
Lors des tournois majeurs aussi, il y avait toujours un blocage à un moment donné. Au Masters 2013, Jason Day menait à trois trous de la fin, avant de noter deux bogeys et de passer de potentiel vainqueur à spectateur du triomphe de son compatriote Adam Scott, premier Australien à remporter le titre. Lors de chacun des trois premiers tournois majeurs de l’année, Jason Day s’est toujours retrouvé dans le peloton de tête après trois tours, mais par deux fois l’irrésistible Jordan Spieth s’est mis en travers de son chemin. Au dernier British Open, il ne lui a manqué qu’un coup pour jouer les prolongations. «Malgré tout, Jason n’a jamais donné l’impression d’être anéanti, explique son épouse Ellie, on voyait qu’il était prêt. Ça lui a juste pris un peu plus de temps pour y arriver.»
A Whistling Straits, Jason Day a fait ce qu’il sait faire de mieux: jouer du golf tout en puissance, sans hésitations ni compromis. Lors
Deux semaines après son triomphe à l’US PGA Championship, Jason Day impose sa loi au Barclays, la première des quatre épreuves des play-offs de la FedEx Cup. Malgré le fait qu’il ait dû renoncer à participer au Pro-Am du mercredi.
Souffrant de fortes douleurs au dos, l’Australien a dû renoncer au Pro-Am pour subir un examen d’IRM à la place. Il s’était fait mal au dos en tirant une lourde caisse sous le camping car qu’il habite actuellement en compagnie de sa femme Ellie et de son fils Dash. Plus de peur que de mal apparemment, puisque Jason Day a continué sur son rythme effréné surtout lors de la finale du weekend. Il a véritablement déclassé ses concurrents avec des tours fabuleux de 63 et 62 coups, terminant ce tournoi doté de 8,25 millions de dollars avec une avance de six longueurs sur son dauphin, le Suédois Henrik Stenson. Jason Day a ainsi signé sa troisième victoire sur les derniers quatre tournois. Deux semaines avant son premier triomphe en Major il avait déjà remporté le RBC Canadien Open.
du dernier tour, l’Australien n’a laissé personne remettre en question sa position de leader, Jordan Spieth non plus, dont le début de carrière se déroulait de façon tellement plus facile que celui de l’Australien. «C’était sensationnel, une vraie leçon de golf, a reconnu le jeune Américain, je n’ai rien pu faire.» Jordan Spieth s’est tout de même consolé en devenant pour la première fois leader du classement mondial, grâce à sa 2e place à l’US PGA Championship.
Après sa première victoire en Majeur, Jason Day se retrouve aussi dans le top du classement mondial: il est troisième derrière
Jordan Spieth et Rory McIlroy, mais devant Adam Scott. «Je n’ai jamais été aussi motivé que cette année, déclarait l’Australien en
février, lors de sa victoire au Farmers Insurance Open en Californie, ces années passées aussi j’étais motivé, mais cette saison je veux vraiment me donner un coup de pied aux fesses.» Et il sait de quoi il parle. Il l’a appris à Kooralbyn. Et ça a payé. Dommage que la maman de Jason n’ait pu assister en direct au triomphe de son fils. Alors que celui-ci remportait son premier titre majeur au Lac Michigan, le poste de télévision de Madame Day, dans le Queensland australien, est resté éteint toute la nuit. «Je devais aller travailler le lundi matin, a-t-elle expliqué au journaliste de Fox Sports, en plus, je me suis souciée des voisins: je n’aurais pas pu hurler devant le poste si tôt le matin.» Car, paraît-il, crier devant la télévision est une habitude de Madame Day.
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C’était sensationnel, une vraie leçon de golf, a reconnu le jeune Américain, je n’ai rien pu faire…En route pour son premier titre majeur.
Chaque année, le voyagiste zurichois spécialisée dans les destinations golfiques, cherche à inclure de nouveaux parcours et haut-lieux golfiques dans son offre. Pour l’hiver prochain, la nouveauté sera la Birmanie/Myanmar, une destination de rêve non seulement pour les golfeurs mais aussi pour toute personne intéressée par les voyages culturels. Un parcours passionnant à travers le pays vous fera découvrir des sites uniques, des paysages idylliques et des parcours de golf dont certains datent de l’époque coloniale britannique. www.alphagolf.ch
Il reste encore quelques places: participez en direct au DP World Tour Championship à Dubaï en novembre prochain. Et profitez ensuite de jouer vous-mêmes au golf dans cette ville fascinante. Le voyage aura lieu du 19 au 26 novembre. L’arrangement inclut, entre autres, sept nuitées au Park Hyatt et deux entrées pour la grande finale de la Race to Dubai, les 21/22 novembre. Le prix de base (sans le vol) de 2220 francs comprend trois green fees à choix sur les parcours d’Al Badia, Arabian Ranches, Dubai Creek, Els, Montgomerie, Emirates Faldo ou Majilis Course. www.greengolf.ch
Le spécialiste du voyage propose de nouvelles destinations, ainsi qu’une semaine d’entraînement en groupe à Chypre, une formule déjà éprouvée.
Deux nouveaux points forts font leur apparition dans l’offre déjà variée des voyages en Chine et au Vietnam: outre ses sites culturels et ses paysages uniques, le Pays du Milieu est doté de nombreux parcours de golf attractifs et variés. Golf and Travel propose des circuits individuels uniques, liant visites et parties de golf.
Le Vietnam est également nouveau dans le catalogue de Golf and Travel. En plus des circuits individuels, le spécialiste du voyage organisera pour la première fois, du 19.2 au 6.3.2016, un circuit accompagné au Vietnam.
Il y a toujours des nouveautés au niveau des semaines de tournois et d’entraînement entre amis, notamment un voyage de golf sous le signe de la bonne humeur en compagnie de Frank Baumann, fin février à Chypre, une formule déjà éprouvée et toujours appréciée. www.golfandtravel.ch
Nouvelle offre au programme de golf.extra, en collaboration avec un hôtel nouvellement ouvert au nord-est de l’île: participez du 7 au 12 mars 2016 à la première édition du Mallorca Golf Trophy , profitez de l’hospitalité de l’Hôtel Viva Zafiro Alcudia et jouez à Alcanada et Son Gual, des parcours de golf renommés. Cinq nuitées, petit-déjeuner inclus, trois dîners à l’hôtel et un dîner dans chacun des deux clubhouses, divers transferts et quatre green fees, le tout au prix de 1295 euros par personne, en junior suite. www.golf-extra.com
La région au nord de Durban s’appelle «Riviera», celle au sud, plus modestement, «Golf Coast». Le long de cette côte qui s’étend sur 150 kilomètres, on ne compte pas moins de onze parcours de championnat.
La perle de la Golf Coast est indéniablement Southbroom, le parcours de vacances no 1 de tout le pays. Tout y est remarquable, du clubhouse aux 18 trous avec
vue sur la mer, y compris le plus beau par 3 de toute l’Afrique du Sud. Incroyable mais vrai, le green fee se situe autour de 25 francs, la location d’une voiturette pour 18 trous coûte vingt francs et l’on vous sert une bonne bière au clubhouse pour moins de deux francs. Et, comble du bonheur golfique, même pendant la haute saison le parcours n’est pas surpeuplé et l’on peut y jouer
sans réserver un tee-time. A une longueur de drive du parcours se situe l’hôtel-boutique ALBATROSS. Huit suites juniors avec une vue splendide sur l’océan Indien raviront même les golfeurs exigeants. L’hôtel est géré par ses propriétaires suisses et c’est un chef suisse qui répond des plaisirs gastronomiques au restaurant.
www.albatrossguesthouse.co.za
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www.golfbuddies.co.za
info@golfbuddies.co.za
Abu Dhabi et Dubaï sont des destinations de choix tant pour les pros que pour les amateurs ambitieux. Une architecture spectaculaire et des parcours exigeants fascinent dans ce désert pourvu d’une étonnante quantité d’eau.
Stefan Waldvogel
Martin Kaymer est devenu récemment ambassadeur officiel d’Etihad, la compagnie aérienne des Emirats arabes unis (EAU). L’Allemand a remporté à trois reprises le HSBC Golf Championship au Golf Club Abu Dhabi. Depuis, la langue de Goethe est beaucoup pratiquée sur la terrasse du clubhouse en forme de faucon géant. «Près de 60% des joueurs green fee sont originaires d’Allemagne, suivis de près par les Suisses», dit Clinton Norris, responsable entre autres du golf à l’hôtel Westin, le 5 étoiles tout près.
Le «clubhouse faucon» est désormais l’un des symboles les plus connus et le parcours dessiné par l’architecte suisse, Peter Harradine, garantit une partie divertissante entre les palmiers et l’eau. La voiturette est obligatoire pour les hôtes, même si la topographie du lieu le rend plutôt superflu. Mais le jeu en devient forcément plus rapide. En plus du temps de départ, la voiturette indique aussi l’heure du «turn» après le 9e trou et l’heure souhaitée de fin de partie, soit au bout d’exactement 4heures et 20 minutes. Le marshall s’appelle ici «players assistant» et les joueurs peuvent se restaurer ou se soulager en cours de route dans l’une des «comfort stations» qui longent le parcours. Tout est axé sur le confort et cela se paie. Selon la saison et le jour de la semaine, le tarif se situe autour de 220 francs. Mais l’expérience golfique, il faut bien le dire, est exceptionnelle. Même si un détail a causé quelque irritation après notre partie de golf: pour utiliser le practice après avoir joué les 18 trous, il fallait débourser l’équivalent de 25 francs, alors que le driving range est inclus dans le prix… mais seulement avant la partie. Guère plus réjouissant, la lenteur du service au restaurant quand on attend interminablement sa bière par une grosse chaleur. Mais ceux qui ont suffisamment d’énergie peuvent jouer les trous 19 à 27 sous les projecteurs, dans la fraîcheur de la nuit.
Un LI nks av EC
soLEIL Ga R an TI
Grâce à deux parcours de championnat à proximité de l’Abu Dhabi Golf Club, plus récents mais tout aussi exigeants, l’offre est
réellement variée. Surtout le parcours YAS, un links situé sur une île (artificielle) est franchement spectaculaire. Pas loin de la piste de formule 1, Kyle Philipps a créé, en 2010, un paysage de dunes qui semble exister depuis un millénaire. On s’y croirait réellement sur un links avec des greens ondulés et des sols durs et vallonnés, encadrés par l’herbe haute. A cela s’ajoute une vue fabuleuse sur les mangroves et la mer. Mais au lieu du vent fort et de la pluie qu’n connaît sur les links classiques, un vent modéré souffle ici, il y a quelques avions dans le ciel et du soleil pratiquement toute l’année. Et avec ça, des trous formidables et notamment un finish qui peut pousser au désespoir le plus vaillant des joueurs.
a mbITIon éGa LE fRUsTR aTIon Directement au-dessus du golfe Persique, le trou le plus difficile, le 16 (par 4), puis un par 3 et un par 5 extrêmement long nous ramènent au clubhouse très classe. Comme tous les parcours d’Abu Dhabi, YAS Links dispose de cinq départs différents. Quatre sont en principe réservés aux hommes et un seul aux dames. Ils sont marqués par des chiffres plutôt que des couleurs. Même si un starter aimable aide à choisir le bon départ, toute forme d’ambition génère ici de la frustration. Mais la vue sur la mer depuis pratiquement tous les trous et cette sensation de links procure un plaisir inouï, surtout lors d’une simple partie amicale. Cela vaut aussi pour le troisième parcours de championnat situé sur l’île (naturelle) de Saadiyat. Le nom officiel, Saadiyat Beach Golf Club, définit assez bien ce parcours dessiné par Gary Player. Du sable, disons plutôt beaucoup de sable, sur ce parcours en bordure de mer. Officiellement il n’y aurait que 69 bunkers mais ceux-ci couvrent 10 hectares du parcours… au départ, on a parfois l’impression de n’apercevoir que d’immenses paysages de bunkers à la place du fairway. Mais la vision des drôles de springboks gambadant dans le sable ou à côté du parcours sont une belle compensation.
Au practice, on est bercé par de la musique relaxante. «Il y a suffisamment de tension pendant la partie de golf», explique l’un des jeunes pros anglais chargés du bien-être des hôtes. Ici, le choix du bon départ est probablement
encore plus important. Les tees les plus éloignés font de ce parcours (ouvert en 2010) un «monstre» de plus de sept kilomètres de longueur. Depuis les départs les plus courts, ce sont seulement 4,7 kilomètres. «Nous traitons bien les femmes dans notre club», ironise le starter.
Quoi qu’il en soit, Saadiyat Beach offre des vues spectaculaires sur la mer. Selon la saison, on aperçoit même des dauphins depuis le trou numéro 5. «Des vues fabuleuses, certes, mais concentrez-vous sur le chemin s’il vous plaît», grésille, en anglais, le GPS de notre voiturette sur le long passage entre le green du trou 6 et le départ du trou suivant. Ce chemin passe directement derrière la plage privée de l’hôtel de luxe St. Regis. Mais avant de pouvoir plonger la tête sous l’eau, il faut encore négocier quelques sorties de bunkers.
Ce parcours mérite qu’on lui donne plus d’une chance et, généralement, on trouve bien plus de fairways que de bunkers au deuxième passage. Mais les greens sont également immenses et vallonnés sur ce parcours difficile. Selon la position du drapeau et le vent, il vaut mieux décider de simplement jouir de la partie de golf en oubliant le score. Laissons cela aux pros qui jouent pour de l’argent.
Déjà avant l’essor d’Abu Dhabi, ces pros venaient à Dubaï. Le Jumeirah Resort en dehors de la ville, organise chaque année la finale de la Race to Dubai de l’European Tour. Chaque janvier depuis 1989, la crème du circuit pro joue au Emirates Golf Club, le premier «parcours sur
gazon» du Proche-Orient. Il y a même deux parcours 18 trous: le Majlis , qui fait partie du Tour, et le Wadi by Faldo Championship Course, qui possède lui aussi de nombreux obstacles d’eau. Ces deux parcours sont proches de la «skyline» de Dubaï. La combinaison entre les surfaces brunes presque désertiques et les immeubles modernes à l’arrière fait de l’Emirates Golf Club un lieu très spécial même pour amateurs. Mais ce plaisir a forcément son prix ici aussi. Les green fees les plus élevés tournent autour de 280 francs au Majlis et de 180 francs au Wadi, voiturette comprise.
Le Creek tout près de l’ancien centre-ville, fait aussi partie de l’Emirates Golf Club. Son clubhouse en forme de grande voile – qui figure sur le billet de 20 dirhams – est spectaculaire et le parcours de 18 trous, un mélange entre désert, lacs et la large rivière (Creek) vaut le détour. Le trou 5 se dirige vers le Creek et le départ du 6 se trouve sur un large socle en béton ancré dans l’eau. Un hydravion se pose et repart régulièrement à proximité et les trous 17 et 18 sont relativement serrés au bord de la rivière. Un plaisir tant pour les yeux que pour le jeu. S’il fallait critiquer une chose c’est le bruit du trafic monstrueux de la ville qu’on entend sur quelques trous. C’est vite oublié au Park Hyatt qui vous replonge au milieu d’un oasis avec vue sur la rivière. Comme beaucoup d’autres clubs, le Creek possède lui aussi encore un 9 trou par 3 et son aire de putting est parfaite pour un supplément d’entraînement.
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The Westin Abu Dhabi Golf Resort & Spa
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standing. On dit qu’aucun autre parcours ne voit défiler autant de golfeurs que le «Monty». L’entretien en devenait si difficile, qu’il a fallu réduire le nombre des 52 000 tours joués ici chaque année.
Le parcours possède à peu près tout, des éléments de type links et beaucoup d’eau avec les quelque 14 lacs artificiels et 80 bunkers dessinés par Montgomerie. Le trou 13, un par 3, fait partie des «highlights» puisqu’il passe pour le plus grand îlot de green au monde. En plus, on peut l’attaquer de tous les côtés en fonction du tee choisi.
Le dernier trou n’est pas moins spectaculaire: 600 m de longueur depuis les départs noirs et de l’eau tout au long, y compris autour du green. C’est le «signature hole» mille fois photographié et certainement le trou le plus difficile de ce parcours de championnat.
Magnifique skyline depuis l’Emirates
Golf de Dubaï. Yas Links et son panorama, Creek avec un départ spectaculaire sur la rivière, des springboks sur le parcours de Saadiyat. Deux clubhouses-phares: Abu Dhabi Golf Club et Creek à Dubaï.
Tout en bas: Montgomerie, les trous 8 et 5.
Golf und Kultur in Vietnam und Kambodscha.
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Le Montgomerie Course, ouvert en octobre 2002, n’est pas en reste: son académie Troon Golf, entièrement équipée, s’adresse tant aux débutants qu’aux golfeurs confirmés. «The Address Montgomerie», un hôtel-boutique 5 étoiles à côté du parcours, est de tout confort et offre un excellent service. Avec ses 21 chambres, l’hôtel est petit et la demande énorme sur ce parcours entouré de villas de grand
Au total, Dubaï dispose actuellement d’une dizaine de parcours exceptionnels pour des golfeurs qui en veulent. Il est pratiquement impossible de tester tous ces parcours plus d’une fois pendant un seul voyage. En hiver, la fréquentation est forte et les prix élevés par rapport aux standards européens. En règle générale, il est plus avantageux de faire réserver un package comprenant hôtel et green fees auprès d’un voyagiste spécialisé plutôt que de faire les réservations soi-même. Cela présente aussi le grand avantage de prévoir les transferts en voiture jusqu’aux aux différents parcours.
Von Golfer für Golfer.
De vertes prairies grasses avec les austères Dolomites de Lienz en arrière-plan, et en face d’elles quelques somments de 3000 mètres, accueillant les skieurs en hiver. Le contraste entre les montagnes et les 27 trous absolument plats du Dolomitengolf est très impressionnant. Malgré l’absence de relief, les trois parcours 9 trous sont tout sauf ennuyeux. Ils conduisent directement devant l’hôtel situé sur une deuxième terrasse. Les trois parcours sont sponsorisés par Swiss Life, Kleine Zeitung et le magazine autrichien Falstaff, et sont extrêmement bien signalisés, ce qui est compréhensible vu la fréquentation. Le ranger qui contrôle les temps de départ envoie un nouveau flight sur chaque parcours toutes les neuf minutes. Avec trois parcours et trois départs, c’est tout sauf simple, et le ranger navigue avec sa voiturette et sa tablette entre les parcours «rouge», «vert» et «bleu». Chaque départ est pourvu de cinq teeboxes, et le marshall veille aussi à ce que les hauts handicaps choisissent les départs adaptés.
Un Pa RCoUR s assE z E x IGE an T Le parcours n’est pas simple à jouer, surtout depuis les back tees. Des étangs d’une eau limpide, des prairies et de nombreuses rivières demandent de la tactique.
Les greens surélevés exigent des coups d’approche précis et leurs ondulations font du putting un challenge. Les par 3 sont particulièrement longs. Sur le parcours «vert», le 3e trou fait 211 mètres des départs blancs jusqu’au milieu du green, et le départ le plus avancé fait
Vue imprenable sur le parcours depuis les suites de l’hôtel.
Avec 50 000 parties jouées, le «Dolomitengolf», dans l’Est du Tyrol autrichien, est bien fréquenté. Un nouveau parcours 9 trous très intéressant vient compléter l’offre golf, wellness et gastronomie de cet endroit.
encore 150 mètres. Au moins ici les obstacles d’eau ne sont pas frontaux, mais les piquets rouges placés sur les côtés et les bosquets attirent les balles comme des aimants. Heureusement, lors de notre visite, de nombreux lits de rivières marqués obstacles d’eau étaient à sec, mais sortir la balle du fossé n’était pas une partie de plaisir. Il n’y a pas (encore) de vrai «signature hole» au Dolomitengolf, mais le dernier trou du «Swiss Life», par exemple, est particulièrement difficile. Sur ce trou, 520 mètres séparent les back tees du drapeau. Au deuxième coup, il faut franchir un étang naturel d’une longueur de presque 50 mètres, et l’on rencontre par la suite quelques obstacles d’eau supplémentaires. Le trou est bordé d’arbres qui ont l’air d’avoir toujours été là. Les pylônes électriques sont le seul élément gâchant parfois la vue.
L’entrepreneur Werner Hamacher a ouvert les premiers 18 trous en 1999. Quelques années auparavant, cet Allemand originaire de Cologne avait construit un hôtel de vacances dans le Defereggental tout proche, avec l’idée de créer un golf dans la vallée, près de Lienz. Grâce à ce changement d’orientation réussi (il avait auparavant revendu son entreprise de communication), Werner Hamacher n’a pas seulement attiré les golfeurs de son «hôtel de montagne» jusque dans la vallée, il a également construit, en 2012, un hôtel de 180 lits avec suites, qui donne directement sur le parcours «rouge».
«La protection de la nature voulait que nous concentrions tous les bâtiments en un endroit,
mais nous avons finalement eu gain de cause et avons pu créér une oasis de tranquillité», explique le promoteur, qui s’occupe de marketing immobilier à Cologne. A partir de la saison prochaine, les suites seront classées 5 étoiles. Les clients, allemands pour la plupart, ont depuis leur balcon et leur petite piscine vue sur l’étang naturel et les trous no 7 et 8. Depuis les bains séparés, j’ai plusieurs fois observé un client vêtu d’un simple drap de bain faisant le tour de l’étang à la recherche de balles perdues, espérant améliorer un peu son bilan. En achetant les balles officiellement trouvées au proshop, on soutient même la protection des eaux autrichiennes…
Les textiles vendus au proshop ne sont pas vraiment bon marché, même pour le portemonnaie suisse, mais Dolomitengolf offre des forfaits intéressants (voir box). De nombreux clients jouent 27 trous la même journée, car le forfait «Golf Total» comprend le jeu illimité. Le clubhouse propose des plats très copieux, entre autres une salade de cervelas pour 9.50 euros, et le soir un menu de quatre plats à choix, compris dans le prix du forfait. Bien entendu, chaque suite dispose d’une machine à café Nespresso, et pour les amis restés à la maison, une carte postale affranchie est déjà prête. Le propriétaire Werner Hamacher aimerait bien sûr se développer. Les prochains neuf trous sont prêts sur le papier, mais en Autriche aussi il faut obtenir un certificat de conformité pour l’environnement. Le patron est cependant confiant et pense que le prochain parcours sera prêt au plus tard durant la saison 2017.
La toute dernière construction dans le Defereggental a été réalisée en un temps record de deux ans et demi, du concept à l’inauguration. Le propriétaire Werner Hamacher a construit, à côté de l’hôtel, 9 trous courts pour les débutants et pour l’entraînement du petit jeu. Avec une spécialité: les tees de départ et les greens du Defereggental Golf Park sont en gazon artificiel et permettent de jouer au golf à 1350 mètres d’altitude durant environ six mois par année. D’une surface de moins de 10 hectares, le projet n’a pas eu besoin de certificat de conformité, et même à proximité immédiate du parc national, la pose de gazon artificiel n’a soulevé aucun problème sérieux. La pelouse spéciale est sablée et laisse s’infiltrer l’eau. Ce matériau produit par une entreprise hollandaise ne représente que quelques pourcents du terrain entier. L’avantage est que les greens artificiels nécessitent moins d’entretien, qu’il n’y a pas de marques de pitches et que, malgré tout, la balle se laisse bien contrôler. A côté de ce tout nouveau parcours de petit jeu, Werner Hamacher propose depuis quelque temps déjà un produit qui rencontre beaucoup de succès, le «Wedge Valley», qui, outre l’entraînement de golf, propose «un voyage inoubliable en cabriolet Porsche par les plus beaux cols de la région». Rien que pour ce projet, le promoteur achète en chaque début de saison douze nouvelles Porsche qu’il revend par la suite.
offre spéciale: p orsche & Golf au DefereGG ental hotel & resort
«Wedge valley spezial»
7 nuits, y compris demi-pension généreuse, 3 jours de cours pour joueurs avancés, utilisation libre du parcours 9 trous de Defereggental, 1 green fee pour les installations 27 trous du Dolomitengolf, 1 Porsche Carrera Cabrio pour une journée pour deux personnes (300 km inclus). Arrivée samedi ou dimanche. Par personne: dès 849 euros en chambre double. www.hotel-defereggental.com
Tél. +43 4879 6644
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forfait «Golf total» au DolomitenGolf resort
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3 nuits (jeudi à dimanche), y compris green fees illimités au Dolomitengolf, grand buffet de petit-déjeuner, menu à choix de 4 plats le soir.
Par personne: dès 529 euros en junior suite (Dolomitengolf Suites).
Par personne: dès 415 euros en chambre double (Dolomitengolf Hotel & Spa).
www.dolomitengolf-resort.com
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Sur la route des vins et à 15mn de la Cathédrale de Strasbourg, le Kempferhof Resort, noté 90/100 au guide Rolex, est le digne représentant du golf en Alsace. L’hôtel-restaurant, reconnu par Gault & Millau, saura vous séduire avec ses chambres au Château et en Dépendance, vous régalera tout au long de la journée avec des mets préparés par notre Chef et ses producteurs locaux.
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La Belgique, pays bilingue, est surtout connue pour ses bières et pour Bruxelles, sa capitale. Mais le pays offre aussi de nombreuses «oasis» de golf, liées à des événements historiques très intéressants. Une destination golfique plutôt méconnue, qui a beaucoup à offrir.
l ivio PiattiLe Tour des Flandres, la légendaire course cycliste, est l’événement sportif le plus populaire en Belgique, une véritable fête nationale. Des dizaines de milliers de personnes se pressent sur le bord des routes chaque année, début avril, pour voir passer le Tour. C’est sur les pavés autour de la petite ville d’Oudenaarde que naissent les légendes et disparaissent d’anciens mythes. La course cycliste est naturellement le sport numéro un en Belgique, et le boom du golf dans les années 1980/90, avec plus de 40 nouveaux parcours construits, n’y a rien changé. Aujourd’hui, 60 000 Belges pratiquent le golf dans 92 clubs, et les golfeurs étrangers y sont très bien accueillis.
Les cris d’encouragements des fans de petite reine se font particulièrement entendre à Koppenberg, un endroit doté d’une forte pente sur la route du Tour, et ils retentissent parfois jusqu’au Golf Club Oudenaarde, à courte distance. Mais ce doit bien être la seule fois de l’année où la quiétude des deux parcours 18 trous «Anker» et «Kasteel» est troublée. Situés dans l’ancien lit de l’Escaut, un cours d’eau rectifié en 1974, ces parcours tout plats ne sont que calme et sérénité. Sur une propriété dont les premières traces d’existence remontent au 9e siècle, un riche industriel, qui espérait obtenir un titre aristocratique, construisit en 1847 un château transformé aujourd’hui en clubhouse plein de style. Le parcours «Anker», un peu plus long et plus difficile, s’éloigne durant quelques trous du vieux parc pour s’ouvrir sur le paysage des Ardennes avant de revenir sur les derniers trous vers la partie basse, mais non moins magnifique du château. L’eau du lac, dans lequel
la vieille bâtisse se reflète, constitue aussi le dernier des obstacles d’eau qui font la variété de ce parcours et lui donnent son caractère. Il n’y a pas de chambre au château. Pour l’hébergement, il faut se rendre à l’Hôtel Leopold à Oudenaarde, à quelques minutes en voiture. Dans la vieille ville, sur la grande place de l’hôtel de ville, de
lapins batifolent entre les arbres. Après la partie, la terrasse du restaurant offre une très bonne occasion d’observer les greens des trous 9 et 18, et de se moquer des balles terminant dans l’étang devant le 18. La frustration des quelques coups ratés est vite oubliée lorsqu’on se met à lire la brochure à disposition au clubhouse, qui relate
style gothique flamboyant, malheureusement défigurée par les voitures parquées, on trouve, comme partout en Belgique, des restaurants de niveau bon à étoilé. On mange bien et copieusement dans les deux régions linguistiques. Bon à savoir: les «Kikkerbilletjes», en flamand, n’ont rien à voir avec le football. Ce sont des cuisses de grenouilles.
Un trajet de tout juste une heure nous conduit au Golf de Palingbeek, proche de la ville d’Ieper (Ypres en français). Quand on joue aujourd’hui une partie de golf sur ce vaste parcours vallonné et que l’on profite de la tranquillité du paysage, on a peine à croire qu’il y a tout juste cent ans, quatre des batailles les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale eurent lieu à cet endroit où des centaines de milliers de soldats perdirent la vie de façon absurde dans les tranchées. Que ce soit le parcours ou le clubhouse, tout rayonne aujourd’hui de bien-être et de succès. Les fairways et les greens sont soignés, les trous variés et de difficulté correcte, des
les événements de la guerre ayant eu lieu sur le domaine. Il nous revient alors à l’esprit les vestiges d’un bunker militaire contourné sur le fairway du trou no 10, ou le petit cimetière militaire situé près du green du 12.
L’Em PEREUR av EC v UE
Contrairement à la région des Flandres, à l’ouest de Bruxelles, la province du Brabant wallon, au sud, est nettement plus vallonnée. Ici aussi, l’histoire nous fait à nouveau un clin d’oeil avec la défaite de Napoléon à Waterloo, et ici aussi, un golf tranquille, proche du lieu où se déroulèrent ces événements historiques, nous rappelle
(De haut en bas et de g. à dr.) Stylé: le clubhouse d’Oudenaarde, la variété infinie des bières belges, rêvasser à l’église du St. Martin’s Paterhof à Mechelen. Généreux, vallonné: le golf L’Empereur, l’Hôtel de ville de Louvain. Le G&CC de Palingbeek et le Golf de Winge. Juste récompense: le 18e trou à Château de la Bawette. Histoire vivante: le Beginenhof à Kortrijk.
Ici aussi, l’histoire nous fait à nouveau un clin d’oeil avec la défaite de Napoléon à Waterloo…
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G olfsuisse 6/2015
Clôture des annonces 3 novembre 2015 paraîtra le 23 novembre 2015
malgré tout qu’il fait bon vivre à notre époque. Seul le nom du parcours, L’Empereur, a quelque chose en commun avec le guerrier corse. Sur cet ancien domaine agricole, tout est paisible. L’hôtel de 14 chambres avec lofts et suites sera bientôt terminé, et le club, avec son 18 trous d’une longueur de 6220 mètres et un parcours de petit jeu de 9 trous, fête cette année ses 25 ans d’existence. Les trous sont espacés et plusieurs départs sont surélevés, ce qui nous permet de profiter de la vue et de donner un bon vol à la balle, comme au trou no 13, un par 4 d’une longueur de 340 mètres depuis les plots jaunes.
Un «ChâTE aU DE L a baWETTE »
qUI a DU Ca R aCTè RE
Près de Wavre, à 20 minutes de L’Empereur, on trouve le parcours du «Château de la Bawette». La famille du propriétaire actuel possède le domaine depuis 150 ans. Le golf, construit en 1986, fut légèrement modifié il y a trois ans. Il n’en est pas plus facile pour autant. Les vieux arbres étendent leurs branches au-dessus des fairways, les pentes sont souvent ardues et fatigantes. Mais chaque trou possède son propre caractère, qui exige un jeu soigné et même parfois hardi. Qu’un golfeur du dimanche sorte le driver au trou 17, un par 3 de 184 mètres avec une profonde différence de dénivelé entre le départ et le green, est tout à fait compréhensible. Mais que ce court fairway laisse si bien rouler la balle sur le green qu’il en résulte un par, alors là c’est vraiment réjouissant.
Bruxelles, et surtout l’est de la ville avec l’aéroport, devraient être contournés autant que possible, et même évités lors des heures de pointe. Avec une moyenne de 80 heures passées chaque année par les automobilistes dans leurs véhicules, Bruxelles passe pour être la capitale européenne des bouchons, et la Belgique est en tête des pays européens à ce niveau. Pour les voyageurs qui veulent se rendre à Bruxelles ou à Anvers pour le golf, la culture ou la gastronomie, mais aussi pour les affaires, le train est une excellente alternative pour atteindre facilement et rapidement le centre-ville, par exemple depuis Malines. L’hôtel Martin’s Paterhof à Malines, à égale distance entre les deux villes, offre un logement inhabituel: c’est une ancienne église transformée en un hôtel tranquille et moderne. On atteint plus facilement en voiture le parcours 18 trous de Cleydael, à Aartselaar, une autre oasis de tranquillité. Les faisans l’ont aussi remarqué, tout comme les oies sauvages qui y ont élu domicile. Le nouveau clubhouse spacieux du Winge Golf Club, à Winge-Saint-Georges, est ouvert depuis une année. Le parcours date de 1988. Situé près de Louvain, c’est une attraction pour beaucoup de joueurs au green fee hollandais qui peuvent enfin jouer sur des trous vallonnés et parfois très étroits, contrairement à leurs parcours tout plats. D’énormes bosquets de rhododendrons apportent quelques touches de
Ce voyage a été sponsorisé par Open Golf Club. L’entreprise familiale française possède ses propres parcours de golf, et en exploite et commercialise d’autres dans des endroits triés sur le volet, principalement en Europe. Elle propose différents passeports golfiques et des packages golf-hôtel, qui permettent de découvrir à bon prix des destinations de choix en France et en Belgique. Tous les parcours et hôtels mentionnés dans cet article peuvent être trouvés sur le site d’Open Golf Club. Fernando Sanchez, à Lausanne, est responsable pour la Suisse: fsanchez@opengolfclub.com www.opengolfclub.com
couleur, et seuls trois obstacles d’eau agrémentent le jeu sur ce parcours.
Un bIjoU né Dans
U n E DéCha RGE
Encore un peu plus à l’est, à Paal, à 65 kilomètres de Bruxelles et d’Anvers, Manfred Dohmen, un fan de golf allemand, acheta un jour un terrain à l’abandon, sur lequel il construisit le parcours de ses rêves, ouvert en 2000 et nommé Millenium pour l’occasion. Ce terrain en forme de cuvette était recouvert de carcasses de voitures et de ferraille, mais recelait un trésor, cinq sources d’eau, qui ont pu être exploitées pour former un grand lac, le coeur du parcours au niveau visuel et tactique. Cet obstacle d’eau revient sept fois en jeu durant la partie, et malgré son caractère plat, ce parcours n’est pas ennuyeux. D’une longueur modérée des front tees pour le joueur du dimanche, il offre quand même depuis les
départs noirs une longueur de 6438 mètres. Les plus petits, en longueur ou en âge, ont la possibilité de pratiquer le golf sur le parcours «Bambini», avec gazon artificiel. De nombreux clubs en Belgique disposent d’ailleurs de petits parcours-école en plus de leurs 18 trous, avec des offres pour les golfeurs de tout âge.
Les fils de Manfred Dohmen, Sebastian et Florian, qui dirigent aujourd’hui le club, sont devenus Belges, et pas qu’à moitié: Sebastian est devenu un expert de l’immense diversité des bières belges, alors que Florian, avec son handicap positif, met toutes ses balles au drapeau. La bouteille de «Gueuze», l’exquise bière belge à fermentation spontanée et sans ajout de levure, en forme de bouteille de champagne, que nous avons partagée au bar avec Sebastian, nous a donné l’envie d’en découvrir plus.
La visite de la Belgique a son prix, avec un trafic de véhicules très important, en traversant des
paysages mités, sans plan d’ensemble. Mais les oasis que forment certains parcours de golf, la culture et l’histoire ancienne et récente de ce pays sont si nombreuses et remarquables que ce pays vaut vraiment la peine d’être découvert.
les plus i M porTanTes en un clin D’œil
www.golfoudenaarde.be
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Der Golfclub Rheinblick zählt zu den Privatclubs in der Schweiz und Deutschland. Wir sind stolz auf den 18-Loch Meisterschaftsplatz, die funktionierende Infrastruktur und die grossartige Clubatmosphäre.
Unser Clubmanager wird auf Ende 2015 sein Engagement für den Club beenden. Wir suchen deshalb eine Nachfolgerin oder einen Nachfolger als
Sie sind der operativ verantwortliche Gesamtleiter und zuständig für die Umsetzung der Zielvorgaben des Vorstandes. Sie sind Dreh- und Angelpunkt des Golfclubs und die wichtigste Ansprechperson für unsere Mitglieder und Behörden.
Organisatorisch sind Ihnen Sekretariat, Pro-Shop, Spielbetrieb, die Platzpflege und das Restaurant unterstellt. Über 25 Mitarbeitende unterstützen Sie in der professionellen Führung des Golfclubs.
Als erfolgreiche Führungskraft leiteten Sie bereits einen Golfclub oder eine vergleichbare Organisation in der Golf-, Sport- oder Freizeitbranche. Ihre betriebswirtschaftlichen Kenntnisse für diese breit angelegte Aufgabe und entsprechende Fremdsprachenkenntnisse setzen wir voraus. Sie haben erfolgreich Mitarbeiter rekrutiert und Teams geführt und Sie sind selbst begeisterter Golfer.
Dank Ihrer kommunikativen Persönlichkeit pflegen Sie tragfähige Beziehungen zum Vorstand, den Mit arbeitern und Mitgliedern. Sie bewegen sich in einer «Netzwerkorganisation» und fühlen sich darin wohl. Die täglichen Herausforderungen bringen Sie nicht aus der Ruhe und Sie lösen diese souverän. Konstruktives
Konfliktmanagement ist für Sie demnach selbstverständlich. Sie sind leistungsbereit, zeitlich flexibel, physisch und emotional belastbar.
Eine sehr gut ausgebaute Infrastruktur, motivierte Mitarbeiter und aktive Mitglieder bieten ein spannendes Betätigungsfeld mit Freiraum für kreative Ideen und Initiativen.
Wenn Sie diese Anforderungen erfüllen und wir Ihr Interesse geweckt haben, laden wir Sie ein, uns Ihr vollständiges Bewerbungsdossier per Post oder per Email zuzustellen.
Persönlich
Golfclub Rheinblick
Rolf Schönauer, Präsident Rheinstrasse 4
D-79807 Lottstetten-Nack rolf.schoenauer@bluewin.ch
Patrizia Kummer, championne olympique de snowboard à Sotchi, aime se retrouver toute seule sur un terrain de golf pour profiter pleinement de se rééquilibrer en toute tranquillité. La Valaisanne, qui aura bientôt 28 ans, en a malheureusement trop rarement le temps.
Interv I ew Stefan waldvogel
Qu’est-ce qui vous fascine dans ce sport?
Je profite de la nature et de la tranquillité, et j’y rencontre toujours des personnes intéressantes. Quand je fais du vélo, du jogging ou de la musculation, c’est pour m’améliorer en snowboard et pour devenir plus rapide. Au golf, je ne joue que pour le plaisir.
Comment avez-vous commencé?
Le Golf Club Source du Rhône à Obergoms offre une affiliation gratuite à tous les habitants de la vallée de Conches qui font partie d’une équipe nationale. C’est ainsi que
j’ai commencé à jouer il y a quelques années. Au début, je frappais la balle instinctivement, ce qui, en fin de compte, ne s’est pas révélé trop mauvais. Puis, avec les conseils d’un professeur, j’ai rapidement obtenu mon autorisation de parcours (AP). Malheureusement, je n’ai que très peu de temps pour m’entraîner et je fais preuve de beaucoup d’inconstance.
L’année prochaine vous recevrez automatiquement le handicap 54 avec l’AP. Est-ce que cela va changer quelque chose?
Je ne le savais pas, mais cela ne changera rien. Je n’ai participé qu’à deux tournois comptant
pour le handicap. Et cette année, je ne me suis entraînée qu’une seule fois sur le driving range. Mais j’ai la ferme intention de m’entraîner un peu plus et d’obtenir un handicap par mes propres moyens. Les tournois auxquels je participe se déroulent souvent par équipe. Tout le monde apprécie ma présence parce que, malgré mon AP, je réussis de temps à autre un bon coup (rire!). En fait, le handicap 54 est une bonne chose car le pas qui mène de l’AP à un handicap de 36 est énorme. Il m’est arrivé de bien jouer dans certains tournois. Mais, à cause de mon manque de constance, j’ai perdu tellement de points qu’il n’en restait pas assez
La Valaisanne aime la montagne: en action lors de l’Eagle Cup à Zermatt, et comme membre de l’Alpen Eagles Charity Golf Club (en bas).
pour un premier handicap. Avec un handicap de 54, on espère s’améliorer, même dans les mauvais jours.
Au golf, vous êtes pour ainsi dire au début de votre carrière, mais comme snowboardeuse vous avez pratiquement atteint tous vos objectifs. Vous avez notamment remporté la médaille d’or du slalom géant parallèle lors de votre première participation aux Jeux olympiques.
Tout le monde me disait que les Jeux olympiques étaient un événement très particulier. C’est vrai, mais je ne m’en suis pas tellement soucié à Sotchi. Je me suis simplement dit que c’était les mêmes concurrentes que d’habitude, que la course se déroulerait comme toujours et que les Jeux sont les mêmes pour tous. Ainsi, j’étais peut-être plus décontractée que d’autres et cela m’a aidé. Au golf c’est certainement pareil. Il y a des spectateurs sur le parcours et il faut ignorer tout ce qui se passe autour de soi.
Pensez-vous que l’on puisse faire un parallèle entre les courses de snowboard et le golf?
C’est difficile à dire. Une descente en snowboard dure de 30 à 40 secondes et vous voyez votre adversaire. Un tel duel est exigeant, également du point de vue mental. Il est vrai que le golf est aussi un sport mental, mais je n’en suis pas encore là (rires). Pour l’instant, j’en apprends les rudiments. Ceci dit, j’aime le calme de la nature et je prendrais beaucoup de plaisir à jouer seule plus souvent, mais je manque de temps.
Vous vous entraînez beaucoup et vous êtes en train de faire votre Master en psychologie à l’Université de Berne. Comment gérez-vous tout cela?
Je mets l’accent sur le snowboard et j’ai besoin de mes études pour occuper mon esprit. Si tout se passe bien, j’aurais mon Master dans deux ans. Je ne sais pas encore ce qui suivra professionnellement. J’aimerais bien défendre mon titre olympique en 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud.
L’armée vous soutient-elle pour atteindre cet objectif?
Absolument. J’ai été rapidement convaincue de pouvoir profiter de la promotion du sport d’élite de l’armée. En été 2012, la formation de base de l’école de recrues m’a offert le meilleur des entraînements, et j’ai appris beaucoup d’autres choses intéressantes. Le camp était la condition
requise pour devenir militaire à temps partiel. Il n’y a que dix-huit emplois à 50% à se partager entre les champions de sports d’été et d’hiver. Je suis très heureuse d’en faire partie.
Qu’attend-on de vous en contrepartie?
Tout d’abord de skier vite (rires). Nous devons participer chaque année à un cours de répétition à Macolin où nous pouvons nous consacrer pleinement à l’entraînement. Leo Held, mon entraîneur de condition physique, habite là toute l’année. Les repas sont très bons et je peux choisir la date du cours de répétition selon mes convenances. Vu sous cet angle, c’est vraiment une chance! Ce serait formidable s’il existait plus d’emplois destinés aux sportifs d’élite. En Suisse, nous en avons dix-huit et je pense que les Allemands en ont un millier…
Patrizia Kummer est née le 16 octobre 1987 en Valais. Elle a grandi dans le village de Mühlebach dans le district de Conches. L’année dernière, en son honneur, une place du village a reçu son nom. La snowboardeuse suit des études de psychologie à l’Université de Berne et travaille actuellement pour obtenir son Master. En parallèle, elle est rémunérée à 50% comme militaire à temps partiel dans l’armée suisse.
Ses hobbies sont le sport, la musique, la lecture et ses amis. Son staff comprend, entre autres, les entraîneurs Ingemar Walder et HansJürg Berger (Swiss Ski), Leo Held (condition physique), Daniel Stucki (physiothérapie) et son technicien de service personnel, Tjesimir Peranic, appelé «Perou». Elle est domiciliée à Ostermundigen.
impressum
Organe officiel de l’Association Suisse de Golf ASG
18e année, paraît six fois par an www.GolfSuiSSe.ch
editeur
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directeurS de PuBlic AtioN
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rédActeur eN chef
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AdreSSe de lA redActioN
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rédActioN
Frank Baumann (Captains Corner), Stefan Oswalt (Top Sport), Petra Himmel (Ladies First, Equipement) Ruedi Müller, Christian Wenger, Livio Piatti, Marcus Knight (Entraînement), Kerstin Warnke (Santé).
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Edition allemande 51 700 exemplaires
Edition française 14 200 exemplaires
Impression certifiée REMP/PS 2013/14
63 148 exemplaires
49 662 exemplaires
13 486 exemplaires
GOLFSUISSE 6/2015 présentera un grand choix d’articles et les temps forts suivants:
Le bilan de la saison avec la tête d’affiche de l’année. Les cinq joueurs qui montent et les cinq pros qui ont le plus déçu en 2015.
Le président de l’ASG, Jean-Marc Mommer, devient le nouveau président de l’Association européenne de golf (EGA). Notre grande interview, accompagnée d’un tour d’horizon du golf amateur en Europe.
Le portrait de l’Américain David Leadbetter, le coach de golf le plus cher du monde.
La région turque de Belek est un must avec ses pins, ses lauriersrose et son bord de mer. Le tout à des conditions extrêmement avantageuses.
Des personnalités connues parlent d’elles-mêmes et de leur rapport au golf.
GOLFSUISSE 6/2015 paraîtra le 23 novembre. D’ici-là, nous vous proposons un grand nombre d’informations, de photos et de vidéos sur www.golfsuisse.ch.
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