
3 minute read
VENDEZ-NOUS VOS GRANDS VINS nos prix seront à la hauteur
Nous recherchons de grands crus de Bordeaux, Bourgogne et Italie, millésimes de 1982 à 2012. Plus d‘informations sous www.achatdevins.ch exactement 18 ans, 10 mois et 9 jours lors de sa victoire, en 2007, au Kraft Nabisco Championship. De plus, La Néo-Zélandaise aux racines coréennes était très satisfaite de ses performance lors de l’Evian Championship: «Terminer sur deux birdies, ou même un birdie au 72e trou, cela n’arrive pas trop souvent. C’était assurément l’un des meilleurs tours de ma vie et il le restera pour toute ma carrière.»
Allemagne. Elle y a fort bien joué au sein du Team Europa (voir page suivante). Et après ces joutes contre les jeunes Américaines, elle était conviée au grand dîner en compagnie des douze meilleures proettes européennes du Solheim Team. «Tout cet événement était pour moi une expérience formidable et je voudrais bien évidemment défendre un jour l’Europe au sein l’équipe professionnelle», expliquait celle qui est actuellement de loin la meilleure amatrice de notre pays.
Advertisement
Si elle a pu assister sans stress à la «vraie» Solheim Cup, les choses sérieuses ont repris quelques jours plus tard, au Lacoste Open du Ladies European Tour. Comme l’année dernière déjà, elle y a bénéficié d’une wildcard. En 2014, elle avait rendu le meilleur score de tout le tournoi pour terminer dans le top 10. Suivez le déroulement du Lacoste Open sur notre site golfsuisse.ch.

l e plUs jeU ne n U méro 1 mondial
Pour l’instant, de toute façon, personne ne parvient à s’imaginer a fin de cette carrière. A 18 ans, Lydia Ko a déjà atteint tant de choses: elle est le plus jeune numéro 1 mondial, elle a gagné plus de quatre millions de prize money et elle a déjà remporté treize tournois sur le circuit professionnel. Avec quatre victoires cette année, elle a rattrapé Inbee Park, sa grande rivale de ces derniers mois pour la première place au classement mondial. La presse internationale était donc unanime après l’Evian Championship: la Néo-Zélandaise a un talent exceptionnel. Une joueuse comme elle, il y en a une par siècle. Ce qui a peut-être impressionné le plus les connaisseurs était sa sérénité lors du tour final. Elle partageait le flight avec Alexis Thompson et Mi Hyang Lee qui menait avec un coup devant Lexi Thompson après le troisième tour. Et ce fut l’Américaine, toute en puissance, qui a donné le ton en faisant quatre birdies sur les sept premiers trous pour se hisser en tête. Onze trous avant la fin, Lydia Ko perdait trois longueurs sur Lexi Thompson – avant de la rattraper ni vu ni connu. A la fin, la Néo-Zélandaise comptait six coups d’avance sur l’Américaine qui a rendu une carte de 70 assez moyenne, contrairement à son 63 irréprochable.
Lydia Ko n’a certes pas la puissance d’une Lexi Thompson. A bien des égards, son jeu peut même paraître un peu terne. Mais les statistiques d’Evian montrent une fois de plus sa force réelle: sur les par 5, qui conviennent généralement aux joueurs puissants surtout, Lydia Ko notait neuf coups sous le par après les quatre tours sur le parcours d’Evian. Le bilan de Lexi Thompson en revanche, dont les drives sont facilement quinze mètres plus longs que ceux de Lydia Ko, affichait un bilan de cinq coups sous le par.

Une vision chirU rgicale
Sur le plan stratégique, l’Américaine est nettement inférieure à la Néo-Zélandaise.
Avant de frapper son tee-shot, celle-ci planifie chaque trou du début à la fin, elle connaît l’angle d’impact parfait et les positions d’atterrissage idéales, tandis que Lexi Thompson aime bien cogner fort. Lydia Ko en revanche, dissèque les trous à la manière chirurgicale, avec précision, sans commettre d’erreur – et sans faire partie des longhitters du
Tour féminin. «Les coups de Lydia sont toujours suffisamment longs pour obtenir un bon score», disait Annika Sörenstam au printemps dernier, en analysant le jeu de sa jeune collègue dans le pages du San Francisco Chronicle. «Souvent, les gens frappent des balles vraiment longues, mais ils cognent sans avoir une stratégie. Lydia s’appuie pleinement sur la stratégie. Même sur les longs par 5 elle se met en position de force et gère admirablement son jeu. C’est la clef su succès.»

Quoi qu’il en soit, Lexi Thompson n’avait pas trop de réponses après le dernier tour de son adversaire: «Disons qu’il est difficile de battre quelqu’un qui réussit un tour de 63, avouait l’Américaine, elle a vraiment bien joué et mérite cette victoire. Elle a exploité au maximum ce parcours et a merveilleusement bien putté. Difficile de faire mieux!»
Une chose qui probablement échappé à l’Américaine pendant le dernier tour était le rôle joué par un petit garçon au bord du fairway. Ce fan d’une dizaine d’années, Lydia Ko l’avait déjà remarqué samedi parmi les spectateurs. «J’ai tout le temps vu ce petit garçon, disait-elle après sa victoire, il m’a suivie pendant le weekend et après chaque trou il m’a lancé: bravo, bien joué, tu y arriveras!»
Apparemment, cela a donné un supplément d’inspiration à Lydia Ko. «Après chaque trou il était là pour m’applaudir et cela m’a fait chaud au cœur. J’avais l’impression de ne pas être toute seule dans cette bataille et qu’on était presque en équipe tous les deux.»
La morale de cette belle histoire: pour une ado de 18 ans le soutien amical d’un autre jeune vaut presque autant que la perspective de toucher un gros chèque en guise de prize money…