GOLFSUISSE 2009-04 FR

Numéro 1 en Suisse

La revue officielle de l’ASG

4/2009

Omega European Masters

2009

Omega European Masters 2009

Rory McIlroy la superstar Rory McIlroy la superstar

Ken Benz et Sheila Gut-Lee, champions de strokeplay • «My Game»: Mario Caligari, Dimitri Bieri, Ken Holden

Ken Benz et Sheila Gut-Lee, champions de strokeplay

«My Game»: Mario Caligari, Dimitri Bieri, Ken Holden

L’aventure sur 9 trous, de Goms jusqu’à la Surselva

L’aventure sur 9 trous, de Goms jusqu’à la Surselva

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Plaidoyer

pour les longs fers

Il y a différentes manières de maîtriser un parcours et de réaliser un bon score. Mais ces dix dernières années, cet art a eu tendance à se standardiser. Pour vaincre sur des golfs qui se ressemblent de plus en plus et qui nécessitent les mêmes qualités, les swings des meilleurs joueurs du circuit sont devenus presque identiques. Il s’agit avant tout d’être long depuis le tee, de disposer de quatre wedges dans son sac et d’enfiler des putts sur de grands greens plats.

Les golfeurs modernes ressemblent à peu près à ça: des athlètes entraînés, avec un swing puissant, ample et souple pour des drives de 300 yards. Mais à mi-juillet, un joueur, qui ne correspond pas à ce profil, nous a montré qu’il y a encore une autre variante du jeu de golf, qui s’adapte particulièrement bien à des parcours qui n’ont pas été dessinés par Trent Jones, Fazio, Dye, Norman ou Nicklaus. C’était Tom Watson, à Turnberry. Seul le premier tour du British Open a été épargné par le vent; il s’est mis ensuite à souffler depuis la mer, ne laissant que peu de chance aux drives hauts et longs de terminer sur le fairway. Il s’agissait alors d’utiliser des clubs qui ne sont pas familiers aux joueurs de club et que les jeunes joueurs du circuit n’apprécient plus particulièrement – les longs fers. Mais aussi les «driving iron» ou les hybrides spécialement étudiés pour produire des trajectoires tendues. Les longs fers sont ainsi conçus qu’ils permettent de contrôler le vol de la balle; mais ils requièrent un mouvement huilé et une grande maîtrise des mains, car ils sont incontestablement les clubs les plus difficiles à manœuvrer. En fait, ils produisent l’inverse de ce que les clubs modernes tentent d’offrir aux golfeurs de loisir – ils n’ont pas un angle de décollage important et ils ne pardonnent rien!

Le long de la côte Ouest de l’Ecosse, l’Ailsa Course de Turnberry est balayé par le vent et la balle doit rester près du sol. Dans ce cas de figure, le swing d’un athlète moderne peut être dépassé: un joueur doit être capable de produire différents coups et il doit également pouvoir être en mesure d’utiliser le terrain à son avantage. Car le sol dur exige que l’on contrôle le roulement de la balle, après l’avoir fait tomber au bon endroit. Tom Watson a presque remporté l’Open Championship (lire la rubrique «regard incisif»). Il reste l’un des meilleurs joueurs de links de tous les temps et il est assurément un véritable maître du «ball striking», un authentique «shotmaker». Comme l’est Tiger Woods, qui entraîne sans répit son swing pour augmenter encore ses capacités à maîtriser les trajectoires. Dans un autre article de cette édition, cette dextérité est venue dans la conversation – celle lancée avec Markus Gottstein et Graham Kaye, qui se sont exprimés sur les scores des meilleurs amateurs suisses, lesquels n’ont pas des résultats mirobolants à l’étranger. De nombreux tournois amateurs internationaux se disputent sur des links; il apparaît que la technique basique, qui permet de mettre à genoux les parcours «parkland» suisses, est insuffisante pour briller sur le plan international. Et ceux qui rétorquent que les links ne se trouvent qu’en bord de mer, devraient mieux s’informer et découvrir, notamment, un terrain comme le Golf National en France. Il se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de la mer, mais exige malgré tout un large spectre de coups travaillés! Les joueurs les plus brillants ont compris que l’art de maîtriser les longs fers est un must intemporel…

■ Urs Bretscher, rédacteur en chef

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Couverture: Rory McIlroy

Kalt? It’s better, with Chervò.

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Chervò: wherever you drive.

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PlanetGolfPlanetGolf

Beaucoup de photos et peu de texte pour connaître les derniers potins de l’actualité

Une initiative particulièrement sympathique: le président Tobias Bichsel et le capitaine Hans Göldi, du GC Interlaken-Untersee, ont invité les Mid-Amateurs suisses soit tous les joueurs et toutes les joueuses de plus de 35 ans au 1er Interlaken Open. Plus de 100 d’entre eux se sont affrontés au cours des deux jours du tournoi (deux tours en stroke play). Ce fut donc un grand succès. L’idée reprend le concept de l’ancien championnat de l’Oberland et le nom de tournoi du Challenge Tour qui a eu lieu il y a quelques années Interlaken. Tobias Bichsel: «en ce temps de difficultés économiques, il faut être créatif. Le concept souligne aussi les liens étroits qui existent entre notre club et le tourisme ainsi que l’hôtellerie de l’Oberland bernois!»

Vacances golfiques, moments

P3 balle d'entraînement avec alvéoles design

ensoleillés

de la vie dans l’hôtel campagnard et appartements

Empl

Niché au cœur de la région de Pongau près de Salzburg, dans la localité ensoleillée de St. Veit, venez découvrir le féerique établissement campagnard et d’appartements

Empl. En moins d’une trentaine de minutes on atteint sept superbes parcours de golf de 18 trous: Goldegg, Gastein, Zell am See, Urslautal, Brandlhof, Radstadt et Mittersill, qui feront de vos vacances golfiques une expérience inoubliable. L’hôtel campagnard et appartements Empl offre à ses hôtes une hospitalité accueillante et une vue panoramique impressionnante sur les montagnes de Hohe Tauern. Que ce soit dans une chambre double confortablement aménagée avec vue panoramique ou dans un sympathique appartement, tous les désirs seront comblés. Le riche buffet de petit déjeuner présentant les meilleurs délices régionaux permet de démarrer une journée golfique de la manière la plus agréable. Après le jeu, le nouveau centre de bien-être avec sauna finlandais, cabine infrarouge, bain de vapeur aux fleurs des foins et la piscine extérieure panoramique chauffée sont particulièrement appréciés. Le soir, les hôtes sont choyés avec des mets thématiques comme soirée fondue, soirée de grillade ou spécialités Salzbourgeoises et finissent la journée autour d’un bon verre de vin. Semaines Golf Suisse à l’établissement campagnard d’Empl! Du 29 août au 17 octobre 2009, nuitées en chambre double panoramique, y compris demi-pension et 3 green fees (Golf-Alpin) au prix de € 480.– p.p. ou avec 5green fees (Golf-Alpin) au pris de € 570.– p.p.

La P3 est une balle d'entraînement dont la structure est faite de mousse synthétique durcie et dont la pression interne est maintenue constante avec du gaz carbonique. Grâce à ses 400 alvéoles, elle se comporte comme une vraie balle de golf. Elle ne pèse qu'un tiers du poids normal et n'a pas de noyau dur. C'est pourquoi elle vole beaucoup moins loin et qu'on ne risque aucune blessure. On peut ainsi s'entraîner dans son propre jardin, sur n'importe quelle surface de gazon ou même à l'intérieur d'une quelconque halle de gymnastique ou de sport sans avoir de soucis pour d'éventuels dégâts. A la différence des balles en plastic ou en mousse, la P3 vole comme une vraie balle. Dans les tests effectués en simulateur, l'angle de départ est le même. Elle perd ensuite de la vitesse jusqu'à ce qu’elle retombe en douceur et en toute sécurité. A la frappe, la sensation est la même qu'avec une vraie balle, de même que l'effet de slice ou de draw est semblable à celui du jeu. Grâce à la stabilité du matériau de fabrication, la balle est d'une grande robustesse et pratiquement indestructible. La P3 flotte même sur l'eau. Information sur le site www.crown-golf.ch

10e Swiss PME Golf Trophy à Gstaad

Les 97 participants au Swiss PME Golf Trophy ont prouvé qu'ils savent affronter le mauvais temps et qu'ils peuvent bien jouer même dans des conditions difficiles. La journée avait pourtant débuté par un temps magnifiquement estival. Mais vers midi, des nuages d'orages se sont accumulés et une forte pluie s'est mise à tomber dru. Le tournoi a tout de même pu se terminer. «Une interruption n'est nécessaire, pour des raisons de sécurité, que lorsque des éclairs se produisent à proximité,» a précisé Philippe Werren, membre du comité d'organisation.

Les 97 golfeurs concernés sont des responsables de petites et moyennes entreprises de toute la Suisse. Beaucoup d'entre eux prennent part régulièrement à ce Swiss PME Golf Trophy depuis des années, d'autres étaient là pour la première fois. Tous étaient d'accord pour dire que le 18 trous qui domine Saanemöser est très particulier. C'est un parcours très varié, dont on entendait dire en particulier qu’il faut surtout le jouer avec la tête. C'est Hansueli Hänni qui est l'initiateur du Swiss PME Golf Trophy. «Nous voulons promouvoir la sociabilité entre responsables de PME et ceci indépendamment des frontières cantonales et des régions linguistiques», souligne le président du comité d'organisation, qui abandonne cette responsabilité après une décennie.

Impressum

Organe officiel de l’Association Suisse de Golf ASG

12 ème année

Paraît six fois par an Editeur

Association Suisse de Golf ASG

Rédacteur en chef Urs Bretscher

Bernstrasse 99, 3122 Kehrsatz

T 031 332 20 20. F 031 332 20 21

Rédaction

Jacques Houriet, Ruedi Müller, Michel Perrin, Martin Schnöller

Collaborateurs indépendants Mark Bruppacher

Conseillers Swiss PGA

Instruction/Technique: Volker Krajewski, Régine Lautens, Steve Rey, Martin Rominger, Paris Buckingham.

Equipement/Tests: Jean Jacques Blatti, Alain Pfister

Publication et administration des annonces

Medien Verlag Ursula Meier

Weiherhof 14

8604 Volketswil

T 044 946 01 51. F 044 946 01 54 umeier@medienverlag.ch www.golf-medienverlag.ch

Layout pagedesign, Thomas Page

Bernstrasse 99, 3122 Kehrsatz

T 031 334 01 01. F 031 332 20 21 page@pagepress.ch

Impression

Weber Benteli AG

Bernstrasse 10

2555 Brügg

T 032 374 36 36. F 032 374 37 20 info@weberbenteli.ch

Magazine des membres:

Adressé par courrier à tous les membres de: clubs ASG

ASGI

Migros Golf Parcs (1 exemplaire par ménage)

Modifications

Si vous ne recevez pas Golf Suisse, recevez l’édition dans l’autre langue, avez un changement d’adresse ou d’autres modifications, veuillez en informer:

Membres des clubs ASG le directeur du club

Membres ASGI et des Migros Golf Parcs le bureau

Prix abonnements

En Suisse CHF 48.- (TVA comprise)

Service abonnements Golf Suisse

Industriestrasse 37

3178 Bösingen

T 031 740 97 92 F 031 740 97 76 abo-golfsuisse@iposervice.ch

Tirage Golf Suisse

Edition allemande:39'200 ex.

Edition française:12'100 ex.

Ferdi Membre d’honneur

Lors de leur assemblée annuelle en avril dernier, les membres du GC Rheinblick ont nommé notre Ferdi national membre d'honneur. L'ancien champion cycliste fait partie du club et le président Peter Müller (à droite) ainsi que le directeur n'ont pas manqué l'occasion de le féliciter sur le terrain.

«Droit du sport» à l'IST en octobre

Les collaborateurs des associations sportives ainsi que les entreprises et les agences actives dans le domaine sportif ont toujours plus de problèmes juridiques à résoudre. C'est pourquoi il est utile de connaître la cadre général du droit pour pouvoir prendre des décisions justes et sûres. Cela vaut pour les collaborateurs dans tous les domaines, de la direction à la gestion du personnel, du marketing à la comptabilité.

L'institut allemand IST, à Düsseldorf, organise pour la première fois un cours de cinq mois dans cette spécialité, avec certificat à la clé. Il débutera en octobre 2009 et donnera aux participants de larges connaissances de bases dans les domaines du droit du sport, du droit privé et commercial, du droit du travail et de celui des sociétés. Informations téléphoniques au numéro +49(0)211-86668-0 ou sur le site www.ist.de

PlanetGolfPlanetGolf

Swiss Open Ladies Tour 2009

Les organisateurs du Swiss Open Ladies Tour offrent aux golfeuses helvétiques une série de tournois attractifs comptant pour le handicap. Ces compétitions se déroulent sous le signe de la sportivité, de la convivialité et du plaisir de jouer. En chaque lieu, deux des organisatrices (ffgo.ch) accompagnent les participantes avec autant de charme que d’engagement.

Le Tour 2009 se joue en stableford individuel sur seize parcours renommés de Suisse. Les scores des gagnantes comptent en outre pour le classement de la série. Les positions actuelles peuvent être consultées online sur le site ffgo.ch.

Les dates suivantes sont encore au programme: 25août Sempachersee; er septembre Losone; 22septembre Kybourg; octobre Rastenmoos; 3octobre Weid Hauenstein.

Le tournoi final aura lieu le samedi 10 octobre et ce sera le clou de la saison. Il se jouera par équipes de deux selon la formule «quatre balles meilleure balle». Pour toutes autres informations: www.ffgo.ch

er marathon golfique de l'Engadine

Lors du premier marathon golfique de l'Engadine, joueurs et joueuses ont été mis au défi de faire trois parcours différents le même jour. Il faut dire que les marathons sont une tradition en Engadine: il y a le marathon de ski, le marathon inline, le marathon cycliste, le Bike-marathon du parc national et le wind-surf marathon. Celui du golf est donc en bonne compagnie. Contrairement à d'autres marathons du même genre, celui de l'Engadine est effectué sur trois parcours différents: le Kulm Golf (9 trous), Samedan (18 trous) et Zuoz-Madulain (18 trous). Lors de cette première édition, 16 participants se sont affrontés. Le tournoi a été gagné, en brut, par Luciana Crameri chez les dames et par Stefan Christoffel chez les hommes. En net, Verena Stoffel l'a emporté chez les dames et Ludwig Gehwolf chez les hommes.

Let’s play golf: en route pour la finale

Le projet d’encouragement à la pratique du golf pour les jeunes mis sur pied par la Migros en est à sa cinquième saison. Cette année encore, ce sont quelques 5000 garçons et filles de à 13 ans qui ont participé à l’événement. En mai, 80 classes d’école ont été reçues sur l’un des sept Golf Parcs de l’entreprise. Sur chacun d’eux, 10 écoliers ou écolières se sont qualifiés, lors d’un petit tournoi, pour la finale. Celle-ci aura lieu le 20 septembre à Waldkirsch. Les finalistes peuvent se choisir un partenaire au sein de leurs classes respectives. Pour que ces équipes de deux puissent se préparer dans des conditions optimales, elles recevront des clubs et pourront s’entraîner gratuitement sur le Golf Parc le plus proche. www.golfparks.ch

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Santiago Luna gagne le Zurich Open

Lors du Zurich Open, l’Espagnol Santiago Luna a gagné la bataille contre les abondantes chutes de pluies qui se sont abattues sur le parcours de Schönenberg. A 47 ans, ce joueur, qui évolue sur le circuit européen, a réalisé un score de 67, face à une concurrence internationale, dans un Pro-Am ramené à un seul tour en raison des conditions météo. Le Suédois Wilhelm Schaumann (68) s’est classé deuxième et le tenant du titre, l’Anglais Gareth Davies, troisième (69). La meilleure dame a été l’Anglaise Laura Davies, qui a été durant de longues années une des grandes figures du golf mondial. Avec un score de 70 (deux sous le par), elle a obtenu le quatrième rang.

Depuis 18 ans que le Zurich Open existe, et depuis les neuf ans qu’il se joue au Golf Country Club de Schönenberg, c’est la deuxième fois que le tournoi doit être ramené à 18 trous. En 2005 déjà, le parcours avait été copieusement arrosé et détrempé le lundi matin, de telle sorte que le premier tour avait dû être annulé.

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23.Internationale

Championnat de Suisse centrale

Pour la septième fois, le grand championnat amateur de Suisse centrale s’est déroulé sur les parcours de Küssnacht, Ennetsee et Sempachersee. 130 joueurs et joueuses de 32 clubs différents, venus de toute la Suisse, y ont participé. Ce fut un très beau spectacle golfique. A Küssnacht, le matador local Marc Aschmann a réalisé un tour en sous le par, ce qui pourrait bien constituer un record. Il n’a pas faibli par la suite et, avec -6, il s’est imposé de manière très méritée, suivi de Sven Cremer (Rastenmoos) et Boris Bruckert (Lucerne). Sheila Gut-Lee (Blumisberg) a gagné chez les dames, devant Carla Casanova (Domat Ems) et Rebecca Suenderhauf (Domat Ems).

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Un swing «sain» pour les joueurs de club

Respecter les possibilités corporelles et prendre soin de «l’appareil mobile», afin de swinguer le club de manière optimale et de frapper la balle régulièrement : voilà les garanties pour avoir plus de plaisir au golf. Mario Caligari nous montre comment son «remède à succès» fonctionne pour le joueur de loisir.

Mario Caligari est une institution pour le golf à Bad Ragaz. Il était déjà caddie sur le parcours dans sa jeunesse et il y enseigne le golf depuis 35 ans. L’ASG profite aussi de son engagement, de son expérience et de son savoir, puisqu’il est engagé comme coach régional. Il a appartenu 17 ans au comité de la Swiss PGA. En tant que chef de la formation - il fut le prédécesseur de l’actuel responsable, Steve Rey - il a été en charge du nouveau programme de formation de la Swiss PGA.

Le golf avec Mario Caligari

Dans sa première chronique «My Game» (Golf Suisse 2/2009), Mario Caligari expliquait les points fondamentaux d’un swing «sain». Au contraire des cracks du golf, qui appartiennent à une autre ligue non seulement sur le plan technique, mais également sur le plan physique, le bien nommé joueur de club – en comparaison du swing modèle de l’exemple illustré – doit prendre en compte ses possibilités limitées et réduites. Toutefois, les règles générales qui s’appliquent à tous les golfeurs restent en vigueur. Il manque souvent un programme d’échauffement, avec des exercices d’élongation comme routine de préparation, avant d’empoigner un club et de réaliser des swings complets. Les éléments fondamentaux d’un swing performant sont le stance et le plan de swing. Sans stabilité, c’est-à-dire un ancrage solide dans le sol, le club ne se laisse pas guider continuellement dans le plan optimal sans une perte de vitesse. La représentation du plan de swing dépend du stance et de la rotation du corps. Les deux éléments sont le reflet des capacités physiques du joueur. Malgré des caractéristiques propres à chacun, cela vaut pour tous les golfeurs : le stance et la rotation du corps doivent correspondre au plan de

swing individuel, lequel est suivi par le club pendant tout le swing, sans dévier. La photo est celle où l’axe du corps tourne en bloc avec la tête du club, jusqu’à la fin.

La rotation en bloc

L’amplitude de la rotation, comme expliquée plus haut, dépend des possibilités individuelles. La puissance brute n’entre pas ici en jeu. Dans ce contexte, Mario Caligari parle de tension du corps et de mobilité. Pendant le swing, la balle est plutôt emmenée par le club que frappée activement. En voulant frapper la balle, on a en effet tendance à resserrer le grip autour du club. Si l’on dispose d’un grip doux – comme si l’on tient un tube de dentifrice ou un petit oiseau dans ses mains – on ressent mieux le poids du club. Et l’on augmente la sensation du swing.

Avec un stance stable, équilibré, focalisé sur le centre, mais néanmoins détendu, le backswing démarre en bloc du point zéro, avec des mains et des bras passifs, dans le plan de swing. La rotation va aussi loin que les capacités corporelles le permettent, toujours en bloc, afin de conserver le plan

Les points fixes pour une rotation correcte du bloc autour de l’axe du corps avec une vue de face (photos du haut): la position à l’adresse correspond au point zéro, le club pointe sur l’axe du corps. Pendant la rotation à la montée, le club garde cette direction. A l’impact, ce point zéro est de nouveau atteint, mais le poids est sur le côté gauche. Après le release du club, le haut du corps et les hanches ont tourné autour de l’axe du corps. Le club reste dans cette direction et ne se relâche qu’au finish.

Une vue de côté:à l’adresse, le chemin du shaft passe à travers le centre du corps. A la fin du backswing, le bras gauche est dans le plan de swing. A l’impact, la ligne du plan de shaft est de nouveau atteinte. Au finish, le bras droit est dans le plan de swing.

Il joue les cobayes: Mario Caligari «comprimé» dans l’appareil hight tech de contrôle du dos, pour mesurer la musculature de son haut ducorps. Différents types de checks sont proposés par le Medizinisches Zentrum Bad Ragaz et dirigés par de charmantes collaboratrices:les physiothérapeutes du sport Lea Nadig et Martina Kindler, ainsi que la monitrice de fitness (et golfeuse proche du single handicap) Ruth Stecher (Photo à droite de g. à d.).

de swing. Un mouvement des bras plus en arrière ou un déplacement de l’axe du corps ne conduisent qu’à une perte du plan de swing et à un mauvais coup, avec des mouvements compensatoires, sans compter que le joueur va perdre la zone «saine» du bloc et prendre le risque de se blesser.

Le downswing est initié par un déplacement du poids du corps de la droite vers la gauche (pour un droitier), avec le coude droit passant près du corps, avant que le bloc ne revienne au point zéro. Conditionné par l’accélération et la force centrifuge, le club qui est derrière les mains se libère automatiquement dans la zone d’impact, pour ce que l’on appelle le release. Après l’impact, le bloc suit le club et tourne continuellement jusqu’au finish. Le swing «sûr» et «sain» en même temps pour le joueur de club est un mouvement coordonné du bloc. Il comprend le

déplacement du poids du corps – sans lequel les articulations seraient dangereusement chargées – et une rotation continuelle, sans que les bras, les jambes, les mains, les hanches ou les épaules ne développent une «indépendance». Pendant tout le swing, le club reste orienté vers le centre du corps. Le bloc respecte cette constellation pour que le club suive son chemin de l’adresse jusqu’au finish. La photo d’un bloc en rotation, qui représente un swing qui correspond aux capacités individuelles et qui ménage en même temps «l’appareil mobile», semble logique et simple dans son exécution. Malheureusement, au golf, le décalage entre la théorie et la pratique est important. Même si Mario Caligari nous a confié le secret du bloc, tout le travail reste à accomplir.

■ Martin Schnöller

Mario Caligari conseille un «back-check» pour mieux jouer

Les exigences corporelles qui sont imposées au golfeur sont sous-estimées. Non seulement le golfeur peut épuiser son potentiel de swing en raison d’un manque de fitness, mais des blessures peuvent survenir à cause des efforts que le corps doit produire. Un programme de fitness supplémentaire est une nécessité pour tous les golfeurs. Mais que faut-il entraîner C’est dans la logique humaine que de chercher à développer ses forces plutôt qu’à améliorer ses faiblesses. Ce qui conduit généralement à un décalage dans les rapports de puissance. Spécifiquement dans le golf, où tout le corps est sollicité, les faiblesses dans la musculature sont des sources de coups manqués et de blessures corporelles. Avec le «back-check» du Dr. Wolff –au «Medizinisches Zentrum Bad Ragaz», à proximité du golf - qui mesure les rapports de puissance, il est possible d’établir un diagnostique d’après des valeurs de référence et de mettre en exergue des faiblesses et tous les types de divergences.

Les appareils qui sont utilisés pour ce check, se déclinent dans plusieurs stations de mesures et permettent de tester la puissance maximale des gros muscles – jambes, han-

ches, buste – des deux côtés, ainsi que la flexion et l’extension. En fonction de l’âge, de la taille, du poids et du sexe, les résultats seront analysés par l’ordinateur, puis comparés avec des valeurs de référence et finalement estimés. Cela s’exprime par des représentations graphiques pour chaque groupe de muscles, indépendamment ou dans une vision globale, pour la musculature supérieure ou inférieure. Grâce aux couleurs – vert pour ce qui est normal, jaune pour une légère faiblesse et rouge pour une grosse faiblesse – on peut facilement repérer les lacunes. Un tel «back-check», avec l’échauffement sur le vélo, dure approximativement une heure et coûte CHF 165.–. L’offre comprend non seulement le relevé des mesures et une documentation, mais également des conseils d’entraînement pour combler les lacunes avérées, sous la forme d’un programme écrit, pour la maison. Il est possible aussi de prévoir un contrôle dans les six mois à venir. Celui-ci coûte CHF 135.–. Mais le diagnostique de performances peut aller plus loin encore, puisque outre le check de base, il y a le «Golf-check Deluxe» pour CHF 205.– (check de contrôle pour CHF 165.–). Celui-ci dure une demi-heure de plus et teste notamment la mobilité générale du patient, afin de déterminer la longueur des muscles, ainsi que la forme et la mobilité de la colonne vertébrale. Pour plus d’informations et une prise de rendez-vous : Medizinisches Zentrum Bad Ragaz, tél. 081 303 38 38.

Des scores trop élevés?

La saison 2009 dure depuis quelques mois – on peut déjà tirer le bilan de la première moitié. Pour figurer sur le plan international, un joueur doit être capable de jouer souvent en dessous du par. Des scores bas doivent effectivement être signés régulièrement et pas seulement deux fois dans la saison, même sur des parcours difficiles et dans des conditions de jeu précaires. Mais en observant les scores de nos meilleurs amateurs, on a remarqué, dans les tournois internationaux, qu’ils ne parvenaient pas vraiment à «jouer bas» (go low), ce qui nous a amené à poser quelques questions au président de la Commission Sport Elite, Markus Gottstein et au coach national, Graham Kaye.

Markus Gottstein et Graham Kaye de l’ASG

Jouer bien en dessous du par est la clé du succès dans le golf international; lorsque l’on est capable de le faire sous pression, quand le moment décisif arrive, alors on va aussi gagner des tournois.

Est-ce que ce n’est pas l’objectif de chaque structure d’aide aux jeunes que de former des joueurs de compétition qui disposent de ces capacités si importantes?

«C’est exact. Nos meilleurs joueurs devraient être en mesure de mieux scorer», atteste Markus Gottstein à propos de cette situation initiale. «En Suisse, s’ils ne parviennent pas à tourner régulièrement avec des scores en dessous de 70 ou presque systématiquement dans le par, ils n’ont aucune chance sur le plan international. Mais ce n’est pas seulement la faute du joueur, puisque même les meilleurs parcours sont relativement éloignés des standards de qualité et de difficulté que l’on rencontre dans les championnats internationaux!»

Championship courses

Dans les faits, on ne devient un bon sprinter que lorsque l’on court vite – et pour continuer dans les comparaisons avec l’athlétisme: lorsque l’on s’entraîne systématiquement sur 80 mètres et que l’on doit soudain passer à 100 mètres, les conditions de base changent drastiquement. Sur un links étroit et ondulé de plus de 7000 yards – dont le par est parfois de 70 – avec de la pluie et un vent Force 7, jouer en dessous du par est quelque chose de complètement différent que de gagner le Championnat de Suisse orientale à Niederbüren. Loin de nous l’idée de critiquer Niederbüren – chaque parcours est ce qu’il est et si les dri-

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Benjamin Rusch a frappé, Markus Gottstein, Graham Kaye et Nicolas Thommen suivent sa balle (page de gauche).

Une fois chez les pros, chaque joueur est confronté avec la dure réalité des comptes - un coup de plus ou de moins pendant un tour peut influencer le gain financier ou le passage du cut.

ves d’aujourd’hui dépassent les 300 mètres, le parcours saint-gallois n’y est pour rien.

Pour continuer avec Niederbüren: lors de ce championnat régional, il y a eu exactement deux scores en dessous de 70, signés par Tiziano Nessi et Richard Heath. Et lors des deux tours de qualification en strokeplay du Championnat national disputé à Bonmont, l’élite du pays n’a réussi que quatre tours dans les 60: 66 pour Tim Pfister, 68 pour Ken Benz et Marc Dobias et 69 pour Laszlo Streit. Et deux scores de 70 et 71… C’est bien entendu trop peu; le sentiment de Graham Kaye est clair – les parcours en Suisse sont techniquement plutôt faciles à jouer et l’on devrait donc relever beaucoup plus de scores bas. «Non seulement les parcours sont faciles, mais la préparation est loin d’être celle exigée pour un terrain qui accueille un tournoi international». Que faut-il comprendre de tout cela?

Le coach national poursuit: «le plus important concerne les greens, qui doivent être durs, rapides et «loyaux». En règle générale, en Suisse, les balles restent là où elles ont touché le green, à côté d’un gros pitch. Sur des greens durs, il est beaucoup plus difficile de donner du spin à la balle et de contrôler la distance qu’elle va effectuer après le saut et le roulement. Un joueur doit apprendre parfois à laisser la balle tomber avant le green et rouler jusqu’au trou. Ce sont les exigences internationales! Si l’on faisait jouer les 100 meilleurs golfeurs amateurs d’Europe sur l’un de nos parcours les plus difficiles, on arrêterait de se bercer d’illusions! Ils «ridiculiseraient» complètement le parcours, même si la qualité des greens suisses ne correspond que rarement à celle des meilleurs parcours en Europe continentale!»

L’inverse se produit aussi souvent lorsque nos meilleurs golfeurs jouent à l’étranger: ils sont confrontés à des conditions inhabituelles, avec de hauts roughs, des greens durs et rapides et ont une grande peine à contrôler la balle. «Ce n’est donc pas surprenant qu’ils ne parviennent que rarement à passer de tels test. Nous ne les préparons pas suffisamment à cela.»

Greens durs

La qualité des greens est la clé pour comprendre le jeu au plus haut niveau. Markus Gottstein: «j’ai parfois l’impression en Suisse que nous sommes déjà contents lorsque nous pouvons compter sur un groupe de joueurs qui font sensation lors des tours d’entraînement ou sur le driving range. Lorsque l’on observe ces joueurs en compétition, on remarque rapidement qu’ils sont peu à avoir véritablement compris la nature de ce jeu sur le plan de la tactique et du course management».

Gottstein et Kaye critiquent également la manière simpliste avec laquelle le soin des greens est appréhendé sur la majorité de parcours du pays. «Lorsque tout est beau vert, la majorité des membres du club sont contents», glisse le membre du comité responsable du Sport Elite, qui a lui-même été membre de l’équipe nationale pendant des années. «Il n’est pas indispensable que des greens durs, rapides soient verts: ils doivent être durs, rapides et «fidèles». Dire qu’il pleut trop chez nous est un conte à dormir debout, une mauvaise excuse. Il pleut aussi beaucoup en Ecosse, mais là-bas, les greens sont incroyablement durs. Un bon greenkeeper connaît les mesures à prendre pour arriver à de telles surfaces de putting!»

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Des greens durs obligent le joueur à élaborer une stratégie pour le trou, dès le départ. S’il place son teeshot du mauvais côté du fairway, il ne pourra peut-être pas jouer le drapeau, parce qu’un bunker se trouve sur sa ligne de jeu et qu’il n’a pas assez de place pour faire rouler la balle, ou parce que la bosse entre le green et le bunker ne permet pas de contrôler la retombée de la balle. «Nos meilleurs joueurs échouent régulièrement dans de telles situations», s’exclame Graham Kaye; «non seulement ils ne sont pas nés dans un tel contexte, mais nous ne pouvons les entraîner de la sorte sur nos parcours».

Un programme de mesures

Les critiques seules ne mènent à rien; on doit aussi faire des propositions pour améliorer la situation. «Je vois trois domaines essentiels», déclare à ce sujet Markus Gottstein. «On doit premièrement endurcir et pas adoucir le contexte dans lequel évolue les jeunes talents. On doit se battre au golf, se dépasser et cela ne tombe pas du ciel. On pourrait par exemple réduire les cadres, mettre la barre plus haut pour l’accession à ces cadres et ne se consacrer qu’aux vrais talents qui montrent une réelle motivation à progresser et à travailler. On pourrait aussi instaurer des cuts dans les tournois juniors, comme cela existe pour l’élite. Deuxièmement, je suis personnellement convaincu que les plus importants tournois nationaux doivent être organisés sur des parcours qui offrent un véritable challenge. Cela signifie que le terrain doit avoir une longueur minimale et nous devons également être convaincus que le parcours présente des greens et des roughs préparés en version «championnat».»

«Troisièmement, je suis persuadé qu’il faut réintroduire dans les clubs plus de tournois en strokeplay. Il n’y a qu’en

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strokeplay, là où tous les coups comptent, que l’on apprend vraiment à connaître et à organiser son jeu. Ce n’est pas le cas en stableford, où l’on peut compenser un «trou catastrophe» par deux bons trous».

Graham Kaye complète le plaidoyer du président de la Commission du Sport Elite: «je regrette de voir auprès de beaucoup de jeunes talents une lacune que l’on pourrait définir comme une formation fondamentale du golf. Il ne suffit pas en effet de bien frapper une balle de golf – on doit comprendre le golf dans son ensemble. Lors d’une conversation à l’intérieur du cadre national, à mon grand étonnement, j’ai pu noter que plusieurs joueurs étaient incapables de mentionner les quatre tournois majeurs! Une chose que l’on pourrait comparer dans le football, avec des joueurs de l’équipe nationale, qui ne sauraient pas ce qu’est la Champions League. Je sais que beaucoup de personnes ont de la peine à me croire…»

…aussi

chez les pros

L’ASG s’intéresse aussi aux tournois des pros et soutient les professionnels par le biais de la Swiss Golf Foundation (lire à ce propos notre interview de Johnny Storjohann dans Golf Suisse 2/09). Les responsables du Sport Elite de l’ASG ont observé chez les pros de golf en Suisse un certain désintérêt pour le haut niveau, ainsi qu’une diminution d’ambition; un manque total d’engagement, lorsqu’il s’agit de se battre jusqu’aux étages les plus élevés du golf de pointe. «Je suis ébahi lorsque je vois la dureté avec laquelle les jeunes talents anglais, suédois ou même australiens doivent se battre, simplement pour boucler leur formation d’enseignant de golf – en Suisse, on peut devenir professeur de golf sans même avoir à jouer le par. Dans les pays mentionnés, la concurrence est si grande qu’une implacable sélection se fait», précise Gottstein, lorsqu’on lui demande quand est-ce qu’un pro suisse retrouvera le chemin du circuit européen. «Ce n’est pas le cas en Suisse, malgré, selon moi, de bonnes structures, qui n’ont rien à envier à celles des autres pays européens; je ne suis donc personnellement pas très optimiste. Je serais même plutôt surpris si l’un de nos meilleurs joueurs parvenait prochainement à s’installer sur le haut de la scène professionnelle européenne!»

Cette opinion pessimiste est confirmée par un simple regard sur le classement mondial: à la mi-juin, les seuls Suisses à faire partie des 998 joueur recensés étaient Julien Clément (484ème place) et André Bossert (589). Depuis quelque temps, le R&A a établi un classement mondial des amateurs (régulièrement adapté sur www.randa.org) et parmi le Top 700, on ne trouvait à la même époque que Steven Rojas (613) et Ken Benz (689).

Gottstein et Kaye sont également un peu déçus sur un autre plan, visant le soutien aux pros par la SGF: «nous avons proposé de nombreuses opportunités d’entraînement, de cours ou de séjours à l’étranger et les réponses étaient très modestes. Lorsque nous parlons d’un manque d’engagement, nous ne le disons pas dans le vide. C’est très à la mode que de critiquer l’ASG et ses structures. Mais lorsque l’on demande quelles mesures les gens souhaiteraient voir adoptées, c’est tout à coup le silence radio! Et lorsque nous venons avec des offres et des propositions – comme des séjours d’entraînement en hiver en Australie – les réactions sont plus que moroses».

Note de la rédaction: depuis la conversation entre Markus Gottstein, Graham Kaye et le rédacteur en chef Urs Bretscher qui s’est déroulée à la fin du mois de mai, plusieurs semaines se sont écoulées. Entre temps, le Credit Suisse Challenge s’est déroulé début juillet à Wylihof (étape du Challenge Tour européen); Nicolas Sulzer a été le meilleur Suisse avec une 32 ème place et le seul autre joueur à avoir passé le cut est Julien Clément. Alors que 20 golfeurs suisses avaient pu se présenter au départ (reportage dans ce numéro).

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Le Neuchâtelois

Dimitri Bieri a d’abord effectué une brillante carrière de playing pro avant de passer à l’enseignement. Il a notamment remporté l’Open de Norvège sur le Challenge Tour en 1997. Head Pro à Vuissens depuis 2003, il a également créé l’Indoor Golf Training Center à Etagnières en 2007.

Dimitri Bieri et les angoisses golfiques

Les pièges du green

Pour le troisième volet de cette nouvelle rubrique sur les grands soucis techniques des joueurs amateurs, Dimitri Bieri se penche sur les fautes récurrentes commises sur et autour du green.

Les coups principaux joués à proximité du green sont des chips, qui précèdent les putts pour boucler le score. Une précision que beaucoup trouveront inutile, mais qui permet quand même de différencier le chip du pitch. Le chip est une approche au bord du green, sans mouvement de poignet, dont le geste équivaut à peu de chose près à celui du putting. Il s’agit donc d’une approche dite «roulée», bien différente du pitch, qui est une approche «lobée». Il est bon aussi de rappeler les fondamentaux du chip: l’angle d’attaque de la balle doit être plus vertical que lors d’un coup normal, afin d’être moins dépendant d’un bon lie. Pour y parvenir, et nous y reviendrons plus loin, il faut que le poids du corps se trouve sur la jambe avant (gau-

che pour un droitier), que les mains se situent légèrement en avant de la balle et qu’elles le restent dans la zone d’impact.

Les clés du chipping

Pour le golfeur, il y a deux cauchemars principaux au chipping: les tops et un mauvais jugement de la distance. Les tops représentent la crise de chipping la plus fréquente et sont dus en général à une mauvaise répartition du poids, situé trop sur la jambe arrière, ce qui fait que le club rebondit sur le sol derrière la balle et vient frapper celleci avec l’arête inférieure de la face, provoquant ce coup

Le poids est trop sur la jambe arrière et les mains sont derrière la balle.

Le poids est correctement positionné sur la jambe avant et les mains sont en avant de la balle.

tendu totalement incontrôlable. La seconde cause est ce que les pros appellent le phénomène de la «cuillère» –scooping en anglais – qui est produit par la volonté du joueur – consciente ou pire, inconsciente – de lever la balle.

Un mauvais jugement de la distance à parcourir au chip, est simplement causée par un manque de confiance et un manque… d’entraînement!

Les solutions

Pour éviter les tops, Dimitri Bieri conseille de pousser les hanches sur la jambe gauche, en direction de la cible, comme une sorte de déhanché de danseuse du ventre! Attention à ne pas pencher le haut du corps sur la gauche. Pendant le downswing, il faut laisser le genou droit se diriger vers la cible, ce qui implique que le poids va rester sur la jambe avant. On peut s’entraîner en réunissant deux

clubs par leur grip et en chippant de la sorte, ce qui permet de sentir à quel point les poignets doivent rester immobiles. Dans le cas contraire, le shaft du club placé sous l’aisselle viendra frapper le dos du joueur et indiquera une action perturbante des poignets.

Pour mieux contrôler les distances au chipping, il faut imaginer la distance de vol de la balle et le roulement de celle-ci. Cela se fait en fonction de la situation et du club utilisé. Il faut se concentrer sur la zone de retombée et pas sur le drapeau. Cette zone d’impact est forcément située sur le green, mais proche du bord, pour disposer d’un maximum de roulement. Avec l’expérience et l’entraînement, chacun choisira le club qui lui convient le mieux. Et il est recommandé de varier les clubs à l’entraînement, pour balayer toutes les situations.

Les fameux yips

La principale crise au putting prend le nom inquiétant de «yips». Quelques-uns des plus grands golfeurs du monde en ont été affectés pendant leur carrière, comme Bernhard Langer ou Tom Watson. Il s’agit d’une contraction musculaire dans la zone d’impact, due à la peur de manquer le coup. Comme au chipping, l’autre souci principal du putting est une mauvaise gestion de la distance sur les longs putts.

Les solutions

Pour effacer les yips sur les longs putts, il suffit, à l’adresse, de fixer son regard sur un point précis du sol, quelques centimètres (de 5 à 10) en avant de la balle, sur la ligne d’objectif. Il faut conserver le regard sur ce point pendant tout le coup. Ainsi, le cerveau ne peut plus anticiper l’impact et provoquer ces tremblements incontrôlés.

La ligne de la balle est orientée vers le trou et permet de bien aligner le putter.

Pendant la frappe, le genou droit est venu se tourner vers l’objectif.

En grippant deux clubs de la sorte, on exerce le chipping avec des poignets passifs.

Il faut fixer un point sur le sol en avant de la balle pour éviter au cerveau de se concentrer sur l’impact.

En s’exerçant suffisamment, la confiance revient immanquablement.

Concernant les yips sur les petits putts, le moyen le plus efficace et que l’on peut observer chez tous les grands joueurs, est de tracer une ligne sur la balle avec un feutre. On place ensuite la balle méticuleusement, de manière à ce que cette ligne corresponde à la ligne d’objectif. Cela garantit un bon alignement à l’adresse. Il faut s’entraîner sur des putts droits, situés entre 60 et 80 centimètres du trou, afin de mécaniser le mouvement et de retrouver cette indispensable confiance. On peut évidemment garder cette routine en compétition, comme le fait notamment Tiger Woods.

Pour les joueurs qui ont de la peine à gérer la distance au putting, il s’agit généralement d’un problème de rythme, avec un changement pendant le coup, qui le rend incontrôlable. Le changement de rythme le plus fréquent est une décélération.

Pour travailler ce rythme, il suffit d’aligner 10 balles sur le putting green et de les frapper à la suite, sans regarder où la balle part, mais en se concentrant sur le rythme et sur un bon relâchement pendant le putt.

■ Jacques Houriet

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Frapper dix balles à la suite est un excellent exercice pour entraîner le rythme et le contrôle de la distance.

Lorsque le swing de golf vieillit

Trouver l’énergie cachée!

Ce n’est pas nouveau, mais il faut rappeler que nous allons tous vieillir. En tant que «vieux» golfeur ou «vieille» golfeuse, nous voulons pourtant encore nous améliorer; et même si la balle ne vole plus aussi loin, une carrière de golf peut encore durer et être pleine de succès. Le corps humain a plus d’énergie que l’on pense – on doit simplement trouver le déclic, le «trigger» qui «booste» notre jeu.

L’âge avançant, les drives deviennent plus courts, en même temps que le corps se crispe et se blesse de plus en plus souvent après 18 trous. Ce qui semble être une fatalité golfique. Des douleurs dans les reins, des genoux qui grincent, des épaules fatiguées d’avoir tiré le chariot ou porté le sac: autant d’indicateurs qui ne vont pas dans le sens d’un bon feeling. Et c’est avec joie que l’on envisage les mois d’été, lorsque la balle roule davantage sur des fairways durs et couvre beaucoup plus de distance qu’au printemps, rendant le handicap de puissance moins douloureux. Nous ne pouvons échapper à cette dure réalité; pour certains tout de suite, pour les autres plus tard. Chacun a donc intérêt à exploiter au maximum les capacités qu’il a en lui. La longueur vient d’abord d’une complète rotation des épaules, de l’exploitation de la résistance de cette rotation grâce aux muscles puissants du dos, des hanches et des cuisses, qui permettent le transfert du poids de la jambe droite vers la jambe gauche. Les mains agissent en même temps pour libérer le club aussi vite que possible dans la zone d’impact, créant une grande accélération et un transfert optimum d’énergie à la balle. Cette corrélation de sources de puissance peut paraître un peu compliquée, notamment pour des dames ou des hommes âgés. Mais il n’y a pas lieu de désespérer – il existe en effet des trucs techniques qui aident à frapper la balle de manière optimale, même lorsque l’on n’est plus très puissant et que l’on ne frappe plus aussi fort que Tiger Woods ou Ernie Els!

S’entraîner

Lorsque l’on parle de la longueur des coups de départ des joueurs plus âgés, il faut faire quelques remarques sur le thème du fitness. Le fitness seul ne produit pas de balles plus longues, mais il n’est pas non plus négatif et certains exercices sont utiles pour chaque swing. Nous parlons d’énergie aérobique et anaérobique. Les capacités aérobiques, la transformation d’oxygène en mouvement, aident à maintenir la concentration et

à accomplir un parcours, mais n’apportent en aucun cas de la longueur à vos coups. En revanche, les performances anaérobiques sont liées à l’activation des muscles, avec l’appel de la puissance et une coordination harmonieuse du mouvement – et c’est de là que provient la longueur des coups.

La constitution physique d’un homme plus âgé fixe la frontière de l’entraînement. Par exemple, le travail avec des poids élevés est un risque certain et ne doit pas être recommandé. Je suis un expert dans des domaines comme le Pilates ou le yoga et je suis certain qu’un entraînement ciblé via ces méthodes peut apporter beaucoup. Mais le plus important reste le stretching. On ne peut pas le surévaluer: il améliore l’endurance et la puissance, il consolide la mobilité, l’amplitude de mouvement («range of motion»), il favorise la circulation et j’ai gardé le meilleur pour la fin: on se sent extrêmement bien lorsque l’on a terminé son stretching!

Il y a de nombreux exercices. Généralement, il ne faut pas garder la position plus de 8 secondes; un stretching avec des exercices de 30 secondes ou plus peut être trop rigide ou conduire à des contractions.

Cela dit, celui qui veut améliorer son jeu de golf ne peut se passer d’exercices de puissance. On remarque que les bons joueurs ont beaucoup de puissance dans les avant-bras et dans les mains. Une chose que l’on peut travailler en utilisant régulièrement un appareil spécifique (forearm squeezer). Un grip plus puissant, des avant-bras et des poignets toniques permettent indubitablement de frapper plus loin. On doit arriver à réaliser 100 répétitions, sans pause, avec les deux mains.

En plus des remarques générales, il ne faut jamais oublier l’hydratation et l’alimentation. L’accélération que doivent livrer les muscles consomme des glucides qu’il faut avoir en quantité importante dans le corps, au risque de perdre à la fois la concentration et la coordination par le biais de la déshydratation ou de la fringale.

La technique, le «trigger»

Actuellement, les instructeurs de golf de tous les pays n’ont qu’un leitmotiv: l’importance d’un fitness intensif. Il est certain que c’est un avantage, cela ne fait pas de doute. Mais il faut aussi être objectif en relevant qu’il y a encore aujourd’hui des joueurs de compétition qui gagnent des tournois sans être des fanatiques de l’entraînement physique. Il y avait à l’époque un Anglais du nom de Max Faulkner, qui était aussi fameux pour ses performances dans les pubs que sur les parcours de golf! En 1958, il a gagné le Lond Driving Championship avec un coup de 309 yards (280 mètres). Mais rappelons qu’à l’époque l’on jouait avec des drivers en Persimmon et des shafts en acier! Sans parler des balles, qui n’étaient de loin pas aussi performantes qu’aujourd’hui. On disait que Max avait passé beaucoup de temps à traire des vaches pour expliquer la force qu’il avait dans les mains.

Il faut se demander comment les golfeurs des années 50 pouvaient frapper de tels drives malgré un matériel aux capacités limitées et sans un grand degré de condition physique. La réponse se trouve dans les mains: même si le matériel a changé de façon drastique, le swing est resté plus ou moins le même. La bonne combinaison entre les poignets et les mains, le release du club, reste l’élément déterminant du mouvement – autrement dit, le «trigger» du swing. C’est toujours pareil aujourd’hui.

Chaque golfeuse et chaque golfeur qui cherche à trouver de la puissance doit apprendre à maximiser le potentiel de ses poignets et ses mains.

Le grip

Lorsque l’on veut améliorer son release, on doit d’abord vérifier que l’on tient le club d’une manière – plus ou moins – correcte. Sans un bon grip, on ne peut pas contrôler le club convenablement et l’on ne peut pas non plus le libérer idéalement. Chaque pro sait ça: lorsque l’on entraîne la prise en main du club, les mains et les doigts finissent par trouver leur position correcte d’eux-mêmes.

Un grip trop faible: on aura tendance à couper la balle, qui va partir trop haut et pas suffisamment loin.

Un grip trop fort: le résultat est une trajectoire de balle trop plate, trop longue et qui tourne fortement à gauche.

Un grip idéal: ce grip permet de frapper des balles droites et longues, grâce à une parfaite harmonie des mains.

Le backswing

On peut souvent rencontrer des golfeurs qui frappent des balles trop hautes. La raison première à cela est un plan de swing trop vertical; et il n’est pas rare qu’ils contactent la balle avec l’arête supérieure du club. Des conditions de départ qui ne plaident pas pour de longs coups. L’arc de swing doit être plus large et plus plat. Pour obtenir un arc ample au backswing, il faut que le club se trouve au takeaway dans la position illustrée en photo. Il y a deux avantages: non seulement le club swingue dans un arc plus large, donnant plus de vitesse à la tête de club. Mais un tel arc de swing évite aussi le slice de la balle. Bien entendu, sur le parcours, les positions du club doivent venir automatiquement; ce n’est qu’à l’entraînement que l’on travaille des points de référence dans le swing.

Avec le «Forearm Squeezer» ont peut entraîner la musculature des avantbras et des poignets.

Poignets

Une bonne position au sommet du backswing est déterminante pour un bon release du club à travers la balle. Un backswing trop long peut rendre difficile une accélération suffisante dans la zone d’impact. Les deux illustrations montrent ce dont il est question. Sur la première photo, les deux golfeurs swinguent à travers la

Ken Holden est anglais et travaille depuis plus de dix ans en Suisse. Il dirige aujourd’hui le driving range Härkingen. Il est membre de la Swiss PGA.

Bien gripper le clubl’un des éléments fondamentaux pour un bon swing. En haut à gauche, l’exemple d’un bon grip, en comparaison d’un grip trop fort (en haut) et d’un grip trop faible (en bas). Le backswing doit démarrer selon le principe «One piece take away» (en haut à droite, avec la bonne et la moins bonne version). Ensuite, il faut être très attentif à l’angle formé par les poignets (à gauche).

balle avec des vitesses différentes. Bien entendu, celle qui est frappée le plus rapidement va plus loin.

Sur la seconde photo, les choses sont plus compliquées.

L’un des joueurs démarre son downswing beaucoup plus rapidement que l’autre, mais il va ralentir à travers la balle. Même si la vitesse pure est plus importante, la balle va voler moins loin: il manque en effet l’accélération. Et c’est elle qui est déterminante pour la distance. Il faut donc veiller à toujours accélérer dans la balle. C’est d’ailleurs l’un des domaines dans lesquels les joueurs plus âgés ont la possibilité de profiter de leurs capacités. Ils doivent orienter leur technique vers cette recherche d’accélération optimale. Mais en quoi cela concerne-t-il les poignets?

Un angle de poignets idéal serait de 90°; il ne faut pas chercher à aller plus loin que cela, car une libération trop précoce est alors vraisemblable. Mais il y a certains joueurs –comme Colin Montgomerie, Phil Mickelson ou de nombreuses proettes – qui peuvent frapper loin avec un overswing. Cela n’est possible qu’avec un lent et constant développement de l’accélération.

Sur la première photo, on peut noter que la position du club et des mains avant l’impact est idéale. Naturellement, il faut avoir une bonne condition physique pour obtenir une telle position; à l’exemple de Sergio Garcia, qui peut frapper son fer 4 à 210 mètres.

La seconde photo montre une position avant l’impact envisageable pour la majorité des gens. L’angle des poignets est réduit, mais toujours suffisant pour frapper de longs coups.

Sur ces deux photos, on remarque clairement la différence entre une traversée puissante et une autre «endormie». Le release du club doit être opéré par une action dirigée et coordonnée des mains, des poignets et des avant-bras. Les actions volontaires ou involontaires pour faire monter la balle (scooping) n’apportent aucune longueur supplémentaire, bien au contraire.

Finish

On me demande toujours si la position au finish est importante. Une bonne question: il y a trois raisons pour dire oui. La première est qu’un bon finish montre que l’on a bien accéléré à travers la balle, que l’on a produit autant d’éner-

gie que possible, si bien que l’on n’a pas freiné après l’impact. Pour les coups de pitch ou de chip, on ne fait pas un plein swing.

La seconde raison est que l’on peut supposer qu’un golfeur qui a le contrôle de son swing et du club jusqu’au finish dispose du même contrôle pendant tout le mouvement. A l’inverse, un finish déséquilibré indique un manque de contrôle et laisse à penser que la qualité du coup est douteuse. Enfin, un bon finish montre également que l’équilibre du joueur est bon. Des coups longs et droits impliquent un swing rythmé et équilibré, sinon la balle s’égare.

Exercices

On utilise une petite planche, comme le montre la photo. Le début du backswing se fait en frottant la pointe du club contre la planche; ainsi, le club se trouve dans un plan de swing parfait.

Réaliser des demi-swings est un excellent exercice; chaque joueur sera surpris de voir à quelle distance on peut frapper la balle de cette manière. On développe ainsi un meilleur sentiment dans l’utilisation des mains et des poignets et dans la création de l’accélération.

Il y a un exercice très simple pour vérifier si l’on accélère le club au bon moment. On ne tient le club que de la main gauche; et de manière à ce que le shaft et le bras forment un angle de 90°. On swingue alors le club avec cette seule main et l’on essaie d’entendre un «swoosh» bien sonore. Si ce dernier se produit avant la balle, cela signifie que le release du club est trop précoce. Si le «swoosh» se produit après la balle, alors le release est trop tardif, ce qui est très rare. Et s’il n’y a pas de «swoosh», c’est que l’on n’accélère pas suffisamment.

Equipement

Placer la balle plus haut sur le tee augmente les chances de frapper un draw et produit un angle de décollage plus important. Il est aussi recommandé de choisir un driver avec un shaft plus court; la théorie démontre que l’on va alors frapper la balle plus régulièrement dans le sweetspot. Bien entendu, un shaft plus long produit plus de vitesse de tête de club, mais cela réduit aussi la précision et c’est bien pourquoi beaucoup de golfeurs jouent mieux avec le bois 3 qu’avec le driver.

Avoir plus de loft peut être profitable. Avec le loft du driver de Tiger Woods (6°), un joueur lambda ne pourra pas faire décoller une balle! Les joueurs plus âgés en particulier peu-

vent prendre un loft plus important que le standard – par exemple 12°– et un shaft plus souple pour améliorer leurs coups de départ. La flexion Regular est le meilleur choix –nous sommes peut-être vieux, mais cela ne signifie pas que nous sommes des «molassons»!

La parole d’un connaisseur Je reste persuadé qu’une bonne accélération dans la balle est la condition première pour des longs coups. Même les joueurs plus âgés peuvent produire des départs puissants s’ils appliquent les exercices présentés dans cet article. Tant que l’on a suffisamment de puissance pour tenir un club, on peut aussi l’accélérer. Au golf, on n’a jamais fini d’apprendre et chaque jour apporte son lot de découvertes. On n’est jamais trop âgé pour apprendre et s’améliorer!

■ Ken Holden

Une bonne extension après le release du club et un bon finish ne plaisent pas seulement au pro, mais aussi à la golfeuse, qui a trouvé ici une source de puissance supplémentaire.

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En avant-première Le Golf Resort La Gruyère vous dévoile sa métamorphose

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Riederalp, Source du Rhône, Zürich-Realp, Sedrun, Brigels

Des golfs 9 trous en «haute» montagne

Sur les plateaux, dans les vallées ou sur les flancs de montagnes escarpées, dans la région du Gothard on joue au golf. Il est rare que l’on y dispose vraiment de beaucoup de place, ce qui explique que les trous prédominent; l’espace ne permet souvent qu’un par réduit. Et pourtant cela ne dérange pas. Bien au contraire, puisqu’une partie de golf prend moins de temps et est beaucoup moins fatigante. C'est ce qui plaît à beaucoup. Une petite excursion a permis à la rédaction de faire l’expérience, entre Goms et la Surselva, de la diversité du golf dans la région du Gothard et de ressentir à quel point il est plaisant de s’évader avec son sac de golf dans le grandiose paysage montagneux.

Du point de vue touristique, les terrains de golf jouent aujourd'hui un rôle important en de nombreux endroits – il y a plus de 100 ans déjà que les premiers pionniers du tourisme alpin ont découvert le golf, qui attirait en été des clients supplémentaires dans les hôtels, ce qui est encore le cas aujourd’hui. Les capacités dans la plupart des stations de ski alpin sont calculées pour la haute saison d’hiver; et parce qu’en été les touristes sont moins nombreux à se rendre dans ces lieux de villégiature, chaque source de chiffre d'affaires supplémentaire est bienvenue. Tout cela était quelque peu différent à Riederalp – paradoxalement. Certes, le terrain de golf se trouve ici plus ou moins au centre du village, mais il a été créé malgré, et non pour les hôtels. Il semblerait en effet que le premier hôtelier du village, l'ancien skieur acrobatique Art Furrer, se soit op-

posé assez violemment à la construction de ce parcours. Celui-ci a malgré tout vu le jour il y a plus de 20 ans et Furrer est aujourd'hui le premier à en profiter!

Riederalp golf à plus de 2000 mètres

Une partie de golf à Riederalp? Que voilà une expérience inédite. En effet, le parking se trouve au bas de la vallée, à Mörel, et de là il faut emprunter la télécabine. Forcément: Riederalp est interdite aux voitures. C’est directement dans la station de montagne à plus de 2000 mètres d'altitude que l’on s’acquitte du greenfee, le premier départ est situé à 30 mètres de la «gare principale». Le trou 1 mesure 120 mètres, le green est même un peu plus bas que le départ – il faut s’habituer ici aux coups courts.

Le GC Riederalp a de nombreux membres, tous n’habitent pas sur place, mais l’on en rencontre toujours quelques-uns, si l'on y vient en tant que visiteur. Avant la partie, il convient de prendre une tasse de café sur la terrasse du bistrot, tout comme il est recommandé de s’y restaurer ensuite. Le «signature hole» de l'endroit est un court par 4 avec dogleg prononcé vers la droite et un petit green insulaire. Il ne fait pas 200 mètres de long, mais que l’on ne s’y trompe pas: celui qui souhaiterait jouer le green directement doit faire effectuer à la balle une trajectoire courbe plutôt aventureuse autour d’un bosquet. Pas facile de jouer le par sur ce trou!

Une partie de golf là-haut, sur le plus haut terrain de golf de Suisse, d'où l'on peut voir le Cervin, est en tout cas très agréable – presque comme au paradis. Enfin, on reprend le train vers Mörel, de retour dans l'enfer de la vraie vie avec ses amendes de parcage et ses semi-remorques.

Source du Rhône championnat à Obergoms

Il s’étend le long du jeune Rhône, ce terrain de 10 ans tout juste, avec son comité directeur entreprenant et son oneman-show pour direction. Obergesteln est le nom du village, le prochain serait Ulrichen, où bifurque la route du

Nufenen. Ici prédominent en fait les passeurs de cols; Furka – Nufenen – Gothard. On y joue cependant aussi au golf et ce, sur l’un des plus longs et plus difficiles neuf-trous de Suisse. Les greens n’y sont pas très grands certains fairways sont plutôt étroits, et le vent est la plupart du temps de la partie. Il faut savoir frapper fort et bien pour marquer des points. Le par est de 36, la longueur de plus de 3000 mètres, et le Rhône est tout près!

Alban Jost dirige l’établissement avec sa femme, presque sans aide extérieure: gestionnaire, restaurateur et stratège de la politique du club, tout en un. A Obergoms, la stratégie est importante, car de nouveaux projets de tourisme sont la perspective de nouvelles sources de chiffre d'affaires. Tout près de l'hôtel se situe un projet appelé «Goms Village», avec une unité hôtelière et des logements décentralisés, intégrés à des bâtiments anciens dans tout le village, combinés avec spa et wellness. Ce projet insufflerait un nouvel élan au tourisme d'été à Conches – tout comme au terrain de golf (là aussi, on rêve de 18 trous ...).

Après la partie, au cours de laquelle on peut avoir recours à chacun des clubs du sac, on retrouve des spécialités locales dans le club-house, d'une bonne cuisine et dans une ambiance rustique – cependant on peut comprendre que dans cette région il est nécessaire de travailler avec des idées et de

Source du Rhône

l'imagination. Mieux vaut un terrain de golf bien entretenu et de bonnes choses dans l’assiette qu’un club-house chic à prix surfait!

Source du Rhône vaut le voyage, c'est incontestable (hormis le 29 août, car un certain Sepp Blatter y organise son tournoi scramble pour ses amis célèbres).

Gotthard Realp pour les bons techniciens

Le trajet d’Obergoms au col de la Furka (2436 m d'altitude) est spectaculaire, l'un des cols les plus élevés de Suisse mène directement aux neuf prochains trous, qui commencent eux aussi directement à côté de la gare. La gare de Realp, là où débouche aussi le tunnel de la Furka avec la zone de chargement des voitures. Le club créatif dans la vallée d’Urseren exploite son club-house, qui doit être agrandi, au cœur du petit village. Le parcours s'étend le long des lacets inférieurs de la route de la Furka. Autrement dit, il y en a des montées et des descentes; les connaisseurs du terrain ne jouent donc ici qu’avec cinq ou six clubs et portent leur sac sur le dos; ou alors on utilise son chariot électrique. Golfer sur ce terrain, c'est une expérience intense. Tout ce que les concepteurs du parcours avaient à faire en 1997 était la bonne «lecture» du paysage et l'intégration de neuf départs et neuf greens. Il n’a même pas été nécessaire de semer les fairways: en tondant régulièrement l’herbe hirsute et résistante des Alpes, on a rapidement obtenu une fine couche de gazon. La corvée initiale a été de niveler quelque peu les creux et bosses. Un parcours créé par la nature – une sensation rare. Ici on peut l’expérimenter et, par temps ensoleillé, de riches couleurs, de magnifiques vues et la flore des Alpes attendent les visiteurs. En outre, la technique du joueur y est plus que jamais mise à l’épreuve: Gotthard Realp est un véritable

Herbstturnier 2009

Hotel

Hotel Elba Costa Ballena, Andalusien – Südspanien

Neues 4* Hotel mit Thalasso Center und Spa.

Golfplätze

Golf Trophy 2009

Stableford Golfwoche

16.–23. Oktober 2009

Preis pro Person CHF 2390.–Zuschlag Alleinbenützung CHF 245.–

Inklusive:

Zürich–Jerez–Zürich

International Pro Am 2009

24.–29. Oktober 2009

Preis pro Person CHF 2390.–

Inklusive:

Sevilla–Zürich via Palma de Mallorca

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Gotthard Realp

«shotmakers course». Chaque coup doit être juste, parce que souvent, si elle manque le green, la balle dévale la pente, se retrouve au sommet d’un talus ou s’envole dans la vaste vallée.

Quoi que l’on puisse dire sur ce terrain de golf: une partie ici divertit et est une expérience inoubliable.

Le prochain col – via Oberalp, un peu moins spectaculaire – conduit rapidement les voyageurs au terrain de golf de Sedrun, situé en réalité entre Selva et Tschamut; loin au dessus de Sedrun, dans une section large de cette en vallée généralement étroite, à travers laquelle serpente le Rhin. La balle doit d’ailleurs aussi être frappée au-dessus de ce dernier, au dernier trou; en quelque sorte l’apogée de la partie. Là aussi, comme partout sur nos terrains de golf alpins, l'accueil est chaleureux et amical, on ne fait pas de chichis et se réjouit de la vie et du paysage. Les neuf trous s’additionnent à un par de 36 et, parce que chaque trou a deux départs, la longueur des frontnine et des backnine ne sont, à Sedrun comme ailleurs, pas exactement les mêmes. Certains des plus longs trous se déroulent étonnamment à plat et ont de larges driving zones. Dans cette vallée étroite, on

s’attendait en réalité à tout sauf à un parcours aussi ouvert et étendu.

Toutefois, le dessin de Peter Harradine n’est pas complètement plat. Pour un par 3, il faut conquérir une sorte de plate-forme située à mi-hauteur sur un flanc de montagne, d'où la vue sur le grand parcours (et aussi sur le green visà-vis, sur une autre colline) est toutefois magnifique! Là encore, se confirme à nouveau ce qu’ont déjà montré les autres destinations de ce petit voyage: ces golfs méritent une meilleure réputation – ils valent le détour et recèlent des surprises inattendues. Les parties de golf ici à la montagne sont un plaisir très particulier.

Brigels sur la terrasse du soleil

En redescendant la vallée, on passe par Sedrun, Disentis et d'autres agglomérations de plus petite taille. Trun ou Tavanasa, des routes secondaires mènent à Brigels, où des enthousiastes ont réalisé la construction d'un terrain de golf –il a ouvert ses portes en 2006. Les neuf fairways d'une longueur totale de 5550 mètres (lorsqu’on fait 18 trous…) s'étendent à travers des pâturages, une forêt clairsemée, jusqu’à une terrasse orientée vers le sud dans la vallée du Rhin antérieur. Plus particulièrement, on jouit sur le green du trou numéro 2 d'une vue magnifique sur les sommets du canton des Grisons.

Le parcours s’effectue agréablement à pied et, contrairement à ce qui est le cas pour d'autres golfs alpins, on avait ici suffisamment de place à disposition pour construire un driving-range «full-size» ainsi que d'autres installations d’entraînement.

Le voyage vers les cinq 9 trous de la région des cols de la Furka, du Gothard et de l'Oberalp est pour de nombreuses personnes une expédition en territoire presque inconnu. Paysages grandioses, auberges de montagnes idéalement situées, routes naturellement sinueuses et l'air frais et limpide de la montagne – c'est bien ce qui caractérise la Suisse sous ses meilleurs aspects!

Sedrun Par 72 à 1500 mètres

Brigels

Sedrun

Extension à 18 trous du Golf Club de Sierre

Un caractère bien valaisan!

De charmant, bucolique et convivial, le Golf Club de Sierre est devenu spectaculaire, stimulant et technique! Ce parcours qui serpentait dans les forêts du bord du Rhône

s’est étendu sur une zone plus dégagée, sans tomber dans la facilité ni le banal.

L’ensemble est très équilibré et les conditions d’entretien déjà excellentes justifient une visite immédiate.

Dès le départ du trou No1 le parcours de Sierre indique son caractère «boisé»!

Tous les clubs de 9 trous y songent un jour: passer à 18 trous. Une évolution logique, motivée non seulement par l’augmentation du nombre de membres, mais aussi par ce désir d’être considéré comme ce que les golfeurs appellent un «vrai» parcours. En fait, depuis son ouverture en 1994, le Golf Club de Sierre était déjà un «vrai» parcours: un terrain soigné, bien dessiné au milieu d’arbres majestueux, esthétique et technique. Mais le développement du golf en Valais, une demande croissante de joueurs de greenfees et le partenariat avec le Golf Club Crans-sur-Sierre justifiaient largement l’extension à 18 trous. Présenté en 2002 par le comité du club, le projet aura mis six – longues? – années pour aboutir à l’obtention de l’autorisation de construire. La faute à plusieurs lacs suscitant une polémique de la part de nageurs inquiets de leur éventuelle et future inaccessibilité. Mais les discussions avec les différentes associations impliquées ont fini par accoucher de cet heureux dénouement. Ouf!

Si les 9 premiers trous ont été dessinés par Maurice Bembridge et Michel Zufferey, les plus récents sont dus à Alain Dehaye et Jean-Claude Renggli, lequel n’est autre que le président actuel du club! En travaillant de consort avec les Services de l’Etat et les associations écologistes, les architectes ont garanti au club la présentation d’un parcours respectueux de l’environnement et des diverses associations, qui revendiquaient le droit de fréquenter les berges des lacs de la Brèche et de la Corne. Le tracé occupe désormais une surface de 55 hectares.

Entre puissance et stratégie

Quelques modifications ont été apportées sur quelquesuns des 9 premiers trous, à commencer par le par 5 du No3, dont le fairway a été utilisé pour… deux trous! Le changement est habile et le nouveau No3 est un par 4 en dogleg très intéressant. En revanche, le No4 est devenu un

par 5 en fort dogleg à gauche, qui nécessite au départ un coup de placement avec un fer relativement court, ce qui est pour le moins particulier sur le plan stratégique. C’est vraisemblablement le trou le plus contestable de Sierre. Car les nouveaux trous sont forts intéressants. Chaque coup de départ doit être mûrement réfléchi et les gros frappeurs obtus risquent fort d’avoir de mauvaises surprises! Le No10 est appelé à devenir le trou signature: il s’agit d’un par 3 de 126 mètres, avec un green en presqu’île très intimidant, mais superbe. Le handicap 1 du parcours se trouve au No12, un par 4 de 418 mètres qui impose non seulement un long drive, mais un second coup puissant et précis.

Les joueurs puissants aimeront le No15 (par 5 de 507 mètres), alors que les fins stratèges se délecteront du No17 (par 4 de 247 mètres). Sollicitant parfois la puissance, mais presque systématiquement l’intelligence de jeu, le parcours de Sierre est un golf plat extrêmement stimulant – «challenging» comme disent les Anglo-Saxons – qui ne sera jamais monotone. Par 72 de 5802 mètres, il sera apprécié des bons joueurs comme des joueurs de club. Son principal handicap étant de ne pas disposer pour l’instant

d’un practice sur place, puisqu’il faut se rendre au driving range de Granges – à 2 minutes en voiture – pour se chauffer. A moyen terme, pour combler pratiquement cette lacune, une zone d’entraînement sera aménagée vers le trou No11. Signalons encore que l’état actuel des nouveaux trous est déjà excellent, avec des greens roulants, mais encore un peu durs et des fairways bien fournis. L’effectif du Golf Club de Sierre dépasse aujourd’hui les 570 membres, mais quelques parts sont encore disponibles, au tarif de CHF. 15’000.–, avec une cotisation annuelle de CHF 1900.–. C’est ce que l’on pourrait appeler une «bonne affaire» pour un parcours de cette qualité!

■ Jacques Houriet

Le club-house est charmant et la terrasse se trouve idéalement située pour apprécier les approches sur le trou 18.

Les obstacles d’eau ne sont pas là que pour le décor, ils influencent considérablement le jeu et les choix stratégiques.

Golf Resort La Gruyère Parcours enchanteur

Imaginez : à l’horizon, les sommets des Préalpes fribourgeoises, et à vos pieds, le lac. Le parcours du Golf Resort La Gruyère se fond dans l’un des plus beaux paysages de Suisse. Vous enchaînez vos 18 trous comme par enchantement, en communion parfaite avec la nature et en totale harmonie avec vous-même.

Green fee: En semaine : 18 trous à partir de CHF 60. Le week-end : CHF 110.

Hôtel: 12 chambres vue lac. Salons privés pour meetings et séminaires. Piscine couverte. Restaurant: ouvert tous les jours, midi et soir

Forfaits séjours golf et gastronomie sur demande. Tél. + 41 (0)26 414 94 60

Des stars de l’Ouest et de l’Est

On y est déjà! Le plus beau rendez-vous du golf suisse, l’Omega European Masters de CransMontana, est sur le point de se dérouler. Il y a longtemps que les travaux sur le parcours ont commencé et, gentiment, le terrain se bonifie, jusqu’à devenir le bijou que l’on découvre en septembre. Les organisateurs veulent qu’il soit parfait, comme à l’accoutumée, pour les invités, qu’ils soient joueurs ou spectateurs. Mais qui sont les cracks qui vont jouer à Crans? Au moment de boucler le magazine, quelques noms étaient connus, mais de loin pas l’intégralité des participants.

Omega European Masters à Crans-Montana, du 3 au septembre 2009

Ecriront-ils

L’an dernier, Rory McIlroy a presque gagné l’Omega European Masters, alors qu’il n’était qu’un tout jeune pro, propulsé au rang de grand espoir du circuit européen. Il ne s’est incliné qu’en play-off face au Français Jean-François Lucquin.

Lee Westwood a déjà gagné à Crans en 1999 et il désirait revenir l’an dernier, mais une blessure l’en a empêché au dernier moment. Il a montré qu’il jouait très bien cette saison en terminant 3ème du British Open au mois de juillet. En tant que tenant du titre, Jeff Lucquin sera évidemment très motivé et se présentera certainement en pleine forme. Les autres stars avec lesquelles l’organisation est en contact sont Robert Karlsson, Brett Rumford (vainqueur en 2007) et Bradley Dredge (vainqueur en 2006). Il ne faut pas oublier les 30 meilleurs joueurs de l’Asian Tour, circuit pour lequel l’Omega European Masters figure en tant que «co-sanctionned event» depuis cette année, en parallèle à l’European Tour. Qu’est-ce que ça signifie? Que l’argent gagné à Crans comptera pour l’Ordre du Mérite des deux circuits, mais seulement pour celui sur lequel les joueurs sont officiellement inscrits. Il y a néanmoins quelques joueurs qui sont membres des deux circuits – Jyoti Randhawa ou Thongchai Jaidee – et qui pourront comptabiliser leur résultat de part et d’autre.

Le Thaï Jaidee est d’ailleurs actuellement le leader de l’Asian Tour, devant Anthony Kang et l’Indien Randhawa. 30 places sont réservées aux pros de l’Asian Tour et comme la dotation de Crans est importante pour ce circuit, on peut s’attendre à croiser les meilleurs représentants asiatiques.

L’Asian Tour à Crans-Montana

Le circuit professionnel de golf se dispute sur tous les continents et c’est notamment le cas du Tour européen. Il est le second circuit le plus important après l’US PGA Tour, ce qui signifie ainsi que les dotations en Europe sont plus modestes qu’aux USA. Il n’y a pourtant pas que les sommes offertes qui attirent les joueurs; la planification, pour un pro dont le terrain de jeu est planétaire, est également stimulante. En septembre, les cracks n’ont pas forcément envie de multiplier les traversées de l’Atlantique et préfèrent parfois rester sur place. Les voyages vers les USA commencent ainsi en août, avec la dernière levée du Grand Chelem, l’US PGA Championship, rapidement suivi des quatre semaines de play-off de la FedEx Cup, sans oublier, tous les quatre ans pour les meilleurs, la Ryder Cup sur le sol américain.

Cela signifie simplement pour l’Omega European Masters, que de nombreux joueurs ne savent qu’au dernier moment s’ils seront disponibles pour venir en Valais. Ce fut notamment le cas ces dernières années; c’est donc une initiative géniale du président d’Omega, Stephen Urquhart et des dirigeants du GC Crans-sur-Sierre que de conclure une alliance avec l’Asian Tour pour donner une nouvelle impulsion à l’Omega European Masters.

Wentworth et Dubaï

Par ailleurs, il faut relever que le circuit européen n’est plus focalisé sur les frontières européennes depuis des années. Avec les collaborations engagées par le quartier général du circuit – installé à proximité du club-house du très chic parcours londonien de Wentworth – avec de nombreux tournois asiatiques, ce nouvel accord ne fut pas une surprise. Un accord conclu il y a une année et demie et qui va être effectif en 2009.

une nouvelle page de l’histoire de l’Omega European Masters? Rory McIlroy, le vainqueur JeanFrançois Lucquin et le meilleur pro suisse Julien Clément, reviennent à Crans-Montana pour le plus grand bonheur du public.

Les stars à Crans Montana

Peu de temps avant le bouclage rédactionnel, Yves Mittaz, directeur du tournoi de l’Omega European Masters, a présenté à Golf Suisse le trou 18 «aquatiquement» rénové. L’ancienne flaque assez moche est devenue un bijou d’obstacle d’eau très décoratif, avec un joli ruisseau qui clapote; l’étang reste en jeu évidemment, notamment lorsque le drapeau est à proximité et que les joueurs produisent trop de backspin sur leur approche.

«Dans les années à venir, nous allons procéder à d’autres adaptations et améliorations. Le prochain projet majeur concerne la construction de la nouvelle zone du driving range, dès l’automne ».

Yves Mittaz a d’autres nouvelles concernant les stars du Tour européen qui seront présentes sur le Haut Plateau. La participation semble intéressante: «nous avons reçu la confirmation définitive de Rory McIlroy, ainsi que celle de Lee Westwood, qui a presque gagné le British Open en juillet dernier. Darren Clarke, Miguel Angel Jimenez ou Graeme McDowell seront là également. Je conseille aux lecteurs de Golf Suisse d’être attentifs à la conférence de presse qui se déroulera quelques jours avant le tournoi – des garçons comme Adam Scott ou Sergio Garcia n’ont actuellement que peu de succès aux USA, ce qui pourrait les amener à renoncer à la FedEx Cup et à monter à Crans. On ne le saura malheureusement qu’au dernier moment».

Le mercredi après-midi précédant le tournoi, un entraînement a été organisé avec Rory McIlroy et les cadres régionaux de l’ASG, destiné aux meilleurs espoirs; mais là aussi les détails seront fournis ultérieurement (voir www.omegaeuropeanmasters.com). On trouve aussi sur ce site un nouveau service de réservation pour des chalets et des appartements!

Autre nouveauté notable, le déroulement du circuit ponctué par un finish grandiose à Dubaï; la métropole du Moyen Orient s’est affirmée depuis des années comme l’une des plus importantes destinations golfiques et le développement de la «Race to Dubai» est la suite logique de cette évolution, dans l’optique de promouvoir dans le monde entier les qualités touristiques de cet Emirat. Depuis quelques saisons, on trouve de nombreux tournois en Chine, Thaïlande, Malaisie, Indonésie ou en Inde qui entrent dans la catégorie des «co-sanctionned events»; autrement dit, des compétitions dont les résultats comptent à la fois pour l’Ordre du Mérite européen et pour celui du Tour asiatique. La conséquence étant que les deux circuits se «partagent» le champ de joueurs et n’ont de fait qu’un nombre limité de places pour leurs joueurs réguliers – il en ira donc de même pour l’édition 2009 de l’Omega European Masters. En règles générales, le champ complet est de 156 joueurs, voire un peu moins lorsqu’un tournoi est organisé pendant les mois d’hiver où les jours sont plus courts.

Mais la concession du Tour européen va plus loin. Avec Dubaï, on a non seulement signé un contrat pour une collaboration de longue durée, mais on a aussi créé un quartier régional à Dubaï même. On vient donc d’officialiser ce qui se profilait depuis quelques années. Le golf connaît actuellement un boom impressionnant dans les pays asiatiques, à l’image de ce qui avait touché l’Europe dans les années quatre-vingt et nonante. Il n’est donc pas étonnant que de plus en plus de joueurs en provenance d’Inde, de Thaïlande ou de Chine se trouvent parmi les favoris chaque semaine. En automne 2007, l’Indien Jeev Milka

Singh en avait donné la preuve flagrante en s’imposant à Valderrama dans le Volvo Masters, étape finale du circuit européen – et avec la manière en plus!

Qui va gagner?

Tout le monde s’accorde à dire que les sportifs des pays asiatiques sont au moins aussi talentueux pour le golf que les Européens ou les Américains. Car en dehors de la puissance qui leur fait parfois défaut, on relève notamment leur explosivité et leur coordination parfaites pour le swing de golf, ainsi qu’une habileté au-dessus de la moyenne au petit jeu et au putting. Les Occidentaux font de meilleurs lanceurs du poids, sauteurs en hauteur ou skieurs – des sports dans lesquels les frêles Thaïlandais ou Chinois ont plus de difficultés. On remarque par ailleurs en Europe et notamment au sein du groupe des meilleurs joueurs de la Swiss PGA, que si les joueurs sont fit et entraînés, ils ne sont pas de super athlètes. Pour réaliser de bons scores, il faut des qualités qui abondent dans les peuples asiatiques: feeling, coordination, souplesse, ruse et une bonne évaluation de la situation et des adversaires. On peut donc se réjouir pour cette semaine valaisanne de ce nouvel argument sportif. La qualité du jeu va en profiter, ainsi que le suspense et il ne serait pas illusoire que cette présence asiatique soit à la base d’une grande surprise. Thongchai Jaidee a terminé 13ème du dernier British Open, à seulement 4 coups du vainqueur. Il y a longtemps que les meilleurs joueurs européens ont appris à se méfier des meilleurs joueurs asiatiques!

Le Valais avec son sac de golf…

Le Valais avec son sac de golf…

Parce qu’ici, vous verrez et vivrez des moments exceptionnels…

Parce qu’ici, vous verrez et vivrez des moments exceptionnels…

Vivez l’Omega European Masters à Crans

Vivez l’Omega European Masters à Crans

Montana et jouez: appliquez ce que vous avez «observé» sur notre véritable links course…

Montana et jouez: appliquez ce que vous avez «observé» sur notre véritable links course…

Construit en 2001, le parcours a été entièrement modelé dans le pur style classique des «links» écossais. Situé dans la vallée, au milieu d’une avifaune impressionnante, il est praticable 10 mois par année. Le parcours est de plus en plus excitant au fil des trous et les pars sont bien répartis. Un véritable challenge pour les joueurs de toute catégorie!

Le plus suisse des Français

Avant l’Omega European Masters 2008, rares étaient les spectateurs suisses qui connaissaient «Jeff» Lucquin. Sa victoire, inattendue mais néanmoins amplement méritée, l’a propulsé au rang de star nationale, puisqu’en plus d’être le nouveau «Champion suisse», on a appris qu’il était domicilié à Crassier, près de Nyon, depuis 2003!

La première chose qui frappe chez Jeff Lucquin, c’est son incroyable simplicité. Certains pros suisses au palmarès microscopique «se la jouent» dix fois plus que le vainqueur de l’Omega European Masters! Non pas qu’il n’ait pas pris conscience de son statut de vainqueur sur le PGA European Tour, mais parce qu’il a reçu une éducation qui semble le préserver des dérives habituelles de la célébrité. Peutêtre aussi parce qu’il n’a pas l’impression d’être «arrivé» et qu’il a de plus grandes ambitions pour une carrière encore longue…

Golf Suisse: Pour le plaisir, racontez-nous comment vous avez vécu cette semaine à l’Omega European Masters 2008.

Jean-François Lucquin: Je dirais que tout a commencé par la découverte d’un nouveau putter, peu de temps avant le tournoi. Un Taylor Made que j’ai pris en main 5 minutes et que j’ai tout de suite apprécié. Il faut d’ailleurs préciser que mon putting est le secteur le plus faible de mon jeu et que j’y travaille beaucoup. En montant à Crans, je ne m’attendais pas à faire un super résultat, car le parcours ne m’a jamais convenu, puisque je n’avais jusque-là passé le cut qu’une seule fois! Mais comme les greens étaient plus tendres l’an dernier que les précédentes éditions, le contrôle sur les approches était meilleur et je me suis senti à l’aise. Il faut un bon petit jeu pour bien scorer en Valais! A quel moment avez-vous senti qu’une bonne performance était envisageable?

Jean-François Lucquin: A cette époque, je voulais simplement assurer ma carte pour le Tour 2009 et il ne restait plus des tonnes de tournois au programme. Donc j’étais sous pression pour faire au moins un top 10. Le dimanche, j’ai joué avec Julien Clément et ce fut une super partie. On s’est encouragé mutuellement, le public suivait Julien et cela me stimulait, d’autant que je jouais bien, puisque je n’ai fait aucun bogey sur ce dernier tour. Quand j’ai rentré le putt au 18, je n’ai pas pensé un seul instant à un playoff, car j’avais atteint mon objectif. Et j’imagine que les gens ont remarqué à quel point j’étais soulagé lorsque j’ai crié en voyant la balle entrer dans le trou!

Vous étiez sûr que Rory McIlroy allait gagner?

Jean-François Lucquin: Il avait de l’avance pendant toute la partie et je ne me suis jamais concentré sur son score. C’est en signant ma carte que l’arbitre m’a dit de rester à proximité car un play-off était possible. Alors j’ai suivi le dernier trou de Rory à la télévision et j’ai été abasourdi quand il a fait son bogey qui me propulsait en play-off. Je me suis même dit: c’est un signe. Et de l’autre côté je pensais: encore du stress! J’étais avec ma femme et l’on s’est regardé sans rien dire, les paroles étant superflues. Pour mon premier play-off, mon cœur battait fort, mais mon swing était en place et j’ai tapé d’excellents coups, avec un stress positif. Rory a fait une nouvelle erreur en loupant un putt de moins d’un mètre et soudain j’avais deux putts pour gagner le tournoi! Je l’ai poussé dedans, mécaniquement.

Jean-François Lucquin, tenant du titre

Et alors les émotions sont arrivées.

Jean-François Lucquin: Ce fut un grand moment, mais j’ai encore de la peine à décrire les sensations. De passer si brutalement du statut de joueur en sursis à vainqueur du Tour, c’était incroyable. Avec ensuite la douche au champagne, les amis, la remise des prix, une avalanche d’émotions. Depuis, ce qui a changé, c’est la conviction que j’ai de pouvoir gagner des tournois. Mais le regard des autres joueurs n’a pas changé, ni celui de ma famille ou de mes amis. En revanche, la presse française a bien suivi l’événement et grâce à mon agent, IMG, j’ai pu signer quelques nouveaux contrats de sponsoring, ce qui est agréable et paradoxal en période de crise!

Comment jugez-vous votre saison 2009?

Jean-François Lucquin: Je joue assez bien; preuve en est le nombre de cuts que j’ai passés. J’ai déjà joué beaucoup de tournois (21 au moment de l’interview, le 14 juillet dernier), mais je reste motivé. J’ai juste un peu de peine à bien finir les compétitions. Je continue de travailler mon petit jeu et particulièrement mon putting, avec des sensations variables d’une semaine à l’autre, mais un sentiment d’aller dans la bonne direction avec mon coach, Richard Gillot, qui enseigne à Maison Blanche. Club que je représente d’ailleurs sur le Tour européen!

La présente saison restera celle de votre première participation à un tournoi majeur.

Jean-François Lucquin: Quel pied! Je me suis qualifié pour l’US Open en jouant un tournoi spécifique en Angleterre. Je n’avais jamais vécu une ambiance pareille. Des dizaines de milliers de spectateurs, même pour les tours d’entraînement. Un parcours incroyablement dur (Bethpage Black près de New-York). Et j’ai passé le cut! J’ai joué le 3ème tour avec Vijay Singh et le 4ème avec Rocco Mediate, qui avait perdu ce même US Open contre Woods, en play-off en 2007. Le public était incroyable, mais je ne me suis pas laissé déconcentrer. J’étais dans mon jeu et si mon putting avait été plus performant, j’aurais pu accrocher un Top 30, au lieu de ma 54ème place. Le bilan est ultra positif et j’ai hâte de retrouver cette ambiance. Mais il va me falloir me qualifier…

Quelles ambitions avez-vous à court terme?

Jean-François Lucquin: Reprendre une douche au champagne! Rejouer des tournois majeurs et, pourquoi pas, me qualifier pour la Ryder Cup? Quand Thomas Levet en parle, il est tellement ému que ça donne envie!

Et vous pensez que vous pouvez atteindre ces objectifs en vivant et vous entraînant en Suisse?

Jean-François Lucquin: Tout à fait! D’abord j’adore vivre ici, sauf quand il fait trop froid l’hiver. Ma femme est de la région, mes beaux-parents vivent à proximité et nous sommes parfaitement intégrés dans notre village de Crassier. Mon fils Arthur va bientôt entrer à l’école et j’ai envie d’être là pour son premier jour. Je suis proche de l’aéroport de Genève, j’ai mon coach tout près à Maison Blanche, je joue et je m’entraîne régulièrement avec Raphaël Jacquelin, je peux me préparer physiquement au Country Club Genève, bref, ma structure est bien en place. La Suisse, c’est mon paradis!

Merci Jeff pour cette interview et rendez-vous à CransMontana en septembre!

■ Interview réalisée par Jacques Houriet

Parcours atypique

Originaire de la région de Valence en France, Jeff est né le 25 décembre 1978. Un sacré cadeau de Noël que ce garçon très actif et passionné rapidement par le sport. Joueur de tennis, c’est son beau-frère qui lui fait découvrir le golf à l’âge de 12 ans, en lui coupant un fer 5. Très vite il arrête le tennis pour se concentrer sur le swing, au Golf des Chanalets. Champion de France Cadet en 1994, il gagne le Championnat de France Junior en 1997, mais n’est jamais sélectionné en Equipe de France, ce qui le frustre considérablement et le pousse à passer pro à l’âge de 18 ans. Le soutien familial est déterminant dans cette décision – tous les membres de la famille sont de grands sportifs! –qui peut paraître prématurée. Les débuts sont difficiles, avec pour commencer le circuit français. La chance de Jeff est de bien figurer aux «cartes» du Tour européen et s’il échoue dans le dernier bout droit, il obtient néanmoins le sésame pour le Challenge Tour, où il officiera jusqu’en 2002. En terminant second à l’Ordre du Mérite cette année-là, il rejoint l’élite européenne. La première saison est laborieuse, mais il récupère sa carte à la Qualifying School en fin d’année. La progression va alors être régulière et le nom de Jeff Lucquin occupe de plus en plus fréquemment le leaderboard des tournois du vieux continent. Jusqu’à l’Omega European Masters 2008, où la consécration arrive enfin.

20 Jahre Quality Golf-Unterricht

Nach unserem Motto: We don’t just teach a swing -

Teleclub diffusera quotidiennement les highlights de l’Omega European Masters à Crans-Montana. Vous trouverez les horaires de diffusion directement sur le teletext de Teleclub ou sur le site www.teleclub.ch

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Sheila Gut-Lee et Ken Benz souverains

L’Omnium de l’ASG, comme son nom devrait l’indiquer, regroupait dernièrement les amateurs et les pros dans le traditionnel championnat de strokeplay, sur le parcours de Blumisberg, le dernier week-end de juillet. Dans d’excellentes conditions météorologiques – et deux tours le dimanche pour les meilleurs (cut à +10) – Sheila Gut-Lee et Ken Benz ont remporté le titre.

C’est avec une marge de six coups sur ses poursuivants que Ken Benz a remporté cette compétition. Il est vrai qu’il avait immédiatement placé la barre très haut, en réalisant le record du parcours lors du premier tour: quatre birdies et un bogey sur les neuf premiers nouveaux trous, suivis par trois birdies sur le retour constituaient un score de 66. Après les travaux de rénovation et de développement réalisés pendant l’hiver et au printemps, l’Omnium était la première compétition d’importance disputée à Blumisberg; cette perspective de record de parcours constituait d’ailleurs une motivation supplémentaire pour les participants. Le 66 de Ken Benz au premier tour était suivi par le 68 de Steven Rojas, lequel, vainqueur de l’Omnium en 2006, allait connaître son Waterloo au second tour avec une carte de 84. Jean-Yan Dusson (Gruyère) se montrait le meilleur chez les pros et réalisait un 67 d’excellente facture au second tour. Mais, autrement, les exploits étaient rares: le pro James Johnson (Bürgenstock) parvenait également à boucler le premier tour en dessous de 70 (68), alors que Laszlo Streit, de Limpachtal, démarrait également en fanfare (69), avant de rentrer dans le rang, avec des cartes médiocres de 81 et

86. Chez les Dames, la seule joueuse à signer une carte sous le par (72) était la joueuse de Wallenried, Joanne Wildhaber (71), lors du troisième tour.

Quand on parle d’exploit, on pense notamment à la capacité d’être constant et performant pendant quatre tours, avec non seulement un swing pur et efficace, mais également un sens stratégique affûté. Il est d’ailleurs intéressant de souligner que Blumisberg est un parcours plus subtile qu’il en a l’air, comme les résultats le prouvent d’ailleurs. La topographie du terrain impose de frapper des coups dans toutes les positions, les forêts bordent les fairways dangereusement et les greens sont compliqués.

Constant au plus haut niveau: c’est bien ce qu’a réalisé Ken Benz, avec des scores de 72 et 71 le dimanche, pour terminer le tournoi à -11. Lors du dernier tour, Jean-Yan Dusson est revenu à trois coups du futur vainqueur. Mais Ken Benz n’a pris aucun risque et a joué avec une sécurité systématique. «J’avais remarqué à quel point Jean-Yan était nerveux au dernier tour», expliquait le gagnant «sans faiblesse». Et c’est donc le pro qui craquait le premier, en égarant son drive dans la forêt du 16. Et sur ce par 5 à bir-

Omnium Suisse 2009 à Blumisberg

die, il devait signer un 8! Une catastrophe qui permettait à Benjamin Rusch – très régulier avec des scores de 72, 70, 72 et finalement 69 – de prendre la seconde place, à 6 coups du jeune joueur de Bubikon. Le joueur de Lipperswil s’était préparé avec maturité et application pour cet Omnium et récoltait des fruits mérités. A la quatrième place, en compagnie du pro Alexandre Chopard, figurait le surprenant Roman Ballmer. Après un cours de répétition à l’armée, ce dernier avait programmé un entraînement intensif de dix jours, qui, avec l’avantage de jouer «à la maison», a été couronné de succès. Après deux tours en 71 et 70, il a néanmoins payé le tribut de son statut de golfeur de loisirs, puisqu’il a terminé le dimanche en 76 et 75 – son retard sur le leader s’établissant finalement à 15 coups.

Après une pause pour mettre au monde un enfant, Sheila Lee a décidé de revenir à son meilleur niveau et de réintégrer si possible l’équipe nationale. L’Omnium était ainsi son principal objectif cette saison. Pour bien figurer, elle a tout misé – avec son coach, Michael Buchter, de Breitenloo – sur le petit jeu. Selon elle, c’est ce qui a fait la différence pour la victoire, qu’elle a qualifié de «petit miracle de Berne». Seule proette inscrite à l’Omnium, Nora Angehrn a malheureusement dû abandonner après le premier tour, après être tombée malade. La seconde, Joanne Wildhaber, fut donc la seule joueuse de la compétition à rendre une carte sous le par. Après le 71 du troisième tour, l’ancienne championne junior de Nouvelle Zélande et membre de l’équipe nationale de ce pays se présentait au départ du dernier tour avec un coup d’avance sur Sheila Gut-Lee. Joanne, qui avait quitté la Nouvelle Zélande à 17 ans et qui avait rejoint une équipe universitaire aux Etats-Unis, avait ensuite arrêté le golf pendant 12 ans, à la suite de son mariage avec un Suisse. Et ce n’est que la saison dernière qu’elle a repris les clubs. Cette mère de trois enfants devait malheureusement subir la fatigue au dernier tour. La décision intervenait au trou No7, lorsqu’elle envoyait son départ out of bounds. «Lorsque je suis fatiguée, j’ai tendance à faire de l’overswing. Mes pensées étaient alors d’éviter cela, mais j’ai trop peu tourné et le malheur est arrivé», commentait-elle. Elle laissait donc la victoire à Sheila Gut-Lee, qui habite à Zurich, mais qui reste fidèle à Blumisberg. A la fin du tour, la joueuse de Wallenried avait perdu cinq coups sur la gagnante, qui avait construit sa victoire avec une dernière carte dans le par, son meilleur score de la semaine, pour un total de 7 au-dessus du par et 4 coups d’avance sur la seconde. Derrière ces deux mamans dynamiques, Melanie Mätzler (Bad Ragaz) se plaçait troisième et Rebecca Huber quatrième, avec respectivement 6 et 9 coups de retard. Résultats sur www.asg.ch.

Les Impressions de Volker Krajewski

Le président de la Swiss PGA (né en 1945) a passé le cut l’Omnium et joué les deux derniers tours du dimanche en compagnie de son collègue du comité de la Swiss PGA, Paris Buckingham, et le joueur de la catégorie Boys, Victor Doka (né en 1992). Volker Krajewski fut playing pro pendant cinq ans, dont trois sur l’US PGA Tour. Depuis 32 ans, il a assumé différentes charges dans le golf suisse parmi lesquelles celle de coach du team national.

«Il y a de nombreuses années que je n’avais pas participé à l’Omnium en tant que joueur, mais j’ai décidé cette saison d’observer deux de mes jeunes élèves au G&CC Blumisberg et je pensais qu’en participant je comprendrais mieux ce qu’ils traversaient et comment ils géraient le tournoi. La seconde raison était de me faire ma propre opinion sur le statut d’un sport que j’ai aimé passionnément en tant que joueur et entraîneur depuis des années.»

Photo de groupe avec les vainqueurs: de g. à d. Martin Hodler (Président G&CC Blumisberg), Jean-Yan Dusson, Benjamin Rusch, Ken Benz, Sheila Gut-Lee, Joanne Wildhaber, Melanie Mätzler, Barbara Albiseti (ASG) Raphael Weibel (comité ASG).

«Les commentaires que j’ai entendus concernant nos jeunes femmes et nos jeunes hommes étaient qu’ils manquaient d’habileté et de motivation pour jouer au meilleur niveau, ce qui est le contraire de ce que j’ai observé. J’ai noté de bons fondamentaux, une bonne technique, une bonne routine et un engagement pour chaque coup. La camaraderie qui règne entre les joueurs, hommes ou femmes, est également impressionnante. Il semble qu’ils apprécient l’environnement de compétition et qu’ils sont intéressés à ce que les autres font, s’encourageant et se consolant mutuellement. Beaucoup de compétiteurs ont démontré leur engagement en passant du temps supplémentaire sur le driving range et dans la zone dédiée au petit jeu, après le parcours. La courtoisie et l’Etiquette sur le parcours furent très positives, ce qui ne veut pas dire non plus qu’ils ne montrent pas du caractère et parfois du désappointement. Mais tout est resté sous contrôle et les excuses suivaient les éventuels gestes d’humeur. J’en suis arrivé à la conclusion que le golf en Suisse est dans de bonnes mains et je souhaite féliciter les jeunes femmes et les jeunes hommes du golf.»

«Je remercie le G&CC Blumisberg pour ce tournoi si bien organisé et je remercie également les jeunes golfeurs avec lesquels j’ai eu le plaisir de jouer et qui m’ont fait me sentir jeune à nouveau! Les commentaires que j’ai entendus concernant les professionnels et leur manque de succès dans cette compétition méritent une explication. On doit en effet se rappeler que 90% des professionnels présents étaient des enseignants et pas des playing pros. Je suis fier de nos professionnels qui enseignent à nos jeunes joueurs à devenir de meilleurs golfeurs et de meilleures personnes.»

Championnat National Boys Girls

Ambiance britannique en Valais!

Ce qui devait être un tournoi estival et baigné par la chaleur habituelle valaisanne est devenu une compétition aux conditions dantesques, en raison d’une longue période orageuse. Le Golf Club de Sion s’en est sorti avec les honneurs, de même que les arbitres, unanimement félicités par tous les participants. Au final, ce fut un bon test pour la résistance mentale des golfeurs.

filles, la victoire est revenue à la jeune joueuse d’Esery, Clara Pietri. Après un 78 moyen au premier tour, qui la plaçait en 6ème position, Clara réalisait un magnifique second tour (71) émaillé de nombreux birdies, qui compensaient deux… triple bogeys! Elle remontait donc toutes ses adversaires et terminait avec deux coups d’avance sur Talya Jimenez, de Maison Blanche. Une chaleur caniculaire baignait le parcours valaisan le jeudi 16, pour le premier tour des catégories U16 et 1718. Conditions éprouvantes, mais néanmoins idéales pour scorer. Ce dont ne s’est pas privé Edouard Amacher… Le jeune joueur de Domaine Impérial (catégorie 17-18) a réussi la bagatelle de 3 eagle et 5 birdies pour compenser – largement! – ses 4 bogeys et descendre le record du parcours à 63 coups. Chez les Girls, Rebecca Huber, de Bubikon, se montrait pratiquement aussi convaincante avec une carte de 66.

Plusieurs interruptions

Comme un clin d’œil du ciel, le Championnat National Boys & Girls a été confronté à des conditions météorologiques dignes du British Open, qui se déroulait la même semaine. Sauf que l’élite mondiale n’a pas autant souffert sur le parcours écossais de Turnberry! Magnifiquement préparé pour l’occasion, le parcours de Sion (par 70 de 5543 mètres) offre de nombreuses opportunités de birdies et l’on s’attendait à ce que le record du parcours soit mis à mal. En début de semaine, les mardi 14 et mercredi 15 juillet, les garçons et les filles de la catégorie U14 ont profité d’un temps estival propice aux bons résultats et ceux-ci n’ont pas manqué. Chez les garçons, le favori s’appelait Jeremy Freiburghaus (Domat Ems) et il a tenu son rang avec aplomb. Avec deux cartes de 69 et 71, il a terminé le championnat dans le par, avec sept coups d’avance sur Julien Gille (Küssnacht). Chez les

C’est une journée bien différente qui attendait les participants le lendemain. L’orage prévu était bien présent et perturbait considérablement la journée, avec plusieurs interruptions qui stressaient passablement les joueurs. Vent, pluie, foudre, un cocktail estival connu, mais dont se seraient bien passés les organisateurs et les joueurs! Le second tour ne pouvait être bouclé et, de fait, le cut n’était pas fixé le vendredi soir. Certains joueurs devaient même revenir le samedi matin pour un ou deux coups, histoire de finir leur parcours, avant de rentrer chez eux, éliminés par l’impitoyable cut. La journée du samedi était plus clémente, même si le vent persistait et empêchait les meilleurs d’approcher les scores du jeudi. Les qualifiés enchaînaient 36 trous dans la journée, mais se montraient performants jusqu’au bout et les deux favoris l’emportaient. Amacher avait parfaitement résisté à la remontée d’Andrea Gurini (Losone) et se ménageait finalement une avance de 2 coups, alors que Huber gérait son avance sur Olivia Birrer (Oberkirch), pour gagner avec la même marge que le bel Edouard. Dans la catégorie U16, le Lausannois Guillaume Mignon se constituait une marge de sécurité lors des deux premiers tours, qui allait lui être bien utile le samedi matin, lorsque les conditions étaient encore précaires. La partie de l’après-midi le voyait gérer avec intelligence son

Remise des prix pour les U14: Jeremy Freiburghaus, Julien Gille, Simone Quirici.

Melinda Vontobel, Clara Pietri, Talya Jimenez.

avance, puisqu’il terminait avec un petit coup de marge sur Joël Girrbach, de Lipperswil. Quant à la catégorie Girls, elle était remportée par la camarade de club de Guillaume, Natalie Karcher. Avec un excellent dernier tour en 71, elle parvenait à remonter Rachel Rossel (Interlaken) et à la laisser à 5 coups derrière elle après le dernier putt.

Très bonne ambiance

Lors de la remise des prix, les discours des joueurs soulignaient plusieurs fois l’appui efficace des arbitres et leur attitude encourageante et stimulante, plutôt que pénalisante, dans des conditions très difficiles. Le président du club, Guy Reynard, donnait une touche humoristique à cette partie officielle, en prononçant un discours en allemand, langue dont il avouait humblement ne pas maîtriser toutes les subtilités… Enfin, le capitaine, Daniel Rey, relevait que les compétiteurs avaient réalisé pendant la semaine pas moins de 17 eagles et 534 birdies, ce qui démontrait le talent de ces jeunes.

Christophe Bovet, coach pour la région Ouest étaient également positif sur le niveau de jeu des juniors: «dans des conditions si difficiles, je trouve qu’ils se sont bien comportés. C’était du reste une très bonne expérience pour ceux qui doivent affronter des météos pluvieuses et venteuses lors d’épreuves disputées dans les îles britanniques. Cela leur apprend à gérer des conditions précaires. Le parcours était dans un excellent état et si on le considère comme assez facile, il faut quand même dire qu’il est technique. On peut prendre des risques et se ménager des opportunités de birdies, mais parfois la facture est lourde. C’est un peu quitte ou double. J’ai pu noter que ceux qui attaquaient au début et se loupaient, avaient ensuite de la peine à gérer la pression et prenaient trop de risques pour revenir au score. En résumé, c’était un ex-

cellent championnat pour tester ses capacités mentales. Enfin, un grand merci au club de Sion pour son accueil chaleureux, son magnifique tableau d’affichage, ses soirées barbecue et son investissement pour les juniors suisses!»

■ Jacques Houriet

Le podium des U16: Philippe Schweizer, Guillaume Mignon, Joel Girrbach

Cylia Damerau, Nathalie Karcher, Rachel Rossel

Remise des prix pour les U18: le président du GCde Sion, Guy Reynard, le capitaine Daniel Rey et Barbara Eberhart, présidente de la Commission de la Relève de l’ASG, avec Rebecca Huber, Rebecca Suenderhauf, Olivia Birrer, Mathias Eggenberger, Andrea Gurini et Edouard Amacher.

Resultats sur www.asg.ch (compétition)

L’Ecosse en pays fribourgeois

Nouvelle victoire de Mélanie Mätzler lors d’un grand championnat national, tandis que Nicolas d’Incau s’est imposé, lui, pour la première fois. Tous deux ont dû lutter pour l’emporter: contre un parcours difficile et des conditions météorologiques très inhabituelles.

A quelques rares exceptions près, les meilleurs amateurs suisses (hommes et dames) s’étaient inscrits. Vuissens est situé au Sud-est d’Yverdon, enchâssé dans un vallon bordé de collines aux pentes douces. Le parcours a été dessiné par le Britannique Jeremy Perm; nombre de ses éléments font penser à un Links Course, même si l’impression générale ne le laisse pas forcément supposer. Des fairways durs et rapides, des greens avec des pentes subtiles sur lesquels il est souvent difficile d’arrêter la balle. Et le long des fairways, en maints endroits, une herbe aride, proche de celle des steppes, comme sur des dunes.

C’est donc un golf assez peu suisse en somme, que les semaines de relative sécheresse du printemps avaient rendu encore plus délicat à maîtriser. Ajoutez à cela qu’un fort vent d’Ouest est venu troubler ce week-end de championnat, ce qui n’a guère réjouit la plupart des participants,

contrairement au coach national Graham Kaye. «Enfin un vrai test, qui exige de la créativité et des coups bien frappés disait ce dernier! Avec ce vent, il faut maintenir la balle à proximité du sol. Nos meilleurs éléments devraient être beaucoup plus souvent confrontés à de telles conditions!»

Les giboulées et les ondées ont rendu la situation encore plus délicate – on se serait vraiment cru en Ecosse. Le dimanche, où l’on jouait 36 trous, Nicolas d’Incau a démontré d’emblée qu’il était dans un jour où il ne serait pas battu: son 71 est resté le meilleur score du tournoi. Seul Mathias Eggenberger a réussi à l’égaler. Nombre de joueurs ont payé un lourd tribut à cet environnement difficile. Qu’il se soit agit de balles hors de contrôle ou de problèmes de putting. D’Incau s’était entraîné durant l’hiver quelques semaines en Australie, là où c’est l’été et où le vent et les sols durs sont monnaie courante…

Championnat de Suisse romande à Vuissens

Mélanie Mätzler (Bad Ragaz) a donc ajouté un succès à une saison déjà extraordinaire. Elle avait en effet gagné le Championnat de Suisse Orientale à Niederbüren et le Championnat suisse de match play. Fabia Rothenfluh (Küssnacht) et Rebecca Huber (Breitenloo) se sont partagé la deuxième place à quatre coups.

Les meilleurs seniors forment désormais une catégorie à part dans les championnats régionaux avec un nombre limité de places au départ. Martin Kessler, l’ancien président de l’ASG, a démontré que non seulement il avait la résistance nécessaire pour affronter les conditions particulières de ce week-end, mais également qu’il avait beaucoup plus de temps pour s’entraîner après avoir quitté la tête de l’ASG.

Melanie Mätzler (Bad Ragaz) et Nicolas D’Incau (Neuchâtel)

Resultats sur www.asg.ch (compétition)

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Omnium Seniors au GC Breitenloo

Bon niveau, succès du tenant du titre

Yves Hofstetter est l’ «homme à battre» de la catégorie seniors. Le Lausannois a réussi à défendre victorieusement le titre qu’il avait obtenu pour la première fois l’année dernière à Domat Ems. Cela n’a cependant pas été sans mal puisque son avance n’a été que d’un seul coup sur Martin Kessler et Yves Robyr.

Les seniors jouent trois tours de stroke play au départ des jaunes, et le champion est celui qui termine avec le meilleur score brut. Le 75 réalisé par Martin Kessler le premier jour lui laissait espérer une victoire, comme en 2006 à Lugano, lorsqu’il avait réussi un 69 au début du tournoi. Mais, contrairement à ce qui s’était passé au Tessin, il a dû cette fois céder la place: 12 (75/78/75), cela aurait pu lui valoir le titre sans problème si ce diable d’Yves Hofstetter n’avait pas été là en embuscade. Les deux hommes ont appartenu de longues années à l’équipe suisse amateurs et ils se connaissent bien. Et avec 77/74/76, le second est parvenu à faire un coup de moins que son adversaire et ami. Avec le même résultat que l’ancien président de l’ASG Martin Kessler (77/75/76), mais classé troisième, Yves Ro-

byr, a été le meilleur des Valaisans, comme d’habitude nombreux aux places d’honneur.

Claude Rey et Michel Barras, qui avait tous les deux moins bien commencé la compétition, ont par contre réalisé les meilleurs tours le dernier jour avec un excellent 72 chacun. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. D’abondantes chutes de pluie avaient détrempé le parcours de Breitenloo peu avant ces trois jours de championnat, qui sont par contre restés secs. L’état du terrain s’est donc amélioré progressivement pour être parfait vers la fin et permettre ainsi de bons scores. Le premier jour, ce sont tout spécialement les greens qui ont occasionné quelques surprises à certains joueurs. En raison de l’humidité, on n’avait pas pu les tondre aussi bas et les rendre aussi rapides que d’habitude.

Podium: Hofstetter Kessler Robyr, à l’Omnium Seniors de Breitenloo, pendant la remise des prix, en compagnie du capitaine de l’ASGS, Albino Bellini, du président de l’ASGS, Hansjürg Bracher, ainsi que du président et du capitaine du GC Breitenloo, Robert Ober et Reto Bieler.

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Omnium des dames seniors à Zurich-Zumikon

Deuxième titre pour Eliane Stockar

Pas moins de 72 ladies de plus de 50 ans se sont retrouvées sur le magnifique parcours du GC Zurich-Zumikon, parfaitement préparé, pour le championnat de match play de cette catégorie ASG. Et ce qu’elles ont vécu est un défi sportif de grande ampleur.

Les greens en particulier, rapides, aux trajectoires subtiles et qui exigeaient un très bon feeling, ont fait quelques victimes…

Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que le fait de jouer chez soi ait constitué un sérieux avantage. Après deux tours, Eliane Stockar, Irène Meier-Boehm (toutes de deux du club local) et Petra Müller, d’Engadine, étaient à égalité en tête. Ensemble dans le dernier flight du tour final, elles ont réglé l’affaire entre elles et à bonne distance des autres participantes. Seules Mimmi Guglielmone (Lu-

gano) et Margrit Würsch (Lucerne) ont pu se maintenir à une relative proximité. Toutes deux ont obtenu le quatrième rang (246, 12 coups de moins que le 6e rang). Eliane Stockar a remporté définitivement le tournoi avec un birdie sur l’antépénultième trou. Avec un score de 80, elle a réalisé le meilleur tour de toute la compétition. L’année prochaine, il est question que l’Omnium «des dames seniors» se déroule au Domaine Impérial. (Résultats du Swiss Seniors Ladies Omnium sur le site www.asg.ch Wettspiele).

La capitaine de la SSLGA, Karin von Randwijk, Irène Meier-Boehm, Eliane Stockar, Petra Müller, la présidente de la SSLGA, Carol Franz et le capitaine du club organisateur, Yves Lombard

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TELECLUB LIVE EUROPEAN PGA UND US PGA KALENDER

Do 20.8. – So 23.8.09

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The KLM Open, Zandvoort (Niederlande)

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Wyndham Championship, Greensboro, North Carolina (USA)

Do 27.8. – So 30.8.09

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Johnnie Walker Championship at Gleneagles, Perthshire (Schottland)

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The Barclays, Jersey City, New Jersey (USA)

Do 3.9. – So 6.9.09

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Omega European Masters, Crans Montana (Schweiz)

Fr 4.9. – Mo 7.9.09

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Deutsche Bank Championship, Norton, Massachusetts (USA)

Do 10.9. – So 13.9.09

EUROPEAN PGA TOUR

Mercedes-Benz Championship, Köln (Deutschland)

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BMW Championship, Lemont, Illinois (USA)

Do 17.9. – So 20.9.09

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Austrian Golf Open, Wien (Österreich)

Do 24.9. – So 27.9.09

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The Vivendi Trophy with Severiano Ballesteros, Paris (Frankreich)

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The Tour Championship presented by Coca-Cola, Atlanta, Georgia (USA)

Do 1.10. – So 4.10.09

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Alfred Dunhill Links Championship, St. Andrews (Grossbritannien)

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Turning Stone Resort Championship, Verona, New York (USA)

Hinweis: Allfällige Details hinsichtlich den genauen Sendezeiten der einzelnen Turniere auf Teleclub Sport 1–3 über Kabel und Teleclub Sport 1–14 über Bluewin TV entnehmen Sie bitte dem EPG/TV Guide oder unter www.teleclub.ch

European Team Championships 2009

Les Girls se distinguent

Les Championnats d’Europe par équipe se sont déroulés au début du mois de juillet; la Suisse présentait des équipes dans les catégories Dames, Boys et Girls. On se rappelle que l’équipe des Hommes, en raison de son mauvais résultat de l’an dernier à Turin, n’était pas qualifiée cette année. L’équipe des Girls de l’ASG a réalisé la meilleure performance d’ensemble avec sa ème place; dans la qualification en strokeplay, on relèvera le ème rang de Sherlyn Popelka et le ème rang d’Andy-Chris Orsinger. En revanche, en matchplay, les trois équipes sont restées en deçà des attentes.

En Finlande, les Girls séduisent: ème rang

Le meilleur résultat livré par les trois équipes de l’ASG est à mettre au crédit des Girls, coachées par Nora Angehrn, à Kokkola. Dans cette petite ville du Nord-ouest de la Finlande, les quatre Girls ont atteint une excellente 5ème place après les qualifications en strokeplay, leur permettant de disputer le titre EM! Sherlyn Popelka apportait une aide décisive dans ce résultat, avec le deuxième meilleur score du championnat; les trois autres joueuses se montraient également performantes: Popelka 74/71, Olivia Birrer 79/74, Nina von Siebenthal 81/73 et Cylia Damerau 82/77.

Mais l’aventure s’arrêtait déjà en quart de finale du matchplay, contre l’Angleterre: seules Sherlyn Popelka et Cylia Damerau égalisaient leur match, si bien que les Suissesses perdaient la rencontre 1:4. Dans les matchs de classement, elles battaient ensuite les Belges 2,5:0,5,

avant d’échouer pour la 5ème place face aux Finlandaises 1:2. En finale, les Irlandaises dominaient les Suédoises 4:1 et s’emparaient ainsi du titre européen.

Selon la capitaine Annette Weber, les joueuses ont largement profité du soutien de Nora Angehrn pour appréhender les conditions de jeu du grand Nord. La proette zurichoise étant un exemple pour ces jeunes golfeuses et leur donnant de nombreux tips techniques ainsi qu’une grande motivation.

Les Ladies ont souffert

A Bled, en Slovénie, l’équipe suisse des Ladies s’est présentée au départ de la compétition dans une forme qui n’était pas optimale. Fanny Vuignier et Rebecca Huber avaient en effet pris plusieurs semaines de pause afin de se préparer à des examens et manquaient d’entraînement, alors qu’Anaïs Maggetti était tombée malade. Et un autre souci attendait l’équipe à Bled: un temps pourri, extrêmement humide, qui imposait des interruptions de jeu lors des qualifications en strokeplay, lesquelles perturbaient largement les Suissesses, toujours sur le terrain au mauvais moment.

Il ne manquait pourtant que quelques coups pour faire partie du Flight A; on peut donc supposer que si l’équipe avait été à son plus haut niveau, les scores auraient été meilleurs. Relevons que Rebecca Huber, après deux tours, terminait dans le par, au 11ème rang.

En matchplay, après une victoire confortable face à la Finlande, l’Ecosse se montrait trop forte pour la Suisse. Pour le gain de la 11ème place, l’Autriche se défaisait de la Suisse sur le score serré de 3:2. Dans les matchs en simple, Rebecca Huber et Fanny Vuignier étaient les seules à s’imposer.

Nora Angehrn (coach), Olivia Birrer, Annette Weber (capitaine), Cylia Damerau, Nina von Siebenthal et Sherlyn Popelka en Finlande: l’équipe des Girls a brillé pendant cette semaine des Championnats d’Europe.

Les Boys dépassés en matchplay

D’après les informations du coach national Graham Kaye, le temps était également tout sauf réjouissant en Hollande; les conditions de jeu précaires ne semblaient pourtant pas déranger Andy-Chris Orsinger lors des deux tours de strokeplay, puisque avec des scores de 70/71 (-3), il terminait au 4ème rang individuel du classement officieux. Mais le team ne parvenait pas à en profiter: seul Edouard Amacher (74/71) jouait à un niveau correspondant à ses possibilités. Les quatre autres membres du team restaient largement au-dessus du par. Il manquait donc sept coups à l’équipe pour terminer au 8ème rang et faire partie du Flight A…

Trois échecs en matchplay contre le Portugal (0,5:4,5), l’Italie (1:4) et la Finlande (1,5:3,5) pouvaient être considérés comme un véritable fiasco. Les points ramenés venaient d’une seule victoire (Orsinger contre la Finlande) et de quelques matchs partagés. L’analyse du coach après ce résultat: «ce championnat s’est disputé sur un parcours dessiné par Harry Colt en 1929 – toucher les fairways très étroits était la clé de la réussite. Dans cette statistique, avec 35% de fairways touchés, nos résultats ont été vraiment insuffisants, ce qui a provoqué ces scores élevés. En matchplay, on a pu constater que nos boys perdaient souvent un ou deux trous, certainement pour ne pas avoir été assez agressifs au départ. Et deux trous à ce niveau de compétition, c’est pratiquement impossible à rattraper!»

Corinne Rey (capitaine) Fabia Rothenfluh, Nadine Grüter, Rebecca Huber, Fanny Vuignier, Melanie Mätzler, Lorraine Mulliez et la coach Régine Lautens.

Edouard Amacher, Mathias Eggenberger, Andy-Chris Orsinger, Andrea Gurini, Victor Doka, StevenWalther et le coach Graham Kaye.

Le Credit Suisse Challenge au GC Wylihof

Un grand vainqueur mais où donc étaient les Suisses?

Il y a longtemps que l’on n’avait pas vu le golf de Wylihof en si bon état! Les joueurs du Credit Suisse Challenge en ont remercié les responsables avec des performances exceptionnelles et un finish plein de suspense. Le tournoi s’est achevé par la victoire de l’Anglais Peter Baker, le plus connu des participants. Nicolas Sulzer a été le meilleur Suisse. Il a obtenu le 32 e rang avec un score de -6.

C’est du golf de haut niveau que l’on a pu voir à Wylihof en ce premier week-end de juillet, lors de l’étape suisse du Challenge Tour. Le Credit Suisse Challenge s’est distingué par des scores magnifiques et la presque totalité des participants a terminé sous le par, après que le cut ait été fixé à -1 le vendredi soir. Le parcours soleurois (par 73) se prête à de tels résultats: il comporte cinq par 5, il est plat et ouvert. En outre, sur les fairways, on est la plupart du temps en position horizontale, de telle sorte que l’on peut bien contrôler la distances des coups.

Cette quatrième édition a bénéficié d’une chance presque incroyable en ce qui concerne le temps. Il n’y a eu qu’une petite interruption due à un orage le jeudi après-midi et c’est tout. Ce léger retard sur l’horaire était déjà rattrapé le vendredi. Malgré les prévisions météorologiques qui annonçaient régulièrement des évènements désagréables, la compétition a pu se dérouler presque entièrement par une température agréable, avec peu de vent et un soupçon de pluie seulement. Les orages sont arrivés dans la soirée et pendant la proclamation des résultats!

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C’est à un tournoi passionnant que l’on a assisté, avec quelques changements de leader. Une situation dans laquelle l’Anglais Peter Baker, que rien ne semble troubler, se sent comme un poisson dans l’eau. En 2007 déjà, il s’était imposé et il en a été de même cette fois. Il ne fait pratiquement pas de fautes et il a joué ses quatre tours en ne faisant qu’un seul bogey. Lorsque l’on regarde ses cartes de score sur le site www.europeantour.com (leaderboard), on s’aperçoit aussi qu’il a réalisé ses birdies toujours sur les mêmes trous. Il en a, par exemple, fait quatre sur le 14!

Baker est certainement un vainqueur méritant, même si le nom d’Edoardo Molinari n’aurait pas déprécié le palmarès du tournoi. L’Italien, avec un seul coup de retard, s’est classé deuxième, ex aequo avec Florian Praegant, l’un des trois excellents joueurs autrichiens.

Et nos jeunes?

La véritable importance du Credit Suisse Challenge ne réside pas seulement dans les quatre jours de Wylihof. Elle vaut pour toute la saison (voir l’encadré «Les Suisses au Credit Suisse Challenge»). C’est la raison pour laquelle l’attention se portait tout particulièrement sur les Suisses. Et une fois de plus, c’est un bilan décevant que l’on doit en tirer. Naturellement, chaque joueur a ses raisons et ses explications à donner; et Julien Clément a certainement eu de la malchance avec sa blessure au poignet, même s’il a réalisé son meilleur tour le dernier jour sous analgésiques.

Dans les rangs des pros, seul Nicolas Sulzer mérite une bonne note. Le Genevois arrivait de l’Alps Tour au milieu d’une saison qui se passe bien pour lui et il a joué régulièrement juste sous

Peter Baker: un grand vainqueur, vraiment

Peter Baker, qui fêtera en octobre prochain son 42e anniversaire, a une carrière agitée derrière lui. Il a appris à jouer sur le neuf trous de son père, avec comme professeur le père de Sandy Lyle. Amateur, il a représenté la Grande-Bretagne et l’Irlande à la Walker Cup en 1985, puis est passé professionnel en 1986.

Avec Peter Baker, c’est le joueur au palmarès le plus étoffé et à la carrière la plus intéressante qui l’a emporté. L’Anglais a longtemps joué sur l’European Tour, où il compte trois victoires et en 1993, sa meilleure année, il a terminé 7e à l’Ordre du mérite. La même année, il a fait partie de l’équipe de Ryder Cup. Il a vaincu Corey Pavin et a apporté à l’équipe européenne trois points sur les quatre possibles. Il a participé à chacun des quatre tournois majeurs et en 2006 il a réintégré l’équipe de Ryder Cup, en étant l’un des vice-capitaines de Ian Woosman. Le parcours de Wylihof semble lui convenir: «Ici, je peux bien développer mon jeu. Je touche beaucoup de fairways, et dès lors je peux mettre en évidence ce qui est ma force, le jeu de fers!». En fait, on peut se ménager à Wylihof beaucoup de chances de birdies en plaçant ses approches près du trou. Et dans cet exercice, Baker est un maître. Son but est de remonter sur l’European Tour, mais cette fois de s’y maintenir. Car après sa première victoire au Credit Suisse Challenge en 2007, il est remonté dans la ligue supérieure. Comme il n’a pas réussi grand chose la saison suivante, on le retrouve, en quelque sorte, à la case départ. Après Wylihof et son prize money de 22 400 euros, il figure au 10e rang du Challenge Tour. Mais la saison dure encore jusqu’en octobre…

Peter Baker, Edoardo Molinari, Florian Praegant: les trois premiers du CreditSuisse Challenge

Les Suisses au Credit Suisse Challenge

La Swiss PGA et l’ASG ont pu sélectionner 16 pros et quatre amateurs suisses, puisque ces organisations ont un droit de jeu correspondant à leur classement sur le Challenge Tour. Deux cuts passés seulement, c’est bien peu pour autant de participants et, finalement, seul le résultat de Nicolas Sulzer est vraiment satisfaisant. Le Credit Suisse Challenge est, pour des raisons évidentes, d’importance pour le golf suisse de pointe. La Swiss PGA accorde 30 places de départ à des PGA étrangères et en retour elle reçoit 30 places pour des Suisses dans des tournois à l’étranger. Les scores eux-mêmes et les classements des Suisses ne sont donc pas ce qui comptent le plus lors du Credit Suisse Challenge. Wylihof a une fois de plus prouvé qu’il se prêtait parfaitement à ce tournoi et l’événement a été une réussite grâce à l’engagement des responsables à tous les niveaux et à une météo particulièrement favorable. Mais on aurait tout de même souhaité un haut fait, comme celui de Julien Clément en 2008 (le Genevois avait terminé au 5e rang). Il n’en a rien été et l’on a pu s’en douter dès le deuxième jour. Car Tino Weiss et Frederik Svanberg, qui étaient bien placés (tous deux -3 après le premier tour) ont fini hors du cut avec des scores misérables, cependant que Martin Rominger ne parvenait pas non plus à être à la hauteur de son jeu. Seuls Nicolas Sulzer et Julien Clément se sont qualifiés pour les deux tours finaux; c’est tout simplement insuffisant.

Nicolas Sulzer et Julien Clément sont les seuls joueurs suisses à avoir franchi le cut. Avant le tournoi, les directeurs des six épreuves suisses inscrites sur le circuit ont participé à une table ronde à Wylihof: André Glauser (CS Challenge), François Lautens (Trophée du GC de Genève), Hans Michael Hölz (Deutsche Bank Ladies Swiss Open), Yves Mittaz (Omega European Masters), Ralph Polligkeit (Bad Ragaz PGA Seniors Open) et DanielWeber (Sempachersee Classic).

le par, de telle sorte que son 32e rang est parfaitement honorable. On se souvient de la manière dont il avait raté de très peu le cut l’année dernière à l’Omega European Masters. Ce classement, cette fois, lui a valu d’autant plus de satisfaction qu’il a été le meilleur Suisse.

Les quatre amateurs Nicolas D’Incau (Neuchâtel), Ken Benz (Bubikon), Steven Rojas (Niederbüren) et Victor Honauer (Heidental) ont raté le cut. Le coach national Graham Kaye n’en était pas trop affecté: «le tournoi était pour eux une bonne occasion d’apprendre à connaître le tarif du golf professionnel international. Aucun des quatre n’est encore – et de loin – suffisamment mûr pour franchir le pas et ils ne pouvaient que profiter d’une telle expérience». Le deuxième tour de Steven Rojas, avec 71, a été le meilleur score réalisé par les quatre amateurs de l’équipe nationale.

■ Urs Bretscher

Le terrain de golf de Davos:

Plus long et plus intéressant

Après de nombreuses améliorations et adaptations ces dernières années, pour lesquelles le club a investi près de cinq millions de francs, les machines de chantier ont été remises en marche fin mai, pour des travaux d’agrandissement.

On peut certes trouver modeste la surface de 1,8 hectare de terrain permettant de réaliser l’extension souhaitée depuis longtemps, mais sa situation stratégique permettra de convertir le petit parcours par 68 en un 68 «adulte». Ainsi, les trous particulièrement étroits 12, 13 et 14 laisseront place à un nouveau triangle du plus grand intérêt, les deux trous 12 et 13, par 4, étant allongés à 345 et 335 mètres et le trou 14, un par 3, sera joué dès l’an prochain depuis un nouveau tertre de départ, en direction du club-house, sur un green également nouveau. Le Dischmabach cristallin, aujourd’hui encore admiré en tant qu’élément décoratif mais craint en tant qu’OB, s’intégrera au jeu grâce au 1,8 hectare de terrain supplémentaire, au titre d’obstacle d’eau à franchir pour chacun des trois trous – un véritable «Dischmabach-Corner», apportant beaucoup de piquant et de variété. L’architecte de golf Kurt Rossknecht a cependant aussi trouvé une bonne solution pour les trous 16 et 17: il a quelque peu étendu le 16 et transformé le 17e trou, qui se joue pour l’instant encore en «pitch & putt style», en «véritable» par 3. On ne peut par ailleurs que se réjouir de

la meilleure disposition des aires de départ 1 et 15. Mais ceux qui croient qu’on s’en tiendra là connaissent mal l’entreprenant président Patrik Wagner, qui sait en effet lui aussi qu’un terrain de golf n’est jamais terminé. On serait surpris qu’il ne garde pas dans sa besace encore quelques tours pour le prochain lifting – quelques nouveaux départs pour les dames, par exemple?

Les travaux n’entraveront en règle générale pas l’exploitation pendant la saison d’été 2009 et les joueurs externes sont cordialement bienvenus. Golf Club Davos, tél. 081 416 56 34, www.golfdavos.ch

www.golfgraubuenden.ch

Les ténors sur le Zauberberg: l’architecte de golf, Kurt Rossknecht (à gauche) et le président du GC Davos, Patrik Wagner.

Construction du parcours à Davos

Nouveautés au G&CC Blumisberg

Modifications stimulantes

Il y a quatre ans encore, trois trous du parcours de Blumisberg étaient traversés par une route de plus en plus fréquentée. Grâce à l’initiative et à la largesse d’un mécène dans les rangs des membres, à l’habile négociation du manager du club, Heinz Reber, avec les autorités et les propriétaires, cet inconvénient a été éliminé.

Ce projet a été réalisé conjointement à la construction d’un grand lac sur le côté du trou No16 et au réaménagement d’un ruisseau au trou No17. Cette revalorisation convaincante du parcours met l’eau à la bouche. Et le nouveau projet «Avanti» prenait tout son sens puisque de l’idée de départ jusqu’à la réalisation, il n’aura fallu que 15 mois! Le financement – par le mécène, mais aussi avec près de 200 donateurs du club, pour une valeur de 1,8 millions de francs – a été rapidement bouclé, afin que ce projet prometteur dispose des moyens nécessaires pour être réellement attractif.

Après un petit retard dû à l’hiver rigoureux, les nouvelles installations ont pu être mises à la disposition des membres à la mi-juin.

Mais qu’est-ce qui a changé avec Avanti? Blumisberg dispose désormais de l’arrosage de tout le parcours avec sa propre alimentation d’eau. Une situation rendue possible grâce à un forage de 130 mètres, qui a été réalisé pendant l’hiver 2007/2008 dans les environs de la grange-atelier. L’eau de surface et du puit est réunie dans un réservoir, avant d’être pompée dans le nouveau lac, élément fondamental du projet Avanti.

La réserve pour l’arrosage, qui était fonctionnel dans une première phase pour 6 trous, s’étend sur 150 mètres de long

et contient 10'000 m3 d’eau. Le lac se trouve à côté du nouveau green du trou No13 et de l’ancien trou No14 (par 3). Le par 3 a été reconstruit, alors que le green du No13 a été déplacé – l’eau est en jeu pour les deux trous. Le changement de direction de jeu sur le nouveau par 3 (Trou No5) a permis de rendre effective une vieille idée, à savoir: changer l’ordre des trous de tout le parcours! On obtient désormais un bon mélange de trous de forêt et de trous ouverts, sur les hauteurs. Par ailleurs, le finish est beaucoup plus attractif et sportif, puisque les anciens trous No8 et No9 sont aujourd’hui les derniers trous du parcours de Blumisberg. Comme pour les projets précédents, la direction des travaux d’Avanti a été assumée par le manager du club. Quant à ce coup de maître, il est dû au talent de l’architecte Peter Harradine, qui a pris en charge tous les changements sur le parcours ces dernières années. Le déroulement expéditif du projet, sans dépassement de budget, montre une nouvelle fois que de tels travaux doivent être mis dans les mains de spécialistes. Enfin, la bonne réalisation de l’ensemble est confirmée par les commentaires enthousiastes des membres et des invités sur la valorisation technique et esthétique du parcours.

Peter Harradine se distingue à Blumisberg, le célèbre architecte de golf a réalisé un véritable stadium dans le cadre de la rénovation, avec un étang et deux greens, qui ont parfaitement passé leur premier test lors de l’Omnium!

Tendance dans les bois et les hybrides

Du bois au métal: cette évolution déterminante sur le front du matériel a notamment conduit à de grands changements pour les drivers, alors que les bois de parcours profitaient peu de ces avantages, en raison d’un potentiel d’amélioration moins important. Les clubs hybrides sont aujourd’hui bien connus. Avec des semi-roughs qui se multiplient et s’élargissent, ainsi que les efforts marketing des fabricants, l’emploi de ces clubs tolérants s’est généralisé.

En fait, il n’y a rien de véritablement neuf sous le soleil; c’est du moins ce qu’on peut interpréter en lisant le dernier reportage avec Alain Pfister (Golf Suisse 2/09), qui se penchait sur le thème du développement des fers. Il y a longtemps que la physique du golf ne comporte plus de secrets. Ce qui a soutenu le développement ou du moins l’a rendu possible, ce sont les nouveaux matériaux et techniques de traitement, qui n’ont pas été spécifiquement développés pour le golf, mais qui ont été adaptés par les fabricants à leur propre usage. On peut constater qu’il n’y a pas que les limites fixées par les autorités des Règles qui freinent le développement des clubs, mais également la physique; il suffit pour s’en convaincre de comparer un bois de parcours et un driver. Alors que le driver a connu un développement

spectaculaire et révolutionnaire par le volume de sa tête, le bois de parcours n’a profité en définitive que de petits progrès. La raison est simplement que plus la tête du club est grande, plus il est difficile de faire décoller la balle depuis le fairway!

Un bois en bois

Lors d’un cours de clubfitting aux Etats-Unis en 1996, Alain Pfister avait fabriqué de ses propres mains un bois en Persimmon. Après les spécifications d’un apprentissage, la forme avait été taillée à la main. La tête de club disposait du Bulge (arrondi, sidespin) et du Roll (backspin), alors qu’un insert en plastique se trouvait sur la face, intégrée à la main dans la tête en bois. Même les stries étaient réalisées manuellement. On trouvait une plaque en acier dans la semelle pour protéger le club, qui amenait aussi du poids dans le bas du club pour faire descendre le centre de gravité, ainsi qu’une visse en arrière de la surface de frappe. Grâce à un trou pratiqué dans la tête,

Clubfitting avec Alain Pfister

Le poids du bois dur détermine la taille de la tête de club. A la fin de la période «bois», le morceau de Persimmon taillé dans la masse était équipé d’un insert en plastique dans la zone d’impact. Aujourd’hui, les têtes des drivers sont réalisées en titane et peuvent donc être beaucoup plus volumineuses qu’à l’époque ( photo de gauche) et donc beaucoup plus tolérantes. La technologie la plus moderne permet de créer des clubs à partir d’éléments équilibrés et très légers, autour d’une coque vide (ci-dessous).

depuis la semelle, on pouvait ajouter du plomb dans le club et modifier ainsi le swingweight et l’équilibre. Comme on le voit, les connaissances des «bois en bois» permettaient déjà de modifier les caractéristiques du club. La plus grande différence par rapport à aujourd’hui résidait donc dans les matériaux utilisés et la technique de fabrication. Les changements apportés depuis ont permis de passer d’une fabrication artisanale à une production véritablement industrielle. Aujourd’hui, à l’ère de la robotique, s’imaginer que les clubs puissent encore être produits, conçus et développés à la main, est complètement absurde.

La révolution métallique

La taille d’une tête en Persimmon – un bois dur et lourd –est donc limitée par le poids de la matière. Jusqu’à aujourd’hui, le poids de la tête de club est resté constant entre 197 et 205 grammes. Les clubs trop lourds sont injouables et c’est pourquoi une tête en Persimmon est toujours restée aux environs de 150 cm3. Ce qui implique un très petit sweetspot et les longues frappes ne sont possibles qu’avec un contact extrêmement précis. Ce qui était comparable à un blasphème pour les puristes était que le bois puisse disparaître avec l’arrivée du métal. Au contraire d’une tête en Persimmon, réalisée en un bloc, une tête en métal est creuse. C’est d’ailleurs la seule raison qui permet d’utiliser le métal pour faire des bois. Au départ, par exemple avec la Big Bertha – qui d’ailleurs ne paraît plus si grosse aujourd’hui – on utilisait un acier léger. Puis est venu le titane, qui est non seulement plus léger, mais également plus équilibré, donc plus approprié. Les progrès réalisés dans la métallurgie et la technologie de la fabrication, qui a donc permis la production en masse, a permis de faire grossir la tête de plus en plus, sans augmenter le poids. Ces développements ont d’ailleurs impliqué l’établissement de limites réglementaires – aujourd’hui, le volume maximal d’une tête de club est fixé à 460 cm3, avec une tolérance de 10 cm3. Ce qui signifie

Alain Pfister, pro à Interlaken, «clubmaker» et «clubfitter», a appris le métier dans des célèbres écoles de clubfitting en Angleterre et aux EtatsUnis; depuis, il participe régulièrement à des cours de formation continue. Avec sa société Par Golf SA, qu’il dirige avec sa femme Karin à Unterseen, à côté du parcours d’Interlaken, il dispose d’un golfshop et d’un atelier. Outre de nombreux pros et amateurs d’élite, les joueurs de club peuvent profiter des connaissances et de l’expérience de celui qui est souvent considéré comme le meilleur clubfitter de Suisse.

tion qui ouvre notamment de nouveaux horizons aux gauchers! Ainsi, la tête de club peut notamment être positionnée de manière ouverte, square ou fermée.

Le driver est le club le plus long et le plus léger du sac, alors que les autres clubs sont de plus en plus courts et de plus en plus lourds. Ce principe fondamental impliquant que le swing produise la même force centrifuge pour tous les bois. Si ce n’est pas le cas, le golfeur risque d’être confronté à des problèmes de rythme.

Les indications des fabricants sont souvent trompeuses en ce qui concerne la dureté du shaft. Plus que le poids du shaft et la flexion (regular, stif, etc), il est plus utile de connaître la fréquence. Lors d’un fitting, la dureté du shaft est d’ailleurs définie par la mesure de la fréquence (la fréquence à laquelle vibre un shaft fixé par son grip).

Les bois sont proposés avec différents lofts; alors qu’elle variait à l’époque d’un inch, la longueur des shafts actuels ne varie plus d’un club à l’autre que d’un demi inch. Ce qui signifie qu’il est possible d’adapter la longueur de différents modèles. Au lieu de se fixer sur une définition classique bois 3, 5 ou 7, il est utile, pendant le test, de définir la longueur effective des clubs, pour bien les classer. Pour un driver déjà acheté, on peut réaliser un fitting de contrôle, en définissant par exemple l’équilibre, la dureté du shaft ou le poids. Le clubfitter est ainsi à même de corriger un achat erroné. Et si le son de son arme fatale ne plaît pas au joueur – le bruit peut véritablement perturber le swing – le clubfitter peut modifier cette source de perturbation: en introduisant, chauffant et répartissant deux grammes de «Head Tacking Adhesive» dans la tête de club, le bruit désagréable va disparaître.

Hybrides

que les têtes de drivers actuelles sont trois fois plus grosses que celles fabriquées à l’époque en Persimmon et deux fois plus grosses que celles produites en acier à la fin des années 80.

Des têtes de club plus grandes produisent un plus grand moment d’inertie (moment of Inertia), ce qui signifie que le club pardonne plus sur les coups décentrés, produisant également moins d’effets latéraux; les balles volent donc non seulement plus loin, mais également plus droit, ce qui est la principale caractéristique recherchée par les golfeurs. En outre, les shafts plus longs montés sur les drivers actuels ont permis de gagner de la longueur. A l’époque, la norme était de 43 inches, alors qu’aujourd’hui, elle serait plutôt de 46 inches. En tant qu’enseignant de golf, Alain Pfister déconseille au joueur de club d’utiliser un shaft trop long. Il n’y a que les bons joueurs qui sont capables de maîtriser un shaft de 46 inches. En règle générale, ces joueurs sont même plus longs avec un shaft plus court. Les golfeurs moyens seront moins sûrs avec de longs shafts; ils perdront leur tempo et augmenteront la dispersion.

Trouver le club approprié

L’offre sur le marché est grande et il y a de bonnes chances de trouver le modèle qui convient. Il y a des centres de fitting ou des «Demo-Days» qui permettent de tester différents drivers. Afin qu’un tel test ne dégénère pas en loterie, Alain Pfister suggère de frapper au moins dix à quinze coups avec chaque modèle essayé.

En ce qui concerne le fitting, les nouveaux système de fitting avec pas de visse sont un grand avantage. Ils permettent d’essayer un club avec différents shafts et têtes, solu-

Les bien nommés hybrides – une combinaison de fer et de bois – sont plus faciles à frapper que les bois ou les longs fers, non seulement parce qu’ils sont plus courts qu’un bois, mais aussi parce que leur tête de club (avec du bulge et du roll) a plus de poids dans la semelle que celle d’un fer. Avec un shaft plus court, on diminue la dispersion, alors que le centre de gravité plus bas permet de plus grands angles de décollage, ce qui confirme bien la définition du club, qui est destiné à être efficace dans le semirough. Cela dit, un club hybride ne doit pas remplacer un bois. On voit souvent des joueurs avec trois, voire quatre hybrides dans le sac. Ces derniers ont des caractéristiques trop proches les unes des autres, car ils ont tous la même longueur. Pour les longs coups, le joueur ne remarque pas toujours où se trouve le bon intervalle dans sa série. Pour éviter d’avoir des difficultés avec le rythme de frappe, les clubs hybrides doivent avoir un poids qui correspond à celui de la série. Les hybrides sont sur le marché depuis longtemps, mais ils ne se sont imposés que récemment. Depuis que l’on trouve régulièrement du semi-rough sur les parcours, les clubs hybrides se sont fait connaître et ont été aussi largement soutenus par le marketing des fabricants. Mais il n’y a pas que ces clubs à faire partie de la catégorie des «troubleshooters» (on les appelle aussi souvent des «Rescue»): on oublie un peu vite les bois 5, 7, 9 et 11. Mais ces derniers ne sont pas forcément attractifs pour les joueurs. Un simple test le montre aisément: plus grosse est la tête et plus il est difficile de propulser la balle en l’air depuis le fairway. Un bois 5 avec une petite tête sera donc le meilleur choix.

■ Martin Schnöller

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Belle prestation de Caroline

A égalité au score avec la Suédoise Sophie Gustafson, la Japonaise Ai Miyazato a remporté l’Evian Masters 2009 en réalisant un birdie sur le premier trou du play-off. Grâce à une invitation des organisateurs, Caroline Rominger a pu entrer dans le champ de joueuses du second plus gros tournoi féminin de la planète; elle les a remerciés en réalisant une excellente prestation et en terminant dans les places payées.

Fin juillet, l’ensemble des joueuses de classe mondiale a toujours rendez-vous sur les rives françaises du lac Léman: l’Evian Masters, avec ses 3,2 millions d’euros de dotation, arrive en effet juste derrière l’US Open féminin et correspond donc au second plus gros tournoi du circuit. Il compte d’ailleurs aussi bien pour l’Ordre du Mérite du LET que de la LPGA et chaque circuit dispose de la moitié des places disponibles. C’est donc en provenance des deux côtés de l’Atlantique que voyagent les proettes pour rejoindre le lac Léman. Et comme les joueuses sud-coréennes ont élu domicile sur le circuit américain, l’Evian Masters peut également compter sur un important contingent asiatique. Sophie Gustafson joue essentiellement aux Etats-Unis; elle est juste venue en Europe pour l’Irish Open, l’Evian

Masters et le British Open, prenant d’ailleurs la tête du LET grâce à sa seconde place à l’Evian Masters! Ai Miyazato au contraire, n’est membre que du LPGA Tour, sur lequel elle occupe désormais une excellente position (4ème à fin juillet). Les deux circuits ont souffert de la crise économique, en voyant notamment le nombre de leurs tournois diminuer par rapport à 2008.

Caroline Rominger passe le cut

En tant que meilleure joueuse des playing pros suisses, Caroline Rominger a reçu une wild card pour participer à l’Evian Masters. Elle a su saisir sa chance, découvrir l’ambiance et présenter un niveau de jeu qu’elle a décrit

Ai Miyazato gagne l’Evian Masters

elle-même comme extrêmement motivant, tout en parvenant à maîtriser l’inévitable nervosité qu’un tel événement suscite. Coolness et esprit combatif l’ont aidée à passer le cut: en se présentant sur le 18 lors du second tour (+4), elle savait que le cut serait à +3 et qu’elle devait donc réussir un birdie sur ce par 5 – elle est parvenue à le réaliser pour gagner le droit de jouer deux tours de plus. Avec son 69ème rang final, elle a empoché 5000 euros, qui pourraient être déterminant à l’heure du bilan en fin de saison…

Pas de succès à Evian pour Lorena Ochoa, la numéro 1 mondiale (40 ème). Succès en revanche pour Caroline Rominger, qui a passé le cut (69 ème) et un panorama de plus en plus cosmopolite au bord du lac Léman, avec plus de 30 participantes en provenance d’Asie majoritairement de Corée du Sud - qui sont omniprésentes désormais sur le circuit de la LPGA aux Etats-Unis.

Gardasee

Toscana

Piemont

Dubaï, Pays des Merveilles

«The Sky is the Limit»

En 1833, la famille de nomades Bani Yas, dirigée par le cheikh Maktoum ben Butti, s’installa à Dubaï. La pêche de perles, le commerce entre Orient et Occident et la piraterie étaient alors les «piliers économiques» de ce bled (comparé à aujourd’hui).

Encore un désert il y a quelques dizaines d’années, complètement urbanisée aujourd’hui, avec des parcs verts, dont de nombreux golfs.

C’est Dubai! Mais combien de temps encore le miracle économique va-t-il durer?

C’est 133 années plus tard, donc en 1966, que fut découvert dans la région le premier gisement de pétrole et, depuis, les cheikhs ne sont plus des nomades avec chameaux et dattes mais bien des princes du pétrole, catapultés du désert à la modernité.

Le tourisme pour l’ère post-pétrolière

Tôt déjà, l’émir de Dubaï se rendit compte que ses sources d’or noir se tariraient avant celles de ses voisins (Abu Dhabi, Arabie Saoudite, Koweït, Qatar) et commença à partir des années 80 à mettre en place une infrastructure orientée vers le tourisme et une zone franche pour le commerce entre Orient et Occident. Dans sa vision «Challenges for Excellence», seul ce qu’il y avait de plus beau, de plus grand et de meilleur lui suffisait. Ses «coups de maître» et les monuments de Dubaï sont connus dans le monde entier, car l’émir dispose également d’une excellente machinerie marketing et PR. Que ce soit à la pose de la première pierre d’un hôtel, à l’inauguration d’un centre commercial ou terrain de sport, voire du plus grand im-

meuble du monde, le quotidien Khaleej Times était présent et annonçait l’évènement en une avec photo du charismatique émir, Son Altesse Cheikh Mohammed ben Rachid al Maktoum, souverain de l’Emirat de Dubaï, premier ministre, ministre de la défense et vice-président des Emirats Arabes Unis, entouré de personnalités des milieux économiques et politiques. L’émir ordonne et l’émir donne. Un Superman, s’il n’était pas déjà émir.

The show must go on malgré la crise

Suspendre n’est pas renoncer. Dubaï est le produit des investisseurs et spéculateurs impressionnés par les visions de l’émir. Que de nombreux projets aient désormais été reportés est compréhensible. Mais, à court et moyen terme, on mise sur la croissance à tout prix. Alors qu’en 2007, huit millions de touristes environ ont été recensés à Dubaï, ils seront (devront être) près de 15 millions en 2015, pour que l’infrastructure puisse être exploitée de manière rentable. Tout cela n’est pourtant que le début. D’autres projets imposants qui susciteront notre étonnement sont sur le

point de se matérialiser, tels que le quartier Dubai Waterfront, prévu le long de la côte en direction d’Abu Dhabi. Il est conçu, selon la technologie la plus moderne, comme une ville artificielle agrémentée de canaux, de lacs et de six îles avançant dans la mer, sur lesquelles seront érigés hôtels de luxe, logements, centres commerciaux et parcs, avec à terme plus d’un million d’habitants. Une zone un peu plus sobre – pour autant que l’on puisse parler de sobriété à Dubaï – sera Dubai Bawadi. On y prévoit 51 hôtels sur une longueur de 10 km. L’un d’entre eux sera l’«Asia Asia», 6’500 chambres, le plus grand hôtel du monde. DubaiLand est toujours en cours de construction. Il s’agit d’un parc d’attractions géant, doté de la grande roue la plus haute au monde.

Dubaï se considère comme la plus importante plaque tournante du monde et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas y habiter devraient au moins voyager vers l’Emirat. Cela n’est possible que si le trafic aérien tient le rythme. A peine le nouveau Terminal 3 de l’aéroport avait-il été inauguré que la première piste du spectaculaire «DubaiWorld Central International», aussi appelé «Al Maktoum International Airport», recevait la touche finale. On y prévoit six pistes, de 4,5 km chacune, les plus longues du monde. Elles s’étendront parallèlement, à 800 m d’écart, de sorte qu’il sera possible de décoller et d’atterrir simultanément sur toutes les pistes. 140 kilomètres carrés de terrain désertique sont réservés à cet effet. Le Terminal 1 sera occupé par les compagnies aériennes à bas prix, un nou-

veau segment de l’offre de Dubaï. La nouvelle «flyDubai», une filiale d’Emirates Airlines, propose déjà ses services et d’autres low-cost sont déjà dans en phase de décollage. La capacité maximale prévue de l’aéroport est de 120 millions de passagers et 12 millions de tonnes de fret aérien par année. L’«ancien» aéroport ne sera ni remplacé ni rasé, mais sera au contraire réaménagé en terminal exclusif d’Emirates Airlines. Les deux aéroports, distants de 40 km, seront, dans une dernière phase, reliés par le train à haute vitesse le plus rapide du monde. Retour au présent: cette année encore, le métro de Dubaï sera mis en exploitation, permettant ainsi de réduire les engorgements aux heures de pointe. Et, comme vous l’avez deviné: ce sera la voie ferrée entièrement automatique la plus longue au monde et il transportera quotidiennement jusqu’à 1,2 millions de passagers.

Tour de Babel

On ne peut s’empêcher de penser à la tour de Babel lorsque, devant (ou sous) le Burj Dubai, on se tord le cou pour inclure sur sa photo le sommet du gratte-ciel le plus haut du monde (818 m). Dans la Bible (Gen. 11,1-9), comme nous le savons tous, la construction de cette tour est con-

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Au coeur de la Bourgogne, à seulement 2 h 30 de la Suisse…

sidérée comme une tentative des hommes d’égaler Dieu. Suite à cette insolence, Dieu punit les peuples, qui auparavant parlaient la même langue, en leur infligeant l’incompréhension inter-linguistique et les dispersa dans le monde entier. Pas de chance, cher Dieu! A Burj Dubai, les nombreuses langues se sont retrouvées. Environ 2400 personnes s’y relaient en permanence, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et on y parle pratiquement toutes les langues (et argots) d’Asie. Malgré tout, cela fonctionne, sans doute parce qu’ici c’est le Coran et non la Bible qui s’applique!! Quelques détails: Parmi les 206 étages, 162 sont habitables. Chaque 20e étage est réservé à la logistique. Le plus rapide des 54 ascenseurs, avec nacelle à deux niveaux, effectue le trajet de 500 m en 55 secondes environ. Les 37 premiers étages sont prévus pour un hôtel et les 700 ap-

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partements des étages 38 à 108 ont été vendus en huit secondes seulement après l’ouverture de l’offre. Les étages situés au-dessus abritent des bureaux, suites, un lobby et une plate-forme panoramique.

Dubaï, le terrain de golf parfait en hiver

A six heures de vol et avec deux heures seulement de décalage horaire, son beau temps garanti, ses clubs de golf organisés de manière professionnelle et fonctionnant bien, sa quantité d’hôtels avec ou sans plages et ses promenades chics probablement les plus sûres au monde. Dubaï est l’une des destinations de golf hivernales les plus attrayantes qui soient. Le fait qu’ici, au pays des records, les terrains de golf n’aient comme partout que 18 trous surprend

Dubai Creek Club

un peu mais on peut d’ores et déjà se réjouir de découvrir les superlatifs que nous réserve le projet du Tiger Woods Golf Club. On murmure que Tiger a reçu près de 12 millions de dollars en échange du droit d’utiliser son nom. L’Emirates Golf Club, ainsi que les 18 trous de championnat Majlis et Faldo ou le Wadi Course, figurent parmi les meilleurs établissements d’Asie. Le Majlis, en particulier, qui héberge chaque année (pour la 20e fois en 2009) le PGA European Tour, est du plus grand raffinement golfique. Il y a quelques années encore, le terrain de golf était cerné par un no man’s land, à 20 minutes des frontières de la ville en direction de Jebel Ali Hotel et Abu Dhabi. Aujourd’hui, la vue depuis les greens ne se perd pas dans l’étendue désertique, mais rencontre les gratte-ciels d’Emirates Hills, le quartier «branché» de l’habitat cossu. Le

club-house est luxueux, sans être criard, et malgré tout très convivial. www.dubaigolf.com.

Dubai Creek Golf & Yacht Club – le club au charmant pavillon surplombé d’une voile, situé juste sur la Dubai Creek, fait l’objet d’un marketing commun avec l’Emirates GC, sous l’appellation «Dubai Golf». Ce 18-trous de championnat datant de 1988, par 71, a été réaménagé en 2005 et compte à nouveau parmi les terrains les plus en vogue de Dubai. L’établissement comprend aussi le luxueux Park Hyatt Hotel, juste à côté. Avec une belle vue sur la marina de la Creek et la combinaison golf, wellness et logements luxueux dans un quartier de première catégorie, le ParkHyatt est l’une des meilleures adresses golf de Dubaï. www.dubaigolf.com et www.dubai.park. hyatt.com.

Atlantis, The Palm

Golfen in Südafrika und auf den schönsten Plätzen der Welt

Grösstes Angebot an Baukasten-Golfpauschalen in Südafrika

Golfpauschalen in Portugal, Spanien, Südtürkei und Thailand

Kleingruppenreisen nach Südafrika und Thailand

www.travelhouse.ch/golfreisen

The Montgomerie Dubai, un links course avec de larges fairways et beaucoup de roll est à inclure dans tout programme de golf. Le club-house avec hôtel et la situation centrale sont une alternative agréable et avantageuse pour les golfeurs pouvant renoncer à une plage. www.themontgomerie.com

Le Four Seasons Golf Resort, également connu sous le nom Al Badia, attend toujours la construction de l’hôtel homonyme. En compensation, il y a ici un club-house très élégant avec des produits de première classe et un très bon restaurant. L’établissement est situé dans la Dubai Festival City, à 5 minutes de l’aéroport. Un terrain très bien entretenu, correct, à recommander. www.fourseasons.com/ dubaigolf/

L’Arabian Ranches Golf Club a été inauguré en 2004 en tant que «parcours du désert»; ce qui ne signifie pas qu’il n’y ait pas d’herbe là où la balle doit s’arrêter. Depuis la terrasse du pavillon (comprenant 11 guest rooms) on jouit d’une belle vue sur le terrain. www.arabianranchesgolfdubai.com.

Le Jebel Ali Golf Resort & Spa, construit dans les années 80, était le premier hôtel moderne sur la Jumeirah Beach. Aucun hôtel à Dubaï ne compte autant d’habitués suisses. Il est désormais devenu, ainsi que son hôtel partenaire The Palm Tree Court Resort & Spa et son 9-trous, le coin de paradis des vacanciers appréciant la tranquillité. Admettons, les chambres de la partie ancienne peuvent difficilement faire concurrence aux nouveaux hôtels de rêve. Néanmoins, au Palm Tree Court, on loge dans des villas aux grandes chambres bien aménagées, entourées d’une palmeraie et juste derrière la plus belle section de plage de Jumeirah Beach, qui s’étire sur des kilomètres. Club-house, golf academy, driving-range et le premier départ se trouvent juste à côté de l’hôtel. Une partie quotidienne sur le parcours soigné de 9 trous se combine donc aisément avec les activités balnéaires (surf, ski nautique, tuba) ou le farniente. www.jebelali-international.com

Recommandations de voyage:

On peut se réjouir de la réaction de Dubaï – comme d’ailleurs de toutes les autres destinations – face à la crise économique. Il faut sans doute s’attendre à des offres spéciales à prix réduit.

Emirates Airlines est la compagnie aérienne nationale. Elle assure deux liaisons quotidiennes entre Zurich et Dubaï en première classe, classe affaires et classe économique et assure des correspondances pratiques dans le monde entier grâce à l’efficace «Emirates Terminal 3». Depuis le mai 2009, tous les passagers de toutes les classes ont le droit d’emporter 10 kg de bagages supplémentaires, c'est-à-dire: 30/40/50kg en Y/C/F.

Escale gratuite à Dubaï (valable uniquement jusqu’au 15.9.2009)

Les voyageurs à bord d’Emirates Airlines en first ou business class faisant escale à Dubaï peuvent, du 15 mai au 15 septembre 2009, profiter de l’offre spéciale «Dubai for free». Le forfait escale comprend des nuitées gratuites dans le plus récent hôtel de luxe de Dubaï, «The Address Downtown Burj Dubai». Les passagers de classe affaires ont droit à une nuit gratuite, y compris petit-déjeuner, les passagers de première classe en reçoivent même deux. A cela s’ajoutent des entrées gratuites pour de nombreuses attractions (Dubai Mall Aquarium, Underwater Zoo et Dubai Ice Rink), ainsi que des rabais à faire valoir dans le Dubai Mall, l’un des plus grands centres commerciaux du monde. Les sièges de la classe C peuvent se transformer par simple pression sur un bouton en un lit totalement plat et les passagers en première classe voyagent dans des «Private Suites». De plus, les passagers en classes business et first bénéficient du «Chauffeur Drive Service», qui vient les chercher directement à domicile dans un rayon de 80 resp. 90 kilomètres autour de l’aéroport de Zurich. Informations complémentaires: www.emirates.com, ou Emirates Airlines Zurich, tél. 044 809 28 88 Un visa pour Dubaï est émis à l’arrivée à l’aéroport.

Una Poggio dei Medici / Toscana

7 Nächte in Doppel 01.07.-31.08.09 CHF 1376.- p.P. 01.09.-31.10.09 CHF 1599.- p.P.

inkl. Frühstück, 4 Greenfees u. 3 Nachtessen

Columbus Tours AG

Schluthess Allee 7, 5200 Brugg

Tel. 056 460 73 70 Fax 056 460 73 79 sales@columbus-golf.ch www.columbus-golf.ch

Palazzo Arzaga / Gardasee

01.08.-30.09.09 ab CHF 228.- Pers./Nacht in Doppel

01.10.-15.10.09 ab CHF 204.- Pers./Nacht in Doppel

Sonderangebot 4 Nächte für 3

■ Ruedi Müller

Emirates Terminal

Was verspricht Golfen in Österreich? Golfen in Österreich ist weit mehr als Golfspielen. Es verspricht ein unglaubliches Freizeit- und

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Informationen

auf www.austria.info/golfferien , oder beim Ferienservice der

ferien@austria.info

Domaine de la Coquillade Retraite provençale

Le vignoble Domaine de la Coquillade, près d’Avignon, correspond exactement à l’image que l’on se fait d’un authentique domaine viticole à la française: des bâtiments historiques du 11e au 18e siècle, restaurés avec soin et convertis en gîte et établissement hôtelier, avec une vue panoramique s’étendant bien au-delà des 42 hectares de la propriété, dont 30 occupés par la vigne. Mais nous n’écririons évidemment rien à ce sujet s’il n’y avait pas aussi de charmants golfs à proximité!

Les 28 chambres, dont junior suites et 15 suites, sont réparties dans six maisons différentes, décorées avec beaucoup de goût, en style moderne, et techniquement à jour: TV, DVD, I-Pod Docking Station, accès Internet W-Lan, mini-bar, Nespresso, bouilloire à thé et safe. La configuration des pièces varie en fonction de l’originalité des vieux bâtiments: 3035 m2 pour une chambre de charme, 40-60 m2 pour les suites et 75 m2 pour la Suite de Luxe Pool. A propos de pool: la piscine mesure 10 x 20 mètres, est chauffée à l’énergie solaire et la vue depuis la terrasse sur le Luberon est exceptionnelle.

A la Coquillade, gastronomie s’écrit en majuscules. Que ce soit dans l’élégant restaurant Gourmet avec terrasse, au Bistrot, dans le caveau voûté avec bar de dégustation et cave à vin ouverte au public, ou encore dans le restaurant original Jardin des Vignes, donnant sur le vignoble, le chef de cuisine Christophe Renaud, un Rochelais de 30 ans, enchante ses hôtes avec des délices de la Provence, à base de produits frais provenant des marchés alentour. La transformation n’a pas épargné le vignoble lui-même, une tradition séculaire sur ces douces collines. La nouvelle infrastructure, l’adaptation des processus d’entretien, de vinification et d’assemblage aux standards modernes, ainsi que le nouveau label «AURETO» (brise d’été) ont permis au domaine de s’élever dans la catégorie des «meilleurs vins de la région».

Le Golf Pass Provence

La Coquillade est membre du «Golf Pass Provence», qui regroupe 16 clubs de la région, tous situés à une heure et demie de voiture au maximum. L’achat d’un pass de trois ou cinq parties donne droit à une partie 18-trous au prix réduit de € 45 en basse saison et € 55 en haute saison. Le golf «maison», pour ainsi dire, est le Provence

Country Club à Saumane-de-Vaucluse (env. une demi-heure en voiture depuis l’hôtel). Le parcours, comprenant de larges fairways, est varié, parfois vallonné et mesure 5653 mètres depuis le jaune, pour un slope rating de 128. L’un des plus beaux terrains de Provence est le Golf de Servanes à Mouries, à une heure de route environ de la Coquillade. Des vues magiques sur les blanches Alpilles, de magnifiques paysages marins autour des trous 6, et 12 et de nombreux cyprès et oliviers confèrent à ce parcours un beau cachet méditerranéen. Le slope rating depuis le jaune, 130, est correct. Ceux qui sont en quête d’un défi ardu le trouveront à Pont Royal en Provence, dans la commune de Mallemort. Un parcours difficile de Ballesteros avec de nombreux hauts et bas – ce qui vaut tant pour le terrain que pour le jeu. Slope blanc: 151, jaune: 149, dames: 151. Le 11e trou, par 3, laissera certainement un souvenir inoubliable à la plupart des joueurs. On joue au-dessus d’un ravin vers le green situé en hauteur, pratiquement sans fairway. Les distances jusqu’au drapeau sont de 187 m depuis le blanc et 165 m depuis le jaune. Le carry mesure environ 15 m ou moins. Avec ou sans mistral, on ne peut pas ignorer la flèche rouge près du départ en direction de la dropping zone!

Et si, pour changer, on faisait du vélo?

Les «mordus» du vélo (qui ne sont pas toujours exclusivement golfeurs) seront incapables de résister à l’offre du Bike Pro Shop, avec atelier, de la Coquillade. Des vélos de course et VTT flambant neufs du fabricant de vélos high-tech suisse BMC, ainsi que l’équipement correspondant, peuvent être loués pour des excursions dans ce paradis du vélo qu’est le Luberon. (Sans oublier les chevaux de location et vols en montgolfière!)

Sous l’appellation Séjour Golf et Gastronomie, La Coquillade offre des forfaits spéciaux de quatre ou sept nuits, comprenant trois ou cinq greenfees, de même qu’un dîner gastronomique au restaurant Le Gourmet et un «Dîner terroir» dans le Jardin. Le séjour de nuits pour personnes coûte, selon la catégorie et la saison, y compris petit-déjeuner, quatre repas du soir et trois greenfees, à partir de € 1750 en basse saison et € 2062 en haute saison (toujours «sans garantie» et «sous réserve de modification»).

Pour terminer, on peut dire élogieusement: «Concept et réalisation by Werner Carmen Wunderli». Ils sont, depuis l’inauguration en mars 2009, hôtes par passion dans cette «Demeure de Prestige», construite et aménagée conformément à leurs idées.

Domaine de la Coquillade, F-84400 Gargas, tél. +33 490 74 71 71, info@coquillade.fr, www.coquillade.fr.

Golf culture à la masseria

Tout visiteur des Pouilles finit tôt ou tard par rencontrer une «masseri », ces domaines ruraux salentais vieux de plusieurs siècles, aux façades imposantes et aux murs évoquant l’Orient. Ils ont un air de petites forteresses, parce que les grands propriétaires fonciers les avaient fait fortifier pour les protéger des pirates et des vagabonds. Nombre de ces domaines jadis tombés en ruine sont aujourd’hui amoureusement remis en état et reconvertis en pensions et hôtels. Encore entourée de ses propres oliveraies, de champs et de vignes – et d’une nouvelle piscine –, la masseria moderne est une oasis de quiétude dotée de beaucoup de charme, d’un romantisme de château et d’une bonne cuisine.

Les Pouilles ne sont pas à proprement parler «au coin de la rue», mais dans le talon de la botte italienne, au sud-est, elles possèdent une côte de 800 km, la plus longue d’Italie. Derrière celle-ci s’étendent des paysages méditerranéens et des terres fertiles où pousse tout ce qui caractérise la côte italienne: olives, amandes, légumes, tomates et de nombreux légumes, sans oublier les vins locaux, Primitivo, Negroamaro ou Sangiovese, issus des régions viticoles telles que Castel del Monte, Canosa di Puglia, Locorotondo et Foggia.

Savelletri di Fasano est fait pour les golfeurs

Ici, presque exactement à mi-distance entre Bari, la capitale des Pouilles, et Brindisi, reliée par Helvetic Airways, se trouvent trois masserie qui nous ont séduits. Le fait qu’il y ait aussi trois terrains de golf, dont deux sur place et le troisième à Casamassia, à une heure de trajet en direction de Bari, n’est bien entendu pas un hasard, bien plutôt une condition! Mais une chose après l’autre.

Masseria San Domenico Golf Spa

Ce domaine rural du 15e siècle, composé de plusieurs bâtiments et tours de garde a été restauré en 1996 et compte aujourd’hui, avec ses 48 chambres d’hôtes et suites, parmi les meilleures masserie étoiles des Pouilles. Et grâce à son propre 18-trous, par 72, sur lequel se sont déjà déroulés de nombreux tournois du Challenge Tour, San Domenico fait pour les golfeurs aussi partie des adresses les plus appréciées de la région. Seuls 600 mètres séparent l’hôtel de la mer et de sa plage privée, ce qui n’empêche pas la masseria de posséder une énorme piscine dans le parc, qui s’intègre dans une propriété de plus de 100 ha. La cuisine est excellente et sert des spécialités locales. ww.masseriasandomenico.com.

La Masseria Torre Coccaro et la Masseria Torre Maizza, tous deux des établissements étoiles, sont voisines, ont le même propriétaire et se partagent l’Executive Golf Course de trous. Comme dans toutes les fermes ou châteaux restaurés comprenant de nombreux bâtiments et tours, la taille et l’aménagement des pièces varient en fonction des contraintes architecturales. Qu’elles soient Classic, Superior ou Junior Suite deluxe, toutes dégagent cependant une atmosphère romantique. Les deux hôtels disposent d’une piscine et d’un spa. Maizza offre des prix légèrement plus avantageux et le driving-range, le premier tee ainsi que le neuvième green sont situés juste à côté de l’entrée. Ce sont peut-être des arguments en sa faveur! Pour

le parcours trous, par 3, un demi set de golf suffit. Le trou le plus long mesure 157 mètres, les autres entre 80 et 110 mètres. Les coups de 80, 90 ou 100 mètres, certains au-dessus de l’eau ou d’oliviers noueux devraient être maîtrisés au bout de quelques parties! Il s’agit d’un terrain de jeu court très difficile, pour les avancés. Les débutants le trouveront un peu frustrant et nécessitant beaucoup de balles. www.masseriatorrecoccaro.com, www.masseriatorremaizza.com.

Une histoire intéressante est celle du Borgo San Marco à Fasano, qui abritait il y a longtemps des moines byzantins persécutés. Les grottes sont entretemps devenues des chambres sobrement décorées. La masseria est située à courte distance de la plage et produit une huile d’olive de grande qualité «extra vergine», proposée en bouteilles numérotées, avec indication du millésime. www.borgosanmarco.it

Excursion golf culture d’une journée

Un très beau parcours 18 trous est celui du Barialto Golf Club, à une heure de voiture de Fasano en direction de Bari. Là aussi on joue entre les palmiers et les oliviers, qui ne sont toutefois pas aussi présents dans le jeu. Le problème aujourd’hui était le rough des deux côtés du fairway. Mal tondu ou obstacles volontaires? Le greenkeeper peut bien entendu le varier comme il le souhaite. Il devrait en réalité aussi le faire sur ce terrain, sinon il serait un peu trop simple. www.barialtogolfclub.it.

On peut se réjouir du futur Acaya Golf Club, qui ouvrira ses portes cette année encore. Le parcours construit en 1996 présentait certains défauts techniques (irrigation, lacs non étanches etc.) et a été entièrement transformé. Le vieux club-house sera converti en maison d’hôtes VIP de 12 suites et un nouvel hôtel avec spa «Double Tree» (by Hilton) est déjà partiellement ouvert. Un Hilton moderne (au lieu de la masseria) juste à côté du golf? C’est effectivement un changement très intéressant! A propos, la capitale de la province, Lecce, alias la «Florence du sud» est distante de 10 km exactement. www.acayagolfhotel.com, www.acayagolfclub.it

A voir

On n’a pas vu les Pouilles si on n’a pas visité quelques sites touristiques. Ostuni, par exemple, appelée la ville blanche, a officiellement reçu en 1998 le titre de «Ville d’art» pour ses beautés artistiques et naturelles. Et Alberobello, avec ses constructions coniques (trullis), fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Quant à Otranto, c’est la ville portuaire de la province de Lecce, avec sa cathédrale aux mosaïques et le Castello Aragonese ainsi que la petite église byzantine de San Pietro et l’hypogée de Torre Pinta.

Conseils pour le voyage

En voiture, il faut compter un peu plus de 15 heures depuis Zurich. Il est plus agréable de voyager avec Helvetic Airways, qui ne relie cependant pas Brindisi en hiver (de novembre à mars). www.helvetic.com, tél. 044 270 86 00. Les masserie sont en règle générale situées à l’écart des centres et difficilement atteignables sans voiture. La combinaison avion/voiture de location est la solution la plus pratique.

L’agence de voyage Golf Events propose des forfaits golf. www.golfandevents.ch ou tél. 043 388 55 44. Mme Brigitte Fux, propriétaire (et golfeuse) est connue pour avoir dirigé l’ASGI pendant de nombreuses années et est fan des Pouilles.

Informations supplémentaires: ENIT, Agence nationale italienne pour le tourisme, Zurich, tél. 043 466 40 40, ou www.pugliadoc.net.

Week-end dans les Pouilles avec Helvetic Airways

Le rêve golf & wellness au Salzkammergut en Autriche

Un parcours de golf de trous, un magnifique centre de wellness tout neuf, 20 nouvelles suites et junior suites de style campagnard ainsi que deux ou trois autres modifications, tel fut l’investissement de la famille Ebner pour célébrer le 50ème anniversaire de l’établissement, selon la devise: C’est dans la 51 ème année que les choses commencent véritablement! L’Ebner’s Waldhof am See Superior Resort Spa**** est situé à l’extrême Ouest du Salzkammergut, sur les rives du lac vert émeraude de Fuschl.

Golf avec vue sur lac

Le nouveau parcours de trous du Golf Club Waldhof qui fait partie de l’établissement, se trouve à une dizaine de minutes à pieds. En plus de bénéficier d’une vue sublime sur la région du Lac de Fuschl, le site séduit avec ses nouveaux fairways, son driving range, ses chipping et putting greens ainsi que ses bunkers et obstacles d’eau. Le centre d’entraînement de Waldhof permet aux golfeurs d’obtenir leur autorisation de parcours ou d’améliorer leur handicap. Neuf autres parcours de golf se trouvent dans les environs, à une distance oscillant entre et 30 km. Les hôtes du Waldhof y bénéficient de réductions sur les green fees.

Waldhof SPA de 4000 m

Avec ses 4000 m , les nouvelles installations de bien-être constituent la plus grande surface privée de wellness du Salzkammergut. Il comprend le premier atelier d’herbes alpins d’Autriche, où des distillations d’herbes pour l'hydrothérapie sont préparées tous les jours sous les yeux des hôtes, tout comme des crèmes et des savons. Une piscine chauffée extérieure, un sauna alpin et des salles de détente complètent les installations.

Hole in one gastronomique

Du petit déjeuner pour lève-tôt et lève-tard, en passant par le nouveau buffet casse-croûte du Waldhof, jusqu’au menu du soir dans trois excellents restaurants, des spécialités régionales et internationales garnissent la table. La cuisine tonique d’Alexander Ebner, une toque au GaultMillau 2009, se concentre sur des mets sains et propose quotidiennement son menu contenant les herbes sauvages qui s’harmonisent avec le programme quotidien du Waldhof SPA.

Journée plaisir Spa Alpin

L’offre spéciale peut être réservée entre le dimanche et le jeudi du au 29 octobre 2009. Elle comprend les prestations suivantes: nuitées avec arrangement plaisir massage complet, bain au foin, traitement d’été aux produits Sothys, tour à bord d’un bateau typique sur le lac de Fuschl, panier de fruits dans la chambre Prix par personne:

p.ex. dans la confortable chambre double Filbling: € 570.–

p.ex. dans la chambre single Ellmaustein, vue latérale du lac: € 618.–

Pour tout information, forfait golfique ou réservation, veuillez contacter:

Ebner’s Waldhof am See Superior Resort Spa****

A-5330 Fuschl am See Tél. 0043 6226 8264 Fax 0043 6226 8644 info@ebners-waldhof.at www.ebners-waldhof.at

MARCHÉ GOLFIQUE

La rubrique des petites annonces de particuliers.

Formats:

1/16 horizontal, largeur 95mm x hauteur 30mm CHF 375.–

1/16 vertical, largeur 47mm x hauteur 62mmCHF 375.–

1/32 horizontal, largeur 47mm x hauteur 30mmCHF 187.50

Date limite d’insertion: 21 septembre 2009

www.golf-turniere.org

Affaire extraordinaire

Nous vendons à 3984 Fieschertal un confortable appartement de 3,5 pièces sous les toits

Le logement a été construit en 1993 et partiellement rénové en 2007/2008. Nous vendons ce bien entièrement meublé et équipé de TV et chaîne stéréo au prix de Fr.275’000.-, tout compris.

2 droits d’affiliation au Golf Club

Source du Rhône peuvent être acquis en même temps au prix de Fr.9’500.-.

Ueli Schück, Erlenstrasse 17, 8832 Wollerau 044 786 32 85 ou 079 257 60 44 ueli.schueck@hispeed.ch

2 tournois – 2 départs 20/21 juillet à Klosters/Davos

s’inscrire, participer, prendre du plaisir www.golfaround.ch

Informations complémentaires: Medien Verlag, Ursula Meier

Weiherhof 14, 8604 Volketswil

T 044 946 01 51

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l’océan – à seulement 30 minutes de l’aéroport de George et des parcours de Fancourt/Kingswood/George – 2 chambres avec salle de bain privée, dressing, bureau, cuisine ouverte habitable, plonge, salle à manger, jardin d’hiver avec barbecue intégré, garage. À louer au prix de ZAR 12’000.– (env. CHF 1600.–)

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J’adore les défis. C’est pourquoi j’apprécie des fairways courts et étroits. Ils exigent précision, concentration et le bon choix de clubs.

Golf et plaisir à Klosters.

Golf Klosters

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PGA Pro, Golfclub Erlen

News from the Travel Desk

GOLF À BELEK ANTALYA-TURQUIE

Le pur plaisir du golf à Klosters

Les voiturettes électriques comprises dans le greenfee permettent de venir à bout avec aisance des parties ou 18 trous sur le terrain découpé, tout en profitant pleinement de la vue pittoresque sur les montagnes proches et Klosters. Des départs spectaculaires aux greens situés jusqu’à 35 m en contrebas exigent pour une fois davantage de précision que de longueur. Les coups, courts pour la plupart, sont moins conçus pour les long-hitters mais davantage pour les dames et les seniors, qui apprécient le confort des voiturettes électriques, les services spéciaux comme l’eau minérale gratuite ou les navettes vers le restaurant au milieu du terrain. On peut donc se lancer dans partie de trous (1,5 heure en moyenne), suite à une randonnée, avant ou après le dîner ou à tout moment de la journée.

La plus belle école de golf des Alpes

Pour les apprentis golfeurs ou les personnes souhaitant améliorer leur golf, le PGA Pro Tony Smith dispense son savoir dans la golf academy merveilleusement bien située, possédant ses propres driving-range, pitching et putting greens. Offres forfaitaires pour ou jours de cours, avec séjour dans l’un des trois «quatreétoiles supérieur» Alpina, Silvretta ou Vereina, ainsi que d’autres informations concernant le terrain à l’adresse www.golf-klosters.ch.

Travelhouse Golfreisen

5330 Bad Zurzach (auparavant Indermühle Reisen)

L’agence de voyages Indermühle de Travelhouse/Hotelplan à Bad Zurzach organise désormais des voyages de golf sous le nom de Travelhouse Golfreisen. A Bad Zurzach, le nouveau centre de compétences pour les voyages de golf du groupe Hotelplan se trouve sous la direction de Geri Meier. La plus grande offre de golf de Suisse pour l’Afrique du Sud est toujours améliorée et le golfeur trouvera ici un grand nombre de programme à combiner. Des voyages avec des pros de golf, des voyages en petits groupes, comme des voyages individuels sont organisés selon les souhaits du client. On trouve également une ofrre intéressante pour des «packages» à destination de l’Espagne, du Portugal, de la Thaïlande et du Sud de la Turquie. Grace à la collaboration avec les différents golfparcs Migros, quelques voyages de golf avec des pros PGAsont également offerts.

Contact: Travelhouse/MTCH AG, Hauptstrasse 54, 5330 Bad Zurzach.

Tél: 056 269 75 75, www.travelhouse.ch/golfreisen, gerhard.meier@travelhouse.ch

CORNELIA

Tom Watson, inoxydable

Le mouvement perpétuel...

vainqueur (59 ans et 10 mois) d’un tournoi majeur, il allait devenir le joueur ayant le plus grand écart de temps entre sa première et sa dernière victoire majeure (34 ans) et il allait rejoindre Harry Vardon au nombre de titres du British Open (6). Pour cela, il lui suffisait, depuis le fairway du 18 – qu’il avait atteint avec son fidèle club hybride – de réaliser un coup de fer finalement assez facile et de faire deux putts pour un par conventionnel. Une formalité pour ce golfeur qui avait produit toute la semaine des coups infiniment plus difficiles, avec une aisance qui déroutait les observateurs, tout en affichant un sourire qui traduisait une imperméabilité au stress. Mais Tom Watson était soudain rattrapé par l’immensité de son exploit. La prise de conscience de son parcours de David face aux Goliaths du circuit lui donnait une poussée d’adrénaline, qui envoyait son fer 8 au-delà du green. Et sur le putt de moins de 2 mètres qui aurait dû consacrer son triomphe, il retrouvait ses vieux démons. Le play-off face à Cink était un calvaire. Watson avait soudain l’air bien vieux dans ce bras de fer. Heureusement, si c’est le nom du grand Stuart qui est gravé sur l’aiguière d’argent en face du millésime 2009, l’histoire retiendra la performance de Tom, géant d’un autre calibre.

En regardant le British Open sur Canal+, je suis tombé sur une jolie métaphore du journaliste Christian Ledan à propos de Tom Watson et de son incroyable performance à Turnberry: «Watson a quelque chose d’une montre suisse. Il a un mouvement perpétuel!» C’était une manière joliment imagée de décrire le swing de l’Américain, vainqueur de 8 majeurs, mais surtout de 5 British Open. Il est vrai que pendant les quatre tours du plus ancien tournoi du Grand Chelem, l’aîné des participants – 60 ans en septembre – a démontré une solidité, une constance et une maîtrise des trajectoires largement au-dessus de la moyenne. Il a d’ailleurs bouclé les trois premiers tours en tête de la compétition, alors que ses adversaires peinaient à dominer le parcours écossais, balayé par un vent soutenu.

Au fil des trous du dernier tour, on se prenait à rêver d’une victoire du Senior, dont on rappelle qu’il s’était imposé sur ce même parcours, dans ce même tournoi, en… 1977!

Tom Watson était en passe de battre deux records prestigieux et d’en égaler un troisième: il allait être le plus vieux

L’an dernier, lors de ce même British Open, Greg Norman, 53 ans, avait transcendé le public en se battant valeureusement contre Padraig Harrington. Mais il n’avait pas remonté le fairway du 18 en position de gagner le titre. Tom Watson l’a fait. Il a prouvé qu’un homme d’expérience pouvait se jouer des pièges d’un Open et annihiler la puissance de ses adversaires. Il a battu Tiger Woods. Il a rassuré les Seniors sur les belles années de golf qu’ils leur restent à vivre. Il nous a donné à tous, des émotions incroyables et surtout une leçon d’humilité, puisqu’il fut le seul à véritablement respecter le parcours et à ne pas tenter de le mettre à genoux par des coups improbables. Mais pour que la réalité ne dépasse pas la fiction, il a perdu. Il a aussi avoué que cette défaite lui avait tordu les tripes, au contraire d’un Sergio Garcia, qui prétend systématiquement que ses secondes places sont positives! Enfin, Tom nous a fait une promesse: celle de venir disputer The Open en 2010 à St. Andrews! Pour tous ces cadeaux, ces bonheurs et ces raisons d’espérer, merci Monsieur Watson. ■ ■ Jacques Houriet

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