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Un swing «sain» pour les joueurs de club

Respecter les possibilités corporelles et prendre soin de «l’appareil mobile», afin de swinguer le club de manière optimale et de frapper la balle régulièrement : voilà les garanties pour avoir plus de plaisir au golf. Mario Caligari nous montre comment son «remède à succès» fonctionne pour le joueur de loisir.

Mario Caligari est une institution pour le golf à Bad Ragaz. Il était déjà caddie sur le parcours dans sa jeunesse et il y enseigne le golf depuis 35 ans. L’ASG profite aussi de son engagement, de son expérience et de son savoir, puisqu’il est engagé comme coach régional. Il a appartenu 17 ans au comité de la Swiss PGA. En tant que chef de la formation - il fut le prédécesseur de l’actuel responsable, Steve Rey - il a été en charge du nouveau programme de formation de la Swiss PGA.

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Dans sa première chronique «My Game» (Golf Suisse 2/2009), Mario Caligari expliquait les points fondamentaux d’un swing «sain». Au contraire des cracks du golf, qui appartiennent à une autre ligue non seulement sur le plan technique, mais également sur le plan physique, le bien nommé joueur de club – en comparaison du swing modèle de l’exemple illustré – doit prendre en compte ses possibilités limitées et réduites. Toutefois, les règles générales qui s’appliquent à tous les golfeurs restent en vigueur. Il manque souvent un programme d’échauffement, avec des exercices d’élongation comme routine de préparation, avant d’empoigner un club et de réaliser des swings complets. Les éléments fondamentaux d’un swing performant sont le stance et le plan de swing. Sans stabilité, c’est-à-dire un ancrage solide dans le sol, le club ne se laisse pas guider continuellement dans le plan optimal sans une perte de vitesse. La représentation du plan de swing dépend du stance et de la rotation du corps. Les deux éléments sont le reflet des capacités physiques du joueur. Malgré des caractéristiques propres à chacun, cela vaut pour tous les golfeurs : le stance et la rotation du corps doivent correspondre au plan de swing individuel, lequel est suivi par le club pendant tout le swing, sans dévier. La photo est celle où l’axe du corps tourne en bloc avec la tête du club, jusqu’à la fin.

La rotation en bloc

L’amplitude de la rotation, comme expliquée plus haut, dépend des possibilités individuelles. La puissance brute n’entre pas ici en jeu. Dans ce contexte, Mario Caligari parle de tension du corps et de mobilité. Pendant le swing, la balle est plutôt emmenée par le club que frappée activement. En voulant frapper la balle, on a en effet tendance à resserrer le grip autour du club. Si l’on dispose d’un grip doux – comme si l’on tient un tube de dentifrice ou un petit oiseau dans ses mains – on ressent mieux le poids du club. Et l’on augmente la sensation du swing.

Avec un stance stable, équilibré, focalisé sur le centre, mais néanmoins détendu, le backswing démarre en bloc du point zéro, avec des mains et des bras passifs, dans le plan de swing. La rotation va aussi loin que les capacités corporelles le permettent, toujours en bloc, afin de conserver le plan de swing. Un mouvement des bras plus en arrière ou un déplacement de l’axe du corps ne conduisent qu’à une perte du plan de swing et à un mauvais coup, avec des mouvements compensatoires, sans compter que le joueur va perdre la zone «saine» du bloc et prendre le risque de se blesser.

Les points fixes pour une rotation correcte du bloc autour de l’axe du corps avec une vue de face (photos du haut): la position à l’adresse correspond au point zéro, le club pointe sur l’axe du corps. Pendant la rotation à la montée, le club garde cette direction. A l’impact, ce point zéro est de nouveau atteint, mais le poids est sur le côté gauche. Après le release du club, le haut du corps et les hanches ont tourné autour de l’axe du corps. Le club reste dans cette direction et ne se relâche qu’au finish.

Une vue de côté:à l’adresse, le chemin du shaft passe à travers le centre du corps. A la fin du backswing, le bras gauche est dans le plan de swing. A l’impact, la ligne du plan de shaft est de nouveau atteinte. Au finish, le bras droit est dans le plan de swing.

Il joue les cobayes: Mario Caligari «comprimé» dans l’appareil hight tech de contrôle du dos, pour mesurer la musculature de son haut ducorps. Différents types de checks sont proposés par le Medizinisches Zentrum Bad Ragaz et dirigés par de charmantes collaboratrices:les physiothérapeutes du sport Lea Nadig et Martina Kindler, ainsi que la monitrice de fitness (et golfeuse proche du single handicap) Ruth Stecher (Photo à droite de g. à d.).

Le downswing est initié par un déplacement du poids du corps de la droite vers la gauche (pour un droitier), avec le coude droit passant près du corps, avant que le bloc ne revienne au point zéro. Conditionné par l’accélération et la force centrifuge, le club qui est derrière les mains se libère automatiquement dans la zone d’impact, pour ce que l’on appelle le release. Après l’impact, le bloc suit le club et tourne continuellement jusqu’au finish. Le swing «sûr» et «sain» en même temps pour le joueur de club est un mouvement coordonné du bloc. Il comprend le déplacement du poids du corps – sans lequel les articulations seraient dangereusement chargées – et une rotation continuelle, sans que les bras, les jambes, les mains, les hanches ou les épaules ne développent une «indépendance». Pendant tout le swing, le club reste orienté vers le centre du corps. Le bloc respecte cette constellation pour que le club suive son chemin de l’adresse jusqu’au finish. La photo d’un bloc en rotation, qui représente un swing qui correspond aux capacités individuelles et qui ménage en même temps «l’appareil mobile», semble logique et simple dans son exécution. Malheureusement, au golf, le décalage entre la théorie et la pratique est important. Même si Mario Caligari nous a confié le secret du bloc, tout le travail reste à accomplir.

■ Martin Schnöller

Mario Caligari conseille un «back-check» pour mieux jouer

Les exigences corporelles qui sont imposées au golfeur sont sous-estimées. Non seulement le golfeur peut épuiser son potentiel de swing en raison d’un manque de fitness, mais des blessures peuvent survenir à cause des efforts que le corps doit produire. Un programme de fitness supplémentaire est une nécessité pour tous les golfeurs. Mais que faut-il entraîner C’est dans la logique humaine que de chercher à développer ses forces plutôt qu’à améliorer ses faiblesses. Ce qui conduit généralement à un décalage dans les rapports de puissance. Spécifiquement dans le golf, où tout le corps est sollicité, les faiblesses dans la musculature sont des sources de coups manqués et de blessures corporelles. Avec le «back-check» du Dr. Wolff –au «Medizinisches Zentrum Bad Ragaz», à proximité du golf - qui mesure les rapports de puissance, il est possible d’établir un diagnostique d’après des valeurs de référence et de mettre en exergue des faiblesses et tous les types de divergences.

Les appareils qui sont utilisés pour ce check, se déclinent dans plusieurs stations de mesures et permettent de tester la puissance maximale des gros muscles – jambes, han- ches, buste – des deux côtés, ainsi que la flexion et l’extension. En fonction de l’âge, de la taille, du poids et du sexe, les résultats seront analysés par l’ordinateur, puis comparés avec des valeurs de référence et finalement estimés. Cela s’exprime par des représentations graphiques pour chaque groupe de muscles, indépendamment ou dans une vision globale, pour la musculature supérieure ou inférieure. Grâce aux couleurs – vert pour ce qui est normal, jaune pour une légère faiblesse et rouge pour une grosse faiblesse – on peut facilement repérer les lacunes. Un tel «back-check», avec l’échauffement sur le vélo, dure approximativement une heure et coûte CHF 165.–. L’offre comprend non seulement le relevé des mesures et une documentation, mais également des conseils d’entraînement pour combler les lacunes avérées, sous la forme d’un programme écrit, pour la maison. Il est possible aussi de prévoir un contrôle dans les six mois à venir. Celui-ci coûte CHF 135.–. Mais le diagnostique de performances peut aller plus loin encore, puisque outre le check de base, il y a le «Golf-check Deluxe» pour CHF 205.– (check de contrôle pour CHF 165.–). Celui-ci dure une demi-heure de plus et teste notamment la mobilité générale du patient, afin de déterminer la longueur des muscles, ainsi que la forme et la mobilité de la colonne vertébrale. Pour plus d’informations et une prise de rendez-vous : Medizinisches Zentrum Bad Ragaz, tél. 081 303 38 38.

Des scores trop élevés?

La saison 2009 dure depuis quelques mois – on peut déjà tirer le bilan de la première moitié. Pour figurer sur le plan international, un joueur doit être capable de jouer souvent en dessous du par. Des scores bas doivent effectivement être signés régulièrement et pas seulement deux fois dans la saison, même sur des parcours difficiles et dans des conditions de jeu précaires. Mais en observant les scores de nos meilleurs amateurs, on a remarqué, dans les tournois internationaux, qu’ils ne parvenaient pas vraiment à «jouer bas» (go low), ce qui nous a amené à poser quelques questions au président de la Commission Sport Elite, Markus Gottstein et au coach national, Graham Kaye.

Jouer bien en dessous du par est la clé du succès dans le golf international; lorsque l’on est capable de le faire sous pression, quand le moment décisif arrive, alors on va aussi gagner des tournois.

Est-ce que ce n’est pas l’objectif de chaque structure d’aide aux jeunes que de former des joueurs de compétition qui disposent de ces capacités si importantes?

«C’est exact. Nos meilleurs joueurs devraient être en mesure de mieux scorer», atteste Markus Gottstein à propos de cette situation initiale. «En Suisse, s’ils ne parviennent pas à tourner régulièrement avec des scores en dessous de 70 ou presque systématiquement dans le par, ils n’ont aucune chance sur le plan international. Mais ce n’est pas seulement la faute du joueur, puisque même les meilleurs parcours sont relativement éloignés des standards de qualité et de difficulté que l’on rencontre dans les championnats internationaux!»

Championship courses

Dans les faits, on ne devient un bon sprinter que lorsque l’on court vite – et pour continuer dans les comparaisons avec l’athlétisme: lorsque l’on s’entraîne systématiquement sur 80 mètres et que l’on doit soudain passer à 100 mètres, les conditions de base changent drastiquement. Sur un links étroit et ondulé de plus de 7000 yards – dont le par est parfois de 70 – avec de la pluie et un vent Force 7, jouer en dessous du par est quelque chose de complètement différent que de gagner le Championnat de Suisse orientale à Niederbüren. Loin de nous l’idée de critiquer Niederbüren – chaque parcours est ce qu’il est et si les dri-

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Benjamin Rusch a frappé, Markus Gottstein, Graham Kaye et Nicolas Thommen suivent sa balle (page de gauche).

Une fois chez les pros, chaque joueur est confronté avec la dure réalité des comptes - un coup de plus ou de moins pendant un tour peut influencer le gain financier ou le passage du cut.

ves d’aujourd’hui dépassent les 300 mètres, le parcours saint-gallois n’y est pour rien.

Pour continuer avec Niederbüren: lors de ce championnat régional, il y a eu exactement deux scores en dessous de 70, signés par Tiziano Nessi et Richard Heath. Et lors des deux tours de qualification en strokeplay du Championnat national disputé à Bonmont, l’élite du pays n’a réussi que quatre tours dans les 60: 66 pour Tim Pfister, 68 pour Ken Benz et Marc Dobias et 69 pour Laszlo Streit. Et deux scores de 70 et 71… C’est bien entendu trop peu; le sentiment de Graham Kaye est clair – les parcours en Suisse sont techniquement plutôt faciles à jouer et l’on devrait donc relever beaucoup plus de scores bas. «Non seulement les parcours sont faciles, mais la préparation est loin d’être celle exigée pour un terrain qui accueille un tournoi international». Que faut-il comprendre de tout cela?

Le coach national poursuit: «le plus important concerne les greens, qui doivent être durs, rapides et «loyaux». En règle générale, en Suisse, les balles restent là où elles ont touché le green, à côté d’un gros pitch. Sur des greens durs, il est beaucoup plus difficile de donner du spin à la balle et de contrôler la distance qu’elle va effectuer après le saut et le roulement. Un joueur doit apprendre parfois à laisser la balle tomber avant le green et rouler jusqu’au trou. Ce sont les exigences internationales! Si l’on faisait jouer les 100 meilleurs golfeurs amateurs d’Europe sur l’un de nos parcours les plus difficiles, on arrêterait de se bercer d’illusions! Ils «ridiculiseraient» complètement le parcours, même si la qualité des greens suisses ne correspond que rarement à celle des meilleurs parcours en Europe continentale!»

L’inverse se produit aussi souvent lorsque nos meilleurs golfeurs jouent à l’étranger: ils sont confrontés à des conditions inhabituelles, avec de hauts roughs, des greens durs et rapides et ont une grande peine à contrôler la balle. «Ce n’est donc pas surprenant qu’ils ne parviennent que rarement à passer de tels test. Nous ne les préparons pas suffisamment à cela.»

Greens durs

La qualité des greens est la clé pour comprendre le jeu au plus haut niveau. Markus Gottstein: «j’ai parfois l’impression en Suisse que nous sommes déjà contents lorsque nous pouvons compter sur un groupe de joueurs qui font sensation lors des tours d’entraînement ou sur le driving range. Lorsque l’on observe ces joueurs en compétition, on remarque rapidement qu’ils sont peu à avoir véritablement compris la nature de ce jeu sur le plan de la tactique et du course management».

Gottstein et Kaye critiquent également la manière simpliste avec laquelle le soin des greens est appréhendé sur la majorité de parcours du pays. «Lorsque tout est beau vert, la majorité des membres du club sont contents», glisse le membre du comité responsable du Sport Elite, qui a lui-même été membre de l’équipe nationale pendant des années. «Il n’est pas indispensable que des greens durs, rapides soient verts: ils doivent être durs, rapides et «fidèles». Dire qu’il pleut trop chez nous est un conte à dormir debout, une mauvaise excuse. Il pleut aussi beaucoup en Ecosse, mais là-bas, les greens sont incroyablement durs. Un bon greenkeeper connaît les mesures à prendre pour arriver à de telles surfaces de putting!»

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Des greens durs obligent le joueur à élaborer une stratégie pour le trou, dès le départ. S’il place son teeshot du mauvais côté du fairway, il ne pourra peut-être pas jouer le drapeau, parce qu’un bunker se trouve sur sa ligne de jeu et qu’il n’a pas assez de place pour faire rouler la balle, ou parce que la bosse entre le green et le bunker ne permet pas de contrôler la retombée de la balle. «Nos meilleurs joueurs échouent régulièrement dans de telles situations», s’exclame Graham Kaye; «non seulement ils ne sont pas nés dans un tel contexte, mais nous ne pouvons les entraîner de la sorte sur nos parcours».

Un programme de mesures

Les critiques seules ne mènent à rien; on doit aussi faire des propositions pour améliorer la situation. «Je vois trois domaines essentiels», déclare à ce sujet Markus Gottstein. «On doit premièrement endurcir et pas adoucir le contexte dans lequel évolue les jeunes talents. On doit se battre au golf, se dépasser et cela ne tombe pas du ciel. On pourrait par exemple réduire les cadres, mettre la barre plus haut pour l’accession à ces cadres et ne se consacrer qu’aux vrais talents qui montrent une réelle motivation à progresser et à travailler. On pourrait aussi instaurer des cuts dans les tournois juniors, comme cela existe pour l’élite. Deuxièmement, je suis personnellement convaincu que les plus importants tournois nationaux doivent être organisés sur des parcours qui offrent un véritable challenge. Cela signifie que le terrain doit avoir une longueur minimale et nous devons également être convaincus que le parcours présente des greens et des roughs préparés en version «championnat».»

«Troisièmement, je suis persuadé qu’il faut réintroduire dans les clubs plus de tournois en strokeplay. Il n’y a qu’en strokeplay, là où tous les coups comptent, que l’on apprend vraiment à connaître et à organiser son jeu. Ce n’est pas le cas en stableford, où l’on peut compenser un «trou catastrophe» par deux bons trous».

Graham Kaye complète le plaidoyer du président de la Commission du Sport Elite: «je regrette de voir auprès de beaucoup de jeunes talents une lacune que l’on pourrait définir comme une formation fondamentale du golf. Il ne suffit pas en effet de bien frapper une balle de golf – on doit comprendre le golf dans son ensemble. Lors d’une conversation à l’intérieur du cadre national, à mon grand étonnement, j’ai pu noter que plusieurs joueurs étaient incapables de mentionner les quatre tournois majeurs! Une chose que l’on pourrait comparer dans le football, avec des joueurs de l’équipe nationale, qui ne sauraient pas ce qu’est la Champions League. Je sais que beaucoup de personnes ont de la peine à me croire…»

…aussi

Chez Les Pros

L’ASG s’intéresse aussi aux tournois des pros et soutient les professionnels par le biais de la Swiss Golf Foundation (lire à ce propos notre interview de Johnny Storjohann dans Golf Suisse 2/09). Les responsables du Sport Elite de l’ASG ont observé chez les pros de golf en Suisse un certain désintérêt pour le haut niveau, ainsi qu’une diminution d’ambition; un manque total d’engagement, lorsqu’il s’agit de se battre jusqu’aux étages les plus élevés du golf de pointe. «Je suis ébahi lorsque je vois la dureté avec laquelle les jeunes talents anglais, suédois ou même australiens doivent se battre, simplement pour boucler leur formation d’enseignant de golf – en Suisse, on peut devenir professeur de golf sans même avoir à jouer le par. Dans les pays mentionnés, la concurrence est si grande qu’une implacable sélection se fait», précise Gottstein, lorsqu’on lui demande quand est-ce qu’un pro suisse retrouvera le chemin du circuit européen. «Ce n’est pas le cas en Suisse, malgré, selon moi, de bonnes structures, qui n’ont rien à envier à celles des autres pays européens; je ne suis donc personnellement pas très optimiste. Je serais même plutôt surpris si l’un de nos meilleurs joueurs parvenait prochainement à s’installer sur le haut de la scène professionnelle européenne!»

Cette opinion pessimiste est confirmée par un simple regard sur le classement mondial: à la mi-juin, les seuls Suisses à faire partie des 998 joueur recensés étaient Julien Clément (484ème place) et André Bossert (589). Depuis quelque temps, le R&A a établi un classement mondial des amateurs (régulièrement adapté sur www.randa.org) et parmi le Top 700, on ne trouvait à la même époque que Steven Rojas (613) et Ken Benz (689).

Gottstein et Kaye sont également un peu déçus sur un autre plan, visant le soutien aux pros par la SGF: «nous avons proposé de nombreuses opportunités d’entraînement, de cours ou de séjours à l’étranger et les réponses étaient très modestes. Lorsque nous parlons d’un manque d’engagement, nous ne le disons pas dans le vide. C’est très à la mode que de critiquer l’ASG et ses structures. Mais lorsque l’on demande quelles mesures les gens souhaiteraient voir adoptées, c’est tout à coup le silence radio! Et lorsque nous venons avec des offres et des propositions – comme des séjours d’entraînement en hiver en Australie – les réactions sont plus que moroses».

Note de la rédaction: depuis la conversation entre Markus Gottstein, Graham Kaye et le rédacteur en chef Urs Bretscher qui s’est déroulée à la fin du mois de mai, plusieurs semaines se sont écoulées. Entre temps, le Credit Suisse Challenge s’est déroulé début juillet à Wylihof (étape du Challenge Tour européen); Nicolas Sulzer a été le meilleur Suisse avec une 32 ème place et le seul autre joueur à avoir passé le cut est Julien Clément. Alors que 20 golfeurs suisses avaient pu se présenter au départ (reportage dans ce numéro).

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