GROS PLAN
L’ENTRETIEN
Entre salle de classe et piste de course
Début novembre, la victoire sur 400 m de Catherine Debrunner a créé l’événement aux championnats du monde à Dubaï, propulsant d’un coup la jeune athlète en fauteuil roulant sous les feux de la rampe. Gabi Bucher
Catherine Debrunner arrive pile à l’heure à notre entretien et dès le début, je tombe sous le charme de sa grande ouverture d’esprit, de sa spontanéité, mais aussi de l’étonnante maturité de ses réflexions et de ses explications pour quelqu’un d’à peine 24 ans. Toutefois, on devine encore de temps à autre la jeune fille en elle. 44
Pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu raconter comment tu en es venue au sport? Je suis et j’ai toujours été un «paquet de nerfs», je tiens cela de mon père. Lors d’un Kids Camp à Nottwil, j’ai pu tester différents sports et faire la connaissance de Paul Odermatt. Comme je viens de Thurgovie,
plus précisément de Mettendorf, il m’a dit que Marcel Hug s’entraînait tous les samedis en Thurgovie et que je devrais venir y faire un tour. Alors j’y suis allée, j’ai regardé, puis je me suis mise à m’entraîner une fois par semaine, mais sans grande régularité. Voilà comment j’en suis venue au sport de compétition. Après les Jeux ParaParacontact I Printemps 2020