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ÉCHIQUIER INTERNATIONAL

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SÉRIE 1/4: ÉCHIQUIER INTERNATIONAL DES FÉDÉRATIONS

Bienvenue dans la jungle

CIO, IPC, FIS, etc., sont des sigles connus dans le monde sportif. C’est du moins ce que l’on pourrait croire…

Nicolas Hausammann

Or, en creusant un peu, on constate que de grands points d’interrogation s’allument dans les regards, même dans ceux des athlètes chevronnés, lorsqu’il s’agit de cartographier l’univers des fédérations internationales. C’est particulièrement le cas avec les organisations handisportives, dont l’évolution historique et les structures semblent souvent floues. Ce manque de clarté a motivé le lancement d’une série d’articles visant à démêler l’écheveau. La première partie se penche sur les organisations internationales qui arborent la mention «olympique».

il s’agit de Swiss Olympic. Les CNO sont garants de la diffusion des valeurs olympiques et de la charte éthique, ainsi que de la sélection des athlètes et de l’organisation des JO.

Conformément à l’un des principes directeur du CIO – «l’unité dans la diversité» – trois organisations de handisport sont autorisées à avoir l’appellation «olympique». Outre le Comité international paralympique, il s’agit des Jeux Olympiques spéciaux et du Comité international des sports des sourds (CISS). Les Jeux Olympiques spé

Andrew Parsons préside l’IPC depuis 2017

Comité international olympique (CIO) Fondé en 1894, le CIO est une organisation internationale à but non lucratif, qui organise depuis 1896 les Jeux Olympiques de l’ère moderne. S’appuyant sur les valeurs fondamentales que sont l’amitié, le respect et l’excellence, le CIO s’est fixé pour objectif de développer le mouvement olympique et d’ancrer ses principes auprès des jeunes. Chaque pays membre dispose d’un Comité national olympique (CNO). En Suisse,

Paracontact I Printemps 2020 ciaux créés en 1968 par Eunice Kennedy, l’une des sœurs du célèbre président américain, promeuvent les activités sportives des personnes en situation de handicap mental et organisent les compétitions. Les athlètes sourds participent quant à eux aux Jeux Olympiques des sourds (Deaflympics).

Mouvement paralympique La vision du mouvement paralympique est de «bâtir un monde inclusif grâce au parasport». Le Comité international paralympique (ICP) organise les Jeux Paralympiques dont la première édition remonte à 1960. Depuis 1988 à Séoul, ils se déroulent sur le même site que les Jeux Olympiques. Les athlètes des disciplines paralympiques reconnues peuvent concourir dans les catégories suivantes: assis (athlètes en fauteuil roulant), debout (athlètes amputés, atteints d’hémiplégie, de nanisme ou ayant des difficultés d’apprentissage) ou malvoyants. En Suisse, Swiss Paralympic est en charge de la sélection des athlètes ainsi que du financement et de l’organisation des participations des missions paralympiques. Le courage, la détermination, l’inspiration et l’égalité sont les quatre valeurs de ce mouvement.

Toutefois, l’égalité n’étant pas encore acquise dans toutes les fédérations sportives, l’IPC opère aussi en tant que fédération internationale de certaines disciplines sous le nom de «World Para…». Les exemples les plus connus sont «World Para Alpine Skiing» et «World Para Athletics». D’autres fédérations sportives internationales, à l’instar de l’UCI (Union Cycliste Internationale), ont mieux ancré l’égalité dans leurs statuts et considèrent la branche «para» de leur sport comme une discipline à part entière. Les sports équestres ou le badminton sont également exemplaires sur ce point. Parallèlement, les sports d’équipe tels que le basket-ball et le rugby ont développé leurs propres structures. Cependant, la Fédération internationale de basket-ball en fauteuil roulant (IWBF) se rapproche de plus en plus de la fédération des piétons, la FIBA. La tendance est donc à l’intégration et à la concrétisation de la vision de l’IPC.

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