HRONIQUE
NOUS SOMMES TOUS DÉPENDANTS
Enfin, tout ce que j’énumère dans le paragraphe précédent génère des profits immenses sur la planète, et quand je parle de profits immenses, je parle de milliards. Plus il y a de dépendants, plus il y a de clients, et plus il y a de clients plus il y a d’argent. Tout le monde y trouve son compte, et cela n’est pas près de s’arrêter, bien au contraire.
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Lorsque je mentionne que la majorité de la planète est dépendante, je vous place ici face à une situation, celle de me trouver un être humain qui n’est pas accro à la cigarette, au cigare, à la pipe, à l’alcool, aux drogues sous toutes ses formes, au magasinage compulsif, aux jeux de hasard, jeux de cartes, jeux d’argent, loteries, courses chevaux, pornographie de toutes sortes, substances illicites, cyber dépendances, dépendance aux tatous, à Iinternet, au téléphone, workaoholic, et j’en oublie peut être quelques-uns. Enfin, suite à cette énumération, connaissez-vous dans votre entourage quelqu’un qui n’a pas une des habitudes précitées ? Si oui, regardez bien cette personne, elle a probablement une auréole autour de la tête ou des ailes qui lui pousse dans le dos.
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Mais avant d’aller plus loin, en quoi la dépendance consiste-t-elle ? C’est tout simplement une façon de se comporter sans reproche, à répéter une action ou un comportement sans raison ou motivation même si la personne a une volonté de se soustraire à son action. Selon les circonstances, la dépendance n’est pas toujours considérée comme agréable à vivre, et certains la considèrent comme lourde si elle dépasse une limite de l’échelle humaine normale.
Tout être humain est dépendant, consciemment ou inconsciemment, mais cela ne change pas grand-chose. De par sa naissance le jeune pp bébé est dépendant de ses pae Bo uch ard rents, et de nos jours, avec toutes les inventions cybernétiques que nous avons sur le marché, bien des enfants sont déjà accros très jeunes à toute cette nouvelle technologie. Ne leur enlevez surtout pas leur téléphone cellulaire ce serait comme leur arracher un bras. r toi Cou
Le mot « dépendance » englobe une grande partie de l’univers d’un nombre important de comportements, d’autant plus que si on y joint les mots « addiction » et « assuétude », les êtres humains qui n’en seraient pas atteint pourraient être classés comme exceptionnels. Considérant ce que je viens d’écrire, la dépendance pourrait être tenue comme un fait normal.
La vie sur la planète a bien changé. Auparavant le rythme y était beaucoup plus lent. Une personne pratiquait un métier ou une profession et il le faisait pendant toute sa vie. À sa retraite, il se retirait, c’était aussi simple que ça. Une autre personne pouvait le remplacer. Aujourd’hui, les robots avec leur intelligence artificielle sont en train de nous remplacer, la dépendance dans les circonstances devient de plus en plus une échappatoire pour l’être humain, sorte de compensation à combler un vide que la civilisation lui apporte. La dépendance est-elle bonne ou mauvaise ? La réponse est, ni une ni l’autre. Tout dépend de l’individu, s’il se sent bien ou non dans cette situation. Si la personne si plaît, alors le soleil brille pour lui, rien ne sert de changer pour lui quoi que se soit. La dépendance s’installe chez les êtres humains parfois à une période spécifique de leur vie, agissant comme une compensation. Et quand je vous dis que tout le monde est dépendant, et bien, je peux ajouter ici que même ceux qui prônent l’indépendance au bout d’un certain temps sont dépendants de ce qu’ils prêchent. Sincèrement,
LA QUÊTE
PHILIPPE BOUCHARD
SEPTEMBRE 2020