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Un combat pour la liberté
Elles ont diverses causes, sont uniques ou multiples, épousent divers visages, tous les âges, sont légales ou illégales, ne s’embarrassent pas de statuts sociaux, ni ne connaissent les frontières. Elles emploient différents médiums et stratagèmes, sont parfois légères et sans grandes conséquences, mais deviennent parfois toxiques, voire fatales.
Elles répondent généralement à un manque que l’on cherche à combler, à une souffrance que l’on veut fuir, à un état que l’on veut atteindre. Enfin, du moins, au commencement…
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Car insidieusement, elles prennent possession des êtres qui l’ont recherchée, parfois à répétition, parfois en une seule occasion, pour ensuite devenir une part presque inextricable d’eux-mêmes. Je veux parler des DÉPENDANCES, qu’elles soient physiologiques (par les drogues et médicaments), psychologiques (comme certaines relations toxiques), ou les deux à la fois.
Il y a des dépendances dont on peut se débarrasser plus facilement que d’autres, mais, dans tous les cas, un cheminement qui comprend un travail sur soi est nécessaire. Reconnaître sa dépendance constitue toujours le premier pas sur ce sentier sinueux. Puis il faut en arriver à reconnaître LA ou LES raisons qui nous y ont conduits. Cela nécessite impérativement une bonne connaissance de soi par introspection, où parfois il faut de l’aide à ce niveau. Ensuite devrait venir la décision : arrêter ou continuer… Arrêter est un défi que l’on se lance à soi-même et exige au préalable, une volonté bien ancrée, ainsi qu’une bonne dose de courage appuyée par une connaissance de ce qui va nous arriver (états de manque induits par la diminution ou l’arrêt de consommation, fréquentation…). Bref, ça nécessite une petite préparation. S’y lancer à l’aveuglette, c’est se précipiter dans les bras du désespoir et l’abandon devient presque assuré. Il est tout de même intéressant de constater que l’élément déclencheur des dépendances est souvent une promesse de mieux-être, même si celleci n’est que de courte durée… Pourtant, les dépendances, si on y regarde bien, ne sont que les mains tendues «d’un traître» (chimique ou relationnel) qui tire bénéfice de ses premières «bonnes» impressions. Mais, plus le temps passe plus le masque tombe sur l’habile escroc qui maintenant tire les ficelles de notre être. Lentement s’effondre l’illusion de bien-être et de plénitude envisagée.
Pourtant si parfait au début, le rêve artificiel vire lentement au cauchemar lorsqu’au mal-être initial s’ajoute la douleur d’un piège qui se referme lentement mais sûrement sur nous.
Lorsque notre quotidien est désormais voué tout entier à la recherche de «l’état de bien être du début» qui s’éloigne de plus en plus, jusqu’à devenir inatteignable, alors, nous nous rendons enfin compte de notre captivité, il est hélas, souvent trop tard.
Il est important de réaliser que lorsque l’on est dépendant et que l’on décide d’y mettre un terme, l’enjeu réel est notre LIBERTÉ, ni plus ni moins! Le combat du sevrage devient une lutte pour sa propre émancipation. Quel prix, quels efforts êtes-vous prêt à y consacrer? C’est la grande question. Parfois, il faut se trouver une bonne raison, alors, on le fait pour sauver notre santé, voire notre vie, parfois c’est pour nos enfants, notre famille, mais assurément, ce n’est jamais
ANONYME
en vain.
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