


Dans l’univers du BTP, des talents se développent dans des métiers qui conjuguent le respect de la tradition et les technologies de pointe. Avec pour perspective de participer à la création d’un futur.
C’est donc très logiquement que les entrepreneurs, concepteurs, et autres intervenants se mobilisent pour dynamiser leur filière, avec l’intention d’intéresser les jeunes. La perspective du BatiMag97 rejoint cette vision. Et opère un tour d’horizon des chantiers en cours, des métiers d’architecture, des outils et engins de pointe. Tous ces moyens propices à l’avènement d’approches neuves mais aussi de techniques destinées au marché de la réhabilitation.
Ce numéro de BatiMag97 tente cette année encore d’être le porteparole de cet univers en transition en relayant des informations ainsi qu’un dossier juridique qui revient sur le problème d’indivision, tellement récurrent dans notre département.
L’intention est de sensibiliser toujours plus ceux qui participent de près ou de loin au développement de la Guyane. Et qui lancent de nouveaux défis !
La rédaction
BatiMag97 est une publication de la société Media55
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Pascal Frémont : contact@batimag97.com
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Rédaction : Françoise Raasel - AP - Valérie EsnaultMarlène François - Contributeur : Frédéric Rose-Dulcina
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Photographes : Jody Amiet (Guyane) - Hugues Moray (Martinique)Bruno Michaux Vignes (Guadeloupe) Autres crédits : CTG
Couverture : © CNES/ESA/Arianespace/GUILLON Jean-Michel, 2021
Impression : Graficas Monterreina Cabo de Gata, 1-3 - 28320 - Pinto - Madrid, Espagne
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CAPTER
8 Actus d’ici et d’ailleurs
COMPRENDRE
24 Livres
AGRANDIR
26 Futur pont du Larivot : ouvrage d’art
RÉNOVER
36 Loto du patrimoine
OPTIMISER
50 Hôtel de Police, un bâtiment QEA
AGIR
58 La maison de la forêt et des bois de la Guyane
REPENSER
68 L’architecture Créole traditionnelle
S’ADAPTER
80 Engins de chantier : vers une réduction des émissions
92 Toitures tropicales
ANTICIPER
96 Nouveau pas de tir Ariane 6
PRÉSERVER
110 Maison des cultures et des mémoires de Guyane
RÉHABILITER
116 La réhab’ du Canal Laussat
GÉRER
128 MEDEF
130 Profession : architecte
CLARIFIER
144 Billet d’ humeur : la CEOG en question
150 Juridique : le défi de la sor tie de l’indivision
PLANNIFIER
144 L’agenda des salons
REMERCIER
144 Merci à nos clients
Le chantier de cette nouvelle cité scolaire de SaintGeorges, débuté fin 2019 sera finalisé et prêt à recevoir collégiens et lycéens pour la rentrée de septembre 2023.
Sur un terrain de 8 ha, le lycée aura une capacité d’accueil de 765 élèves et le collège 680 élèves. Mais aussi une section SEGPA de 80 élèves. La SEGPA est l’acronyme de Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté. Il désigne les classes
qui accueillent des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, parfois en raison d’un handicap. Un internat de 140 places, une restauration commune (réfectoire et production sur site) pour 1 200 élèves sont prévus. Lycée et collège auront une administration et un hall sportif en commun.
Une voie générale et une voie technologique (Pôle gestion, Pôle bois, Pôle énergie, Pôle ESS (économie sociale et solidaire) seront les filiales développées pour le lycée.
Prévus également 8 logements de fonction et une loge gardien.
Le montant de l’opération s’élève à 67 M€, la maîtrise d’ouvrage est la Collectivité territoriale de Guyane (CTG).
Ainsi les jeunes vivant sur le fleuve Oyapock, dans des villages très éloignés comme Camopi ou Trois Sauts seront scolarisés sur St-Georges et non plus à Cayenne. Le Home des Sœurs de St-Georges sera remplacé par l’internat de la cité scolaire.
Le lycée IV de Saint-Laurent sera implanté dans le secteur du projet d’aménagement Balaté Nord, la superficie des parcelles du lycée est de 4 hectares environ.
Sa capacité d’accueil sera de 1050 élèves. Une restauration en production de 80% de l’effectif du lycée augmentée de la production pour les effectifs du collège VI de Saint-Laurent, soit 1600 repas en production.
Une administration, un CDI, des espaces pour les enseignants, des locaux d’enseignement et des ateliers, un hall sportif et des logements de fonction pour le personnel logé par nécessité absolue de service sont prévus.
Les filières suivantes seront développées pour le lycée :
• Filière générale
• Filières technologiques
• Filières professionnelles
• Pôle Energie
• Pôle Environnement
• Pôle Sécurité
Les travaux de terrassement achevés, les travaux des fondations ont démarré en octobre 2022, la mise en service du lycée est prévue pour la rentrée de septembre 2025.
Après un premier accord signé par Flying Whales avec la CTG et le CNES, une rencontre a eu lieu le 29 septembre dernier, en présence de Michèle Renaud, Argann Simonin, gestionnaire du marché chez Flying Whales, et Gabriel Serville.
Les potentiels des dirigeables rigides pourraient bien se matérialiser de diverses manières sur le territoire guyanais qui prévoit une utilisation d’ici 5 ans. De quoi assurer le transport d’engins et de matériaux de construction sur les différents sites, le transport de carburant, l’acheminement de produits commerciaux en grande quantité, ou encore la récupération
des déchets et l’acheminement en retour vers les centres de tri, sont autant de missions qui pourraient être menées à bien, en plus de celle de transport des matériaux vers le Centre Spatial Guyanais.
En effet, présents au salon CES de Las Vegas en janvier 2023, Flying Whales et Arianegroup ont signé un accord portant sur « l’étude des cas d’utilisation possible » de son dirigeable (LCA60T) pour le transport des composants du lanceur spatial Ariane 6 .
« Cette collaboration permettra de préciser et quantifier les avantages que le LCA60T présente par rapport aux moyens de transport conventionnels, dans le cadre des chaînes logistiques d’ArianeGroup en Europe et Guyane », a précisé la société à la presse.
À ce projet guyanais, les perspectives de développement sur les Antilles ne sont pas à exclure.
Après 3 années de préparation, 1 an de chantier, 161 nuits de travaux sous exploitation, le vaste chantier de rénovation et de renforcement structurel de la piste de l’Aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes s’est achevé fin octobre 2022.
Ces travaux hors normes ont nécessité une organisation inédite, mobilisant jusqu’à 120 personnes qui ont effectué au total près de 120 000 heures de travail, ainsi que des moyens techniques exceptionnels, et l’implication directe de 25 entreprises dont 21 entreprises locales.
Une mobilisation à la mesure de la plus grande opération jamais menée depuis la mise en service de l’Aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes en 1996 : la superficie totale de la piste rénovée est en effet équivalente à 30 terrains de football !
Ce renforcement de la piste doit permettre d’accompagner la densification du trafic « gros porteurs » au départ et à destination de la Guadeloupe, et répond également à l’objectif de mise en conformité de l’infrastructure, vis-à-vis des nouvelles normes de certification EASA en sécurité aéroportuaire, certification obtenue par l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes en 2017.
Ce chantier de 35 millions d’euros a été rendu possible grâce à la Région Guadeloupe, à travers une subvention de 10 millions d’euros des Fonds Européens FEDER, et à la Banque Européenne d’Investissement grâce à l’octroi d’un prêt long terme de 14 millions d’euros.
En juillet dernier, le lauréat de l’appel à projet représenté par Mme Christelle Galou, Directrice Générale de Cinéstar by Caribbean Cinéma, a projeté devant la presse et la population les plans du futur ciné-
théâtre La Renaissance, en présence de M. Bruno André, Sous-Préfet de Pointe-à-Pitre, Mme Francesca Faithfull, Vice-Présidente de la commission Culture et Patrimoine de Cap Excellence et M. Harry Durimel, Maire de Pointe-à-Pitre. Le complexe sera composé d’une cinémathèque, d’un espace coworking, d’une salle VIP qui pourra se transformer en salle de séminaire et d’un espace de restauration. Une alliance du moderne et de l’ancien avec une façade reconstruite à l’identique et un édifice qui respectera les normes HQE (Haute Qualité Environnementale) en y intégrant même un espace paysager. En attendant une image de cette façade sera projetée sur une surface métallique installée à cet effet. Cette présentation a été ponctuée des témoignages d’un parterre de personnalités qui se sont remémorées leurs souvenirs dans ce lieu mythique. Ce projet donnera un nouveau souffle au centre ville de Pointeà-Pitre. Rendez-vous en 2025…
Lors d’un déplacement aux Antilles, le PDG de l’armateur CMA CGM, Rodolphe Saadé, a annoncé que 7 nouveaux porte-conteneurs propulsés au biogaz viendraient renforcer et moderniser la desserte des Antilles. Ils devraient être livrés progressivement dès 2024 (4 navires de 7 300 EVP et 3 navires de 7 900 EVP avec 1385 prises Reefer chacun).
A terme, ils remplaceront les navires de plus petite taille dédiés aux liaisons entre les Antilles, l’Hexagone et l’Europe.
Ces nouveaux navires seront propulsés au biogaz, une technologie contribuant à réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre et à la préservation de la qualité de l’air en éliminant la quasi-totalité des polluants atmosphériques.
Le biogaz issu de la biomasse permet de réduire les émissions de CO2 de 67% par rapport à un fuel conventionnel et d’abaisser de 99% les émissions d’oxyde de soufre, de 91% les émissions de particules fines et de 92% les émissions d’oxyde d’azote. D’ici 2026, la CMA CGM comptera 77 navires de ce type.
L’armateur a aussi annoncé un accompagnement pour « la modernisation et l’augmentation des capacités des grands ports maritimes de Guadeloupe et de Martinique », ainsi que « l’agrandissement des quais » nécessaire à l’accueil de navires de plus grandes capacités.
Le 26 octobre dernier, l’AFD de Fort-de-France et la Ville de Sainte-Luce ont signé une convention de crédit d’un montant total de 675 000 euros afin de financer l’acquisition de deux parcelles de terrain au sein du quartier Delivry.
La commune souhaite y construire un centre d’accueil et de loisirs pour personnes âgées autonomes, avec la possibilité d’hébergement occasionnel et une maison de quartier.
Dans le cadre de son mandat, l’AFD soutient les actions des collectivités afin de promouvoir le développement des territoires. C’est en ce sens, qu’elle accompagne la commune de Sainte-Luce via « un prêt secteur public bonifié » qui contribuera à l’amélioration du cadre de vie des habitants du territoire et à la préservation du lien social.
Le 20 décembre dernier, trois conventions de préfinancement de subventions de l’État ont été signées. Des prêts destinés à avancer les fonds nécessai-
res à la réalisation de trois opérations : travaux d’assainissement des eaux pluviales des rues Gabriel Péri, Bouillé et la réfection du boulevard Laigret.
En effet, la ville de Saint-Pierre doit sans cesse remettre à niveau ses voiries, impactées par les effets de fortes précipitations occasionnant des inondations, voire des glissements de terrain. Depuis plusieurs années, le boulevard Laigret est fermé à la circulation à la suite d’un éboulement. Ce qui ne manque pas de perturber le trafic routier.
L’État a déjà accordé à la ville de Saint-Pierre trois subventions au titre du Fonds Exceptionnel d’Investissement couvrant entre 80 et 95% du coût des travaux.
Une grosse partie de ces fonds n’est versée que lorsque les infrastructures s’avèrent achevées. La ville doit donc réaliser les travaux sur ses propres fonds.
Avec ces prêts de préfinancements de subvention, l’AFD s’engage auprès de la commune en lui permettant de pallier les difficultés de trésorerie et faire en sorte que les projets se concrétisent sans entamer le budget municipal.
Le 16 novembre dernier, le président du Conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy, a félicité les lauréats du Concours Innovation Outre-mer, dont la CTM est partenaire. Une septième édition historique puisque les 3 lauréats sont originaires de la Martinique, « une fierté pour notre territoire », a souligné le président de la CTM.
Parmi eux, Emerwall, représentée par Valentin LACROIX, Louis FRIGAUX, Ezz el dine AMIR et Quentin GODINOT, qui a remporté le prix Start BPI KPMG, vote du public.
Emerwall fabrique des panneaux isolants biosourcés en Martinique, pour la construction et la rénovation.
L’agence française de développement apporte 675 000 euros à la ville de Sainte-Luce pour l’acquisition de foncier…
En septembre dernier, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) et le groupe Action Logement ont lancé un appel à manifestation afin de trouver des solutions pour le logement des jeunes en centre-ville. Faciliter et inciter les jeunes, qu’ils soient étudiants, en formation ou en alternance, est l’objectif du dispositif lancé par les élus de l’Assemblée de Martinique. Dans le cadre de l’initiative, dix opérations tests seront
sélectionnées et soutenues d’ici la fin de l’année 2022, si celles-ci répondent à plusieurs critères. Les projets et concepts doivent être innovants, tels que les collocations jeunes ou le co-living, avec une valorisation des espaces extérieurs.
Du studio au T2, équipés ou meublés, la construction doit privilégier les matériaux durables. Et les logements doivent proposer certains services, tels que l’accès à Internet en wifi et des espaces communs.
Village BTP&Co, un lieu unique à Marseille pour répondre à toutes les interrogations et demandes des personnes en recherche d’emploi dans le BTP
En novembre dernier, à Marseille, a été inauguré le Village BTP&Co. Ce lieu centralise toutes les démarches pour favoriser l’accès à l’emploi dans les métiers du BTP. Ce lieu 100% BTP de 230 m² est géré par une équipe dédiée de 6 personnes. Dotée des nouvelles technologies, elle permettra de découvrir les métiers, et d’intervenir auprès des structures de l’emploi, de l’insertion et de la formation.
Avec 10 ans de travaux en perspective sur le site Euroméditerranée, la Fédération du BTP 13, la DREETS et Pôle Emploi ont créé le village BTP&Co.
Ses objectifs ? Promouvoir les métiers du BTP auprès de tous les publics, accompagner les personnes ayant un projet dans le BTP, permettre le développement des compétences, mettre en lien les candidats et les entreprises via la FBTP 13. En un mot, simplifier les recherches concernant les métiers du BTP avec une équipe qui centralise aussi bien les organismes de formation que les sorties positives à l’emploi via les entreprises de la Fédération du BTP 13.
Cette nouvelle plateforme numérique propose aux particuliers d’acheter à moindre coût ou de bénéficier gratuitement de matériaux de seconde main. C’est le concept de la “bourse aux matériaux” du BTP, constituée de surplus de chantier ou d’invendus à prix réduits ou des éléments issus de la déconstruction à un prix défiant toute concurrence : jusqu’à 80 % de rabais. L’objectif de la plateforme est de valoriser les déchets du BTP, en réemployant les matériaux de construction. Sur la plateforme, les particuliers peuvent y trouver du carrelage, des portes, des palettes ou encore des meubles, fournis par les entreprises. Une initiative qui valorise le réemploi et booste la démarche d’économie circulaire.
En réponse à une demande croissante de logements et aux enjeux de la transition environnementale, le secteur du bâtiment n’a d’autre choix que de s’industrialiser.
Dans cette optique, la construction hors-site présente d’immenses atouts. Réduction des délais, accroissement de la qualité et de la sécurité, niveau d’efficacité énergétique élevé, sans compter la possibilité de construire de manière réversible, ce mode de construction consistant à assembler des éléments préfabriqués par des méthodes industrielles possède un potentiel considérable mais reste sous-utilisé.
Cet ouvrage, fruit de la vision croisée d’entrepreneurs hors-site et d’un acteur de la formation, permet à tous les acteurs de la chaîne de la construction d’appréhender les enjeux, les concepts, les technologies et les impacts des méthodes industrielles appliquées au bâtiment.
Sommaire de l’ouvrage :
La construction face aux mutations actuelles. De la construction traditionnelle à la construction industrialisée.
Modes constructifs hors-site
Avantages et inconvénients de la construction hors-site. Coûts et économie d’échelle Industrialisation et digitalisation de la construction hors-site.
Le « hors-site » : une nouvelle approche de construction. Nouveaux modes de management de projet mobilisés. Technologies mobilisées. Plateformes numériques pour la construction hors-site.
Stratégies et leviers du déploiement
Outils juridiques à déployer. Études de cas
Domaine stratégique de la transition énergique, le photovoltaïque est au coeur des objectifs gouvernementaux qui visent une augmentation régulière de sa part dans la production d’électricité en France. Cet ouvrage, axé sur la pratique, donne toutes les clés pour choisir, assembler et entretenir les installations solaires photovoltaïques raccordées au réseau. Il se révélera un outil indispensable aux ingénieurs, concepteurs, chefs de projet, donneurs d’ordre et intervenants techniques du solaire.
Cette sixième édition, entièrement revue et actualisée, présente la conversion photovoltaïque et la technologie des panneaux solaires, décrit les équipements utilisés, ainsi que leur installation puis détaille la conception de projets basse puissance et de centrales à forte puissance. Enfin, elle aide au contrôle et à la maintenance des systèmes photovoltaïques. Des annexes sur les données d’ensoleillement et les acteurs du secteur complètent l’ouvrage.
Sommaire de l’ouvrage : Énergie lumineuse et conversion photovoltaïque. Technologie des panneaux solaires. Équipements pour installations raccordées au réseau. Systèmes basse puissance. Centrales photovoltaïques. Contrôle et maintenance des systèmes photovoltaïques.
On se souvient de la fermeture du pont du Larivot en 2009 pendant 4 mois : un traumatisme qui eut de forts impacts économiques et sociaux. Une situation que personne ne veut revivre, d’où l’évidence d’un deuxième pont afin d’assurer et fluidifier la circulation. Rencontre avec Emilie Mordacque, chef de l’unité RN1-pont du Larivot à la DGTM*.
“Le pont du Larivot, un axe stratégique pour la Guyane”
Spécialiste du financement Outre-mer depuis plus de 25 ans, en Guyane depuis 15 ans, les équipes Ecofip accompagnent les entrepreneurs dans la réalisation de leurs investissements Outre-mer entrant dans le champ de la défiscalisation selon la Loi Girardin votée en 2003. Éclairage avec Stephane Dumais, directeur commercial Ecofip Guyane.
La loi Girardin industriel, dite “défiscalisation one shot”, pour qui ?
Elle s’adresse aux investisseurs moyennement ou fortement imposés. Une réduction d’impôt sur un an pouvant atteindre 120% du montant de votre apport.
L’Etat encourage le développement économique des régions ultramarines en accordant une réduction d’impôt au contribuable qui investit sur ces territoires dans le financement de matériel productif. Ce dispositif soutient l’activité en permettant aux entreprises ultramarines d’investir à moindre coût.
Quelles sont les principales activités éligibles ?
L’éventail est large : industrie, activités extractives, pêche, traitement des déchets, agriculture, bâtiments et travaux publics, transport, artisanat, tourisme… Tous les investissements productifs neufs, acquisition ou création de biens corporels amortissable par nature (matériels et équipements industriels, véhicules utilitaire …) sont éligibles à la défiscalisation.
Je souhaite réaliser un investissement, comment s’articule l’accompagnement Ecofip ?
Nous procédons par étapes successives :
- Après un premier contact, Ecofip établit avec vous le plan de financement de votre investissement
- Ecofip vous assiste dans la recherche d’un financement bancaire et de l’assurance
- Ecofip vous facilite les démarches de récupération des pièces nécessaires à la constitution du dossier (KBIS, attestations fiscales et sociales…)
- Ecofip vous accompagne au moment de la livraison et du paiement final du matériel
Ecofip sera à vos côtés durant toute la durée légale d’exploitation et jusqu’à la cession de l’investissement.
Vous avez des projets d’expansion pour 2023 ?
Oui nous allons ouvrir une succursale Ecofip à Saint-Laurent du Maroni. L’agence de Cayenne a été restructurée en 2 pôles : le plein droit pour les secteurs du BTP, les artisans, les commerçants… et le pôle exploitations agricoles pour tout ce qui touche à l’agriculture.
Ajoutons que notre ancrage local, nos connaissances du territoire, notre approche personnalisée et notre nouvelle équipe renforcée -constituée aujourd’hui de 7 personnes- sont autant d’atouts pour trouver une solution optimale à tout financement de projet local.
La loi Girardin en bref : la défiscalisation prorogée jusqu’en 2029
Il s’agit de la Loi programme du 22 juillet 2003, révisée par la LODEOM en 2009 puis par les dernières lois de Finances. Initialement applicable aux investissements réalisés jusqu’au 31 décembre 2017, elle a été depuis prorogée une première fois jusqu’en 2025 et, depuis la Loi de Finances 2023, la prorogation a été votée jusqu’à la fin de l’année 2029 pour l’ensemble des DOM/COM. Cette loi vise à promouvoir un développement économique durable outre-mer avec notamment la relance des investissements dans les PME et TPE.
PK 2,5 Route de la Madeleine, entrée de la Roseraie - Cayenne
0594 29 15 56
ecofip.gf
Emilie Mordacque : Le premier objectif est d’assurer en toutes circonstances le franchissement de la rivière de Cayenne par la RN1, car il n’y a pas d’itinéraire alternatif équivalent ; pallier donc les déficiences en cas de fermeture du premier pont, comme en 2009, sachant que 20 000 véhicules par jour empruntent cet axe, ainsi que des convois exceptionnels, des cyclistes et des piétons.
Les différents modes de transport seront sécurisés, en particulier les piétons et les cyclistes -et par extension les pêcheurs- qui pourront circuler sur la voie verte à double sens, -3 mètres de large-, séparée physiquement de la circulation motorisée. Elle comportera cinq belvédères comme aires de repos pour les usagers. Les deux roues motorisées dans le sens Cayenne/ Kourou pourront utiliser la bande de droite élargie de 2 mètres.
Le trafic routier allant de Cayenne à Kourou utilisera le nouveau pont, tandis que le pont actuel ne gardera que le trafic routier allant de Kourou à Cayenne.
Sa longueur sera de 1 300 mètres environ et aura une capacité portant jusqu’à 120 tonnes, au lieu de 80 tonnes aujourd’hui.
Le matériau prédominant du nouveau pont en luimême est le béton précontraint, avec bien sûr de l’acier à l’intérieur ainsi que pour les fondations qui seront
ancrées dans la roche profonde, jusqu’à 40 mètres sous le niveau de la mer.
Le maître d’ouvrage est l’Etat présent à 100% dans le financement estimé à 190 millions d’euros. Le préfet de la région Guyane représentant l’Etat, l’opération est suivie par la DGTM (direction générale des territoires et de la mer).
Le maître d’œuvre est Egis structures et environnement, spécialiste en ouvrage d’art, ses équipes réparties entre la métropole et ici.
Le pont comprendra 19 piles architecturées en rivière, fondées chacune sur 4 pieux en béton reliés par une semelle immergée.
L’architecte est l’agence Lavigne Chéron Architectes. Les tout premiers travaux ont débuté fin 2021 au niveau du giratoire de Belle Humeur, la mise en service du nouveau pont est prévue en 2025.
Les travaux seront réalisés principalement par trois marchés de travaux séparés.
La première étape (de 2021 à 2023) est consacrée à la construction du giratoire et des bassins pour recueillir et traiter les eaux de ruissellement des chaussées, en rive gauche (Macouria).
“Le pont du Larivot, un axe stratégique pour la Guyane”
Quelle est la justification première du doublement du pont du Larivot
La deuxième étape (2022 à 2025) concerne l’ouvrage d’art en lui-même et les remblais d’accès en rive droite et en rive gauche.
La troisième étape (2024/2025) concerne le raccordement en rive droite (Matoury), les chaussées et les équipements hors ouvrage.
Bien sûr le projet a fait l’objet d’une enquête publique unique du 4 janvier au 3 février 2021, portant sur la demande de déclaration d’utilité publique et la demande d’autorisation environnementale unique.
Le projet a été déclaré d’utilité publique en août 2021 et a fait l’objet d’une autorisation environnementale en septembre 2021. Tous les feux étaient au vert pour les travaux !
L’estuaire est très riche non seulement par sa faune marine - tortues, lamantins, mérous, requins, dauphins de Guyane (Sotalia guianensis)… mais aussi par ses berges mangroviennes.
Il est certain qu’il y aura des nuisances sonores liées aux travaux de forage des pieux, mais une surveillance visuelle terrestre et maritime sera réalisée par des spécialistes de l’environnement.
de l’environnement sachant que l’estuaire de la rivière de Cayenne présente un milieu riche en biodiversité marine et terrestre ?
/////////////// Les sociétés mobilisées ///////////////
• Le premier marché a été notifié à Eiffage infra Guyane et Tradima pour les travaux et Transports Boecasse pour le transport
• Le deuxième marché a été notifié au groupe Vinci, à savoir Dodin Campenon Bernard (mandataire), Sogea Guyane, Soletanche Bachy international, Balineau, Freyssinet France
• Un troisième marché de travaux sera passé en fin d’opération pour les derniers travaux avant la mise en service
De nombreux sous-traitants et prestataires sont également mobilisés.
*DGTM (Direction générale des territoires et de la mer).
La Mission patrimoine (aussi appelée Mission Bern) a été confiée par le Président de la République à Stéphane Bern en septembre 2017 afin d’évaluer le patrimoine en péril et de trouver des moyens de financer la restauration des sites. Parmi eux, le Loto du Patrimoine. Le 14 mars 2022, la liste des 18 sites emblématiques retenus a été dévoilée. Parmi eux, trois se trouvent dans les Outre-mer et bénéficieront d’un soutien financier du Loto du Patrimoine.
Une centaine d’autres sites (dits de maillage) recevront aussi une aide financière de la mission.
En 2019 la société TSV (Thierry Services et Ventes) s’installe en Guyane, à Collery plus précisément. TSV est spécialisée dans la location et la vente de matériels BTP et de petits matériels portatifs.
Coffrage, étaiement, étais et tours d’étaiement, grue, échafaudage, matériel pour la sécurité collective, tels les garde-corps, pince dalle, plateforme de sécurité ; TSV s’adresse aux particuliers, mais aussi aux grosses structures comme Vinci, Nofrayane, Ribal ou Eiffage. Avec un parc de matériel de 4 000m², TSV assure !
« Nous faisons la location et la pose de coffrage de dalle Gridflex Peri. C’est innovant, rapide, souple et sûr, pour coffrer en toute sécurité ! » précise Jean Bart, fondateur et directeur de TSV.
TSV c’est aussi du matériel fournissant de l’énergie sur les chantiers, de la location de petits matériels, que ce soit pour des travaux sur murs et sols, des finitions – aspirateur hybride, ponceuse à bras- ou un besoin de consommables pour l’outillage, et divers accessoires complémentaires.
Pour tout le petit matériel portatif, TSV fait confiance à Hilti, une référence en la matière. Hilti fournit à l’industrie de la construction mondiale des produits, des systèmes et des prestations de services de pointe qui garantissent aux professionnels de la construction des solutions innovantes à forte valeur ajoutée.
La société produit des systèmes de chevillage, des perforateurs, des marteaux-piqueurs, des solutions coupe-feu et des systèmes de supportage, ainsi que des gammes de produits sans fil, des meuleuses, des instruments de mesure, des tronçonneuses et des cloueurs.
TSV c’est un staff de 20 personnes. La société est scindée en deux parties : d’un côté la vente et la location, de l’autre, les travaux. « Nos techniciens accompagnent les clients sur les chantiers afin d’assurer la mise en place du coffrage par exemple. Un accompagnement du début à la fin ». Et de préciser que TSV travaille sur tout le territoire !
TSV Guyane
Zone industrielle Collery 1
Cayenne 0594 31 76 92
thierry.jean-bart@tsvguyane.com
• Le cinéma Atlas aux Anses d’Arlet en Martinique
• La maison Schwartz-Bart à Goyave en Guadeloupe
• Le village de l’Acarouany à Mana en Guyane.
Le bâtiment date de 1903 alors qu’il accueillait la mutuelle Le Peuple. La salle de cinéma Atlas, d’abord considérée comme accessoire a pris petit à petit une place essentielle dans l’édifice (notamment avec les débuts du cinéma muet).
Elle a programmé des films durant 70 ans, jusqu’en 2013, grâce à la passion de Dorival Athanase, d’abord projectionniste, ensuite directeur de l’établissement durant cinquante ans.
Dernière salle de cinéma indépendante de l’île, elle a fermé en 2013, après avoir fait l’objet d’un film documentaire intitulé « La dernière séance ».
Le projet : rouvrir le cinéma pour contribuer à la redynamisation du centre-bourg
Bâtiment très affecté par son âge et le manque d’entretien : les toitures ne sont plus étanches et des infiltrations d’eau ont affecté tous les planchers, béton et bois. Le plancher du premier étage menace de s’effondrer. Si les murs maçonnés de la partie la plus ancienne semblent être en bon état, le reste de l’édifice montre des détériorations importantes à de nombreux endroits.
Il s’agit de réhabiliter l’ensemble en conservant la toiture et trois façades. La partie ancienne servira de hall d’accueil et de salle des machines d’une nouvelle salle de cinéma, à construire dans une extension sur une parcelle à l’arrière du bâtiment.
L’objectif :
L’objectif est de restaurer la toiture et la façade, et ainsi accueillir une nouvelle salle de cinéma dans une extension. La ville porte ce projet de pérennisation du cinéma, qui participera à la redynamisation du centrebourg, à l’éducation à l’image des jeunes publics et à l’attractivité touristique. La restructuration de l’édifice s’attachera à maintenir une certaine identité architecturale et culturelle du bourg. Le lieu pourra également accueillir des événements tels que des festivals de films et des ateliers de formation à l’image. Il mobilisera des bénévoles dans le cadre associatif autour d’un projet commun de programmation. Des aménagements urbains et espaces de convivialité concomitants viendront renforcer la cohésion sociale, l’attractivité ainsi que les rencontres avec les artistes. Enfin, un projet de déménagement de la bibliothèque proche a aussi été évoqué pour que le cinéma accueille également une médiathèque. Les travaux devraient démarrer en 2023.
Située sur la côte est de Basse-Terre, la villa “la Souvenance” est un lieu de mémoire et un atelier de création, dont le lieu d’écriture partagé par le couple formé par Simone et André Schwarz-Bart, dès les années 70.
Devenue le Centre Caribéen d’Art et de Culture André et Simone Schwarz-Bart, elle est ouverte au public 50 jours par an, grâce à l’association La SouvenanceMaison Schwarz-Bart.
De nombreuses activités culturelles et artistiques y sont organisées. Des objets d’art et archives inédites y sont exposés et le fonds littéraire Schwarz-Bart comporte de surcroît une vaste bibliothèque. Un projet de résidence d’artistes est aussi à l’étude.
Le projet : assurer la pérennité de la villa et de la collection d’art qu’elle abrite
La maison de type colonial en bois, située en pleine verdure, reprend tous les codes architecturaux de la
maison traditionnelle en bois de l’île. L’édifice étant soumis aux aléas météorologiques qui endommagent la villa en bois et sa collection d’art, une action urgente est devenue nécessaire.
L’objectif :
Contribuer à la réhabilitation rapide de cet édifice. Un chèque de 500 000 € sera remis aux porteurs du projet par les représentants de la Mission Patrimoine. Somme qui permettra de lancer les travaux de :
• Gros œuvre
• Charpente et couverture
• Menuiserie
• Revêtements des sols et des murs
• Peinture.
Les chantiers ont déjà commencé et la fin des travaux est prévue en 2024.
Village situé sur la commune de Mana, dans l’ouest du département. L’ancienne léproserie est classée au titre des monuments historiques. Le village de l’Acarouany fait l’objet d’un tourisme religieux, avec l’organisation d’un pèlerinage tous les ans.
Historique : en 1836, Anne-Marie Javouhey, la fondatrice de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, installe une léproserie dans le domaine royal de l’Acarouany. Y sont aussi construits : une petite chapelle, des cases en bois et un dispensaire En 1974 l’établissement est transformé en centre de rééducation fonctionnelle. Douze ans plus tard, le village accueille des réfugiés surinamiens, chassés par la guerre civile. S’il a été démantelé, le village reste habité par une population (parfois clandestine) majoritairement surinamaise, haïtienne, brésilienne, mais aussi hmong.
Depuis 1999, le village est doté de 76 cases dont l’état est devenu insalubre.
La SAS Machdeal Matériels et Equipements a été créée en 1992 ; spécialisée dans l’approvisionnement d’engins, accessoires et outillages pour la mine, les travaux publics, l’agriculture et la forêt, la société est concessionnaire de marques phares comme Hyundai, Volvo, Terex, John Deere… et importe du monde entier les produits répondant aux besoins spécifiques de ces activités. Rencontre avec Carol Ostorero, cheffe d’entreprises, présidente de Machdeal.
Quels ont été vos débuts en Guyane ?
Carol Ostorero : Avant de créer MachDeal en 1992, j’avais déjà une certaine expérience des mines, car mon père travaillait dans ce milieu au Brésil, et je faisais alors les achats pour les entreprises. Puis il a décidé d’exploiter en Guyane où je l’ai rejoint.
C’est donc en toute logique que je crée MachDeal en 92. Au début dans un tout petit local « riquiqui », mais cela a bien fonctionné dès le départ. Ensuite on s’est installé dans de plus grands locaux, route de Baduel, et en 2003 nous avons construit notre propre bâtiment au Larivot.
La crise sanitaire ne vous a pas impacté ?
Comme tout le monde. Mais on a mobilisé les aides de l’État ce qui a permis d’amortir le choc de cette crise !
Cela me rappelle un autre cap difficile quand le phénomène el Niño a touché une partie de l’Amérique du Sud entraînant une grande sécheresse. L’activité minière a été très touchée par ce manque d’eau. Et comme MachDeal dépendait à 100% de l’activité minière, j’ai pris une claque et compris qu’il fallait alors se diversifier en urgence. Vers le BTP, l’agriculture, la forêt, et là j’ai trouvé un équilibre parfait.
Comment jonglez-vous avec des prix sans cesse à la hausse ?
L’actualité en Europe génère une flambée des prix ! Cette année, on a subi entre deux et quatre différentes hausses des prix. La difficulté est de passer ses commandes avec beaucoup d’anticipation, et donc imaginer ce qui va être vendu en 2024/2025 !
En trente ans, je n’ai jamais connu une situation comme celle-ci.
Mais c’est dans l’adversité, la difficulté, la contrainte que l’on décuple ses forces, ses performances et compétences, car il faut trouver des solutions. Je dirais que c’est une chance pour nous de pouvoir rebondir et satisfaire les clients. Et pendant cette période, on a ouvert une filiale de MachDeal en Martinique depuis le mois de juillet. Pour les agriculteurs bien sûr, avec la marque John Deere. Nous sommes heureux d’y être !
Rien n’est un long fleuve tranquille, mais l’on peut dire que vous avez su négocier sa traversée…
J’ai été très heureuse de fêter les 30 ans de MachDeal, nous les avons bien traversés et c’était une fête magnifique ! Et puis j’ai l’avantage d’avoir des enfants qui prennent la relève, c’est un vrai bonheur de travailler avec eux et de passer la main.
L’église (restée ouverte au culte), l’aumônerie sont déjà en cours de restauration. Les infrastructures quoique fortement dégradées sont toujours visibles : 4 grandes cases, 44 cases de lépreux, 32 cases dites « royales » d’hébergement collectif, une église, les maisons des sœurs de Saint-Joseph de Cluny, une salle de cinéma, la maison de l’aumônier et celle du médecin (et sa « servitude »).
Le projet : redonner toute leur visibilité aux cases et harmoniser l’ensemble du village
Permettre de dégager la vue et d’harmoniser l’ensemble du village. Deux tranches de travaux sont prévues.
• Première tranche déjà en cours et financée par le ministère de la culture et la mairie de Mana : l’église, l’aumônerie et le cinéma
• Seconde tranche : restauration de cinq cases. Les travaux doivent s’achever en juillet 2023.
Le village de l’Acarouany de Mana bénéficie de subventions d’un montant de 320 000 euros pour sa rénovation.
L’objectif :
Important pour le tourisme de l’Ouest guyanais, le village prévoit la création d’hébergements pour les touristes qui s’y rendent pour des excursions ou du tourisme religieux.
Le 29 août 2022, la Mission Patrimoine a aussi publié une liste de 100 projets de maillage. Parmi les sites retenus, trois sont dans les départements français d’Amérique :
• La Maison Boc à Grand-Bourg (Marie-Galante, Guadeloupe).
• L’ancien presbytère de Saint-Laurent (Saint-Laurentdu-Maroni, Guyane).
• La villa Saint-Cyr (Fort-de-France, Martinique).
Située dans le centre-ville de Grand-Bourg, non loin de l’église, la Maison Boc est restée dans son état initial. Belle bâtisse d’époque, intéressante sur le plan patrimonial et historique. Sa conservation en l’état en fait un site unique, quasiment le dernier témoignage de cette époque.
Le temps l’a dégradée et aujourd’hui, elle représente un danger pour la population.
Une restauration du bâtiment est donc prévue pour la transformer en un lieu d’hébergement et d’accueil d’événements.
Ces travaux ont bien évidemment un coût. Sur un total de 599.000 €, le besoin de financement s’élève à 200 000 €.
L’ancien presbytère de l’église Saint-Laurent à Saint-Laurent du Maroni en Guyane
Inscrit aux monuments historiques, l’ancien presbytère de l’église Saint-Laurent a été construit entre 1905 et 1913.
Il est bâti sur le même modèle que tous les logements officiels (case de fonctionnaire). L’objectif aujourd’hui est “de redonner au presbytère son aspect et son usage historique, religieux”, précise la Mission Patrimoine, puisqu’il doit comprendre des logements pour le curé et/ou les prêtres. La couverture du bâtiment principal et la galerie qui le relie aux annexes sont à remplacer totalement, en plus de diverses remises en état.
La commune propriétaire du site a indiqué un besoin de financement de 480.000 € sur des travaux estimés à 1,2 million €.
La maison Saint-Cyr à Fort-de-France en Martinique
Bâtie en 1901 au centre-ville de Fort-de-France, cette maison est inscrite aux monuments historiques et aux sites patrimoniaux remarquables. Elle représente un “archétype des maisons bourgeoises” de l’époque, indique la Mission Patrimoine.
« Le bien est en péril et exige une intervention rapide et délicate », note la Mission Patrimoine. Des mesures conservatoires ont déjà été engagées en 2016-2017 par la Ville, principalement pour la consolidation et l’étaiement de la façade principale. Mais il reste la restauration globale de la couverture, de la charpente, des menuiseries, etc.
A terme, l’objectif est de la rendre accessible au public. Le projet de valorisation consiste en effet à “créer un espace convivial de rencontre et d’échanges entre habitants et visiteurs occasionnels”, avec un café-restauration et un barlounge d’une part, et d’autre part l’organisation de concerts, expositions, débats...
Les travaux, prévus entre le second semestre 2022 et la fin 2023, sont estimés à 2,4 millions €. Le besoin de financement, lui, s’élève à 287 000 €.
Il semble évident que le futur Hôtel de Police de la Guyane se devait, en tant que chantier emblématique de la Guyane, d’être
un bâtiment certifié HQE (Haute Qualité Environnementale)
intégrant des critères d’exigence environnementale dès le début du projet.
“L’Hôtel de Police bénéficie d’une position privilégiée”
La maîtrise d’œuvre est confiée à un groupement d’architectes, locaux - JAG Jungle Architecture Grouphexagonaux - Ameller Dubois, architecte mandataire -, la maîtrise d’ouvrage étant assurée par l’État. « Positionné le long de l’axe principal conduisant au centre-ville de Cayenne, reprenant le mode d’implantation de la trame historique, l’Hôtel de Police bénéficie d’une position privilégiée, affirmant la présence du régalien dans un contexte local où la notion de sécurité est sensible. L’équipement marque avec élégance l’entrée en centre-ville », lit-on sur le site d’Ameller Dubois.
Plus précisément sur le site de l’ancien hôpital SaintDenis transformé par la suite en campus universitaire.
La première pierre de l’Hôtel de Police de Cayenne a été posée mardi 18 janvier 2022 par Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, en présence de Sandra Trochimara maire de Cayenne, du sénateur Georges Patient et de Jacques Dubois, architecte, l’ensemble devant être livré en juillet 2024. « Le contrat de chantier a été signé pour une durée de 23 mois, un beau défi », précise Franck Brasselet, architecte et dirigeant de Jungle Architecture Group. Ce futur Hôtel de Police arrive alors que les services de l’État visent à un renforcement de la justice dans le cadre de la réforme des travaux prioritaires nationaux. De tous les grands projets territoriaux - les Cités judiciaires et les Cités administratives de Cayenne et Saint-Laurent du Maroni - l’Hôtel de Police est le plus avancé, avec un double objectif environnemental, faire baisser la facture d’énergie et réduire les consommations d’énergie des bâtiments, qui se veulent exemplaires en la matière.
« Avec Ameller Dubois , Betem (BE Fluides) et Robert Célaire (BE environnement), nous avons des objectifs très élevés d’efficience et de rationalisation du projet », précise Franck Brasselet. « On a travaillé ensemble sur les études préalables au projet, eux en tant que
spécialistes dans la construction d’hôtels de police, et moi-même avec mes connaissances et savoir-faire de l’architecture bioclimatique, du contexte économique et des entreprises locales ». L’agence d’architecture et d’urbanisme Ameller Dubois est particulièrement expérimentée dans la conception et la réalisation d’hôtels de police, dont elle compte une dizaine d’unités à son actif. JAG architecture s’est illustré en tant que finaliste du Prix national Construction Bois. Cet Hôtel de Police est un projet pilote ; il regroupera les différents services jusqu’alors implantés dans des endroits divers. La plus-value en termes d’organisation et de services rendus à la population sera importante.
Bâtiment R+3
Coût total du projet :
51, 260 millions d’euros
Superficie du lieu : 2 ha
Superficie des bâtiments construits :
12 000 m²
400 postes fixes
300 m3 de bois
“L’Hôtel de Police, un chantier emblématique de la Guyane”
L’enjeu étant d’optimiser au maximum le projet dans le sens d’une réduction de la consommation d’énergie, les différents services auront à faire un apprentissage précis de l’utilisation de l’équipement et des systèmes mis en œuvre. Les ouvertures ont été soigneusement dimensionnées et positionnées afin de privilégier la lumière du jour plutôt qu’une coûteuse lumière artificielle. Le principe alliant une utilisation de la climatisation à 27° et des brasseurs d’air dans chaque bureau nous semble à cet égard une combinaison gagnante.
Le 3e étage regroupant entre autres fonctions un dojo et un espace restauration bénéficiera d’une ventilation naturelle à 100%. Parallèlement à la démarche HQE, l’équipe a proposé une déclinaison dans une démarche globale de QEA® qualité environnementale amazonienne, parfaitement adaptée au contexte local.
Le chantier a connu une mise en place compliquée pour plusieurs raisons difficilement maîtrisables en amont ; en tout premier lieu, les fouilles préalables obligatoires réalisées par l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont sensiblement impacté les activités des entreprises ; de même, les prix du marché, dans le contexte économique difficile que nous connaissons ont subi une envolée pro-
blématique. Enfin, les problèmes d’approvisionnement liés à notre situation géographique ont également perturbé notre travail.
Conçu au troisième niveau en structure bois et habillé de ventelles visant à capter une ventilation naturelle efficace, ce nouvel équipement de 12 000 m2 constitue également une réponse bioclimatique et durable traitant de tous les aspects spécifiques au contexte climatique de la Guyane.
« Le chantier de l’Hôtel de Police, un vrai challenge à relever ! »
Charpente | Couverture | Deck | Escalier
Menuiseries Mezzanine | Ossature Bois | Parquet | PVC
Vitrine technologique du bois en Guyane
À proximité de la Route de Montabo et de la Rocade de Zéphir, la Maison de la Forêt et des Bois de Guyane (MFBG) se veut un repère lointain. Afin d’exister en tant qu’équipement majeur, le modelage du terrain en socle végétal offre un piédestal léger et naturel au bâtiment.
Les volumes variés et de hauteurs diverses forment un ensemble hétérogène qui répond aux différents besoins du programme : le volume de la salle d’exposition et d’accueil présente une forme originale avec ses arcs cintrés et sa courbe orientée vers le centre de la parcelle. En plus d’être un repère visuel ludique, ce volume démontre la performance et l’originalité que peut porter l’ensemble de la filière bois guyanaise. Ce volume, lieu de partage et de rencontre ouvert au public, se trouve au cœur du projet.
La MFBG affiche une double vocation, celle d’accueillir le CTBFG (Le Centre Technique Bois et Forêts de Guyane) véritable laboratoire de recherche et d’essais au service du bois et des forêts, et celle complémentaire de s’ouvrir au plus grand nombre afin d’en faire un lieu de rencontre et d’échange grâce à son centre de ressource et sa salle d’exposition, en lien direct sur l’espace public, présentant une singularité architecturale, son principal ambassadeur.
Deux autres volumes parés de bois accueillent la Bibliothèque, la Xylothèque (répertoriant les bois de Guyane), des laboratoires de recherche et les bureaux de la filière bois. Un volume minéral abrite les ateliers d’essais mécaniques.
Cette différenciation permet ainsi d’identifier clairement les différentes fonctions du projet, tout en proposant des ambiances dynamiques et des points de vue variés sur le quartier.
Une grande toiture «canopée», de forme organique, apaise cette hétérogénéité en abritant et unifiant les différents bâtiments sous son couvert. La fusion entre le végétal et le minéral s’opère naturellement.
Le projet affirme son équilibre par la grande percée verticale, «souche d’arbre» creuse.
Elle crée un puits de lumière filtrée sur le projet et érige un signal phare dans le prolongement des aménagements paysagers de la ZAC Hibiscus.
Ce parti architectural fort, intégré au quartier, préserve le confort thermique. La volumétrie répond aux exigences climatiques (protection de façades, ventilation naturelle, protection solaire, optimisation de la climatisation) en limitant les effets de masque pour les bâtiments environnants.
Le choix de l’utilisation du bois peyi comme matériau principal est évident lorsqu’il s’agit de construire les locaux de l’organisme promoteur de la filière bois en Guyane. Son emploi a été réfléchi tant dans le sens d’une exigence architecturale que d’une bonne gestion des ressources naturelles.
//////////// La MFBG c’est Gaïa Architecture & Abriba ////////////
Nous avons eu à cœur sur le projet de la Maison de la forêt et des Bois de Guyane, de nous exprimer grâce à un matériau noble en valorisant une diversité d’essences de bois de Guyane à travers des formes libres et dynamiques rendues possibles par l’utilisation de la technique du bois lamellé-cloué. La charpente, de la toiture «canopée » et de la salle d’exposition, de par leur conception en ondulation et coque à doubles courbures, en sont le parfait symbole et expriment toutes les possibilités offertes par cette technique adaptée aux savoir-faire locaux, technique remise au goût du jour au service d’une architecture expressive. Le projet s’articule autour du «Totem», faisceau de grumes de bois locaux dressées, image de l’arbre majeur de la forêt guyanaise.
La société Menuiserie Bois Guyane (MBG) est une SARL, créée en octobre 2013. Son gérant est Robertino Luongo ; fier de sa «petite entreprise » qui tourne bien. Il est accompagné par un architecte, un chef de chantier, un chef de groupe et trois menuisiers-charpentiers.
Leur point fort et leur signature : utiliser exclusivement du bois de Guyane. Menuiserie Bois Guyane propose ainsi des maisons en bois en kit, adaptées aux besoins et au budget de chacun. « Nous présentons quatre formules de maisons en bois, allant de 36 m² à 220 m², dont le prix varie de 1 000€ à 1 300€ le m². Un choix à la carte, selon le budget du client. L’équipe prépare tout à l’atelier, et sur le chantier on monte les pièces, comme un puzzle » MBG ne fabrique pas que des maisons ! Meubles, portes, fenêtres, éléments de cuisine et salles de bains, escaliers, parquets, deck, bardage, bungalow… etc. le tout sur mesure.
Le concept de la maison prête à finir et sur mesure engendre une économie de 20% à 40%. Les finitions pourront être réalisées par l’acheteur : faux plafonds, isolation, électricité, plomberie, revêtements des sols et des murs, etc. … Avec des plans à l’appui le montage de la maison est simple. L’acquéreur peut lui-même monter sa maison avec l’assistance technique de MBG si besoin. Le professionnalisme de MBG s’affiche dans les détails. « On utilise exclusivement de l’inox dans la construction, tant dans la ferronnerie que dans la boulonnerie.
Aller de l’avant de concert avec les innovations technologiques : c’est mon credo, ne pas être en retard par rapport aux modernités actuelles ».
« Le professionnalisme de MBG s’affiche dans les détails »
Les bois préférés de MBG appartiennent tous à la classe IV : wacapou, ébène verte, et balata. C’est ainsi qu’il a réalisé pour le site de la Cocoteraie à Kourou, 1 km de clôture en bois de classe IV, les portiques d’entrée du site, un carbet avec une toiture en demi-lune et deux carbets hexagonaux, tous toiturés de bardeaux en wapa et pierres de Bavière au sol. Comme on dit en Italie : « si l’organisation au départ est bien faite, 50 % du travail est déjà réalisé ».
MBG
2 rue Marcel Dassault
ZI Pariacabo - Kourou
“Ce volume démontre la performance et l’originalité que peut porter l’ensemble de la filière bois guyanaise”
La question est : avons-nous su préserver les principes de l’architecture créole traditionnelle d’antan ? Est-ce que les bâtisseurs d’aujourd’hui regardent en arrière du côté des anciens qui eux, tenaient compte du contexte climatique et géographique du territoire ?
Pour nous répondre, deux architectes : Anaïs Durand, directrice du CAUE*, et Florence Denarié, animatrice du centre de ressources de l’association AQUAA*.
Anaïs Durand : Il faut déjà parler du contexte, l’environnement urbain dans lequel s’inscrit cette architecture bioclimatique. À l’ époque, quand il y a eu le plan de la ville en damier proposé à la fin des années 1700 par Turgot, l’orientation des rues et des ilots a été pensée en fonction de la direction des alizés pour apporter de la ventilation naturelle dans les espaces publics.
L’implantation des maisons traditionnelles de Cayenne sur la parcelle s’effectuait par l’alignement sur rue du corps de bâtiment principal. Des annexes, abritant notamment les cuisines et salles de bains, dissociées du corps de bâtiment principal, s’implantent en fond de parcelle et/ou sur les limites mitoyennes. Il y avait toujours des espaces vides entre les différentes constructions, formant ainsi des couloirs de ventilation naturelle.
Aujourd’hui, avec la densification dans le centre-ville, on voit que les bâtiments sont accolés et on n’a plus cette respiration-là. La ventilation devient difficile dans les espaces extérieurs et même e compliqué dans les espaces intérieurs, le vent ne pouvant plus traverser les pièces de la maison. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on parle d’ilots de chaleur urbains.
Quels sont les critères bioclimatiques de l’architecture d’antan et est-ce que cela perdure aujourd’hui ?
Florence Denarié : Ça ne respire plus, l’eau n’est plus absorbée dans le sol. Les arrière-cours sont construites à cause de de cette densification réalisée au fil des années.
AD : L’orientation et l’implantation sont les deux choses primordiales pour faire une architecture bioclimatique. Même si on a des espaces traversants, façades poreuses, des dispositifs nécessaires pour créer une architecture bioclimatique, si on n’a pas réfléchi à l’implantation et l’orientation dans son contexte, c’est considérer finalement le bâtiment comme un objet, qui pourra peut-être fonctionner dans un certain contexte, mais pas dans un autre (environnement).
FD : Dans bioclimatique, il y a climat. D’où vient le vent en Guyane ? Les vents dominants viennent de l’est et du nord-est.
AD : Selon le contexte, la topographie, les constructions environnantes et la végétation vont faire écran,
la direction des vents dominants va être modifiée. C’est la raison pour laquelle il faut réaliser une étude fine du contexte avant de définir l’implantation et l’orientation de la construction.
FD : Le choix de l’implantation et de l’orientation n’impacte pas le coût de la construction. Au contraire, il permet de réaliser des économies d’énergie à l’utilisation.
AD : Dans les maisons traditionnelles de Cayenne, les 4 façades du bâtiment sur rue étaient percées, il n’y avait pas de pignon aveugle étant donné que les maisons n’étaient pas accolées à d’autres ou en limite mitoyenne. Des ouvertures étaient aussi présentes en hauteur pour évacuer l’air chaud, les combles servaient aussi à ventiler. Aujourd’hui, des combles sont aménagés pour faire du logement alors qu’on a dans ces espaces un plafond bas, les volumes et dispositifs ne sont pas adaptés pour y habiter.
FD : Les plantes médicinales et les plantes apportent de l’ombrage et de la fraîcheur par l’évapotranspiration des feuilles.
AD : Les arbres plantés en cœur de cour, comme les manguiers, jouaient aussi un rôle et participaient à des échanges thermiques. Comme l’air chaud est plus léger que l’air froid, l’air chaud va monter et va entrainer l’air frais, créant ainsi une ventilation traversant la maison située entre la rue et le jardin.
FD : Oui, mais surtout aujourd’hui l’architecture est standardisée parce qu’on a beaucoup plus de facilité à s’approvisionner en matériaux mondialisés. On fait venir du ciment, on construit beaucoup en béton ; ce matériau accumule de la chaleur pendant la journée pour ensuite la restituer. Un mur en béton à l’ouest
prend le soleil de la fin de journée, il va accumuler la chaleur et la restituer toute la nuit. Le béton n’est donc pas adapté à notre climat. Ceci dit, il est possible de mettre en place des « obstacles » aux rayons directs du soleil pour limiter l’entrée de chaleur à l’intérieur : soit par la végétation puisqu’elle projettera de l’ombre sur le bâtiment, soit par la pose de bardages en bois sur la façade ouest. Mais je pense que la standardisation est un gros problème, on est tous conscients qu’il y a une grosse demande en climatisation. Or, on n’est pas capables de produire autant d’énergie pour pouvoir satisfaire ce besoin… On a vu que la ventilation naturelle pouvait être très efficace, alors pourquoi s’en priver ?
AD : Quand le centre-ville de Cayenne a été créé, avec le dimensionnement des rues, c’était dans un contexte où on se déplaçait à pied. Aujourd’hui, ce centre-ville est complètement « envahi » par l’automobile, avec de fortes circulations, générant beaucoup de nuisances sonores. Donc rien que pour le confort acoustique, on a tendance à isoler et fermer les espaces, nécessitant alors d’être climatisés.
FD : Non, sur un projet de réhabilitation d’une maison traditionnelle dans le centre-ville de Cayenne, il y avait justement cette problématique acoustique. La personne a souhaité garder le cachet de cette maison traditionnelle et a voulu favoriser la ventilation naturelle, en inversant la partie jour (mise côté rue) et la partie nuit (positionnée côté jardin). En architecture, on doit beaucoup jouer avec les contraintes. Aujourd’hui, on voit des bâtiments notamment tertiaires se construire avec d’énormes
surfaces vitrées, pas ou très peu de débords de toiture, des façades grises avec du béton, propices à un fort apport de chaleur à l’intérieur. La réglementation thermique s’applilque au logement, mais pas encore au tertiaire. Résultat, des constructions inappropriées, qui constituent un gouffre financier au regard des besoins démesurés en climatisation. De plus, malgré la climatisation, la température réellement ressentie sera une moyenne entre la température de la paroi et la température intérieure : si la température de consigne est de 22°C à l’intérieur et que notre paroi est à 48°C, la moyenne ressentie est de 35°C à l’intérieur. C’est pour cette raison que si on ne fait pas attention à bien protéger nos façades, on aura beau mettre toute la climatisation qu’on veut, on n’obtiendra pas un confort thermique satisfaisant.
AD : Aujourd’hui, dans la pratique et depuis le milieu du siècle dernier, les terrains sont mis à nus et décapés de terre végétale avant d’être construits et replantés. Il n’y a pas de pratique d’analyse et de compréhension du site sur la végétation existante, la topographie, qui est pourtant nécessaire pour permettre l’adaptation des constructions et aménagements à leur environnement.
AD : Il y a toujours un soubassement « en dur » pour pouvoir protéger le mur ( en bois et en terre) des attaques de l’eau. On a des ouvertures sur toutes les façades (aucun mur aveugle), des impostes ventilantes au-dessus de chaque porte et de chaque fenêtre. Le vent peut traverser la maison aussi au-dessus des cloisons, car elles ne montent pas jusqu’au plafond. On a des débords de toiture et des auvents protéger la façade à tous les niveaux. Si on a une maison sur un étage, on a forcément des auvents en rez-de-chaussée.
Anaïs Durand, architecte dplg, urbaniste opqu et directrice du CAUE de Guyane (le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement).
Florence Denarié, chargée de mission conseils et animation du centre de ressources Qualité environnementale du Cadre Bâti à l’association AQUAA (Actions Pour une Qualité Urbaine et Architecturale Amazonienne).
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Les grands acteurs du BTP
annoncent vouloir réduire de 40% leurs émissions de CO2 d’ici 2030, mais cet objectif ne pourra être atteint sans la connaissance de l’empreinte carbone réelle.
Une donnée accessible uniquement grâce à l’exploitation des données.
Avec un tiers des émissions totales lié à leur consommation de gazole, les engins de chantier ont un énorme impact. Bien sûr, même si la flotte d’engins fonctionnant à l’électricité tend à se développer, le gazole continuera à occuper une place importante pendant un certain temps encore. Aujourd’hui, le bilan carbone est devenu un critère d’évaluation et un facteur de réussite majeur pour tous les acteurs du BTP. Et la réduction des émissions est évidemment un moyen incontournable pour améliorer ce bilan carbone. La solution ? Réduire la consommation de carburant pour émettre le moins de CO2 possible et baisser l’impact écologique des engins. Les professionnels du bâtiment multiplient les efforts pour y parvenir.
A l’instar de l’univers automobile qui négocie un virage écologique, les engins du BTP tentent aussi de réduire leurs émissions. Motoristes et constructeurs adaptent leurs machines. Depuis 2019, Volvo Penta utilise le système de posttraitement des gaz d’échappement EATS, permettant de réduire les émissions, tout en limitant la complexité du moteur.
Côté hybrides, l’offre prend également de l’ampleur. Komatsu est un des premiers fabricants à s’être intéressé au sujet en proposant des engins hybrides, plus écologiques, plus économiques.
Anticipant l’interdiction de certaines zones urbaines aux véhicules diesel, des constructeurs testent également des solutions tout électriques.
La réduction des émissions peut passer par un ensemble de bonnes pratiques, soutenues ou non par l’innovation technologique.
Réduire le taux de ralenti pour économiser le carburant
- Minimiser le temps de fonctionnement au ralenti : au cours des travaux de construction ou
de rénovation, les véhicules de chantier fonctionnent au ralenti plus de 30% de leur temps de marche. Or, cette situation engendre une surconsommation de carburant. Ainsi, il importe de réduire ce temps ou d’opter pour des machines disposant d’un système “stop and start”.
- Activer le mode « éco » du véhicule : la majorité des engins de chantier disposent d’une fonction « mode éco ». Cette dernière permet d’économiser du carburant lors des fonctionnements au ralenti.
- Opter pour des engins de nouvelles générations : les machines les plus récentes sont équipées de systèmes électroniques améliorant leurs performances tout en consommant moins d’énergie.
- Arrêter les camions qui attendent plus de 5 minutes pour charger ou décharger.
Entretenir son véhicule de chantier
- Entretenir son véhicule permet d’éviter la surconsommation. Le moteur doit être bien réglé et rester propre. Pour ce faire, il faut vérifier régulièrement l’état du filtre à air. En effet, l’encrassement de cette pièce diminue le rendement moteur.
- Bien sélectionner les pneus : l’engin de chantier doit être équipé de pneus adaptés aux travaux à effectuer.
- Bien choisir les outils : disposer des outils adaptés au chantier permet d’améliorer la performance énergétique du véhicule.
Utiliser son véhicule correctement pour viter la surconsommation de carburant
- Former les opérateurs : des conducteurs bien formés travaillent efficacement. En utilisant l’engin dans des conditions optimales, les opérateurs économisent du carburant
- Avoir une meilleure organisation : pour travailler efficacement, il est important d’utiliser un engin au bon endroit.
- Dimensionner les engins de chantier : l’économie de carburant passe par le dimensionnement des machines à utiliser. Au lieu de surcharger l’engin, il est préférable d’en choisir un autre capable de supporter la charge.
- Exploiter au mieux ses matériels : les données d’exploitation permettent aussi d’utiliser le bon matériel pour la bonne tâche. Ainsi, un matériel trop puissant, donc sous-exploité, consommera trop pour la tâche qu’il a à effectuer. Un matériel trop petit sera au maximum de ses capacités et ne travaillera pas à son régime optimal.
En effet, les informations collectées permettent avant tout d’établir un périmètre d’analyse, afin de visualiser et d’identifier le potentiel de réduction des émissions résultant des ajustements opérationnels. En s’appuyant sur ces données, il est ensuite plus facile de définir un plan d’action à tous les niveaux.
Détenir les données d’exploitation des engins permet d’améliorer la productivité, de réduire les consommations, et de comparer les modèles de matériels. Grâce à la centralisation de toutes les sources de données des matériels, un service d’exploitation peut, par exemple, comparer les différences de productivité des matériels ainsi que les gains en carburant pouvant être générés.
Optimiser les déplacements des matériels
Connaître les positions de ses équipements permet de mieux les répartir. Lorsqu’un certain type de matériel est nécessaire, il est possible d’identifier rapidement celui qui est disponible au plus près. Cela permet d’économiser sur le prix du transport et d’émettre moins de CO2. Si en plus l’utilisation réelle des équipements est connue, il est même possible de savoir quel matériel n’est pas réellement utilisé.
Pour répondre au défi de la baisse des émissions, il est essentiel d’utiliser les données
Fort de 12 ans d’expérience dans le domaine des fondations profondes, Ronald Louissaint s’est rapproché de PIEUX ML il y a bientôt 2 ans. Chef d’équipe aujourd’hui, il a l’entière confiance de son employeur et pilote les installations des PIEUX ML sur les chantiers guyanais.
« Ça démarre de bonne heure ici. Dès cinq heures je suis debout, j’arrive au dépôt situé au Village du Grand Port et je vérifie le matériel préparé la veille pour les chantiers programmés du jour. Si tout est là, on part sur le chantier. Que ce soit sur le littoral, à l’Est ou à l’Ouest, PIEUX ML est opérationnel sur tout le territoire guyanais.
Préalablement j’ai eu le plan de masse du chantier, ainsi que le plan des pieux à implanter. C’est le travail du géomètre de signaler leur emplacement. Mais avant tout, il y a une étude des sols réalisée par un bureau d’études, afin de connaître la qualité des sols et quels types de bâtiment peuvent y être construits avec quel type de fondations.
Vase, sable, latérite …la question est de savoir quelle est la fondation adéquate la mieux adaptée au terrain. Donc, selon les informations que l’on me donne, j’ai une part de responsabilité, quant à savoir jusqu’où le pieu doit descendre.
Vient ensuite le géomètre pour vérifier si les pieux sont aux bons emplacements.
Notre marge d’erreur est de 4 cm maximum !
Avec les fondations PIEUX ML on touche tous types de construction, que cela soit pour du particulier ou pour un gros projet commercial. Il y a aussi un volet écologique dans le sens où il n’y a pas de coulage de béton. »
“Des fondations profondes, performantes et économiques ”
Le pieu métallique proposé appartient à la famille des pieux à refoulement de sol (norme NF EN 12699 de juillet 2015). C’est un gros tube d’acier à une ou plusieurs hélices, qui est « vissé » dans le sol à l’aide d’un équipement hydraulique spécialisé. Ce sont les lames d’acier hélicoïdales qui constituent l’assise des pieux, en créant un cône de stabilité et d’arrachement en fonction de la capacité portante du sol, c’est-à-dire sa nature et sa compacité. Ils sont conçus pour résister aux efforts axiaux et latéraux. Si nécessaire, le pieu est rallongé par l’ajout de sections successives, jusqu’à atteindre la couche de sol porteuse.
PIEUX ML
0594 38 95 33
0694 31 29 42
guyane@pieuxml.com
martinique@pieuxml.com
guadeloupe@pieuxml.com
pieuxml.com
Cet immense défi ne pourra être relevé sans un engagement collectif et coordonné de tous, depuis le fabricant de matériel jusqu’à l’utilisateur, en passant éventuellement par le loueur.
Les matériaux composites offrent de réels avantages, notamment dans le secteur des transports. Ils répondent en effet à de nombreuses problématiques, liées à l’impact environnemental et à sa réduction ou encore au poids des véhicules.
Quels sont les avantages des matériaux composites ?
En perpétuelle évolution, les transports (de personnes ou de marchandises) se doivent de prendre en considération les facteurs relatifs à la productivité et à la protection de l’environnement.
Utiliser des matériaux composites dans la fabrication des véhicules permet de relever ce défi en apportant des réponses concrètes aux professionnels du transport :
• Une réduction significative du poids du véhicule : l’utilisation des matériaux composites, plus légers que les matériaux utilisés précédemment pour la fabrication de pièces
• Des véhicules qui consomment moins
• Une plus grande charge utile
• Un entretien facilité
• Une plus grande fiabilité sur le moyen et le long terme.
Les matériaux composites pour des véhicules plus légers
Remplacer des pièces en métal des poids lourds ou des engins par des pièces en matériaux composites permet de considérablement alléger leur masse totale.
Par voie de conséquence, des véhicules moins lourds consomment moins de carburant, réduisent leur empreinte écologique mais ils sont aussi capables d’augmenter leur charge utile. Ce qui peut se traduire par une réduction du nombre de véhicules nécessaires pour une charge équivalente. L’efficacité s’en trouve optimisée, tout comme les dépenses relatives au carburant.
Les matériaux composites ont aussi un rôle à jouer dans la fabrication de véhicules électriques
Citons par exemple l’enveloppe de la batterie en matériaux composites, pour une meilleure gestion thermique et une plus grande cohérence vis-à-vis des enjeux environnementaux.
Est concerné aussi le pack batterie du véhicule électrique - habituellement en aluminium ou en acier – qui grâce aux matériaux composites allège son poids de 40%.
Des matériaux composites pour faciliter l’entretien des véhicules ?
Soumis à des conditions parfois extrêmes, inhérentes à de longues périodes passées sur la route et aux aléas climatiques, les véhicules de transport sont souvent victimes de corrosion. Les éléments métalliques, les plus touchés, demandent une maintenance régulière.
L’entretien des matériaux composites est beaucoup plus serein car ces derniers ne réagissent pas à l’humidité ou aux agressions climatiques. En un mot, ils ne craignent pas la corrosion.
Spécialiste de la fabrication sur mesure de menuiseries extérieures en Aluminium, Aluver propose un grand choix de menuiseries : porte-fenêtres, baies coulissantes, jalousies sécurity, gardes-corps, moustiquaires, volets roulants ... Aluver offre la plus large gamme de vitrage en fonction de vos besoins : isolation acoustique - contrôle solaire - verres feuilletés de sécurité.
Nos fenêtres et portes Technal, leader européen des menuiseries aluminium, sont testées aux normes AEV et proposées dans un large choix de finitions laquées. Toutes ces finitions sont labellisées Qualicoat et Qualimarine afin de garantir la qualité et la pérennité des produits Technal dans le temps.
Le chantier du pas de tir d’Ariane 6, ELA-4, débuté en juin 2015 et confié à un groupement mené par Eiffage, s’est terminé voilà un an, en 2021. En octobre dernier, une nouvelle étape était franchie pour Ariane 6 : le lanceur est pour la première fois complet et assemblé sur son pas de tir. Mais revenons sur ce chantier titanesque qui a duré six ans.
Moins lourds, plus résistants, respectueux de l’environnement et économiques, ces matériaux composites sont une réponse pour la fabrication d’éléments tels que : des capucines de camions, des pare-chocs, des passages de roue, des supports de feux, des pavillons, des ciels de remorques ou encore des portes de remorques frigorifiques…
“Ces derniers ne réagissent pas à l’humidité ou aux agressions climatiques. En un mot, ils ne craignent pas la corrosion”
Les solutions les plus durables Palmex International est un produit unique conçu au Canada en 2003. Au fil des ans, l’entreprise a acquis une solide réputation, fondée sur la qualité et la durabilité de ses revêtements et toitures tropicales synthétiques.
En effet, ces solutions sont permanentes, résistantes et recyclables, parfaitement conçues pour nos climats. Et surtout ces revêtements, similaires aux toitures traditionnelles naturelles, confèrent un cachet exceptionnel aux bâtiments qu’ils recouvrent.
Ces matériaux de toiture, couverture, de surface et de décor en « chaume artificiel » reproduisent des matériaux naturels utilisés sous les tropiques : roseau asiatique, paille africaine, feuille de latanier, bambou… et sont classés selon deux gammes différentes selon l’aspect désiré. Quelle que soit la gamme sélectionnée, chaque produit signe des performances intéressantes.
Ces matériaux écoresponsables correspondent aux impératifs de construction et de développement
durable :
• Garantie : 20 ans
• Durée de vie : 50 ans
• « Recyclabilité » des matériaux
• Production sans déchets
L’entreprise possède une certification liée à ISO 9001:2015 (Systèmes de management de la qualité).
• Imperméabilité assurée
• Résistance certifiée aux vents jusqu’à 260 km/h (160 mph)
• Résistance certifiée aux rayons UV et à la décoloration
• Version ignifuge à la demande
• Excellent isolant
• Protecteur de charpente
• Aucune formation de pourriture ou de moisissure
• Aucun attrait pour les insectes, oiseaux ou nuisibles.
• Installation rapide et facile
• Aucun remplacement ni réparation de feuilles nécessaires
• Aucun entretien général ni nettoyage régulier.
Grâce à des alvéoles contenant de l’air entre chaque feuille, les toitures offrent une haute protection contre la chaleur. De plus, leur matière est conçue pour laisser ruisseler l’eau de pluie rapidement afin d’en assurer une évacuation rapide.
A la demande, un produit ignifuge peut être injecté lors de fabrication des feuilles de palme.
“Ces matériaux reproduisent des matériaux naturels utilisés sous les tropiques”
13 heures. Cogneau. Lamirande. Philippe Serbin, dirigeant de la Société Guyanaise en Structures Métalliques (SGSM) est sur un chantier en cours. Il s’agit de monter un pylône tripode d’une hauteur finale de 35 mètres pour y placer des antennes de télécommunication pour le compte d’Outremer Télécom.
Le soleil est à son zénith et tape fort. Deux cordistes travaillent sur le montage d’un pylône. Ils sont à 25m du sol ; restent encore 10 mètres à monter, à boulonner, à poser des cornières. Poulies et treuils montent les pièces à hauteur des cordistes, qui les assemblent en phase avec les plans. Un mois de travail sera nécessaire pour monter complètement le pylône.
Philippe Serbin, dont la société est en activité depuis trois ans, est peu à peu devenu une référence, par l’image de savoir-faire et de travail bien fait dont il fait preuve. Les premiers pylônes, c’est au CSG qu’il les monte. « On a commencé par un petit pylône de 10 mètres au CSG. De 10 mètres on est passés à deux tours quadripodes de 37 mètres. On a fait aussi des expertises pour Orange et des mises en conformité. D’ailleurs, SGSM commence à être connu sur la place pour son professionnalisme et sa rigueur. Je mets mes compétences en jeu et à disposition pour développer parallèlement de nouvelles sociétés ».
SGSM c’est aussi de l’expertise de pylône déjà en place : mise en peinture, reboulonnage, changement de certaines cornières, bref tout l’entretien et la maintenance sur ce type d’ouvrage.
Et quand on demande à Philippe Serbin s’il est impacté par la hausse des prix des matières premières : « J’achète à de gros fournisseurs en métropole et je revends avec une marge normale. Si le client achète la matière première, je ne vends alors que la main-d’œuvre ! ». Concernant le matériau utilisé pour la structure du pylône, « l’acier galvanisé est le matériau le plus résistant qui existe face au poids, aux chocs, à l’abrasion et surtout ici en Guyane face à l’humidité du climat équatorial ».
La charpente métallique est très prisée pour la construction des bâtiments industriels et agricoles… Contrairement aux idées reçues, le métal est solide et facile à travailler. Il offre plusieurs autres avantages : Le matériau est souple et 50% plus léger que le bois. Les poutres métalliques sont résistantes. Le matériau peut être préfabriqué. L’acier est recyclable et écologique. Le métal ne nécessite aucun traitement particulier. Le matériau offre une bonne isolation énergétique et acoustique. Ce système de construction est économique et dure beaucoup plus longtemps ; selon les tests de longévité effectués à ce jour pour l’acier, on estime la durée de vie de l’acier à environ 180 ans ; de plus, tous les profils acier étant habillés, cela rallonge encore sa durée de vie.
Les ouvrages en métal permettent également un gain de temps de montage de l’ordre de 30% par rapport à une charpente en bois traditionnelle.
SGSM
Philippe SERBIN c/o Sud-Ouest Aéroport Félix
Eboué - Matoury
0694 21 01 69
sgsm.direction@gmail.com
Le chantier a commencé en 2015 par des terrassements globaux représentant 900 000 m3 de mouvements de terre (sable et latérite) sur 20 hectares de plateforme et voirie. Une zone granitique importante a été choisie pour appuyer la Zone de décollage du lanceur Ariane 6, entre l’ELA-3 et le pas de tir Soyouz, sur la route entre Kourou et Sinnamary.
A proximité également, la roche Nicole, une retenue d’eau de 900 000 m3, reliée par un système de pompage et de tuyauterie à ELA-4, indispensable au besoin d’eau nécessaire au système déluge.
Au premier semestre 2016, les premiers travaux de génie civil commencent, c’est-à-dire la construction des
bâtiments pour les opérations d’assemblage lanceur et de lancement d’Ariane 6.
Deux zones, deux entrées pour pénétrer dans ELA-4 :
• la zone arrière d’une part, avec les Bâtiments des servitudes (Centrale d’eau glacée, le poste haute tension pour l’alimentation du site, la station de potabilisation, la station de pompage des eaux, la zone technique avec une cinquantaine de bureaux) et le BAL.
• La zone Avant avec la zone de lancement N°4 (le massif, la table de lancement, le portique), les zones de stockage LOX et LH2, la station de traitement des eaux post lancement,…
En zone arrière, à 400 mètres des bâtiments servitudes de l’ELA-4, le BAL (bâtiment d’assemblage du lanceur) où les containers d’Ariane 6 arrivent, depuis le port spatial de Pariacabo.
Le BAL (40m de large, 110m de long, 20m de hauteur) situé à un kilomètre de la zone de lancement, sera utilisé pour l’intégration horizontale et la préparation du Corps Central d’Ariane 6, constitué de son étage principal et son étage supérieur. Quand le lanceur décolle, les jets des moteurs vont impacter un déflecteur de jets au fond du carneau*. Et les flammes, les gaz en fait, vont pouvoir s’échapper par les deux tunnels (carneaux).
//////////////////////////// Les deux configurations
d’Ariane 6 : la 62 et la 64 ////////////////////////////
62, c’est deux boosters et 64, quatre boosters. Avec les 4 boosters, on a la performance maximum: généralement, on pourra mettre deux satellites en orbite de transfert géostationnaire ou un satellite extrêmement lourd. Avec Ariane 62, avec moins de puissance, donc moins de coûts, on pourra adresser un satellite sur une orbite très spécifique.
Le portique mobile, une imposante structure métallique mesurant 90 mètres de haut pour 50 mètres de côté et pesant quelque 8.200 tonnes tout équipé! Ses plateformes permettent d’accéder au lanceur pour l’intégration des boosters autour de l’étage central et pour l’intégration de la partie haute contenant la charge utile sur le dessus de l’étage supérieur. Construit en acier, il protège Ariane 6 tout au long de sa préparation avant son lancement. Ce portique repose sur 16 bogies, chacun équipé de huit roues motrices qui lui permettront de s’avancer ou de reculer sur une distance de 140 mètres en une vingtaine de minutes. Quelques heures avant le décollage d’Ariane 6, il se retirera du pas de tir.
Le corps central a rejoint la zone de lancement le 11 juillet 2022, après l’assemblage des étages inférieur et supérieur réalisé fin juin à Kourou, dans le BAL.
En octobre 2022, la partie haute d’Ariane 6 destinée aux essais combinés a rejoint le lanceur sur son pas de tir, au port spatial européen de Kourou, en Guyane. Cet ensemble installé sur l’étage supérieur, au sommet du corps central, est constitué de la coiffe et d’un adaptateur structural sur lequel est montée une maquette représentative d’un satellite, pour les essais combinés.
Déchargement de la coiffe d’Ariane 6 au port de Pariacabo © CNES/ESA/Arianespace/ Optique Vidéo CSG/P Baudon, 2021
Le lanceur Ariane 6 est désormais complet, prêt pour les opérations de raccordements électriques et fluides et en suivant les premiers essais de remplissage en ergols du lanceur.
La partie haute d’Ariane 6, appelée « composite supérieur », est longue de 20 mètres pour un diamètre de 5,4 mètres. Elle a quitté le hall d’encapsulation du bâtiment d’assemblage final pour rejoindre le pas de tir d’Ariane 6. L’opération a été réalisée le 13 octobre 2022 au port spatial européen de Kourou sous la responsabilité de l’ESA (Agence spatiale européenne), avec le support des équipes d’ArianeGroup et du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales).
55 000 m3 de béton (dont 7 000 tonnes d’armatures métalliques), dont 35.000 pour le massif des carneaux, les deux tunnels d’évacuation des fumées : les carneaux. Pour le portique, surnommé la « tour Eiffel roulante », 7 500 tonnes de charpente métallique
Le tout : 15 000 tonnes de métal
“En octobre 2022, la partie haute d’Ariane 6 destinée aux essais combinés a rejoint le lanceur sur son pas de tir, au port spatial européen de Kourou, en Guyane”
Ce complexe patrimonial situé à Rémire-Montjoly vise à doter la Guyane d’un outil structurant consacré à la préservation et la valorisation du patrimoine écrit, matériel et immatériel du territoire. Il s’agit aussi de favoriser, dans la mesure où la spécificité des métiers le permet, la mutualisation des moyens et la coopération entre les structures patrimoniales relevant de la CTG (Collectivité territoriale de la Guyane).
• Prestation de services pour tous les véhicules de transport
• Entretien de véhicules industriels et de véhicules utilitaires
• Location courte et longue durée
• Contrat d’entretien – Réparation
• Maintenance préventive et prédictive
• Suivi et gestion de parc
• Tous types de prestations annexes
L’équipe d’architectes a conçu un bâtiment protégé des fortes contraintes climatiques par une double peau béton, occultée par une enveloppe en bois qui permet de traiter, dans un volume compact, la circulation d’air contenue entre deux voiles de béton et de réduire significativement le recours à la climatisation sur les 4 000 m² de stockage.
Cet écran extérieur en bois est la « marque architecturale » du bâtiment. Il vient briser l’austérité du thermos central en béton et réinscrire la construction dans un environnement équatorial et forestier en lien avec l’arrière-plan du site du moulin à vent.
Il est réalisé en angélique (dicorynia guainensis) et a nécessité un important travail de conception, de modalisation et d’ajustement.
Ce bâtiment emblématique de la diversité du patrimoine guyanais et de la persévérance de la collectivité territoriale est le reflet des savoir-faire des entreprises locales. De la massive structure en béton à l’enveloppe-bois, en passant par les ensembles vitrés, il met en valeur le niveau de compétences que cellesci ont su acquérir.
La MCM est partagée en trois zones dédiées :
• La zone publique avec un hall d’accueil, une salle de lecture, un service éducatif, une salle de conférenceauditorium
• La zone de travail avec ateliers des archives, musées et archéologie, zone de réception et de versement, salle de tri et bureaux
• La zone de conservation : réserves des musées et du service de l’archéologie, magasins des archives
Dans les étages sont stockés les quatre kilomètres d’archives retraçant l’histoire de la Guyane. Les plus anciens documents datent de 1689.
Le 20 novembre 1819, le gouverneur Pierre Clément de Laussat ordonne l’ouverture d’un canal de dessèchement et d’assainissement au Sud de Cayenne.
“Recoudre les quartiers Sud au centre-ville, mixant et désenclavant l’habitat social. ”
L’administration réquisitionne des esclaves des propriétaires de la ville, des « nègres de pelle » à trois francs par jour. Les travaux durent de 1819 à 1821 (8 540 journées d’esclave). Les parcelles de terrain gagnées sur les terres basses, côté rive droite, sont concédées aux particuliers à partir de 1822.
Quasi achevé en décembre 1821, le canal Laussat mesure 1,4 km de longueur, 42 pieds de largeur dans sa première partie (12,80 m environ) et 6 à 7 pieds de profondeur (1,80 à 2,10 environ).
S’il partage Cayenne entre le centre-ville et ses banlieues Sud et Est ; il les relie par une série de ponts qui permettent aux rues d’axe Nord-Sud de se prolonger. Ce canal était la voie de transport utilisée pour l’acheminement des marchandises importées et des productions locales. C’était aussi le lieu de rassemblement des pêcheurs.
Il s’avère aujourd’hui que le canal Laussat a perdu sa fonction mercantile. La ville de Cayenne a donc décidé de le revaloriser et de l’aménager pour en faire un espace de convivialité.
Le programme d’aménagement s’est fait en plusieurs phases :
- la consolidation afin d’éviter son affaissement
- le curage
- l’aménagement des berges.
Tout ceci permettra la création d’un espace de convivialité en favorisant la circulation douce. La création de belvédères ainsi que la végétalisation des berges redonneront vie à ce canal, qui autrefois était l’un des centres névralgiques de Cayenne.
Cet aménagement a ainsi pour but de recoudre les quartiers Sud au centre-ville, mixant et désenclavant l’habitat social. Aujourd’hui 78 % des travaux sont réalisés.e
Le coût de l’opération : 10 911 661 € Avec la répartition suivante :
• 51% ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine)
• 7% CTG (Collectivité Territoriale de Guyane)
• 3% CACL (Communauté d’Agglomération du Centre Littoral)
• 23% Ville de Cayenne
• 16% DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local).
Le Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) – Guyane œuvre activement à la création de richesses et de valeurs sur le territoire.
L’organisation interagit en intelligence collective et fédère localement un réseau d’acteurs économiques et sociaux, représentatifs des principales filières d’activités professionnelles (BTP, Agriculture, élevage, Agroalimentaire, Commerces & Distribution, Industries : Mines, Bois, Tourisme, Services…).
La structure patronale est administrée par un Conseil d’administration composé de 18 chefs d’entreprises engagés et bénévoles et d’une équipe de 4 permanents opérationnels. Plus de 450 entreprises adhérentes directes et indirectes (via les syndicats, les fédérations et associations professionnelles) constituent son écosystème.
« Pour le réseau » précise Daisy Sampole, chargée de projets, « le Medef Guyane accompagne les chefs d’entreprises de toutes tailles, dans le développement quotidien de leurs activités. Au travers d’actions collectives innovantes, elle agit pour sortir les chefs d’entreprises de leur isolement en leur apportant de la visibilité et de la reconnaissance auprès de leurs pairs. Son credo : se rassembler pour avancer et, comme le dit le proverbe, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! Bref, le Medef Guyane est un véritable partenaire pour l’entreprise et un accélérateur d’opportunités ».
La force du MEDEF Guyane repose également sur un réseau de mandataires patronaux. Ce sont plus d’une centaine d’hommes et de femmes engagés bénévolement au service de la communauté entrepreneuriale, et qui contribuent à la vitalité des entreprises du territoire « Les mandats sont la démonstration et l’affirmation concrète de la représentativité de notre organisation patronale. Ils permettent de s’exprimer en toute légitimité dans le cadre du dialogue social... » poursuit Daisy Sampole.
Acteur majeur du photovoltaïque aux Antilles-Guyane, SYSTEKO valorise les biens des particuliers et des professionnels grâce à la location de toiture. Avec 10 ans d’expérience, SYSTEKO garantit une parfaite maîtrise des contraintes techniques qu’imposent nos latitudes.
La location de toiture est un système clef en main permettant de valoriser les toitures des bâtiments et des villas. L’énergie verte produite est vendue à EDF, dans l’obligation de la racheter depuis 2017. La valeur créée représente a minima 30 000 € pour les clients et ce, sans aucun investissement de leur part ! Par ce modèle, une maison en alimente 15 en moyenne. C’est une alternative beaucoup plus efficace que d’autres systèmes de production d’énergie solaire.
SYSTEKO va plus loin en proposant la rénovation de la toiture des biens. Le cas échéant, le propriétaire peut bénéficier d’une toiture rénovée ou totalement neuve, sans en supporter le coût ; les travaux étant financés par le solaire.
Sur des bâtiments de grande taille, SYSTEKO peut également proposer des systèmes en autoconsommation. Le propriétaire du bâtiment investit dans une centrale avec l’objectif de consommer directement l’électricité produite.
“une maison en alimente 15 en moyenne”L’équipe Systeko dans ses locaux
Forte de 70 collaborateurs, SYSTEKO maîtrise son process de A à Z, prenant en charge la demande de permis de construire, jusqu’à l’étude de dimensionnement et la mise en service.
SYSTEKO mise sur la proximité avec des équipes recrutées localement sur chaque territoire ; chacune étant en charge du développement des projets. En pleine croissance, l’entreprise a accueilli 10 nouveaux collaborateurs en 2022 et en attend autant en 2023. L’accent est mis sur le bien-être au travail et la fidélisation des salariés par un programme de formation ambitieux.
SYSTEKO collabore également avec une soixantaine de prestataires de confiance tout au long de l’année.
À l’heure de la prise de conscience des crises climatiques et de la nécessité de se tourner vers les énergies renouvelables, SYSTEKO propose une solution alternative pertinente et adaptée aux enjeux territoriaux et environnementaux des Antilles-Guyane.
L’originalité de l’entreprise est d’établir des contrats dits de “valorisation de toiture” qui rapportent un revenu récurrent au bailleur sans qu’il n’ait à porter l’investissement. SYSTEKO prend en effet en charge l’intégralité du financement du projet, son installation, son entretien et rémunère ses clients pendant les 30 années du bail civil conclu au titre de la location de toiture.
Systeko Guyane
Résidence Vénus
Route de Rémire - Montjoly
0694 03 82 37
contact@systeko.fr
Systeko Martinique
16 rue des Amarreuses
Zac la Marie - Ducos
0696 03 68 97
Systeko Guadeloupe
Imp Sisyphe - Voie Verte
Jarry - Baie-Mahault
0690 96 27 91
systeko.fr
Ces dernières semaines, une nouvelle commission a pris place au sein de l’organisation. Il s’agit du Comex40. Pour sa présidente Thara Govindin « Le Comex40 est un trait d’union entre les générations d’entrepreneurs de notre territoire. Il y a une nouvelle dynamique du tissu entrepreneurial local, de jeunes chefs d’entreprises qui ont des idées nouvelles, la volonté d’innover et de créer de la richesse à partir de nos ressources matérielles… Il était important pour notre conseil d’administration de leur donner un espace d’expression ».
Pour son co-président Axel Loupeda, fondateur de l’entreprise « Belpair » : « Ce Comex 40 Guyane se
veut fédérateur des entrepreneurs de moins de 45 ans. Se concerter, s’entraider et de façon constructive et disruptive, avancer et créer une émulsion au niveau de l’écosystème entrepreneurial. Nous sommes des idées nouvelles, un regard nouveau, prêt à coconstruire avec nos anciens. Ils nous sont complémentaires et l’on doit avancer ensemble, partager nos expériences. Ma connexion au réseau du MEDEF Guyane a été un tremplin pour mon activité… Elle m’a offert des opportunités que j’ai su saisir, dans le cadre de la structuration et du développement de BelPair… j’ai bien l’intention de permettre à d’autres comme moi d’en bénéficier… cette instance me permettra de répondre à cette ambition ».
“La volonté d’innover et de créer de la richesse”
En 2009, diplôme ADE (architecte diplômé d’état) en poche, Marco Santini épluche les annonces de différents Conseils de l’ordre des architectes et tombe sur une proposition concernant la Guyane. Son parcours d’architecte commence ainsi.
Marco Santini étudie d’abord deux ans dans une école d’architecture en Italie, puis, bénéficiant du dispositif Erasmus, il part en France et continue ses études à l’école d’architecture de Paris Val de Seine, pour obtenir en 2009 son ADE.
« C’est donc seulement en 2016 après 7 ans de travail comme salarié chez Acapa (Atelier caribéen d’architecture Pujol & associés) que j’ai pu obtenir le HMONP, à l’école Paris La Villette, grâce à la validation des acquis en présentant un mémoire contenant une synthèse des projets suivis chez Acapa et une étude de cas ». Il suivra ainsi les chantiers de la DAC (Direction des affaires culturelles), du Crédit Mutuel à Montjoly, Sud Motors à la Madeleine … « Avant de vivre ici, je ne connaissais pas du tout la Guyane. Je savais simplement qu’elle existait », précise Marco Santini. « On a tout de suite apprécié le contexte et décidé de rester.
En 2011 j’achète notre maison rue des Peuples Autochtones à Cayenne et aujourd’hui c’est mon lieu de travail ».
En 2017 Marco Santini crée l’agence Smyle
Architecture & Urbanisme.
Avec son expérience de plus de 10 ans dans le milieu équatorial, il s’engage dans une démarche de conception soutenable écologique plutôt que technologique, se basant sur le concept de sobriété énergétique.
Pour Marco Santini, la Guyane se présente comme un territoire où il y a encore un fort potentiel de travail dans le bâti, et où l’architecte est plus libre d’explorer des projets originaux. Comparé à la métropole, le terrain est plus ouvert à l’interprétation personnelle, à la créativité des architectes.
Fortement influencé par les principes de l’architecture créole dont il s’inspire, la ventilation naturelle reste un point primordial de ses projets : ventelles, impostes, combles aérés, orientation, matériaux adéquats (bois et briques de terre crue)…
Comme le réaménagement de la maison du conte de l’association Zoukouyanyan, dont Smyle assure la mission complète.
Smyle c’est aussi la construction des 40 appartements, résidence “Coq-de-Roche” à Cayenne où tous les logements sont traversants et bien ventilés ; et la présence de matériaux locaux comme bois et la brique pour la qualité et le confort thermique. Les terrasses sont décalées pour limiter les nuisances entre voisins. Smyle aime les noms d’oiseau, donc je cite également la résidence Maraï à Rémire-Montjoly, sur la route du Rorota, 16 logements face aux Alizés avec des terrasses intelligemment conçues pour préserver l’intimité de chacun.
“Le bioclimatique est une logique que j’ai toujours intégrée ”
L’architecte dont la dénomination est DE-HMONP (Habilitation à la Maitrise d’Œuvre en son Nom Propre) est un architecte qui a le Diplôme d’Etat (DE) puisqu’il a suivi une formation en cinq ans dans une école nationale supérieure d’architecture. Cet architecte a par la suite suivi une formation complémentaire d’un an pour pouvoir exercer la maîtrise d’œuvre en son nom. La formation initiale permet aux architectes diplômés d’État (ADE), d’acquérir une large culture architecturale, de disposer d’un bagage théorique solide et de maîtriser les bases essentielles des savoirfaire techniques et pratiques du projet. Il s’agit essentiellement d’une formation aux méthodes de gestion d’agence et de gestion de projet indispensables à la pratique professionnelle du métier. Ceci concerne aussi bien le management des hommes que la connaissance des procédures.
SAPRO c’est le partenaire de vos projets de construction et de rénovation, des équipes à l’écoute, tant des particuliers que des professionnels du bâtiment.
Chez SAPRO vous trouverez forcement le carrelage, la faïence, les sanitaires et la peinture qui répondront à vos envies.
“La ventilation naturelle reste un point primordial de ses projets”
Le bémol en Guyane c’est l’approvisionnement des matériaux qui se révèle parfois aléatoire. Mais les maîtres d’œuvre en sont conscients et ajoutent 2 à 3 mois de délai supplémentaire sur les projets, dus aux délais d’acheminement.
Mais pour clore sur une note positive, Smyle c’est, surtout et avant tout, de l’écoute et du conseil, pour aboutir à un projet architectural qui redonne le sourire à l’humain et à l’environnement.
//////////// Quelle est la différence entre un architecte et un maître d’œuvre ? ////////////
À la différence de la profession d’architecte, la profession de maître d’œuvre n’est pas réglementée. Le maître d’œuvre a pour champs d’action la conception, les études, le suivi et la coordination des travaux. L’architecte est donc, par excellence, un maître d’œuvre.
Fort de plus de 90 ans d’expérience, le groupe Athéna, un des acteurs incontournables de la distribution de matériaux aux Antilles-Guyane, est présent sur l’ensemble du département à travers plusieurs enseignes emblématiques : SAPRO, BTP Services & Mobalpa à Cayenne, et Leader Mat, le dernier né, à Saint-Laurent du Maroni.
So Watt, entreprise spécialisée dans la conception et l‘installation de centrales solaires photovoltaïques, complète l’offre du groupe sur le territoire.
Rencontre avec Joël Soulat, le directeur d’exploitation, et ses équipes.
Quelles sont les spécificités des magasins SAPRO et BTP Services ?
Réunis sur une surface de 18 000 m2, ces points de vente proposent aux professionnels du bâtiment et aux particuliers une large gamme de matériaux de construction pour le gros œuvre - ciment, bois, acier de construction, métallurgie etc. - ainsi que des matériaux de second œuvre - sol, carrelage, équipements de salle de bain, dressing, cuisine. Nous proposons également des produits complémentaires comme l’outillage, la quincaillerie. BTP Services est orienté gros œuvre et TP VRD tandis que SAPRO est spécialisé dans les matériaux de second œuvre. Avec ces enseignes, nous couvrons l’ensemble de la construction, avec un accompagnement sur mesure et des équipes qualifiées.
Qu’en est-il de Leader Mat Saint-Laurent ?
Ouvert depuis décembre 2022, Leader Mat Saint-Laurent est un hybride entre SAPRO et BTP Services. Il s’agit d’un bâtiment de 900 m2 avec un libre-service de 500 m2. Une équipe de sept personnes est aux commandes. L’ouest guyanais, qui connaît une forte expansion démographique, manque de magasins de ce type, capables de fournir en produits et matériaux adaptés les entreprises qui s’attellent à la construction des logements sociaux, des écoles, collèges, lycées etc.
Qu’est-ce qui fait la force de ces enseignes dédiées à l’univers de la construction ?
Nous accordons un soin particulier à la relation commerciale, au conseil et accompagnons nos clients au plus près de leurs attentes, en leur apportant des
produits de qualité associés à un service professionnel. Pour cela, nous misons sur la compétence et l’expérience de nos équipes. Nos six commerciaux suivent les chantiers de près pour comprendre les enjeux et besoins des entreprises. Il y a, parmi nos collaborateurs (soit une trentaine de personnes), de vrais référents techniques dans chaque domaine de la construction. Formés régulièrement, ils ont l’expertise nécessaire pour étudier toutes les demandes. En outre, la plupart d’entre eux sont dans l’entreprise depuis très longtemps, ce qui permet de rassurer et de fidéliser la clientèle.
Depuis toujours, nous nous efforçons d’être précurseurs plutôt que suiveurs. L’une de nos obligations morales est d’apporter des solutions nouvelles afin de contribuer au développement de la Guyane. Forts de notre expérience dans le secteur et de notre connaissance du marché (aux Antilles-Guyane, en Métropole et à La Réunion), nous sommes en capacité d’anticiper, d’ouvrir l’offre de produits, de proposer plus de choix, toujours avec une exigence de haute qualité. D’ailleurs tous nos produits sont certifiés France ou Europe. Nous travaillons avec des marques de référence et proposons du stock en quantité chantier afin de satisfaire notre clientèle.
S’inscrire dans la tendance et revendiquer une vision de marque puissante Mobalpa veut devenir la marque tendance de l’univers de l’aménagement sur-mesure et créer l’expérience. Afin de satisfaire son consommateur, Mobalpa a donc choisi d’adapter sa vision de marque et d’asseoir son positionnement sur des termes qui la caractérisent : rester accessible (en termes financiers), être unique (personnalisation), être tendance (voire précurseur), faire vivre une expérience premium.
Unique, notre zone de projection avec la réalité virtuelle
L’ensemble du savoir-faire de Mobalpa en sur-mesure s’exprime pleinement dans un appartement complet en réalité virtuelle. Cette projection immersive 3D est un outil déterminant qui lui permet d’évoluer dans son futur aménagement et de visualiser ses projets. “Chaque outil du magasin est un support important à la communication et à l’échange avec le client.”
Un projet ? Une envie ? Prenez rendez-vous en scannant ce QR code, et laissez-vous guider !
Usine DENEL - Gros MorneRéné Cottrell Acier - Mangot Vulcin Cottrell - Le Marin
Expert
0696 23 66 47
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Guyane : 8 Rue Raoul Tanon de Pelissier, Imm SAPRO, 97300 Cayenne
installation et exploitation de centrales solaires photovoltaïques.
Martinique : Zi la Jambette, Imm Cottrell, 97200 Fort de France
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Guadeloupe : Parc d'activités ANTILLOPOLES. Bât 2 lot 217, 97139 Les Abymes
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So Watt est une société du Groupe Athena
SAPRO - BTP Services - MOBALPA - so watt
Leader Mat
ZI Collery Ouest
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Guyane : 8 Rue Raoul Tanon de Pelissier, Imm SAPRO, 97300 Cayenne
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Martinique : Zi la Jambette, Imm Cottrell, 97200 Fort de France
Guadeloupe : Parc d'activités ANTILLOPOLES. Bât 2 lot 217, 97139 Les Abymes
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/// Billet d’humeur
Le courant a décidément du mal à passer en Guyane ! Après le chantier de la centrale thermique du Larivot, suspendu depuis deux ans suite à une bataille juridique avec les écologistes locaux, c’est au tour du projet CEOG (Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais) d’être sérieusement compromis… Un collectif de personnalités françaisessans doute en manque de notoriété - vient d’ailleurs de s’inviter dans le débat.
Le projet CEOG est né en 2016, sous l’impulsion d’Ericka Bareigts, alors ministre des Outre-Mer. D’après les responsables de la CEOG, l’emplacement de la future centrale a été déterminé en pleine concertation avec les autorités et les acteurs locaux. Seul site capable de « satisfaire l’ensemble des critères techniques et des règles d’urbanisme et environnementales (…), il assure le respect de la biodiversité et permet à la centrale de s’intégrer dans l’écosystème local ». La direction de la CEOG affirme par ailleurs que Roland Sjabère, le Chef du village Prospériténon loin duquel la centrale est censée s’implanter - et les autorités coutumières ont été consultés dès le début du projet et ne s’y sont jamais opposés pendant les périodes de procédures réglementaires puis de recours des tiers. « Une longue concertation a été menée pour aboutir au projet final avec les divers intervenants au dossier, Etat, Collectivité Territoriale de Guyane, Commune de Mana, etc., rappelle Thierry Déau, président de CEOG. Les Guyanais ont été consultés, les populations autochtones en particulier, dont les intérêts et coutumes ont été préservés. CEOG est une centrale propre, qui produira de l’électricité renouvelable et stable, et évitera des coupures intempestives, fréquentes dans l’Ouest guyanais, comme l’utilisation de nombreux groupes électrogènes hyper-polluants ».
Pourtant, depuis plus d’un an, les habitants du village - soutenus par la communauté amérindienne de Guyane et d’ailleurs - exigent le déplacement de CEOG.
« On ne s’est jamais opposés à la CEOG en tant que tel, ce sera même un bénéfice pour tout l’Ouest guyanais », tempère Roland Sjabere. Lui et les siens « veulent juste la déplacer ». « Ce n’est pas l’espace qui manque en Guyane, mieux vaut utiliser des espaces déboisés que de raser la forêt », plaide-t-il, sans doute un peu tard…. Plus de quatre ans après la présentation du projet et l’ouverture des négociations, le peuple kali’na juge aujourd’hui que cette centrale, dont le chantier a démarré en octobre, est trop proche de leur lieu de vie, une zone où ils pratiquent notamment la chasse et la pêche. Se sentant ignorés et méprisés, les opposants au projet n’ont pas hésité à radicaliser leur action. Depuis le 14 octobre dernier, des militants anti CEOG multiplient les actes délictueux, sabotant les machines, menaçant la sécurité des employés présents sur le chantier. Ne lésinant sur aucun moyen pour faire entendre leur voix, les habitants du village ont par ailleurs réussi à rallier du beau monde à leur cause.
A l’initiative d’organisations de Guyane et de Métropole, la Jeunesse Autochtone de Guyane, le Comité de Solidarité avec les Indiens des Amériques, le Groupe National de Surveillance des Arbres, l’Association Nationale pour la Biodiversité, l’Observatoire terre-monde et la Fondation Danielle Mitterrand, plus de 170 personnalités et organisations ont en effet signé dans le Monde, le 30 décembre dernier, une tribune de soutien pour demander au président de la République « de suspendre immédiatement les travaux » de la Centrale Électrique de l’Ouest Guyanais. Le collectif conclut : « Il n’est pas possible d’imposer des « grands projets » fussent-ils au nom de la transition énergétique, sans que le code de l’environnement soit respecté et sans la volonté éclairée des habitants et des habitantes, surtout en territoire marqué durablement par la colonisation ».
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L’article - qui mélange allègrement écologie, lutte contre le racisme, allégations politiques, sous-entendus d’escroquerie financière - frise nettement le ridicule quand on découvre l’identité des signataires, des personnes qui n’ont sans doute, pour la plupart, jamais mis les pieds en Guyane et ne connaissent rien des spécificités et problématiques réelles du territoire... Parmi elles donc, des artistes comme Josiane Balasko, Ariane Ascaride, Bruno Solo, Anna Alvaro, Juliette Binoche, Charles Berling, mais aussi la militante anti-raciste Assa Traore, l’écologiste Cécile Duflot, et de nombreux élus de la France Insoumise.
Ce dernier buzz donne une nouvelle fois une mauvaise image du territoire et de ses habitants, ne servant qu’à attiser le feu et retarder davantage un projet de développement pourtant crucial dans un contexte où la demande énergétique se fait de plus en plus pressante : les coupures d’électricité sont quotidiennes en raison d’une production qui n’a pas suivi l’exceptionnelle croissance démographique que connait la Guyane. « La centrale électrique de l’Ouest guyanais est indispensable pour répondre aux besoins en énergie de notre territoire, en particulier aux plus de 50 000 habitants de l’Ouest guyanais » insiste un collectif d’élus guyanais dans une autre tribune parue dans le Monde, le 3 janvier dernier, en réponse à la première. Pour les responsables de CEOG, déplacer le projet équivaudrait à l’annuler. « Ce qui veut dire, concrètement, pas de nouvelle centrale dans l’Ouest en 2024, avec un black-out généralisé dans l’Ouest en 2025, mettant en péril la sécurité d’approvisionnement en électricité pour les habitants et les entreprises de l’Ouest guyanais », prédit l’entreprise.
Portée par la société bordelaise Hydrogène de France (HDF), CEOG est une centrale électrique innovante qui produira une électricité stable, garantie et non polluante pour approvisionner toute l’année, de jour comme de nuit, l’équivalent de 10 000 foyers de l’Ouest guyanais. Constituée d’un parc solaire photovoltaïque et d’une unité de stockage d’énergie sous forme d’hydrogène, CEOG produit de l’électricité comme une centrale électrique diesel, mais sans carburant ou combustible, sans générer de bruit, ni de fumées, ni de gaz à effet de serre, ni de particules fines. CEOG ne consomme que du soleil et de l’eau et ne produit que de l’électricité et de la vapeur d’eau. La construction de CEOG s’appuie sur des entreprises locales et sa mise en service est prévue mi 2024.
“Répondre aux besoins en énergie de notre territoire”
CEOG en bref /////////Vue de la future Centrale électrique de l’ouest guyanais (CEOG) qui devait entrer en service en 2024 © HDF ENERGY
Sous l’impulsion notamment de Serge Letchimy (alors député), le législateur a adopté il y a presque 4 ans la loi n°20181244 du 27 décembre 2018 prévoyant un dispositif dérogatoire à certaines dispositions du code civil relatives à l’indivision pour en faciliter la sortie, et ce en vue de relancer le marché de l’immobilier en outre-mer. Quatre ans après le vote de cette loi, quel premier bilan peut-il être tiré de son application ?
Après un décès, le patrimoine du défunt est en indivision, s’il y a plusieurs héritiers (appelés alors indivisaires). Cela signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives ne soient matériellement individualisées (il s’agit alors d’un bien indivis).
Les territoires ultramarins sont confrontés à des difficultés particulières dans le domaine de la gestion foncière. La propriété foncière s’y trouve notamment plus difficile à établir qu’en Europe compte tenu notamment d’une multiplication des indivisions. Cette situation empêche une politique du logement efficace et entrave le développement économique de ces territoires. De nombreux biens immobiliers sont détenus sous le régime de l’indivision successorale par des héritiers souvent nombreux et éloignés du territoire, alors même que des successions n’ont pas été réglées sur le fondement d’arrangements familiaux jamais formalisés juridiquement. Pour prendre l’exemple de la seule Martinique, au moment de l’adoption de la loi susvisée, cette paralysie du foncier était de l’ordre de 40%. Une adaptation législative s’imposait afin de simplifier les procédures et de débloquer l’accès au foncier ultramarin. C’est le sens de la loi du 27 décembre 2018 susvisée qui n’a vocation à s’appliquer qu’aux seuls départements et régions d’outre-mer régis par l’article 73 de la Constitution du 4 octobre 1958 (Guadeloupe, Réunion, Martinique, Guyane et Mayotte) et à certaines collectivités d’outre-mer que sont Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Selon la Cour de Cassation, nul ne peut en effet être contraint à demeurer dans l’indivision, le droit de demander le partage est imprescriptible (autrement dit, l’écoulement du temps n’efface pas ce droit), le partage d’un bien indivis peut donc toujours être provoqué. L’indivision est en effet conçue pour être nécessairement une situation précaire comme le rappelle l’article 815 du Code civil . En l’absence d’accord entre les indivisaires, le partage sera ordonné par le juge sachant que l’article 815 susvisé in fine prévoit que la cessation de l’état d’indivision pourra être refusée par décision du juge ou résulter de l’application d’une convention. Hormis le partage (qui est donc possible soit après accord des indivisaires soit par décision du juge), le droit commun de l’indivision envisage aussi la règle de l’unanimité des indivisaires pour la conclusion des actes de disposition portant sur un bien immobilier indivis (art. 815-3) ou pour les actes d’administration ne ressortissant pas de l’exploitation normale du bien. Autrement dit, le code civil impose l’accord de tous les indivisaires pour la vente du bien immobilier indivis.
L’article 1er de la loi du 27 décembre 2018 offre un dispositif plus souple en prévoyant que “pour toute succession ouverte depuis plus de dix ans, le ou les indivisaires titulaires de plus de la moitié en pleine propriété des droits indivis peuvent procéder, devant le notaire de leur choix, à la vente ou au partage des biens immobiliers indivis situés sur le territoire desdites collectivités”. Ainsi, les familles concernées par un blocage de la vente d’un bien par un ou plusieurs héritiers doivent attendre 10 ans pour obtenir le partage équitable et la division des biens. Les indivisaires détenant une majorité de 51% par exemple peuvent s’ils le souhaitent le vendre ou le partager. Dérogeant donc à la règle de l’unanimité posée par l’article 815-3 pour les actes de disposition, l’article 1er de la loi du 27 décembre 2018 pose des règles plus souples s’inspirant d’un dispositif similaire pris pour la Corse. L’exigence de l’unanimité reste maintenue lorsque le bien immobilier indivis constitue le local d’habitation dans lequel réside le conjoint survivant (soit le parent encore vivant et notamment titulaire de l’usufruit sur le bien) ou lorsque l’un des indivisaires est incapable (mineur, majeur protégé) sauf autorisation du juge des
tutelles ou du conseil de famille ou encore lorsque l’un des indivisaires est présumé absent en application de l’article 116 du code civil.
Afin de protéger au mieux les droits de chaque indivisaire, la loi prévoit également une obligation d’information. Ainsi, le notaire en charge d’établir l’acte de vente ou de partage devra en informer chaque indivisaire par acte extra-judiciaire et procéder à sa publication dans un journal d’annonces légales local, par affichage et sur un site internet. Les indivisaires auront alors trois mois pour faire connaître leur opposition à la vente ou au partage. Le silence des indivisaires minoritaires vaut consentement tacite. En revanche, en cas d’opposition dans le délai requis, c’est le tribunal de grande instance qui pourra trancher et éventuellement autoriser la vente ou le partage du bien. Il le fera si l’acte ne porte pas une atteinte excessive aux droits des autres indivisaires.
Ces nouvelles règles issues de la loi du 27 décembre 2018 ne sont pas les seules prévues mais il s’agit des principales dispositions devant être relevées.
La souplesse introduite par le législateur dans ce texte pour favoriser la sortie des indivisions successorales de longue durée en outre-mer peut être saluée mais l’efficacité concrète de ce dispositif repose sur une démarche volontaire des principaux indivisaires chargés de prendre l’initiative de sa mise en œuvre. Or, presque 4 ans après la parution de cette loi, de l’aveu de l’ensemble des professionnels (avocats, notaires, agents immobiliers…) ses réels effets se font encore attendre. Il semblerait que ce dispositif législatif soit encore trop méconnu pour produire ses pleins effets mais aussi que son utilisation par les professionnels du droit soit trop frileuse. Un effort doit donc être fait par l’ensemble des acteurs pour assurer la publicité et la promotion de la loi du 27 décembre 2018 utile au développement des territoires ultramarins.
Juriste-Formateur
FRD LEARNING
(1) Cour de cassation, Chambre civile 1, 12 décembre 2007, n° 06-20.830, Bull. civ. I, n° 387.
(2) Article 815 du Code civil : “Nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision et le partage peut toujours être provoqué, à moins qu’il n’y ait été sursis par jugement ou convention”.
(3) Loi n° 2017-285 du 6 mars 2017 visant à favoriser l’assainissement cadastral et la résorption du désordre de propriété.
“Selon la Cour de Cassation, nul ne peut en effet être contraint à demeurer dans l’indivision, le droit de demander le partage est imprescriptible”
Artibat
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Haus, Bau, Energie
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BatiMons
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24 au 27 mars 2023 – Namur Expo – Namur
Matexpo
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Rebuild
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Construmat
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IRE
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Plantworx
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Olympia London
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Natural stone show
Excel London
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Kingston 1000 Islands Sportsplex
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Kentucky Exposition Center
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International Exposition Center
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International Builders Show
Orange County Convention Center
31 janvier 2023 – Orlando
New York Build Expo
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Feicon Batimat
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11 au 14 avril 2023 - Sao Paulo Expo Exhibition Center - Sao Paulo
Fenahabit
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Center à São Paulo
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