
PONT DU LARIVOT : OÙ EN EST-ON ?
DRONES DANS LE BTP : ÉVOLUTIONS & PERSPECTIVES
HÔTEL DE POLICE DE CAYENNE : POINT D’ÉTAPE



PONT DU LARIVOT : OÙ EN EST-ON ?
DRONES DANS LE BTP : ÉVOLUTIONS & PERSPECTIVES
HÔTEL DE POLICE DE CAYENNE : POINT D’ÉTAPE
Dans cette édition 2024 de Batimag Guyane, nous vous proposons un panorama des enjeux et des avancées majeures dans le secteur du BTP et de la construction sur notre territoire.
Le suivi des grands chantiers structurants, tels que le futur pont du Larivot, les infrastructures routières ou encore le nouvel hôtel de police, illustre l’ampleur des projets qui participent à l’aménagement du territoire guyanais.
L’innovation technologique est également au cœur de nos préoccupations, avec des articles sur les drones dans le BTP, la peinture écologique, le béton cicatrisant, ainsi que le projet révolutionnaire de Flying Whales, ouvrant la voie à un avenir plus durable et efficace.
L’environnement occupe une place centrale dans ce numéro, notam-
ment avec le récit de l’escale de Plastic Odyssey en Guyane fin 2023, qui a sensibilisé et mobilisé autour de la recherche de solutions locales aux déchets plastiques, un enjeu crucial pour notre écosystème. En parallèle, nous mettons en lumière les efforts de préservation et de mise en valeur du patrimoine historique, à travers des initiatives telles que le Musée des Cultures Guyanaises et le Loto du Patrimoine, qui contribuent à préserver notre héritage culturel et architectural. Face à un contexte socio-économique complexe, notre message reste celui de la résilience, de l’adaptation, de l’innovation et de la solidarité.
Tenons bon, continuons à nous fédérer et à avancer ensemble pour construire un avenir meilleur.
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Photographes : Jody Amiet (Guyane) - Hugues Moray (Martinique) - Bruno Michaux Vignes (Guadeloupe)
Autres : CTG, CCOG, Préfecture de Guyane, Freepik, P. Binet
Couverture : Pont du Larivot © Jody Amiet
Impression : Graficas Monterreina Cabo de Gata, 1-3 - 28320 - Pinto - Madrid, Espagne
Suivez-nous sur batimag97.com ISSN 2779-2587 - La reproduction d’articles et illustrations édités par BatiMag97, même partielle, est interdite.
Bachy Balineau, une histoire locale.
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9 Actus d’ici et d’ailleurs
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20 Livres
STRUCTURER
24 Infrastructures routières : le point sur des chantiers structurants
AMÉNAGER
30 Le nouveau Pont du Larivot : où en est-on ?
33 Hôtel de Police de Cayenne : les travaux avancent !
OPTIMISER
40 Plastic Odyssey : Escale en Guyane pour lutter contre la pollution plastique
AGIR
54 Les drones dans le BTP
DÉVELOPPER
68 La brique de Guyane
INNOVER
80 La peinture écologique : une révolution durable
88 Le béton cicatrisant : une innovation majeure
PRÉSERVER
96
L’incontournable maison créole du Musée des Cultures Guyanaises
ANTICIPER
108 Flying Whales : une révolution du transport cargo aérien
RÉHABILITER
116 Loto du Patrimoine
CONCEVOIR
128 Amarante Architecture : l’architecture du bon sens
COMPRENDRE
140
Juridique : Urbanisme
LÉGIFÉRER
144
Juridique : Permis de construire
PLANIFIER
148 L’agenda des salons
REMERCIER
152 Merci à nos clients et partenaires
Modernisation du Centre
Hospitalier de Cayenne : le chantier du futur
CHRU avance
Le Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) entame une phase majeure de modernisation avec d’ambitieux travaux pour rénover, humaniser et mettre aux normes son bâtiment principal, en service depuis une trentaine d’années. Les chantiers, d’une envergure de 110
millions d’euros, couvrent divers aspects, notamment l’installation d’une climatisation dans toutes les zones d’hospitalisation, la rénovation des chambres pour les patients, et la restructuration complète de services tels que la médecine-chirurgie.
Le CHC prévoit également d’étendre son réseau avec l’ouverture de trois hôpitaux de proximité à Saint-Georges, Grand-Santi et Maripasoula. Cela nécessitera la rénovation des centres délocalisés déjà existants pour les mettre aux normes hospitalières.
Le chantier du futur pôle de consultations à l’entrée de l’établissement, prévu pour être livré en 2025, marquera une étape cruciale. En plus de ce pôle, d’autres bâtiments, tels que le médico-chirurgical, subiront des rénovations en colonnes, allant jusqu’en 2029. Ces travaux comprendront l’agrandissement des chambres, la création de nouvelles unités médicales spécialisées, et l’installation d’un plateau d’endoscopie. Les financements, totalisant 110 millions d’euros, proviennent du Conseil national de l’investissement en santé, de l’Agence Française de Développement (59%), de l’Europe (14,8%), ainsi que du Ségur de la santé pour 16 millions.
L’ensemble de ces améliorations positionne le Centre Hospitalier de Cayenne comme le futur Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Guyane, marquant une avancée significative dans les soins de santé pour la région.
CCOG labellisée “Territoire d’Industrie”
Depuis le 9 novembre, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais (CCOG) est officiellement labellisée “Territoire d’Industrie” pour la période 2023-2027. Ce programme, étendu à 183 territoires nationaux, dont la CCDS (Communauté de Communes des Savanes), vise à fournir des solutions concrètes pour le développement et le soutien aux industries locales. La CCOG a particulièrement été distinguée pour son projet axé sur le “Développement de l’industrie de l’écoconstruction dans l’Ouest guyanais”. Cette initiative ambitieuse s’articule autour de la valorisation des ressources naturelles et le recyclage des déchets dans les secteurs du BTP, des énergies renouvelables, et de la transformation et valorisation des déchets. Le label a été décerné lors du congrès national des “Territoires d’Industrie” à Châlon-sur-Saône, où la délégation de la CCOG a été conduite par Claude RIQUIER, conseiller territorial. L’obtention de ce label ouvre la voie à des levées de fonds pour dynamiser l’économie locale et promouvoir des formations adaptées.
Concrètement, cette labellisation offre aux entreprises de la CCOG des aides publiques cruciales pour le développement de projets industriels structurants et ambitieux sur le plan environnemental. Ces financements soutiendront également la création de plateaux techniques pour les projets de formation. Dans le cadre du projet “France 2030”, le programme “Territoires d’Industrie” vise à créer 50 sites clés en main à l’échelle nationale. Les lauréats bénéficieront également d’un soutien en ingénierie, en investissement, et d’un accompagnement sur-mesure des services de l’État et de “Business France”. En outre, la CCOG s’engage dans le volontariat territorial en entreprise (VTE) pour attirer les jeunes talents dans les PME et ETI industrielles grâce à des aides à l’embauche. Cette démarche témoigne d’une vision stratégique pour stimuler le développement des compétences et favoriser la croissance industrielle au sein du territoire.
2030 en Guyane :
3,5 millions d’euros pour l’innovation et le développement
Le jeudi 11 janvier 2024 a marqué une étape cruciale avec le lancement officiel du volet régionalisé de France 2030 en Guyane. Lors du 1er comité de pilotage territorial, présidé par Antoine Poussier, préfet de la région Guyane, et Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), le Programme d’Investissement d’Avenir Régionalisé en Guyane (PIAR) a été présenté.
France 2030, un plan national d’investissement doté de 54 milliards d’euros sur cinq ans, vise à mobiliser les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour relever les défis futurs écologiques, démographiques, économiques, industriels et sociaux. En Guyane, ce programme a déjà soutenu huit projets pour un montant total d’aides de 28,8 millions d’euros.
Le PIAR, qui s’étend jusqu’au 31 décembre 2025, représente une avancée significative pour le développement du territoire, bénéficiant d’un engagement financier majeur de l’État et de la CTG.
Un montant total de 3,5 millions d’euros, partagé à parts égales entre les deux institutions, soit
1,75 million d’euros chacun, sera investi dans la transformation écologique de la Guyane sur la période 2024-2025.
La Guyane est le deuxième département d’outre-mer à contractualiser ce dispositif. Quatre axes d’intervention ont été définis dans le cadre du programme France 2030 régionalisé en Guyane :Les Projets d’Innovation, qui visent à accélérer l’émergence, la croissance et la compétitivité d’entreprises innovantes, leaders dans leur domaine. Un appel à projets sera ouvert en continu à partir du 11 janvier 2024.
1. Les Projets de Filières, qui ont pour objectif de renforcer la compétitivité des filières stratégiques. Ces projets seront soutenus sous forme de subventions ou d’avances remboursables. Un appel à projets sera également ouvert en continu à partir de janvier 2024.
2. Les Projets Collaboratifs de Recherche et Développement, pour lesquels un appel à projets sera ouvert en continu à partir du 11 janvier 2024, avec deux relèves annuelles.
3. Les Projets d’Ingénierie et de Formation Professionnelle qui ont pour objectif d’accompagner les entreprises dans l’anticipation des mutations économiques et organisationnelles.
Les appels à projets pour l’innovation, les filières et la recherche et développement sont maintenant ouverts jusqu’au 31 décembre 2025. Pour faciliter l’accès à ces opportunités, un mini-site dédié a été mis en place par Bpifrance. C’est une occasion unique pour les entreprises guyanaises d’inscrire leur dynamisme dans le sillage de l’innovation et du progrès.
Quatre municipalités guadeloupéennes figurent parmi les 2458 collectivités lauréates de l’appel à candidatures du plan France Ruralités. Il s’agit de Vieux-Fort, La Désirade, Saint-Louis et Capesterre-de-Marie-Galante. Annoncé par la Première ministre le 15 juin 2023, le programme “Villages d’avenir” a pour objectif d’accompagner les communes rurales de moins de 3 500 habitants dans la réalisation de leurs projets de développement en les orientant vers les dispositifs et aides existants de l’État et d’autres partenaires financiers.
Aux Antilles-Guyane, un total de 15 communes ont été retenues, dont 5 en Martinique (Morne-Vert, FondsSaint-Denis, Grand-Rivière, Macouba, Marigot) et 6 en Guyane (Iracoubo, Sinnamary, Ouanary, Camopi, Régina et Roura). Les 2458 collectivités lauréates bénéficieront d’un soutien d’une durée de 12 à 18 mois grâce au recrutement de 100 chefs de projet par l’État dans les prochains mois. En parallèle, le Cerema mobilisera 20 emplois équivalents temps plein répartis dans les départements les plus ruraux pour appuyer ce programme.
Blanchet de Basse-Terre signe un partenariat avec le groupe
Airwell
Le Lycée Professionnel Blanchet de Basse-Terre en Guadeloupe a officiellement établi un partenariat avec le Groupe Airwell, fournisseur français de solutions
énergétiques intelligentes, via son centre de formation, l’Airwell Academy. Signé en juin 2023, cet accord vise à soutenir le lycée dans la formation des élèves aux métiers de la filière du froid, l’une des 11 spécialités proposées par l’établissement. L’acteur majeur depuis plus de 75 ans dans le domaine du chauffage, de la pompe à chaleur et de la gestion des énergies, étend son réseau avec l’Airwell Academy pour former la filière du génie climatique aux enjeux de la rénovation énergétique, soutenir l’insertion professionnelle et favoriser l’emploi.
Ce partenariat représente une première aux Antilles et en Guyane. Laurent Roegel, CEO du Groupe Airwell, explique que l’objectif est de favoriser la formation et la transmission de l’expertise de l’entreprise dans le domaine du froid. Il répond également au besoin de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur et contribue au développement de l’emploi dans les DOM-TOM et en France métropolitaine.
Olivier Racca, Directeur Marketing Antilles Groupe Airwell/Airwell Academy, souligne que le Lycée de Blanchet possède une expérience de plus de 30 ans dans la formation en énergétique, et ce partenariat s’inscrit dans la volonté de dispenser des enseignements de qualité aux élèves.
Le lycée privé sous contrat dispensant des formations industrielles, maritimes et aéronautiques. Dans le cadre de ce partenariat pour l’année scolaire 2023/2024, Airwell contribue à enrichir le plateau technique du Lycée de Blanchet en livrant un système DRV (Débit de Réfrigérant Variable) et un chariot didactique intégrant un Climatiseur Airwell mural gamme HDMB. Les élèves de la filière du froid verront offrir des découvertes techniques tout au long de l’année, permettant une approche concrète des solutions innovantes en cours de développement ou déjà commercialisées dans le domaine du chauffage et de la climatisation. Ces activités compléteront les enseignements théoriques dispensés au sein du lycée.
La coque de l’Anemos (vent en grec) arrivée à Concarneau fin août dernier envisage sa première traversée transatlantique en février 2024. Ce galion version cargo est un mastodonte de la voile : 81 mètres de long, 2 mâts de 53 m de haut, 3.000 m² de voilure et 6 cales capables d’accueillir 1200 palettes de marchandises.
• Découpe commande numérique (JET D’EAU, PLASMA HD, FIBRE LASER)
• Thermo laquage
• Menuiseries métalliques, résilles aluminium
• Fermetures métalliques de bâtiment, habillage de de façade résille
• Serrurerie
• Découpe à façon
• Pliage, soudure acier, alu, inox
• Rideaux métalliques, volets roulants
• Clôture aluminium, cache climatisation, brise vue, brise-soleil, grille de défense, portail, garde-corps, escalier métallique, pergola.
Gréé et aménagé par les chantiers Piriou, le bateau prendra la mer au printemps prochain au départ du Havre, en Normandie.
Avec un temps de traversée estimé à 14 jours, et plus de 1000 tonnes de capacité à bord sur palettes, ce voilier ne se substituera pas totalement aux grands porteconteneurs dans un premier temps. Mais il deviendra une alternative crédible dans le transport maritime, avec des arguments marketing sérieux, dont celui de la décarbonation dans un secteur qui émet environ 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un deuxième navire, actuellement en construction au Vietnam, toujours sur les chantiers de Piriou, va rejoindre la flotte qui devrait en compter 4 à l’horizon 2026. La première ligne reliera la France à New York et l’autre à la Colombie et au Brésil avec des escales dans les ports des Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe).
https://www.towt.eu/en/contact-us/
A l’initiative d’abité.association, s’est tenue, du 4 au 8 décembre dernier à Fort-de-France la “Rencontre tropicale d’architecture”, un événement ayant pour thème “RÉNOVATION, RÉHABILITATION ET RECONVERSION”, soit une approche durable du patrimoine architectural et de l’écologie urbaine. La rencontre a rassemblé des passionnés et des professionnels de l’architecture et de l’urbanisme de la région caraïbe et des territoires en climat tropical. Ainsi y ont participé des architectes de renom provenant de Cuba, de la République Dominicaine, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Colombie, de la Guyane, de la Guinée équatoriale, de La Réunion, d’Équateur et d’Espagne. Et parmi les intervenants, des critiques d’architecture contemporaine étaient présents, comme la directrice de la Biennale panaméricaine d’Architecture de Quito, le fondateur de Archivos de Arquitectura Antillana de République Dominicaine, unique revue d’architecture indexée de la région, et aussi le directeur de la nouvelle École supérieure d’architecture de La Réunion, seule école
d’architecture française en-dehors l’hexagone. Durant cinq jours, la Rencontre a offert une variété d’événements et de formats de discussions. Avec des présentations de projets architecturaux d’équipes internationales, des présentations de projets de divulgation et communication architecturale, des visites de projets architecturaux dans les communes et des “after” culturels.
Cet événement a offert une opportunité d’explorer et de discuter de l’architecture actuelle dans un contexte tropical, de la résilience climatique, de la préservation du patrimoine architectural dans la région caribéenne.
https://rencontre.abite.fr
Accélération des travaux de mise hors d’eau de la RN5
Les inondations récurrentes et violentes de fin d’année dernière dans la plaine de Rivière-Salée participent à la montée des eaux à divers endroits, notamment sur une portion de la RN5, entre le quartier Petit-Bourg et Rivière-Salée. Ce qui empêche le passage des véhicules et crée de gros embouteillages.
Des travaux prévus début 2024 ont été avancés à décembre 2023 par la Collectivité Territoriale de Martinique qui a souhaité accélérer le rehaussement de la chaussée et intensifier la cadence et le volume des travaux mis en œuvre. Le travail de jour et de nuit (du pont Bac jusqu’au giratoire de Rivière-Salée) a permis de réduire le délai d’attente et la gêne des usagers.
Outre-mer
Formation à la rénovation
énergétique : les artisans et entreprises du bâtiment ultramarins testent deux nouvelles formations spécifiquement conçues pour eux par FEEBAT
En décembre dernier, 21 professionnels du bâtiment ont testé, en avant-première, les deux nouvelles formations spécifiquement conçues pour l’Outre-mer par FEEBAT, programme national de formation dédié
à la rénovation énergétique. 9 professionnels guadeloupéens (artisans plombiers, électriciens, frigoristes et opérateurs de la rénovation), ont pu la tester, accueillis à la Chambre de Métiers de Guadeloupe qui dispose d’un plateau technique adapté. Adaptés aux enjeux et spécificités de la rénovation énergétique dans les territoires ultramarins, ces deux modules, développés par FEEBAT avec les Pouvoirs publics, l’ADEME et les experts locaux, sont dédiés à la Petite climatisation et au Chauffe-eau thermodynamique individuel. Fondamentale pour des travaux de rénovation efficients, en termes d’économies d’énergie et de CO2, la qualité de mise en oeuvre de ces équipements doit être maitrisée au mieux. C’est tout l’enjeu de ces deux modules, prochainement déployés en Outre-mer, tout comme deux autres modules, qui seront testés début 2024, dédiés à la CouvertureBardage et aux Menuiseries.
l’île
Le projet d’extension de l’aérogare Roland Garros conçu par AIA Life Designers a remporté le Grand Prix National de l’Ingénierie 2023 décerné par Syntec-Ingénierie. Paul Leduc, le président du jury, a salué ce projet de haute qualité, soulignant le travail collaboratif des ingénieurs, des architectes et l’audace de la maîtrise d’ouvrage. Évoquant un retour aux fondamentaux de l’ingénierie, Eric Bussolino a exprimé l’émotion suscitée par cette approche expérimentale concrète. Guillaume Branlat, président du Directoire, a réaffirmé les ambitions environnementales du projet, soulignant la collaboration entre toutes les parties prenantes, y compris les entreprises locales.
Grâce à la ventilation naturelle et à l’apport de lumière directe, l’extension vise à réduire les consommations énergétiques de 60% à l’ouverture au public en février 2024, comparativement à un bâtiment équivalent climatisé. Le nouveau terminal, prolongeant l’aérogare existante, marque une refonte totale des ambiances, du confort intérieur et des performances énergétiques. Le concept bioclimatique novateur, avec un canyon ventilé naturellement, contribue à une immersion contextuelle unique, créant un parcours d’acclimatation hygrométrique pour les arrivants. La structure en bois, les ouvertures sur les montagnes et les espaces végétalisés renforcent l’invitation naturelle de cette porte d’entrée unique dans l’île.
Sugarcrete : contraction de sugarcane (canne à sucre) et concrete (béton) en anglais. Il s’agit d’un matériau de construction innovant permettant de recycler les déchets de la canne à sucre.
Depuis 2020, les équipes de l’University of East London en Angleterre, le producteur de sucre Tate & Lyle Sugars et le groupe Grimshaw (architectes) se sont associés pour développer un matériau de construction à 100 % issu de la bagasse de canne à sucre.
Ainsi, la bagasse (déchets de produits agricoles) pourrait devenir une alternative moins coûteuse et ultra-bas carbone à la brique de construction.
Le projet Sugarcrete™ Slab devrait permettre la mise en œuvre de cette technologie. Un premier prototype de dalle, composé de bagasse associée à des liants sable et minéraux, est compacté dans des moules pour former des éléments de construction sans cuisson. Ce nouveau matériau pourra être utilisé et réutilisé dans des structures aussi bien nouvelles qu’existantes, en remplacement de la brique ou du béton.
Caeli-Energie,
une start-up iséroise fabrique des systèmes de refroidissement à forte efficacité énergétique et à faible empreinte environnementale
Les climatiseurs classiques utilisent des fluides frigorigènes, des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique.
Afin de répondre à ce problème, Caeli Energie, start up basée à Fontaine dans la banlieue de Grenoble, a développé une solution de climatisation écologique. Son intérêt réside dans sa capacité à refroidir une masse d’air en dessous de sa température humide en s’approchant de la température de rosée, là où un rafraîchisseur adiabatique est physiquement limité par la température humide.
En clair, le système utilise l’évaporation de l’eau pour refroidir l’air, un processus naturel et non polluant qui signe une réduction de 80% l’impact d’un système classique de climatisation sur toute sa durée de vie, ce qui correspond à une économie d’une tonne carbone avec un mix énergétique français. Malheureusement, ce système n’est pas performant dans un climat chaud et humide comme celui des Antilles.
De Noura Arab et François Fleury Tome 1 - Matériaux de construction
Collection Développement durable Presses des mines - Transvalor
A l’heure actuelle, les matériaux de construction ne peuvent plus être considérés comme des denrées de consommation, dont l’exploitation n’aurait pour limite que la rentabilité économique.
Premier d’une série de trois volumes, cet ouvrage aborde les enjeux de l’intégration des matériaux à faible impact environnemental (biosourcés, géosourcés et de réemploi) dans le monde de l’architecture et introduit un nouveau rapport à ces ressources, qui participe d’une relation bilatérale avec notre environnement. Cette approche modifie en profondeur les processus de conception et nous pousse à repenser les méthodes de recherche.
Contributions scientifiques, retours d’expériences pédagogiques, exemples d’expérimentations et controverses s’enrichissent mutuellement dans cet ouvrage qui expose toute la dynamique actuelle de la question des ressources en architecture. La pluridisciplinarité et la variété des points de vue montrent la complexité des problèmes, apportent des connaissances et des solutions, ouvrent des perspectives méthodologiques et créatives dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de la pratique sur la question des matériaux écologiques pour la construction.
De François-Mathieu Poupeau
Collection Science sociales
Presses
des mines - Transvalor
Sujet de préoccupation majeur en France, l’énergieclimat interpelle l’État dans sa fonction de stratège.
Comment celui-ci se saisit-il de ce nouveau rôle ?
Comment construit-il sa vision du futur ? Comment fixe-t-il les grandes orientations censées répondre aux défi s de la lutte contre le changement climatique et de la transition énergétique ?
Toutes ces interrogations sont au cœur de cet ouvrage, qui se penche sur la rédaction, de 2017 à 2020, de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).
S’appuyant sur une enquête approfondie menée auprès des acteurs qui ont participé à leur élaboration, il offre une contribution inédite à la sociologie de l’administration et de la décision publiques, dans un domaine encore peu étudié. Il permet aussi d’identifier une facette méconnue de l’inaction de l’État en matière climatique : l’impuissance dans laquelle est placée, en France, l’administration en charge de cette question.
Reléguée à un rang périphérique dans le champ bureaucratique, disposant d’effectifs et de moyens limités, dénuée de réels leviers d’action, peu soutenue par les politiques, celle-ci peine à insuffler les dynamiques de transformation nécessaires à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050.
François-Mathieu Poupeau est directeur de recherches au CNRS (LATTS) et professeur de l’École des Ponts ParisTech. Sociologue et politiste, il est spécialiste des questions de transition énergétique, de décentralisation et de gouvernance territoriale.
Nous avons demandé à Ivan Martin, Directeur général des Territoires et de la Mer en Guyane, de faire un point sur les gros chantiers routiers de notre territoire pour les prochaines années.
Rectification des virages sur la RN2 après le franchissement de la Comté qui avait fait l’objet d’une opération de rectification d’ouvrage d’art il y a quelques années. Les travaux de terrassement pour ces rectifications des virages sont quasiment terminés, pour une opération d’un montant de 11millions d’euros.
« On engage maintenant les travaux de chaussée, ce qui permet d’envisager une mise en service à l’horizon d’octobre-novembre 2024, mais le gros des travaux est derrière nous. C’est satisfaisant car cela va améliorer une circulation un peu délicate de quelques virages qui n’auront plus lieu d’être sur la Comté en direction de Cacao et Saint-Georges de l’Oyapock. »
Réhabilitation du pont de Saut Sabbat
Dans la foulée, nous engagerons la réhabilitation de l’ouvrage de Saut Sabbat, beaucoup plus complexe. Aujourd’hui, ce pont est limité aux poids lourds de 26 tonnes, l’objectif est d’avoir un gabarit normal et de retirer cette limitation de poids lourds de façon à garantir un accès tout tonnage de et vers Saint-Laurent du Maroni par la route.
Cette opération, franchissement de la Mana de 130 mètres, représente un montant de 5 millions environ. L’opération est aujourd’hui en étude. Une fois que les travaux du pont de Grand Laussat seront terminés, nous engagerons immédiatement les travaux de Saut Sabbat, donc à horizon 2026, pour une durée de 3 ans. L’enjeu est d’avoir en 2029 un itinéraire quasiment sans contraintes pour aller jusqu’à Saint-Laurent du Maroni.
Reconstruction du pont de Grand Laussat sur la RN1 en direction de Saint-Laurent du Maroni
L’objectif est de passer l’ouvrage à un gabarit classique, l’opération représente un montant de 6 millions. Les travaux démarrent pour une durée d’environ 2 ans, pour une mise en service en 2026 du nouvel ouvrage du pont de Grand Laussat.
Liaison entre Balata et le PROGT
Il s’agit de l’itinéraire vers l’aéroport et surtout de la congestion et des embouteillages au niveau de l’échangeur de Balata en direction de Matoury. Ici, l’enjeu est d’avoir un aménagement urbain de 2x2 voies sur 2km, pour un montant de 45 millions, donc de « faire sauter » les feux tricolores qui aujourd’hui dysfonctionnent, améliorant ainsi la fluidité sur ce secteur en y intégrant les mobilités de transport en commun et les mobilités douces, pour une mise en service à l’horizon 2026.
L’échangeur des Maringouins
Cette opération a été déclarée d’utilité publique en 2016, nous en avons modifié la géométrie. Il a fallu bien sûr reprendre les études et les procédures car c’est une opération complexe : beaucoup de trafic le matin, l’aprèsmidi et le samedi.
La difficulté : comment modifier l’échangeur, sans aucune opération sur la circulation, pour un giratoire avec un échangeur dénivelé, toujours sous forme de giratoire, 3 à 4 ans de travaux de 2025 à 2028/2029 ? La mise en service d’un giratoire permettra de supprimer les embouteillages que connaissent bien les usagers autour des Maringouins. Ces derniers auront d’ailleurs l’occasion de prendre connaissance de la réalité et de la difficulté de ce projet en site urbain, dès que sera diffusé le dossier d’enquête publique après la finalisation des études.
“150 millions d’euros d’investissements par l’État sur ces routes nationales”
Deux projets prioritaires :
L’entrée de ville de Saint-Laurent du Maroni
La route nationale RN1 qui constitue la seule voie d’accès, arrive jusqu’en entrée de ville. Avec l’explosion démographique de Saint-Laurent, nous avons trois projets liés à l’opération d’intérêt national porté par l’APFAG : la création d’une cité judiciaire, la production de logements, l’amélioration des mobilités en termes d’accès à la ville de de Saint-Laurent du Maroni. Il faut absolument apporter des solutions d’infrastructures, des solutions multimodales de transport en commun, des mobilités douces et donc porter une vraie réflexion sur la nouvelle entrée de ville. Cela nécessite beaucoup d’études ; elles sont inscrites au contrat de convergence et transition de façon à trouver une solution adaptée à la situation et aux problématiques très urbaines de cette ville.
Mise à 2x2 voies progressive de la liaison entre Cayenne et Kourou
Quelle réponse apporter aux embouteillages du matin, comment fluidifier la circulation pour tous ceux qui habitent à l’extérieur de Cayenne, du côté de Macouria et sur le secteur de Soula ?
Les travaux du pont du Larivot pour 2024-2027 apporteront une des réponses au problème qui est cependant bien plus global avec les difficultés rencontrées sur le parcours. Aujourd’hui en partant du giratoire des Maringouins pour arriver jusqu’à l’entrée de Tonate à Macouria, avec le franchissement du Larivot, il faut continuer à avoir une logique d’itinéraire, améliorer la fluidité, les conditions de circulation depuis le giratoire de la Crique Fouillé avec l’opération 2X2 voies de Balata au PROGT.
L’échangeur des Maringouins
Techniquement complexe, l’échangeur des Maringouins est un processus au long cours. C’est en ville, sans cesse en circulation, il faut rajouter facilement 1 à 2 ans de travaux, c’est plus difficile qu’en rase campagne. Il faut adapter le réseau routier guyanais à la circulation existante et que ce réseau soit dimensionné à hauteur de son trafic.
En conclusion, effectivement, cela fait pas mal d’années que nous parlons de tous ces chantiers mais nous devons construire un réseau surdimensionné, y compris pour un trafic à horizon de 50 ans. Cela n’aurait pas de sens d’avoir une 2X2 voies de Kourou au Larivot puis arriver à Belle Humeur avec un pont du Larivot à franchir en 1 voie, là on créerait un embouteillage matinal de 15km ! Il faut faire les choses dans l’ordre, étudier les conséquences sur le reste du réseau routier, c’est fondamental, et donc il faut agir en priorité là où c’est le plus efficace. Nous aurions pu mettre en service le giratoire des Maringouins mais il y a eu une modification de tracé parce que ce n’était pas la variante qui était la plus adaptée aux problématiques de circulation de l’entrée de l’ile de Cayenne et de ce secteur, Les études ont donc été reprises, entraînant du retard. Le giratoire serait aujourd’hui saturé et nous aurions dépensé de l’argent public inutilement. Nous privilégions une vision programmatique des travaux à 4 -5 ans, disons une vision plutôt à 15 ans par périodes : une première période de 5 ans, une deuxième période de 5 ans, une troisième période de 5 ans et effectivement, nous en sommes aujourd’hui à cette phase...
Remerciements à Ivan Martin, DG des Territoires et de la Mer en Guyane
La construction du nouveau pont du Larivot aujourd’hui en cours est estimée à 200 millions d’euros. Les marchés des travaux préparatoires et de construction de l’ouvrage ont été notifiés dès 2021 et début 2022. Une première phase a été la mise en service du giratoire de Belle Humeur en novembre 2023, quasiment dans sa configuration définitive. Il reste donc l’ouvrage principal à réaliser, permettant le franchissement des 1 300 mètres au-dessus la rivière de Cayenne. Nous avons fait le point avec Ivan Martin, Directeur général des Territoires t de la Mer en Guyane.
Aujourd’hui, alors que les travaux préparatoires sont bientôt terminés, notamment les préchargements sur chacune des 2 rives, qui permettront le lancement du nouveau pont depuis la rive droite (côté Matoury), la préfabrication des voussoirs (tronçons de tablier du pont) est lancée sur un site dédié équipé d’une centrale à béton, à Cogneau-Larivot. Toutes les installations de chantier sont opérationnelles. La difficulté principale pour la réalisation de l’ouvrage réside dans les travaux de fondations. Les barges sont en place, ainsi que les estacades provisoires (ponts provisoires pour réaliser les travaux en zones de mangrove), mais il y a des difficultés géotechniques liées à la qualité des sols et des sous-sols, inhérentes à ce type d’ouvrage. C’est pourquoi il n’y a donc rien aujourd’hui de vraiment sensationnel en termes visuels, parce que les travaux se font en rivière et sous l’eau. Toutefois le chantier va devenir plus spectaculaire à compter des prochaines semaines et pour une durée prévisionnelle de deux ans. Ensuite, ce sera très visuel : le jeu de mécano va démarrer avec des éléments préfabriqués qui arriveront du site de préfabrication de Cogneau-Larivot et seront amenés sur site, poussés par un lanceur depuis la rive droite de la rivière de Cayenne, à proximité du port du Larivot.
Pour tout ouvrage d’art, il y a toujours des études en amont, des études géotechniques en particulier, de faisabilité puis de conception pour permettre un dimensionnement. On passe ensuite du dimensionnement aux études d’exécution pour la réalisation et c’est à ce stade que sont faites les études géotechniques complémentaires pour approfondir la connaissance du sous-sol et terminer avec précision la conception de l’ouvrage et ses modalités de réalisation. Les barges sont là pour réaliser les travaux de fondations et d’appuis en rivière, en particulier les forages, parfois jusqu’à 40 mètres, pour les pieux sur lesquels s’appuiera la semelle de chacune des 19 piles du pont (dont 13 en rivière). L’interface entre l’eau et le sous-sol, donc la roche dure dans laquelle seront ancrés les pieux, est très variable, très hétérogène : il s’agit de sols vaseux et argileux, mais aussi de roche altérée. Il faut donc trouver les solutions adaptées au sous-sol : forer pour réaliser les pieux de fondation, comparer avec ce qui était prévu en études et s’assurer en permanence que la solution technique est parfaitement adaptée. Comme pour tout ouvrage de ce type, cette phase est critique et nécessite du temps pour trouver un process de fabrication maîtrisé et prendre les bonnes décisions.
Ce chantier en milieu équatorial n’est certainement pas non plus le plus simple pour maîtriser la qualité des bétons et leur mise en œuvre.
Il vaut mieux prendre le temps de résoudre tous les problèmes géotechniques avant, pour ne pas se retrouver au milieu du fleuve et d’un coup rencontrer un problème que l’on ne sache pas résoudre, ce qui pourrait amener à arrêter le chantier ou pire, devoir défaire ce qu’on vient de construire.
Pour la construction assez classique du pont, nous utilisons les mêmes mécanismes que ceux du pont de la nouvelle route du littoral à l’île de La Réunion. Ce sont exactement les mêmes principes constructifs : une culée à terre et deux premières piles en rivière, une poutre de lancement qui repose sur la culée côté terre et la 2e pile en rivière, enjambe la 1ère pile où sont posés les voussoirs préfabriqués (tronçons de tablier du pont) de part et d’autre de la 1re pile ; on clave les 2 voussoirs au milieu de la travée pour terminer le tablier entre la culée et la 1ère pile, par où arrivent les voussoirs pour la suite. On déplace la poutre de lancement jusqu’à la 3e pile pour pouvoir ainsi poser les voussoirs sur la 2e pile. Le rythme de pose du tablier est ainsi cadencé pile après pile pour réaliser le tablier du pont sur ses 1 300 m. Il s’agit de la technique de construction par encorbellements successifs.
La mise en service du nouveau pont du Larivot est prévue à l’horizon mi-2026. Dans la foulée nous réparerons l’ancien ouvrage, afin qu’en 2027 nous puissions avoir deux ponts en fonctionnement, donc 2 voies dans le sens Cayenne-Macouria et 2 voies dans le sens Macouria-Cayenne pour franchir la rivière de Cayenne. C’est une opération très importante qui mobilise beaucoup d’énergie et d’équipes pour trouver les meilleures solutions, à la fois en termes de qualité, de respect des coûts et de respect des délais, ce qui nous tient beaucoup à cœur.
Remerciements à Ivan Martin, DG des Territoires et de la Mer en Guyane
Initialement prévue pour fin 2024 avec une installation de l’ensemble des services de police environ 6 mois plus tard, la livraison de l’Hôtel de Police est désormais prévue pour février 2025. Nous avons fait un point d’étape avec Marcel David, Contrôleur général des Armées, Directeur général de l’Administration de la Guyane auprès du préfet de la Région Guyane.
Où en est le chantier début 2024 ?
Les travaux de l’Hôtel de Police à Cayenne - en entrée de ville, sur l’ancien site de la première université de Guyane (Institut d’Etudes Supérieures) et de l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) avancent à bon rythme. La dernière saison sèche exceptionnelle a heureusement permis de rattraper le retard d’environ un an pris par le chantier, notamment en raison du retard dû aux fouilles archéologiques sur la parcelle qui avaient décalé le démarrage du gros œuvre. Les murs extérieurs sont achevés. Manquent encore les portes et façades ; le travail de cloisonnement interne est en cours, les travaux sur la toiture devraient se poursuivre jusqu’en février 2024.
Le grand bâtiment qui abritait l’université est doté d’un amphithéâtre et de quelques pièces qui sont opérationnelles au profit de la police et des services de l’État en général. L’ensemble, en bon état, est conservé tel quel. Les boiseries sont encore en cours d’élaboration, tout comme la toiture. Grâce au bon travail mené ensemble par la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage,
les délais seront tenus, c’est-à-dire pour une livraison à la fin du 1er trimestre 2025 et une installation de l’ensemble des services de police à l’été. Différentes chaînes de travail ont déjà été constituées par la Direction Territoriale de la Police Nationale associée aux services de la préfecture, pour gérer toute la fin du déménagement, la phase « mobilier », et la partie numérique, informatique bâtimentaire, à la suite de la livraison du bâtiment.
Le plus gros enjeu des prochains mois, mobilisant le plus de travail, est l’intégration bâtimentaire de l’équipement informatique et domotique, qui doit être au meilleur standard pour la police nationale, avec tous les contrôles d’accès, systèmes de badgeages internes, le mur d’images pour la surveillance extérieure. Il faut anticiper toute cette partie domotique complexe et très délicate. Cela nécessite une excellente coordination entre les différentes fonctions.
Le projet à proprement dit se situe autour de 45 millions d’euros, mais en y ajoutant justement l’ensemble de ce qui est prévu comme le RAID, le volet informatique et le volet domotique, le coût total des travaux représente un investissement autour de 60 millions d’euros qui bénéficiera à l’économie locale guyanaise.
V o u s r e c h e r c h e z u n e m p l o y é
m o t i v é , r e s p e c t u e u x e t e f f i c a c e ?
Le RSMA Guyane est un dispositif militaire d'insertion socio-professionnelle qui, chaque année, enseigne un savoir-faire et un savoir-être à près de 800 jeunes volontaires, âgés de 18 à 25 ans.
Le RSMA Guyane propose 23 filières de formation professionnelle dans divers domaines : restauration, sécurité, métiers de la terre, petite enfance, numérique, BTP...
C e l l u l e s I n s e r t i o n d u R S M A G u y a n e
La partie budgétaire est complètement bouclée, tous les choix structurants sont faits. C’est une phase importante, où l’expérience sert d’appui. En l’occurrence nous nous sommes basés sur l’expérience de l’Hôtel de Police de la Martinique, pour recenser les pièges auxquels ils ont pu être confrontés et en tirer des leçons, le climat, la taille du bâtiment et les enjeux de flux étant comparables.
Le futur Hôtel de Police de Cayenneau cœur d’une vraie « Cité de Police »représente bien plus qu’un édifice imposant. Il incarne l’engagement envers la sécurité des citoyens, l’efficacité opérationnelle, et le bien-être des forces de l’ordre. Ce projet majeur est destiné à laisser une empreinte durable sur la ville et à établir de nouveaux standards pour les services de police en Guyane. Rendez-vous en 2025 !
À la croisée des besoins professionnels et des solutions efficaces, le Groupe Guyane Matériels a célébré en 2023 ses « 40 ans +1 » d’engagement auprès de ses clients et partenaires. Spécialisé dans le négoce de fournitures et équipements industriels, le groupe incarne une expertise solide et un engagement sans faille. Au cœur de cette réussite, le Groupe Guyane Matériels se distingue par son offre complète de produits et services, sa proximité avec les clients et son engagement envers les acteurs locaux.
40 ANS + 1
Christophe Coudon, Président du groupe, partage sa vision : « Pour fêter les « 40 ans +1 » de Matériels et Services et les 25 ans de Bolt and Ladder, nous tenions à partager un moment convivial avec nos clients et nos équipes pour les remercier de leur fidélité. » Cette célébration marque un jalon dans l’histoire de l’entreprise, symbolisant son évolution constante et son attachement aux valeurs qui l’animent. La soirée commémorative, symbole de la vitalité et de la pérennité du groupe, ouvre la voie à de nouveaux projets ambitieux.
« L’histoire du Groupe Guyane Matériels va continuer à s’écrire dans les prochains mois avec des projets de développement passionnants sur lesquels nous travaillons déjà avec l’ensemble de nos équipes » promet-il.
Un groupe prêt pour les défis futurs
« La 3ème génération participe déjà depuis plus de 10 ans au développement du Groupe en apportant de nouvelles idées au quotidien, tout en gardant les piliers fondamentaux qui nous ont permis d’écrire cette histoire et d’en assurer la suite : un groupe familial, un stock important, des équipes proches de nos clients, la compétence technique et la bonne humeur ! », explique-t-il. Cette transition générationnelle renforce la solidité de l’entreprise et sa capacité à s’adapter aux défis contemporains.
« Impliqués dans une démarche RSE, nous sommes attentifs et actifs pour réduire notre impact environnemental. Notre certification MASE est aussi un gage de notre préoccupation pour la santé et la sécurité au travail » souligne Christophe Coudon. Dans un environnement en constante évolution, le Groupe Guyane Matériels demeure un partenaire de confiance, prêt à relever les défis du futur avec flexibilité et détermination.
• 5 entités
- MATERIELS ET SERVICES - vente de matériels pour le BTP, l’industrie, les collectivités (outillages, équipements de protection individuelle, engins de chantier, équipements d’atelier, matériels de jardin…)
- BOLT AND LADDER - vente de matériel de fixation et d’accès en hauteur (visserie, boulonnerie, échelles, échafaudages…)
- PRESTATIONS ET SERVICES - service de réparation, maintenance, SAV
- MS LOC GUYANE - location de matériel pour le BTP, l’industrie et les espaces verts
- BOLT ECHAFAUDAGE - prestation d’installation d’échafaudages
• 4 sites
- Cayenne - Suzini
- Cayenne - Collery
- Rémire
- Kourou
• 7 points de vente
• +35000 réf. en stock en Guyane
• Service de livraison
Guyane Matériels Groupe
0594 29 60 70
Service commercial : 0694 45 53 27 commercial@matservgf.com
Plastic Odyssey, c’est un collectif d’acteurs engagés pour réduire la pollution plastique de l’Océan. Depuis le 1er octobre 2022, l’équipe d’explorateurs et d’exploratrices du Plastic Odyssey parcourt le monde, particulièrement dans les zones les plus touchées. En mer, ils ont déjà découvert, référencé et partagé des solutions concrètes pour sortir de la crise des déchets plastiques, et vont, pendant 3 ans, continuer cette mission pour laquelle ils se tous investis.
Chaque minute, 19 tonnes de déchets plastiques sont déversées dans l’Océan… Nous, citoyens du monde, avons les moyens pour arrêter ce désastre. C’est ainsi que des chercheurs, des associations, des entreprises, des écoles sont tous animés d’une même volonté ; agir pour réduire la pollution plastique de la planète en prenant en compte le facteur central de toute transition, l’humain.
Le navire M/V Plastic Odyssey est un atelier déporté sur le terrain permettant d’accueillir chercheurs, ingénieurs et scientifiques. Au-delà d’effectuer un état des lieux technico-socio-économique de la pollution sur place, une de ses missions est de documenter des solutions ayant fait leurs preuves.
Avec plus de 200m² d’espace technique et une capacité de chargement d’environ 20 tonnes de matériel, le navire accueille à bord une quinzaine de technologies vouées à être testées dans les zones les plus reculées. Il est également équipé d’un parc de machinesoutils pour usiner de nouvelles pièces et faire évoluer les prototypes.
Rassembler des alternatives au plastique venues du monde entier et les faire connaître, c’est le défi de l’équipe de Plastic Odyssey, qui parcourt le monde à la recherche d’objets, de matériaux et d’idées pour sortir de notre dépendance à la matière plastique
Spécialiste du financement Outre-mer depuis plus de 20 ans, en Guyane depuis 17 ans, les équipes Ecofip accompagnent les entrepreneurs dans la réalisation de leurs investissements Outre-mer entrant dans le champ de la défiscalisation selon la Loi Girardin votée en 2003. Éclairage avec Jacques Rayar, directeur de l’agence.
La loi Girardin industriel, dite “défiscalisation one shot”, pour qui ? Elle s’adresse aux investisseurs moyennement ou fortement imposés. Une réduction d’impôt sur un an peut atteindre 120% du montant de votre apport.
L’Etat encourage le développement économique des régions ultramarines en accordant une réduction d’impôt au contribuable qui investit sur ces territoires dans le financement de matériel productif. Ce dispositif soutient l’activité en permettant aux entreprises ultramarines d’investir à moindre coût.
Quelles sont les principales activités éligibles ?
L’éventail est large : industrie, activités extractives, pêche, traitement des déchets, agriculture, bâtiments et travaux publics, transport, artisanat, tourisme… Tous les investissements productifs neufs, acquisition ou création de biens corporels amortissable par nature (matériels et équipements industriels, véhicules utilitaire …) sont éligibles à la défiscalisation.
Je souhaite réaliser un investissement, comment s’articule l’accompagnement Ecofip ?
Nous procédons par étapes successives :
- Après un premier contact, Ecofip établit avec vous le plan de financement de votre investissement
- Ecofip vous assiste dans la recherche d’un financement bancaire et de l’assurance
- Ecofip vous facilite les démarches de récupération des pièces nécessaires à la constitution du dossier (KBIS, attestations fiscales et sociales…)
- Ecofip vous accompagne au moment de la livraison et du paiement final du matériel
Ecofip sera à vos côtés durant toute la durée légale d’exploitation et jusqu’à la cession de l’investissement.
Vous avez des projets d’expansion pour 2024 ?
Nous avons ouvert un bureau à Saint-Laurent du Maroni., en plus de l’agence de Cayenne. Celle-ci est structurée en 2 pôles : secteurs BTP, artisans, commerçants et le pôle « plantation » pour tout ce qui touche à l’agriculture.
Ajoutons que notre ancrage local, nos connaissances du territoire, notre approche personnalisée et notre nouvelle équipe renforcée - constituée aujourd’hui de 8 personnes - sont autant d’atouts pour trouver une solution optimale à tout financement de projet local.
La loi Girardin en bref
Il s’agit de la Loi programme du 22 juillet 2003, révisée par la LODEOM en 2009 puis par les dernières lois de finances. Initialement applicable aux investissements réalisés jusqu’au
31 décembre 2017, elle a été depuis prorogée plusieurs fois pour les DOM-TOM. Cette loi vise à promouvoir un développement économique durable outre-mer avec notamment la relance des investissements dans les PME et TPE. La défiscalisation est prolongée jusqu’en 2029 ! Il a été acté dans la loi de finances 2023 la prolongation des mécanismes de défiscalisation en Outre-Mer jusqu’en 2029. Vous pouvez donc envisager vos opérations en toute sérénité !
PK 2,5 Route de la Madeleine, entrée de la Roseraie Cayenne
0594 29 15 56
3 bis avenue Paul Castaing, 1er étage
Saint-Laurent du Maroni
Romaric Baya : 0694 28 06 60
ecofip.gf
“À la recherche de solutions pour construire un monde sans plastique”
Ces objets sont présentés aux habitants à chaque escale du navire. Depuis le 1er octobre 2022 et pendant 3 ans, l’expédition navale Plastic Odyssey a déjà accosté dans plus de 16 ports différents dont la Guyane, à Cayenne et Saint Laurent du Maroni, la Guadeloupe et la Martinique en 2023.
L’équipe de l’expédition Plastic Odyssey a fait escale en Guyane du 2 au 25 juin 2023, marquant ainsi la neuvième étape de leur mission. Cette escale, qui constitue la deuxième étape de leur parcours en Amérique Latine, a été l’occasion pour l’équipe de se confronter à une réalité spécifique en matière de gestion des déchets plastiques.
C’est avec une approche novatrice que Plastic Odyssey aborde chaque escale, cherchant à comprendre les spécificités locales tout en partageant des solutions concrètes pour lutter contre la pollution plastique.
Le navire a d’abord accosté à Cayenne, au port de Dégrad des Cannes, puis à Saint Laurent du Maroni, pour finir avec un court arrêt au Suriname. L’escale a donc été divisée en 3 temps, une grande première pour l’expédition, tout comme l’accueil de 4 groupes scolaires à bord du navire.
À Cayenne, au cœur économique et institutionnel de la Guyane, l’équipe a organisé une conférence de presse et visité des usines de tri industriel. L’exposition des alternatives au plastique a été installée au TOTEM de la Canopée des Sciences, offrant ainsi une occasion aux habitants de découvrir des solutions innovantes.
À Saint-Laurent du Maroni, au Port de l’Ouest, l’accueil réservé par la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais (CCOG) a été chaleureux. Une autre conférence de presse a été animée, et les Malles aux Trésors, véritables coffres renfermant des solutions du monde entier, ont été exposées au pied du navire. L’équipe a également ouvert les portes du navire au grand public, accueillant pas moins de 150 visiteurs lors d’une journée portes ouvertes. Cet engouement (tous les créneaux de visite ont été réservés en 3h !) témoigne de l’intérêt croissant pour la lutte contre la pollution plastique.
Malgré une forêt amazonienne couvrant 90% de son territoire, la Guyane n’est pas épargnée par la problématique mondiale de la pollution plastique. L’équipe de Plastic Odyssey a découvert un système de gestion des déchets peu développé, principalement axé sur le tri et l’exportation vers la métropole. Cependant, les initiatives de recyclage plastique sont rares, bien que le potentiel et l’engagement des acteurs locaux soient présents.
Dans ce département où la collecte des déchets plastiques a commencé il y a moins de 10 ans, Plastic Odyssey s’engage à travailler en collaboration avec les acteurs locaux pour développer des solutions adaptées aux spécificités de chaque région. Durant la session de l’OnBoard Laboratory à Saint-Laurent du Maroni, l’équipage a réuni des experts de la collecte,
des entrepreneurs déjà établis dans le traitement d’autres déchets ainsi que des porteurs de projets désireux de contribuer au développement local et à la protection de l’environnement. Les déchets sont jusque-là collectés puis enfouis ou rapatriés en métropole. C’est pourquoi tous les participants, amoureux de leur territoire ont été très actifs dans l’échange de connaissances et la mobilisation d’initiatives en réseau.
11 entrepreneurs porteurs de projets autour du recyclage plastique ont été accueillis. Des discussions enrichissantes ont eu lieu, permettant de mieux appréhender les enjeux locaux et de mobiliser des initiatives en réseau. Parmi les projets présentés, on trouve des initiatives telles que l’association OSL (Ocean Science & Logistic), qui vise à valoriser les filets de pêche récupérés en mobilier scolaire, ou encore l’entreprise Pena, spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets professionnels.
Que devient le plastique recyclé ?
Le plastique recyclé peut être utilisé pour fabriquer des bouteilles, des récipients, des couverts, des accessoires et de la vaisselle jetable. Il s’agit par exemple de bouteilles en PET, de coupelles en polystyrène, de barquettes thermoscellables en polypropylène et de pailles en polyéthylène.
Plastic Odyssey poursuit son périple, avec pour objectif de rassembler des alternatives au plastique et de les partager à chaque escale. Les défis rencontrés en Guyane soulignent l’importance d’une approche collaborative et innovante pour lutter contre la pollution plastique à l’échelle mondiale.
À bord du navire, des solutions concrètes sont testées et documentées, contribuant ainsi à construire un monde sans plastique. L’expédition continue
son voyage, portée par l’engagement de toute une communauté d’acteurs déterminés à faire de notre planète un lieu plus propre et plus durable. Pour suivre les expéditions en direct, les missions, les escales réalisées, en cours ou à venir, rendezvous sur le site internet plasticodyssey.org très bien documenté. Envie de vous engager ? Plastic Odyssey recherche un(e) officier mécanicien pour embarquer à bord du navire, et propose aussi des stages !
Des initiatives locales présentées pendant la session de l’OnBoard Laboratory à Saint-Laurent du Maroni
OSL (Ocean Science & Logistic)
Objectif : Réaliser un diagnostic de pollution sur les plages guyanaises, réduire et valoriser les déchets marins, notamment en transformant les filets de pêche récupérés en mobilier scolaire et en produisant des flotteurs en remplacement de ceux en polystyrène.
Pena
Objectif : Opérer en tant que déchèterie professionnelle à Kourou, spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets, avec un projet d’établissement d’un nouveau centre de traitement équipé d’un broyeur bois et divisé en zones distinctes pour différents types de déchets.
PlastikAnov
Objectif : Développer un projet semi-industriel de recyclage du plastique en collectant localement la matière première, notamment auprès d’entreprises locales comme Sulo, avec une réflexion en cours sur les différents débouchés pour les produits fabriqués.
Manifact, La Kazlab
Objectif : Mettre à disposition des machines de fabrication numérique et sensibiliser à la réparation et au recyclage des déchets, notamment du plastique, en fabriquant des machines Precious Plastic pour illustrer les possibilités offertes par le recyclage.
Cleancity
Objectif : Investir dans des initiatives liées à la gestion des déchets à Saint-Laurent du Maroni pour améliorer les services de collecte et contribuer à la propreté de la région.
Compost Peyi
Objectif : Valoriser les bio-déchets et les déchets verts en développant une plateforme de compostage avec l’installation d’un gros broyeur à marteau, et envisager également une activité de recyclage plastique sur la plateforme.
Association PPTZ
Objectif : Mettre en place un projet de ressourcerie textile à Saint-Laurent du Maroni, envisager la transformation des carcasses de voitures en four solaire pour réduire l’impact environnemental, et développer une flotte de vélos cargo pour encourager la mobilité active et offrir des solutions de transport alternatives.
Nicolas Gault, Président
Courtier d’assurance généraliste et indépendant, HumanEra répond depuis plus de 20 ans aux besoins des particuliers, des entreprises et des collectivités de Guyane. Ses points forts ? Une approche globale du client, une gestion locale, une politique sociale et sociétale engagée.
« Avant d’assurer des biens, nous assurons des femmes et des hommes. Nous prenons le temps d’écouter et de connaître les personnes qui nous sollicitent afin de les conseiller au mieux », expose Nicolas Gault, Président de HumanEra Assurance, une enseigne guyanaise composée de 13 collaborateurs, implantée à Remire-Montjoly et Saint-Laurent du Maroni. Ici, les clients sont accompagnés dans toutes les étapes de leur vie personnelle et professionnelle quel que soit le secteur d’activité. Travaillant avec une trentaine d’assureurs, sélectionnés en fonction des spécificités de chaque projet, HumanEra est en capacité de proposer des solutions sur mesure.
Fort d’une expertise de 15 ans dans le domaine de l’assurance construction et immobilier, HumanEra s’adresse également aux entreprises et artisans du BTP ainsi qu’aux particuliers désireux de faire construire une maison individuelle. Sur ce segment, HumanEra Assurance dispose d’un panel de solutions émanant d’une dizaine de compagnies renommées dont Allianz, Axa, SMA BTP, Albingia et UBI pour les garanties dommage ouvrage et tous risques chantier. « Nous pouvons suivre un projet immobilier de A à Z » précise Nicolas Gault. HumanEra propose en effet des solutions d’assurance dès le financement du projet - assu-
rance du prêt, garantie financière d’achèvement (GFA) pour les VEFA – jusqu’à sa construction : dommage ouvrage, tous risques chantiers mais aussi RC décennale et RC entreprise pour les entreprises de travaux, les architectes, les bureaux d’études. « Fidèles à notre logique d’accompagnement global du client, nous assurons également les engins, les bureaux, les salariés ».
Une fois le projet réalisé, HumanEra intervient aussi dans tous les aspects de la protection des biens immobiliers, assurant les bâtiments (multirisques immeuble & habitation) en tant que syndic de copropriété, propriétaires non occupants, occupants, jusqu’à la protection juridique immobilière et les garanties loyers impayés. « Nous couvrons tout type de construction : maisons individuelles, immeubles commerciaux, logements sociaux, établissements scolaires, hôtels, cliniques et EHPAD, crèches etc. »
HumanEra Assurance
0694 08 03 78
nicolas.gault@humanera-assu.com
www.humanera-assurance.com
Ces engins volants télécommandés ont évolué au-delà de leur image de gadget high-tech pour devenir des outils indispensables, offrant des avantages considérables en termes d’efficacité, de sécurité et de précision. Avec l’intégration croissante des drones*, le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) connait une transformation remarquable.
L’utilisation de drones dans le BTP remonte au début des années 2000. Initialement, ces engins étaient principalement employés pour la cartographie et la modélisation 3D de sites de construction. Leur agilité et leur capacité à atteindre des endroits difficiles d’accès ont rapidement suscité l’intérêt de l’industrie. Au fil des années, les drones ont évolué pour devenir des outils polyvalents utilisés dans divers aspects du processus de construction.
La surveillance des sites : Les drones permettent une surveillance et des ajustements en temps réel des sites de construction, offrant une vue d’ensemble précise et actualisée des avancées de travaux ou en matière de sécurisation.
La modélisation 3D : Ils sont utilisés pour créer des modèles 3D détaillés d’infrastructures et de sites, facilitant la planification et la visualisation avant même le début des travaux, ou pour confirmer la bonne exécution de ces derniers.
L’inspection : Les drones sont déployés pour inspecter les structures existantes, évaluant l’état des bâtiments, des ponts, des pylônes et d’autres infrastructures sans risquer la sécurité des travailleurs. Dans l’industrie des énergies renouvelables, les drones sont utilisés pour inspecter les éoliennes, éliminant le besoin de cordistes et réduisant les risques pour les travailleurs.
Le suivi des stocks : Les drones facilitent la gestion des stocks dans les carrières en effectuant des levées de cubatures rapides et précises des volumes de matériaux stockés sur le site.
La sécurité des sites : Ils améliorent la sécurité en surveillant les zones dangereuses, en identifiant des zones d’intrusion, permettant ainsi une intervention en amont du risque.
La communication : Les images aériennes fournies par les drones servent à améliorer la communication entre les différentes équipes impliquées dans un projet.
Le transport de matériel : Des drones spécialisés peuvent être utilisés pour transporter de petits outils et équipements sur le site, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle.
Avec une démocratisation de l’utilisation des drones dans le BTP, ce ne sont plus seulement les grandes entreprises et les grosses structures qui y auront recours alors que les avancées technologiques ne
cessent de voir le jour. Le potentiel de cet outil appelé à devenir incontournable est prometteur…
> Automatisation : L’automatisation des drones dans le BTP va se développer, permettant des tâches répétitives telles que la surveillance continue sans intervention humaine constante.
> Capacités de charge améliorées : Développement de drones capables de transporter des charges plus lourdes ou de réaliser des tâches plus complexes, comme la livraison de matériaux sur de longues distances.
> L’Intelligence Artificielle (IA) : L’intégration de l’IA dans les drones pourrait permettre des analyses de données en temps réel plus avancées, améliorant la capacité des drones à prendre des décisions sur le terrain.
PHOTOGRAMMÉTRIE • THERMOGRAPHIE RADIOMÉTRIQUE
INSPECTION D’OUVRAGE AUTOMATISÉE
SUIVI CHANTIER AUTOMATISÉ
SURVEILLANCE DE SITE SENSIBLE AUTOMATISÉE
AGRICULTURE DE PRÉCISION
IMMERSION 360° • PHOTO/VIDÉO
FORMATION CERTIFIANTE
GUADELOUPE
GUYANE
Etablissement secondaire : 57, Rue des Ananas - 97355 Macouria
Chemin militaire - 9, Lot. Domaine de Cayenne - 97118 Saint-François (Siège social)
+590 690 458 648 • alizeadrone@gmail.com | contact@alizeadrone.com
> Une énergie propre : Les avancées dans les technologies d’énergie propre vont permettre le développement de drones avec une autonomie accrue, prolongeant leur temps de vol.
> Sécurité et Réglementation : Les développements futurs devront également se concentrer sur l’élaboration de réglementations plus précises et sur l’intégration de technologies de sécurité avancées pour éviter les collisions et garantir la conformité réglementaire.
En conclusion, les drones sont en train de transformer profondément le paysage du BTP en offrant des solutions innovantes pour la surveillance, l’inspection et la gestion des projets, l’agriculture et la mer. Alors que les développements futurs promettent des améliorations continues, l’utilisation judicieuse de ces technologies émergentes continuera de redéfinir les normes de l’efficacité et de la sécurité dans le secteur du BTP.
Aux Antilles Guyane, le drone est déjà largement utilisé dans de nombreux domaines. Les compétences sont présentes sur nos territoires : on peut se former, on peut pratiquer et on peut les solliciter pour des missions techniques et précises.
Convaincu du potentiel applicatif des drones, José Sainsily, pilote privé, ancien cadre dans le domaine des énergies renouvelables et de formation initiale en électrotechnique, passionné d’aéronautique, a créé Alizéa Drone en 2018 en Guadeloupe. Dès 2017, il se forme auprès du leader français Techni Drone, filiale du groupe Delta Drone. La société est aujourd’hui membre de plusieurs réseaux nationaux et internationaux de télépilote professionnels de drones civils. Grâce à son propre réseau de télépilotes, d’experts (ingénieurs, géomètres, topographes etc.)
“Les drones sont en train de transformer profondément le paysage du BTP en offrant des solutions innovantes pour la surveillance, l’inspection et la gestion des projets, l’agriculture et la mer.”
“Limiter l’intervention humaine ou les risques potentiels d’accidents, en toute sécurité”
Alizéa Drone répond aux défis d’innovation des professionnels du BTP, du domaine industriel, des collectivités territoriales et des particuliers en attente de solutions de prises de vues aériennes, de mesures de précision et de formations certifiantes adaptées aux besoins des Antilles/Guyane et plus largement dans le bassin caribéen.
Si ses premiers clients furent des chaînes de télévision nationales, les prestations proposées aujourd’hui couvrent un large champ d’interventions : photogrammétrie, thermographie radiométrique, suivi de chantier, inspection d’ouvrages, surveillance de sites sensibles, agriculture de précision, photo/vidéo, transport par drone et formation de télépilotes professionnels en Guadeloupe, Martinique, Guyane et à La Réunion. Parmi les missions d’Alizéa Drone : l’inspection de structures et de pylônes pour EDF, du suivi chantier de l’aéroport Pôle Caraïbes lors de la réfection de la piste, à l’aide de drones et de caméras 100% autonomes, de l’orthoplan des futures pistes cyclables en Guadeloupe dont celle de Baie-Mahault, de l’inspection des éoliennes de Grand Rivière en Martinique. Partout où ce drôle d’engin volant peut limiter l’intervention humaine ou les risques potentiels d’accidents, en toute sécurité, à moindre coût et avec autant de précision qu’une méthode conventionnelle, son action est profitable !
Et le BTP ?
« De plus en plus de professionnels se tournent vers nous, même si les habitudes sont longues à changer. Nous ne sommes pas là pour remplacer les hommes mais pour simplifier les tâches et gagner en temps, en précision, en productivité. Les géomètres, les architectes, les maîtres d’ouvrage, les chefs de chantier sont les premiers bénéficiaires de l’utilisation des drones ! »
Aujourd’hui José Sainsily compte ajouter une activité à son arc avec un projet qu’il peaufine depuis plusieurs mois avec une jeune équipe d’ingénieurs, tous guadeloupéens : DronePort Caraïbe. Son but : créer un maillage de toutes les îles de Guadeloupe pour le transport de produits pharmaceutiques et de prélèvements médicaux, tout en respectant les nomes drastiques dans ce domaine réglementé. Un gain de temps énorme pour les professionnels de santé et les patients ! Pas moins de 9 bases réparties dans l’archipel seront nécessaires et une douzaine de drones adaptés aux spécificités de notre territoire. DronePort Caraïbes, c’est plus d’une vingtaine d’emplois directs et indirects qui seront créés, en réduisant au maximum l’empointe carbone. Un beau projet, le premier dans la Caraïbe, qui recherche des investisseurs ou des business angels…
Depuis 2015, une jeune équipe de professionnels passionnés de pilotage et de drones crée DM Drone à Rivière Salée. Depuis, elle forme des pilotes de drones chaque année. Drone de loisir (catégorie Open) ou drone professionnel (catégorie Spécifique), leurs formateurs préparent à l’épreuve théorique de la DGAC et assurent la formation pratique.
DM Drone organise également des formations spécifiques sous la forme de modules destinés aux pilotes professionnels : photogrammétrie par drones, thermographie, initiation au montage vidéo par drones, cadrage, perfectionnement pratique.
« La formation représente 80% de notre activité » explique Mme Fanfare, cofondatrice et gérante de DM Drone.
« C’est vraiment notre cœur de métier. Pour autant, il nous arrive d’être sollicités pour des missions spécifiques par des mairies, des géomètres, des agriculteurs, des agences immobilières… Grâce à la photogrammétrie nous pouvons réaliser des métrages très précis. »
Le pilotage de drones émerge comme une profession prometteuse, particulièrement à l’ère numérique. La maîtrise de l’opération d’un drone civil devient un avantage considérable dans divers secteurs tels que l’audiovisuel, le BTP, le tourisme, l’agriculture, offrant ainsi d’énormes opportunités, indépendamment du domaine d’activité.
Et le BTP ?
« S’il y a un domaine où le drone ne présente que des avantages c’est bien le BTP ! Pour les plans, pour les métrages, pour les relevés topographiques, pour les suivis de chantier, la thermographie (ex : contrôle de panneaux solaires), le drone c’est pratique, rapide, moins dangereux et moins cher ! »
de diplômes
“Le pilotage de drones émerge comme une profession prometteuse, particulièrement à l’ère numérique.”
* Terminologie
Désignations correctes actuellement reconnues par les professionnels du domaine de l’aéronautique et des drones :
• Avec les personnes parlant le français : drones
• Aux États-Unis et au Royaume-Uni : UAS (Unmanned Aircraft System), littéralement : « système d’aéronef sans humain à bord »
• Avec les organismes internationaux et les autres instances nationales de l’aviation : RPAS (Remotely Piloted Aircraft System)
• Sur Internet : UAV (Unmanned Aerial Vehicles) et drones.
Stéphane Lambert, directeur de La Brique de Guyane a entamé un parcours passionnant dans le secteur de la construction avec la reprise d’une petite fabrique de briques il y a 8 ans. Il s’est pleinement engagé dès 2018 dans la transformation de cette entreprise, en mettant l’accent sur la normalisation de la Brique de Guyane. Nous l’avons rencontré pour faire le point sur l’histoire et le développement de cette aventure.
Stéphane Lambert, Directeur de La Brique de Guyane
Stéphane Lambert, directeur de La Brique de Guyane a entamé un parcours passionnant dans le secteur de la construction avec la reprise d’une petite fabrique de briques il y a 8 ans. Il s’est pleinement engagé dès 2018 dans la transformation de cette entreprise, en mettant l’accent sur la normalisation de la Brique de Guyane. Nous l’avons rencontré pour faire le point sur l’histoire et le développement de cette aventure.
Quelles sont les particularités de La Brique de Guyane par rapport aux briques traditionnelles ?
Stéphane Lambert : La Brique de Guyane, comme son nom l’indique, est fabriquée à partir de la terre locale. La méthode de fabrication consiste à compresser et stabiliser la terre, éliminant ainsi le besoin de cuisson, contrairement aux briques traditionnelles. Auparavant les briques étaient toutes faites sans compression. Cette approche, héritée de pratiques anciennes remontant à avant l’âge de feu, vise à promouvoir des valeurs écologiques et durables. En France hexagonale comme en Europe, la brique est relativement peu développée. Mayotte est la seule région française où elle est utilisée.
Quels ont été les principaux défis lors du développement de La Brique de Guyane ?
Une de mes principales missions a été de normaliser ce processus de fabrication. Le premier pas a été
d’obtenir le marquage CE, qui certifie la conformité aux normes européennes. Cette reconnaissance permet non seulement de garantir la qualité du produit, mais aussi de faciliter sa circulation sur le marché européen. Nous avons ensuite travaillé en étroite collaboration avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) pour obtenir une norme de construction adaptée à la Guyane. Cette norme permet l’utilisation de briques porteuses jusqu’à deux niveaux et non porteuses jusqu’à quatre niveaux, offrant ainsi une solution de construction robuste et sûre.
Nouveaux produits, nouveaux usages, la normalisation s’impose : la brique de Guyane a obtenu il y a un an une ATEX (Appréciation Technique d’Expérimentation) délivrée par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), norme de construction guyanaise.
Le déménagement de l’usine de fabrication de Stoupan à Mana a été une étape décisive dans le développement de l’entreprise. Située à proximité d’une carrière, cette nouvelle implantation a permis d’optimiser les opérations et d’augmenter la capacité de production. Depuis son ouverture il y a deux ans et demi, l’usine a vu sa production croître de manière significative. L’expansion de l’entreprise n’a pas été sans défis. La commercialisation des briques en France métropolitaine, notamment dans de grandes enseignes comme Leroy-Merlin, a rencontré des obstacles logistiques en raison des coûts de transport élevés. Cependant, cette expérience nous a permis de perfectionner nos processus et de consolider notre réputation.
Les avantages de la Brique de Guyane en termes de confort et d’efficacité énergétique En plus des briques traditionnelles, la brique de Guyane offre des avantages uniques en termes de performance thermique et hygroscopique. L’inertie thermique de la brique dans la régulation de la température intérieure des bâtiments est très importante. Cette caractéristique permet de maintenir une température stable et confortable, réduisant ainsi la dépendance aux systèmes de chauffage et de climatisation.
Sans être trop technique, c’est un produit qui a énormément d’inertie, c’est à dire que pour le refroidir ou le réchauffer il faut beaucoup de temps, et quand il est chaud ou froid, il va le rester très longtemps. Dans les pays froids, on met des briques crues derrière le poêle ou le four pour faire de l’inertie et même quand il n’y a plus d’énergie pour chauffer, cela va rester globalement chaud et être confortable dans une maison. Avec notre chaleur, c’est pareil, la fraîcheur de la nuit peut être conservée, nous pouvons lutter contre la chaleur ambiante.
Outre les applications résidentielles, la brique de Guyane trouve également des applications dans le domaine de l’éducation. Des projets de construction de lycées et de collèges ont été entrepris, démontrant la confiance accordée par les autorités locales à cette technologie de construction innovante. « Notre brique apporte un confort évident aux enseignants et élèves, tout en faisant de sérieuses économies. Plus besoin de climatiser, de bons brasseurs d’air sont suffisants ! En respectant les hauteurs sous plafond, l’orientation des bâtiments, on a quelques systèmes qui permettent d’améliorer le confort. En fin de compte, nous n’avons rien inventé, les maisons traditionnelles en Guyane étaient déjà construites comme ça, on recrée ce qui fonctionnait. » précise le chef d’entreprise.
Cependant, le véritable défi réside dans la promotion de cette technologie auprès des acteurs de la construction. “Je regrette que trop d’architectes n’exploitent pas pleinement le potentiel de la brique de Guyane. Pour remédier à cela, nous développons un système constructif intégré appelé Symbioflex, qui vise à maximiser les avantages de la brique, du bois et d’autres matériaux locaux.”
Le concept de Symbioflex repose sur une approche modulaire et personnalisable de la construction. Grâce à des techniques de fabrication avancées, l’entreprise est en mesure de produire des éléments de construction préfabriqués qui peuvent être assemblés rapidement sur site. Cette approche réduit les délais de construction et offre une solution abordable pour les projets de construction de petite et moyenne envergure.
En plus de notre engagement envers l’innovation technologique, nous accordons une grande importance au développement de la main-d’œuvre locale. Nous proposons des programmes de formation pour les poseurs de briques, contribuant ainsi à renforcer les compétences et l’employabilité dans la région.
Et notre engagement ne se limite pas à la production de briques ! En utilisant des matériaux locaux et en réduisant les besoins en énergie lors de la fabrication et du transport, La brique de Guyane s’inscrit dans une démarche de développement durable. De plus, notre entreprise s’engage dans la recherche de solutions respectueuses de l’environnement, comme l’utilisation de matériaux recyclés et la réduction des déchets de construction. Nous explorons également des alternatives écologiques pour d’autres matériaux de construction, telles que la fibre de terre et le mycélium.
En conclusion, la Brique de Guyane représente bien plus qu’un matériau de construction. C’est un symbole dans le domaine de la construction en Guyane, caractérisée par l’innovation, la durabilité et l’inclusion sociale.
Depuis sa création en 1992 par Carol Ostorero, Machdeal a tracé son chemin pour devenir un acteur incontournable dans la distribution de matériel industriel en Guyane. Spécialisée initialement dans le matériel minier, la société a étendu son influence à divers secteurs, couvrant aujourd’hui le matériel de BTP, agricole, forestier, et destiné aux carrières.
Entretien avec M. Leroy, Directeur commercial de Machdeal, basée à Matoury à Cayenne en Guyane.
Parmi les points forts de Machdeal, la distribution de marques prestigieuses telles que Volvo, John Deere, Kawasaki, Hyundai, entre autres. L’entreprise représente particulièrement bien la gamme de produits Volvo, offrant des pelles hydrauliques, des chargeuses, des tombereaux en vente et en location. Les machines de la marque suédoise sont équipées du système « car track » qui permet de les suivre et contrôler à distance.
Nos activités ne se limitent pas à la vente de matériel. Nous offrons un service complet, du conseil à l’après-vente », explique le directeur commercial. Le cœur de l’opération réside dans l’atelier SAV (Service Après-Vente), où une équipe qualifiée assure l’entretien des équipements. M. Leroy souligne une nouveauté majeure : « Nous proposons désormais des contrats d’entretien, négociés à l’avance sur plusieurs années, offrant une flexibilité totale, de ‘bleu’ à ‘gold’. »
Avec une équipe d’une quarantaine de professionnels compétents, Machdeal met un point d’honneur à assurer un suivi client irréprochable. « La réactivité et la fiabilité sont des piliers de notre service », insiste M. Leroy. La société se distingue également par des équipes mobiles qui se déplacent chez les clients pour intervenir, dépanner et réparer sur site.
Les atouts de Machdeal ne s’arrêtent pas là. La société s’illustre par des machines et des pièces en stock disponibles immédiatement, renforçant ainsi sa réputation de fiabilité et de disponibilité. « Nous sommes fiers de travailler avec des références de renom dans le BTP, comme Eiffage, Colas, Vinci… »
Au-delà de la vente de matériel, Machdeal étend son empreinte avec Machloc, une entité spécialisée dans la location d’équipements. Cette diversification stratégique souligne la vision dynamique de l’entreprise, prête à relever les défis de l’industrie. « Nous proposons bien sûr des financements personnalisés en partenariat avec les organismes de financement. »
MACHDEAL
Carrefour du Larivot
Matoury
0594 42 87 21
machdeal.com
La prise de conscience écologique dans divers domaines de la vie quotidienne a conduit à l’émergence de produits respectueux de l’environnement, y compris dans le secteur de la peinture. La peinture écologique, également connue sous le nom de peinture verte ou naturelle, est une innovation majeure dans ce domaine. Elle se distingue par sa composition moins nocive pour l’environnement et la santé humaine, par rapport aux peintures traditionnelles.
“Peinture verte ou naturelle, une innovation majeure ”
La peinture écologique se distingue par sa composition respectueuse de l’environnement, limitant ou éliminant l’utilisation de substances toxiques et de solvants chimiques couramment présents dans les peintures conventionnelles. Les ingrédients typiques comprennent des pigments naturels, des solvants à base d’eau, des huiles végétales et des résines naturelles. L’élimination des composés organiques volatils (COV) contribue à réduire la pollution de l’air intérieur et extérieur.
Elle est particulièrement adaptée pour les espaces intérieurs, réduisant ainsi les risques pour la santé, notamment en termes d’allergies et de problèmes respiratoires.
• Santé Humaine : L’absence ou la réduction significative de COV dans la peinture écologique contribue à la qualité de l’air intérieur, favorisant une atmosphère plus saine dans les espaces de vie.
• Environnement : Moins de substances chimiques nocives signifie moins de pollution de l’air et des eaux lors de la fabrication, de l’application et de l’élimination de la peinture.
• Durabilité : Les ingrédients naturels utilisés dans la peinture écologique sont souvent renouvelables, ce qui réduit la dépendance à l’égard des ressources non renouvelables.
• Économique : Bien que parfois légèrement plus chère, la peinture écologique peut réduire les coûts liés aux problèmes de santé associés aux émanations de produits chimiques.
Pour identifier les peintures écologiques, plusieurs labels et certifications ont été mis en place. Parmi les plus connus, on trouve l’Écolabel européen, le label Green Seal aux États-Unis, et le label Natureplus en Europe. Ces certifications garantissent que les produits respectent des critères stricts en termes d’impact environnemental et de performances.
Dans les régions tropicales, l’utilisation de peinture écologique présente des avantages spécifiques, particulièrement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). Nos régions, confrontées à des conditions climatiques extrêmes et à une biodiversité riche, ne peuvent que bénéficier de l’utilisation de matériaux moins polluants. Les peintures écologiques, grâce à leur composition naturelle, sont plus résistantes aux conditions humides et chaudes typiques des tropiques. Elles préviennent efficacement la formation de moisissures et de champignons, problèmes courants localement.
La peinture écologique représente bien plus qu’un simple choix esthétique ; c’est une décision consciente en faveur de l’environnement et de la santé humaine et représente une alternative durable aux peintures traditionnelles. Elle pourrait contribuer ainsi à un développement plus durable du secteur du BTP. Avec l’évolution des technologies et la sensibilisation croissante à l’écologie, la peinture écologique semble promise à un bel avenir. Dans nos régions tropicales, où les conditions climatiques posent des défis uniques, l’adaptabilité et la résilience de la peinture écologique en font une option particulièrement attrayante.
Adopter cette approche durable dans le choix des revêtements muraux contribue à la préservation des écosystèmes fragiles et à la construction d’un avenir où la durabilité est au cœur de chaque décision.
Et si la peinture devenait source d’énergie ?
Zoom sur la peinture éco-énergétique
Au cœur des avancées technologiques, la peinture éco-énergétique émerge comme une innovation révolutionnaire dans le domaine des matériaux de
construction écologiques. Cette peinture novatrice va au-delà de la simple esthétique murale en absorbant la lumière environnante et en la convertissant en énergie utilisable. Composée de matériaux spéciaux qui reflètent la lumière solaire et réduisent l’absorption de chaleur, diminuant ainsi la température intérieure des structures, elle améliore l’efficacité énergétique des bâtiments, notamment pour la climatisation.
Comment ça marche ?
À la base de cette technologie révolutionnaire se trouve la capacité de la peinture à capturer l’énergie lumineuse et à la transformer en électricité utilisable. Cette fonction est rendue possible grâce à l’intégration de pigments spéciaux dans la peinture, capables d’absorber la lumière visible et d’initier des réactions qui génèrent de l’énergie électrique. Les pigments utilisés sont souvent des matériaux semi-conducteurs qui libèrent des électrons lorsqu’ils absorbent des photons, créant ainsi un courant électrique.
L’intérêt croissant pour les énergies renouvelables et les solutions de construction durables stimule la recherche continue dans ce domaine. Dans les régions tropicales, où la gestion de la chaleur et de l’humidité est un défi majeur pour la construction, la peinture éco-énergétique pourrait jouer un rôle crucial en réduisant le besoin en climatisation, permettant ainsi des économies d’énergie importantes et contribuant à la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments.
Une solution d’avenir pour la construction ?
Les applications envisagées pourraient totalement modifier notre cadre de vie…
• Bâtiments résidentiels et commerciaux : La peinture éco-énergétique offre une opportunité d’intégrer des sources d’énergie renouvelable directement dans l’enveloppe des bâtiments. Les murs pourraient ainsi devenir des générateurs d’électricité, réduisant la dépendance aux sources traditionnelles.
• Infrastructure urbaine : Les ponts, les murs de soutènement et d’autres structures pourraient être revêtus de cette peinture pour exploiter l’énergie solaire tout en maintenant leur fonctionnalité structurelle.
• Éclairage autonome : En combinant la peinture éco-énergétique avec des sources lumineuses LED basse consommation, il serait possible de créer des systèmes d’éclairage autonomes qui fonctionnent grâce à l’énergie capturée pendant la journée.
• Véhicules électriques : En envisageant l’application de cette peinture sur des véhicules électriques, il devient envisageable de générer de l’électricité tout au long du trajet, augmentant ainsi l’efficacité énergétique.
• Éléments de mobilier urbain : Des bancs, des abris de bus et d’autres éléments de mobilier urbain peuvent être équipés de cette peinture pour servir de points de recharge énergétique pour les appareils électroniques.
À ce jour, la peinture éco-énergétique est encore largement en phase de développement et d’expérimentation. Des laboratoires de recherche et des entreprises à travers le monde travaillent activement sur cette technologie. Les principales difficultés à surmonter comprennent l’amélioration de l’efficacité de conversion de la lumière en électricité, la durabilité des pigments utilisés, la résistance aux conditions climatiques variées, et la garantie que la technologie peut être intégrée de manière rentable dans des produits de revêtement couramment utilisés dans la construction.
Fondations PIEUX ML, votre solution
Fort de 12 ans d’expérience dans le domaine des fondations profondes, Ronald Louissaint s’est rapproché de PIEUX ML il y a bientôt 2 ans. Chef d’équipe aujourd’hui, il a l’entière confiance de son employeur et pilote les installations des PIEUX ML sur les chantiers guyanais.
Ça démarre de bonne heure ici. Dès cinq heures je suis debout, j’arrive au dépôt situé au Village du Grand Port et je vérifie le matériel préparé la veille pour les chantiers programmés du jour. Si tout est là, on part sur le chantier. Que ce soit sur le littoral, à l’Est ou à l’Ouest, PIEUX ML est opérationnel sur tout le territoire guyanais.
Préalablement j’ai eu le plan de masse du chantier, ainsi que le plan des pieux à implanter. C’est le travail du géomètre de signaler leur emplacement. Mais avant tout, il y a une étude des sols réalisée par un bureau d’études, afin de connaître la qualité des sols et quels types de bâtiment peuvent y être construits avec quel type de fondations.
“Des
fondations profondes, performantes et économiques ”
Vase, sable, latérite …la question est de savoir quelle est la fondation adéquate la mieux adaptée au terrain. Donc, selon les informations que l’on me donne, j’ai une part de responsabilité, quant à savoir jusqu’où le pieu doit descendre.
Vient ensuite le géomètre pour vérifier si les pieux sont aux bons emplacements. Notre marge d’erreur est de 4 cm maximum !
Avec les fondations PIEUX ML on touche tous types de construction, que cela soit pour du particulier ou pour un gros projet commercial. Il y a aussi un volet écologique dans le sens où il n’y a pas de coulage de béton.
Les avantages des FONDATIONS PIEUX ML
Le pieu métallique proposé appartient à la famille des pieux à refoulement de sol (norme NF EN 12699 de juillet 2015). C’est un gros tube d’acier à une ou plusieurs hélices, qui est « vissé » dans le sol à l’aide d’un équipement hydraulique spécialisé. Ce sont les lames d’acier hélicoïdales qui constituent l’assise des pieux, en créant un cône de stabilité et d’arrachement en fonction de la capacité portante du sol, c’est-à-dire sa nature et sa compacité. Ils sont conçus pour résister aux efforts axiaux et latéraux. Si nécessaire, le pieu est rallongé par l’ajout de sections successives, jusqu’à atteindre la couche de sol porteuse.
PIEUX ML
0594 38 95 33
0694 31 29 42
guyane@pieuxml.com
martinique@pieuxml.com
guadeloupe@pieuxml.com
pieuxml.com
Le béton cicatrisant, également connu sous le nom de béton auto-cicatrisant, est une innovation majeure dans le domaine de la construction. Ce matériau révolutionnaire a la capacité de réparer automatiquement les fissures qui se forment au fil du temps, offrant ainsi une durabilité accrue aux structures. Ses développements récents suscitent un intérêt particulier dans les régions tropicales, telles que les Antilles et la Caraïbe, où les conditions climatiques extrêmes mettent à l’épreuve la résilience des matériaux de construction.
Le béton cicatrisant utilise des microorganismes, des polymères spéciaux ou d’autres mécanismes pour remplir et refermer les fissures dès qu’elles apparaissent. Ces mécanismes réactifs sont incorporés dans le mélange du béton pendant la phase de production. Ils peuvent être de différentes nature : les micro-organismes ou bactéries, par exemple, produisent des minéraux qui colmatent les fissures, tandis que les polymères réagissent chimiquement pour sceller les brèches en présence d’eau. Lorsqu’une fissure apparaît, l’eau s’infiltre, déclenchant le processus de cicatrisation qui rebouche la fissure, restaurant ainsi l’intégrité structurelle et la durabilité du béton.
Des chercheurs explorent la possibilité d’intégrer des mécanismes de réparation automatique dans le béton, activés uniquement en présence de fissures. Une équipe de l’université de Colorado travaille sur l’ajout de bactéries au béton, permettant de capter la lumière et le dioxyde de carbone pour produire du carbonate de calcium. Ce “béton vivant” pourrait colmater les fissures, mais des ajustements sont nécessaires, tels que la durée de vie des bactéries et les propriétés physiques du béton.
D’autres équipes, comme celle de l’université de Delft, explorent l’utilisation de bactéries et de lactate de calcium dans des capsules d’argile intégrées comme granulats dans la fabrication du béton. Ces capsules se fissurent avec
le béton, activant les bactéries qui produisent du carbonate de calcium pour colmater les fissures, créant ainsi un béton auto-cicatrisant.
Parallèlement, des chercheurs des États de New York et du New Jersey étudient l’incorporation de champignons dans le béton. Ces champignons réagissent à l’eau et à l’oxygène lors de la fissuration du béton, produisant également du carbonate de calcium pour réparer les fissures. Ces approches ouvrent des perspectives innovantes pour renforcer la durabilité du béton en favorisant l’auto-réparation.
Si la certification et la normalisation sont des processus à long terme, le principal défi consiste à rendre la méthodologie d’auto-réparation commercialement attrayante par rapport aux méthodes d’injection traditionnelles. Bien que le béton cicatrisant présente des avantages indéniables, des défis persistent. Certains mécanismes peuvent perdre de leur efficacité avec le temps, et l’adaptation à différentes conditions climatiques reste un domaine de recherche en cours.
On entrevoit aujourd’hui les avantages que ces innovations pourraient apporter au secteur du BTP…
> Durabilité améliorée : La capacité du béton à s’autoréparer prolongerait significativement la durée de vie des structures, limitant l’exposition des armatures en acier à l’humidité et aux éléments corrosifs réduisant ainsi les coûts d’entretien à long terme.
> Réduction des coûts de réparation : Les interventions fréquentes et coûteuses dues aux fissures seraient considérablement réduites, générant des économies substantielles sur le long terme.
> Performance environnementale : Moins de déchets de construction et de démolition découleraient de la nécessité réduite de remplacer des éléments dégradés, contribuant ainsi à une construction plus durable.
> Applications Polyvalentes : Le béton cicatrisant peut trouver des applications dans divers domaines, des infrastructures civiles aux bâtiments commerciaux et aux ouvrages d’art.
Les chercheurs et ingénieurs travaillent sur l’amélioration d’un produit encore limité dans ses
applications concrètes, notamment en termes d’efficacité et de viabilité économique. Cependant, le béton auto-cicatrisant représente une avancée majeure pour le secteur de la construction. Son adoption croissante dans des régions comme la Caraïbe pourrait marquer un tournant dans la manière dont les structures sont construites et maintenues, conduisant à des bâtiments plus résilients, plus sûrs et plus durables. En tant que tel, il pourrait incarner l’avenir de la construction dans un monde de plus en plus conscient des impératifs écologiques et de durabilité.
Présentation du Groupe Audemard
Le Groupe Audemard, une entreprise familiale établie dans le sud de la France, s’étend sur le sud du territoire hexagonal ainsi que dans les Dom-Tom. Avec plus de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et près de 500 collaborateurs, le groupe est spécialisé dans la production de granulats, le béton, la préfabrication, les travaux publics et même le ciment.
Les différentes filiales du groupe et activités en Guyane
Les filiales du groupe en Guyane incluent la SGDG pour les granulats, la SGRB pour le béton prêt à l’emploi et la SNTPG pour les travaux publics en Guyane. Chaque entité contribue de manière complémentaire à l’activité globale du groupe, couvrant ainsi l’ensemble du processus, de l’extraction des matériaux à la réalisation des chantiers.
La Société Nouvelle de Travaux Publics de Guyane (SNTPG), fondée en 1986, est spécialisée dans les travaux de terrassements, de voiries et de chaussées en Guyane. Elle dispose d’outils industriels modernes, tels qu’une centrale d’enrobage et une usine d’émulsion, lui permettant de réaliser ces travaux de manière autonome.
Quelques références :
• Renforcement de la Route Nationale N°2
• Terrassement et voiries du futur Lycée de Macouria
• Travaux de requalification de la RD2 à Attila Cabassou
• Terrassements et voiries du Pôle Opérationnel de Dégrad des Cannes
Nouveau : une installation de concassage à Matiti
Dans le cadre de son engagement continu envers la Guyane, le Groupe Audemard a investi en 2023 près de 10 millions d’euros dans une nouvelle installation de concassage à Matiti. Cette installation permet d’augmenter la capacité de production de granulats, passant de 250 000 tonnes à près de 400 000 tonnes par an. De plus, elle offre une meilleure qualité de produits et une plus grande diversification pour répondre aux besoins variés du marché local.
Quelles perspectives pour le Groupe Audemard ?
Avec une croissance soutenue en Guyane et une confiance indéfectible en son avenir, le Groupe Audemard mise sur ce territoire dynamique. Les investissements récents dans des infrastructures telles que la centrale à béton dédiée à la réalisation du nouveau pont du Larivot témoignent de cet engagement à long terme. Chacune des trois filiales constitue un des piliers de cette stratégie, et continuera à répondre aux besoins des clients publics et privés en matière de travaux routiers, contribuant ainsi au développement économique et social de la région.
« Nous restons très attachés et à l’écoute de tous nos clients privés fidèles, notamment les petits artisans qui viennent régulièrement dans nos dépôts avec leur camionnette. Ils demeurent notre cœur de cible ! » conclut Rani Antoun, Directeur Régional. Contactez-nous dès aujourd’hui pour en savoir plus sur nos services et nos projets à venir !
SNTPG
Z.I. Cogneau Larivot
9 rue Panacoco - Matoury
0594 35 25 50
sntpg@audemard.com
audemard.com
SGRB
12 rue Tanon de Pélissier
ZI Collery Ouest - Cayenne
0594 38 81 44
sgrb@audemard.com
SGDG
12 rue Tanon de Pélissier
ZI Collery Ouest - Cayenne
0594 38 81 44
sgdg@audemard.com
Au cœur de Cayenne, réside un trésor culturel ancré dans une maison créole empreinte d’histoire. Fondé en 1995, le Musée des Cultures Guyanaises a évolué pour devenir un établissement public régional en 1998, honoré du label « Musée de France ». En 2000, sur décision de son conseil d’administration, le musée acquiert la Maison Telle, au 54 de la rue Madame Payé, anciennement 38 rue du Collège et entreprend un beau chantier de réhabilitation.
Cette annexe au musée, symbole vivant de la richesse et de la diversité qui tissent la trame de la Guyane, abrite une collection exceptionnelle d’objets représentatifs des différents groupes ethniques ayant façonné cette terre, depuis les premiers peuplements amérindiens jusqu’aux groupes d’immigration plus récents, tels que les Hmongs ou les Haïtiens.
Nous avons rencontré Martine Sagne, la Directrice Adjointe du Musée des Cultures Guyanaises qui nous a fait découvrir les coulisses de ce lieu empreint de mémoire et de savoirs…
Batimag 973 : Quelle est l’origine du bâtiment ?
Martine Sagne : La construction date probablement du premier quart du 19e siècle, et remonte certainement à près de deux siècles. Le plus ancien propriétaire auquel on a pu remonter se voit attribuer ce bien en 1838, alors que le bâtiment était déjà construit. N’ayant pas eu accès au premier titre de propriété, je ne peux attester de la consistance du bâti à l’origine. La configuration qu’elle présente aujourd’hui est toutefois la même que celle décrite dans un acte de transmission de 1876 : un principal corps de logis à étage, composé de quatre pièces, plus un bâtiment de servitude divisé en deux pièces, dont l’une sert de cuisine et l’autre de chambre à bain, cour, puits, prise d’eau du Rorota.
En sait-on plus sur son histoire ?
L’histoire la plus documentée est celle du dernier acquéreur de la maison avant qu’elle devienne le musée : Herménégilde Tell. Sa carrière se déroule durant quarante-deux ans dans l’administration pénitentiaire, à l’époque du bagne. Il en est le Directeur, de 1919 à 1925.
Il devient ensuite avocat et élu local, Conseiller municipal de la ville de Cayenne, puis Conseiller général, sous la bannière du Parti (galmotiste) de la liberté. Herménégilde Tell a aussi été un éminent franc-maçon, élevé en 1922 au 33e degré (le plus haut grade) de la francmaçonnerie écossaise.
Y a t-il des anecdotes concernant l’histoire de cette bâtisse ?
Pas spécialement d’anecdotes, mais des liens avec d’illustres personnalités guyanaises : Cette maison a fait partie des nombreuses acquisitions immobilières de Théophile Vitalo, né esclave, qui a fait fortune dans l’or et est devenu un des plus riches Guyanais de son époque.
Elle a également été acquise en 1890 par Herménégilde Tell, alors employé subalterne de l’administration pénitentiaire, mais qui va gravir les échelons jusqu’à en occuper, comme titulaire, le poste de Directeur. Il est probablement le seul Créole à avoir exercé cette responsabilité.
Sa fille aînée Eugénie - future épouse de Félix Eboué, première femme d’outre-mer élue à l’Assemblée nationale - y a vécu enfant, de ses 2 ans jusqu’à ses 12 ans. Georges Othily, ancien sénateur de Guyane de 1989 à 2008, a fréquenté la maison quand il était enfant. Il y venait pour des cours particuliers que la deuxième fille d’Herménégilde Tell, Charlotte, institutrice en commune, dispensait durant les petites et grandes vacances, à quelques enfants triés sur le volet. Il disait d’elle : “Charlotte était une bonne maîtresse et une des deux femmes qui m’ont marqué particulièrement…”
Quel type d’architecture peut-on associer à la maison Tell ?
C’est une architecture dite “créole traditionnelle” : maison à pans de bois ou à ossature bois. Le remplissage est majoritairement en briques cuites, avec, par endroits de la gaulette tressée… Elle présente les caractéristiques habituelles de ce type de maison : principal corps de logis sur rue, dépendances et cour à l’arrière.
Le siège du musée (au n° 78 de la même rue) n’est pas très grand. On a saisi l’opportunité de cette acquisition pour élargir notre offre culturelle, d’autant que, comme pour le siège, il s’agit d’architecture traditionnelle guyanaise. C’est cohérent avec la vocation d’un musée de conserver et valoriser le patrimoine local.
Les deux maisons se situent rue Madame Payé, anciennement rue du Collège. Elles sont donc toutes deux
localisées dans ce qu’on a appelé, fin 18e, début 19e, la nouvelle ville de Cayenne (Première extension de la ville au-delà des fortifications originelles).
Sur les plans de la ville du début du 19e siècle, on peut voir que la rue du Collège comporte déjà un certain nombre de constructions. La maison du 54 est la plus ancienne des deux et remonte à la période esclavagiste, alors que le 78 a été construit après 1873. Il s’agissait d’une opportunité d’achat, à proximité du siège, pour étoffer l’offre du musée.
Contrairement au siège, qui ne propose que des expositions temporaires, le 54 présente, en grande majorité, des espaces d’exposition permanente. Plusieurs pièces, remeublées et décorées à l’ancienne avec des collections du musée (cuisine, chambre à bain, salle à manger, chambre parentale) témoignent de l’art de vivre autrefois à Cayenne. Le puits, autrefois mitoyen, a fait l’objet d’une transaction particulière, pour son intégration totale à l’annexe. Le public peut également découvrir le parcours du dernier et illustre propriétaire de la maison : Herménégilde Tell.
“Les techniques anciennes de construction ont été scrupuleusement observées.”
“L’idée d’une réhabilitation « exemplaire » a été la ligne de conduite de ce chantier.”
Des expositions temporaires sont aussi proposées. Pour l’anecdote, une des dernières portant sur l’histoire de l’eau à Cayenne, le musée en a profité pour reconstituer un élément jusque-là manquant du bâti ancien : les tinettes (toilettes sèches d’autrefois).
Le siège du musée, au 78, est lui dédié aux expositions temporaires et à un centre de documentation spécialisé explorant les cultures, les groupes ethniques, et les sociétés du plateau des Guyanes.
Quand et comment s’est passée la réhabilitation ?
Comment s’est déroulé le chantier ?
Le premier chantier s’est tenu de janvier à août 2006. Nous n’avons pas rencontré de grosses surprises durant la réhabilitation, le corps de logis principal était bien conservé, selon l’architecte. Seules les dépendances ont dû être reconstruites.
L’idée d’une réhabilitation « exemplaire » a été la ligne de conduite de ce chantier. Les techniques anciennes de construction ont été scrupuleusement observées. A noter que la maison n’est pas classée mais qu’elle est soumise à des contraintes liées au périmètre de la Cathédrale.
Le bâtiment principal a été réhabilité à l’identique. Les dépendances ont aussi été reconstruites à l’identique. Une construction neuve, en fond de cour, accueille des toilettes, une salle audiovisuelle et un bureau.
(La vidéo de la réhabilitation de la maison peut être visionnée dans la salle audiovisuelle de l’annexe).
Les entreprises intervenues sur le chantier de réhabilitation
Laurent CHAMOUX, architecte (Cabinet Amarante Architecture), maîtrise d’œuvre
CBCI : Charpente-couverture
DIMEX : traitement anti-termites, démolition / maçonnerie / plomberie
BATIPHONE : Electricité climatisation
LUBIN : Peinture, revêtements de sol
GINO : Menuiseries
APAVE : Contrôle technique
CO.SA.SEC : Coordination Sécurité santé
Montant des travaux : 198 422,55 € dont des subventions Etat-Europe de 58 497,00 €.
“Une construction neuve, en fond de cour, accueille des toilettes, une salle audiovisuelle et un bureau.
De nouveaux travaux… Une douzaine d’années après la première réhabilitation, du 1er octobre 2017 au 12 janvier 2018, d’importants travaux ont dû être effectués dans la maison ancienne, suite à des dégradations de la charpente dues à des remontées d’humidité et attaques de termites. Plusieurs poteaux et poutres ont été changés et l’étanchéité du soubassement a été reprise. Dans les combles, des éléments du plancher et des voliges ont été remplacés, la charpente et des poteaux structurels ont été renforcés.
La CTG a pris en charge le coût des travaux et le suivi du chantier. Le marché a été exécuté par l’entreprise « Espace Francine » sous la supervision d’un bureau d’études.
Remerciements à Martine Sagne, Directrice Adjointe du Musée
Musée des Cultures Guyanaises 54-78 rue Madame Payé Cayenne +594 (0)5 94 31 41 72
Créée en 2012, Flying Whales est une entreprise française dont le siège social est situé à Suresnes (Hautsde-Seine). Grâce à ses innovations et à la qualité de ses équipes et de son consortium industriel, l’entreprise développe un programme ambitieux et unique au monde, le LCA60T, un dirigeable rigide pour le transport de charges lourdes doté d’une capacité d’emport de 60 tonnes.
C’est donc en 2012 que le lancement de Flying Whales a débuté, pour en arriver en 2014 au phases de dépiquage technique, financier et industriel, puis en 2016 à la structuration de l’actionnariat et des financements publics. Puis c’est le début de l’ingénierie par le consortium. En 2018, c’est l’entrée en phase « d’application » auprès de l’EASA pour la certification, et en 2020 la structuration juridique et financière du site d’assemblage final français. La dissociation de Flying Whales Industry et Flying Whales Services en 2022 marque la fin de l’ingénierie. En 2024, c’est la production du 1er LCA60T, pour en 2026, en arriver à la certification, au début de la production, et au démarrage des opérations.
Là où les routes s’arrêtent, le LCA60T prend le relais. Sa capacité de vol stationnaire couplée à sa charge utile conséquente ouvrent des horizons inédits pour le développement des régions isolées. Des dimensions
impressionnantes, 200m de long, 50m de diamètre. Une soute de 96m de long, 8m de hauteur et 7m de large permettra de transporter des charges en toutes sécurité. La charge est trop volumineuse ? Le transport sous élingues, à l’extérieur de la soute, sera aussi possible. Une structure rigide en matériaux composites recouverte d’un textile innovant. À l’intérieur, des cellules contenant le gaz porteur, inerte et non pressurisé, l’hélium. Flotter grâce à l’hélium permet d’utiliser moins d’énergie pour voler. Les émissions de CO2 sont donc réduites. La propulsion bientôt toutélectrique basée sur des piles à hydrogène accentuera cette réduction. Au sol, pas d’infrastructures lourdes de transport dégradant l’environnement.
Conçu originellement pour répondre aux besoins de débardage de la ressource renouvelable de bois en zone difficile d’accès, le LCA60T a vocation, grâce à ses caractéristiques uniques de chargement et déchargement en vol stationnaire, à apporter des réponses aux nombreux problèmes de logistique et d’enclavement à travers le monde avec une très faible empreinte environnementale. Cette solution permettra, à bas coûts, de s’affranchir de toutes contraintes au sol pour le transport de point à point de charges lourdes ou volumineuses.
“Rendre l’inaccessible accessible avec une solution de transport universel pour soutenir le développement social et économique à faible empreinte environnementale.”
« La moitié de la population mondiale n’a pas accès aux soins dont elle a besoin » selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
Un hôpital mobile pour vaincre l’isolement médical
Fort de la capacité d’emport du LCA60T et de son aptitude à accéder à des régions reculées, Flying Whales a imaginé la solution FLYING CARE. L’objectif de ce projet est d’apporter aux populations isolées le même niveau de soins médicaux que dans les centres urbains. Flying Care est un hôpital mobile autonome en énergie, transporté par le LCA60T. Une fois déposé, l’hôpital mobile fonctionnera avec des professionnels médicaux et proposera des services de santé essentiels, récurrents, préventifs et curatifs, tels que les soins dentaires, d’ophtalmologie ou pédiatriques, des diagnostics poussés, la prévention de maladies non-transmissibles et même des interventions chirurgicales.
L’hôpital mobile Flying Care est une solution idéale pour proposer les services d’un hôpital de haut niveau intégrant des technologies de pointe auprès des communautés les plus éloignées qui n’ont habituellement pas accès aux soins. Il est innovant, écologique, humanitaire et économique et contribuera d’ici 2030 aux objectifs de l’OMS et de l’ONU visant à l’instauration d’une couverture sanitaire universelle pour 1 milliard de personnes de plus dans le monde.
Le LCA60T, une solution innovante pour le transport de matériel spatial ArianeGroup et Flying Whales annoncent la signature d’une Lettre d’Intention. Cet accord répond à la volonté des deux entreprises d’intensifier leurs discussions autour de l’utilisation du dirigeable LCA60T, cœur du projet industriel pionnier et ambitieux porté par Flying Whales pour révolutionner le fret aérien pour le transport de charges lourdes. Cette signature confirme l’intérêt marqué du secteur spatial pour la solution Flying Whales. En septembre 2022, Flying Whales avait en effet conclu un accord avec le CNES (Centre national d’études spatiales) dans l’optique de répondre à ses besoins de levage et de transport de charges excep-
tionnelles sensibles sur le territoire guyanais. L’accord a notamment pour but d’étudier les cas d’utilisation possibles par ArianeGroup du LCA60T, en particulier pour le transport des composants du lanceur spatial Ariane 6. Il prévoit également la conduite d’études sur les avantages que la solution Flying Whales présente par rapport aux moyens de transport conventionnels, dans le cadre des chaînes logistiques Europe et Guyane du lanceur. « Le LCA60T constitue une solution de transport aussi innovante que performante pour de nombreux secteurs industriels, et répond aux enjeux à la fois économiques, logistiques et environnementaux auxquels le domaine spatial doit aujourd’hui faire face », explique Sébastien Bougon, Président de Flying Whales.
Un peu de technique
180 000m3 d’hélium pour soulever sans effort le LCA60T et ses 60 tonnes de charge utile. Vitesse maximale, 100km/h (54 noeuds), Plafond de vol, 3000m (10000 ft) AMSL pour 60 tonnes de charge utile, altitude de vol, n x 100m(32,8 pl) AGL, Puissance, jusque’à 4000 kW (5360 hp), volume d’hélium, 180 000 m3 (6300 000 pi cu), charge utile, 60 tonnes (132 000 lbs), transfert en vol stationnaire.
“La moitié de la population mondiale n’a pas accès aux soins dont elle a besoin.”
Un accord de partenariat entre la CTG et la société française Flying Whales a été signé le 15 octobre 2021 afin d’étudier le déploiement et l’utilisation de la solution LCA60T destinée au transport de charges lourdes par dirigeable sur le territoire guyanais.
« Depuis la signature de la convention de partenariat, nous avons mené une étude sur les volumes d’opérations et sur les besoins théoriques du territoire identifiés avec les acteurs publics et privés guyanais » expliquait Michèle Renaud, directrice Marketing, Vente et Communication de Flying Whales lors du point d’étape de septembre 2022.
Parmi les besoins recensés, il y a :
• le transport d’engins et de matériaux de construction sur les différents sites
• le transport de carburant
• l’acheminement de produits commerciaux en grande quantité
• la récupération des déchets et l’acheminement en retour vers les centres de tri
« On a également identifié tout ce qui à trait à l’industriel, les activités pour le spatial, potentiellement aussi la logistique pour les forces armées et nous commençons à réfléchir à plusieurs applications pour coopérer avec la zone Antilles et les autres pays voisins.
Nous avons de quoi largement occuper un premier dirigeable en 2027, un 2ème en 2029 et à terme, un 3ème également. La recherche du site pour le 1er appareil est en cours. Géographiquement, il est prévu que le hangar du premier appareil soit basé entre Roura et Kourou et le 2ème vers l’Ouest » a-telle ajouté.
Le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) Gabriel Serville s’est engagé à apporter les éléments de réponses qui conditionneront la suite des modalités de partenariat entre la société Flying Whales et la CTG.
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Selon Stéphane Bern, “depuis la première édition, plus de 850 sites ont été sauvés ou sont en passe de l’être dans toute la France métropolitaine et les Outre-mer, dans toute la diversité du patrimoine et jusque dans les plus petits villages et tout cela grâce à la confiance des Français et leur volonté de participer à la sauvegarde de ce qui nous rassemble…”
Le 4 septembre dernier, la ministre de la Culture
Rima Abdul Malak aux côtés de Stéphane Bern a révélé la sélection de cent sites patrimoniaux en danger qui bénéficieront cette année du Loto du patrimoine - en plus des dix-huit sites emblématiques déjà dévoilés en mars (dont l’Hôtel de Ville à Saint-Esprit en Martinique, l’église Saint-Antoinede-Padoue à Saül en Guyane et l’ancienne sucrerie de l’Habitation Belleville à Trois-Rivières en Guadeloupe). Parmi eux, trois sites situés en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane bénéficieront d’un soutien financier pour leur restauration.
Guadeloupe : Clocher de l’église
Saint-Hyacinthe à Capesterre Belle-Eau
L’église de Capesterre Belle-Eau est toujours affectée au culte, elle accueille les célébrations et les offices de la commune. D’ailleurs, l’édifice se visite et la commune entend développer sa fréquentation grâce aux touristes qui visitent cette contrée (notamment pour
découvrir les chutes du Carbet, la plage au lieu-dit
Sainte-Marie, le lieu de débarquement de Christophe Colomb en 1493, ou encore visiter la distillerie des Rhums Longueteau à proximité).
Son histoire
La première trace d’une chapelle dédiée à SaintHyacinthe, élevée dans le bourg de Marigot, ancien nom de Capesterre Belle-Eau, remonte à 1636. Deux tremblements de terre en 1843 et 1851 ont eu raison de la chapelle. Un nouvel édifice a été rebâti en 1853 sur un plan en forme de croix latine, mais le cyclone de 1928 en a emporté la toiture.
En 1931, Ali Tur, architecte chargé de la reconstruction, intervient sur le clocher, ajoute une sacristie et deux bas-côtés à la nef d’origine. L’agrandissement en béton armé respecte les proportions de l’édifice et les éléments d’ornement de la façade originelle, dotée de pilastres, de trois portes en plein cintre et d’un fronton mouluré de style néoclassique.
Seul le clocher est représentatif de son style à part entière.
Dans la nuit du 16 septembre 2022, l’édifice a été fragilisé par la tempête Fiona qui a causé de nombreux dommages sur l’île. Depuis, l’église menace de s’effondrer.
Le projet : sauvegarder le clocher en péril
Les beffrois en bois supportent les cloches qui ont été désolidarisées en partie, ce qui empêche l’utilisation du carillon.
La restauration du clocher redonnera sa fonction originelle à cet ouvrage d’art.
Début des travaux de restauration structurelle et ravalement du clocher : printemps 2024
Fin des travaux : fin 2024
Situé en bordure de la rivière La Petite Lézarde, le moulin est menacé d’effondrement en raison de sa position isolée. Le risque s’accentue avec l’érosion des berges. Les installations hydrauliques, notamment les roues à aubes dont l’une est hors d’usage, ont besoin d’être réhabilitées pour permettre la pérennité du lieu.
Afin d’assurer la sécurité du bâti et accueillir les visiteurs sur le site, des travaux structurels sont également à réaliser de toute urgence.
Son histoire
Construit en 1933 par Henri Marie-Calixte pour capter l’eau de la rivière La Petite Lézarde et produire de l’énergie électrique. Le moulin transformait aussi du manioc, de la noix de coco, du toloman et faisait aussi office de scierie puisqu’il découpait le bois en tronçons. Il s’agit d’une construction en bois et béton d’époque entourée par des auvents, abritant un système hydraulique d’origine et entourée d’aménagements sur la rivière en contrebas, avec bief et retenue d’eau.
En 2008, un particulier acquiert le lieu pour en faire un centre pédagogique. Il s’y installe en tant qu’agriculteur afin d’y produire - selon des méthodes traditionnelles - différentes farines (manioc, toloman, patate douce, fruit à pain, etc.) sans gluten.
Un restaurant y propose des plats autour des farines spéciales avec des menus sans gluten et anime des journées d’animation sur le site autour des farines et ses dérivés pâtissiers et culinaires.
Depuis juin 2022, un chantier d’insertion forme et transmet les savoir-faire de la meunerie à sept jeunes et l’association est reconnue comme structure formatrice.
Le projet
Après restauration, le site pourra proposer un hébergement et abriter un musée pour exposer les anciens outils de production, tout en continuant ses diverses activités de formation et de visite en toute sécurité.
Calendrier
Début des travaux de restauration des éléments hydrauliques : été 2024
Fin des travaux : fin 2024
“Le moulin transformait aussi du manioc, de la noix de coco, du toloman et faisait aussi office de scierie puisqu’il découpait le bois en tronçons.”
Son histoire
Les premières mentions d’une chapelle à Roura datent de la fin du XVIIe siècle quand des Jésuites y auraient installé une mission.
Sans trace archéologique qui établirait un lien avec l’édifice actuel, le plan et les élévations de ce dernier le datent aux alentours de 1845. Construite sous la direction des Ponts et Chaussées de la colonie de la Guyane française, l’église est bâtie au sommet d’un promontoire en surplomb de l’Oyack, donnant un caractère pittoresque au bourg de Roura.
Bâtie en bois et brique, la chapelle présente un simple plan rectangulaire orienté avec un clocher-porche et une sacristie adossée au chevet. L’église a fait l’objet d’une première restauration en 2009-2010, centrée sur le ravalement de ses façades et la restauration des intérieurs et du beffroi du clocher. Soutenue par la Fondation du patrimoine au travers d’une collecte de dons, l’opération avait pu bénéficier de la générosité de donateurs et d’un abondement de la Fondation
pour un total de 30 000 euros attribué au projet. L’édifice présente plusieurs pathologies lourdes nécessitant une intervention rapide. L’état sanitaire le plus préoccupant est celui du perron d’accès à l’édifice : d’importantes fissures indiquent un basculement du mur qui entraînerait, à terme, un effondrement. La couverture est à bout d’usage et doit être reprise à neuf et accompagnée de l’installation d’un paratonnerre.
Le projet
L’église est toujours affectée au culte et accueille une messe hebdomadaire et reste ouverte au public pour des visites libres.
Après restauration, elle participera à la valorisation touristique du village, étant entourée de la maison du Parc Régional de Guyane, de l’ancienne mairie de Roura devenue médiathèque et du presbytère. Un projet qui embellira le centre bourg.
Calendrier
Début des travaux : début 2024 Fin des travaux : début 2025
“produire
une énergie infinie”
En 2014, quatre jeunes ingénieurs passionnés se lancent dans le photovoltaïque et créent Systeko. Ils sont alors animés par deux convictions : le devoir d’agir face aux répercussions des émissions de gaz à effet de serre sur l’écosystème régional et l’opportunité de produire une énergie infinie grâce au soleil. Initialement tournée vers les systèmes en autoconsommation alors soutenus par les pouvoirs publics, Systeko décide de s’inscrire en parallèle dans un modèle innovant : l’injection au réseau. Nous avons fait le point avec Guillaume Durand, Directeur Commercial & Directeur des agences de Guadeloupe et Guyane.
Quels sont vos principaux domaines d’activité aujourd’hui ?
Nous ciblons exclusivement les professionnels et bâtiments B2B en Guyane. Nous nous positionnons également sur des Appels d’Offres Publics.
Nous proposons 3 modèles :
1- L’autoconsommation industrielle ou tertiaire : une entreprise propriétaire d’un bâtiment B2B nous sollicite afin que nous équipions sa toiture d’une centrale photovoltaïque qui lui permettra de consommer l’énergie qu’elle produit (avec ou sans batterie).
2- L’injection réseau location de toiture : nous équipons la toiture d’un bâtiment et revendons l’énergie produite à EDF. Cela nous permet de verser une prime annuelle à nos bailleurs (propriétaires de la toiture équipée) pendant 30 ans. La centrale reste notre propriété et nous en assurons la maintenance gratuitement pendant toute la durée du contrat.
3- La vente directe : une entreprise nous achète le système photovoltaïque en propre et devient propriétaire de la centrale qu’elle exploite.
Pourquoi faire appel à Systeko ?
Nos clients peuvent compter sur notre fiabilité et notre expérience. Nous fêtons nos 10 ans en 2024. En 10 ans, nous avons sans cesse amélioré notre offre et nos services, en suivant les dernières innovations technologiques. Nos équipes s’adaptent aux besoins de chaque projet. Nous comptons 60 collaborateurs sur la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane, tous recrutés localement.
L’électricité a connu de nombreuses augmentations tarifaires ces trois dernières années. L’intérêt d’une centrale en autoconsommation est décuplé ! Cela peut représenter un effacement de 40% de la consommation pour certains de nos clients ! Nous proposons également un accompagnement personnalisé dans la recherche de financements, car certains dispositifs peuvent être éligible à la défiscalisation ou à des financements FEDER.
Il faut également souligner l’importance de nos solutions clé-en-main : toutes les démarches administratives, de gestion de projet, d’audits structure et couverture, de bureau d’études, sont prises en charge par Systeko. Nos travaux sont couverts par la garantie décennale. Enfin, nos installations sont adaptées et calibrées pour résister à notre climat. La sécurité est un axe prioritaire pour nous. Raison pour laquelle nos équipes sont formées régulièrement.
Systeko Guyane
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L’agence Amarante a été créée en 2001 par deux architectes associés, Laurent Chamoux et Marie-Laure Drillien.
Leur activité a débuté par la rénovation de maisons traditionnelles à Mana puis à Cayenne, avec comme premier projet de petite taille mais plutôt emblématique, la rénovation du Musée des Cultures Guyanaises. Ont suivi des projets dans l’hôtellerie, avec l’hôtel de Mana, puis l’hôtel Ter Alberte à Cayenne avant de diversifier l’activité vers le logement : constructions bioclimatiques, villas individuelles, rénovations, logements collectifs pour des promoteurs comme Océanic avec la réalisation de deux résidences qui sont l’Écho des Vagues, route des Plages et l’Anse de Montabo à Cayenne.
Laurent Chamoux, créateur associé d’Amarante Architecture : « À partir de 2014, Bouygues immobilier est venu nous chercher pour créer les résidences qui se trouvent à côté de la Maison du Bois dénommées Sirius et Cassiopée. Nous avons pu y expérimenter sur des bâtiments en R+3 des façades totalement en bois avec ce promoteur national de grande envergure qui nous a fait confiance. Cela nous a permis de montrer que l’on peut construire en Guyane avec du bois, sans avoir forcément des doublages d’un mur de parpaings. Il était très important pour nous de pouvoir montrer que l’économie de matériaux et de moyens était au cœur de notre travail, et que l’on peut faire des bâtiments relativement économiques avec une esthétique très poussée et un bilan carbone très positif.
C’est vraiment l’architecture du bon sens que l’on a toujours voulu mettre en avant, une architecture de la simplicité, de l’économie de matières, de la légèreté aussi sur la construction.
Dans le cadre de cette philosophie, nous avons été dès 2003 membres fondateurs de l’association AQUAA (Association pour la Qualité Urbaine et Architecturale Amazonienne), présidée et co-présidée par Laurent Chamoux de nombreuses années – il en est actuellement vice-président. L’association a pour vocation la défense tout ce qui peut limiter la consommation d’énergie dans le bâtiment : mettre en place les obligations d’isolant dans les toitures d’abord, dans les murs ensuite, puis accompagner tous les mouvements d’installation de chauffe-eau solaire, du recours aux matériaux locaux, tels que la brique, le bois, la pierre de temps en temps, et de promouvoir les conceptions bioclimatiques pour éviter la climatisation au maximum, et lorsque l’on climatise, de climatiser bien, économique, au bon endroit et de la bonne manière. Voilà vraiment le travail de l’association !
À compter de 2014-2015, l’agence s’est intéressée au tertiaire climatisé, de bureaux notamment, parce que l’on s’est rendu compte de l’aberration d’un certain nombre de constructions, qui, pour beaucoup, étaient inspirées des constructions antillaises et qui recouraient énormément à la climatisation, sans aucune protection solaire.
On fabrique encore beaucoup trop de « serres » que l’on « surclimatise » ensuite, donc qui sur-consomment de l’énergie, alors que moins on consomme d’énergie, plus le bilan carbone est satisfaisant or en Guyane il est plutôt négatif.
“Notre philosophie, c’est d’être vraiment des artisans de l’architecture, de faire un bon travail, plutôt discret, très intégré dans son environnement.”
Pour nous, avec AQUAA c’est toujours très important de se saisir de ce sujet et de ses excès. Par exemple certains bâtiments commerciaux zone de Collery sont des boites en tôles climatisées sans isolant, ce sont des aberrations totalement folles ! Idem pour des bâtiments de bureau avec des façades totalement vitrées exposées ouest avec le soleil couchant qui vient taper dessus et une climatisation qui tourne à bloc et qui n’arrive même pas à offrir le confort aux gens, parce que l’on ne sait pas contrer un effet de serre dans des climats comme le nôtre !
Nous nous sommes penchés sur la conception bioclimatique, et le premier travail appliqué à ce sujet étant bien sûr les bureaux de l’agence Amarante : travail sur l’isolation, la protection solaire avec les brise- soleil en bois, recours à une toiture solaire intégrée à la toiture qui produit l’énergie pour le fonctionnement du bâtiment.
Pour un bâtiment de bureau, le solaire est très intéressant, car il produit en journée au moment où la consommation est synchronisée, donc l’énergie est consommée immédiatement et ne s’accumule pas dans le réseau, il n’y a pas de perte. Plus on consomme près des panneaux solaires, moins il y a de perte d’énergie. C’est pourquoi les bâtiments de bureaux
sont particulièrement intéressants à équiper de panneaux solaires, il y a très peu de déperdition.
À partir de 2015, nous avons travaillé sur le bâtiment de l’EPAG, notre premier bâtiment à énergie positive. On a vraiment 120 kW de panneaux solaires, et ce projet fait un peu référence, il a été primé aux Green Awards parce qu’il produit cette énergie avec un travail très important sur l’ensoleillement, les façades vitrées qui, au-delà d’avoir un vitrage Stopsol spécifique solaire, ont en plus une protection à hauteur de 30% d’une résille métallique d’aluminium. Cela évite un ensoleillement trop direct des vitrages, pour permettre ensuite, moyennant l’usage d’un store, d’éviter un effet de serre à l’intérieur du bâtiment. La climatisation tourne très peu, le confort thermique est très bon. Il y a eu un travail également sur le mobilier, l’absorption acoustique. Nous avons fait un travail global sur le confort au travail, qui nous a nous-mêmes fait beaucoup progresser dans notre appréhension du monde du travail et de l’architecture dans le monde du travail.
Depuis nos débuts, nous avons toujours accordé une grande importance aux économies d’énergie, mais c’est avec des projets comme le concours Odyssée que nous avons pu pousser ces principes encore plus loin. Nous avons opté pour des solutions telles que l’éclairage LED avec détection de présence, une gestion centralisée de la consommation électrique et l’utilisation de panneaux solaires pour compenser nos besoins énergétiques. Notre objectif est de créer des bâtiments économes en énergie tout en offrant un maximum de confort à leurs occupants.
Les matériaux locaux sont au cœur de notre approche. Nous privilégions autant que possible l’utilisation de matériaux produits localement afin de réduire notre empreinte écologique et de soutenir l’économie locale. Le bois de Guyane, par exemple, offre des qualités exceptionnelles en termes de durabilité et de beauté esthétique.
Nous utilisons notamment le wapa en bardage de façades pour apporter une touche naturelle à nos projets. De même, la brique en terre crue représente une alternative intéressante, offrant un confort thermique optimal tout en réduisant la consommation d’énergie.
Nous accordons une attention particulière aux projets dans le domaine de l’éducation, cherchant à créer des environnements propices à l’apprentissage tout en respectant les principes de durabilité et de confort. Nous favorisons une ventilation naturelle, limitons le recours à la climatisation, protégeons les façades des intempéries
et de l’ensoleillement direct avec des brise-soleil et des débords de toiture. L’utilisation de matériaux locaux comme la brique contribue également à améliorer le confort thermique des bâtiments. Actuellement, nous construisons le groupe scolaire de Rémire-Montjoly et le lycée de Saint-Laurent du Maroni, dans lequel on met en œuvre plus de 6000m2 de briques ! Notre objectif est de fournir des établissements scolaires qui offrent un environnement confortable et sain pour les élèves et le personnel enseignant.
Amarante Architecture s’engage à repousser les limites de la durabilité et du confort dans chacun de ses projets. En intégrant des solutions innovantes, en privilégiant les matériaux locaux et en mettant l’accent sur le bien-être des occupants, ils contribuent à façonner un avenir plus durable pour la Guyane.
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Attention aux demandes de pièces complémentaires
illégales !
Lors de l’instruction d’une demande d’autorisation d’urbanisme, l’Administration peut exiger des pièces complémentaires au demandeur (dit aussi “pétitionnaire”). À compter de leur réception, le délai d’instruction repart de zéro. Les pièces exigibles sont limitativement listées par le Code de l’urbanisme. Plus précisément, selon l’article R.423-38 du Code de l’urbanisme, “lorsque le dossier ne comprend pas les pièces exigées en application du présent livre, l’autorité compétente, dans le délai d’un mois à compter de la réception ou du dépôt du dossier à la mairie, adresse au demandeur ou à l’auteur de la déclaration une lettre recommandée avec demande d’avis de réception, indiquant, de façon exhaustive, les pièces manquantes”. Cet envoi précise :
- que les pièces manquantes doivent être adressées à la mairie dans le délai de trois mois à compter de sa réception ;
- qu’à défaut de production de l’ensemble des pièces manquantes dans ce délai, la demande fera l’objet d’une décision tacite de rejet en cas de demande de permis ou d’une décision tacite d’opposition en cas de déclaration ;
- que le délai d’instruction commencera à courir à compter de la réception des pièces manquantes par la mairie.
Le 9 décembre 2022, le Conseil d’État a rendu un arrêt important constituant un revirement en droit de l’urbanisme. Désormais, en matière d’autorisation d’urbanisme, une demande de pièces complémentaires illégale provenant d’un service instructeur ne fait plus obstacle à la naissance d’une autorisation tacite (CE, 9 décembre 2022, n°454521, publié au Lebon).
Aux termes de l’article R.423-19 du Code de l’urbanisme, le délai d’instruction d’une autorisation d’urbanisme court à compter de la réception du dossier complet en mairie. Le caractère complet du dossier d’une demande d’autorisation d’occupation et d’utilisation des sols est établi au regard des pièces limitativement exigibles par le Code de l’urbanisme, aucune autre information ou pièce ne pouvant être exigée par l’autorité compétente comme le prévoit l’article R.431-4 du Code de l’urbanisme. Les délais d’instruction de droit commun sont de :
- un mois pour les déclarations préalables ; - deux mois pour les demandes de permis de démolir et pour les demandes de permis de construire portant sur une maison individuelle ; - trois mois pour les autres demandes de permis de construire et pour les demandes de permis d’aménager (article R.423-23 du Code de l’urbanisme).
Le service instructeur peut néanmoins, dans le délai d’un mois à compter de la réception de la demande, formuler une demande de pièces complémentaires auprès du pétitionnaire. Ce dernier dispose alors d’un délai de trois mois pour compléter son dossier, à défaut de quoi la demande fait l’objet d’une décision de rejet en cas de permis ou d’opposition à une déclaration préalable. Le délai d’instruction ne commence alors à courir qu’à compter de la réception des pièces manquantes par la mairie (article R.423-39 du Code de l’urbanisme). Dans la pratique, de nombreux services instructeurs font un usage abusif de l’article R.423-38 du Code de l’urbanisme en faisant des demandes de pièces complémentaires infondées (non exigées par le Code de l’urbanisme), et ce afin de rallonger artificiellement le délai d’instruction.
Une demande de pièces complémentaires faisant naître une décision tacite de refus en l’absence de production des pièces demandées constitue une décision pouvant faire l’objet d’un recours en annulation (CE, 8 avril 2015, n°365804). Ces demandes de pièces complémentaires peuvent donc en principe être attaquées en justice. Toutefois, par le passé, le Conseil d’État avait jugé que si l’illégalité d’une demande de l’administration au pétitionnaire tendant à la production d’une pièce complémentaire qui ne peut être requise est de nature à entacher d’illégalité la décision tacite d’opposition prise en application de l’article R.423-39 du code de l’urbanisme, elle ne saurait avoir pour effet de rendre le pétitionnaire titulaire d’une décision implicite de non-opposition (CE, 9 décembre 2015, n°390273). Autrement dit, le pétitionnaire n’était pas en mesure de se prévaloir d’une autorisation d’urbanisme tacite en invoquant l’illégalité de la demande de pièces complémentaires puisque cette dernière prorogeait le délai d’instruction. Avec leur arrêt du 9 décembre 2022, les Juges du Palais-Royal ont opéré un revirement de jurisprudence en sanctionnant les demandes de pièces complémentaires illégales. Ils ont en effet considéré que “le délai d’instruction n’est ni interrompu, ni modifié par une demande, illégale, tendant à compléter le dossier par une pièce qui n’est pas exigée en application du livre IV de la partie réglementaire du Code de l’urbanisme. Dans ce cas, une décision de non-opposition à déclaration préalable ou un permis tacite naît à l’expiration du délai d’instruction, sans qu’une telle demande puisse y faire obstacle”.
Le principe dégagé par le Conseil d’État bouleverse la pratique des services instruisant les demandes d’autorisation d’occupation et d’utilisation des sols puisqu’il marque immanquablement un coup d’arrêt aux demandes de pièces complémentaires infondées. Il appartient désormais aux pétitionnaires d’analyser avec minutie les demandes de pièces complémentaires effectuées notamment afin de constater s’ils sont ou non titulaires d’une autorisation d’urbanisme tacite. Cette décision du Conseil d’État doit être saluée car elle donne sa pleine effectivité aux dispositions
susvisées du Code de l’urbanisme. D’ailleurs, elle fait d’ores et déjà l’objet de nombreuses applications par le juge administratif sur tout le territoire national (CAA Marseille, 19 janvier 2023, n°20MA03627 ; CAA Lyon, 16 mai 2023, n°21LY03749, CAA Versailles, 16 juin 2023, n°21VE02511).
D’autres décisions de justice vont assurément suivre.
Frédéric ROSE-DULCINA
FRD LEARNING - RD LIFE
Juriste et formateur
Urbanisme
L’écoconstruction ne peut pas totalement s’affranchir des règles locales d’urbanisme régissant l’aspect extérieur des constructions
Selon l’article L.111-16 du Code de l’urbanisme, “nonobstant les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions des plans locaux d’urbanisme, des plans d’occupation des sols, des plans d’aménagement de zone et des règlements des lotissements, le permis de construire ou d’aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable ne peut s’opposer à l’utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d’éviter l’émission de gaz à effet de serre, à l’installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d’énergie renouvelable, y compris lorsque ces dispositifs sont installés sur les ombrières des aires de stationnement. Le permis de construire ou d’aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable peut néanmoins comporter des prescriptions destinées à assurer la bonne intégration architecturale du projet dans le bâti existant et dans le milieu environnant”. Selon l’article R.111-23 du même code, pour l’application de la disposition précitée, les matériaux ou procédés concernés sont :
- Les bois, végétaux et matériaux biosourcés utilisés en façade ou en toiture ;
- Les systèmes de production d’énergie à partir de sources renouvelables, lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernée ;
- Les équipements de récupération des eaux de pluie, lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernée ;
- Les pompes à chaleur ;
- Les brise-soleil.
Le secteur du bâtiment représente une part importante de toutes les émissions de CO2 générées sur Terre. L’écoconstruction a donc le vent en poupe. Elle est économe en énergie et sa réalisation doit être la moins polluante possible : elle se base ainsi sur les grands principes du développement durable. Il s’agit en effet de fournir confort et santé aux occupants tout en s’intégrant de la façon la plus naturelle possible à l’environnement, sans perturbation du milieu. L’important est de tirer parti au maximum des apports naturels environnants et d’intégrer le plus facilement possible le bâtiment à son milieu.
La réalisation d’une construction est généralement soumise à autorisation d’urbanisme (permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir ou décision de non-opposition à déclaration préalable) dont la délivrance est subordonnée au respect de la législation de l’urbanisme. Se pose la question suivante : jusqu’à quel point les règles locales d’urbanisme issues notamment des plans locaux d’urbanisme (PLU) régissant l’aspect extérieur des constructions doivent-elles céder le pas aux nouvelles exigences de l’écoconstruction ?
Un litige récemment jugé par le Conseil d’Etat concernant l’installation de panneaux solaires a conduit ce dernier à connaître pour la première fois des dispositions de l’article L.111-16 du Code de l’urbanisme qui énonce le principe de la non-opposabilité des documents d’urbanisme à l’égard des procédés ou des dispositifs visant à améliorer la performance écologique des constructions. Par une décision en date du 4 octobre 2023, les Juges du Palais-Royal ont en effet précisé la portée de l’inopposabilité des règles d’un PLU empêchant l’utilisation de matériaux ou procédés favorables aux performances environnementales et énergétiques prévues par ledit article L.111-16 (CE, 4 octobre 2023, n°467962).
Évoquer succinctement cette affaire permet de comprendre les enseignements qu’il convient d’en tirer. Les propriétaires d’une maison d’habitation ont souhaité installer des panneaux solaires thermiques sur leur toit et ont ainsi déposé une déclaration préalable de
travaux à laquelle le maire ne s’est pas opposé, en assortissant toutefois sa décision d’une prescription tendant, dans un objectif de bonne intégration architecturale, à ce que les panneaux s’inscrivent dans la pente du toit de la maison existante “conformément au règlement du PLU de la commune”. En effet, le projet prévoyait de dresser les panneaux solaires sur le pan avant de la toiture avec une inclinaison de l’ordre de 50 degrés, formant une saillie très visible que les propriétaires se proposaient d’atténuer en équipant les panneaux de « joues » latérales en tuile. En première instance et en appel, les juges administratifs ont rejeté les conclusions tendant à l’annulation de cette prescription. Le Conseil d’Etat est allé dans le même sens que les juges d’appel en fixant le principe suivant : les dispositions de l’article L.111-16 du Code de l’urbanisme n’ont ni pour objet, ni pour effet d’écarter l’application des dispositions réglementaires d’un PLU relatives à l’aspect extérieur des constructions qui, sans interdire l’utilisation de matériaux ou procédés permettant d’éviter l’émission de gaz à effet de serre ou l’installation de dispositifs destinés à la production d’énergie renouvelable ou favorisant la retenue des eaux pluviales, imposent la bonne intégration des projets dans le bâti existant et le milieu environnant.
Cette décision de justice mérite d’être approuvée au regard du tempérament défini à la fin du premier alinéa de l’article L.111-16 précité. Ces dispositions législatives ne font en effet pas obstacle à ce que l’autorité
compétente se fonde sur les règles du document d’urbanisme pour assortir l’autorisation d’urbanisme de prescriptions destinées à assurer la bonne intégration architecturale des dispositifs concernés. Toutefois, les prescriptions imposées par l’Administration ne peuvent entraîner des modifications que sur des points précis et limités sans nécessiter la présentation
d’un nouveau projet. C’est un principe constant rappelé par le Conseil d’Etat (CE, 5 mai 1972, n° 78627 ; CE, 13 mars 2015, n°358677).
Frédéric ROSE-DULCINA
LEX LEARNING - RD LIFE
Juriste et formateur
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Construction, immobilier et aménagement urbain sous le prisme des nouvelles technologies et du numérique
3 au 4 avril 2024
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24 au 26 mai 2024
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Fairground Messe München, Munich
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Congrès dédié aux stratégies de durabilité du plastique 14 au 16 mai 2024
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ARCHITECT @ WORK - ITALY - ROME 2024
Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur
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24 au 27 septembre 2024
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Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur
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Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur 11 au 12 septembre 2024
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BOUWBEURS 2025
Salon international du bâtiment 03 au 07 février 2025
Jaarbeurs Utrecht, Utrecht
NTEK GREEN 2024
Salon des énergies renouvelables, de la construction durable et de la responsabilité sociale dans le bâtiment 02 au 05 mai 2024
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TEKTÓNICA 2024
Salon international du bâtiment et de la construction 02 au 05 mai 2024
Feira Internacional de Lisboa, Lisbonne
GRAND DESIGNS LIVE - LONDON 2024
Idées, innovations et conseils sur les projets de maison. Construire, cuisines et salles de bains, jardins et intérieurs. 04 au 12 mai 2024
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UK CONSTRUCTION WEEK (UKCW) - LONDON 2024
Le grand salon britannique du bâtiment 07 au 09 mai 2024
ExCeL, Londres
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Le salon le plus innovant du Royaume-Uni pour l’industrie du béton 08 au 09 mai 2024
ExCeL, Londres
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Les dernières technologies qui révolutionnent les projets de construction 05 au 06 juin 2024
ExCeL, Londres
UK CONSTRUCTION WEEK (UKCW) - BIRMINGHAM 2024
Le grand salon de la construction et de l’industrie
du bâtiment au Royaume-Uni 01 au 03 octobre 2024
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FIREX INTERNATIONAL 2024
L’événement de sécurité incendie le plus important d’Europe 02 au 04 décembre 2024
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IFSEC INTERNATIONAL CONNECT 2024
Salon international de l’industrie de la sécurité
02 au 04 décembre 2024
ExCeL, Londres
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Salon suisse pour la construction et la modernisation de l’habitat
26 au 29 septembre 2024
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Foire et congrès de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, de la construction bois, des énergies renouvelables
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BernExpo AG, Bern
ARCHITECT @ WORK - SWITZERLAND 2025
Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur
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Ferienmesse Zürich, Zürich
GLASS SOUTH AMERICA 2024
Salon professionnel des glaces, fenêtres et matériaux du bâtiment en Amérique du Sud 12 au 15 juin 2024
São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo
CONCRETE SHOW SOUTH AMERICA 2024
Salon international & conférence pour l’industrie du béton 06 au 08 août 2024
São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo
CACHOEIRO STONE FAIR 2024
Salon de la pierre et du marbre 27 au 30 août 2024
Parque de Exposição Carlos Caiado Barbosa, Cachoeiro de Itapemirim
FIRE SHOW 2024
Salon international de la lutte contre les incendies et du sauvetage 22 au 24 octobre 2024
São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo
FEBRAVA 2025
Salon international de la réfrigération, de l’air conditionné, de la ventilation, du chauffage et du traitement de l’air 09 au 12 septembre 2025
São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo
NATIONAL HEAVY EQUIPMENT SHOW 2024
Salon des équipements lourds - Construction, construction de routes, aménagement du territoire, infrastructure 11 au 12 avril 2024
Toronto Pearson International Airport, Toronto
ISSA SHOW CANADA 2024
Salon industriel du nettoyage industriel, de la maintenance et des services au bâtiment
Juin 2024
Metro Toronto Convention Centre, Toronto
BUILDEX ALBERTA 2024
Professionnels de l’architecture et de la conception, de la construction et de la gestion immobilière
23 au 24 oct. 2024
BMO Centre, Calgary
THE BUILDINGS SHOW 2024
Salon Canadien de l’Architecture et du Bâtiment 04 au 06 décembre 2024
Metro Toronto Convention Centre, Toronto
ISC WEST 2024
Conférence et exposition internationale sur la sécurité 09 au 12 avril 2024
The Venetian Resort and Hotel, Las Vegas
REFRI AMERICAS 2024
Expo et congrès sur l’industrie de la réfrigération/ climatisation des Caraïbes et de l’Amérique latine 24 au 25 juillet 2024
Miami Airport & Convention Center, Miami
COMMERCIAL UAV EXPO AMERICAS 2024
Congrès/exposition sur les drones de haute précision à usage civil 03 au 05 septembre 2024
Caesars Palace, Las Vegas
DECK EXPO 2024
Industrie des terrasses, decks, quais et garde-corps pour le marché résidentiel 09 au 14 nov. 2024
Dallas
INTERNATIONAL POOL | SPA | PATIO EXPO 2024
Salon professionnel international de la piscine, du spa et du patio
09 au 14 nov. 2024
Kay Bailey Hutchison - Dallas Convention Center, Dallas
GREENBUILD EXPO 2024
Salon international et conférence sur la construction durable 12 au 15 novembre 2024
Pennsylvania Convention Center, Philadelphie
ISC EAST 2024
Conférence et exposition internationale sur la sécurité 19 au 21 novembre 2024
Jacob K. Javits Convention Center, New York
LIGHTFAIR INTERNATIONAL 2025
Salon international et conférence sur l’éclairage dans l’architecture et pour le commerce 04 au 08 mai 2025
Las Vegas Convention Center, Las Vegas
WORLD CITIES SUMMIT 2024
Sommet mondial de l’urbanisme, destiné aux leaders de la fonction publiques, aux experts de l’industrie et à leurs partenariats
02 au 04 juin 2024
Marina Bay Sands, Singapour
BEX ASIA 2024
Première plate-forme pour l’industrie de l’environnement bâti 04 au 06 septembre 2024
Marina Bay Sands, Singapour
MCE ASIA 2024
Salon professionnel des secteurs du refroidissement, de l’eau, des énergies renouvelables du 04 au 06 septembre 2024
Marina Bay Sands, Singapour
ASIAN BUILDTEX 2024
Exposition internationale des systèmes d’automatisation et de gestion dans le bâtiment
08 au 10 mai 2024
Hong Kong Convention & Exhibition Centre, Hong Kong
BUILD 4 ASIA 2024
Salon international du bâtiment, de l’ingénierie électrique et de l’industrie de la sécurité
08 au 10 mai 2024
Hong Kong Convention & Exhibition Centre, Hong Kong
CONSTRUCTION INNOVATION EXPO 2025
Salon international de l’innovation dans la construction Décembre 2025
Hong Kong Convention & Exhibition Centre, Hong Kong
Airco Concept
Entre 106 ET 107
Albioma Entre 10 et 11
Alizéa Drone 57
Aluver 139
AMI Alpha
Monétique Interactif 2
AMS 131
Argos 93
Arti 146
Astuc Bat 75
Bachy Balineau 7
Bolt 107
BTR Renov Entre 138 et 139
CAA Guyane Entre 34 et 35
Call Me 22-23
Callisto Entre 58 et 59
Clim Cash Entre 98 et 99
Déco Quartz Entre 34 et 35
DGE Entre 58 et 59
DM Drone 65
Ecofip 44-45
Entre 18 et 19
Espace Led Entre 26 et 27
Formation Dom 137
Fraikin 130
G Froid Entre 66 et 67
Gac Kourou 67
GTM Distribution 5
Guyane Matériels 37-38-39
H20 Concept 15
Home Design Entre 82 et 83
Humanera Assurance 51-52-53
IET 35
Jo Froid Entre 50 et 51
JV Finances 156
L’Atelier Entre 130 et 131
Les Agenceurs Entre 42 et 43
Loca 16 Entre 42 et 43
Machdeal 77-78-79
Mawina Entre 90 et 91
Mercedes Truck Entre 10 et 11
Mercedes 3
Mo Espaces Verts 114
Nissan 92
Palmex Entre 138 et 139
Piaggio 3
Pieux ML 86-87 Entre 74 et 75
Renault Truck Entre 18 et 19
Renault 92
RSG TST Entre 122 et 123
SM Construction Entre 26 et 27
Sasu Triad (Total) Entre 90 et 91
Select Alu 101
SGDB Entre 114 et 115
SGRB Entre 114 et 115
Siapoc 85
Signarama 139
SNTPG 94-95 155
Substitut Solar 123
Systeko 124 à 126 Entre 106 et 107
Systeme Lease 114
Techno Pieux 115
TMI 15
TOTAL Entre 74 et 75
TSV Guyane Entre 50 et 51
TSVT Entre 66 et 67
TY Construction Entre 82 et 83