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TSV Guyane du petit au gros matériel
En 2019 la société TSV (Thierry Services et Ventes) s’installe en Guyane, à Collery plus précisément. TSV est spécialisée dans la location et la vente de matériels BTP et de petits matériels portatifs.
Coffrage, étaiement, étais et tours d’étaiement, grue, échafaudage, matériel pour la sécurité collective, tels les garde-corps, pince dalle, plateforme de sécurité ; TSV s’adresse aux particuliers, mais aussi aux grosses structures comme Vinci, Nofrayane, Ribal ou Eiffage. Avec un parc de matériel de 4 000m², TSV assure !
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« Nous faisons la location et la pose de coffrage de dalle Gridflex Peri. C’est innovant, rapide, souple et sûr, pour coffrer en toute sécurité ! » précise Jean Bart, fondateur et directeur de TSV.
TSV c’est aussi du matériel fournissant de l’énergie sur les chantiers, de la location de petits matériels, que ce soit pour des travaux sur murs et sols, des finitions – aspirateur hybride, ponceuse à bras- ou un besoin de consommables pour l’outillage, et divers accessoires complémentaires.
Pour tout le petit matériel portatif, TSV fait confiance à Hilti, une référence en la matière. Hilti fournit à l’industrie de la construction mondiale des produits, des systèmes et des prestations de services de pointe qui garantissent aux professionnels de la construction des solutions innovantes à forte valeur ajoutée.

La société produit des systèmes de chevillage, des perforateurs, des marteaux-piqueurs, des solutions coupe-feu et des systèmes de supportage, ainsi que des gammes de produits sans fil, des meuleuses, des instruments de mesure, des tronçonneuses et des cloueurs.



TSV c’est un staff de 20 personnes. La société est scindée en deux parties : d’un côté la vente et la location, de l’autre, les travaux. « Nos techniciens accompagnent les clients sur les chantiers afin d’assurer la mise en place du coffrage par exemple. Un accompagnement du début à la fin ». Et de préciser que TSV travaille sur tout le territoire !


TSV Guyane
Zone industrielle Collery 1
Cayenne 0594 31 76 92 thierry.jean-bart@tsvguyane.com
Les sites emblématiques retenus :
• Le cinéma Atlas aux Anses d’Arlet en Martinique
• La maison Schwartz-Bart à Goyave en Guadeloupe
• Le village de l’Acarouany à Mana en Guyane.
Martinique : le cinéma Atlas aux Anses d’Arlet
Le bâtiment date de 1903 alors qu’il accueillait la mutuelle Le Peuple. La salle de cinéma Atlas, d’abord considérée comme accessoire a pris petit à petit une place essentielle dans l’édifice (notamment avec les débuts du cinéma muet).
Elle a programmé des films durant 70 ans, jusqu’en 2013, grâce à la passion de Dorival Athanase, d’abord projectionniste, ensuite directeur de l’établissement durant cinquante ans.
Dernière salle de cinéma indépendante de l’île, elle a fermé en 2013, après avoir fait l’objet d’un film documentaire intitulé « La dernière séance ».
Le projet : rouvrir le cinéma pour contribuer à la redynamisation du centre-bourg
Bâtiment très affecté par son âge et le manque d’entretien : les toitures ne sont plus étanches et des infiltrations d’eau ont affecté tous les planchers, béton et bois. Le plancher du premier étage menace de s’effondrer. Si les murs maçonnés de la partie la plus ancienne semblent être en bon état, le reste de l’édifice montre des détériorations importantes à de nombreux endroits.
Il s’agit de réhabiliter l’ensemble en conservant la toiture et trois façades. La partie ancienne servira de hall d’accueil et de salle des machines d’une nouvelle salle de cinéma, à construire dans une extension sur une parcelle à l’arrière du bâtiment.
L’objectif :
L’objectif est de restaurer la toiture et la façade, et ainsi accueillir une nouvelle salle de cinéma dans une extension. La ville porte ce projet de pérennisation du cinéma, qui participera à la redynamisation du centrebourg, à l’éducation à l’image des jeunes publics et à l’attractivité touristique. La restructuration de l’édifice s’attachera à maintenir une certaine identité architecturale et culturelle du bourg. Le lieu pourra également accueillir des événements tels que des festivals de films et des ateliers de formation à l’image. Il mobilisera des bénévoles dans le cadre associatif autour d’un projet commun de programmation. Des aménagements urbains et espaces de convivialité concomitants viendront renforcer la cohésion sociale, l’attractivité ainsi que les rencontres avec les artistes. Enfin, un projet de déménagement de la bibliothèque proche a aussi été évoqué pour que le cinéma accueille également une médiathèque. Les travaux devraient démarrer en 2023.

Guadeloupe : la maison Schwarz-Bart à Goyave
Située sur la côte est de Basse-Terre, la villa “la Souvenance” est un lieu de mémoire et un atelier de création, dont le lieu d’écriture partagé par le couple formé par Simone et André Schwarz-Bart, dès les années 70.

Devenue le Centre Caribéen d’Art et de Culture André et Simone Schwarz-Bart, elle est ouverte au public 50 jours par an, grâce à l’association La SouvenanceMaison Schwarz-Bart.
De nombreuses activités culturelles et artistiques y sont organisées. Des objets d’art et archives inédites y sont exposés et le fonds littéraire Schwarz-Bart comporte de surcroît une vaste bibliothèque. Un projet de résidence d’artistes est aussi à l’étude.
Le projet : assurer la pérennité de la villa et de la collection d’art qu’elle abrite
La maison de type colonial en bois, située en pleine verdure, reprend tous les codes architecturaux de la maison traditionnelle en bois de l’île. L’édifice étant soumis aux aléas météorologiques qui endommagent la villa en bois et sa collection d’art, une action urgente est devenue nécessaire.

L’objectif :
Contribuer à la réhabilitation rapide de cet édifice. Un chèque de 500 000 € sera remis aux porteurs du projet par les représentants de la Mission Patrimoine. Somme qui permettra de lancer les travaux de :
• Gros œuvre
• Charpente et couverture
• Menuiserie
• Revêtements des sols et des murs
• Peinture.
Les chantiers ont déjà commencé et la fin des travaux est prévue en 2024.
Guyane : village de l’Acarouany à Mana

Village situé sur la commune de Mana, dans l’ouest du département. L’ancienne léproserie est classée au titre des monuments historiques. Le village de l’Acarouany fait l’objet d’un tourisme religieux, avec l’organisation d’un pèlerinage tous les ans.
Historique : en 1836, Anne-Marie Javouhey, la fondatrice de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, installe une léproserie dans le domaine royal de l’Acarouany. Y sont aussi construits : une petite chapelle, des cases en bois et un dispensaire En 1974 l’établissement est transformé en centre de rééducation fonctionnelle. Douze ans plus tard, le village accueille des réfugiés surinamiens, chassés par la guerre civile. S’il a été démantelé, le village reste habité par une population (parfois clandestine) majoritairement surinamaise, haïtienne, brésilienne, mais aussi hmong.
Depuis 1999, le village est doté de 76 cases dont l’état est devenu insalubre.

MACHDEAL 30 ans déjà !

La SAS Machdeal Matériels et Equipements a été créée en 1992 ; spécialisée dans l’approvisionnement d’engins, accessoires et outillages pour la mine, les travaux publics, l’agriculture et la forêt, la société est concessionnaire de marques phares comme Hyundai, Volvo, Terex, John Deere… et importe du monde entier les produits répondant aux besoins spécifiques de ces activités. Rencontre avec Carol Ostorero, cheffe d’entreprises, présidente de Machdeal.
Quels ont été vos débuts en Guyane ?
Carol Ostorero : Avant de créer MachDeal en 1992, j’avais déjà une certaine expérience des mines, car mon père travaillait dans ce milieu au Brésil, et je faisais alors les achats pour les entreprises. Puis il a décidé d’exploiter en Guyane où je l’ai rejoint.
C’est donc en toute logique que je crée MachDeal en 92. Au début dans un tout petit local « riquiqui », mais cela a bien fonctionné dès le départ. Ensuite on s’est installé dans de plus grands locaux, route de Baduel, et en 2003 nous avons construit notre propre bâtiment au Larivot.
La crise sanitaire ne vous a pas impacté ?
Comme tout le monde. Mais on a mobilisé les aides de l’État ce qui a permis d’amortir le choc de cette crise !
Cela me rappelle un autre cap difficile quand le phénomène el Niño a touché une partie de l’Amérique du Sud entraînant une grande sécheresse. L’activité minière a été très touchée par ce manque d’eau. Et comme MachDeal dépendait à 100% de l’activité minière, j’ai pris une claque et compris qu’il fallait alors se diversifier en urgence. Vers le BTP, l’agriculture, la forêt, et là j’ai trouvé un équilibre parfait.
Comment jonglez-vous avec des prix sans cesse à la hausse ?
L’actualité en Europe génère une flambée des prix ! Cette année, on a subi entre deux et quatre différentes hausses des prix. La difficulté est de passer ses commandes avec beaucoup d’anticipation, et donc imaginer ce qui va être vendu en 2024/2025 !
En trente ans, je n’ai jamais connu une situation comme celle-ci.
Mais c’est dans l’adversité, la difficulté, la contrainte que l’on décuple ses forces, ses performances et compétences, car il faut trouver des solutions. Je dirais que c’est une chance pour nous de pouvoir rebondir et satisfaire les clients. Et pendant cette période, on a ouvert une filiale de MachDeal en Martinique depuis le mois de juillet. Pour les agriculteurs bien sûr, avec la marque John Deere. Nous sommes heureux d’y être !
Rien n’est un long fleuve tranquille, mais l’on peut dire que vous avez su négocier sa traversée…
J’ai été très heureuse de fêter les 30 ans de MachDeal, nous les avons bien traversés et c’était une fête magnifique ! Et puis j’ai l’avantage d’avoir des enfants qui prennent la relève, c’est un vrai bonheur de travailler avec eux et de passer la main.



L’église (restée ouverte au culte), l’aumônerie sont déjà en cours de restauration. Les infrastructures quoique fortement dégradées sont toujours visibles : 4 grandes cases, 44 cases de lépreux, 32 cases dites « royales » d’hébergement collectif, une église, les maisons des sœurs de Saint-Joseph de Cluny, une salle de cinéma, la maison de l’aumônier et celle du médecin (et sa « servitude »).
Le projet : redonner toute leur visibilité aux cases et harmoniser l’ensemble du village
Permettre de dégager la vue et d’harmoniser l’ensemble du village. Deux tranches de travaux sont prévues.

• Première tranche déjà en cours et financée par le ministère de la culture et la mairie de Mana : l’église, l’aumônerie et le cinéma
• Seconde tranche : restauration de cinq cases. Les travaux doivent s’achever en juillet 2023.
Le village de l’Acarouany de Mana bénéficie de subventions d’un montant de 320 000 euros pour sa rénovation.
L’objectif :
Important pour le tourisme de l’Ouest guyanais, le village prévoit la création d’hébergements pour les touristes qui s’y rendent pour des excursions ou du tourisme religieux.
Les projets de maillage
Le 29 août 2022, la Mission Patrimoine a aussi publié une liste de 100 projets de maillage. Parmi les sites retenus, trois sont dans les départements français d’Amérique :
• La Maison Boc à Grand-Bourg (Marie-Galante, Guadeloupe).

• L’ancien presbytère de Saint-Laurent (Saint-Laurentdu-Maroni, Guyane).

• La villa Saint-Cyr (Fort-de-France, Martinique).


La Maison Boc à Grand-Bourg, Marie-Galante
Située dans le centre-ville de Grand-Bourg, non loin de l’église, la Maison Boc est restée dans son état initial. Belle bâtisse d’époque, intéressante sur le plan patrimonial et historique. Sa conservation en l’état en fait un site unique, quasiment le dernier témoignage de cette époque.
Le temps l’a dégradée et aujourd’hui, elle représente un danger pour la population.
Une restauration du bâtiment est donc prévue pour la transformer en un lieu d’hébergement et d’accueil d’événements.

Ces travaux ont bien évidemment un coût. Sur un total de 599.000 €, le besoin de financement s’élève à 200 000 €.
L’ancien presbytère de l’église Saint-Laurent à Saint-Laurent du Maroni en Guyane
Inscrit aux monuments historiques, l’ancien presbytère de l’église Saint-Laurent a été construit entre 1905 et 1913.
Il est bâti sur le même modèle que tous les logements officiels (case de fonctionnaire). L’objectif aujourd’hui est “de redonner au presbytère son aspect et son usage historique, religieux”, précise la Mission Patrimoine, puisqu’il doit comprendre des logements pour le curé et/ou les prêtres. La couverture du bâtiment principal et la galerie qui le relie aux annexes sont à remplacer totalement, en plus de diverses remises en état.
La commune propriétaire du site a indiqué un besoin de financement de 480.000 € sur des travaux estimés à 1,2 million €.
La maison Saint-Cyr à Fort-de-France en Martinique

Bâtie en 1901 au centre-ville de Fort-de-France, cette maison est inscrite aux monuments historiques et aux sites patrimoniaux remarquables. Elle représente un “archétype des maisons bourgeoises” de l’époque, indique la Mission Patrimoine.
« Le bien est en péril et exige une intervention rapide et délicate », note la Mission Patrimoine. Des mesures conservatoires ont déjà été engagées en 2016-2017 par la Ville, principalement pour la consolidation et l’étaiement de la façade principale. Mais il reste la restauration globale de la couverture, de la charpente, des menuiseries, etc.
A terme, l’objectif est de la rendre accessible au public. Le projet de valorisation consiste en effet à “créer un espace convivial de rencontre et d’échanges entre habitants et visiteurs occasionnels”, avec un café-restauration et un barlounge d’une part, et d’autre part l’organisation de concerts, expositions, débats...
Les travaux, prévus entre le second semestre 2022 et la fin 2023, sont estimés à 2,4 millions €. Le besoin de financement, lui, s’élève à 287 000 €.
