BatiMag97 Martinique 7

Page 1


CLÉMENT AU FRANÇOIS

DES CHAIS D’ŒUVRE DE TECHNOLOGIE

AÉROPORT AIMÉ CÉSAIRE

DERNIÈRE PHASE DES TRAVAUX

MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

BIENTÔT, S’APPROVISIONNER AILLEURS ?

Ce nouveau numéro de BatiMag97 vous invite à suivre les avancées de la filière hydrogène en Martinique. Son développement devrait ouvrir de nombreuses perspectives dans notre paysage énergétique.

BatiMag97 s’est aussi penché sur un chantier d’exception, celui des nouveaux chais de l’Habitation Clément, où innovations et technologies fournissent des outils de production sans précédent.

Autre grand chantier de notre île, l’aéroport. Il vient d’entrer dans la dernière phase des travaux destinés à améliorer l’accueil des passagers et à fluidifier le trafic aérien.

Ce numéro revient aussi largement sur la Rencontre tropicale d’architecture qui s’est tenue récemment en Martinique. Cet événement a rassemblé des professionnels interntionaux de renom pour échanger

sur l’approche durable du patrimoine architectural et l’écologie urbaine en région caribéenne.

Enfin, un large dossier est consacré à l’import-export des matériaux de construction dans les pays géographiquement proches, avec l’étude d’un marquage “RUP” en substitution d’un marquage “CE”.

Vous le voyez, cette année encore, BatiMag97 se tient au plus près de l’univers du BTP et de la construction en tentant de relayer les défis de ceux qui participent de près ou de loin au développement de la Martinique.

N’hésitez donc pas, chers lecteurs, à nous faire part de vos projets, objectifs ou actualités. Le magazine se fera un plaisir d’en faire écho dans ses prochains numéros.

La rédaction

BatiMag97 est une publication de la société Media55

Directeurs de la publication

Pascal Frémont : contact@batimag97.com Salim Mirous : media55.commercial@gmail.com

Régie publicitaire

Martinique : Pascal Frémont - 0696 81 31 33 - contact@batimag97.com

Guadeloupe et Guyane : Salim Mirous 0690 06 96 65 - salimmirous@batimag97.com

Rédaction : Marlène François - Valérie EsnaultContributeurs : Frédéric Rose-Dulcina - Jean-Yves Bonnaire

Conception et réalisation : BatiMag97

Conception des publicités : Frédéric Lemaire

Photographes : Hugues Moray (Martinique)Bruno Michaux Vignes (Guadeloupe) - Jody Amiet (Guyane)

Couverture : Hugues Moray

Impression : Graficas Monterreina Cabo de Gata, 1-3 - 28320 - Pinto - Madrid, Espagne

Suivez-nous sur batimag97.com

CAPTER

10 Actus d’ici et d’ailleurs 24 Livres

SE FORMER 26 Feebat

SOUTENIR

34 Loto du Patrimoine

DÉCODER

58 Approvisionnement des matériaux de construction

AGIR

72 Les drones dans le BTP

INNOVER

87 La peinture écologique, une révolution durable

MODERNISER

96 Un chai d’œuvre chez Clément

PRÉSERVER

112 Réhabilitation du patrimoine religieux martiniquais

ANTICIPER

128 Filière hydrogène, des perspectives tangibles

PARER

140 Choisir la pierre, un geste pour la construction

DÉVELOPPER

148 Mise en place d’une filière de déconstruction

156 Rénover les copropriétés en climat tropical

PROMOUVOIR

160 Rencontre tropicale d’architecture

RÉNOVER

172 Aéroport, dernière phase de travaux

CERTIFIER

180 Cer tification NF Habitat

CONCEVOIR

186 Sugarcrete, nouveau matériau de construction à base de canne à sucre

ÉTUDIER

202 Du confor t thermique même sans climatisation

ÉVOLUER

214 Le béton cicatrisant

COMPRENDRE

224 Quand l’écoconstruction se heur te aux règles d’urbanisme

228 Attention aux demandes de pièces complémentaires illégales

PLANIFIER

236 Agenda des salons

REMERCIER

239 Merci à nos clients et partenaires

Bachy Balineau, une histoire locale.

Depuis plus de 60 ans, nous sommes au service de nos clients pour résoudre leurs problèmes de sols et construire leurs fondations ou leurs ouvrages souterrains. Leader dans le domaine des fondations spéciales, nous maîtrisons toute la gamme des procédés de géotechnique, de travaux souterrains, d’amélioration et de dépollution des sols. Construire sur du solide est notre devise.

Contactez-nous

Direction

Axel Terlaud +596 596 714 401 axel.terlaud@bachy-balineau.com

Votre contact en Martinique

Erick Valey +590 690 564 629 erick.valey@bachy-balineau.com

Votre contact Travaux Maritimes & Fluviaux

Ariel Crosnier +590 690 486 330 ariel.crosnier@bachy-balineau.com

www.bachy-balineau.com

Build on us

Féminisation de l’emploi dans le BTP : un enjeu crucial

de Steve Patole

Le 8 mars dernier, la Fédération

régionale du bâtiment et des travaux publics de Martinique (FRBTP, ex-SEBTPAM) célébrait la journée internationale des femmes en conviant à une visite de chantier et à un déjeuner d’échange des femmes salariées et des chefs d’entreprise de la profession.

L’hémorragie migratoire qui frappe la Martinique menace l’activité économique d’une pénurie de main-d’œuvre. Il est souvent difficile, aujourd’hui, de trouver des candidats à l’emploi et, davantage encore, d’en trouver qui soient à la fois jeunes et qualifiés. Ce sont, en effet, les actifs les plus jeunes et les mieux formés qui partent. On ne sait pas assez que près de la moitié des natifs des Antilles françaises de 25 à 34 ans vit dans l’Hexagone et qu’elle est plus diplômée que la population restée au pays. Un tiers de celle-ci, au bord de l’illettrisme, est difficilement employable et cela explique la coexistence persistante entre un chômage élevé et des besoins en main-d’œuvre non satisfaits.

La situation ainsi décrite plaide pour une politique vigoureuse de l’emploi fondée sur un effort massif de formation et la mobilisation des dispositifs d’insertion. Une politique aussi de communication, visant à combattre les préjugés tenaces sur la prétendue pénibilité du travail

dans le BTP et à valoriser, au contraire, les riches perspectives de carrière offertes par une large palette de métiers ainsi que la qualité des relations sociales dans la branche Un effort tout particulier doit être mené en direction de la population féminine. Fin 2021, les 694 postes occupés par des femmes dans le BTP en Martinique représentaient 11,2% des emplois, une proportion presque inchangée depuis 2014, analogue à la moyenne nationale mais inférieure à celle de Guyane ou de Guadeloupe (13%) où l’emploi féminin a progressé deux fois plus vite au cours des 10 dernières années. Les Martiniquaises ne sont pas attirées par les métiers ouvriers (elles occupent moins de 2% de ces emplois) et sont beaucoup plus présentes dans les métiers de techniciens et d’agents de maîtrise (près d’un emploi sur cinq).

Ramener à l’employabilité des milliers de jeunes inactifs est une tâche à laquelle les professionnels contribueront mais qui relève, pour l’essentiel, des autorités en charge de l’éducation et de la formation. C’est d’abord aux chefs d’entreprise qu’il revient, au contraire, d’améliorer l’attractivité de la branche pour y accueillir un flux continu et croissant de candidates à l’emploi. L’avenir de notre profession en dépend. Nous en sommes conscients et nous multiplierons les initiatives en ce sens.

Steve Patole, Président de la FRBTP de Martinique (ex-SEBTPAM)

// Actus ///

D’ici...

Martinique

Assises de la construction durable dans les Outre-mer

Le 20 février 2024, une matinée de restitution publique a marqué l’aboutissement des premières Assises de la Construction Durable en Outre-mer, lancées en juin 2023. Organisée par l’Agence Qualité Construction (AQC) dans le cadre du programme OMBREE, cette initiative inédite a réuni plusieurs acteurs ultramarins pour élaborer des solutions concrètes en faveur d’un bâti plus durable et résilient.

La matinée de restitution a rassemblé une quarantaine de rapporteurs, ministres, représentants des territoires ultramarins et instances nationales, témoignant de l’engagement fort et unanime envers la construction durable dans nos régions aux défis spécifiques. Des ateliers thématiques ont été organisés, explorant des enjeux clés tels que l’adaptation des normes et réglementations aux contextes locaux, la mobilisation des ressources et compétences locales, le développement de solutions bioclimatiques et d’énergies renouvelables, la mise en place d’une gouvernance efficace … Les échanges ont permis de dégager des conclusions préliminaires et de définir des axes de travail pour les mois à venir.

L’ensemble des contributions et conclusions des Assises sera synthétisé dans un livre blanc qui sera présenté en exclusivité lors du prochain Mondial du Bâtiment (Batimat) en octobre 2024. Ce document servira de référence pour les acteurs de la construction durable en Outre-mer et permettra d’engager des actions concrètes en faveur de la décarbonation.

https://batiments-outremer.fr/en-savoir-plus-et-comprendre-le-programme-ombree/

Transport maritime décarboné Un voilier cargo va bientôt faire du transport vers les Antilles

La coque de l’Anemos (vent en grec) arrivée à Concarneau fin août dernier envisage sa première traversée transatlantique en février 2024.

Ce galion version cargo est un mastodonte de la voile : 81 mètres de long, 2 mâts de 53 m de haut, 3.000 m² de voilure et 6 cales capables d’accueillir 1200 palettes de marchandises.

Gréé et aménagé par les chantiers Piriou, le bateau prendra la mer au printemps prochain au départ du Havre, en Normandie.

Avec un temps de traversée estimé à 14 jours, et plus de 1000 tonnes de capacité à bord sur palettes, ce voilier ne se substituera pas totalement aux grands porte-conteneurs dans un premier temps. Mais il deviendra une alternative crédible dans le transport maritime, avec des arguments marketing sérieux, dont celui de la décarbonation dans un secteur qui émet environ 3% des émissions de gaz à effet de serre mondiales.

Un deuxième navire, actuellement en construction au Vietnam, toujours sur les chantiers de Piriou, va rejoindre la flotte qui devrait en compter 4 à l’horizon 2026. La première ligne reliera la France à New York et l’autre à la Colombie et au Brésil avec des escales dans les ports des Antilles françaises (Martinique et Guadeloupe).

https://www.towt.eu/en/contact-us/ 09 84 33 89 62

La ville du François reprend la gestion de sa marina

La ville du François gère à nouveau son port de plaisance. En effet, sa gestion et son aménagement avait été confié à la SAS Franciscaine de Développement Portuaire depuis 2011. Malheureusement la marina ne faisait plus l’objet d’investissement depuis 13 ans, contrairement à ce qui avait été conclu entre l’ancien délégataire et la mairie.

Cet immobilisme a mené la ville à demander la résiliation du contrat. C’est chose faite depuis octobre 2022.

Après un passage au tribunal, la mairie a récupéré la gestion d’un port dont l’état s’avère fortement dégradé et qui requiert des travaux importants. Ils concernent des réparations qui renforceront la sécurité et la protection des pontons. Mais aussi et surtout, ils requièrent un gros travail d’enrochement qui devrait rattraper le retrait du trait de côte. Ces travaux d’un montant 2,3 millions, ont fait l’objet d’un dossier introduit le 31 mars aux “fonds verts”, un dispositif créé par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

La réalisation de ces travaux de réparations permettra à la municipalité de lancer une nouvelle procédure de délégation de service public.

Guyane

Modernisation du Centre

Hospitalier de Cayenne :

le chantier du futur

CHRU avance

Le Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) entame une phase majeure de modernisation avec d’ambitieux travaux pour rénover, humaniser et mettre aux normes son bâtiment principal, en service depuis une trentaine d’années. Les chantiers, d’une envergure de 110 millions d’euros, couvrent divers aspects, notamment l’installation d’une climatisation dans toutes les zones d’hospitalisation, la rénovation des chambres pour les patients, et la restructuration complète de services tels que la médecine-chirurgie.

Le CHC prévoit également d’étendre son réseau avec l’ouverture de trois hôpitaux de proximité à Saint-Georges, Grand-Santi et Maripasoula. Cela nécessitera la rénovation des centres délocalisés déjà existants pour les mettre aux normes hospitalières.

Le chantier du futur pôle de consultations à l’entrée de l’établissement, prévu pour être livré en 2025, marquera une étape cruciale. En plus de ce pôle, d’autres bâtiments, tels que le médicochirurgical, subiront des rénovations en colonnes, allant jusqu’en 2029. Ces travaux comprendront l’agrandissement des chambres, la création de nouvelles unités médicales spécialisées, et l’installation d’un plateau d’endoscopie.

Les financements, totalisant 110 millions d’euros, proviennent du Conseil national de l’investissement en santé, de l’Agence Française de Développement (59%), de l’Europe (14,8%), ainsi que du Ségur de la santé pour 16 millions.

L’ensemble de ces améliorations positionne le Centre Hospitalier de Cayenne comme le futur Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Guyane, marquant une avancée significative dans les soins de santé pour la région.

Des centaines de réalisation depuis 1995, de la conception 3D à la réalisation, enseignes, totems, signalétique, rénovation & habillage de facade

La CCOG labellisée “Territoire d’Industrie” pour stimuler le Développement Économique

Depuis le 9 novembre, la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais (CCOG) est officiellement labellisée “Territoire d’Industrie” pour la période 2023-2027. Ce programme, étendu à 183 territoires nationaux, dont la CCDS (Communauté de Communes des Savanes), vise à fournir des solutions concrètes pour le développement et le soutien aux industries locales.

La CCOG a particulièrement été distinguée pour son projet axé sur le “Développement de l’industrie de l’écoconstruction dans l’Ouest guyanais”. Cette initiative ambitieuse s’articule autour de la valorisation des ressources naturelles et le recyclage des déchets dans les secteurs du BTP, des énergies renouvelables, et de la transformation et valorisation des déchets. Le label a été décerné lors du congrès national des “Territoires d’Industrie” à Châlon-sur-Saône, où la délégation de la CCOG a été conduite par Claude RIQUIER,

conseiller territorial. L’obtention de ce label ouvre la voie à des levées de fonds pour dynamiser l’économie locale et promouvoir des formations adaptées.

Concrètement, cette labellisation offre aux entreprises de la CCOG des aides publiques cruciales pour le développement de projets industriels structurants et ambitieux sur le plan environnemental.

Ces financements soutiendront également la création de plateaux techniques pour les projets de formation. Dans le cadre du projet “France 2030”, le programme “Territoires d’Industrie” vise à créer 50 sites clés en main à l’échelle nationale. Les lauréats bénéficieront également d’un soutien en ingénierie, en investissement, et d’un accompagnement sur mesure des services de l’État et de “Business France”. En outre, la CCOG s’engage dans le volontariat territorial en entreprise (VTE) pour attirer les jeunes talents dans les PME et ETI industrielles grâce à des aides à l’embauche. Cette démarche témoigne d’une vision stratégique pour stimuler le développement des compétences et favoriser la croissance industrielle au sein du territoire.

France 2030 en Guyane : 3,5 millions d’euros pour l’innovation et le développement

Le jeudi 11 janvier 2024 a marqué une étape cruciale avec le lancement officiel du volet régionalisé de France 2030 en Guyane. Lors du 1er comité de pilotage territorial, présidé par Antoine Poussier, préfet de la région Guyane, et Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), le Programme d’Investissement d’Avenir Régionalisé en Guyane (PIAR) a été présenté.

France 2030, un plan national d’investissement doté de 54 milliards d’euros sur cinq ans, vise à mobiliser les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour relever les défis futurs écologiques, démographiques, économiques, industriels et sociaux. En Guyane, ce programme a déjà soutenu huit projets pour un montant total d’aides de 28,8 millions d’euros.

Le PIAR, qui s’étend jusqu’au 31 décembre 2025, représente une avancée significative pour le développement du territoire, bénéficiant d’un engagement financier majeur de l’État et de la CTG. Un montant total de 3,5 millions d’euros, partagé à parts égales entre les deux institutions, soit 1,75 million d’euros chacun, sera investi dans la transformation écologique de la Guyane sur la période 2024-2025.

1er comité de pilotage territorial présidé par Antoine Poussier, préfet de la Région Guyane et Gabriel Serville, président de la CTG

Guadeloupe 4 communes

labellisées

« Villages d’avenir » en Guadeloupe

Quatre municipalités guadeloupéennes figurent parmi les 2458 collectivités lauréates de l’appel à candidatures du plan France Ruralités. Il s’agit de Vieux-Fort, La Désirade, Saint-Louis et Capesterre-de-Marie-Galante. Annoncé par la Première ministre le 15 juin 2023, le programme “Villages d’avenir” a pour objectif d’accompagner les communes rurales de moins de 3 500 habitants dans la réalisation de leurs projets de développement en les orientant vers les dispositifs et aides existants de l’État et d’autres partenaires financiers.

Aux Antilles-Guyane, un total de 15 communes ont été retenues, dont 5 en Martinique (Morne-Vert, FondsSaint-Denis, Grand-Rivière, Macouba, Marigot) et 6 en Guyane (Iracoubo, Sinnamary, Ouanary, Camopi, Régina et Roura). Les 2458 collectivités lauréates bénéficieront d’un soutien d’une durée de 12 à 18 mois grâce au recrutement de 100 chefs de projet par l’État dans les prochains mois. En parallèle, le Cerema mobilisera 20 emplois équivalents temps plein répartis dans les départements les plus ruraux pour appuyer ce programme.

Phare de Vieux-Fort
La Désirade
avec la peinture CIN Novaqua HD

Le lycée professionnel

Blanchet de Basse-Terre signe un partenariat avec le groupe Airwell

Le Lycée Professionnel Blanchet de Basse-Terre en Guadeloupe a officiellement établi un partenariat avec le Groupe Airwell, fournisseur français de solutions énergétiques intelligentes, via son centre de formation, l’Airwell Academy. Signé en juin 2023, cet accord vise

Inauguration du Centre Technique & Showroom Airwell Antilles à Jarry

à soutenir le lycée dans la formation des élèves aux métiers de la filière du froid, l’une des 11 spécialités proposées par l’établissement. L’acteur majeur depuis plus de 75 ans dans le domaine du chauffage, de la pompe à chaleur et de la gestion des énergies, étend son réseau avec l’Airwell Academy pour former la filière du génie climatique aux enjeux de la rénovation énergétique, soutenir l’insertion professionnelle et favoriser l’emploi. Ce partenariat représente une première aux Antilles et en Guyane. Laurent Roegel, CEO du Groupe Airwell, explique que l’objectif est de favoriser la formation et la transmission de l’expertise de l’entreprise dans le

domaine du froid. Il répond également au besoin de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur et contribue au développement de l’emploi dans les DOM-TOM et en France métropolitaine.

Olivier Racca, Directeur Marketing Antilles Groupe Airwell/Airwell Academy, souligne que le Lycée de Blanchet possède une expérience de plus de 30 ans dans la formation en énergétique, et ce partenariat s’inscrit dans la volonté de dispenser des enseignements de qualité aux élèves.

Le lycée privé sous contrat dispensant des formations industrielles, maritimes et aéronautiques.

Depuis plus de 30 ans, EVEA accompagne les professionnels du bâtiment sur tous leurs chantiers. Avec des bennes, des sanitaires, et du conseil pour la gestion des déchets. EVEA, des solutions pour le stockage et la collecte de déchets non dangereux.

Z.I. Pointe des Grives - 97200 Fort-de-France - Tél. : 0596 57 13 76

evea@groupeseen.com - www.evea-martinique.fr

Recycler LOCALement le plâtre en Martinique, c’est possible !

Martinique Recyclage innove dans l’économie circulaire et propose une solution de recyclage du plâtre 100% locale !

Professionnels du bâtiment, artisans et particuliers, Martinique Recyclage reprend SANS FRAIS vos déchets de plâtre pour vos petits chantiers grâce à l’éco-contribution mise en oeuvre par les éco-organismes de la filière du bâtiment, comme VALOBAT.

APPORT VOLONTAIRE

CHEZ MARTINIQUE RECYCLAGE SANS FRAIS

AVEC L’APPLICATION VALODEPOT Si vos petits chantiers génèrent des déchets de plâtre.

Voici la procédure à suivre :

1 Téléchargez l’application ValoDépôt.

2 Créez votre compte, - enregistrez votre numéro Siret - listez vos chantiers

Téléchargez-la, c’est gratuit !

3 Triez vos déchets de plâtre, attention, seul le plâtre est accepté sur notre point de reprise de Ducos. Vos déchets bien triés = reprise gratuite

4 Préparez votre dépôt dans l’appli, sélectionnez le point de reprise Martinique Recyclage.

5 Déposez vos déchets au point de reprise à Martinique Recyclage et communiquez le QR code du bordereau.

ZI Petite Cocotte à Ducos - martinique.recyclage@groupeseen.com

D’ailleurs...

La Réunion

L’OPPBTP s’installe à la Réunion avec une première campagne forte

L’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) a débuté son déploiement à la Réunion du 19 février au 1er mars 2024. Cette première campagne s’est déroulée en collaboration avec la Fédération Réunionnaise du Bâtiment et des Travaux Publics (FRBTP) et d’autres partenaires clés.

L’objectif de cette initiative était de sensibiliser les professionnels du BTP aux risques majeurs du secteur et de promouvoir une culture de sécurité durable.

Europe

Caeli-Energie, une start-up iséroise fabrique des systèmes de refroidissement à forte efficacité énergétique et à faible empreinte environnementale

Les climatiseurs classiques utilisent des fluides frigorigènes, des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Afin de répondre à ce problème, Caeli Energie, start up basée à Fontaine dans la banlieue de Grenoble, a développé une solution de climatisation écologique. Son intérêt réside dans sa capacité à refroidir une masse d’air en dessous de sa température humide en s’approchant de la température de rosée, là où un rafraîchisseur adiabatique est physiquement limité par la température humide. En clair, le système utilise l’évaporation de l’eau pour refroidir l’air, un processus naturel et non polluant qui signe une réduction de 80% l’impact d’un système classique de climatisation sur toute sa durée de vie, ce qui correspond à une économie d’une tonne carbone

Durant deux semaines, l’OPPBTP a organisé une série d’actions concrètes sur le terrain :

• Des ateliers de sensibilisation sur les risques liés aux chutes de hauteur, à l’électricité, aux engins de chantier et aux manutentions manuelles.

• Des interventions directement sur les chantiers pour diffuser des conseils personnalisés et des outils pratiques.

• Des stands d’information dans les points de vente de matériaux de construction pour sensibiliser le grand public.

Le bilan s’avère positif et les perspectives prometteuses puisque l’OPPBTP s’installera durablement à la Réunion et prévoit d’ores et déjà de nouvelles actions de prévention pour les mois à venir.

avec un mix énergétique français. Malheureusement, ce système n’est pas performant dans un climat chaud et humide comme celui des Antilles.

Une tuile qui stocke l’eau de pluie

Cactile s’est inspiré de l’évolution du cactus pour créer une tuile qui stocke et gère l’eau de pluie. Sous le contrôle de l’Ademe, de l’Office Français de Biodiversité, de l’Agence de l’Eau et du Pôle Eco-conception, la tuile

Cactile a été conçue en tenant compte de ses impacts environnementaux sur tout son cycle de vie. L’objectif est de diminuer l’empreinte environnementale de la couverture des bâtiments. Cactile ne se contente pas de stocker l’eau, elle peut la redistribuer pour nettoyer les rues et accompagner la végétalisation urbaine. Elle permet à chaque bâtiment, neuf ou ancien, de participer à la lutte contre les inondations et les sécheresses. Dessinée pour ralentir et capter l’eau de pluie, elle s’avère efficace même sous des pluies très intenses, stocke jusqu’à 40 litres d’eau de pluie par m2, l’eau captée est réutilisable par gravité (pas de pompe, ni de

consommation électrique). Son principe est simple : la tuile est composée de trois éléments principaux : un réceptacle fixé sur la charpente, un ensemble de réservoirs interconnectés, des panneaux de couverture en métal équipés de prises d’eau.

A pleine charge (avec 40 litres d’eau par m2), la tuile Cactile pèse moins de 60 kg par m2, un poids supportable par de nombreuses charpentes. Les prises d’eau ont été conçues avec l’aide d’experts en hydrologie, afin de maximiser la récupération tout en empêchant l’introduction de corps solides.

En plus d’un design ayant fait l’objet d’études poussées en mécanique des fluides, cette tuile peut être équipée de plusieurs systèmes permettant de préfiltrer l’eau de pluie avant son stockage sous la tuile.

// Livres //

Ressources pour l’architecture écologique

De Noura Arab et François Fleury Tome 1 - Matériaux de construction

Collection Développement durable

Presses des mines - Transvalor

A l’heure actuelle, les matériaux de construction ne peuvent plus être considérés comme des denrées de consommation, dont l’exploitation n’aurait pour limite que la rentabilité économique.

Premier d’une série de trois volumes, cet ouvrage aborde les enjeux de l’intégration des matériaux à faible impact environnemental (biosourcés, géosourcés et de réemploi) dans le monde de l’architecture et introduit un nouveau rapport à ces ressources, qui participe d’une relation bilatérale avec notre environnement. Cette approche modifie en profondeur les processus de conception et nous pousse à repenser les méthodes de recherche.

Contributions scientifiques, retours d’expériences pédagogiques, exemples d’expérimentations et controverses s’enrichissent mutuellement dans cet ouvrage qui expose toute la dynamique actuelle de la question des ressources en architecture. La pluridisciplinarité et la variété des points de vue montrent la complexité des problèmes, apportent des connaissances et des solutions, ouvrent des perspectives méthodologiques et créatives dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de la pratique sur la question des matériaux écologiques pour la construction.

L’état en quête d’une stratégie énergie-climat

Collection

Presses

Sujet de préoccupation majeur en France, l’énergieclimat interpelle l’État dans sa fonction de stratège.

Comment celui-ci se saisit-il de ce nouveau rôle ?

Comment construit-il sa vision du futur ? Comment fixe-t-il les grandes orientations censées répondre aux défi s de la lutte contre le changement climatique et de la transition énergétique ?

Toutes ces interrogations sont au cœur de cet ouvrage, qui se penche sur la rédaction, de 2017 à 2020, de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

S’appuyant sur une enquête approfondie menée auprès des acteurs qui ont participé à leur élaboration, il offre une contribution inédite à la sociologie de l’administration et de la décision publiques, dans un domaine encore peu étudié. Il permet aussi d’identifier une facette méconnue de l’inaction de l’État en matière climatique : l’impuissance dans laquelle est placée, en France, l’administration en charge de cette question.

Reléguée à un rang périphérique dans le champ bureaucratique, disposant d’effectifs et de moyens limités, dénuée de réels leviers d’action, peu soutenue par les politiques, celle-ci peine à insuffler les dynamiques de transformation nécessaires à l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050.

François-Mathieu Poupeau est directeur de recherches au CNRS (LATTS) et professeur de l’École des Ponts ParisTech. Sociologue et politiste, il est spécialiste des questions de transition énergétique, de décentralisation et de gouvernance territoriale.

De nouvelles formations dédiées à la rénovation énergétique testées par les artisans et entreprises du bâtiment

En décembre dernier, 21 professionnels du bâtiment ont testé deux nouvelles formations conçues spécifiquement pour l’Outre-mer par FEEBAT (Formations aux Économies d’Énergie), un programme national de formation dédié à la rénovation énergétique. Ce programme accompagne la montée en compétences des professionnels et futurs professionnels de la filière Bâtiment, de l’architecture et du cadre de vie.

4 nouveaux modules développés dans le cadre d’une action FEEBAT spécifique Outre-mer

Programme national métropole et Outre-mer, FEEBAT propose déjà des modules de formation à la rénovation énergétique pour les territoires ultramarins, dont le module RENOVE DOM.

Pour une montée en compétences toujours plus pertinente face aux enjeux de rénovation énergétique des bâtiments, avec des contenus adaptés aux exigences techniques et réglementaires, mais aussi aux besoins et pratiques métier des professionnels d’Outre-mer, sous l’impulsion des Pouvoirs publics et de l’ADEME, FEEBAT a souhaité proposer de nouveaux modules de formation dédiés à l’Outre-mer.

Ainsi, en lien avec des experts locaux*, le Programme a lancé la conception de 4 modules adaptés aux spécificités des territoires ultramarins et à différents corps de métier intervenant dans la rénovation énergétique : Petite climatisation – Chauffeeau thermodynamique individuel – CouvertureBardage – Menuiseries.

Ces futurs modules permettront d’augmenter significativement le nombre d’entreprises formées et qualifiées sur les territoires d’Outre-mer.

Deux d’entre eux, Petite Climatisation et Chauffeeau thermodynamique individuel, viennent d’être expérimentés en avant-première par des professionnels guadeloupéens, avant leur déploiement sur l’ensemble des territoires ultramarins.

Session pilote Petite

Climatisation : ce qu’en pensent les professionnels

En Outre-mer, la maitrise énergétique est indissociable de la climatisation. Ceci implique des équipements correctement dimensionnés, installés par des professionnels formés et qualifiés, et des utilisateurs informés des bons usages.

SOCOMI

L’entreprise locale et familiale qui habille et protège votre maison

Créée en 1967, SOCOMI est une entreprise familiale qui, depuis l’origine, produit des menuiseries industrielles en aluminium. Au fil des années, elle est devenue leader des menuiseries en aluminium, en PVC et des protections en Martinique. Elle accompagne les Martiniquais dans leur quotidien et jouit de la confiance de la population. Aujourd’hui, SOCOMI a largement diversifié ses gammes de produits et contribue à l’embellissement de l’habitat, pour les particuliers comme pour les professionnels.

Un aperçu des produits vendus par SOCOMI

Alu - PVC - bois - verre - portes-fenêtres - coulissants - portails - jalousiessecuritis - volets battants - slidings - volets roulants - rideaux métalliquesstores en PVC (bras invisible / bras droit / vertical) - auvents - brise-soleilventelles - garde-corps - cuisines - salle de bains - aménagements intérieursdressings - placards - maison connectée (domotique) - pergolasmoustiquaires - meubles de jardin

Les atouts d’une entreprise reconnue

- La qualité et la longévité des produits commercialisés par SOCOMI depuis 56 ans

- La fabrication locale : du « vrai » sur-mesure avec des équipes formées et performantes, 86 collaborateurs, dont 66 en ateliers, répartis sur une dizaine de chaînes de production

“leader des menuiseries en aluminium, en PVC et des protections”

Point Alimentaire Unique Interarmées, Fort Desaix à Fort-de-FranceMenuiseries : Securitis, portes, garde-corps extérieur

- L’organisation des services pour un suivi optimal : showroom, bureau d’études, SAV

- Un service « Particuliers » avec 5 commerciaux*

- Un service « Cuisines » avec 2 commerciaux*

- Un service « Chantiers » : pour études et suivis de chantiers de toutes tailles

- Au total, + de 10 000 m2 au service de ses clients.

* Les commerciaux peuvent se déplacer chez vous pour vous conseiller, établir un devis, prendre les cotes, tout cela gratuitement. Un vrai plus !

DES NOUVEAUX PRODUITS INNOVANTS

Portes d’entrée vitrées personnalisables

Pour se différencier de la concurrence et continuer à innover, SOCOMI propose dès 2023 des portes personnalisables disposant d’un vitrage SP510, une véritable protection contre l’effraction. Au showroom de Place d’Armes, les clients ont accès à un simulateur qui permet de configurer 10 modèles de portes avec 350 personnalisations possibles (verre, matières, couleurs) !

Pergolas bioclimatiques

SOCOMI présente une collection de pergolas personnalisables aux couleurs inédites, qui s’inspirent de la nature. La pergola Wallis&Outdoor® protège du soleil, assure une climatisation naturelle par circulation d’air entre les lames, est étanche à l’eau et à l’air. C’est aussi un abri très efficace contre les intempéries qui permet d’agrandir et d’optimiser les espaces extérieurs, tout en valorisant le patrimoine existant.

La maison connectée

La domotique permet de gérer la plupart des équipements électriques, depuis l’éclairage à l’ouverture de vos fenêtres, et même de commander les équipements à distance, via votre smartphone. Une avancée technologique particulièrement utile pour les personnes âgées ou à mobilité réduite.

Menuiseries (portes, fenêtres, brise-soleil, ventelles) - Espace Sud (R.S.) - Architecte : Alain Zozor
Garde-corps intérieur
Les Galeries de Bois Quarré (Lamentin), architecte : Jean-François Hayot - Menuiseries : Securitis, vitrines, oeil de boeuf, ventelles, baies vitrées
Garde-corps extérieur - Espace Sud (R.S.) - Architecte : Alain Zozor
Pergola Bioclimatique : modèle Céleste

“Expérimentés en avant-première par des professionnels guadeloupéens, avant leur déploiement sur l’ensemble des territoires ultramarins.”

L’objectif est de faire baisser l’impact énergétique de la climatisation dans les territoires ultramarins. Et ce module, qui s’adresse aux frigoristes, plombiers, électriciens, etc., intègre les facteurs-clés d’une climatisation optimale (bilan thermique du bâtiment, connaissance et application des nouvelles réglementations, etc.), tout en s’assurant de la bonne récupération des anciennes unités et des fluides frigorigènes, enjeu environnemental majeur du remplacement des unités de climatisation en Outre-mer.

Session pilote Chauffe-eau thermodynamique individuel : vers la reconnaissance RGE

Le module Chauffe-eau thermodynamique de Qualit’Enr, proposé en métropole et reconnu par FEEBAT, a fait l’objet d’adaptations pour l’Outremer, en lien, en particulier, avec les températures moyennes observées modifiant les approches à adopter en termes de sélection de l’équipement, de rendement, de dimensionnement, de puisage, etc., les aides financières différentes… Dans le cadre de cette nouvelle formation, développée dans le respect du cahier des charges des formations Energies renouvelables, objet de l’arrêté du 23 juillet 2015, les stagiaires pourront passer un examen qui leur permettra de justifier d’une des conditions d’accès à la qualification RGE CETI.

*(coordination FRBTP avec AQUAA, Chambre des métiers de la Réunion-CIRBAT, EQUINOXE, IMAGEEN, VERSO CONSULTING, WATT SMART).

Découvrez la plus large gamme de

VÉHICULES UTILITAIRES

POUR TOUS LES PROFESSIONNELS

Besoin de partenaires fiables et solides ?

Pour toutes vos activités professionnelles nous répondons à vos attentes et sommes à vos côtés.

TROUVEZ VOTRE PARTENAIRE DE CHOIX

Véhicules Légers Fourgonnettes Fourgons moyens Grands Fourgons Camions

Le loto du patrimoine

Selon Stéphane Bern, “depuis la première édition, plus de 850 sites ont été sauvés ou sont en passe de l’être dans toute la France métropolitaine et les Outre-mer, dans toute la diversité du patrimoine et jusque dans les plus petits villages et tout cela grâce à la confiance des Français et leur volonté de participer à la sauvegarde de ce qui nous rassemble…”

Clocher de l’église Saint-Hyacinthe à Capesterre Belle-Eau

TPE

La vision partagée des salariés associés

Depuis près de quatre décennies, l’entreprise martiniquaise Travaux Publics Électricité (TPE), offre des solutions électriques innovantes et fiables dans la sécurisation, l’amélioration, l’installation et le dépannage des réseaux électriques. Fondée en 1986, cette entreprise est bien plus qu’un simple prestataire de services. C’est une histoire de renaissance, de détermination et de coopération.

Une ambition collective

TPE a émergé de la volonté collective de ses employés de reprendre les rênes de leur destin professionnel. Face aux défis économiques des années 80, l’agence Saunier Duval, filiale d’un grand groupe français, vacillait en Martinique. Plutôt que de céder à l’adversité, 76 travailleurs ont choisi de se battre pour leur avenir. C’est ainsi qu’en 1986, TPE SARL a vu le jour, marquant un tournant unique dans l’histoire économique de l’île avec la reprise d’une entreprise par ses salariés. Tous les associés de l’entreprise sont des salariés ou d’anciens salariés.

Un savoir-faire éprouvé

Pour proposer aux collectivités locales et aux particuliers des prestations réalisées dans les règles de l’art, forte de son expérience dans le domaine de l’électricité, TPE offre une gamme complète de services. De la construction de lignes aériennes et souterraines à l’équipement de postes de transformation, l’entreprise se distingue par sa capacité à réaliser des travaux complexes dans les délais impartis, tout en respectant les normes les plus strictes de qualité et de sécurité.

Pourquoi choisir TPE pour vos travaux électriques ?

« 37 années d’existence, notre capacité en matériel, en moyens humains, en technique, nos formations, notre assise financière, notre réactivité

face au COVID, où nous avons dès le départ pris toutes les dispositions pour protéger notre personnel et nos clients, et avons pu ainsi travailler sans interruption. L’écoute, le dynamisme et la réactivité sont au cœur de notre fonctionnement, permettant ainsi de bâtir des relations solides avec nos clients, fournisseurs et partenaires. » assure Steeve Patole, Directeur de TPE.

Aujourd’hui, après plus de trois décennies d’existence, TPE reste fidèle à son modèle participatif et continue d’innover pour répondre aux besoins évolutifs de ses clients. Son engagement envers l’excellence et la durabilité se reflète dans chacun de ses projets, faisant de TPE un partenaire de confiance pour tous les travaux électriques en Martinique et au-delà.

Interventions et activités multi sectorielles de TPE

• Réseaux aériens moyenne et basse tension : Construction, renforcement, extension, raccordement de lignes aériennes HTA/BT, Mutation des transformateurs HTA/BT, Reprise, exécution de branchements d’abonnés, Reprise réseau éclairage public…

• Réseaux souterrains moyenne et basse tension : Enfouissement de lignes souterraines HTA/BT, Déplacement d’ouvrages nécessaires aux opérations de voiries ou autres, Pose et raccordement de coffret tout type…

• Équipement de postes de transformation, distribution publique et privée

• Pose de réseaux souterrains d’autre nature : Orange, fibre optique, éclairage public

• Interventions d’urgence : interventions en cas d’intempéries, Dépannage réseau

• Industrie : Poste haute tension HTA/ BT (domaine privé), Installation et maintenance électrique en industrie, Installation de réseau d’éclairage public, Éclairage de terrains sportifs, d’entrepôts, bureaux, Électricité générale bâtiments et bureaux (TGBT, groupe électrogène, onduleur, batterie de condensateur…), Études de travaux sur demande…

Route de Vert Pré Le Lamentin

0596 51 10 89

TPE

Le 4 septembre dernier, la ministre de la Culture

Rima Abdul Malak aux côtés de Stéphane Bern a révélé la sélection de cent sites patrimoniaux en danger qui bénéficieront cette année du Loto du patrimoine - en plus des dix-huit sites emblématiques déjà dévoilés en mars (dont l’Hôtel de Ville à Saint-Esprit en Martinique, l’église Saint-Antoinede-Padoue à Saül en Guyane et l’ancienne sucrerie de l’Habitation Belleville à Trois-Rivières en Guadeloupe). Parmi eux, trois sites situés en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane bénéficieront d’un soutien financier pour leur restauration.

Guadeloupe : Clocher de l’église

Saint-Hyacinthe à Capesterre Belle-Eau

L’église de Capesterre Belle-Eau est toujours affectée au culte, elle accueille les célébrations et les offices de la commune. D’ailleurs, l’édifice se visite et la commune entend développer sa fréquentation grâce aux touristes qui visitent cette contrée (notamment pour

découvrir les chutes du Carbet, la plage au lieu-dit

Sainte-Marie, le lieu de débarquement de Christophe Colomb en 1493, ou encore visiter la distillerie des Rhums Longueteau à proximité).

Son histoire

La première trace d’une chapelle dédiée à SaintHyacinthe, élevée dans le bourg de Marigot, ancien nom de Capesterre Belle-Eau, remonte à 1636. Deux tremblements de terre en 1843 et 1851 ont eu raison de la chapelle. Un nouvel édifice a été rebâti en 1853 sur un plan en forme de croix latine, mais le cyclone de 1928 en a emporté la toiture.

En 1931, Ali Tur, architecte chargé de la reconstruction, intervient sur le clocher, ajoute une sacristie et deux bas-côtés à la nef d’origine. L’agrandissement en béton armé respecte les proportions de l’édifice et les éléments d’ornement de la façade originelle, dotée de pilastres, de trois portes en plein cintre et d’un fronton mouluré de style néoclassique.

Seul le clocher est représentatif de son style à part entière.

Dans la nuit du 16 septembre 2022, l’édifice a été fragilisé par la tempête Fiona qui a causé de nombreux dommages sur l’île. Depuis, l’église menace de s’effondrer.

Clocher de l’église Saint-Hyacinthe à Capesterre Belle-Eau

Nouvel eCitan Fourgon.

399 €/mois*

Offre de financement en défiscalisation loi GIRARDIN de 38 900 € sur 60 mois.

Mercedes-Benz Socaumar c/o Autos GM Acajou - Le Lamentin

UN CRÉDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ÊTRE REMBOURSÉ. VÉRIFIEZ VOS CAPACITÉS DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER.

* Offre de financement en défiscalisation loi GIRARDIN pour l’achat d’un véhicule Mercedes-Benz eCITAN Fourgon au tarif de 38 900 € jusqu’à épuisement des stocks disponibles, réservée aux Professionnels pour une opération en crédit classique avec défiscalisation de 38 900 € sur 60 mois, avec un Apport Locataire de 3 682,49 € + BONUS ÉCOLOGIQUE 5 000 € valant apport et un Apport SNC de 10 917,51 € suivi de 60 loyers mensuels de 398,96 €, soit un montant total dû 23 937,60 € hors assurance facultative. Le coût de l’assurance facultative Décès, Perte totale et Irréversible d’Autonomie, Maladie- Accident souscrite auprès de Cardif Assurances Vie et Cardif Assurances Risques divers est de 22€ par mois et s’ajoute au montant du loyer ci-dessus. Le coût total de l’assurance est de 1 320 €. Les frais de dossiers s élèvent 193€. Offre réservée aux professionnels. Sous réserve d’éligibilité du dossier aux conditions d’application des articles 199 undecies B et 217 undecies du Code Général des impôts, de toute modification du dispositif de la LODEOM et après acceptation du dossier par le cabinet de défiscalisation JP OCEAN. Sous réserve d’étude et d’acceptation par le Crédit Moderne Antilles-Guyane SA au capital de 18 727 232 € - Siège social : Immeuble Le Sémaphore, ZAC Houelbourg Sud II, ZI de Jarry, rue René RABAT, 97122 Baie-Mahault – RCS Pointe-à-Pitre 341 891 653. N° ORIAS 07 027 944 (www.orias.fr). Publicité diffusée par SOCAUMAR en qualité d’intermédiaire exclusif de Crédit Moderne Antilles-Guyane. Cet intermédiaire apporte son concours à la réalisation d’opérations de crédit sans agir en qualité de prêteur.

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo #SeDéplacerMoinsPolluer.

Le projet : sauvegarder le clocher en péril

Les beffrois en bois supportent les cloches qui ont été désolidarisées en partie, ce qui empêche l’utilisation du carillon.

La restauration du clocher redonnera sa fonction originelle à cet ouvrage d’art.

Calendrier

Début des travaux de restauration structurelle et ravalement du clocher : printemps 2024 Fin des travaux : fin 2024

Martinique : Moulin hydroélectrique du Gros-Morne

Situé en bordure de la rivière La Petite Lézarde, le moulin est menacé d’effondrement en raison de sa position isolée. Le risque s’accentue avec l’érosion des berges. Les installations hydrauliques, notamment les roues à aubes dont l’une est hors d’usage, ont besoin d’être réhabilitées pour permettre la pérennité du lieu. Afin d’assurer la sécurité du bâti et accueillir les visiteurs sur le site, des travaux structurels sont également à réaliser de toute urgence.

Son histoire

Construit en 1933 par Henri Marie-Calixte pour capter l’eau de la rivière La Petite Lézarde et produire de l’énergie électrique. Le moulin transformait aussi du manioc, de la noix de coco, du toloman et faisait aussi office de scierie puisqu’il découpait le bois en tronçons. Il s’agit d’une construction en bois et béton d’époque entourée par des auvents, abritant un système hydraulique d’origine et entourée d’aménagements sur la rivière en contrebas, avec bief et retenue d’eau.

En 2008, un particulier acquiert le lieu pour en faire un centre pédagogique. Il s’y installe en tant qu’agriculteur afin d’y produire - selon des méthodes traditionnelles - différentes farines (manioc, toloman, patate douce, fruit à pain, etc.) sans gluten. Un restaurant y propose des plats autour des farines spéciales avec des menus sans gluten et anime des journées d’animation sur le site autour des farines et ses dérivés pâtissiers et culinaires.

Moulin hydroélectrique du Gros-Morne

Vivre en bois

Construire en bois, un levier important de la décarbonation du BTP

Avec la ferme volonté de répondre aux besoins de la construction de demain, Vivre en Bois et son fournisseur Piveteaubois investissent dans les initiatives liées à la régénération de forêts et participent à la décarbonation de l’atmosphère.

Décarboner la construction

La réglementation environnementale RE2020, bien qu’adaptée à son contexte spécifique en France hexagonale, peut servir de référence pour les DOM. En effet, elle cible la décarbonation en favorisant les matériaux biosourcés et le remplacement des énergies fossiles. Elle rend obligatoire l’analyse des émissions intrinsèques sur l’ensemble du cycle de vie d’un bâtiment, de la création de l’installation à sa déconstruction ou sa démolition.

S’il est utilisé en construction, en menuiserie, en ameublement, le bois ne relâche pas le gaz à effet de serre emmagasiné. Cultiver la forêt, c’est “décarboner” l’atmosphère et réguler le climat. Gérer la forêt et utiliser du bois sont des leviers puissants de transition écologique. En effet, le bois stocke le carbone présent dans l’atmosphère lors de sa croissance.

“Cultiver la forêt, c’est “décarboner” l’atmosphère”

Bardage Opus

Là où les matériaux traditionnellement utilisés dans le bâtiment (comme le béton), eux, en produisent au cours de leur fabrication. La photosynthèse permet à 1m3 de bois d’absorber 1 tonne de CO2 pendant sa croissance pour la stocker durablement.

L’impact carbone d’un produit en bois comparé à celui d’autres matériaux peut être considérable. Par exemple, la comparaison des indices de réchauffement climatique de différentes solutions de parement de façade montre qu’un bardage bois permet de baisser de -85% à -95% l’impact carbone du revêtement du bâtiment.

Vivre en Bois dispose des FDES pour guider les donneurs d’ordre Désormais, il est essentiel de disposer des données environnementales des composants du bâtiment, éditées sous forme de FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire) pour réaliser l’ACV (Analyse de Cycle de Vie) du bâtiment devenue obligatoire lors de tout dépôt de permis de construire. Ces FDES orientent les donneurs d’ordre dans le choix des matériaux de construction, en vue de rendre les bâtiments plus écoresponsables. L’optimisation du choix des produits de construction et de leurs données environnementales est décisive dans l’atteinte de la performance de l’indice carbone de la construction. Vivre en bois a élaboré les FDES pour chaque bois (quelle que soit son origine) soumis à la vente.

Ombrières photovoltaïques obligatoires en 2026

Afin de répondre à l’obligation des parcs de stationnement extérieurs de plus de 1 500 m² de se doter d’ombrières photovoltaïques à l’horizon 2026, Vivre en Bois propose une structure bois “bas carbone” de la marque Pivolta. La structure de l’ombrière, composée de Douglas lamellé-collé, a été conçue de manière à recevoir une toiture photovoltaïque.

Bardage Vibrato
Ombrière Pivolta
Bardage Tremolo noir réglisse
Bardage Tremolo noir réglisse

Vivre en bois

DUCOS

Pays Noyé

Ducos 0596 77 09 94

LE ROBERT

Le Robert RN1

Quartier Mansarde

Le Robert 0596 58 51 30

Bardage Vibrato
Bardage Vibrato

Depuis juin 2022, un chantier d’insertion forme et transmet les savoir-faire de la meunerie à sept jeunes et l’association est reconnue comme structure formatrice.

Le projet

Après restauration, le site pourra proposer un hébergement et abriter un musée pour exposer les anciens outils de production, tout en continuant ses diverses activités de formation et de visite en toute sécurité.

Calendrier

Début des travaux de restauration des éléments hydrauliques : été 2024

Fin des travaux : fin 2024

“Le moulin transformait aussi du manioc, de la noix de coco, du toloman et faisait aussi office de scierie puisqu’il découpait le bois en tronçons.”

Moulin hydroélectrique du Gros-Morne

Gamme utilitaires Opel

Avec l’excellence allemande votre business avance. Découvrez un large choix de modèles de 3,3 à 30 m3 et des transformations sur-mesure pour trouver le bon utilitaire adapté à votre activité professionnelle.

FOURGONNETTES I FOURGONS

Ces Utilitaires permettent aux sociétés de ne pas payer de TVS (Taxe sur les véhicules de société)

COMBO

1,5L 100CH Diesel

Volume de chargement : 5,3 m3

1,5L 130CH Diesel

Automatique

Volume de chargement : 5,3 m3

VIVARO

FOURGON

1,5L 120CH Diesel

Volume de chargement : 5,3 m3

MOVANO

FOURGON

2,3L 150CH Diesel

Volume de chargement : 11 m3

Guyane :

Église Saint-Dominique à Roura

Son histoire

Les premières mentions d’une chapelle à Roura datent de la fin du XVIIe siècle quand des Jésuites y auraient installé une mission.

Sans trace archéologique qui établirait un lien avec l’édifice actuel, le plan et les élévations de ce dernier le datent aux alentours de 1845. Construite sous la direction des Ponts et Chaussées de la colonie de la Guyane française, l’église est bâtie au sommet d’un promontoire en surplomb de l’Oyack, donnant un caractère pittoresque au bourg de Roura.

Bâtie en bois et brique, la chapelle présente un simple plan rectangulaire orienté avec un clocher-porche et une sacristie adossée au chevet. L’église a fait l’objet d’une première restauration en 2009-2010, centrée sur le ravalement de ses façades et la restauration des intérieurs et du beffroi du clocher. Soutenue par la Fondation du patrimoine au travers d’une collecte de dons, l’opération avait pu bénéficier de la générosité de donateurs et d’un abondement de la Fondation

pour un total de 30 000 euros attribué au projet. L’édifice présente plusieurs pathologies lourdes nécessitant une intervention rapide. L’état sanitaire le plus préoccupant est celui du perron d’accès à l’édifice : d’importantes fissures indiquent un basculement du mur qui entraînerait, à terme, un effondrement. La couverture est à bout d’usage et doit être reprise à neuf et accompagnée de l’installation d’un paratonnerre.

Le projet

L’église est toujours affectée au culte et accueille une messe hebdomadaire et reste ouverte au public pour des visites libres.

Après restauration, elle participera à la valorisation touristique du village, étant entourée de la maison du Parc Régional de Guyane, de l’ancienne mairie de Roura devenue médiathèque et du presbytère. Un projet qui embellira le centre bourg.

Calendrier

Début des travaux : début 2024 Fin des travaux : début 2025

Église Saint-Dominique à Roura

VOUS NE FEREZ PAS DE MEILLEUR CHOIX

DEMANDEZ CONSEIL

AUPRÈS DE VOTRE CONTACT

05 96 65 14 44

Trefima

Une grande première en Martinique, signée Trefima

Trefima Martinique inaugure la première ligne robotisée de production industrielle des Antilles-Guyane, fruit de 40 ans de développement et de perfectionnement de ses processus : produire localement des aciers de haute qualité et garantir des conditions de sécurité optimales à ses équipes.

L’industrie de l’acier, bien que séculaire, se réinvente sans cesse. Trefima Martinique, du groupe Acoma, se distingue par sa quête constante d’excellence et sa conviction de relever des défis humains, sociaux et technologiques.

Des robots et des hommes…

L’implantation d’un îlot robotisé au cœur de l’usine répond à ces défis. L’automatisation d’une partie des procédés de fabrication transforme l’organisation interne et la conception du métier d’industriel de l’acier. Le travail de l’acier étant physiquement exigeant et nécessitant une sécurité accrue, Trefima a toujours priorisé la qualité de vie au travail et la sécurité de ses collaborateurs. L’îlot robotisé s’inscrit dans cette démarche, améliorant la sécurité en usine et réduisant les tâches répétitives et physiquement contraignantes.

Équipé de bras indépendants, le nouveau robot produit, sous la supervision d’un opérateur formé, une armature pour béton armé toutes les 35 secondes, contre plus de 3 minutes auparavant. Trefima voit la obotisation comme un outil au service de l’humain, non comme un remplacement. L’implantation du robot a été planifiée avec le département RH pour accompagner le renouvellement des équipes et les départs à la retraite.

La robotisation au service de l’amélioration continue, de la satisfaction client et de l’environnement

La robotisation améliore l’efficacité et la rapidité de production, la qualité des produits, tout en réduisant le risque d’erreur. Trefima est reconnue pour l’expertise de ses équipes et la qualité de ses aciers. La robotisation augmentera la productivité, développera la compétence technique et améliorera la réactivité commerciale.

Trefima Martinique s’engage à conduire l’évolution, la dynamisation et l’innovation dans son secteur. De plus, ce projet d’îlot robotisé répond à deux préoccupations majeures : réduire l’impact environnemental des activités du BTP, notamment en diminuant la proportion de déchets produits lors de la fabrication des armatures pour béton armé, et accompagner la montée en compétences de ses équipes, tout en améliorant l’attractivité de son activité pour de jeunes profils techniques prometteurs.

Trefima

Parc d’activités La Semair

Le Robert 0596 65 78 07

Les bâtisseurs des Antilles-Guyane

veulent pouvoir

s’approvisionner en matériaux de construction dans les pays géographiquement proches

Par Jean-Yves Bonnaire, AMO BatiSolid

L’import-export de matériaux de construction dans les petites Antilles : une

pratique ancienne

Les mouvements de matériaux de construction intracaribéens existent depuis très longtemps. Les îles du nord, plus petites et aussi dépourvues d’industries locales ont souvent été plus actives dans ce domaine. La grande porosité de la frontière entre la partie hollandaise et la partie française de l’ile de Saint-Martin (Sint Marteen) a de tous temps favorisé la mise en œuvre de matériaux de construction non européens dans les projets de construction réalisés en partie française.

Une partie de l’approvisionnement en granulats et autres produits de carrière de la Guadeloupe et de ses dépendances provient encore aujourd’hui de territoires non-français (Note : la Dominique et Montserrat). Autre exemple, les circuits d’approvisionnement en ciment de l’île de Saint-Barthélemy sont depuis des décennies extra-européens. Des maisons en bois du Brésil ont été importées à la Martinique.

Les exemples passés de commerce intra-caribéen de produits de construction sont donc multiples. Un évènement va cependant radicalement changer la donne ; l’adoption le 9 mars 2011 du Règlement des Produits de Construction par le Parlement Européen et le Conseil de l’Europe. Ce règlement qui a une plus grande valeur juridique qu’une directive, établit les conditions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction.

Applicable de plein droit depuis le 1er juillet 2013, il oblige tous les pays de l’espace économique européen au marquage « CE » des produits de construction pour qu’ils soient mis en circulation. Ce marquage indique que le produit de construction considéré a été évalué par le fabricant ou le metteur en marché et qu’il a été jugé conforme aux exigences de l’Union Européenne (UE) en matière de sécurité, de santé et de protection de l’environnement. Le marquage CE n’est obligatoire que pour les produits pour lesquels il existe des spécifications de l’UE (typiquement des normes produits EN) et qui requièrent l’apposition du marquage CE. Ce marquage CE est un élément essentiel du chemin de preuve vers la conformité réglementaire des produits de construction.

Dans cette quête d’ouverture des Régions Ultra-Périphériques (RUP) françaises de l’UE à leurs bassins géographiques, il faut noter le rapport d’information n°601 de la délégation sénatoriale aux Outre-Mer du 29 juin 2017 intitulé « le BTP au pied du mur normatif ». Ce rapport recommandait la mise en œuvre de mesures d’ouverture visant à certifier des productions de l’environnement géographique proche des RUP via l’établissement de tableaux d’équivalence de normes.

L’objectif affiché de ces recommandations était de permettre aux constructeurs des RUP de sortir de la dépendance aux produits marqués CE.

Les crises Covid et Ukraine, révélatrices de l’urgence à faire évoluer

une situation contrainte

Quand démarre la crise liée à l’épidémie de Covid 19 à la fin de l’année 2019, le monde rentre dans une période d’extrême incertitude puis de chaos. Dès le mois de mars 2020, les conséquences sur l’activité économique sont sévères à la Martinique avec l’entrée en confinement de la population. Les activités du bâtiment et des travaux-publics seront finalement autorisées à se poursuivre à partir du début avril 2020 avec la mise en œuvre de mesures de prévention très strictes. Mais les impacts de la crise mondiale se révèlent vite désastreux pour la Martinique : indispo-

“Ce marquage CE est un élément essentiel du chemin de preuve vers la conformité réglementaire des produits de construction.”

nibilité de certains matériaux importés en raison de l’arrêt de certaines chaînes de production ou à cause des perturbations de la chaîne logistique maritime, extrême volatilité des prix qui ne sont parfois garantis aux distributeurs de matériaux que pendant deux semaines et, bien entendu, des augmentations de prix souvent astronomiques.

Les marchés des Antilles sont des petits marchés, ils seront dans cette crise parmi les premiers sacrifiés et ils seront parmi les derniers à être réapprovisionnés correctement à la fin de l’année 2021. La guerre russo-ukrainienne débute le 22 février 2022. Encore une fois, les chaînes logistiques centrées sur l’Europe sont de manière assez inexplicable immédiatement perturbées et les prix des produits de construction repartent à la hausse. Ces prix sont parfois revenus à des niveaux plus raisonnables mais beaucoup de projets ont pâti de ces fortes augmentations que les index de révision des prix ne prennent que partiellement en compte.

Ces deux crises rapprochées dans le temps ont montré la grande vulnérabilité des approvisionnements en produits de construction à des évènements qui étaient au départ, totalement déconnectés des marchés locaux. La dépendance des marchés antillais aux matériaux CE s’est donc révélée être un facteur de risque et une faiblesse.

L’Europe a débloqué certains verrous, mais il faut créer un dispositif vertueux

La proposition de mise à jour du RPC de 2011 a fait l’objet d’un accord entre le Conseil et le Parlement. La révision du RPC fait partie de l’ensemble des mesures présentées en mars 2022 par la commission européenne, mesures qui s’inscrivent dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe et du Plan d’action pour l’économie circulaire.

OPEL VIVARO

Votre meilleur outil est votre Fourgon

Design moderne, cabine confortable et spacieuse, fiabilité et robustesse, le Vivaro fourgon possède les atouts nécessaires à votre productivité.

Nombreux rangements

Connectivité de haute technologie

Espace de chargement volumineux de 5,3 m3

Importante charge utile

Flashing LED

Déjà les lumières de demain

Forte d’une progression de bientôt 10 ans, Flashing LED est devenue une référence en matière de solutions lumineuses. L’entreprise d’Arnaud Calixte s’appuie aujourd’hui sur une équipe compétente de 16 personnes (dont 4 commerciaux qui se déplacent) et représente des marques et des produits de grande qualité. Ils répondent ainsi aux professionnels et aux particuliers à la recherche d’ambiances lumineuses extérieures, intérieures, sur mesure, novatrices et stylées.

Une vaste gamme de solaires

Protéger la planète et réduire la consommation énergétique sont les promesses de l’éclairage solaire. Et Flashing LED décline cette alternative écologique en de multiples versions esthétiques fixes et nomades : suspensions, torches, appliques, lampadaires, poteaux, projecteurs, réglettes, hublots, spots encastrables, kits de projection aux tonalités modulables par télécommande, ...

Ces gammes exclusives solaires, hybrides et connectées de dernière génération offrent non seulement des solutions autonomes et durables mais aussi une approche innovante en termes de ‘lighting design’. De quoi sublimer des ambiances nocturnes dans les jardins, aux abords de villas et de piscines.

À l’intérieur, les ressources ne manquent pas pour agencer des scénarisations adaptées aux différents besoins. Ainsi, par le biais de systèmes de pilotage et de capteurs gérés par des applications intuitives, les ambiances lumineuses se modulent à la demande. Pour habiller les murs, des panneaux lambrissés (résistants à l’abrasion et insonorisants) jouent avec les volumes pour créer des jeux d’ombre

D’autres installations LED connectées et modulaires - barres rétroéclairées, panneaux de différentes formes - se fixent au mur et envoient la couleur ! 16 millions de tons réagissent au toucher et au son pour des effets éclatants dynamiques, ludiques, uniques. Avis aux “geek”.

Une équipe experte et professionnelle

De l’édition de plans à l’implantation et à la distribution de l’éclairage (avec des simulations 3D des projets d’éclairage et des rendus lumineux), Flashing LED fournit des concepts sur mesure afin de mettre en lumière des requêtes très précises. Son équipe d’experts conseille et suit des chantiers audacieux en Martinique.

Flashing LED Fort-de-France

10 Avenue des Arawaks

Fort-de-France

0596 50 73 61 et de lumière, et produire des arrangements lumineux originaux. L’aspect tridimensionnel du matériau accentue l’effet spectaculaire.

0596 70 64 70

Flashing LED Génipa

C.C Génipa Plaza

Ducos

Cette mouture révisée du RPC offrira des solutions numériques pour réduire les charges administratives, notamment une base de données ou un système relatif aux produits de construction. Ce nouveau règlement permettra également de rendre les produits de construction conformes aux principes de l’économie circulaire, de façon qu’ils durent plus longtemps, qu’ils soient plus faciles à réparer et qu’ils puissent être recyclés à la fin de leur cycle de vie.

Pour les RUP, le nouveau règlement autorisera les pays concernés à exonérer de marquage CE les matériaux et produits de construction mis en œuvre dans les projets de bâtiment et de travaux-publics. Le marquage CE ne porte que sur la seule composante qu’est le produit de construction. Sur la base du RPC, il renseigne les acteurs sur les performances attachées aux caractéristiques essentielles d’un produit de construction que déclare le fabricant et sur lesquelles il s’engage.

Dans le cadre des travaux du Conseil Interministériel de l’Outre-Mer (CIOM), le gouvernement a souhaité préciser comme suit, la mesure d’assouplissement adoptée par l’UE :

Thématique 4 : Dynamiser l’insertion économique régionale

Mesure 10 : Faciliter les importations régionales de matériaux de construction grâce à un marquage « RUP » en substitution du marquage « CE ».

L’utilisation des matériaux de construction issus du bassin géographique de chaque DROM sera facilitée pour disposer de produits adaptés aux caractéristiques locales, compétitifs et plus rapides à acheminer. Pour ces matériaux, des marquages « régions ultrapériphériques (RUP) » se substitueront au marquage « conformité européenne (CE) » dans le cadre de la révision du règlement européen des produits de construction (RPC), et permettront les importations de proximité après l’adoption du RPC. Cette initiative, qui vise aussi à lutter contre la vie chère, sera étendue autant que possible à d’autres secteurs que celui des matériaux de construction.

Cette mesure 10 du CIOM va donc plus loin que l’annonce de l’UE, puisqu’elle propose d’établir un nouveau dispositif de conformité spécifique aux RUP.

CAPABLES DE RÉALISER DE GRANDES CHOSES

ÉPROUVÉ À L’EXTRÊME

Une démonstration magistrale de résistance et de fonctionnalité, testée à l’extrême. Ce n’est pas qu’une impression : il est véritablement robuste.

L’excellence est au rendez-vous quelle que soit la forme, la taille ou la carrosserie.

LAND ROVER Autos Premium - Concessionnaire

Immeuble Autos GM, Acajou, 97232 Le Lamentin 0596 39 86 26

Autos Premium Martinique

Rendre les normes de construction inter-opérables, mais protéger nos industries locales

L’emploi de produits de construction non CE va demander que ces produits soient parfaitement connus au moment de leur commande. Il faut donc imaginer un système qui permettra de qualifier ces produits à partir de l’interprétation des normes de fabrication de leur pays d’origine.

La mesure 10 du CIOM prévoit implicitement la création d’une commission régionale d’évaluation des demandes de marquage RUP qui aura la charge d’élaborer une plateforme d’équivalence des normes. La composition de cette commission reste à préciser, mais les professionnels locaux devront y être bien représentés. La Fédération des Entreprises d’Outre-Mer (FEDOM) a conduit en 2023 une étude de faisabilité pour la création de 2 cellules locales de validation de conformité (CLVC), une pour le bassin Océan Indien basée à la Réunion et une basée au sein de la CERC Martinique pour le bassin Atlantique qui regroupe la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la COM de Saint-Martin.

S’il faut saisir au bond, sans précipitation, l’opportunité de sourcer plus facilement de nouveaux matériaux, beaucoup de professionnels pensent que dans le futur, de nouveaux labels devront venir confirmer « l’employabilité” de ces produits.

Nos territoires ont vu par le passé des “expériences” d’importation et de mise en œuvre de matériaux ou procédés de construction innovants, non adaptés à certaines des réalités de nos territoire, notamment pour des constructions individuelles. Il y a eu des échecs, des sinistres et des clients floués.

Le faible taux de pénétration de l’assurance habitation en Outre-Mer “permet” ce genre de pratiques qui échappent complètement au radar du système de conformité actuel dans lequel il y a :

- Des seuils pour rendre obligatoire l’intervention de certains professionnels (architectes, bureaux de contrôle technique),

VOTRE ENTREPRISE A TOUT À GAGNER À ÉCONOMISER DE L’ÉNERGIE

La maîtrise de vos dépenses énergétiques est un levier de compétitivité pour votre entreprise. Éclairage, climatisation, isolation, eau chaude sanitaire, motorisation ou autre solution énergétique performante, EDF en Martinique accompagne financièrement et techniquement votre entreprise dans sa transition énergétique afin de réduire considérablement sa facture d’électricité.

Contactez nos chargés d’affaires en efficacité énergétique : agirpluspro-mq@edf.fr

En savoir plus sur nos aides financières sur edf.mq/agir-plus

L’énergie est notre avenir, économisons la ! www.edf.mq

- Des normes et autres référentiels techniques (d’application volontaire)

- Pour les produits de construction, des certificats, des évaluations et autres avis techniques qui suivent un processus administratif et technique très rigoureux.

Il est d’autre part souhaitable, et c’est un prérequis clairement exprimé par les professionnels antillais, de protéger les productions locales de matériaux de construction. Le dispositif d’exonération de marquage CE, qui reste à concevoir, devra intégrer cette demande pour les matériaux locaux existants, mais aussi pour ceux qui pourraient être développés à l’avenir.

Des attentes fortes, confortées par des revendications politiques alignées

La volonté des exécutifs des collectivités locales antillaises est sans aucune ambiguïté : il faut s’ouvrir aux pays voisins pour nos approvisionnements en produits de construction. Cependant, on le comprend bien, le cadre administratif et juridique qui se met en place devra nécessairement être complété par des dispositions très concrètes pour les bâtisseurs et pour les professionnels de l’assurance qui ne prendront aucun risque avec la conformité des matériaux mis en œuvre sur les projets qu’ils assurent.

Pour que les objectifs énoncés dans la mesure 10 du CIOM deviennent une réalité, il faudra également s’assurer de la mise en place de flux logistiques

performants avec les pays de la grande région Caraïbe, qui soient susceptibles de fournir aux marchés antillais des matériaux de construction de qualité à des prix compétitifs. Avec des flux aujourd’hui complexes, la proximité géographique n’est pas forcément une garantie de plus grande célérité dans l’approvisionnement des marchés. Mais en réussissant ces importations régionales, l’impact carbone du secteur de la construction serait forcément réduit et cela profiterait à la Planète et au BTP, qui reste aujourd’hui un très gros contributeur en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

Le travail se poursuit en marge du projet BatiSolid Antilles que portent les deux cellules économiques régionales de la construction (CERC) de Martinique et de Guadeloupe.

Gamme Volkswagen Utilitaires.

Pratique, innovant, se charge facilement. Charge utile allant jusqu’à 1 310 kg.

Crafter L3H3

Volume de chargement : 11,3 m3

Crafter L4H3

Volume de chargement : 14 m3

Crafter L5H3

Volume de chargement : 16 m3

Transporter

ET L2H1, BVM et DSG

Votre Transporter prendra le rôle que vous lui donnerez : transport de produits frais, de matériel médical, de personnes à mobilité réduite et cabine approfondie pour vos collaborateurs. Grâce aux solutions de véhicules carrossés, vous disposez d’un éventail de possibilités très large.

Avec son design remarquable, ses systèmes d’aide à la conduite dernier cri, son système d’infotainment innovant et son poste de conduite ergonomique, le Caddy Cargo incarne la fiabilité et la flexibilité de demain.

Les Drones dans le BTP : une évolution concrète

Ces engins volants télécommandés ont évolué au-delà de leur image de gadget high-tech pour devenir des outils indispensables, offrant des avantages considérables en termes d’efficacité, de sécurité et de précision. Avec l’intégration croissante des drones*, le secteur du BTP (Bâtiment et Travaux Publics) connait une transformation remarquable.

L’utilisation de drones dans le BTP remonte au début des années 2000. Initialement, ces engins étaient principalement employés pour la cartographie et la modélisation 3D de sites de construction. Leur agilité et leur capacité à atteindre des endroits difficiles d’accès ont rapidement suscité l’intérêt de l’industrie. Au fil des années, les drones ont évolué pour devenir des outils polyvalents utilisés dans divers aspects du processus de construction.

Quelques domaines d’utilisation

La surveillance des sites : Les drones permettent une surveillance et des ajustements en temps réel des sites de construction, offrant une vue d’ensemble précise et actualisée des avancées de travaux ou en matière de sécurisation.

La modélisation 3D : Ils sont utilisés pour créer des modèles 3D détaillés d’infrastructures et de sites, facilitant la planification et la visualisation avant même le début des travaux, ou pour confirmer la bonne exécution de ces derniers.

L’inspection : Les drones sont déployés pour inspecter les structures existantes, évaluant l’état des bâtiments, des ponts, des pylônes et d’autres infrastructures sans risquer la sécurité des travailleurs. Dans l’industrie des énergies renouvelables, les drones sont utilisés pour inspecter les éoliennes, éliminant le besoin de cordistes et réduisant les risques pour les travailleurs.

Le suivi des stocks : Les drones facilitent la gestion des stocks dans les carrières en effectuant des levées de cubatures rapides et précises des volumes de matériaux stockés sur le site.

La sécurité des sites : Ils améliorent la sécurité en surveillant les zones dangereuses, en identifiant des zones d’intrusion, permettant ainsi une intervention en amont du risque.

La communication : Les images aériennes fournies par les drones servent à améliorer la communication entre les différentes équipes impliquées dans un projet.

Le transport de matériel : Des drones spécialisés peuvent être utilisés pour transporter de petits outils et équipements sur le site, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle.

Le drone de demain, développements futurs

Avec une démocratisation de l’utilisation des drones dans le BTP, ce ne sont plus seulement les grandes entreprises et les grosses structures qui y auront recours alors que les avancées technologiques ne

cessent de voir le jour. Le potentiel de cet outil appelé à devenir incontournable est prometteur…

> Automatisation : L’automatisation des drones dans le BTP va se développer, permettant des tâches répétitives telles que la surveillance continue sans intervention humaine constante.

> Capacités de charge améliorées : Développement de drones capables de transporter des charges plus lourdes ou de réaliser des tâches plus complexes, comme la livraison de matériaux sur de longues distances.

> L’Intelligence Artificielle (IA) : L’intégration de l’IA dans les drones pourrait permettre des analyses de données en temps réel plus avancées, améliorant la capacité des drones à prendre des décisions sur le terrain.

> Une énergie propre : Les avancées dans les technologies d’énergie propre vont permettre le développement de drones avec une autonomie accrue, prolongeant leur temps de vol.

> Sécurité et Réglementation : Les développements futurs devront également se concentrer sur l’élaboration de réglementations plus précises et sur l’intégration de technologies de sécurité avancées pour éviter les collisions et garantir la conformité réglementaire.

En conclusion, les drones sont en train de transformer profondément le paysage du BTP en offrant des solutions innovantes pour la surveillance, l’inspection et la gestion des projets, l’agriculture et la mer. Alors que les développements futurs promettent des améliorations continues, l’utilisation judicieuse de ces technologies émergentes continuera de redéfinir les normes de l’efficacité et de la sécurité dans le secteur du BTP.

Des compétences locales…

Aux Antilles Guyane, le drone est déjà largement utilisé dans de nombreux domaines. Les compétences sont présentes sur nos territoires : on peut se former, on peut pratiquer et on peut les solliciter pour des missions techniques et précises.

ALIZÉA DRONE SAS (Guadeloupe)

Convaincu du potentiel applicatif des drones, José Sainsily, pilote privé, ancien cadre dans le domaine des énergies renouvelables et de formation initiale en électrotechnique, passionné d’aéronautique, a créé Alizéa Drone en 2018 en Guadeloupe. Dès 2017, il se forme auprès du leader français Techni Drone, filiale du groupe Delta Drone. La société est aujourd’hui membre de plusieurs réseaux nationaux et internationaux de télépilote professionnels de drones civils. Grâce à son propre réseau de télépilotes, d’experts (ingénieurs, géomètres, topographes etc.)

IDEA

Les armatures

parasismiques IDEA

Avec une capacité de production en croissance de 250 tonnes/mois et des équipes de professionnels répartis sur ses 2 sites de production, IDEA propose la fabrication et la pose d’armatures sur mesure ainsi que des produits standard (semelles, poteaux, CV, poutres, semelles filantes,) et de négoce tels que les treillis soudés, les écarteurs, les coffrages perdus, etc.

C’est clairement un gage de savoir-faire, de persévérance, de détermination sur le marché de la fabrication d’armatures capitalisé sur 30 ans.

C’est aussi et surtout grâce à la qualité des femmes et hommes qui en sont les piliers avec un faible turnover et avec la confiance des artisans, entreprises et quincailleries, qu’IDEA est une référence reconnue par les entreprises du BTP dont les réalisations sont diverses et variées (villas, maisons individuelles, bâtiments résidentiels, immeubles de bureaux, ouvrages d’art…).

Fabrication d’armatures

IDEA dispose donc deux sites de production dédiés à la fabrication de différents types d’armatures.

=> Armatures coupées façonnées : L’acier en bobines ou en barres est transformé en pièces coupées-façonnées. Elles sont vendues telles quelles ou assemblées.

“confiance des artisans, entreprises et quincailleries”

=> Armatures assemblées : Selon le projet à réaliser, les pièces de coupé-façonné sont ligaturées ou soudées dans nos ateliers.

Les pieux pour fondations profondes font également partie des éléments dont la fabrication nous est confiée. Nous nous sommes d’ailleurs équipés en conséquence pour respecter stricto sensu les spécificités techniques exigées.

Pose d’armatures

IDEA travaille en amont de chaque projet de pose pour optimiser le plan d’armatures.

L’expertise des conducteurs des travaux et des techniciens nous permet de proposer les justes quantités d’acier nécessaires.

Une dizaine de salariés et sous-traitants spécialisés dans la pose d’armatures se déplacent sur les chantiers, partout en Martinique. Nous intervenons sur tout type de chantier y compris les murs de soutènement ou divers ouvrages.

Une idée, un dynamisme

La maîtrise d’IDEA ne saurait pleinement se faire valoir sans une politique de mise à niveau constante, autrement dit, de formation, d’investissement et de modernisation. Un leitmotiv qui a toujours été et qui restera de placer la satisfaction du client en tête de nos priorités.

IDEA continue son engagement envers les clients en leur garantissant la qualité, la réactivité, la flexibilité, le respect des délais.

S’agissant de la mise en œuvre des armatures, celle-ci fait toujours l’objet d’une réflexion commune avec les donneurs d’ordres quant à la méthode.

IDEA, notre métier…, votre satisfaction au cœur des armatures béton…

IDEA

Quartier Dessaint

Gros-Morne

0596 67 82 50

ideapiejos@wanadoo.fr

idea-martinique.fr

“Les drones sont en train de transformer profondément le paysage du BTP en offrant des solutions innovantes pour la surveillance, l’inspection et la gestion des projets, l’agriculture et la mer.”

ANTILLES GUYANE • AFRIQUE*• AMÉRIQUE LATINE*

PHOTOGRAMMÉTRIE • THERMOGRAPHIE RADIOMÉTRIQUE

INSPECTION D’OUVRAGE AUTOMATISÉE

SUIVI CHANTIER AUTOMATISÉE

SURVEILLANCE DE SITE SENSIBLE AUTOMATISÉE

AGRICULTURE DE PRÉCISION

IMMERSION 360° • PHOTO/VIDÉO

FORMATION CERTIFIANTE

GUADELOUPE

GUYANE

Etablissement secondaire : 57, Rue des Ananas - 97355 Macouria

Chemin militaire - 9, Lot. Domaine de Cayenne - 97118 Saint-François (Siège social)

 +590 690 458 648 • alizeadrone@gmail.com | contact@alizeadrone.com

“Limiter l’intervention humaine ou les risques potentiels d’accidents, en toute sécurité”

Alizéa Drone répond aux défis d’innovation des professionnels du BTP, du domaine industriel, des collectivités territoriales et des particuliers en attente de solutions de prises de vues aériennes, de mesures de précision et de formations certifiantes adaptées aux besoins des Antilles/Guyane et plus largement dans le bassin caribéen.

Si ses premiers clients furent des chaînes de télévision nationales, les prestations proposées aujourd’hui couvrent un large champ d’interventions : photogrammétrie, thermographie radiométrique, suivi de chantier, inspection d’ouvrages, surveillance de sites sensibles, agriculture de précision, photo/vidéo, transport par drone et formation de télépilotes professionnels en Guadeloupe, Martinique, Guyane et à La Réunion. Parmi les missions d’Alizéa Drone : l’inspection de structures et de pylônes pour EDF, du suivi chantier de l’aéroport Pôle Caraïbes lors de la réfection de la piste, à l’aide de drones et de caméras 100% autonomes, de l’orthoplan des futures pistes cyclables en Guadeloupe dont celle de Baie-Mahault, de l’inspection des éoliennes de Grand Rivière en Martinique. Partout où ce drôle d’engin volant peut limiter l’intervention humaine ou les risques potentiels d’accidents, en toute sécurité, à moindre coût et avec autant de précision qu’une méthode conventionnelle, son action est profitable !

Et le BTP ?

« De plus en plus de professionnels se tournent vers nous, même si les habitudes sont longues à changer. Nous ne sommes pas là pour remplacer les hommes mais pour simplifier les tâches et gagner en temps, en précision, en productivité. Les géomètres, les architectes, les maîtres d’ouvrage, les chefs de chantier sont les premiers bénéficiaires de l’utilisation des drones ! »

Aujourd’hui José Sainsily compte ajouter une activité à son arc avec un projet qu’il peaufine depuis plusieurs mois avec une jeune équipe d’ingénieurs, tous guadeloupéens : DronePort Caraïbe. Son but : créer un maillage de toutes les îles de Guadeloupe pour le transport de produits pharmaceutiques et de prélèvements médicaux, tout en respectant les nomes drastiques dans ce domaine réglementé. Un gain de temps énorme pour les professionnels de santé et les patients ! Pas moins de 9 bases réparties dans l’archipel seront nécessaires et une douzaine de drones adaptés aux spécificités de notre territoire. DronePort Caraïbes, c’est plus d’une vingtaine d’emplois directs et indirects qui seront créés, en réduisant au maximum l’empointe carbone. Un beau projet, le premier dans la Caraïbe, qui recherche des investisseurs ou des business angels…

École de formation DMDRONE (Martinique)

En 2015, une jeune équipe de professionnels passionnés de pilotage et de drones crée DM Drone à Rivière Salée. Depuis, elle forme des pilotes de drones chaque année. Drone de loisir (catégorie Open) ou drone professionnel (catégorie Spécifique), leurs formateurs préparent à l’épreuve théorique de la DGAC et assurent la formation pratique.

DM Drone organise également des formations spécifiques sous la forme de modules destinés aux pilotes professionnels : photogrammétrie par drones, thermographie, initiation au montage vidéo par drones, cadrage, perfectionnement pratique.

« La formation représente 80% de notre activité » explique Mme Fanfare, cofondatrice et gérante de DM Drone. « C’est vraiment notre cœur de métier. Pour autant, il nous arrive d’être sollicités pour des missions spécifiques par des mairies, des géomètres, des agriculteurs, des agences immobilières… Grâce à la photogrammétrie nous pouvons réaliser des métrages très précis. »

Le pilotage de drones émerge comme une profession prometteuse, particulièrement à l’ère numérique. La maîtrise de l’opération d’un drone civil devient un avantage considérable dans divers secteurs tels que l’audiovisuel, le BTP, le tourisme, l’agriculture, offrant ainsi d’énormes opportunités, indépendamment du domaine d’activité.

Et le BTP ?

« S’il y a un domaine où le drone ne présente que des avantages c’est bien le BTP ! Pour les plans, pour les métrages, pour les relevés topographiques, pour les suivis de chantier, la thermographie (ex : contrôle de panneaux solaires), le drone c’est pratique, rapide, moins dangereux et moins cher ! »

Remise de diplômes

Remise de diplômes
“Le pilotage de drones émerge comme une profession prometteuse, particulièrement à l’ère numérique.”

* Terminologie

Désignations correctes actuellement reconnues par les professionnels du domaine de l’aéronautique et des drones :

• Avec les personnes parlant le français : drones

• Aux États-Unis et au Royaume-Uni : UAS (Unmanned Aircraft System), littéralement : « système d’aéronef sans humain à bord »

• Avec les organismes internationaux et les autres instances nationales de l’aviation : RPAS (Remotely Piloted Aircraft System)

• Sur Internet : UAV (Unmanned Aerial Vehicles) et drones.

José Sainsily, président fondateur de Alizéa Drone

La

peinture

écologique : une révolution durable dans l’univers de la peinture

La prise de conscience écologique dans divers domaines de la vie quotidienne a conduit à l’émergence de produits respectueux de l’environnement, y compris dans le secteur de la peinture. La peinture écologique, également connue sous le nom de peinture verte ou naturelle, est une innovation majeure dans ce domaine. Elle se distingue par sa composition moins nocive pour l’environnement et la santé humaine, par rapport aux peintures traditionnelles.

“Peinture verte ou naturelle, une innovation majeure ”

Qu’est-ce que la Peinture Écologique ?

La peinture écologique se distingue par sa composition respectueuse de l’environnement, limitant ou éliminant l’utilisation de substances toxiques et de solvants chimiques couramment présents dans les peintures conventionnelles. Les ingrédients typiques comprennent des pigments naturels, des solvants à base d’eau, des huiles végétales et des résines naturelles. L’élimination des composés organiques volatils (COV) contribue à réduire la pollution de l’air intérieur et extérieur. Elle est particulièrement adaptée pour les espaces intérieurs, réduisant ainsi les risques pour la santé, notamment en termes d’allergies et de problèmes respiratoires.

Les multiples avantages de la peinture écologique

• Santé Humaine : L’absence ou la réduction significative de COV dans la peinture écologique contribue à la qualité de l’air intérieur, favorisant une atmosphère plus saine dans les espaces de vie.

• Environnement : Moins de substances chimiques nocives signifie moins de pollution de l’air et des eaux lors de la fabrication, de l’application et de l’élimination de la peinture.

• Durabilité : Les ingrédients naturels utilisés dans la peinture écologique sont souvent renouvelables, ce qui réduit la dépendance à l’égard des ressources non renouvelables.

• Économique : Bien que parfois légèrement plus chère, la peinture écologique peut réduire les coûts liés aux problèmes de santé associés aux émanations de produits chimiques.

Labels et Certifications

Pour identifier les peintures écologiques, plusieurs labels et certifications ont été mis en place. Parmi les plus connus, on trouve l’Écolabel européen, le label Green Seal aux États-Unis, et le label Natureplus en Europe. Ces certifications garantissent que les produits respectent des critères stricts en termes d’impact environnemental et de performances.

Les bénéfices de la peinture écologique pour les régions tropicales

Dans les régions tropicales, l’utilisation de peinture écologique présente des avantages spécifiques, particulièrement dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). Nos régions, confrontées à des conditions climatiques extrêmes et à une biodiversité riche, ne peuvent que bénéficier de l’utilisation de matériaux moins polluants. Les peintures écologiques, grâce à leur composition naturelle, sont plus résistantes aux conditions humides et chaudes typiques des tropiques. Elles préviennent efficacement la formation de moisissures et de champignons, problèmes courants localement.

La peinture de demain ?

La peinture écologique représente bien plus qu’un simple choix esthétique ; c’est une décision consciente en faveur de l’environnement et de la santé humaine et représente une alternative durable aux peintures traditionnelles. Elle pourrait contribuer ainsi à un développement plus durable du secteur du BTP. Avec l’évolution des technologies et la sensibilisation croissante à l’écologie, la peinture écologique semble promise à un bel avenir. Dans nos régions tropicales, où les conditions climatiques posent des défis uniques, l’adaptabilité et la résilience de la peinture écologique en font une option particulièrement attrayante. Adopter cette approche durable dans le choix des revêtements muraux contribue à la préservation des écosystèmes fragiles et à la construction d’un avenir où la durabilité est au cœur de chaque décision.

Et si la peinture devenait source d’énergie ?

Zoom sur la peinture éco-énergétique

Au cœur des avancées technologiques, la peinture éco-énergétique émerge comme une innovation

révolutionnaire dans le domaine des matériaux de construction écologiques. Cette peinture novatrice va au-delà de la simple esthétique murale en absorbant la lumière environnante et en la convertissant en énergie utilisable. Composée de matériaux spéciaux qui reflètent la lumière solaire et réduisent l’absorption de chaleur, diminuant ainsi la température intérieure des structures, elle améliore l’efficacité énergétique des bâtiments, notamment pour la climatisation.

Comment ça marche ?

À la base de cette technologie révolutionnaire se trouve la capacité de la peinture à capturer l’énergie lumineuse et à la transformer en électricité utilisable. Cette fonction est rendue possible grâce à l’intégration de pigments spéciaux dans la peinture, capables d’absorber la lumière visible et d’initier des réactions qui génèrent de l’énergie électrique. Les pigments utilisés sont souvent des matériaux semi-conducteurs qui libèrent des électrons lorsqu’ils absorbent des photons, créant ainsi un courant électrique.

L’intérêt croissant pour les énergies renouvelables et les solutions de construction durables stimule la recherche continue dans ce domaine. Dans les régions tropicales, où la gestion de la chaleur et de l’humidité est un défi majeur pour la construction, la peinture éco-énergétique pourrait jouer un rôle crucial en réduisant le besoin en climatisation, permettant ainsi des économies d’énergie importantes et contribuant à la réduction de l’empreinte carbone des bâtiments.

Une solution d’avenir pour la construction ?

Les applications envisagées pourraient totalement modifier notre cadre de vie…

• Bâtiments résidentiels et commerciaux : La peinture éco-énergétique offre une opportunité d’intégrer des sources d’énergie renouvelable directement dans l’enveloppe des bâtiments. Les murs pourraient ainsi devenir des générateurs d’électricité, réduisant la dépendance aux sources traditionnelles.

• Infrastructure urbaine : Les ponts, les murs de soutènement et d’autres structures pourraient être revêtus de cette peinture pour exploiter l’énergie solaire tout en maintenant leur fonctionnalité structurelle.

• Éclairage autonome : En combinant la peinture éco-énergétique avec des sources lumineuses LED basse consommation, il serait possible de créer des systèmes d’éclairage autonomes qui fonctionnent grâce à l’énergie capturée pendant la journée.

• Véhicules électriques : En envisageant l’application de cette peinture sur des véhicules électriques, il devient envisageable de générer de l’électricité tout au long du trajet, augmentant ainsi l’efficacité énergétique.

• Éléments de mobilier urbain : Des bancs, des abris de bus et d’autres éléments de mobilier urbain peuvent être équipés de cette peinture pour servir de points de recharge énergétique pour les appareils électroniques.

À ce jour, la peinture éco-énergétique est encore largement en phase de développement et d’expérimentation. Des laboratoires de recherche et des entreprises à travers le monde travaillent activement sur cette technologie. Les principales difficultés à surmonter comprennent l’amélioration de l’efficacité de conversion de la lumière en électricité, la durabilité des pigments utilisés, la résistance aux conditions climatiques variées, et la garantie que la technologie peut être intégrée de manière rentable dans des produits de revêtement couramment utilisés dans la construction.

“Une décision consciente en faveur de l’environnement et de la santé humaine”

Les Chantiers de Trénelle

La maîtrise du risque amiante

Certificat n°STA/0187-f

Créée en 2002, l’entreprise compte aujourd’hui une cinquantaine de salariés. Avec une activité initialement orientée vers le Gros-Œuvre et les VRD, depuis 6 ans, elle est également certifiée pour le traitement de l’amiante et du plomb.

Les Chantiers de Trénelle (LCT) propose ses services aux particuliers, professionnels et maîtres d’ouvrages publics.

Elle procède au retrait de tous les types de matériaux et produits contenant de l’amiante comme le bardage, le faux-plafond, les plaques de toiture, canalisations, enduit, peinture, colle de carrelage, etc.

Son personnel est également formé aux simples interventions en présence d’amiante sans retrait.

Un certificat pour le traitement de l’amiante

Aujourd’hui, le traitement de l’amiante est encadré par des normes et une règlementation strictes. Seules les entreprises certifiées par un organisme agréé sont habilitées à procéder au retrait d’amiante et à garantir une intervention en sécurité pour les collaborateurs, les usagers et l’environnement.

L’amiante est encore très présent dans les constructions martiniquaises. Le bâti étant vieillissant et le foncier non extensible, il faut désamianter l’existant avant de le réhabiliter ou reconstruire.

Engagement pour la qualité et la sécurité

Une équipe d’experts se tient disponible pour les visites de sites et les études. Le client est accompagné tout le long du processus, de la réalisation des démarches règlementaires préalables, en passant par l’exécution des travaux de désamiantage, jusqu’à l’expédition et le suivi de ses déchets.

L’entreprise intervient dans tous types d’environnements, résidentiel, commercial ou industriel. Le savoir-faire de ses équipes lui permet de traiter les opérations de grande envergure mais aussi les plus petites opérations en zone enclavée. L’entreprise possède un parc matériel adapté aux contraintes du territoire en nombre suffisant pour intervenir sur plusieurs chantiers en simultané, pour des travaux de courte ou longue durée.

Elle est également dotée d’une Installation Classée Pour l’Environnement (ICPE) utilisée pour le regroupement et le stockage temporaire des déchets amiantés avant leur expédition par conteneurs maritimes vers les centres de traitement appropriés dans l’Hexagone.

Collège de Terreville - Bât.4 - désamiantage de peinture amiantée (CTM)

L’amiante, minéral naturel fibreux, a été largement utilisé dans la composition de nombreux matériaux de construction. Sa résistance à la chaleur, à l’usure ou encore ses propriétés isolantes et ignifuges l’ont rendu très attrayant. Cependant, en raison du caractère cancérigène des fibres d’amiante, son utilisation a été totalement interdite en France depuis 1997. Les fibres d’amiante peuvent se fragmenter en particules microscopiques qui, une fois inhalées, peuvent causer des maladies pulmonaires graves, notamment le mésothéliome (cancer de la plèvre). Les activités de désamiantage visent à identifier, encapsuler ou éliminer en toute sécurité les matériaux contenant de l’amiante pour prévenir les risques pour la santé humaine.

Ancienne Mutualité - Impasse Henri Maurice - Désamiantage descente eau pluviale - VILLE DE SAINT-JOSEPH

Les Chantiers de Trénelle

Certificat n°STA/0187-f

Lot. Dillon Stade

Imm. Dillon 3000

2e étage

Fort-de-France

0596 42 70 70

lctsarl@belliard.mq

Evacuation déchets vers exécutoire en Métropole

Des chais d’œuvre de modernité et de technologie au François

En 2020, l’entreprise TTA avait déjà modernisé le site de la production de l’Habitation Clément qui s’étend actuellement sur une superficie au sol de 3500 m2. Des “cuves tampons” destinées à préparer les volumes à embouteiller ont été construites ainsi qu’une toute nouvelle ligne d’embouteillage efficace et ultra moderne.

“L’Habitation Clément continue ainsi de conjuguer l’héritage séculaire et l’innovation”

Une ligne tellement moderne et rapide que la capacité totale des chais ne suffisait plus à alimenter le nouveau dispositif. En vue de l’augmenter et de passer à une plus grosse production, l’Habitation Clément a sollicité l’entreprise TTA pour la construction d’un 2e chai doté de nouvelles cuves en inox à l’équipement sophistiqué. Un travail de titan d’une technologie rare.

Effectivement, ces cuves en inox offrent une flexibilité de conception exceptionnelle. Cette caractéristique a donc été exploitée pour créer des cuves sur mesure, adaptées aux différentes étapes de la production. De quoi contribuer à l’artisanat exceptionnel de chaque lot de rhum. L’Habitation Clément continue ainsi de conjuguer l’héritage séculaire et l’innovation pour proposer aux amateurs de rhum une expérience sensorielle incomparable.

Des chais d’une capacité de 700 mille litres environ en renfort

Augmenter la capacité était le mot d’ordre. Ce 2e chai arrive ainsi à un volume total de 680 mille litres, réparti dans 23 cuves, comme ceci : 5 cuves de 50 m3, 7 de 30 m3 et 11 de 20 m3

Le cheminement du rhum

Le rhum, lorsqu’il arrive sur site après distillation (un brut de colonne à 70°) est d’abord stocké dans d’immenses cuves de dépotage à l’extérieur. Il est ensuite transvasé dans des cuves en inox où il subit des étapes de réduction, opération qui consiste à injecter de l’eau osmosée (exclusivement) dans le rhum afin de réduire son degré alcoolique. Dans ces chais le rhum est également brassé (mélange) et filtré à froid. Si le rhum est destiné à vieillir, il est acheminé dans des chais de vieillissement composés de fûts ou de foudres en bois. Sinon, ce rhum blanc, une fois affiné, part à l’embouteillage. Le chai inox est également utilisé par le maitre de chai pour créer ses assemblages dont le secret lui revient.

L’entreprise TTA a donc réalisé les cuves, les tuyauteries, les passerelles et les escaliers en inox. Les cuves sont réalisées en inox 316 L, un acier inoxydable austénitique, utilisé notamment en industrie agroalimentaire. Le 304 L est utilisé pour les autres applications.

Des cuves à la pointe de la technologie

Construites sur site durant un an, les cuves en inox répondent à un cahier des charges complexe. En effet, elles sont équipées de multiples dispositifs facilitant la production mais répondent aussi aux exigences d’étalonnage et de sécurité incendie.

• Collecteurs de vapeurs

Parmi les dispositifs, des collecteurs de vapeurs d’alcool agissent notamment lors du remplissage des cuves. Au fur et à mesure de l’opération, l’air est expulsé par des évents qui collectent les vapeurs dégagées, les canalisent et les évacuent hors du bâtiment où des pare-flammes évitent tout embrasement ou explosion. Ces évents sont dotés de soupapes qui régulent individuellement l’inspiration et l’expulsion de l’air.

Un procédé aux multiples avantages, parmi lesquels la suppression des risques d’explosion et la génération d’une atmosphère confortable pour le personnel de chais.

• Un système de filtration à froid incorporé Avant d’être filtré, le rhum doit être refroidi. La tuyauterie du système de refroidissement complète l’aménagement de ce nouveau chai.

• Des mesures parasismiques et para-cycloniques Comme toute construction en Martinique, les cuves sont soumises à des normes parasismiques et paracycloniques.

Les plans constructeurs minutieusement détaillés sont validés par le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), le guichet unique pour la certification volontaire ou réglementaire de produits.

Une fois la cuve construite, des organismes de contrôle tels que l’APAVE, vérifient la conformité et la sécurité des équipements et installations. Le secteur de l’alcool étant très contrôlé par les douanes, l’APAVE est tenu de délivrer une table des volumes.

“Des étapes de production facilitées par les innovations technologiques”

• La table des volumes, un dispositif obligatoire

Avant leur remplissage, les cuves doivent être scellées et ne peuvent subir aucun déplacement.

Et bien qu’elles soient installées de niveau, l’APAVE est chargé de les poinçonner à l’aide d’un fil à plomb, opération devant être renouvelée tous les dix ans.

Chaque cuve est également dotée d’une règle graduée au millimètre près. Le niveau mesuré par la règle détermine le volume exact de rhum contenu dans la cuve.

Un tableau est alors dressé avec un volume calculé selon une hauteur donnée. Ce dispositif, utilisé lors des inventaires, fait foi pour la douane.

Des étapes de production facilitées par les innovations technologiques

• La réduction par ajout de l’eau Manuellement, en s’aidant des règles et des tableaux de volumes, le personnel des chais se chargeait de cette opération.

Actuellement, l’ingéniosité des systèmes installés permet de calculer le volume d’eau à incorporer (le plus lentement possible).

Pour ce faire, un système de vannes gérées par un automatisme définit le débit de l’eau selon une durée déterminée. Le brassage simultané se fait avec une canne de brassage qui envoie de l’air comprimé (dont le débit est réglable), au pied de la cuve.

En automatisant cette opération – privilégiant une méthode douce -, la qualité du produit se voit améliorée puisque les opérations manuelles risquées sont évitées.

Ce dispositif complexe repose aussi sur des radars optiques étalonnés qui envoient un faisceau ultra-son permettant de mesurer le volume de rhum présent dans la cuve.

Par souci de logistique, les cuves ne sont pas toute dédiées à un produit unique. Elles peuvent servir à la fabrication de plusieurs variétés de rhum, puisqu’elles sont équipées de boules de lavage et de rinçage.

• Sécurité incendie

Outre les dispositifs incendie armés, treize canons à mousse équipent la cuverie. Des détecteurs de flammes optiques ont été installés pour, le cas échéant, déclencher les canons à projection de mousse. Une seule minute suffit pour remplir le chai du sol au plafond.

> Suite page

ECOFIP Martinique

Le partenaire de confiance de vos grands projets

Demandes d’agrément fiscal - Recherche de subventions et de financement bancaire.

ECOFIP, le choix de la proximité et du savoir-faire

• Nous avons une excellente connaissance du métier que nous pratiquons depuis plus de 20 ans sur l’ensemble de nos implantations Outre-Mer (DOM et COM).

• Nos collaborateurs sont imprégnés du tissu économique de nos régions, et bénéficient de toute la confiance de leurs clients.

• Chaque opération d’envergure est spécifique. Il est donc essentiel d’être accompagné par un partenaire expérimenté qui vous proposera la solution adaptée aux spécificités de votre projet selon les dispositifs en vigueur, notamment la loi Girardin (199 Undecies B du CGI) ou le crédit d’impôt (art 244 Quater W).

ECOFIP, architecte de vos montages financiers

Certaines opérations sont, selon le secteur d’activité et le montant du programme, soumises à agrément fiscal, ce qui nécessite le dépôt d’un dossier complexe destiné à présenter le programme et son intérêt économique et social aux services fiscaux en charge de l’instruction du dossier.

Parallèlement les entreprises sollicitent notre accompagnement pour leur demande de subventions auprès des collectivités territoriales et leurs demandes de financements.

La pluralité des acteurs complexifie la mise en place et le suivi des projets qui nécessitent une expertise et un accompagnement sur mesure

Une organisation centralisée au service des Régions Outre-Mer et de nos clients

Les directeurs de Région chez ECOFIP sont des éléments moteurs pour le développement des opérations à l’agrément car ils ont une connaissance du tissu économique local.

Après une première analyse du projet en collaboration avec Philippe de Franciosi, le montage le plus adapté est défini en concertation avec le client et le service agrément, situé au siège d’ECOFIP, qui prend alors en charge les missions confiées par l’exploitant.

Le département Agrément -

Un accompagnement sur mesure

L’équipe du service agrément assure le montage, la rédaction des demandes d’agréments pour les dossiers industriels ou logements locatifs intermédiaires et de subventions, le suivi administratif avec les services instructeurs, le suivi comptable, juridique et financier des opérations.

Véritable chef d’orchestre parmi la multitude des acteurs présents sur un programme, la rigueur et l’implication de l’équipe participent hautement à la réussite des projets et à la notoriété d’ECOFIP.

En plein développement, nous invitons les chefs d’entreprise de tous les DROM-COM désireux d’entreprendre de beaux projets à nous contacter.

ECOFIP Martinique

Immeuble Phénix

ZAC Lareinty

Le Lamentin

0596 51 20 00

Ecofip Martinique

Ecofip Martinique

ecofip.mq

Sophie BONNIN (à droite) qui pilote l’équipe du service agrément

Mieux, afin d’éviter une réaction d’explosion en chaîne des cuves, des disques de rupture dimensionnés ont été installés à plusieurs niveaux sur chaque cuve qui éclatent lorsqu’une pression et une température excessives prédéterminées sont atteintes envoyant alors l’explosion vers le haut.

Une cuve R&D

(Recherche et Développement) installée pour en apprendre toujours plus

Dans le chai, l’entreprise a installé une cuve spéciale R&D. De moindre capacité, elle est munie, entre autres, d’un mixer avec des pales tournantes et d’une canne à tube inox poreux pour allier un système de brassage et une micro-oxygénation du produit.

Divers capteurs sont aussi posés à des hauteurs différentes qui permettent d’évaluer la qualité des produits à différents stades.

Jusqu’à la dernière goutte !

Entre les chais en inox et le site d’embouteillage (après un passage par les cuves tampons), 250 m de tuyauteries ont été posés. Et afin de ne perdre aucune goutte de rhum dans ces méandres, un procédé de raclage performant a été installé.

Le principe est simple.

A l’issue d’un transfert de rhum vers la station d’embouteillage, un obus propulsé par air à partir de la station d’émission parcourt le réseau jusqu’à la station de réception, y compris à travers les coudes et les vannes à 3 voies. Cet obus - doté de lèvres capables d’épouser les parois des tuyaux – permet de récupérer 99,9% du produit.

Afin d’optimiser le déplacement de l’obus, les soudures doivent être parfaites aux points névralgiques (entre un tuyau et un coude par exemple) pour ne pas endommager les lèvres de l’obus et surtout, lui permettre d’optimiser son efficacité tout au long du parcours. D’ailleurs, la soudure est réalisée par une

soudeuse orbitale qui laisse l’inox parfaitement lisse. Un véritable défi technique sur 250 m de tuyaux qui totalise environ 500 soudures “endoscopées” après l’opération de soudure.

L’avantage d’un tel procédé ne se limite pas à l’économie du liquide (sensible surtout pour des produits nobles comme le rhum vieux et les petites productions), il supprime aussi les opérations de nettoyage des conduits après chaque transfert, puisque les parois des tuyaux restent propres et nettes. Autre avantage, ce procédé autorise l’alternance des transferts de rhum vieux et de rhum blanc. Du coup, un seul réseau suffit pour transférer les deux variétés de rhums. Une prouesse technologique.

Avec ce nouveau chai, l’Habitation Clément signe son engagement continu envers l’excellence et l’innovation.

Flamboyant Paysage

De l’aménagement paysager à l’agro-écologie

Flamboyant Paysage est une entreprise de VRD installée aux Trois-Ilets dont les activités sont multiples et variées : terrassement, passage de réseaux, voieries, travaux agricoles, mobilier urbain, clôtures, défrichage, élagage, aménagements paysagers, création et entretien d’espaces verts… Rencontre avec Marine et Boris Boulet, créateurs de l’entreprise.

Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

Créé en 1996, Flamboyant Paysage c’est aujourd’hui une équipe d’une trentaine de personnes qui a beaucoup évolué au fil des ans. Notre entreprise a su s’imposer dans le paysage martiniquais grâce à une équipe de techniciens aguerris sur le terrain, soutenue par notre équipe administrative basée aux Trois-Ilets. Notre nouvelle antenne au Robert nous permet de rayonner sur tout le nord de l’île et de rejoindre rapidement les différents chantiers..

Quels sont vos points forts ?

L’expérience, le dynamisme, la réactivité de nos jeunes équipiers ! Nous avons su nous diversifier et nous intervenons maintenant bien au-delà du simple aménagement paysager. Nous sommes capables de nous occuper aussi bien de l’aménagement extérieur et de l’entretien aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels et les administrations. Nos clients du public et du privé ont ainsi un seul interlocuteur, nous nous occupons de tout !

FOCUS

Développement de l’agro-écologie

En 2023, nous avons mobilisé nos énergies pour amorcer le virage de l’écoresponsabilité et de la valorisation dans nos interventions. En nous restructurant, nous avons développé les activités d’élagage et de défrichage, formant nos équipes aux compétences techniques les plus avancées. Et le bois évacué est désormais valorisé à l’usine Albioma du Galion afin d’y être transformé en électricité. Une énergie renouvelable décarbonée !

Quelles réalisations sont visibles par le grand public ?

Beaucoup de nos chantiers de défrichage et élagage sont des chantiers fermés mais nous intervenons actuellement sur de grandes superficies comme 15 000 m2 à Rivière Pilote au quartier En Camée et 20 000 m2 à la cité Ozanam du quartier

Desgrottes aux Trois-Ilets pour la construction de logements mixtes. Nous avons réalisé l’élagage et le défrichage des cités Ozanam de Batelière et de Thoraille.

Tout le bois est retraité et valorisé !

Réhabilitation du patrimoine religieux

martiniquais : des chantiers très spéciaux

Dans l’histoire de la Martinique, les églises occupent une place centrale, témoins à la fois de la foi profonde de la population et de l’empreinte architecturale laissée par les différentes époques. Cependant, le temps et les aléas naturels n’ont pas épargné ces édifices, nécessitant souvent des travaux de restauration complexes et minutieux pour préserver leur intégrité et leur style.

PRÉSERVER

Trois projets de réhabilitation emblématiques mettent en lumière le travail des artisans et des entreprises spécialisées dans la préservation du patrimoine martiniquais.

Réhabilitation de la cathédrale de

Saint-Pierre comme avant 1902

Après une décennie de travaux minutieux, la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Saint-Pierre a dévoilé son nouveau visage le 2 avril 2024, sous les regards émus des paroissiens et des autorités locales. En 2014, après une étude de diagnostic du bâtiment, les autorités avaient décidé d’entreprendre les travaux de réhabilitation avec Pierre Bortolussi, l’Architecte en Chef des Monuments Historiques (ACMH), comme maître d’œuvre. Ils seront repris par Etienne Poncelet, nouvel Architecte en chef des Monuments Historiques en 2019. L’édifice a été reconstruit à l’identique d’avant la catastrophe de 1902. Le chantier, avec fermeture complète de l’église, a duré 30 mois.

Le coût total de la réhabilitation de l’église de Saint-Pierre s’élève à près de 12 millions d’euros financés par les Fonds européens, le ministère de la Culture – Direction des affaires culturelles (DAC) Martinique, la Collectivité Territoriale de la Martinique, la Ville aidée de plusieurs mécènes.

• FEDER : 58%

• CTM : 17%

• Cap Nord : 2%

• DAC : 16%

• Etat DETR : 2%

• Ville de St-Pierre : 6%

Au cœur de ce chantier colossal se trouve l’entreprise spécialisée Coalys Martinique, filiale du groupe Coalys, reconnue pour son expertise dans la restauration du patrimoine religieux, la seule aux Antilles. Engagée dès les premières phases du chantier, Coalys Martinique a joué un rôle crucial dans la reconstruction de la cathédrale. Pour Batimag, son directeur François Pringault revient sur les travaux accomplis…

L’entreprise martiniquaise est intervenue au cours des deux tranches successives, pour le donneur d’ordre, la mairie de Saint-Pierre. La Phase 1 de décembre 2014 à avril 2021 en trois tranches sur 3 lots : couverture échafaudage (lot 1), charpente métallique, sous-traitant TIM (lot 2) et menuiserie (lot 4). La partie centrale de l’église est alors réhabilitée en zinc et en quartz. Au cours de la phase 2 (mai 2012 à décembre 2023), Coalys Martinique s’est vu attribuer 3 lots en groupements avec d’autres entreprises : charpente menuiserie, co-traitant Aubert (mandataire) et Newtown pour la peinture (Lot 3), participation à la couverture en soustraitance de Roquiny (Lot 4) et serrurerie (Lot 6).

« Nous travaillons en étroite collaboration et sous le contrôle des Architectes du Patrimoine qui doivent valider chaque étape. C’est une expérience très intéressante car ce sont des personnes passionnées, hautement qualifiées et investies, nous apportant une mine de connaissances de l’histoire et du terrain. C’était un très joli chantier, avec de nombreux ouvrages exigeants, des interventions techniques particulières comme la couverture des deux campaniles, disparus lors de la reconstruction de 1929, en écailles de tortue de cuivre étamé, métal choisi pour ses capacités de résistance au climat tropical. Petite anecdote : les enfants de l’école de St Pierre ont chacun déposé un petit mot à l’intérieur des tuiles, leur nom se trouve donc maintenant en haut des campaniles ! »

Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption (Saint-Pierre)

Systeko

Leader du solaire en toiture

aux

Antilles-Guyane

En 2014, le fruit de la réflexion de 4 ingénieurs donne naissance à Systeko. La société est portée par deux missions : agir face aux répercussions des émissions de gaz à effet de serre sur l’écosystème régional et produire une énergie infinie grâce au soleil. Nous avons fait le point avec Guillaume Durand, Directeur Commercial.

Quels sont vos principaux domaines d’activité aujourd’hui ?

Nous accompagnons les professionnels et gros consommateurs dans leurs projets d’installation de centrales solaires. Soit pour réduire leur facture EDF via l’autoconsommation, soit pour exploiter les toitures disponibles et les accompagner dans leur politique RSE et répondre aux exigences réglementaires. Nous nous positionnons également sur les Appel d’Offres Publics.

Nous avons par exemple remporté celui de la ville du Robert. Réalisé sur plusieurs bâtiments de la ville, ce chantier consiste en l’installation de centrales solaires implantées sur une vingtaine de bâtiments municipaux : écoles, cuisine centrale, centre nautique Félix Mérine, église ou encore équipements sportifs. Ces installations représentent une puissance de 2,7 MW, soit l’équivalent de la consommation de 800 foyers martiniquais.

“Produire une énergie infinie”
Une installation en toiture pour un client B2B

Nous proposons 3 modèles :

- L’autoconsommation industrielle ou tertiaire : une entreprise propriétaire d’un bâtiment B2B nous sollicite afin que nous équipions sa toiture d’une centrale photovoltaïque qui lui permettra de consommer l’énergie qu’elle produit.

- L’injection réseau location de toiture : nous équipons la toiture d’un bâtiment ou d’une ville et revendons l’énergie produite à EDF. Cela nous permet de verser un loyer annuel aux propriétaires pendant 30 ans. Nous assurons la maintenance de la centrale gratuitement pendant toute la durée du contrat.

- La vente directe : l’entreprise nous achète le système photovoltaïque en propre et devient propriétaire de la centrale qu’elle exploite.

Pourquoi faire appel à Systeko ?

Nos clients peuvent compter sur notre fiabilité et notre expérience. Nous fêtons nos 10 ans en 2024. En 10 ans, nous avons sans cesse amélioré notre offre et nos services. Chaque client, qu’il soit un particulier ou un professionnel, bénéficie du même suivi de projet rigoureux.

Il faut souligner l’importance de nos solutions clé-en-main : toutes les démarches administratives, de gestion de projet, d’audits structure et couverture, de bureau d’études, sont prises en charge par Systeko. Nos travaux sont couverts par la garantie décennale et enfin, nos installations sont adaptées et calibrées pour résister à notre climat. La sécurité est un axe prioritaire pour nous, raison pour laquelle nos équipes sont formées régulièrement.

L’électricité a connu de nombreuses augmentations tarifaires ces trois dernières années. L’intérêt d’une centrale en autoconsommation est décuplé ! Cela peut représenter un effacement de 40% de la consommation de nos clients professionnels !

Ensemble scolaire, 187 Kwc, Lamentin, Martinique
Capoul, Ducos
Service exploitation et maintenance, un monitoring des centrales en continu

Systeko Martinique

16 rue des Amarreuses

Zac la Marie - Ducos

0696 03 68 97

Systeko Guadeloupe

Imp Sisyphe - Voie Verte

Jarry - Baie-Mahault

0690 96 27 91

Systeko Guyane

Résidence Vénus

Route de Rémire - Montjoly

0694 03 82 37

contact@systeko.fr

systeko.fr

Espace polyvalent, 100 Kwc, Le François
Centre nautique

Rénovation de l’église de Basse-Pointe

Fermée depuis 2007 en raison de dommages considérables causés par l’ouragan Dean, l’édifice a subi une transformation spectaculaire, retrouvant sa splendeur d’antan grâce à un vaste projet de restauration lancé en 2021. Le 1er juillet 2023 les Basse-Pointois ont enfin pu retrouver leur église…

La restauration de l’église Saint-Jean-Baptiste a nécessité un investissement total de près de 3 847 062,17 euros, dont 71% ont été financés par des fonds européens. Les paroissiens ont également contribué activement à la collecte de fonds, organisant divers événements pour soutenir financièrement les travaux.

Sur ce chantier également, l’entreprise Coalys Martinique a contribué aux différentes étapes. « A BassePointe le défi était de taille car il ne restait quasiment plus rien de l’église après le passage de l’ouragan » souligne François Pringault. « Comme il s’agissait d’un chantier de rénovation (décembre 2020 à décembre 2022), nous avons conservé uniquement les murs extérieurs et reconstruit la totalité de la charpente (lot 2 charpente et couverture avec le sous-traitant ConstruDom). La charpente en bois sur une structure métallique - revue avec ConstruDom - avec une couverture en cuivre brun pré-vieilli ont constitué notre gros chantier.

Pour le lot 4 (faux plafond, cloison et ouvrages divers), nous avons travaillé avec des sous-traitants : Baumann (staffs) et Agifi (plaques de plâtre). Toutes les pièces métalliques étaient à revoir, idem pour les colonnes, les corniches, les moulures en staff et une partie du mobilier intérieur. Le donneur d’ordre, la mairie de Basse-Pointe a su se montrer réactif et faciliter toutes les formalités pour le déroulement du chantier dans les meilleurs délais. Toute la population était mobilisée et une partie de la fabrication de petits mobiliers et menuiseries a été confiée à des artisans de Basse-Pointe. L’opération de levage du beffroi par une immense grue après la pose du toit à terre reste un grand moment d’émotion pour nous tous, Basse-pointois et artisans ! »

Église Saint-Jean-Baptiste (Basse-Pointe)

Église

du Sacré-Cœur

de Balata, Fort-de-France : rénovation en cours

Menacée par des infiltrations d’eau et les aléas climatiques, l’église - site touristique accueillant plus de 200 000 visiteurs par an - est en cours de rénovation. En avril 2023, une opération d’urgence a permis la descente de la statue du Christ surplombant le portail, lançant ainsi le chantier de restauration général du site. Dirigée par l’Architecte en Chef des Monuments

Historiques Pierre Bortolussi, cette rénovation s’élève à un coût total estimé à environ 6 millions d’euros. Etat, DAC, dons et souscriptions, Fondation du Patrimoine, Loto du Patrimoine, mécènes dont AXA France… la mobilisation est forte pour cette église construite en 1923. La reprise de la toiture est une priorité avant la remise en état de la maçonnerie. En avril 2023, la flèche a été enlevée. Les travaux devraient s’étendre sur 4 ou 5 ans.

Histoire et architecture

L’église du Sacré-Cœur de Balata, surnommée le “Montmartre Martiniquais”, fut érigée entre 1923 et

1925 sur les hauteurs de Fort-de-France. Conçue par les architectes parisiens Charles Wulffleff et Aloys Verrey, cette œuvre mêle le béton armé à l’andésite locale. Inspirée du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris, elle présente une interprétation locale de son style romano-byzantin, conservant certains aspects emblématiques de son modèle, notamment la grande coupole. L’église, ouverte au public toute l’année, est un site touristique majeur de la Martinique, accueillant plus de 200 000 visiteurs annuellement.

Église Sainte-Thérèse (Fort-de-France)

Mise

en conformité des 47 paroisses aux normes d’accessibilité des ERP

Conformément à la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances pour les personnes handicapées, les 47 paroisses de l’île ont entrepris des travaux visant à rendre leurs locaux accessibles à tous les types de handicap, comme tout établissement recevant du public (ERP)

Ces travaux comprennent l’installation de rampes d’accès, la mise en place de sonorisation spécifique telle que la boucle magnétique pour les malentendants, la création de parcours fléchés pour les malvoyants, ainsi que l’installation d’un éclairage de sécurité et d’un système d’alarme incendie. Débutés en mars 2023 après une phase d’évaluation, ces travaux se poursuivront sur une période de deux ans.

Focus

Le groupe Coalys œuvre depuis plus de quinze ans aux Antilles-Guyane dans la réhabilitation de monuments historiques où l’entreprise a gagné ses lettres de noblesse. Si la restauration du patrimoine cautionne et atteste la haute qualité de son travail, Coalys met également son savoir-faire au service des particuliers et professionnels en quête de designs architecturaux uniques, originaux, modernes, se mariant à la tradition.

Les artisans de Coalys sont spécialisés en charpente et construction bois, couverture (tuiles, joints debout, bardeaux, ardoises…), menuiserie bois, ferronnerie et serrurerie. Leur activité se répartit entre Marchés publics (50%) et Patrimoine & Monuments (50%).

Des compétences recherchées

« Nous travaillons au maximum avec des artisans locaux mais sur certains chantiers nous sommes contraints de faire appel à des sous-traitants de l’hexagone, soit car nous avons besoin de l’expertise de compagnons et souvent aussi car nous ne trouvons pas ces compétences localement. Nous investissons dans la formation ! Nos jeunes doivent se former à ces métiers en tension : couvreurs, métalliers, charpentiers… Les perspectives d’emploi sont là ! » conclut François Pringault, directeur de Coalys Martinique.

Dépassez

Inauguration de la Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption réhabilitée, Saint-Pierre 2 avril 2024

Filière hydrogène, des perspectives tangibles

La Martinique, territoire insulaire, est confrontée à des défis spécifiques en matière d’approvisionnement énergétique. Et la filière de l’hydrogène représente un virage stratégique vers un avenir plus durable dans ce domaine. En investissant dans la production d’hydrogène et en favorisant ses usages dans divers secteurs, la Martinique peut poursuivre ses objectifs de décarbonation.

Confrontée aux défis du changement climatique, l’île est dépendante des énergies fossiles importées. L’hydrogène, en tant que vecteur énergétique propre, présente des avantages significatifs pour répondre à ces défis.

En quelques lignes, qu’est-ce que l’hydrogène ?

L’hydrogène est un vecteur énergétique devant être transformé pour produire de l’énergie électrique, mécanique ou thermique. Sa transformation n’émet aucun gaz à effet de serre, le seul déchet produit est de l’eau pure. Il existe plusieurs catégories d’hydrogène et plusieurs modes de production :

• L’hydrogène renouvelable produit à partir d’une énergie renouvelable. Par exemple par électrolyse de l’eau alimentée par de l’électricité photovoltaïque ou éolienne (décomposition de l’eau par électricité), procédé producteur d’hydrogène et d’oxygène. La réglementation française parle uniquement d’hydrogène renouvelable, mais dans le langage courant, on l’appelle souvent l’hydrogène “vert”.

• L’hydrogène bas carbone est un hydrogène qui n’est pas produit à partir d’énergie renouvelable, mais dont l’empreinte carbone est du même ordre de grandeur que celle de l’hydrogène renouvelable. En France hexagonale, il peut être produit par électrolyse de l’eau, alimentée par de l’électricité nucléaire. Il peut aussi être produit à partir de sources fossiles, mais le CO2 émis pendant le processus de production doit être capturé et stocké de manière définitive. On parle alors d’hydrogène “bleu”.

• L’hydrogène carboné est l’hydrogène qui n’est ni renouvelable ni bas carbone. Il peut être produit à partir de vaporeformage de gaz naturel et on parle alors d’hydrogène gris. Il peut aussi être produit par électrolyse de l’eau, si l’électricité est générée à partir de combustible fossile. Cette méthode entraîne des émissions de dioxyde de carbone (CO2) rejetées dans l’atmosphère.

• L’Hydrogène coproduit, aussi appelé hydrogène fatal, est un sous-produit issu d’un processus industriel dont la production d’hydrogène n’est pas l’objectif principal. En d’autres termes, il s’agit d’hydrogène généré de manière fortuite lors d’une autre activité. C’est le cas de l’hydrogène produit à SARA.

Existe-t-il d’autres technologies pour produire l’hydrogène ?

Oui, l’hydrogène peut aussi être obtenu par gazéification de biomasse ou de déchets. La biomasse est chauffée à haute température. Cette réaction thermochimique convertit la biomasse en un gaz combustible composé principalement de monoxyde de carbone (CO), d’hydrogène (H2) et de dioxyde de carbone (CO2). Le gaz épuré est soumis à un procédé de séparation pour extraire l’hydrogène. Le coproduit de la gazéification, le CO2, peut être valorisé de différentes manières, comme la production de biocarburants, de produits chimiques ou être séquestré dans le sol ou dans des matériaux de construction, par exemple.

Si la biomasse utilisée est de qualité, le résidu solide restant en fin de processus, appelé le biochar, est utilisé pour améliorer la qualité des sols.

Ce sont là des technologies en cours de développement qui nécessitent de maturer pour passer à l’échelle suivante. Mais d’ores et déjà, elles représentent des alternatives prometteuses pour des territoires comme le nôtre qui visent l’économie circulaire et l’utilisation d’intrants qui contiennent de l’énergie tels que la biomasse et les déchets pour décarboner le réseau électrique et la mobilité, entre autres.

Quel est le potentiel du marché de l’hydrogène en Martinique ?

L’hydrogène en Martinique peut être utilisé pour décarboner divers secteurs économiques clés, notamment les transports, l’industrie, et l’énergie.

- Les usages “mobilité” visent bien sûr les bus collectifs mais aussi les bennes à ordures ménagères, les navettes maritimes, les camions qui pourraient recourir à une motorisation électrique avec stockage de batterie.

- Les usages dits stationnaires comme l’alimentation de bateaux à quai.

Des groupes électrogènes à l’hydrogène peuvent aussi être déployés sur des chantiers lors de travaux de construction ou de maintenance, lors de pannes de courant sur des bâtiments, des installations et des infrastructures critiques ou encore sur des sites lors d’événements en plein air. D’autant que ces groupes électrogènes sont silencieux et inodores.

- L’usage peut aussi venir en soutien au réseau électrique.

Le projet ClearGen est implanté sur le site de SARA. Il vise à purifier l’hydrogène fatal produit lors du raffinage de l’essence et de le stocker dans une pile à combustible d’un mégawatt (1 MW) installée sur le site. L’électricité décarbonée produite est injectée sur le réseau interne de SARA et, à terme, pourrait être injectée sur le réseau du territoire.

SARA est une des rares raffineries à disposer d’un hydrogène fatal en excès. L’installation d’une telle pile à combustible est une première mondiale pour une raffinerie, soit une avancée majeure pour l’autonomie énergétique et le développement durable de l’île.

Pour atteindre tous ces objectifs, des actions doivent être entreprises afin de créer une demande et soutenir le développement. Notamment au niveau du déploiement d’infrastructures de distribution de l’hydrogène tel qu’un réseau de stations-service à hydrogène qui autoriserait la diffusion de cette technologie et favoriserait son utilisation dans les différents secteurs.

Enfin, outre des avantages environnementaux, cette nouvelle filière créerait des opportunités économiques en renforçant la compétitivité de l’île sur le marché international, en stimulant la création d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables. De nombreux métiers sont effectivement liés à sa production et à ses usages : maintenance, tuyauterie, instrumentation, automatisation, formation, etc.

Quels sont les risques environnementaux et sanitaires associés à l’utilisation de l’hydrogène ?

Potentiellement, l’hydrogène est une source d’énergie propre et durable, mais comme pour tout vecteur énergétique, sa production et son utilisation comportent quelques risques qu’il faut maîtriser. L’hydrogène est un gaz inflammable qui, à l’instar d’autres produits inflammables, comporte des risques pouvant être gérés par des mesures de sécurité strictes et une infrastructure adéquate. La formation du personnel, la surveillance et l’inspection régulières sont également essentielles pour garantir la sécurité.

Quels sont les acteurs impliqués dans la mise en place de la filière hydrogène ?

Aujourd’hui, il faut encore faire savoir que la production d’hydrogène existe bel et bien en Martinique, qu’il y a d’autres projets de production et que ce vecteur d’énergie représente un gros potentiel dans le futur mix énergétique de l’île.

Dans ce cadre, la délégation Antilles-Guyane de France Hydrogène, créée en avril 2023, a pour mission de contribuer à structurer cette filière au niveau local. Et ce, en rassemblant des acteurs économiques et industriels, les institutions et les collectivités.

Elle vise aussi à soutenir et fédérer les initiatives pour accélérer le déploiement de projets hydrogène sur nos territoires ultramarins.

SARA s’intéresse et participe activement à la mise en place de la filière hydrogène. Elle est actuellement le seul producteur local et, en tant que producteur de carburants, elle a la capacité à maîtriser la production, le stockage et la mise à disposition de l’hydrogène.

Plusieurs événements ont été organisés aux Antilles-Guyane pour présenter l’hydrogène aux élus et à divers industriels. On constate que de nombreux décideurs s’intéressent au potentiel de l’hydrogène pour concrétiser la transition énergétique, et ce, dans divers domaines de l’économie tels que le transport, la production et le stockage d’électricité, l’industrie et les activités tertiaires... Encore faut-il étudier, structurer, organiser, anticiper cette nouvelle filière. Et la placer aux côtés des autres vecteurs énergétiques. Son intérêt indéniable étant qu’il est produit localement et qu’il vient en complément des énergies renouvelables intermittentes (solaire, éolien) et permet une meilleure maîtrise de l’énergie sur le territoire. Les résultats de la PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) sont vivement attendus pour accélérer la mise en place.

Il est crucial de construire un modèle économique viable pour notre territoire. Le secteur public doit s’impliquer fortement pour favoriser l’innovation et transformer les obstacles en opportunités concrètes de développement. Encourager le secteur privé à développer un modèle économique attractif pour les investisseurs potentiels est essentiel pour la réussite du projet.

Merci à Frédéric Ferrer (Délégué Régional

Antilles-Guyane de France Hydrogène) ainsi qu’à Aymeline Richer-Leconte et William Rigelo de SARA, pour leurs conseils experts.

“L’hydrogène est un vecteur énergétique devant être transformé pour produire de l’énergie électrique, mécanique ou thermique.”

DISTRIBOIS

Un nouveau chapitre dans l’agencement

Dans une démarche continue d’innovation et d’amélioration, Distribois est heureux d’annoncer la mise en marche de son tout nouvel atelier d’agencement au Lamentin.

Un atelier d’agencement dernière génération

Ce nouvel atelier vise à répondre aux besoins spécifiques des professionnels. Il est doté d’une scie à panneaux, d’une encolleuse de chants et d’équipements

Blum pour l’usinage des panneaux mélaminés et médiums. A l’intention des cuisinistes à la recherche de solutions sur mesure ou des agenceurs exigeant des finitions impeccables, l’atelier est conçu pour répondre aux exigences les plus pointues.

Fiabilité et variété avec les panneaux hydrofuges Egger

Dans sa quête constante d’offrir à ses clients des solutions d’agencement exceptionnelles, Distribois propose également une sélection de panneaux mélaminés hydrofuges de la marque renommée Egger. Ils se distinguent notamment par leur résistance exceptionnelle à l’eau.

La collection de stratifiés permet de concrétiser toute idée d’agencement avec style et précision. De quoi refléter votre propre vision à tout espace, avec des matériaux à la hauteur de vos exigences.

BLUM, la quincaillerie d’excellence, garantie 20 ans

Avec son offre de quincaillerie BLUM, un leader mondialement reconnu pour sa qualité inégalée, Distribois met en avant l’exception. Au cœur de la réputation de la marque, une garantie solide de 20 ans qui témoigne de son engagement envers une durabilité exceptionnelle. Choisir BLUM, c’est opter pour l’innovation, la fonctionnalité et la tranquillité d’esprit, qu’il s’agisse de l’aménagement d’une cuisine moderne, d’un espace de travail ergonomique, ou de tout autre projet. Avec une gamme complète de produits, BLUM offre une solution sur mesure à chaque besoin, incarnant ainsi l’excellence durable dans la quincaillerie pour meubles.

Avec l’inauguration de son atelier d’agencement, Distribois s’engage dans une nouvelle ère d’excellence opérationnelle et d’innovation. Toute l’équipe est impatiente de collaborer à la réalisation de projets exceptionnels.

Bienvenue dans cette nouvelle phase de ce parcours !

Choisir la pierre, c’est agir en faveur d’une construction durable

Avec l’objectif d’une baisse de 30% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, on est bel et bien entré dans une phase de décarbonation qui nécessite, aussi, un raisonnement en termes de cycle de vie du bâti.

Matériau de l’économie circulaire et du développement durable, la pierre naturelle peut être un choix sociétal.

Grâce à une réduction de l’énergie dépensée durant la construction et l’usage au quotidien, la pierre naturelle répond à trois objectifs principaux :

- Prioriser la sobriété́ énergétique et la décarbonation de l’énergie

- Diminuer l’impact carbone dans la construction des bâtiments

- Garantir le confort.

Solution écologique par excellence, la pierre naturelle possède des atouts qui séduisent de plus en plus d’architectes et de maîtres d’ouvrages.

Écologique

Avec un coût énergétique faible de 50 kWh pour produire 1m3 (350 kWh/m3 pour le bois scié, 700 kWh/m3 pour le béton et jusqu’à 46 000 kWh/m3 pour l’acier), la pierre naturelle se distingue par son caractère écoresponsable. Du point de vue du bilan carbone, le choix entre les matériaux impacte directement l’empreinte environnementale d’une construction finale. Dans ce calcul, la pierre l’emporte même sur la terre cuite qui nécessite de la cuisson. La production d’1 m3 de pierre naturelle émet environ 200 kg de CO2. Ce qui représente environ 4% des émissions de gaz à effet de serre du secteur du bâtiment en France.

Les pierres naturelles sont des matériaux inertes issus de la nature, réutilisables et recyclables qui limitent donc leur impact environnemental sur le cycle de vie d’un bâtiment.

La pierre, moins sujette à l’efflorescence en raison de sa faible porosité et de sa teneur en sel réduite, ainsi que sa résistance exceptionnelle au feu, la positionne comme un matériau de revêtement supérieur par rapport à d’autres options. De plus, avec des grains variés, des veines et parfois même des fossiles, elles racontent une histoire unique, et à ce titre, deviennent des éléments de décoration de choix, tant pour les carrelages intérieurs, extérieurs que les placages de murs, et même comme éléments du gros œuvre pour encadrer les fenêtres et les portes.

Trois types principaux de roches

Le cycle des roches est un processus qui décrit comment les trois types de roches sont en relation les uns avec les autres. Le cycle est alimenté, notamment, par l’énergie du soleil.

• Les roches ignées (ou magmatiques) (granit, basalte, roches volcaniques)

Elles se forment lorsque le magma ou la lave refroidit et se solidifie. Leur texture est grenue.

• Les roches sédimentaires (grès, craie, calcaire et schiste) Les sédiments sont des fragments de roches, de minéraux et d’organismes vivants pouvant être transportés par le vent, l’eau ou la glace. Ces roches sont classées selon leur taille de grain et leur composition.

• Les roches métamorphiques (le marbre, le gneiss, les schistes, les cipolins …)

Elles se forment lorsque les roches existantes sont modifiées par la chaleur, la pression ou les fluides chimiques (événements géologiques tels que les tremblements de terre ou les éruptions volcaniques). Elles sont classées selon leur texture, leur composition et le type de métamorphisme qui les a formées.

L’ensemble des roches ornementales et de construction sont exploitées dans des carrières et transformées à partir de blocs dimensionnels, (pour faire la différence avec les sables et granulats). Leur origine géologique étant extrêmement variée, leurs propriétés sont très différentes et déterminent leurs usages et positions dans le bâti.

Quelle pierre pour quelle utilisation ?

Les pierres les plus utilisées dans notre région sont le travertin – pierre calcaire d’origine sédimentaire – pour les intérieurs, le zeera green – ardoise aux multiples reflets souvent utilisé en fond de piscine, le grès cérame, dur, non poreux, qui imite le rendu de plusieurs pierres naturelles et qui résulte de la cuisson à 1200°C d’une pâte compacte souvent composée de terre glaise et de grains de sable fin. En termes de bilan carbone, le grès cérame rejoint la terre cuite en raison de sa cuisson. Aujourd’hui, le choix des pierres naturelles s’étoffe et représente une excellente solution tant pour la construction que pour la rénovation.

En Martinique, elles arrivent en général déjà taillées, prêtes à être posées.

La sélection se fait selon l’utilisation, la tonalité et le fini souhaités

- Pour des espaces extérieurs, notamment des trottoirs et des espaces carrossables, le choix se porte sur des pavés résistants, durables, rustiques, vieillis à l’ancienne, pavés de récupération pour un aspect patiné, usé, en granit pour résister à l’usure, en grès pour unir l’esthétique et la fonctionnalité…

- Pour des espaces intérieurs et extérieurs (et les margelles de piscine), des dallages de grands carreaux en pierres naturelles offrant une palette de tons uniques : pierre bleue du Hainaut de Belgique, Molleanos du Portugal, pierre des Templiers (calcaire marbrier), pierre verte des Pyrénées (utilisée en décoration aussi), pierres d’Europe de l’Est à l’aspect brut …

- Pour restaurer des parements de murs d’anciennes habitations, il est de plus en plus difficile de se procurer des pierres de taille issues de carrières locales. Heureusement, il existe des alternatives : des pierres en basalte volcanique de couleur foncée en provenance d’Italie, très ressemblantes aux pierres d’époque extraites à Saint-Pierre.

Quelques critères à prendre en compte

Le climat de la Martinique étant humide (voire très humide dans le Nord), les pierres naturelles poreuses ont tendance à pâtir des pollutions végétales et présenter des moisissures. Un passage au jet sous pression risquant d’abîmer le matériau, mieux vaut sélectionner des pierres denses, qui gagnent en esthétique avec le temps.

Le slow design

Les pierres naturelles entrent dans le mouvement du slow design, tendance qui invite à utiliser des matériaux nobles, durables pour des constructions responsables : plus écologiques, économiques et éthiques.

Les adeptes du slow design examinent l’ensemble du cycle de vie d’un produit : d’où viennent les matériaux, comment ils sont traités et par qui, la distance parcourue par les produits pour la distribution, combien d’énergie et d’eau ils requièrent pour entrer dans la construction et leur recyclabilité en fin de vie du bâti.

Convoitée pour sa longévité, la pierre naturelle résiste remarquablement au temps et aux intempéries, affirmant ainsi son statut de référence en matière de durabilité. Sa maintenance demeure également simple car son entretien écologique respecte l’environnement.

La pierre et le respect de l’environnement

La pierre naturelle se trouve dans la nature en quantités pratiquement illimitées, les phases d’extraction et d’usinage consomment moins d’énergie que la plupart des matériaux de construction traditionnels ; les normes sévères en termes d’extraction et de respect environnemental, ainsi que les techniques récentes, permettent une sauvegarde concrète du milieu naturel dans la zone d’extraction ; la réutilisation des carrières épuisées est d’ailleurs devenue un thème sensible et actuel, avec des méthodes de plus en plus efficaces de recomposition environnementale à partir du reverdissement et du reboisement. Enfin, si l’on considère l’extraction, l’usinage sur le site et le retour à la nature, il n’existe pratiquement pas de déchets dans le cycle de production de la pierre.

“La pierre naturelle résiste remarquablement au temps et aux intempéries, affirmant ainsi son statut de référence en matière de durabilité.”

Mise en place

d’une filière de déconstruction en Martinique

Après la clôture définitive de l’hôpital avec la fermeture du service d’hémodialyse en mai 2021 et un appel à manifestation d’intérêt en 2022, l’ancien hôpital du Lamentin a fait l’objet d’une convention officiellement établie le 12 septembre 2023 entre deux acteurs majeurs du bâtiment : Défia et la FFB (Fédération française du bâtiment).

Un accord qui s’inscrit dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire).

Actuellement, il s’agit d’une friche hospitalière de plusieurs hectares que la ville du Lamentin souhaite réhabiliter pour créer de nouvelles activités et dynamiser le cœur de la ville. A terme, le site de 4 hectares devrait accueillir des logements pour séniors et étudiants, des espaces verts ainsi qu’un laboratoire en biotechnologie.

Un chantier de déconstruction pour apprendre

Les signataires de la convention ont saisi l’opportunité́ du chantier de réhabilitation de l’ancien hôpital pour sensibiliser et mobiliser un écosystème local de professionnels du BTP pour un vrai changement de pratiques.

Ainsi, le site de l’ancien hôpital du Lamentin servira de terrain d’expérimentation à la mise en place d’une filière de déconstruction de matériaux. Ce chantier modèle doit permettre d’étudier la faisabilité du réemploi des matériaux de construction dans un contexte réel.

Défia et la FFB ont décidé de lancer cette filière de valorisation des déchets issus du BTP. Un secteur qui génère 280 000 tonnes de déchets (plâtres, ferraillages, cartons, plastiques, bétons, bois, peintures, solvants, huiles de vidange...) chaque année en Martinique, et qui créent une problématique environnementale. En effet, aujourd’hui, la majorité de ces déchets est dirigée vers des décharges, accentuant la pression sur les ressources naturelles et générant des coûts importants.

L’initiative de créer cette filière, qui s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire, vise à réduire les déchets, préserver les ressources naturelles et créer de nouvelles opportunités économiques. Ainsi, les 20 000 m2 du site de l’ancien hôpital du Lamentin commenceront à être déconstruits prochainement, permettant la récupération des matériaux avant d’être réutilisés.

Afin d’assurer le succès de cette vaste opération, il est essentiel de renforcer la sensibilisation et la formation des acteurs du BTP, de développer les infrastructures de tri et de valorisation, et de promouvoir l’utilisation des matériaux recyclés.

> Suite page 154

La SEM Défia

Un acteur majeur de la transition écologique en Martinique

Depuis plus de 3 ans, la SEM Défia (Société d’Économie Mixte de Développement

Économique Foncier et d’Investissement d’Avenir) joue un rôle clé dans le développement économique et urbain de la ville du Lamentin. Sa mission est de répondre aux besoins d’amélioration du cadre de vie, de la transition écologique, démographique et énergétique par la valorisation du foncier et de l’immobilier de la ville. Dans cette optique, chaque projet fait l’objet d’une analyse transversale et d’une évaluation de son impact sociétal, économique et environnemental.

Stratégie environnementale “Réciprocité”

Après avoir réalisé un inventaire de la biodiversité de la mangrove en collaboration avec des chercheurs cubains, la ville du Lamentin a adopté une stratégie environnementale “Réciprocité”, retenue dans le dispositif national TPSF (Territoire pilote de sobriété foncière). Dans le cadre de cette stratégie, Défia prévoit la mise en œuvre d’un système de compensations écologiques, des mesures incitant les investisseurs et les promoteurs installés sur le territoire de la ville à financer l’entretien et la préservation de la mangrove. Défia envisage également la création d’un parc botanique de 10 ha à Morne Pavillon dédié à la culture de la pharmacopée locale.

Investissement dans la recherche/développement

Défia investit dans la recherche/développement dans des domaines divers et variés mais liés de manière intrinsèque au parcours urbain des usagers, tels que la nutrition, la santé, la chimie du végétal, l’énergie verte, la mobilité durable, le vieillissement, la prise en charge des transitions.

Coopération avec Santiago de Cuba

L’action de Défia s’inscrit dans le cadre des accords de coopération économique internationale entre la ville de San¬tiago de Cuba et la ville du Lamentin. En collaboration avec BioCubafarma, holding des laboratoires de recherches de Cuba, Défia a initié le projet Caribiotech qui vise l’implantation de laboratoires en biotechnolo¬gies sur le site de l’ex-hôpital du Lamentin.

Programmes “Action Cœur de Ville”

Défia est un acteur majeur de mise en œuvre des programmes “Action Cœur de Ville”. Le budget et le plan d’affaires prévisionnels s’appuient sur un portefeuille doté de 30 opérations issues des programmes du projet de territoire de la ville du Lamentin, de son “Action Cœur de Ville”, du contrat de Relance et de Transition écolo¬gique, de la coopération régionale décentralisée, et des grands opérateurs immobiliers à l’œuvre en Martinique. Les trois grandes opérations sont :

• L’aménagement de l’entrée de ville du Lamentin et de la place du Calebassier, un projet urbain phare qui ambitionne une nouvelle mixité urbaine.

• Le développement de Vieux Pont, quartier prioritaire de la ville en poursuivant la Résorption de l’habitat indigne avec l’implantation non seulement de logements sociaux mais aussi de nouvelles activités telles qu’une mini-zone artisanale, une marina et un “vidédrome”.

• La reconversion du site de l’ancien hôpital du Lamentin est conçue comme un campus qui devrait accueillir, entre autres, un pôle d’excellence autour des biotechnologies dédié à l’accès au soin et au parcours santé. Ce développement sous forme de campus se préoccupe de la réciprocité et des impacts de l’urbain sur l’environnement. L’un des premiers challenges est de profiter de la déconstruction pour lancer une filière de récupération et de réemploi de matériaux de construction.

Logements abordables thématiques et circuits de proximité en navettes électriques

Défia envisage également la construction et la gestion de logements abordables thématiques (séniors, étudiants, handicapés). Enfin, avec des partenaires locaux, Défia étudie la mise en place de circuits de proximité en navettes électriques pour desservir et rendre plus accessible les points d’intérêt du centre-ville tout en participant à l’élaboration d’une stratégie territoriale d’énergie verte.

LA MAISON DES PROJETS DU LAMENTIN OUVRE SES PORTES POUR CONSTRUIRE ENSEMBLE L’AVENIR DE NOTRE TERRITOIRE.

Défia Résidence

Saphir-Morne

Pavillon

Le Lamentin 0596 66 62 63

defia.fr

Des bénéfices environnementaux et économiques

Cette approche audacieuse a pour objectif de préserver les ressources naturelles et de réduire l’impact environnemental. Elle va aussi offrir un avantage économique en générant des emplois locaux et en encourageant des formations destinées aux jeunes. Le réemploi constitue une activité porteuse de l’économie sociale et solidaire.

Un chantier d’insertion autour du projet prévu sur le site

Vecteur important pour l’insertion professionnelle, le réemploi constitue une activité́ porteuse de l’économie sociale et solidaire. À ce titre, Bati Kreyol et Défia s’entendent pour mettre en œuvre une démarche de formation tout au long des différentes phases du chantier. Ce chantier d’insertion autour du projet permettra à ses bénéficiaires de suivre, d’être témoin, d’être informé et formé sur toutes les étapes, tous les métiers de la déconstruction et du réemploi afin d’accompagner leur montée en compétences.

Un projet expérimental

La déconstruction devrait prendre plusieurs années, l’occasion pour les différents acteurs de passer de la théorie à la pratique. Défia a également sollicité Bati Kreyol pour l’accompagner dans la mise en œuvre d’un procédé́ expérimental pouvant servir à l’élaboration d’un “guide des bonnes pratiques de la déconstruction et du réemploi dans le secteur du BTP aux Antilles”. Afin d’assurer le succès de cette opération, Bati Kreyol s’appuiera sur l’expertise de la coopération active des entrepreneurs du réseau national de la FFB. De l’appui technique des Commissions Assurance, Technique et Normalisation, et Transition écologique et du soutien de leurs référents au sein des Directions des affaires juridiques et fiscales.

Les étapes de la déconstruction

La déconstruction des bâtiments, la récupération de matériaux, leur tri et leurs traitements en vue de leur réemploi en technique de construction nécessitent des compétences et des techniques innovantes selon les différentes filières du bâtiment. La FFB dispose de ses compétences à travers ses commissions et son réseau, Bati Kreyol son unique partenaire en Martinique est donc déjà̀ prêt à y répondre.

La mise en œuvre de matériaux de réemploi sera une expérimentation mais devra être à l’avenir une technique courante si les caractéristiques minimales attendues du référentiel (FFB/CSTB) de mise en œuvre sont atteintes.

À défaut, et cela représente la majorité́ des cas aujourd’hui, les travaux seront considérés comme relevant de techniques innovantes et devront par conséquent être déclarés à l’assureur préalablement à leur mise en œuvre.

Une certaine urgence environnementale

Le fait de délaisser les matériaux de construction ou de les enfouir constitue une importante source de pollution. D’abord parce qu’ils sont susceptibles de relâcher des substances nocives dans l’environnement, telles que le plomb, le mercure ou les hydrocarbures, mais aussi de participer à l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre. Les matériaux enfouis peuvent se dégrader et libérer des substances toxiques dans le sol et les nappes phréatiques. Ils peuvent aussi contribuer à la compression des sols, ce qui peut causer des problèmes d’inondation. En outre, l’abandon et l’enfouissement de ces matériaux impliquent un coût économique significatif. Les collectivités locales doivent prendre en charge leur collecte et leur élimination. Au regard de ces enjeux, l’initiation d’une filière de récupération de matériaux de construction en Martinique s’avère indispensable. Elle permettrait de diminuer la pollution, de préserver l’environnement et de créer des emplois.

Vers une économie responsable et circulaire

La création d’une filière de récupération de matériaux de construction constitue une phase décisive vers un modèle de croissance respectueux de l’environnement. En harmonisant les exigences économiques et la sauvegarde de l’environnement, cette démarche positionne la Martinique au centre d’une transition vers une économie circulaire et responsable. Afin de concrétiser ce projet, une coopération étroite entre les instances locales, les parties prenantes du secteur privé et la communauté s’avère essentielle, ouvrant ainsi la perspective d’un futur respectueux de notre planète.

Programme OMBREE (inter-Outre-Mer pour des Bâtiments Résilients et Économes en Énergie)

Tropi-Copro Rénover les copropriétés en climat tropical

En climat tropical, quels travaux prioritaires en copropriété pour améliorer le confort et limiter le recourt à la climatisation ? Le projet Tropi-Copro va tenter de répondre à ces questions afin de motiver les copropriétaires dans les rénovations.

Une première en outre-mer sur la rénovation énergétique des copropriétés

Aux Antilles, aucun guide, aucune méthodologie et même aucun chiffre n’existe sur la rénovation énergétique des copropriétés. L’objectif du projet Tropi-Copro est de fournir des éléments techniques aux acteurs du territoire afin de pouvoir accompagner les copropriétaires dans leur démarche en les informant sur les types de travaux recommandés, les gains associés, les points de vigilance…

Quelques chiffres

Les logements représentent environ 50 % des consommations électriques de la Martinique et de la Guadeloupe. Près de 25% des logements martiniquais et 15% des logements guadeloupéens sont des copropriétés (données INSEE 2018). Ce qui représente plus de 80 000 logements sur l’ensemble des deux territoires. Investir dans la rénovation énergétique en copropriété permet d’entretenir les parties communes et d’améliorer le confort de vie de chacun des occupants. Rénover le bâtiment, c’est aussi favoriser la mixité sociale et participer à redynamiser un quartier.

Un programme élargi

Les Antilles sont vulnérables aux séismes et aux cyclones, aussi, la rénovation énergétique doit-elle s’intégrer dans un programme de travaux plus large permettant de garantir la sécurité des occupants en cas d’aléa sismique ou cyclonique.

L’amélioration du confort et la réduction des factures énergétiques représentent également des leviers pour récolter l’adhésion des copropriétaires dans la réalisation de travaux. Mieux, pourquoi ne pas profiter de ces travaux de confortement/ravalement pour entamer des travaux énergétiques.

Le lancement de MaPrimeRénov’ Copro en OutreMer en 2024 (MPR Copro outre-mer) illustre la volonté effective de dynamiser la rénovation énergétique des copropriétés, et les moyens mis en œuvre pour y parvenir.

Tropi-Copro : pour encourager les ménages et outiller

les conseillers

Le projet, démarré en janvier dernier, présentera ses conclusions en septembre 2025. Sont attendus :

- Un guide complet sur la rénovation énergétique des copropriétés en climat tropical ;

- Un outil simple et gratuit d’évaluation de l’impact énergétique et de confort de certains travaux de rénovation à effectuer en copropriété ;

- Un programme court de formation/information à destination des professionnels.

Ces résultats seront basés sur la réalisation d’audits énergétiques aux Antilles ainsi que sur de nombreuses simulations thermiques dynamiques (STD). Ils s’appuieront également sur des échanges avec des maîtres d’œuvre pour qualifier la faisabilité des travaux recommandés, leur coût et les points de vigilance, notamment pour une mise en œuvre en zone sismique et cyclonique.

Le dispositif d’aide MPR Copro outre-mer est ouvert aux travaux :

• d’amélioration de la performance énergétique portant sur les parties communes et équipements communs de l’immeuble ainsi que, le cas échéant, les travaux d’intérêt collectif réalisés sur les parties privatives sous la maîtrise d’ouvrage du syndicat de copropriétaires en application ;

• tendant à permettre l’accessibilité de l’immeuble et portant sur les parties communes et équipements communs.

Rencontre tropicale d’architecture

Une approche durable du patrimoine architectural et de l’écologie urbaine.

À l’initiative d’asso abitē avec le soutien des DAC Martinique, Guyane, Guadeloupe et Réunion, s’est tenue, du 4 au 8 décembre dernier à Fort-de-France la “Rencontre tropicale d’architecture”, un événement ayant pour thème “Rénovation, Réhabilitation et Reconversion”, une approche durable du patrimoine architectural et de l’écologie urbaine.

© Ana Gonzalez

La Rencontre a rassemblé des passionnés et des professionnels de l’architecture et de l’urbanisme de la région caraïbe et des territoires en climat tropical.

Ainsi, y ont participé des architectes de renom provenant de Cuba, de la République dominicaine, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Colombie, de la Guyane, de la Guinée équatoriale, de La Réunion, de l’Équateur et d’Espagne.

Ce n’est pas tout, la Rencontre a aussi permis les interventions de Gustavo Torres, responsable du projet de rénovation du lycée SCHOELCHER, de Florence Le Gall, Architecte, des représentants du studio d’architecture abitē de David Briot, Conseiller architecture et cadre de vie de la DAC Martinique et de Florence Declaveillère, Cheffe de l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine et de la Conservation des monuments historiques, Architecte des Bâtiments de France DAC Martinique.

Et parmi les intervenants, des critiques d’architecture contemporaine étaient présents, comme la directrice de la Biennale Panaméricaine d’Architecture de Quito, le fondateur de Archivos de Arquitectura Antillana de République Dominicaine, unique revue d’architecture indexée de la région, et aussi le directeur de la nouvelle École supérieure d’architecture de La Réunion, seule école d’architecture française en dehors de l’hexagone.

Archivos de Arquitectura Antillana (AAA)

Fondée en 1996, elle résulte d’une étude dans des institutions clés de la Caraïbe. L’objectif de la revue est de combler le manque bibliographique de la République dominicaine et la Caraïbe dans le domaine de l’architecture et de promouvoir la collaboration régionale.

Elle vise à encourager la réflexion sur la région, favoriser l’échange, présenter des projets contemporains et publier des articles de qualité, tout en établissant une connexion culturelle au-delà des frontières linguistiques et politiques.

La Biennale panaméricaine d’architecture de Quito (BAQ)

Réunit des architectes du monde entier autour de projets novateurs afin de stimuler la réflexion sur les défis architecturaux. Promouvoir l’échange d’idées et de présenter des projets contemporains en Amérique. Elle met en lumière la diversité culturelle et architecturale du territoire, favorisant ainsi l’échange d’idées et de perspectives à travers des expositions, conférences et ateliers. Organisée par le Collège des Architectes de l’Équateur, la biennale existe depuis 1978 et renforce le rôle de l’architecture comme moteur du progrès du continent américain.

L’École d’Architecture de La Réunion (ENSAR)

Initialement affiliée à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, elle est désormais autonome depuis l’année 2023. Elle se concentre sur le cycle Master “Architecture, Ville et Territoire en Milieu Tropical” et répond aux enjeux propres aux sociétés tropicales en proposant des alternatives architecturales innovantes. Elle collabore avec des partenaires locaux, favorise la mobilité internationale des étudiants via le réseau IONAS, et offre un enseignement dispensé par des intervenants anglophones. Avec cinq promotions diplômées, l’école s’engage dans de nouvelles formations pour l’avenir.

Le palmarès d’Architecture de la Martinique (PAM)

Le PAM a pour mission de promouvoir et de distinguer l’excellence dans la conception et la réalisation de l’architecture contemporaine en Martinique. Son objectif premier est de mettre en lumière les pratiques, les démarches et les projets vertueux et singuliers, qu’ils soient exprimés à travers des réalisations concrètes existantes ou des projets en cours de développement. La première édition de ce prix est organisée par la Maison de l’Architecture de la Martinique.

© Ana Gonzalez
“La Rencontre a rassemblé des passionnés et des professionnels de l’architecture et de l’urbanisme. ”
Rafael Salcedo et Olivier Compère © Ana Gonzalez

PLOCARA

Tout votre Environnement

Plomberie, Sanitaires, Assainissement et VRD

Fort de plus de 40 ans d’expérience, PLOCARA est un acteur majeur de la distribution de matériaux en plomberie, sanitaire, salle de bain, assainissement et VRD en Martinique.

Créée en 1983, PLOCARA s’est tout d’abord installée à la zone des Mangles puis à la zone de Californie en 1996. S’en est suivi la création de PLOCARA TP à la zone de la Jambette et les magasins PLOMBERIE CARAIBE à Ducos et à Trinité où l’on peut retrouver l’offre complète de la société.

Dorénavant les enseignes PLOCARA et PLOCARA TP sont regroupées sur un même site. Un nouveau bâtiment, situé non loin d’Etang z’abricots sur les Hauts de Morne Dillon, permet d’accueillir les clients dans un aménagement plus spacieux et disposant de nombreuses places de parking.

PLOCARA et PLOCARA TP au service de la clientèle PLOCARA propose une large gamme de produits de Plomberie, Sanitaire et Assainissement destinée aux professionnels comme aux particuliers.

Ainsi, grâce à son stock généreux et aux conseils avisés de ses collaborateurs, l’entreprise a su gagner la confiance de ses clients au fil des années.

PLOCARA TP, quant à elle, est spécialisée dans la distribution de produits destinés aux travaux publics, l’assainissement et le VRD. Elle propose un accompagnement technique pour assister les clients dans la réalisation de leurs chantiers et dispose également d’un stock important pour répondre dans les meilleurs délais aux demandes du terrain.

Reconnues pour leur expertise et leur professionnalisme, les deux enseignes sont réputées pour promouvoir des produits de qualité. Ainsi, depuis plus de 40 ans, elles entretiennent des partenariats forts avec des marques de référence comme Nicoll, Huot, Avk, Roca, Geberit, Grohe, Delabie,Presto, Ariston, Wavin, Plasson, Virax …

Un nouveau chapitre s’ouvre en 2024

Depuis le début de l’année 2024, l’entreprise a réuni ses deux activités sur un nouveau site de plus d’1 ha à Morne Dillon. Ce déménagement constitue une étape majeure dans l’évolution de PLOCARA et renforce sa volonté de proposer à la clientèle, dans un lieu accueillant, une offre encore plus large de produits.

Ainsi, les aménagements intérieurs ont été totalement repensés pour créer un vaste showroom entièrement climatisé et dédié à la mise en valeur des produits distribués par PLOCARA. Avec cette présentation, les clients peuvent se projeter dans l’aménagement de leurs projets.

SHOWROOM PLOCARA, TOUS VOS PROJETS GRANDEUR NATURE

Plocara & Plocara TP

Les Hauts de Morne Dillon

Route de la Pointe des Sables

Fort de France

Plocara : 0596 50 04 34

Plocara TP : 0596 71 83 43

Plomberie Caraïbes Ducos

Quartier Petite Cocotte

Ducos

0596 77 27 01

Plomberie Caraïbes Trinité

Zac du Bac

Trinité

0596 59 47 50

Cinq jours d’échanges et de discussions

Durant cinq jours, la Rencontre a offert une variété d’événements et de formats de discussions. Avec des présentations de projets architecturaux d’équipes internationales, des présentations de projets de divulgation et communication architecturale, des visites de projets architecturaux dans les communes, des masterclass et des “after” culturels.

© Ana Gonzalez
Bruno Carrer © Ana Gonzalez
Gustavo Torres © Ana Gonzalez

Cet événement a également donné l’opportunité d’explorer et de discuter de l’architecture actuelle dans un contexte tropical, de la résilience climatique, de la préservation du patrimoine architectural dans la région caribéenne. Effectivement, le patrimoine architectural tropical est un trésor culturel et historique qui mérite d’être protégé et valorisé. A condition de l’adapter aux besoins et aux défis du monde moderne. C’est là que la rénovation, la réhabilitation et la reconversion entrent en jeu.

Le constat est donc le suivant :

- La rénovation intelligente permet de conserver l’essence et l’âme des bâtiments tout en les adaptant aux exigences contemporaines. Elle offre l’opportunité de préserver notre héritage architectural tout en favorisant l’efficacité énergétique et en réduisant notre empreinte carbone.

- La réhabilitation invite à repenser l’utilisation des espaces existants. Elle offre la possibilité de restaurer et de moderniser les bâtiments pour qu’ils répondent aux normes environnementales actuelles, tout en préservant leur authenticité et leur valeur patrimoniale.

- La reconversion pousse à repenser la fonction des bâtiments existants. Elle permet de transformer d’anciens sites indus-

triels, des entrepôts abandonnés ou des structures obsolètes en espaces urbains dynamiques et polyvalents. Cela contribue à revitaliser nos villes tout en préservant notre patrimoine.

L’écologie urbaine joue également un rôle essentiel dans cette démarche. En intégrant des concepts de durabilité, de gestion des ressources et d’efficacité énergétique, il y a moyen de créer des environnements urbains sains et respectueux de l’environnement.

C’est donc à travers cette approche globale, en combinant rénovation, réhabilitation, reconversion et écologie urbaine, qu’il est possible de construire un avenir durable pour nos villes.

Au cours des Rencontres, les intervenants ont eu l’opportunité d’échanger des idées, de partager des expériences et d’apprendre les uns des autres. Et ce, afin de développer des stratégies innovantes pour préserver le patrimoine, tout en créant des villes résilientes et respectueuses de l’environnement.

Les Rencontres étaient une invitation à ouvrir la voie vers une approche durable de la rénovation, de la réhabilitation et de la reconversion du patrimoine bâti et de l’écologie urbaine.

Rafael Salcedo, Olivier Compère, Florent Plasse devant le Mémorial 1902 - Saint-Pierre © Ana Gonzalez
© Ana Gonzalez
“Les intervenants ont eu l’opportunité d’échanger des idées, de partager des expériences et d’apprendre les uns des autres.”

Les visites architecturales

A Saint-Pierre : visites de la Cathédrale ND de l’Assomption et du Mémorial 1902 Musée Frank A. Perret

A Fort-de-France : visite du lycée Schoelcher

Au François : visite de l’Habitation Clément

À Fort-de-France : visite du Fort Tartenson et de la ville depuis le morne.

Et dans le cadre de cinéarchi, les invités ont aussi pu assister à une séance de projection de “A Machine to Live In” (2020), de Yoni Goldstein et Meredith Zielke à la Maison de l’Architecture Martinique.

Avec notamment la participation du Kebati, des tables rondes ont été organisées autour de plusieurs thèmes, dont la frugalité caribéenne au Think Tank des Berges de Volga Plage et La cité antillaise du passé au futur, avec la participation de la revue ZIST.

La RENCONTRE a bénéficié du soutien de la Préfecture de la Martinique/DAC Martinique, la Préfecture de la Région Guyane/ DCJS Guyane, la Prefecture de La Réunion/DAC La Reunion, la Prefecture de la Guadeloupe/DAC Guadeloupe, la Coopération Espagnole de Santo Domingo (République Dominicaine) et Bata (Guinée équatoriale), le studio d’architecture abitē, la SOAME, la Mairie de Saint-Pierre, la Maison de l’Architecture Martinique, l’Ordre des Architectes de Martinique, KéBATI, l’Association REMPART, LEPATIO19, et TOPTOP Studio.

© Ana Gonzalez

L’association .abité, lauréate d’un prix d’architecture national

L’association .abité

A l’initiative de nombreux projets et réalisations de rénovations et de valorisations à Fort-de-France, l’association .abité (Lauriane JACQUES, David FONTCUBERTA, Rafael SALCEDO) a été récompensée lors de la session 2023 des Albums des jeunes architectes et paysagistes (AJAP).

Ce concours biennal organisé par le ministère de la Culture a pour objectif de détecter de jeunes talents et de les faire connaître en France et dans le monde.

A l’issue de la dernière session qui s’est tenue les 15 et 18 décembre 2023, l’association .abité s’est illustrée dans la mention “Autres voies de l’architecture”, au titre de la médiation architecturale et culturelle.

Une brillante distinction pour cette jeune structure martiniquaise qui s’est déjà illustrée maintes fois avec de multiples initiatives en Martinique. On lui doit notamment Van dan Vil, projet urbanistique, les Rencontres de l’architecture et d’autres actions offrant une vision élargie de l’architecture.

De plus, l’association organise des conférences, des ateliers et des expositions. Autant d’événements débouchant sur le partage des connaissances, l’échange d’idées et la création de dialogues constructifs autour des enjeux de l’urbanisme responsable.

Le concours

Placé sous la présidence de la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, le concours était co-présidé par Alain Freytet, paysagiste Grand Prix National du paysage 2022 et par Philippe Prost, architecte, Grand Prix national de l’architecture 2022.

Pour la première fois cette année et à titre expérimental, le palmarès a été ouvert aux diplômés en architecture, qui n’exercent pas la maîtrise d’œuvre en leur nom propre mais qui explorent d’autres voies professionnelles grâce à leurs compétences en architecture en tant que salariés ou entrepreneurs dans des domaines tels que : représentation graphique et maquette, maîtrise d’œuvre d’exécution, maîtrise d’ouvrage, planification, scénographie, médiation culturelle etc…

Les lauréats de cette session et ceux de la mention « autres voies » illustrent par leurs pratiques et leurs propositions cette ambition pour un nouvel art de bâtir les villes, les édifices et les territoires dans les métropoles comme en zone rurale ou en ville moyenne.

Philippe Prost nous incite à « penser une architecture une et indivisible pour tisser des liens entre les époques et les usages, entre l’architecture et son contexte, entre la mémoire et la création, entre les savoir-faire et les innovations, que ce soit à l’échelle de la pièce, du bâtiment, de l’îlot, du quartier, de la ville ou encore à celle d’un paysage ou d’un territoire tout entier ».

Alain Freytet promeut en écho une démarche paysagère, allie connaissance fine des terrains, ingénierie locale et participation citoyenne ce qui constitue un levier indispensable pour accompagner et déployer des projets cohérents au service de la transition écologique.

© Ana Gonzalez

Aéroport, vers la fin des travaux

Après deux années de baisse de trafic, l’aéroport Martinique-Aimé Césaire a franchi de nouveau le seuil de 1,5 million de passagers en 2022. Et vise les 2,5 millions de passagers à l’horizon 2025.

“Le terminal abritera une nouvelle structure et une surface additionnelle de plus 20 000 m²”

Afin de maintenir la reprise et dépasser le trafic préCovid qui était de 2 millions de passagers en 2019, le gestionnaire SAMAC (Société aéroport Martinique Aimé-Césaire) a relancé les travaux de modernisation et d’agrandissement du terminal pour un coût global de 130 millions d’euros. Une fois les travaux réalisés, le terminal abritera une nouvelle structure et une surface additionnelle de plus 20 000 m², pour offrir aux voyageurs une expérience agréable et sûre et permettre aux clients de la plateforme d’évoluer dans un espace optimisé et fonctionnel.

- Dix comptoirs d’enregistrement supplémentaires viendront compléter les 34 actuellement mis en place

- Une nouvelle salle d’embarquement dédiée aux vols régionaux, positionnée sur la piste pour améliorer le traitement du trafic régional.

- Un repositionnement du filtre départ avec 8 filtres sûreté au lieu de 5 actuellement permettant de réduire le temps de passage des voyageurs en zone d’embarquement.

- Un couloir d’accès entre la salle d’embarquement des vols régionaux et celle des vols long-courriers.

- Un repositionnement des comptoirs des loueurs pour fluidifier la circulation dans cette zone.

- Une extension de la salle d’embarquement des vols

moyen et long-courrier de 2.000 m², incluant une nouvelle organisation de la galerie commerciale, de nouveaux commerces et services et un salon pour la clientèle haute contribution.

- La création de 2 nouveaux postes de stationnement avions moyen/long-courrier, portant à 7 le nombre d’avions à forte capacité pouvant être traités simultanément.

- Une salle d’embarquement déportée et rattachée à ces 2 nouveaux postes avions.

- Un nouvel espace dédié au tri bagages.

20 000 mètres carrés de superficie supplémentaire

En termes d’ouverture, l’extension de l’aéroport répondra à des exigences qui se rapprochent des normes internationales. Une position qui justifie l’intégration de la Martinique au conseil d’administration de l’association des aéroports d’Amérique latine et des Amériques. Cela signifie avoir accès à davantage de marchés : caribéen, américain et latino-américain (du Venezuela aux Bahamas et jusqu’à Miami), en plus de la projection sur le marché européen et de la province.

“Une nouvelle salle d’embarquement dédiée aux vols régionaux, positionnée sur la piste pour améliorer le traitement du trafic régional.”

Certification

NF Habitat

NF Habitat HQE disponible en Martinique

Le 12 mars dernier, Véronique Lagrange, directrice Adjointe de la DEAL Martinique (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et Antoine Desbarrières, président de CERQUAL Qualitel Certification, ont annoncé le lancement de la certification NF Habitat – NF Habitat HQE sur le territoire martiniquais.

La certification est une réponse à la volonté soutenue des acteurs locaux d’inscrire la construction de logements dans une démarche qualité forte et encadrée. Ces acteurs - DEAL, cellule économique du BTP, bailleurs sociaux (OZANAM, SIMAR, SMHLM), ordre des architectes, CAUE, Kébati, bureaux de contrôle technique, bureaux d’étude, … - ont ainsi travaillé conjointement avec CERQUAL pour développer un référentiel de certification adapté aux contraintes et spécificités de l’Île.

Avec ce nouveau lancement, CERQUAL poursuit le déploiement de NF Habitat - NF Habitat HQE en Outremer, où 12 000 logements sont déjà certifiés ou en cours de certification.

Accompagner la construction de logements de qualité en Outre-mer

Certification multicritère, NF Habitat – NF Habitat HQE couvre l’ensemble des éléments constitutifs de la qualité globale (confort hygrothermique, acoustique, lumi-

nosité, qualité de l’air, sécurité, maîtrise des charges et des consommations...), au service de logements associant qualité de vie, respect de l’environnement et performance économique.

NF Habitat – NF Habitat HQE était particulièrement attendue par les acteurs locaux : 7 opérations ayant contribué à affiner les exigences du référentiel adaptées à la Martinique, sont en cours de certification avec la SIMAR, OZANAM, la SMHLM et ICADE. 281 logements seront ainsi prochainement certifiés NF Habitat – NF Habitat HQE à Fort-de-France, Sainte-Marie, la Trinité, au Lamentin, au François ou encore aux Trois Ilets.

Les réponses de la certification

NF Habitat - NF Habitat HQE pour la Martinique

Les travaux d’adaptation du référentiel NF Habitat –NF Habitat HQE aux spécificités du territoire martiniquais ont notamment dû prendre en compte deux contraintes particulières :

5ème donneur d’ordre de la Martinique, la société OZANAM, déploie localement les objectifs de Responsabilité Sociétale et de Développement Durable du groupe Action Logement.

Le Groupe a intégré les enjeux climatiques et environnementaux par des engagements en faveur des transitions écoresponsables et pour la préservation de la biodiversité. Des stratégies d’économies d’énergie, de responsabilité sociétale de l’entreprise qui renforcent les actions du Groupe et de ses entités.

Partant du développement territorial, OZANAM entend améliorer les conditions de vie des martiniquais et porter sa contribution à l’allégement des impacts anthropiques mondiaux.

Le développement durable au cœur du développement de l’entreprise

Le groupe

Action Logement, un Groupe engagé

LA 1ÈRE ET LA PLUS GRANDE STATION D’ÉPURATION PRIVÉE EN FILTRES PLANTÉS AVEC LE DISPOSITIF RHIZOSPHAIR

pour faciliter l’épuration des e luents par une aération forcée.

La société OZANAM a inauguré le 17 novembre 2023 cette station moderne et écologique qui vient remplacer un équipement obsolète. Avec ses partenaires financiers et techniques, OZANAM a pu mettre en place cette infrastructure exceptionnelle par son emprise au sol : 2 000 m² et par sa capacité de traitement à 900 équivalent habitants. Son système innovant repose sur la gravité et sur l’épuration des eaux usées par les racines de plantes endémiques en l’occurrence la fleur dite « l’oiseau du paradis ».

Une infrastructure remarquable qui intéresse la Caraïbe à travers le projet CARIBSAN, cofinancé par l’Union Européenne (programme INTERREG Caraïbes) qui vise à partager les savoir-faire pour l’assainissement des eaux usées grâce aux filtres plantés de végétaux.

- Le climat tropical de l’île, marqué par une saison sèche et une saison humide, avec une incidence sur le bâti. Une réflexion particulière est ainsi à mener en termes de conception de l’enveloppe ou de l’orientation des logements afin d’optimiser le confort hygrothermique via la ventilation naturelle.

-L’intégration de l’approvisionnement dans les critères de choix des matériaux : au-delà des qualités et caractéristiques intrinsèques des produits et composants, fondamentales pour assurer la pérennité de l’ouvrage, leur potentielle importation en Martinique est à prendre en compte dans les coûts de construction. Dans ce contexte, la certification NF Habitat – NF Habitat HQE, pour les logements martiniquais en construction :

- S’appuie sur les obligations de résultats de la Réglementation thermique de Martinique, ainsi que sur les obligations de moyens de la Réglementation thermique Acoustique et Aération (DOM) et propose d’aller au-delà, en fonction du niveau de certification ciblé : amélioration de l’Indice de Confort Thermique et des facteurs solaires, présence de brasseurs d’air ou d’attentes, logements traversants, qualité des capteurs solaires thermiques ou photovoltaïques, etc.

“Garantir un haut niveau de qualité et de performance pour les logements en construction.”

- En termes de pertinence et de pérennité des ouvrages face aux contraintes climatiques, intègre un ensemble d’exigences liées à la performance des menuiseries, des occultations, des éléments de façades et de l’étanchéité des toitures.

- Vise à optimiser la qualité des parties communes et des logements en termes de sécurité anti-intrusion, de fonctionnalité, de qualité acoustique, d’éclairage naturel, d’adaptabilité au vieillissement de la population...

- S’assure du respect de l’environnement en prenant en compte la topographie du terrain, la récupération des eaux pluviales, le maintien des plantations existantes ou la présence d’une végétalisation adaptée.

- Etc.

Ainsi adapté, le référentiel NF Habitat – NF Habitat HQE est un cadre technique précieux pour les acteurs locaux de l’immobilier, leur permettant de garantir un haut niveau de qualité et de performance pour les logements en construction, tout en les accompagnant sur les enjeux liés à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de ses effets.

Sugarcrete, nouveau matériau de construction à base

de canne à sucre

Sugarcrete : contraction de sugarcane (canne à sucre) et concrete (béton) en anglais. Il s’agit d’un matériau de construction innovant permettant de recycler les déchets de la canne à sucre. Annuellement, deux milliards de tonnes de canne à sucre sont produites, dans le monde qui laissent 600 millions de tonnes de déchets de fibres de bagasse. Aux Antilles, en Guadeloupe et en Martinique, ce résidu fibreux issu de la canne à sucre, constitue la principale ressource de biomasse, valorisée par combustion pour produire de l’énergie électrique et thermique.

“Recycler les déchets de la canne à sucre.”

Depuis 2020, les équipes de l’University of East London en Angleterre, le producteur de sucre Tate & Lyle Sugars et le groupe Grimshaw (architectes) se sont associés pour créer un matériau de construction à 100% issu de la bagasse de canne à sucre.

La bagasse (déchets de produits agricoles) fait l’objet d’études et pourrait devenir une alternative moins coûteuse et ultra bas carbone à la brique de construction.

Des chercheurs ont développé et mis au point Sugarcrete™ Slab, un premier prototype qui doit permettre la mise en œuvre de cette technologie.

De quoi s’agit-il ?

D’un matériau de construction composé de bagasse associée à des liants sable et minéraux, compacté dans des moules, constituant ainsi des éléments de construction sans cuisson. Ce nouveau matériau pourrait être utilisé et réutilisé dans des structures aussi bien nouvelles qu’existantes, en remplacement de la brique ou du béton.

Ce projet, représentant une avancée en termes de construction innovante, entre dans le cadre du “Master of Architecture” de l’université anglaise. En utilisant des ressources renouvelables, il présente une durabilité comparable au béton, responsable de plus de 4% des émissions mondiales de CO2.

Il est clair que ce produit aurait un potentiel plus intéressant dans une région productrice de canne à sucre. Et le procédé permettrait de créer un nouveau secteur de développement économique tout en réduisant des coûts de matériaux de construction importés.

Toujours dans le cadre de ce programme de recherche, l’UEL a mis au point un prototype de blocs de dalle en canne à sucre adapté de Sugarcrete™ et a ensuite testé la viabilité de ce matériau ultra-bas carbone pour le bâtiment

“100% issu de la bagasse de canne à sucre.”

grâce à des modélisations numériques poussées et une fabrication robotisée. Les recherches antérieures menées par Grimshaw sur les géométries emboîtables, qui exploitent la forme des éléments de construction pour créer des assemblages autoporteurs, permet aujourd’hui de déployer Sugarcrete™ sous la forme de blocs composites démontables, réutilisables et résistants au feu qui peuvent être mis en œuvre pour la construction ou l’extension de dalles déposables, aussi bien pour des nouveaux chantiers que pour des constructions existantes.

Aussi, selon le Maître de conférence en architecture à l’University of East London, Armor Gutierrez, le Sugarcrete a été testé dans la construction de murs, de linteaux, de planchers afin d’évaluer tout son potentiel.

Mieux, après deux années de recherche et de développement, les tests menés par l’Université ont montré que, comparé à un ouvrage béton, Sugarcrete™ présente un temps de séchage d’une semaine seulement (contre un maximum de 28 jours pour le béton). Il s’avère également quatre à cinq fois plus léger qu’un bloc de béton et possède une empreinte carbone équivalente à 15-20 % de celle du béton.

Il devrait rentrer prochainement dans une nouvelle phase d’expérimentation et afin d’obtenir un retour d’expérience sur le long terme, il servira à la construction d’un bâtiment, une école au nord de New Delhi où il devra résister aux pluies diluviennes de la mousson.

Les perspectives

Dans le cadre du projet et en collaboration avec Tate & Lyle Sugars, l’équipe a commencé à identifier dans les régions du Sud mondial des régions productrices de canne à sucre qui pourraient bénéficier de Sugarcrete™. Sa volonté est désormais de travailler avec des ONG locales afin de tester le prototype. En effet, l’objectif est de développer une technologie qui utilise les biodéchets de canne à sucre dans son contexte local – la minimisation des coûts de transport pour les producteurs locaux permet à la production localisée de fabriquer des matériaux de construction « vernaculaires » radicalement nouveaux, abordables et à très faible émission de carbone.

CARAIBESTONE

Marbrier créateur, spécialiste du plan de travail

Créée en 2009, l’entreprise Caraibestone s’est imposée comme le leader du plan de travail en Martinique. Matériaux, techniques, équipements de pointe sont quelques clés de ce succès. Rencontre avec Dove Azria, directeur et créateur de l’enseigne.

Comment est née Caraibestone ?

Après analyse du marché local, nous avons vu l’opportunité de faire progresser le marché pour des produits sur mesure de qualité. Nous avons ainsi ouvert Caraibestone à Ducos, où se trouve toujours l’atelier. Nous disposons aussi de 2 show-rooms - à la Jambette et un tout nouveau à Trinité - où sont exposés nos différents matériaux et réalisations.

Comment avez-vous développé votre activité ?

Nous sommes devenus les spécialistes du plan de travail mais les applications sont infinies : marbrerie, décoration, habillage mural, cuves pour éviers dans le même matériau, bacs de douche… Nous intervenons dans la rénovation, avec par exemple le recouvrement d’anciennes paillasses carrelées. Nous proposons aussi des éviers en inox avec plusieurs coloris dont or, noir, inox classique et cuivre. Nous avons également une belle clientèle de professionnels, comme les restaurateurs pour lesquels nous concevons et réalisons des comptoirs de bars, des tables, des passeplats, des crédences dans nos matériaux haut de gamme.

Quels matériaux utilisez-vous justement ?

Nous travaillons principalement le quartz, le granit, la céramique, le compact HPL (laminé haute pression) mélange de résine et stratifié. Ce sont les plus utilisés et les plus demandés pour leur résistance et leur esthétique mais nous pouvons étudier tout autre type de matériau selon le projet.

Quels sont vos points forts ?

• Nous accompagnons de A à Z les particuliers, les architectes, les artisans, les cuisinistes et les agenceurs, avec sérieux et professionnalisme. Nos équipes sont rompues à la prise en charge de votre projet, des mesures jusqu’à la pose en passant par des devis précis et personnalisés. A l’atelier, nos techniciens maitrisent parfaitement l’utilisation des machines numériques de pointe. Au final, le résultat doit avant tout satisfaire nos clients les plus exigeants.

• Nous utilisons les machines les plus précises du marché, de la prise de cotes en 3D à la découpe, Notre nouvelle machine, la COMBI CUT BRETON découpe au jet d’eau les formes les plus complexes et réalise des gravures ultra précises. Elle est unique en Martinique et dans toute la Caraïbe. Ces équipements numériques sophistiqués italiens nous permettent de couper tous les matériaux, dans toutes les formes et toutes les finitions !

• Nous sommes les seuls à proposer 2 épaisseurs de céramiques : 2 cm et 12 mm. La céramique 2 cm offre des opportunités inédites en termes de décoration et de rénovation de surfaces existantes.

• Nous livrons votre plan de travail en Martinique sous 5 jours !

CARAIBESTONE

18 Rue Raymond Berger

Z.A La Marie

Ducos

0596 27 27 28

Show-room :

Z.I. La Jambette

Le Lamentin

Nouveau show-room : ZAC du Bac

La Trinité

caraibestone

caraibestone

plan-travail-martinique.com

Elena Shilova, architecte chez Grimshaw, déclare “une fois les blocs assemblés en dalle, le principe de Sugarcrete™ se rapproche du design imaginé par Abeille en 1699 pour la création d’une voûte plate : un système qui forme une dalle composée d’éléments, maintenus par un dispositif de fixation périmétrique, qui s’emboîtent les uns dans les autres et reportent les charges de bloc en bloc, réduisant ainsi jusqu’à 90% le volume de béton utilisé. Les économies d’acier, associées à l’usage d’un système modulaire composé de fibres de canne à sucre de densité variable, permet de prévenir les risques de fissuration de l’assemblage, observé lorsque le béton traditionnel se trouve soumis à des sollicitations extrêmes, et d’absorber les chocs sismiques : une qualité essentielle dans les régions à forte activité sismique où la canne à sucre est cultivée”. /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Avec des produits élaborés à partir de déchets organiques (comme Sugarcrete™), le secteur traditionnel de la brique pourrait être remplacé et signer une économie potentielle de 1,08 milliard de tonnes de CO2, soit 3% des émissions mondiales. L’environnement bâti représente à ce jour 40% des émissions annuelles de CO2. Si l’objectif mondial est de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, il est estimé que la surface bâtie mondiale pourrait doubler d’ici à 2060. Il faut donc imaginer des alternatives aux méthodes de construction actuelles.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Pour rappel, la canne à sucre est la culture la plus importante au monde en termes de volume de production. La transformation de la canne à sucre pour produire du sucre génère suffisamment de produits pour remplacer entièrement les systèmes de construction à forte consommation d’énergie tels que le béton ou la brique. La croissance de la canne à sucre fournit l’un des moyens de conversion CO2 en biomasse la plus rapide disponible, jusqu’à 50 fois plus efficace que la foresterie. Dans l’industrie du rhum, elle sert (une fois débarrassée de son humidité et réduite en miettes), de combustible pour les distilleries, ou d’amendement pour les sols.

Sugarcrete™ a été nominé par les lauréats de l’année dernière pour recevoir le prix Earthshot > 2023 dans la catégorie « Build a Waste-Free World ».

L’équipe ayant participé au concept, au design et à la fabrication du matériau se compose d’Armor Gutierrez Rivas, Maître de conférences en architecture, UEL, Alan Chandler, co-Directeur du Sustainability Research Institute, UEL, Bamdad Ayati, Chercheur associé au Sustainability Research Institute, UEL, Elena Shilova, Architecte, Grimshaw et Andy Watts, Directeur des technologies de conception, Grimshaw.

MENUISERIE ALUMINIUM - VITRERIE - MIROITERIE

50 ans d’expérience

FABRICATION SUR MESURE DE MENUISERIES EXTÉRIEURES EN ALUMINIUM ET PVC

Grand choix de menuiseries : porte-fenêtres, baies coulissantes, jalousies sécurity, gardes-corps, moustiquaires, protections sliding, volets roulants ...

LARGE GAMME DE VITRAGE

Isolation acoustique - contrôle solaire - verres feuilletés de sécurité.

FABRIQUANT DE LA MARQUE TECHNAL

Menuiseries conformes aux normes AEV et anticycloniques

Large choix de finitions laquées - Labellisées Qualicoat et Qualimarine

PREVENTIS

Pôle d’activités et Centre de Formation d’Apprentis

PREVENTIS Antilles Guyane représente un des organismes référents en matière de coordination, de contrôles règlementaires, de formations liées à la sécurité. Elle se positionne aussi comme Centre de Formation d’Apprentis.

PREVENTIS AG, des qualifications et un pôle d’activités :

- Coordination en BTP (SPS et OPC)

- Contrôles réglementaires : électricité et Vérification Générale Périodique des appareils, engins de levages et machines, puisque PREVENTIS AG détient les mêmes accréditations et agréments - les autorisant à contrôler les installations électriques et les équipements mécaniques - que les bureaux de contrôle représentés sur le plan national.

- Formations liées à la sécurité des travailleurs de façon générale et du BTP répondant aux besoins du marché, en partenariat avec les entreprises du bâtiment et leurs OPCO.

PREVENTIS AG, un Centre de Formation d’Apprentis

Déjà spécialisée en formations définies par le code du travail, P AG exerce aussi en tant que Centre de Formation d’Apprentis depuis quatre ans. Pour rappel, les programmes du CFA garantissent une qualification professionnelle reconnue

“enseigner et guider au mieux les candidats”

dans un secteur d’activité précis, avec délivrance de titre professionnel à l’issue d’une année de formation.

Toujours dans le souci d’enseigner et de guider au mieux les candidats, la société fait appel à des prestataires extérieurs - professionnels reconnus dans leurs différentes activités - en renfort des équipes déjà en place.

Afin de bénéficier des programmes de CFA, plusieurs leviers existent : la demande peut provenir des apprentis eux-mêmes, de Pôle Emploi, des collectivités, des missions locales d’entreprises demanderesses…

Etant habilités INRS et centre CACES®, conduite d’engins, ponts roulants, chariot élévateurs, Plateforme Elévatrice Mobile de Personnes…. les formations touchent des spécificités et des secteurs très variés : SST, PRAP évacuation, travaux en hauteur, risques chimiques, mécaniques, plateformes suspendues, utilisation d’échafaudages, manipulation d’extincteurs, interventions sur photovoltaïque, ATEX et Habilitation électrique pour personnel électricien et non électricien. Nos conseils portent également sur la rédaction et le suivi du Document

Unique obligatoire, l’évaluation des risques professionnels, la gestion des déchets… Même si toutes ces formations (génériques ou personnalisées) ont un caractère obligatoire, nous avons à cœur d’assister les employeurs - et les travailleurs - dans l’application de la réglementation.

Faire en sorte que chacun se sente impliqué dans une démarche qui contribue aussi à s’inscrire et à s’engager dans la responsabilité sociétale des entreprises.

PREVENTIS Antilles/ Guyane

Immeuble Synergie, Californie 2

Le Lamentin

0596 39 76 20

preventis-ag.fr

Étude, grâce aux bâtiments bioclimatiques, du confort

thermique même sans climatisation

L’étude COCO démontre que les référentiels utilisés pour concevoir des bâtiments ne sont pas adaptés aux Outre-mer où le confort thermique est possible au sein d’édifices bioclimatiques ventilés naturellement, sans climatisation.

BOULONNERIE

PRODUITS INDUSTRIELS ECLAIRAGE

CERC Martinique

Une source d’informations essentielles sur le BTP

Depuis sa création en 2018, la Cellule d’Études et de Recherches sur la Construction (CERC) Martinique s’engage à fournir une analyse approfondie et des informations précieuses sur le secteur de la construction. Initiée par des professionnels du BTP avec le soutien de l’État, la CERC a pour mission principale d’éclairer les stratégies et les décisions des élus, administrations et professionnels en offrant une vision claire et précise de l’activité du BTP en Martinique.

Actions engagées

Trimestriellement, la CERC édite des notes de conjoncture qui présentent de manière exhaustive les indicateurs clés du secteur du BTP en Martinique. Ces tableaux de bord offrent une vision actualisée de l’évolution de l’activité, permettant ainsi aux acteurs concernés de prendre des décisions éclairées.

En 2023, la CERC a été à l’avant-garde de plusieurs initiatives, organisant des séminaires techniques sur des sujets cruciaux tels que la construction en bois et la construction sur terrains en pente.

La Maison du BTP - Fort-de-France, siège de la CERC de Martinique

Séminaire BatiSolid «Construire en bois aux Antilles-Guyane», Le Gosier, 20 janvier 2023

De plus, elle a participé à des événements majeurs comme le Salon VALORA en Martinique et le Congrès National AFPS en Guadeloupe sur les risques sismiques, le Séminaire Qualité Construction, les Assises de la construction durable en France ainsi que le Séminaire AMEP « Bâtir ensemble l’avenir du BTP » et l’élaboration du schéma des carrières en Martinique. L’année dernière, la CERC a également mené des études approfondies, notamment sur l’attractivité du secteur du BTP auprès des jeunes Martiniquais. Ces efforts visent à mieux comprendre les enjeux du recrutement dans certaines professions en tension, comme les carreleurs et les plombiers, afin de proposer des solutions adaptées.

Projets à venir en 2024

Pour l’année à venir, la CERC travaille à mettre à jour son étude sur les coûts de construction sur la période 2018-2020, afin de fournir un référentiel cohérent pour les logements sociaux en 2024. De plus, elle continuera à organiser des rencontres ouvertes au grand public « Bokantaj Pawol » et à recevoir des parlementaires et décideurs pour favoriser le dialogue autour des enjeux du secteur.

Focus sur BATISOLID

La CERC s’implique activement dans le projet BATISOLID, une initiative cruciale pour l’adaptation des normes de construction aux spécificités des territoires ultramarins. Face aux défis révélés par l’ouragan Irma en 2017, ce projet vise à valoriser les savoir-faire locaux et à promouvoir une méthodologie innovante centrée sur la qualité de la construction locale. En contribuant à BATISOLID, la CERC affirme son engagement envers un secteur du BTP plus performant et adapté à la réalité des Antilles.

Rencontre avec le Conseil national de l’Ordre des Architectes et le Conseil régional de l’Ordre des Architectes de Martinique, Maison du BTP, 25 janvier 2023

Nos membres fondateurs

AMPI - Association Martiniquaise de la Promotion de l’industrie

CAPEB - Confédération des Artisans et des Petites

Entreprises du Bâtiment de Martinique

CNATP - Chambre Nationale des Artisans des Travaux Publics et Paysagistes de Martinique

FEMEC - Fédération des Métiers de la Construction de Martinique

FFB de Martinique - Fédération Française du Bâtiment de Martinique

FRBTP de Martinique (ex-SEBTPAM) - Fédération régionale du Bâtiment et des Travaux publics de Martinique

DEAL - Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Martinique

Nos sponsors

BTPR - Caisse de retraite et prévoyance du BTP Antilles-Guyane

Caisse des Congés payés du BTP Antilles-Guyane

Nos membres de droit

Chambre de Commerce et de l’Industrie de Martinique

Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Martinique

Collectivité territoriale de Martinique

DRFIP - Direction Régionale des Finances Publiques

INSEE - Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

Nos membres adhérents

AFD - Agence française de développement

COBATY de Martinique

CROAM - Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de Martinique

UNTEC - Union nationale des techniciens et économistes de la Construction

EDF Martinique

MEDEF de Martinique

ILOM - Réseau Innovation Logement Outre-Mer

Action Logement

OZANAM

SIMAR

SMHLM

De nouveaux financeurs ont rejoint la CERC en 2023, parmi lesquels la SAMAC, et l’association Qualitel.

“La CERC

Martinique, votre partenaire privilégié pour une construction durable et responsable”

Rencontre avec M. Le Préfet, Jean-Christophe Bouvier, et Mme La Sous-Préfète, Odile Nacibide, Maison du BTP, 20 octobre 2022

CERC Martinique

13 lotissement Bardinet

Maison du BTP

Fort-de-France

0596 75 80 09 cerc-martinique.fr

Une initiative ultramarine associant La Martinique, La

Réunion et Mayotte

Le projet COCO (Confort Optimisé pour réduire la Climatisation en Outre-mer) associe trois territoires ultramarins. Il a été piloté depuis la Réunion par le bureau d’études IMAGEEN, avec le concours du bureau d’étude Watt Smart en Martinique, où les enquêtes de terrain ont été confiées à l’association de promotion du bâtiment durable KEBATI. Une étude qui a été menée de 2019 à 2022. Un travail de recherche, co-financé par l’Agence Qualité Construction et l’ADEME de Mayotte, qui s’appuie sur l’étude de 4142 questionnaires de ressenti de confort au sein d’édifices de la Martinique et de Mayotte. Des relevés précis de température, humidité et vitesse de l’air ont été associés à chaque témoignage.

Principaux résultats de l’étude

Les ultramarins, acclimatés aux conditions de chaleur et d’humidité tropicales, manifestent un ressenti de confort différent des résidents de climats tempérés. La tolérance est de 2°C supplémentaires en moyenne, notamment lorsque la ventilation est satisfaisante.

Sans circulation d’air, du confort jusqu’à 28°C

• Avec une vitesse d’air nulle ou très faible (moins de 0,2 m/s), COCO mesure un taux de 83 % de confort pour une température de 28°C pour une hygrométrie pouvant atteindre 80 %. Dans les mêmes conditions, un métropolitain serait en inconfort dès 26°C.

Sous un brasseur d’air, du confort jusqu’à 31°C

• Avec une vitesse d’air de 0,5 à 1 m/s, soit les conditions de ventilation sous un brasseur d’air, 85% des personnes se considèrent en conditions de confort thermique jusqu’à 31°C pour un taux d’humidité compris entre 65 et 75%.

Dans les locaux climatisés, autant de personnes ont froid que chaud

• Sur l’échantillon climatisé, l’étude a comptabilisé 7% d’inconfort lié au froid et 7 % lié au chaud.

• En dessous de 26°C, plus de 25% se déclarent en condition d’inconfort froid en présence d’une vitesse d’air.

“En se basant sur des données inadaptées, le secteur de la construction et du BTP a été encouragé à climatiser à outrance les bâtiments en climat tropical. Notre étude montre qu’il est possible d’avoir du confort, y compris sans climatisation.” Néjia Ferjani, directrice du bureau d’études réunionnais IMAGEEN.

De nouveaux outils pour les acteurs du bâtiment

Sans prétendre harmoniser totalement les pratiques des bureaux d’études techniques, le projet COCO propose une méthodologie d’étude du confort thermique et des indicateurs adaptés aux territoires antillais et mahorais.

“Avec le diagramme de Givoni existant, il était très compliqué de parvenir à un bâtiment confortable sans climatisation en Outre-Mer. Adapté par COCO au climat tropical, cela devient beaucoup plus crédible. Pour un bâtiment bioclimatique optimisé, on va pouvoir passer d’une situation de confort 80% du temps à 95% du temps sans climatisation”. Tom Chabillon, expert en efficacité énergétique chez Watt Smart.

Sur base de l’ensemble des données récolté et traité sur les territoires de la Martinique et de Mayotte, un nouveau diagramme de confort COCO a pu être développé.

Ce diagramme de l’air humide avec zones de confort COCO est applicable sur les territoires qui ont servi à le réaliser : Martinique et Mayotte mais également en Guadeloupe dont le climat est voisin de celui de La Martinique.

Les

brasseurs d’air, un équipement trop peu mobilisé

Économes en énergie et moins coûteux que la climatisation, les brasseurs d’air créent des conditions de confort thermique et un ressenti de fraîcheur dans une pièce. COCO révèle qu’avec une légère vitesse d’air, 80% des sondés ressentent du confort jusqu’à 28°C. Sous un brasseur d’air, 85% des personnes se considèrent en conditions de confort jusqu’à 31°C.

“Les brasseurs d’air sont paradoxalement moins répandus en Martinique qu’à Mayotte. Il apparaît clairement qu’il est nécessaire d’augmenter le taux de ces équipements aux Antilles, en particulier dans les établissements scolaires, en choisissant des modèles performants et silencieux.” Tom Chabillon, expert en efficacité énergétique chez Watt Smart.

La climatisation, une source régulière d’inconfort froid

Lors de l’étude COCO, toutes les personnes se déclarant en inconfort lié au froid étaient en milieu climatisé. En Martinique, l’étude a comptabilisé 7% d’inconfort chaud et 7% d’inconfort froid sur l’échantillon climatisé. En dessous de 26°C, plus de 25% se déclarent en condition d’inconfort froid en présence d’une vitesse d’air.

“Dans les logements, la climatisation n’est pas indispensable pour le confort, sous réserve d’adopter des bonnes pratiques, telles que la ventilation, la protection contre le soleil, l’installation de brasseurs d’air. D’après le modèle COCO, on peut atteindre le confort dans de nombreux cas sans climatisation.” Nejia Ferjani, directrice du Bureau d’étude IMAGEEN.

Un habillement supérieur aux recommandations

L’uniforme étant de rigueur dans l’enseignement à La Martinique, l’habillement des élèves se compose généralement de chaussures fermées, d’un pantalon épais de type jean et d’un polo à manches courtes, ce qui correspond à un CLO* d’environ 0,5. Ce type d’habillement n’est pas adapté pour des bâtiments fonctionnant en ventilation naturelle en climat tropical, mais plutôt pour des bâtiments climatisés.

* L’unité d’isolement thermique du vêtement (Icl) utilisée est le “clo”, de l’anglais “Cloth”. Un clo est défini comme l’isolement vestimentaire nécessaire pour maintenir en équilibre le bilan thermique d’un sujet au repos, exposé à un air calme (0,1 m/s), une température de 21°C et une humidité relative de 50%. En pratique, 1 clo correspond à l’isolement assuré par une tenue de ville classique et les sous-vêtements usuels.

Nejia Ferjani, directrice du Bureau d’étude IMAGEEN, précise que dans les bureaux et les écoles, où les gens sont plus habillés, la sensation d’inconfort sera plus importante, avec un ressenti chaud plus rapidement atteint. Dans les commerces et les logements, où les vêtements portés sont plus légers, on observe une tolérance plus élevée à la chaleur.

Dans les bureaux, du confort jusqu’à 28°C

Plus de 90% des sondés indiquent être en situation de confort dans les bureaux jusqu’à 27°C. A 28°C, le taux de confort se maintient légèrement en dessous de 80%, et il chute à 55% à 29°C.

On constate qu’il est possible de climatiser à une température entre 26 et 28°C tout en assurant une part de confort satisfaisante. La climatisation fait chuter l’humidité, ce qui est également favorable.

“On peut réduire l’utilisation de la climatisation et les consommations dans les bureaux, notamment pendant la saison fraîche : le ressenti de confort y est bon jusqu’à 27 °C. Il ne faut pas oublier l’apport des brasseurs d’air, qui permettent des économies d’énergie substantielles.” Tom Chabillon, expert en efficacité énergétique chez Watt Smart.

En climat tropical, les conditions pour concevoir un bâtiment confortable sans climatisation sont réputées très difficiles.

30 à 50% de foyers climatisés

En Outre-mer, près de la moitié des foyers sont équipés de climatisation, et la tendance est à la hausse. A l’échelle mondiale, le taux d’équipement est amené à se multiplier par 4 d’ici à 2050.

Bon marché à l’achat, mais coûteux à l’usage, le recours à l’air conditionné se fait souvent au détriment de solutions plus écologiques et économiques, telles que les bâtiments bioclimatiques.

Selon le programme Clim’eco, la climatisation représente plus de 20% de la consommation d’électricité des ménages dans les départements ultra-marins.

Faire changer la conscience collective

L’étude COCO démontre un potentiel de confort en adoptant des pratiques de construction

“Enquêtes de terrain confiées à l’association de promotion du bâtiment durable.”

bioclimatiques de bon sens, telles que la végétalisation de l’environnement du bâtiment, l’isolation des toitures, le recours aux brasseurs d’air et la protection solaire. La climatisation n’apparaît pas comme une condition indispensable au confort thermique.

“Il faut faire changer la conscience collective et les habitudes vis-à-vis de la climatisation, et privilégier le rafraîchissement des bâtiments plus que la climatisation. Notre retour terrain montre qu’on peut avoir du confort jusqu’à 28° sans ventilation, voire au-delà de 30°C avec un brasseur d’air.” Néjia Ferjani, directrice du bureau d’études réunionnais IMAGEEN.

Deux ans d’études auprès de 4 000 ultramarins

Pour chaque enquête, quatre paramètres ont été mesurés avec précision à l’aide de sondes :

• la température de l’air

• le taux d’humidité

• la température rayonnante (température induite par les objets qui entourent : murs chauds, soleil, bitume etc) à l’aide d’une sonde “boule noire”

• la vitesse de l’air à l’aide d’une sonde de turbulence

Ces métriques ont été corrélées au ressenti de confort thermique déclaré de l’usager au moment du relevé de température.

Les bâtiments étudiés, majoritairement des bâtiments scolaires, n’étaient pas climatisés pour la plupart : l’objectif était d’identifier les limites des conditions de confort en condition de température élevée.

Merci à Gilles Guerrin, Co-gérant & Expert efficacité énergétique chez Watt Smart.

Le béton cicatrisant, une innovation majeure

Le béton cicatrisant, également connu sous le nom de béton auto-cicatrisant, est une innovation majeure dans le domaine de la construction. Ce matériau révolutionnaire a la capacité de réparer automatiquement les fissures qui se forment au fil du temps, offrant ainsi une durabilité accrue aux structures. Ses développements récents suscitent un intérêt particulier dans les régions tropicales, telles que les Antilles et la Caraïbe, où les conditions climatiques extrêmes mettent à l’épreuve la résilience des matériaux de construction.

Qu’est-ce que

l’auto-cicatrisation ?

Le béton cicatrisant utilise des microorganismes, des polymères spéciaux ou d’autres mécanismes pour remplir et refermer les fissures dès qu’elles apparaissent. Ces mécanismes réactifs sont incorporés dans le mélange du béton pendant la phase de production. Ils peuvent être de différentes nature : les micro-organismes ou bactéries, par exemple, produisent des minéraux qui colmatent les fissures, tandis que les polymères réagissent chimiquement pour sceller les brèches en présence d’eau. Lorsqu’une fissure apparaît, l’eau s’infiltre, déclenchant le processus de cicatrisation qui rebouche la fissure, restaurant ainsi l’intégrité structurelle et la durabilité du béton.

Le point sur la recherche

Des chercheurs explorent la possibilité d’intégrer des mécanismes de réparation automatique dans le béton, activés uniquement en présence de fissures. Une équipe de l’université de Colorado travaille sur l’ajout de bactéries au béton, permettant de capter la lumière et le dioxyde de carbone pour produire du carbonate de calcium. Ce “béton vivant” pourrait colmater les fissures, mais des ajustements sont nécessaires, tels que la durée de vie des bactéries et les propriétés physiques du béton. D’autres équipes, comme celle de l’université de Delft, explorent l’utilisation de bactéries et de lactate de calcium dans des capsules d’argile intégrées comme granulats dans la fabrication du béton.

Ces capsules se fissurent avec le béton, activant les bactéries qui produisent du carbonate de calcium pour colmater les fissures, créant ainsi un béton auto-cicatrisant.

Parallèlement, des chercheurs des États de New York et du New Jersey étudient l’incorporation de champignons dans le béton. Ces champignons réagissent à l’eau et à l’oxygène lors de la fissuration du béton, produisant également du carbonate de calcium pour réparer les fissures. Ces approches ouvrent des perspectives innovantes pour renforcer la durabilité du béton en favorisant l’auto-réparation.

Si la certification et la normalisation sont des processus à long terme, le principal défi consiste à rendre la méthodologie d’auto-réparation commercialement attrayante par rapport aux méthodes d’injection traditionnelles. Bien que le béton cicatrisant présente des avantages indéniables, des défis persistent. Certains mécanismes peuvent perdre de leur efficacité avec le temps, et l’adaptation à différentes conditions climatiques reste un domaine de recherche en cours.

Applications futures

“Incarner l’avenir de la construction dans un monde de plus en plus conscient des impératifs écologiques et de durabilité.”

> Performance environnementale : Moins de déchets de construction et de démolition découleraient de la nécessité réduite de remplacer des éléments dégradés, contribuant ainsi à une construction plus durable. > Applications Polyvalentes : Le béton cicatrisant peut trouver des applications dans divers domaines, des infrastructures civiles aux bâtiments commerciaux et aux ouvrages d’art.

On entrevoit aujourd’hui les avantages que ces innovations pourraient apporter au secteur du BTP…

> Durabilité améliorée : La capacité du béton à s’autoréparer prolongerait significativement la durée de vie des structures, limitant l’exposition des armatures en acier à l’humidité et aux éléments corrosifs réduisant ainsi les coûts d’entretien à long terme.

> Réduction des coûts de réparation : Les interventions fréquentes et coûteuses dues aux fissures seraient considérablement réduites, générant des économies substantielles sur le long terme.

Les chercheurs et ingénieurs travaillent sur l’amélioration d’un produit encore limité dans ses applications concrètes, notamment en termes d’efficacité et de viabilité économique. Cependant, le béton auto-cicatrisant représente une avancée majeure pour le secteur de la construction. Son adoption croissante dans des régions comme la Caraïbe pourrait marquer un tournant dans la manière dont les structures sont construites et maintenues, conduisant à des bâtiments plus résilients, plus sûrs et plus durables. En tant que tel, il pourrait incarner l’avenir de la construction dans un monde de plus en plus conscient des impératifs écologiques et de durabilité.

Mercedes-Benz

Performances et innovations inégalées

Socaumar, distributeur et réparateur agréé de Mercedes-Benz Trucks propose une large gamme de camions de distribution, de travaux publics, en véhicules spéciaux ou de longue distance.

Des véhicules qui ont toujours été synonymes de qualité, de fiabilité et de performances exceptionnelle et qui intègrent des technologies avancées pour améliorer la sécurité, l’efficacité et le confort.

Une vaste gamme

L’Actros, fleuron de la gamme, allie parfaitement le confort, la puissance et l’efficacité, idéal pour le transport longue distance et la distribution lourde. Equipé d’une cabine spacieuse et ergonomique, il offre aux conducteurs un environnement de travail à la pointe de la technologie avec de nombreuses fonctionnalités. Doté de motorisations puissantes et de systèmes de transmission avancés l’Actros assure une conduite fluide et économique sur de longues distances.

L’Arocs, véritable cheval de trait conçu pour les chantiers de construction les plus exigeants. Sa robustesse à toute épreuve s’allie à une puissance impressionnante. De plus, il existe en diverses configurations. Les variantes routières et à traction intégrale de l’Arocs offrent un camion particulièrement robuste et résistant pour relever tous les défis. A cela, s’ajoute une motorisation de 238 à 625 chevaux.

L’Atego est un camion polyvalent, agile et léger, idéal pour la distribution et la construction légère puisqu’il est d’une grande maniabilité. Disponible en plusieurs configurations, il se plie à toutes les exigences et travaille avec une efficacité maximale et offre un comportement routier excellent.

Une équipe à votre service

Chez Socaumar, une équipe de commerciaux Mercedes-Benz Trucks détient toute l’expertise afin de traiter des requêtes spécifiques aux véhicules utilitaires industriels lourds et apporter des solutions appropriées, y compris en termes de contrats-services. D’autre part, les camions Mercedes-Benz bénéficient d’une réception, d’un atelier et d’un SAV dédiés.

Socaumar, distributeur et réparateur agréé de Mercedes Benz Trucks Le Lamentin

0596 59 65 89 0696 18 42 56

Urbanisme L’écoconstruction ne peut pas totalement s’affranchir des règles locales d’urbanisme régissant l’aspect extérieur des constructions

Le saviez-vous ?

Selon l’article L.111-16 du Code de l’urbanisme, “nonobstant les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions des plans locaux d’urbanisme, des plans d’occupation des sols, des plans d’aménagement de zone et des règlements des lotissements, le permis de construire ou d’aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable ne peut s’opposer à l’utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d’éviter l’émission de gaz à effet de serre, à l’installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d’énergie renouvelable, y compris lorsque ces dispositifs sont installés sur les ombrières des aires de stationnement. Le permis de construire ou d’aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable peut néanmoins comporter des prescriptions destinées à assurer la bonne intégration architecturale du projet dans le bâti existant et dans le milieu environnant”. Selon l’article R.111-23 du même code, pour l’application de la disposition précitée, les matériaux ou procédés concernés sont :

- Les bois, végétaux et matériaux biosourcés utilisés en façade ou en toiture ;

- Les systèmes de production d’énergie à partir de sources renouvelables, lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernée ;

- Les équipements de récupération des eaux de pluie, lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernée ;

- Les pompes à chaleur ;

- Les brise-soleil.

Le secteur du bâtiment représente une part importante de toutes les émissions de CO2 générées sur Terre. L’écoconstruction a donc le vent en poupe. Elle est économe en énergie et sa réalisation doit être la moins polluante possible : elle se base ainsi sur les grands principes du développement durable. Il s’agit en effet de fournir confort et santé aux occupants tout en s’intégrant de la façon la plus naturelle possible à l’environnement, sans perturbation du milieu. L’important est de tirer parti au maximum des apports naturels environnants et d’intégrer le plus facilement possible le bâtiment à son milieu.

La réalisation d’une construction est généralement soumise à autorisation d’urbanisme (permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir ou décision de non-opposition à déclaration préalable) dont la délivrance est subordonnée au respect de la législation de l’urbanisme. Se pose la question suivante : jusqu’à quel point les règles locales d’urbanisme issues notamment des plans locaux d’urbanisme (PLU) régissant l’aspect extérieur des constructions doivent-elles céder le pas aux nouvelles exigences de l’écoconstruction ?

Un litige récemment jugé par le Conseil d’Etat concernant l’installation de panneaux solaires a conduit ce dernier à connaître pour la première fois des dispositions de l’article L.111-16 du Code de l’urbanisme qui énonce le principe de la non-opposabilité des documents d’urbanisme à l’égard des procédés ou des dispositifs visant à améliorer la performance écologique des constructions. Par une décision en date du 4 octobre 2023, les Juges du Palais-Royal ont en effet précisé la portée de l’inopposabilité des règles d’un PLU empêchant l’utilisation de matériaux ou procédés favorables aux performances environnementales et énergétiques prévues par ledit article L.111-16 (CE, 4 octobre 2023, n°467962).

Évoquer succinctement cette affaire permet de comprendre les enseignements qu’il convient d’en tirer. Les propriétaires d’une maison d’habitation ont souhaité installer des panneaux solaires thermiques sur leur toit et ont ainsi déposé une déclaration préalable de travaux à laquelle le maire ne s’est pas opposé, en assor-

tissant toutefois sa décision d’une prescription tendant, dans un objectif de bonne intégration architecturale, à ce que les panneaux s’inscrivent dans la pente du toit de la maison existante “conformément au règlement du PLU de la commune”. En effet, le projet prévoyait de dresser les panneaux solaires sur le pan avant de la toiture avec une inclinaison de l’ordre de 50 degrés, formant une saillie très visible que les propriétaires se proposaient d’atténuer en équipant les panneaux de « joues » latérales en tuile. En première instance et en appel, les juges administratifs ont rejeté les conclusions tendant à l’annulation de cette prescription. Le Conseil d’Etat est allé dans le même sens que les juges d’appel en fixant le principe suivant : les dispositions de l’article L.111-16 du Code de l’urbanisme n’ont ni pour objet, ni pour effet d’écarter l’application des dispositions réglementaires d’un PLU relatives à l’aspect extérieur des constructions qui, sans interdire l’utilisation de matériaux ou procédés permettant d’éviter l’émission de gaz à effet de serre ou l’installation de dispositifs destinés à la production d’énergie renouvelable ou favorisant la retenue des eaux pluviales, imposent la bonne intégration des projets dans le bâti existant et le milieu environnant.

Cette décision de justice mérite d’être approuvée au regard du tempérament défini à la fin du premier alinéa de l’article L.111-16 précité. Ces dispositions législatives ne font en effet pas obstacle à ce que l’autorité

compétente se fonde sur les règles du document d’urbanisme pour assortir l’autorisation d’urbanisme de prescriptions destinées à assurer la bonne intégration architecturale des dispositifs concernés. Toutefois, les prescriptions imposées par l’Administration ne peuvent entraîner des modifications que sur des points précis et limités sans nécessiter la présentation

d’un nouveau projet. C’est un principe constant rappelé par le Conseil d’Etat (CE, 5 mai 1972, n° 78627 ; CE, 13 mars 2015, n°358677).

Frédéric ROSE-DULCINA

LEX LEARNING - RD LIFE

Juriste et formateur

Permis de construire

Attention aux demandes de pièces complémentaires

illégales !

Le saviez-vous ?

Lors de l’instruction d’une demande d’autorisation d’urbanisme, l’Administration peut exiger des pièces complémentaires au demandeur (dit aussi “pétitionnaire”). À compter de leur réception, le délai d’instruction repart de zéro. Les pièces exigibles sont limitativement listées par le Code de l’urbanisme. Plus précisément, selon l’article R.423-38 du Code de l’urbanisme, “lorsque le dossier ne comprend pas les pièces exigées en application du présent livre, l’autorité compétente, dans le délai d’un mois à compter de la réception ou du dépôt du dossier à la mairie, adresse au demandeur ou à l’auteur de la déclaration une lettre recommandée avec demande d’avis de réception, indiquant, de façon exhaustive, les pièces manquantes”. Cet envoi précise :

- que les pièces manquantes doivent être adressées à la mairie dans le délai de trois mois à compter de sa réception ;

- qu’à défaut de production de l’ensemble des pièces manquantes dans ce délai, la demande fera l’objet d’une décision tacite de rejet en cas de demande de permis ou d’une décision tacite d’opposition en cas de déclaration ;

- que le délai d’instruction commencera à courir à compter de la réception des pièces manquantes par la mairie.

Le 9 décembre 2022, le Conseil d’État a rendu un arrêt important constituant un revirement en droit de l’urbanisme. Désormais, en matière d’autorisation d’urbanisme, une demande de pièces complémentaires illégale provenant d’un service instructeur ne fait plus obstacle à la naissance d’une autorisation tacite (CE, 9 décembre 2022, n°454521, publié au Lebon).

Aux termes de l’article R.423-19 du Code de l’urbanisme, le délai d’instruction d’une autorisation d’urbanisme court à compter de la réception du dossier complet en mairie. Le caractère complet du dossier d’une demande d’autorisation d’occupation et d’utilisation des sols est établi au regard des pièces limitativement exigibles par le Code de l’urbanisme, aucune autre information ou pièce ne pouvant être exigée par l’autorité compétente comme le prévoit l’article R.431-4 du Code de l’urbanisme. Les délais d’instruction de droit commun sont de :

- un mois pour les déclarations préalables ; - deux mois pour les demandes de permis de démolir et pour les demandes de permis de construire portant sur une maison individuelle ; - trois mois pour les autres demandes de permis de construire et pour les demandes de permis d’aménager (article R.423-23 du Code de l’urbanisme).

Le service instructeur peut néanmoins, dans le délai d’un mois à compter de la réception de la demande, formuler une demande de pièces complémentaires auprès du pétitionnaire. Ce dernier dispose alors d’un délai de trois mois pour compléter son dossier, à défaut de quoi la demande fait l’objet d’une décision de rejet en cas de permis ou d’opposition à une déclaration préalable. Le délai d’instruction ne commence alors à courir qu’à compter de la réception des pièces manquantes par la mairie (article R.423-39 du Code de l’urbanisme). Dans la pratique, de nombreux services instructeurs font un usage abusif de l’article R.423-38 du Code de l’urbanisme en faisant des demandes de pièces complémentaires infondées (non exigées par le Code de l’urbanisme), et ce afin de rallonger artificiellement le délai d’instruction.

Une demande de pièces complémentaires faisant naître une décision tacite de refus en l’absence de production des pièces demandées constitue une décision pouvant faire l’objet d’un recours en annulation (CE, 8 avril 2015, n°365804). Ces demandes de pièces complémentaires peuvent donc en principe être attaquées en justice. Toutefois, par le passé, le Conseil d’État avait jugé que si l’illégalité d’une demande de l’administration au pétitionnaire tendant à la production d’une pièce complémentaire qui ne peut être requise est de nature à entacher d’illégalité la décision tacite d’opposition prise en application de l’article R.423-39 du code de l’urbanisme, elle ne saurait avoir pour effet de rendre le pétitionnaire titulaire d’une décision implicite de non-opposition (CE, 9 décembre 2015, n°390273). Autrement dit, le pétitionnaire n’était pas en mesure de se prévaloir d’une autorisation d’urbanisme tacite en invoquant l’illégalité de la demande de pièces complémentaires puisque cette dernière prorogeait le délai d’instruction. Avec leur arrêt du 9 décembre 2022, les Juges du Palais-Royal ont opéré un revirement de jurisprudence en sanctionnant les demandes de pièces complémentaires illégales. Ils ont en effet considéré que “le délai d’instruction n’est ni interrompu, ni modifié par une demande, illégale, tendant à compléter le dossier par une pièce qui n’est pas exigée en application du livre IV de la partie réglementaire du Code de l’urbanisme. Dans ce cas, une décision de non-opposition à déclaration préalable ou un permis tacite naît à l’expiration du délai d’instruction, sans qu’une telle demande puisse y faire obstacle”.

Le principe dégagé par le Conseil d’État bouleverse la pratique des services instruisant les demandes d’autorisation d’occupation et d’utilisation des sols puisqu’il marque immanquablement un coup d’arrêt aux demandes de pièces complémentaires infondées. Il appartient désormais aux pétitionnaires d’analyser avec minutie les demandes de pièces complémentaires effectuées notamment afin de constater s’ils sont ou non titulaires d’une autorisation d’urbanisme tacite. Cette décision du Conseil d’État doit être saluée car elle donne sa pleine effectivité aux dispositions

susvisées du Code de l’urbanisme. D’ailleurs, elle fait d’ores et déjà l’objet de nombreuses applications par le juge administratif sur tout le territoire national (CAA Marseille, 19 janvier 2023, n°20MA03627 ; CAA Lyon, 16 mai 2023, n°21LY03749, CAA Versailles, 16 juin 2023, n°21VE02511).

D’autres décisions de justice vont assurément suivre.

Frédéric ROSE-DULCINA

FRD LEARNING - RD LIFE

Juriste et formateur

PIEUX ML

Construire sur des bases solides

“Il faut être rigoureux et bien organisé dans son travail ”

PIEUX ML

Fondations

PIEUX ML est un partenaire de choix en fondations spéciales et propose une gamme de pieux métalliques à hélice vissés avec refoulement du sol (norme NF EN 12699 : 2015-07) : des fondations profondes performantes et économiques. L’entreprise dispose d’équipes, d’ateliers et d’engins en Martinique, comme en Guadeloupe et en Guyane. Elle intervient sur des ouvrages neufs, en rénovation et dans le cadre de confortement parasismique.

Parmi les collaborateurs, Rudy Vigier, chef d’atelier nous livre sa vision du métier qu’il exerce depuis quelques années chez PIEUX ML :

Qu’est-ce qui a motivé le choix de votre métier ?

Mon métier d’origine - et de formation - est la mécanique industrielle ; j’ai toujours eu un lien particulier avec l’acier et les machines-outils. Par la suite, j’ai été́ cogérant d’une société́ d’électricité́ en bâtiment, puis responsable de production dans un atelier de mécanique. En arrivant chez PIEUX ML, on peut dire que j’ai réintégré le BTP avec une base industrielle.

Quelles sont les qualités et compétences d’un chef d’atelier ?

Il faut être rigoureux et bien organisé dans son travail tout en gérant les imprévus et les changements de situation.

A quoi ressemble une journée type pour vous chez Pieux ML ?

Il n’y a pas vraiment de journée type ! Chaque jour est différent, c’est aussi ce qui évite une certaine routine, voire une morosité́ dans les tâches quotidiennes. On peut travailler au bureau sur la gestion des sorties de stock et l’heure suivante, se retrouver sur chantier sous une machine à réparer.

Rudy

Quelles sont vos missions au sein de PIEUX ML ?

En premier lieu, j’ai la charge d’approvisionner l’atelier, je valide la réception des conteneurs en vérifiant la quantité́ et la conformité́ des entrées en stock. Je contrôle également toutes les sorties, que ce soit pour la fabrication de pieux en atelier ou pour les approvisionnements de chantier. Je gère également l’achat des consommables (électrode de soudure, disque à meuler ...) pour l’atelier et les chantiers. Lorsqu’un devis est signé, je lance la production et la fabrication des pieux selon les types de tube et d’hélice. Ceux-ci seront ensuite identifiés et rangés sur le parc de stockage.

Dans un deuxième temps, j’assure la maintenance des machines, sur chantier lors de petites pannes, afin de réduire au maximum les temps d’arrêt, ou en atelier lorsque celles-ci sont trop importantes. J’assure également la maintenance des machines-outils de l’atelier ainsi que l’entretien des véhicules.

Quelles activités/phases préférez-vous dans votre travail ?

Ma préférence reste la conception et la réalisation de nouveaux projets pour améliorer nos produits et les conditions de travail des installateurs. J’apprécie beaucoup de réaliser de nouveaux process d’installation, tant du point de vue de la réflexion que de la créativité́. Enfin j’aime aussi beaucoup ce qui touche à la fabrication et qui nécessite l’emploi des diverses machines à notre disposition (table à découpe plasma, scie à ruban, poste MIG ...).

France

FBIM World

Construction, immobilier et aménagement urbain sous le prisme des nouvelles technologies et du numérique

3 au 4 avril 2024

Paris Expo Porte de Versailles, Paris

FOIRE DE PARIS

Architecture, maison, bâtiment, art, décoration

1er au 12 mai 2024

VIPARIS - Porte de Versailles, Paris

ARCHITECT AT WORK

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur

Lyon : 05 au 06 juin 2024 - Halle Tony Garnier

Paris : 23 au 24 octobre 2024 au Paris Event CenterLa Villette

Nantes : 21 au 22 novembre 2024 -

Parc des Expositions de La Beaujoire

Marseille : 21 au 22 mai 2025 au Parc ChanotPalais de l’Europe

VIVRE AUTONOME

Le salon de la maison durable

24 au 26 mai 2024

Eurexpo, Lyon

SALON PISCINE, SPA ET JARDIN CÔTE D’AZUR 2024

Salon dédié à l’univers de la Piscine, du Spa & des Aménagements Extérieurs

05 au 08 septembre 2024

MIN d’Azur, Nice

BATIMAT

Salon mondial de la construction

30 septembre au 03 octobre 2024

Paris Expo Porte de Versailles, Paris

INTERCLIMA + ELEC 2024

Salon international du chauffage, du froid, de la climatisation et de la salle de bains

30 septembre au 03 octobre 2024

Paris Expo Porte de Versailles, Paris

EQUIP’BAIE 2024

Salon international de la fermeture, de la fenêtre et de la protection solaire

30 septembre au 03 octobre 2024

Paris Expo Porte de Versailles, Paris

INNOBAT 2024

Salon des produits innovants pour le bâtiment

07 au 08 novembre 2024

Halle d’Iraty, Biarritz

SIBCA

Salon de l’immobilier bas carbone

07 au 09 octobre 2024

Carrousel du Louvre, Paris

PISCINE GLOBAL 2024

Salon européen des industries de la piscine

19 au 22 novembre 2024

Eurexpo, Lyon

BePOSITIVE 2025

Salon des énergies renouvelables, en particulier dans le bâtiment

25 au 27 mars 2025

Eurexpo, Lyon

Allemagne

SDISASTERS EXPO EUROPE

Forum international dédié à l’atténuation des conséquences des catastrophes naturelles les plus coûteuses au monde 15 au16 mai 2024

Exhibition Centre Frankfurt, Francfort

ARCHITECT @ WORK - GERMANY - MUNICH 2024

Architecture et architecture d’intérieur

05 au 06 juin 2024

Fairground Messe München, Munich

STONE+TEC 2024

Salon professionnel international de la pierre naturelle et des technologies afférentes 19 au 22 juin 2024

Exhibition Centre Nuremberg, Nuremberg

BAUEN & WOHNEN - LINGEN 2024

Salon de la construction et de l’habitat.

06 au 08 septembre 2024

Emslandhallen Lingen, Lingen

GET NORD 2024

Salon professionnel de l’ingénierie électrique, des sanitaires, du chauffage et de l’air conditionné 02 au 04 octobre 2024

Hamburg Messe und Congress, Hambourg

CONSTRUCTION EQUIPMENT FORUM 2024

Forum allemand des équipements de construction

08 au 09 octobre 2024

Estrel Berlin Hotel & Convention Center, Berlin

BELEKTRO 2024

Électronique, numérique et technologie du bâtiment 05 au 07 novembre 2024

Messegelände Berlin, Berlin

HEIM + HANDWERK

Exposition vente pour le bâtiment, la décoration et les accessoires d’intérieur

27 novembre au 01 décembre 2024

Fairground Messe München, Munich

BAU 2025

Salon professionnel international des matériaux et équipement de construction, et de la rénovation e bâtiments

13 au 18 janvier 2025

Fairground Messe München, Munich

BAUMA 2025

Salon leader mondial des machines de construction, des machines pour matériaux de construction, des machines minières, des véhicules et équipements de construction 07 au 13 avril 2025

Fairground Messe München, Munich

Belgique

PLASTIC SUSTAINABILITY STRATEGIES EUROPE 2024

Congrès dédié aux stratégies de durabilité du plastique 14 au 16 mai 2024

Nhow Brussels Bloom, Bruxelles

ARCHITECT @ WORK - BELGIUM 2024

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur

29 au 30 mai 2024

Tour & Taxis

Rue Picardstraat 3, Bruxelles

ENERGIES + CONSTRUCTION 2024

Salon des économies d’énergie et du bâtiment durable (construction - rénovation) Novembre 2024

Wallonie Expo, Marche-en-Famenne

MATEXPO 2025

Salon international des techniques, des machines et du matériel pour le bâtiment, l’industrie et les travaux publics 10 au 14 septembre 2025

Kortrijk Xpo, Kortrijk

Espagne

SARCHITECT @ WORK - SPAIN - MADRID 2024

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur

08 au 09 mai 2024

Ifema - Parque Ferial Juan Carlos I, Madrid

DRONEXPO 2024

Salon et congrès professionnels des systèmes et applications pour les systèmes sans pilote (drones)

08 au 09 mai 2024

Pabellón de Cristal de la Casa de Campo, Madrid

CONSTRUMAT

Salon biennal de la construction, l’un des plus importants au niveau international 21 au 23 mai

Fira Barcelona, Barcelone

ASBESTONOMY 2024

Évènement international dédié aux acteurs de la filière amiante

19 au 20 juin 2024

Madrid

PISCIMAD 2024

Salon de la piscine et du jardin

Septembre 2024

Ifema - Parque Ferial Juan Carlos I, Madrid

ARCHISTONE 2024

Salon international de la construction en pierre naturelle 05 au 08 novembre 2024

Ifema - Parque Ferial Juan Carlos I, Madrid

BIMEXPO 2024

Salon leader européen des services, des réseaux, des connaissances et des solutions BIM (Building Information Modeling) 05 au 08 novembre 2024

Ifema - Parque Ferial Juan Carlos I, Madrid

TECNOVA-PISCINAS 2025

Salon professionnel des technologies et des innovations dans le domaines des installations aquatiques 25 au 28 février 2025

Ifema - Parque Ferial Juan Carlos I, Madrid

Italie

ARCHITECT @ WORK - ITALY - ROME 2024

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur

12 au 13 juin 2024

Fiera di Roma, Rome

CERSAIE 2024

Salon international de la céramique pour l’industrie du bâtiment

23 au 27 septembre 2024

Bologna Exhibition Centre, Bologne

MARMO+MAC 2024

Salon de l’industrie du marbre et de la pierre, design et technologies 24 au 27 septembre 2024

Verona Exhibition Centre, Vérone

TECNA EXPO 2024

Salon international des technologies et accessoires pour l’industrie de la brique et de la céramique

24 au 27 septembre 2024

Rimini Fiera, Rimini

ARCHITECT @ WORK - ITALY - TURIN 2024

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur

Octobre 2024

Lingotto Fiere, Turin

SAIE BOLOGNA 2024

Salon international du bâtiment. Conception, construction, ingénierie des installations

09 au 12 octobre 2024

Bologna Exhibition Centre, Bologne

KOINÈ 2025

Salon des objets du culte et de l’architecture d’église

Février 2025

Fiera di Vicenza, Vicenza

BIENNALE DI VENEZIA - ARCHITTETURA 2025

Festival international d’architecture

Mai 2025

Giardini di Castello, Venise

Pays-Bas

EISSA INTERCLEAN EUROPE 2024

Salon industriel du nettoyage industriel, de la maintenance et des services au bâtiment 14 au 17 mai 2024

RAI International Exhibition and Congress Centre, Amsterdam

ARCHITECT @ WORK - NETHERLANDS 2024

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur 11 au 12 septembre 2024

Ahoy Rotterdam, Rotterdam

BOUWBEURS 2025

Salon international du bâtiment 03 au 07 février 2025

Jaarbeurs Utrecht, Utrecht

Portugal

NTEK GREEN 2024

Salon des énergies renouvelables, de la construction durable et de la responsabilité sociale dans le bâtiment 02 au 05 mai 2024

Feira Internacional de Lisboa, Lisbonne

TEKTÓNICA 2024

Salon international du bâtiment et de la construction 02 au 05 mai 2024

Feira Internacional de Lisboa, Lisbonne

Royaume-Uni

GRAND DESIGNS LIVE - LONDON 2024

Idées, innovations et conseils sur les projets de maison. Construire, cuisines et salles de bains, jardins et intérieurs. 04 au 12 mai 2024

ExCeL, Londres

UK CONSTRUCTION WEEK (UKCW) - LONDON 2024

Le grand salon britannique du bâtiment 07 au 09 mai 2024

ExCeL, Londres

CONCRETE EXPO 2024

Le salon le plus innovant du Royaume-Uni pour l’industrie du béton 08 au 09 mai 2024

ExCeL, Londres

DIGITAL CONSTRUCTION WEEK 2024

Les dernières technologies qui révolutionnent les projets de construction 05 au 06 juin 2024

ExCeL, Londres

UK CONSTRUCTION WEEK (UKCW) - BIRMINGHAM 2024

Le grand salon de la construction et de l’industrie

du bâtiment au Royaume-Uni 01 au 03 octobre 2024

National Exhibition Centre, Birmingham

FIREX INTERNATIONAL 2024

L’événement de sécurité incendie le plus important d’Europe 02 au 04 décembre 2024

ExCeL, Londres

IFSEC INTERNATIONAL CONNECT 2024

Salon international de l’industrie de la sécurité

02 au 04 décembre 2024

ExCeL, Londres

Suisse

BAUEN & MODERNISIEREN ZÜRICH 2024

Salon suisse pour la construction et la modernisation de l’habitat

26 au 29 septembre 2024

Ferienmesse Zürich, Zürich

BAU+ENERGIE MESSE 2024

Foire et congrès de l’efficacité énergétique dans le bâtiment, de la construction bois, des énergies renouvelables

14 au 17 novembre 2024

BernExpo AG, Bern

ARCHITECT @ WORK - SWITZERLAND 2025

Salon de l’architecture et de l’architecture d’intérieur

07 au 08 mai 2025

Ferienmesse Zürich, Zürich

Brésil

GLASS SOUTH AMERICA 2024

Salon professionnel des glaces, fenêtres et matériaux du bâtiment en Amérique du Sud 12 au 15 juin 2024

São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo

CONCRETE SHOW SOUTH AMERICA 2024

Salon international & conférence pour l’industrie du béton 06 au 08 août 2024

São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo

CACHOEIRO STONE FAIR 2024

Salon de la pierre et du marbre 27 au 30 août 2024

Parque de Exposição Carlos Caiado Barbosa, Cachoeiro de Itapemirim

FIRE SHOW 2024

Salon international de la lutte contre les incendies et du sauvetage 22 au 24 octobre 2024

São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo

FEBRAVA 2025

Salon international de la réfrigération, de l’air conditionné, de la ventilation, du chauffage et du traitement de l’air 09 au 12 septembre 2025

São Paulo Expo Exhibition & Convention Center, São Paulo

Canada

NATIONAL HEAVY EQUIPMENT SHOW 2024

Salon des équipements lourds - Construction, construction de routes, aménagement du territoire, infrastructure 11 au 12 avril 2024

Toronto Pearson International Airport, Toronto

ISSA SHOW CANADA 2024

Salon industriel du nettoyage industriel, de la maintenance et des services au bâtiment

Juin 2024

Metro Toronto Convention Centre, Toronto

BUILDEX ALBERTA 2024

Professionnels de l’architecture et de la conception, de la construction et de la gestion immobilière 23 au 24 oct. 2024

BMO Centre, Calgary

THE BUILDINGS SHOW 2024

Salon Canadien de l’Architecture et du Bâtiment 04 au 06 décembre 2024

Metro Toronto Convention Centre, Toronto

États-Unis

ISC WEST 2024

Conférence et exposition internationale sur la sécurité 09 au 12 avril 2024

The Venetian Resort and Hotel, Las Vegas

REFRI AMERICAS 2024

Expo et congrès sur l’industrie de la réfrigération/ climatisation des Caraïbes et de l’Amérique latine 24 au 25 juillet 2024

Miami Airport & Convention Center, Miami

COMMERCIAL UAV EXPO AMERICAS 2024

Congrès/exposition sur les drones de haute précision à usage civil 03 au 05 septembre 2024

Caesars Palace, Las Vegas

DECK EXPO 2024

Industrie des terrasses, decks, quais et garde-corps pour le marché résidentiel 09 au 14 nov. 2024

Dallas

INTERNATIONAL POOL | SPA | PATIO EXPO 2024

Salon professionnel international de la piscine, du spa et du patio

09 au 14 nov. 2024

Kay Bailey Hutchison - Dallas Convention Center, Dallas

GREENBUILD EXPO 2024

Salon international et conférence sur la construction durable 12 au 15 novembre 2024

Pennsylvania Convention Center, Philadelphie

ISC EAST 2024

Conférence et exposition internationale sur la sécurité 19 au 21 novembre 2024

Jacob K. Javits Convention Center, New York

LIGHTFAIR INTERNATIONAL 2025

Salon international et conférence sur l’éclairage dans l’architecture et pour le commerce

04 au 08 mai 2025

Las Vegas Convention Center, Las Vegas

Singapour

WORLD CITIES SUMMIT 2024

Sommet mondial de l’urbanisme, destiné aux leaders de la fonction publiques, aux experts de l’industrie et à leurs partenariats 02 au 04 juin 2024

Marina Bay Sands, Singapour

BEX ASIA 2024

Première plate-forme pour l’industrie de l’environnement bâti 04 au 06 septembre 2024

Marina Bay Sands, Singapour

MCE ASIA 2024

Salon professionnel des secteurs du refroidissement, de l’eau, des énergies renouvelables du 04 au 06 septembre 2024

Marina Bay Sands, Singapour

Hong-Kong

ASIAN BUILDTEX 2024

Exposition internationale des systèmes d’automatisation et de gestion dans le bâtiment

08 au 10 mai 2024

Hong Kong Convention & Exhibition Centre, Hong Kong

BUILD 4 ASIA 2024

Salon international du bâtiment, de l’ingénierie électrique et de l’industrie de la sécurité

08 au 10 mai 2024

Hong Kong Convention & Exhibition Centre, Hong Kong

CONSTRUCTION INNOVATION EXPO 2025

Salon international de l’innovation dans la construction

Décembre 2025

Hong Kong Convention & Exhibition Centre, Hong Kong

ABD

// Remerciements

Entre 34 & 35

Acti Protection 53

Albioma Entre 194 & 195

Alizea Drone 81

AMS 127

ARTI Entre 162 & 163

Atelier Sylvestre 143 - 145 Entre 138 & 139

Autopremium 243

Avis Entre 210 & 211

Bachy Fondaco 7

Belles menuiseries Entre 34 & 35

Biométal 54 et 55

Budget Entre 210 & 211

Caraïbes Coffrages 2

Caraibestone 190 à 193

CAS Entre 58 & 59

CERC 206 à 209

Clim Cash Entre 226 & 227

Coalys 121

CTDM 61

Entre 178 & 179

Défia 150 à 153

Distribois 134 à 137

DM Drone 85

Ecofip 102-103

Entre 122 & 123

EDF 69

Elysées Pro Net Entre 154 & 155

FBE Entre 10 & 11

Flamboyant Paysages 108 à 111

Entre 106 & 107

Flashing Led 5 64 - 65

Entre 178 & 179

FRBTP 45

Galio TP 159

Idea 3 76 à 79

Entre 26 & 27

Jaguar 242

Entre 82 & 83

K’Loué 141

Lafarge 185

Land Rover 67 Entre 82 & 83

Leca 43

Les Chantiers de Trénelle 92 à 95 Entre 66 & 67

Locapress Entre 114 & 115

Madinina Béton Entre 114 & 115

Mazarin 113

Mercedes 41 220 à 223

Mitsubishi 125

Modul’eco 219

Neon Diffusion 13

Entre 10 & 11

Nexuii 17

Opel 51 - 63

Ozanam 183

Parfait 33

Pieux ML 232 à 235

Entre 18 & 19

Plocara/Plocara TP 164 à 167

Preventis 198 à 201

Radical Traitement 241

Samir 197

SEG2C 219

Siapoc 215

Socamat 177

SOCOMI 28 à 31

Entre 26 & 27

Sofinpar Groupe Seen 20-21

Solarinox 181

Sunzil Entre 154 & 155

Systeko 116 à 119 244

Entre 130 & 131

Tchallian 204 - 205

Entre 50 & 51

Technopieux 138

Entre 138 & 139

Total Energie Entre 58 & 59

TPE 36 à 39

Trefima 56 et 57

TTA 105

Vivre en Bois 46 à 49

Entre 50 & 51

Volkswagen 71

GARANTIE

En gage de qualité, nous délivrons en fin de chantier une attestation de garantie.

JAGUAR I-PACE 100% ÉLECTRIQUE

AUSSI EXALTANTE À CONDUIRE QUE FACILE À VIVRE

Découvrez les performances électrisantes de Jaguar tout en profitant des avantages de la conduite électrique. Une puissance et un dynamisme grisants. La Jaguar I-PACE est conçue pour les véritables amateurs de conduite.

• Malus 0¤

• Carte grise gratuite

• Amortissement fiscal de 56 000¤ pour les entreprises et professions libérales

Jaguar Martinique Autos Premium - Concessionnaire

Immeuble Autos GM, Acajou, 97232 Le Lamentin

0596 39 86 26

Autos Premium Martinique

CAPABLES DE RÉALISER DE GRANDES CHOSES

ÉPROUVÉ À L’EXTRÊME

Une démonstration magistrale de résistance et de fonctionnalité, testée à l’extrême. Ce n’est pas qu’une impression : il est véritablement robuste.

L’excellence est au rendez-vous quelle que soit la forme, la taille ou la carrosserie.

Vente hors-taxes | Exonération de Malus | Garantie 5 ans

LAND ROVER Autos Premium - Concessionnaire

Immeuble Autos GM, Acajou, 97232 Le Lamentin 0596 39 86 26

Autos Premium Martinique

PROFESSIONNELS - INSTITUTIONS - COLLECTIVITÉS - SYNDICS

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.