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Toitures tropicales synthétiques

Les solutions les plus durables Palmex International est un produit unique conçu au Canada en 2003. Au fil des ans, l’entreprise a acquis une solide réputation, fondée sur la qualité et la durabilité de ses revêtements et toitures tropicales synthétiques.

En effet, ces solutions sont permanentes, résistantes et recyclables, parfaitement conçues pour nos climats. Et surtout ces revêtements, similaires aux toitures traditionnelles naturelles, confèrent un cachet exceptionnel aux bâtiments qu’ils recouvrent.

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Palmex Exotic et Original, deux gammes pour assurer

Toutes Les Finitions

Ces matériaux de toiture, couverture, de surface et de décor en « chaume artificiel » reproduisent des matériaux naturels utilisés sous les tropiques : roseau asiatique, paille africaine, feuille de latanier, bambou… et sont classés selon deux gammes différentes selon l’aspect désiré. Quelle que soit la gamme sélectionnée, chaque produit signe des performances intéressantes.

Une réponse écoresponsable

Ces matériaux écoresponsables correspondent aux impératifs de construction et de développement durable :

• Garantie : 20 ans

• Durée de vie : 50 ans

• « Recyclabilité » des matériaux

• Production sans déchets

L’entreprise possède une certification liée à ISO 9001:2015 (Systèmes de management de la qualité).

Des qualités parfaitement appropriées à nos régions :

• Imperméabilité assurée

• Résistance certifiée aux vents jusqu’à 260 km/h (160 mph)

• Résistance certifiée aux rayons UV et à la décoloration

• Version ignifuge à la demande

• Excellent isolant

• Protecteur de charpente

• Aucune formation de pourriture ou de moisissure

• Aucun attrait pour les insectes, oiseaux ou nuisibles.

Facilité d’entretien = produit économique

• Installation rapide et facile

• Aucun remplacement ni réparation de feuilles nécessaires

• Aucun entretien général ni nettoyage régulier.

Un atout supplémentaire : la haute protection solaire

Grâce à des alvéoles contenant de l’air entre chaque feuille, les toitures offrent une haute protection contre la chaleur. De plus, leur matière est conçue pour laisser ruisseler l’eau de pluie rapidement afin d’en assurer une évacuation rapide.

A la demande, un produit ignifuge peut être injecté lors de fabrication des feuilles de palme.

SGSM c’est du solide !

13 heures. Cogneau. Lamirande. Philippe Serbin, dirigeant de la Société Guyanaise en Structures Métalliques (SGSM) est sur un chantier en cours. Il s’agit de monter un pylône tripode d’une hauteur finale de 35 mètres pour y placer des antennes de télécommunication pour le compte d’Outremer Télécom.

Le soleil est à son zénith et tape fort. Deux cordistes travaillent sur le montage d’un pylône. Ils sont à 25m du sol ; restent encore 10 mètres à monter, à boulonner, à poser des cornières. Poulies et treuils montent les pièces à hauteur des cordistes, qui les assemblent en phase avec les plans. Un mois de travail sera nécessaire pour monter complètement le pylône.

Philippe Serbin, dont la société est en activité depuis trois ans, est peu à peu devenu une référence, par l’image de savoir-faire et de travail bien fait dont il fait preuve. Les premiers pylônes, c’est au CSG qu’il les monte. « On a commencé par un petit pylône de 10 mètres au CSG. De 10 mètres on est passés à deux tours quadripodes de 37 mètres. On a fait aussi des expertises pour Orange et des mises en conformité. D’ailleurs, SGSM commence à être connu sur la place pour son professionnalisme et sa rigueur. Je mets mes compétences en jeu et à disposition pour développer parallèlement de nouvelles sociétés ».

SGSM c’est aussi de l’expertise de pylône déjà en place : mise en peinture, reboulonnage, changement de certaines cornières, bref tout l’entretien et la maintenance sur ce type d’ouvrage.

Et quand on demande à Philippe Serbin s’il est impacté par la hausse des prix des matières premières : « J’achète à de gros fournisseurs en métropole et je revends avec une marge normale. Si le client achète la matière première, je ne vends alors que la main-d’œuvre ! ». Concernant le matériau utilisé pour la structure du pylône, « l’acier galvanisé est le matériau le plus résistant qui existe face au poids, aux chocs, à l’abrasion et surtout ici en Guyane face à l’humidité du climat équatorial ».

Bois ou métal, que choisir ?

La charpente métallique est très prisée pour la construction des bâtiments industriels et agricoles… Contrairement aux idées reçues, le métal est solide et facile à travailler. Il offre plusieurs autres avantages : Le matériau est souple et 50% plus léger que le bois. Les poutres métalliques sont résistantes. Le matériau peut être préfabriqué. L’acier est recyclable et écologique. Le métal ne nécessite aucun traitement particulier. Le matériau offre une bonne isolation énergétique et acoustique. Ce système de construction est économique et dure beaucoup plus longtemps ; selon les tests de longévité effectués à ce jour pour l’acier, on estime la durée de vie de l’acier à environ 180 ans ; de plus, tous les profils acier étant habillés, cela rallonge encore sa durée de vie.

Les ouvrages en métal permettent également un gain de temps de montage de l’ordre de 30% par rapport à une charpente en bois traditionnelle.

SGSM

Philippe SERBIN c/o Sud-Ouest Aéroport Félix

Eboué - Matoury

0694 21 01 69 sgsm.direction@gmail.com

“15 000 tonnes de métal nécessaires à la construction d’ELA-4”

Le chantier a commencé en 2015 par des terrassements globaux représentant 900 000 m3 de mouvements de terre (sable et latérite) sur 20 hectares de plateforme et voirie. Une zone granitique importante a été choisie pour appuyer la Zone de décollage du lanceur Ariane 6, entre l’ELA-3 et le pas de tir Soyouz, sur la route entre Kourou et Sinnamary.

A proximité également, la roche Nicole, une retenue d’eau de 900 000 m3, reliée par un système de pompage et de tuyauterie à ELA-4, indispensable au besoin d’eau nécessaire au système déluge.

Au premier semestre 2016, les premiers travaux de génie civil commencent, c’est-à-dire la construction des bâtiments pour les opérations d’assemblage lanceur et de lancement d’Ariane 6.

Deux zones, deux entrées pour pénétrer dans ELA-4 :

• la zone arrière d’une part, avec les Bâtiments des servitudes (Centrale d’eau glacée, le poste haute tension pour l’alimentation du site, la station de potabilisation, la station de pompage des eaux, la zone technique avec une cinquantaine de bureaux) et le BAL.

• La zone Avant avec la zone de lancement N°4 (le massif, la table de lancement, le portique), les zones de stockage LOX et LH2, la station de traitement des eaux post lancement,…

En zone arrière, à 400 mètres des bâtiments servitudes de l’ELA-4, le BAL (bâtiment d’assemblage du lanceur) où les containers d’Ariane 6 arrivent, depuis le port spatial de Pariacabo.

Le BAL (40m de large, 110m de long, 20m de hauteur) situé à un kilomètre de la zone de lancement, sera utilisé pour l’intégration horizontale et la préparation du Corps Central d’Ariane 6, constitué de son étage principal et son étage supérieur. Quand le lanceur décolle, les jets des moteurs vont impacter un déflecteur de jets au fond du carneau*. Et les flammes, les gaz en fait, vont pouvoir s’échapper par les deux tunnels (carneaux).

//////////////////////////// Les deux configurations d’Ariane 6 : la 62 et la 64 ////////////////////////////

62, c’est deux boosters et 64, quatre boosters. Avec les 4 boosters, on a la performance maximum: généralement, on pourra mettre deux satellites en orbite de transfert géostationnaire ou un satellite extrêmement lourd. Avec Ariane 62, avec moins de puissance, donc moins de coûts, on pourra adresser un satellite sur une orbite très spécifique.

Guyane Automobile

Le portique mobile, une imposante structure métallique mesurant 90 mètres de haut pour 50 mètres de côté et pesant quelque 8.200 tonnes tout équipé! Ses plateformes permettent d’accéder au lanceur pour l’intégration des boosters autour de l’étage central et pour l’intégration de la partie haute contenant la charge utile sur le dessus de l’étage supérieur. Construit en acier, il protège Ariane 6 tout au long de sa préparation avant son lancement. Ce portique repose sur 16 bogies, chacun équipé de huit roues motrices qui lui permettront de s’avancer ou de reculer sur une distance de 140 mètres en une vingtaine de minutes. Quelques heures avant le décollage d’Ariane 6, il se retirera du pas de tir.

Le corps central a rejoint la zone de lancement le 11 juillet 2022, après l’assemblage des étages inférieur et supérieur réalisé fin juin à Kourou, dans le BAL.

En octobre 2022, la partie haute d’Ariane 6 destinée aux essais combinés a rejoint le lanceur sur son pas de tir, au port spatial européen de Kourou, en Guyane. Cet ensemble installé sur l’étage supérieur, au sommet du corps central, est constitué de la coiffe et d’un adaptateur structural sur lequel est montée une maquette représentative d’un satellite, pour les essais combinés.

Déchargement de la coiffe d’Ariane 6 au port de Pariacabo © CNES/ESA/Arianespace/ Optique Vidéo CSG/P Baudon, 2021

Le lanceur Ariane 6 est désormais complet, prêt pour les opérations de raccordements électriques et fluides et en suivant les premiers essais de remplissage en ergols du lanceur.

La partie haute d’Ariane 6, appelée « composite supérieur », est longue de 20 mètres pour un diamètre de 5,4 mètres. Elle a quitté le hall d’encapsulation du bâtiment d’assemblage final pour rejoindre le pas de tir d’Ariane 6. L’opération a été réalisée le 13 octobre 2022 au port spatial européen de Kourou sous la responsabilité de l’ESA (Agence spatiale européenne), avec le support des équipes d’ArianeGroup et du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales).

////// ELA-4 en chiffres //////

55 000 m3 de béton (dont 7 000 tonnes d’armatures métalliques), dont 35.000 pour le massif des carneaux, les deux tunnels d’évacuation des fumées : les carneaux. Pour le portique, surnommé la « tour Eiffel roulante », 7 500 tonnes de charpente métallique

Le tout : 15 000 tonnes de métal

“En octobre 2022, la partie haute d’Ariane 6 destinée aux essais combinés a rejoint le lanceur sur son pas de tir, au port spatial européen de Kourou, en Guyane”

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