BROUGHTON HIGH SCHOOL NALEDI, MOHAMMAD & VERA
LES GRAFFITI : L’ART D’EXPRESSION OU UNE DÉGRADATION DE L’ARCHITECTURE ?
Article written in collaboration with Nikola Janigova
ces gangs portent des pistolets et d’autres types d’armes. Cela montre que les graffiti peuvent mener au crime et que certains graffitis sont dénués de sens.
Alors que certains considèrent le graffiti comme une forme de crime, d’autres y voient de la beauté, ce qui entraîne un long débat. Et bien que les graffiti en France aient suscité des opinions divergentes, Paris est connue mondialement pour son art de la rue à travers toute la ville. En raison des différentes formes de messages présentés par les graffiti, des problèmes controversés apparaissent, vu que certains de ces dessins peuvent contenir des messages politiques importants, tandis que d’autres peuvent être considérés comme inutiles. Il paraît donc nécessaire d’analyser dans cet article les deux points de vue opposés et, sur base de ceux-ci, de donner une conclusion à la problématique.
En outre, certains soutiennent que la plupart des graffitis que nous voyons, surtout aujourd’hui, ne reflètent aucunes bonnes valeurs. Plutôt qu’une œuvre d’art, le graffiti est tout simplement un gribouillis sur un mur. Plus grave encore qu’on ne le pense, les nettoyer coûte beaucoup d’argent à l’État, car ils sont généralement réalisés sur des bâtiments publics sans autorisation et sont, par conséquent, considérés comme du vandalisme et doivent être nettoyés. En 2011, plus de 285 000 m2 de murs ont été nettoyés, nécessitant quelques 82 000 interventions. Ces inscriptions sauvages, que François Dagnaud qualifie de « pollutions ou d’agressions visuelles », ont coûté 11,4 millions d’euros à la Ville de Paris rien qu’entre 2009 et 2012. Face à cette situation, nombreux sont ceux qui trouvent qu’il est incroyable que la France doive dépenser autant d’argent pour quelque chose de si absurde et déplaisant, qu’ils considèrent comme du vandalisme.
À première vue, certains graffitis seraient l’œuvre d’équipes de tagueurs et ce type de graffiti a tendance à être moins stylistique et à traiter de thèmes comme la drogue et le crime. Il semblerait que ces amateurs de sensations fortes ressentent de la satisfaction en mettant leurs noms ou slogans dans autant d’endroits visibles que possible. Selon le New York Times, certaines équipes de tagueurs ont commencé à agir de plus en plus comme des gangs. En conséquence, un nouveau type de groupes de tagueurs, appelé « tag bangers », s’est formé. Plus inquiétant encore, les membres de
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Même si les arguments contre les graffitis sont valables, les raisons en faveur des graffitis les surpassent.
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