L'Adresse - Automne 2024

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LE MAGAZINE DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

EN ENTREVUES

PLACE À LA RELÈVE EN RPA !

ZONE GESTION

PROFIL D’UN LEADER : ALAIN CHAMPAGNE, LE GROUPE MAURICE

OPTIMISEZ VOS GAINS AVEC GESPRA

VOUS TRAVAILLEZ DÉJÀ AVEC NOUS POUR LA PORTION ALIMENTAIRE? PERMETTONS-NOUS D’ALLER PLUS LOIN ENSEMBLE.

Chez GESPRA, nous vous offrons un vaste choix de produits de qualité à travers un réseau établi et diversié.

Conçu pour répondre à tous vos besoins, notre programme d’approvisionnement complet offre une gamme variée de services au-delà de la portion alimentaire :

• Produits non alimentaires de soins de santé, d’hygiène, de nettoyage et de buanderie

• Programme d’achats d’équipement et de mobilier

• Gestion de vos inventaires et outil de création-menu

• Formation et programme de rabais pour vos employés

• Et bien plus encore

PIGNON SUR L'ACTUALITÉ

QUARTIER BIEN-ÊTRE

ÉDITEUR

REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS

L’ÉQUIPE DE RÉDACTION

MARC FORTIN

Président-directeur général mfortin@rqra.qc.ca

DIANE BEAUDIN

Éditrice du magazine L’Adresse dbeaudin@rqra.qc.ca

AHMED CHERIF

Directeur des communications et marketing acherif@rqra.qc.ca

CAPUCINE DOBBELAERE

Conseillère en communication cdobbelaere@rqra.qc.ca

HANS BROUILLETTE

Directeur des affaires gouvernementales et publiques hbrouillette@rqra.qc.ca

CATHY DAIGLE

Directrice des services aux membres cdaigle@rqra.qc.ca

ALEX-SANDRA BOURQUE

Conseillère, services aux membres asbourque@rqra.qc.ca

SOPHIE ROY

Conseillère, services aux membres sroy@rqra.qc.ca

CAPUCINE BEAUCHAMP

Responsable des projets événementiels cbeauchamps@rqra.qc.ca

SIRIKI COULIBALY

Directeur des opérations scoulibaly@rqra.qc.ca

JOSÉE PES-LEDUC

Coordonnatrice administrative jpes-leduc@rqra.qc.ca

COMPTABILITÉ comptabilite@rqra.qc.ca

COLLABORATEURS

SYLVAIN CHARLEBOIS

MARIE-HÉLÈNE DUFAYS

MARINESCU

M E MIRIAM MORISSETTE

SERVICE ALIMENTAIRE

GORDON

TELUS SANTÉ

MARC SNYDER

CATHERINE TREMBLAY

GRAPHISME

PATRICIA GAURY

Designer graphique www.patriciagaurydesign.com

RÉVISION ISABELLE JOLICOEUR

ADHÉSION MEMBRES

RQRA.QC.CA 514 526-3777

IMPRESSION PARAGRAPHE INC.

PUBLICITÉ 514 526-3777, poste 225 dbeaudin@rqra.qc.ca

COORDONNÉES REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS 425 Maisonneuve ouest, suite 1008 Montréal, Québec H3A 3G5

Téléphone : 514 526-3777

Sans frais : 1 888 440-3777

Télécopieur : 514 526-2662

Nos équipes locales sont prêtes

Restauration après un événement catastrophique

Récupération des dommages causés par le feu et la fumée

Récupération des dommages causés par l’eau et les inondations

Recouvrement des pertes importantes et complexes

Réduction de l’amiante

Assainissement des moisissures Plannification avant sinistre

Transparence et collaboration : les défis de l’automne

Alors que l’arrivée de l’automne se profile, les premières implications de l’Agence Santé Québec se font tout doucement ressentir dans notre secteur. Cependant, cette dernière reste encore largement opaque, manquant de la transparence dont notre réseau a besoin. Nous sommes impatients d’en apprendre davantage et de rencontrer les équipes qui en feront partie.

Les travaux initiés par les comités internes du RQRA ont commencé à porter leurs fruits. Sur le plan financier, des avancées significatives ont été réalisées dans la révision des programmes, avec pour objectif d’assurer une utilisation optimale des ressources au profit des résidences. Le comité responsable de la certification a également entamé un processus de révision afin de garantir une certification réaliste et en adéquation avec la réalité du terrain. Par ailleurs, le comité sur les bâtiments travaille activement à la réévaluation des normes et règlements, en collaboration avec la Régie du bâtiment du Québec et le Service des incendies. Nous maintenons aussi un dialogue continu avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et d’autres instances pour faire progresser ces dossiers essentiels. En outre, le RQRA avance également dans la poursuite engagée contre la ville de Montréal concernant les moratoires, une bataille juridique que nous menons pour défendre les intérêts de nos membres.

Comme vous pouvez l’imaginer, la préparation de notre prochain Congrès occupe une place de plus en plus centrale dans nos activités. Nous mettons tout en œuvre pour faire de cet événement un rendez-vous incontournable, à la hauteur de vos attentes.

Enfin, je suis heureux d’annoncer l’arrivée de nouveaux talents au sein de l’équipe du RQRA. Que ce soit dans les services aux membres, les relations gouvernementales ou les partenariats, ces renforts sont là pour mieux vous servir et répondre à vos besoins. Je vous encourage également à prendre le temps de découvrir les offres de nos partenaires, qui pourraient grandement contribuer à améliorer vos opérations quotidiennes tout en réduisant vos coûts. Au plaisir de vous rencontrer au Congrès, où nous pourrons échanger sur ces sujets et bien d’autres encore.

www.rqra.qc.ca

Focus sur les membres du conseil d’administration Benjamin Demelin

PAR AHMED CHERIF, DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS ET MARKETING, RQRA

NÉ EN BRETAGNE, DANS UN PETIT VILLAGE

OÙ LES CHOIX DE CARRIÈRE SE RÉSUMAIENT PRINCIPALEMENT À L’AGROALIMENTAIRE OU AU CHSLD, BENJAMIN DEMELIN A GRANDI ENTOURÉ DE PERSONNES ÂGÉES. SON PÈRE TRAVAILLAIT DANS LE CHSLD DE LA VILLE, TOUT COMME PLUSIEURS MEMBRES DE SA FAMILLE, CE QUI A PROFONDÉMENT INFLUENCÉ SON PARCOURS ET SON ENGAGEMENT ENVERS LES AÎNÉS.

Arrivé au Québec en 2010 pour compléter une maîtrise en relations de travail, Benjamin a rapidement trouvé sa place dans le domaine des aînés. Il a débuté chez Cogir Immobilier en 2011 en tant qu’assistant en ressources humaines dans une résidence privée pour aînés. Dès le départ, il s’est senti à l’aise dans cet environnement. Progressivement, il a gravi les échelons : responsable RH, directeur général adjoint, puis directeur général de plusieurs RPA. À partir de 2018, il occupe le poste de directeur régional, gérant un portefeuille de résidences au Québec et en Ontario avant de devenir vice-président opérations en septembre 2024.

Benjamin apprécie particulièrement le travail dans le secteur des RPA pour son utilité et son sens profond. Il voit ce travail comme un investissement pour l’avenir, conscient que nous serons tous un jour concernés par la vieillesse. Il aime également mobiliser les équipes et garder un contact régulier avec les résidents, bien que ses responsabilités actuelles le maintiennent plus éloigné du terrain qu’auparavant.

Au cours de la dernière décennie, Benjamin a observé une professionnalisation accrue du secteur, marquée par des défis croissants, notamment en matière de soins aux aînés. La pandémie a amplifié ces défis, tant sur le plan financier que réputationnel. Il estime que le secteur privé est indispensable et qu’un meilleur partenariat public-privé pourrait être une solution pour assurer la continuité des soins.

En tant qu’administrateur au sein du conseil d’administration du RQRA, Benjamin se considère comme un acteur du changement, désireux de contribuer aux évolutions nécessaires dans le secteur et au sein de la société. Il apprécie travailler avec des personnes passionnées qui, comme lui, souhaitent faire une différence.

DEPUIS 1957

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9 h à 16 h 30

Sans frais : 1 800 361-0388

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Boutique UTC : 1975, boul. Dagenais Ouest Laval (Québec) H7L 5V1
Lundi au vendredi

Place à la relève en RPA !

LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION EST EN CROISSANCE EXPONENTIELLE ET LE SECTEUR DE L’HÉBERGEMENT POUR LES PERSONNES ÂGÉES A UN ÉNORME BESOIN DE NOUVELLES IDÉES, DE NOUVEAUX CONCEPTS ET D’UNE VISION À LONG TERME. POUR CE FAIRE, NOUS AVONS RENCONTRÉ DE JEUNES ENTREPRENEURS QUI ONT CHOISI DE FAIRE LA DIFFÉRENCE DANS L’AVENIR DES AÎNÉS QUÉBÉCOIS EN INVESTISSANT TEMPS ET ARGENT DANS LE SECTEUR DES RPA.

SEPT JEUNES GESTIONNAIRES ONT ACCEPTÉ DE PARTAGER AVEC NOUS LEUR CHEMINEMENT, LEUR MOTIVATION À REJOINDRE CE SECTEUR D’ACTIVITÉ ET LEUR VISION FACE À L’AVENIR DES RPA AU QUÉBEC. C’EST UN HONNEUR DE VOUS COMMUNIQUER CE QU’ILS AVAIENT À DIRE.

COMMUNICATIONS ET MARKETING, RQRA

Depuis l’âge de trois ans, Tommy Audette a grandi entouré de personnes âgées, ce qui lui a permis de développer une grande proximité et de tisser des liens forts. Redonner aux aînés de sa communauté est sa plus grande fierté. Après des études et de l’expérience dans des domaines autres, il a choisi de revenir à ce qu’il connaissait le mieux, le milieu des résidences. Il prendra sous peu possession de la résidence appartenant à ses parents depuis 2005. Le processus de transition de propriété de la résidence est en cours.

La gestion d’une résidence s’accompagne de stress, d’incertitudes et de remises en question, mais il se sent néanmoins soutenu à 100 % par ses parents dans les décisions les plus difficiles. Son rôle de gestionnaire lui permet de s’adapter à diverses situations, de prendre des initiatives, de sortir de sa zone de confort et d’interagir avec les gens dans différents contextes. Selon lui, surmonter ces défis au quotidien fait en sorte qu’il devient un meilleur gestionnaire et une meilleure personne.

Selon Tommy, l’informatisation du secteur serait la meilleure solution pour améliorer la situation actuelle dans les RPA. « En informatisant les RPA, les tâches quotidiennes seraient grandement simplifiées, les erreurs évitées et l’efficacité augmentée. La recherche d’information serait beaucoup plus rapide en regroupant toutes les données pertinentes à un seul endroit », précise-t-il.

TOMMY AUDETTE, PAVILLON DE LA PAIX, MESSINES
PAR DIANE BEAUDIN, ÉDITRICE DU MAGAZINE L’ADRESSE ET AHMED CHERIF, DIRECTEUR DES

AMÉLIE BÉLANGER, LA MAISON DU LAC TÉMISCOUATA, LE JARDIN DU LAC TÉMISCOUATA, L’ORA DES BASQUES

Le domaine de la santé a toujours attiré Amélie Bélanger. Après avoir fait des études professionnelles au programme Santé, assistance et soins infirmiers en 2009, Amélie a travaillé dans le réseau hospitalier au Nouveau-Brunswick. En plus de son emploi, en 2013 elle a enseigné à temps partiel à des préposés aux bénéficiaires.

C’est en 2015 qu’Amélie a quitté son emploi dans le réseau hospitalier pour faire l’acquisition, avec son conjoint, de la résidence de son beau-père, la Maison du lac Témiscouata. Par la suite, le couple fait l’acquisition d’une deuxième RPA qu’ils ont grandement rénovée et le 1er juin 2024, ils ont acheté La Villa Dubé, rebaptisée L’Ora des Basques. Ils sont maintenant propriétaires de 98 unités logeant 102 résidents.

Amélie Bélanger a un parcours professionnel et des connaissances du domaine de la santé qui lui permettent de transmettre sa passion pour son métier à toutes ses équipes. Au fil du temps, Amélie a été accompagnée d’un chef d’entreprise qui a agi comme mentor et qui l’a influencée positivement et motivée à atteindre de nouveaux sommets. Elle précise que son rôle de gestionnaire lui enseigne la patience et la résilience sur le plan personnel ce qui a un impact positif sur son travail et l’entreprise dans son ensemble.

Selon Amélie, l’intégration de nouvelles technologies permettrait des interventions plus rapides, assurerait des suivis plus efficaces, réduirait les risques de complications graves et contribuerait à l’amélioration des traitements et à la personnalisation des soins. De plus, elle estime qu’une meilleure formation du personnel et la création d’activités interactives stimulantes favoriseraient une meilleure qualité de vie et d’autonomie des personnes âgées.

JÉRÉMY CÔTÉ, LE PAVILLON MONTFORT, MONTRÉAL

Jérémy Côté, est tombé dedans à la naissance. C’est le cas de le dire, puisqu’il a même été baptisé à la résidence familiale le jour de son ouverture officielle en 1999. Le flambeau de la relève a passé des mains de la fondatrice, la grandmère paternelle de Jérémy, à ses parents, pour aujourd’hui lui être destiné en tant qu’enfant unique. Ayant eu d’autres ouvertures dans des domaines différents, Jérémy a toujours souhaité revenir dans son lieu de prédilection. Lorsqu’il était étudiant, tous ses temps libres étaient consacrés à la résidence, ce qui l’amusait et rendait ses parents heureux.

Tel son père, Jérémy possède la fibre entrepreneuriale qui l’a amené à poursuivre ses études en commerce et finance à la John Molson School of Business. Il a aussi de qui retenir avec son grand cœur qui lui fait ressentir du bonheur lorsque les résidents et les employés sont heureux. Il est très reconnaissant d’avoir un environnement familial très fort ce qui lui permet de rester calme même dans les tempêtes.

Étant de la nouvelle génération, Jérémy mise sur les nouvelles technologies pour optimiser la gestion des tâches et améliorer le bien-être des aînés. Les différentes missions d’étude qu’il a effectuées à l’étranger lui ont appris à modifier son approche au sein de son organisation. « Chaque résidence est différente et le gestionnaire doit demeurer très flexible, ouvert aux ajustements et garder une synergie avec les employés. Il doit avoir une vision globale de son organisation et travailler en équipe pour FAIRE LA DIFFÉRENCE. Le partenariat privé et public et l’accès aux soins pour tous fait partie de la solution », conclut Jérémy Côté. Pour lui, « rien n’est impossible ».

VÉRONIQUE THOMASSIN, GROUPE THOMASSIN, QUÉBEC

Fondé il y a 60 ans, le Groupe Thomassin est maintenant entre les mains de la troisième génération. Véronique Thomassin est l’aînée de cette troisième génération qui compte sept petits-enfants. Infirmière clinicienne de formation, Véronique s’est spécialisée en gestion au début de sa carrière à Montréal. Depuis 2013, elle occupe un poste de gestionnaire au sein du Groupe Thomassin dans la capitale nationale. Avec sa cousine, son frère et ses cousins, ils dirigent ensemble avec brio les opérations du groupe.

Depuis 2017, malgré différents événements perturbateurs, dont la pandémie, c’est en équipe qu’ils ont triplé le chiffre d’affaires de l’entreprise. Le Groupe Thomassin compte à ce jour huit ressources dans la région de Québec, dont deux acquisitions en 2023. Selon elle, la standardisation des pratiques dans chacun des établissements a contribué à ce succès. Pour sa part, Véronique croit que les deux modèles d’hébergements, RPA et RI, ont leur place dans la société et répond aux besoins des clientèles spécifiques.

Influencée par le courage et la persévérance de sa grand-mère, fondatrice du groupe, Véronique reconnait qu’elle a hérité de son entregent et de son énergie positive. Elle admet que son poste de gestionnaire lui a apporté beaucoup de maturité et qu’en tant que jeune mère de trois enfants, elle sait maintenant choisir ses batailles. Elle prône l’équilibre travail et famille, ce qui l’amène à considérer la région de Québec comme le lieu d’établissement du Groupe Thomassin dans un avenir rapproché.

Maintenant directrice de la performance et du développement des affaires, Véronique et son équipe ont mis sur pied un projet innovateur appelé « l’Académie Thomassin ». Il s’agit de capsules vidéo de quelques minutes destinées aux équipes de travail. Certaines sont orientées vers la standardisation des techniques de travail dans l’exécution des tâches en résidence, d’autres sont en lien avec les relations de travail entre employés afin de favoriser l’intégration des nouveaux employés provenant de l’immigration et la bienveillance.

BIANCA LAVOIE, PAVILLON JOSEPH-RHÉAUME, SAINTE-CROIX DE LOTBINIÈRE

Bianca Lavoie a eu une révélation en 2006 lorsque sa petite fille de 14 mois s’est amusée avec une personne âgée de 90 ans qui avait une marchette comme la sienne. « L’étincelle qui brillait dans les yeux de cette dame était la même que celle dans les yeux de ma petite fille adorée. J’ai tout de suite su ce que je voulais faire de ma vie : travailler auprès des personnes âgées, veiller sur eux et voir à ce qu’ils soient bien traités. Un jour je serai propriétaire d’une résidence », se disait-elle.

C’est dans un environnement familial d’affaires que Bianca a grandi. Elle a la bosse des affaires depuis toujours. Dès son jeune âge, elle avait besoin de réaliser des projets et de changer les choses afin de les rendre meilleures. Pour compléter ses compétences, elle a poursuivi des formations dans divers domaines reliés aux soins, à la gestion et aux ressources humaines. C’est à 30 ans qu’elle fait l’acquisition d’une première résidence pour aînés, qu’elle a vendue en 2012 pour en acheter une deuxième en 2020 avec son conjoint, Carl Fortin, qui l’a beaucoup aidé en s’impliquant auprès des résidents.

Selon elle, la structure administrative actuelle des RPA a besoin d’être transformée. Les catégories, peu importe la taille des résidences, sont une problématique qui ne correspond pas à la réalité. « Il y a un monde entre une résidence de 22 unités et une de 300 unités, ce qui devrait être pris en compte au niveau de la réglementation, des exigences et des aides financières », précise la gestionnaire. Elle souhaiterait avoir plus de soutien administratif, un meilleur accès au financement lors d’acquisition, une aide financière bonifiée pour les gens qui souhaitent vivre en RPA et un soutien renforcé pour les formations de perfectionnement. « Si nous devons avoir les mêmes normes et exigences que le secteur public, pourquoi ne pas avoir les mêmes avantages ? », conclut Bianca Lavoie.

JÉRÔME POULIN, LES RÉSIDENCES DU PRÉCIEUX-SANG, LÉVIS

Dans les années 90, le père de Jérôme Poulin fait l’acquisition d’un vieux monastère, qu’il a transformé en RPA. C’est ainsi que, durant ses emplois d’été, Jérôme Poulin a appris en quoi consistaient les tâches reliées à la gestion d’une résidence. Par la suite, son parcours professionnel l’a amené à quitter sa région durant quelques années. Pour ensuite y revenir, en 2006, en acceptant le poste de directeur général et gestionnaire immobilier pour la communauté qui venait de faire l’acquisition de la résidence de son père, qui avait alors malheureusement des problèmes de santé.

À cette époque, le secteur des RPA n’avait pas encore de certification, mais vivait une grande transformation. Il a puisé son expérience en se référant aux propriétaires de petites et moyennes résidences, les pionniers de l’industrie. « En général, il s’agissait de gens peu expérimentés, mais passionnés par le domaine. Des gens de cœur, toujours prêts à aider et à prodiguer des conseils. C’est bien avant le RQRA qui est maintenant un allié essentiel dans la gestion et la représentation des RPA », souligne monsieur Poulin. Par ailleurs, il ajoute que le rôle de gestionnaire est extrêmement exigeant, mais tellement valorisant. C’est plus une vocation qu’un emploi !

C’est en 2019, qu’il achète, avec son épouse, Les Résidences du Précieux-Sang puis en 2021, il fait l’acquisition de la résidence Le Saint-Laurent-Lévis. Des idées pour l’avenir, Jérôme Poulin en a plein la tête. Il aimerait que les RPA soient considérées comme des milieux de vie avec soins et non seulement comme des complexes d’appartements. Il souhaite pouvoir offrir de meilleurs salaires aux employés et que les RPA deviennent des partenaires essentiels du système de la santé. Enfin, il croit qu’il est primordial de se tenir debout pour faire face aux exigences qui sont imposées au secteur et il souhaite que l’argent des contribuables soit dépensé au bon endroit plutôt que dans des projets comme les maisons des aînés.

FÉLIX-ANTOINE JACQUES, GROUPE JACQUES, VICTORIAVILLE

Ayant grandi dans le secteur des résidences, Félix-Antoine Jacques a toujours eu la passion de travailler avec les aînés, les écouter et apprendre d’eux qu’il considère comme une famille. Pendant son baccalauréat en administration des affaires, il a commencé comme préposé à la maintenance jusqu’à devenir directeur de résidence. Ce parcours lui a permis de découvrir le fonctionnement de chaque département et d’acquérir une expérience précieuse.

Félix-Antoine occupe maintenant le poste de gestionnaire principal. Il est l’aîné de trois garçons qui représentent la troisième génération de l’entreprise. Il peut compter sur ses mentors, son père et son grand-père, qui l’appuient occasionnellement dans la gestion des résidences. Leur sagesse lui offre souvent des solutions bénéfiques.

Il aspire à ce que les milieux de vie soient mieux valorisés et considérés comme un endroit où les aînés peuvent s’épanouir, rester actifs et en sécurité. Ce qu’ils méritent bien puisque ce sont eux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui. En tant que gestionnaire, il se réjouit chaque fois qu’un aîné lui sourit et le remercie pour ce qu’il fait pour eux.

EN CONCLUSION…

Ces années de transition pour les résidences pour aînés ont souligné l’importance d’une relève engagée et dynamique au sein de notre secteur. Nous avons eu la chance de recueillir ces témoignages de membres, dont les idées et les perspectives sont essentielles pour façonner l’avenir des RPA. Leur participation active aux entrevues a enrichi la compréhension des défis actuels et des solutions à explorer. Nous les remercions chaleureusement pour leur temps et leur engagement. Grâce à eux, nous sommes convaincus que la relève est prête à prendre le flambeau et à mener notre secteur vers un avenir prometteur.

Saviez-vous que…

LE RQRA SUIT L’ACTUALITÉ ET VOUS

INFORME DES DERNIÈRES NOUVELLES

CONCERNANT VOTRE SECTEUR

D’ACTIVITÉ. RESTEZ INFORMÉS !

LA VACCINATION CONTRE LE VRS

Le 24 juillet 2024, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a recommandé l’utilisation de vaccins contre le VRS (virus respiratoire syncytial), y compris d’AREXVY et recommande la vaccination des résidents des centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) et des ressources intermédiaires (RI-SAPA), de même que des personnes âgées de 75 ans et plus vivant dans des résidences privées pour aînés et des personnes de 75 ans et plus avec maladie chronique. Le VRS est un virus courant et contagieux qui touche les poumons et les voies respiratoires. Pour la plupart des gens, le virus cause des symptômes semblables à ceux du rhume, mais pour les personnes âgées et les adultes qui ont certains problèmes de santé, il peut entraîner une infection plus grave et des complications comme la pneumonie, l’hospitalisation et même le décès.

LES RÉSIDENCES SOLEIL – LA FAMILLE SAVOIE, LAURÉATE 2024 POUR LES SOCIÉTÉS LES MIEUX GÉRÉES AU CANADA

Le 29 mai dernier, pour une 21e année consécutive, la Famille Savoie conserve sa position au sein du Club Platine des sociétés les mieux gérées au Canada, qui incarne les normes d’affaires les plus élevées en matière d’innovation, d’adaptabilité et de leadership et reconnu sur la scène mondiale. En tant que cheffe de file canadienne à titre de famille et d’entreprise entièrement privée, Les Résidences Soleil – La Famille Savoie renouvelle cette haute distinction bien méritée qu’elle attribue au dévouement et à la passion de ses employés. Avec plus de 2000 employés et 7000 résidents, la Famille Savoie porte une attention constante au bien-être de ses employés par l’adoption d’une culture organisationnelle chaleureuse et inspirante. Elle a également remporté le prix Choix du Consommateur 2024 en tant que meilleure entreprise canadienne dans le domaine des résidences pour aînés.

Ayez une vue d’ensemble sur la gestion de vos résidences et assurez le bien-être de vos résidents !

Plans de soins personnalisés

Route de travail informatisée

Satisfaction des résidents, des familles et des employés

hopem.com

UNE PREMIÈRE RÉSIDENCE ADHÈRE

À LA CHARTE DE LA BIENTRAITANCE DE LA FONDATION ÉMERGENCE

Le 2 mai dernier, la résidence Rosemont Les Quartiers située à Montréal était officiellement reconnue comme étant la première résidence pour aînés adhérant à la Charte de la bientraitance envers les personnes aînées lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans de la Fondation Émergence. La Charte regroupe onze principes de bientraitance et d’inclusion de la diversité sexuelle et de genre. Elle s’adresse aux personnes qui œuvrent auprès des personnes aînées LGBTQ+ et elle contribue à la bienveillance et au respect des minorités sexuelles pouvant présenter des niveaux élevés de vulnérabilité. En premier lieu, les équipes de la résidence en contact avec la clientèle ont participé à des sessions de sensibilisation et à des séances de formation « Pour que vieillir soit gai », pour ensuite adhérer aux principes de la charte.

LES CLSC DEVIENDRONT LE POINT D’ACCÈS

PRINCIPAL

DES AÎNÉS AU QUÉBEC

Le 3 mai 2024, madame Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, annonçait que tous les Centres locaux de services communautaires (CLSC) au Québec deviendront le point d’accès principal pour les soins aux aînés. Le projet se mettra en place progressivement pour se compléter à l’automne 2025. Les aînés auront sous un même toit un accès direct à tous les services en lien avec le soutien à domicile. Selon la ministre, les CLSC sont idéalement positionnés sur tout le territoire québécois en tant que service de proximité afin d’assumer ce rôle central. Ceci permettra de centraliser l’information et les services dans le système de la santé et évitera d’avoir à cogner à plusieurs portes.

Source : Cabinet de la ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé.

Publication Index Santé : 2024-05-03

RÉSULTATS DU SONDAGE RÉALISÉ EN JUIN 2024 AUPRÈS DES RÉSIDENCES

MEMBRES DU RQRA À LA SUITE DE LA RENCONTRE AVEC LE MINISTRE GIRARD

LORS D’UN RENDEZ-VOUS CAUSERIE RQRA

C’est à l’Hôtel Omni de Montréal que le RQRA accueillait, le 17 juin dernier, plus d’une soixantaine de participants à un Rendez-vous-causerie avec le ministre des Finances du Québec, monsieur Éric Girard.

APPRÉCIATION GÉNÉRALE

Quelque vingt répondants au sondage ont attribué une note de 94 % en appréciation générale pour la rencontre avec le ministre Girard.

PÉRIODE DE DISCUSSION

100 % des répondants affirment avoir apprécié la période de discussion et la pertinence des sujets qui ont été abordés avec le ministre lors de la rencontre.

PARTICIPATION À CE TYPE D’ÉVÉNEMENTS

Neuf participants sur dix souhaitent participer aux prochains événements de type « Rendez-vous causerie » qui seront offerts aux membres dans l’avenir.

Le RQRA en actions

PAR HANS BROUILLETTE , DIRECTEUR DES AFFAIRES GOUVERNEMENTALES ET PUBLIQUES, RQRA

VOICI UN SURVOL DES PRINCIPAUX DOSSIERS QUI OCCUPENT PRÉSENTEMENT LE RQRA. ILS CONSTITUENT DES ENJEUX IMPORTANTS POUR LA MAJORITÉ DES RPA. EN DEMEURANT MEMBRE, VOUS POSEZ UN GESTE CONCRET POUR SOUTENIR CE TRAVAIL CONTINU QUE LE RQRA FAIT POUR VOUS. C’EST AINSI QUE S’OBTIENDRONT D’AUTRES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES POUR PRÉSERVER L’OFFRE DE SERVICES AUX AÎNÉS VIVANT EN RÉSIDENCE PRIVÉE.

Le comité consultatif créé par le RQRA pour proposer des changements au Règlement sur la certification des résidences privées pour aînés a terminé ses travaux. La soixantaine d’articles et annexes ont été examinés attentivement et le RQRA confirme ses constats accablants : d’importantes modifications sont nécessaires et urgentes pour sauver les soins et le modèle économique des RPA. La présente version du règlement, adoptée il y a à peine deux ans, nuit davantage aux aînés qu’elle ne les protège. En effet, les contraintes réglementaires provoquent une explosion des dépenses et du temps de travail de gestion, ayant pour conséquence des fermetures massives de ces milieux de vie. Avant son adoption en 2022, le RQRA avait proposé plusieurs changements que le ministère avait choisi d’ignorer, avec les conséquences que l’on connaît. De toute évidence, les RPA sont désormais traitées comme une extension du système public de santé. La réglementation semble conçue pour les forcer à donner des services à rabais ou encore qui dépassent leur capacité. Face à l’interprétation et à l’application de la réglementation, il n’existe aucune instance indépendante à qui s’adresser pour qu’une RPA fasse contrepoids au pouvoir et aux décisions de son CISSS-CIUSSS, lorsqu’il y a abus. Aussi, les normes de sécurité traitent les aînés comme s’ils avaient tous les mêmes incapacités, pour le motif qu’ils sont âgés et vivent en RPA.

Le RQRA attend toujours des réponses du ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS) quant à l’avenir du programme d’Allocation personnalisée, pourtant tout nouveau. Il ne manque d’ailleurs pas une occasion de le rappeler aux gestionnaires du programme et aux politiciens, lors de rencontres régulières. Le RQRA juge inacceptables et inéquitables les nouvelles conditions du programme. Non seulement parce qu’un nombre très restreint d’aînés y ont accès, mais surtout depuis l’annonce en mai, par la ministre responsable des Aînés, madame Sonia Bélanger, que les RPA admissibles n’ont plus le droit de faire payer au résident la différence entre le taux de 34,30 $/h de l’allocation et le coût plus élevé, le cas échéant, des services que lui rend la RPA. Un des arguments du RQRA est que le gouvernement du Québec se place en contradiction avec lui-même en nommant le programme « allocation » alors que, dans les faits, il devient plutôt un simple achat de services, comme cela existe déjà. Dans d’autres véritables programmes d’allocation, la différence est payable par l’usager. C’est le cas du programme de Supplément au loyer. C’est aussi le cas du programme d’Aide financière pour les services d’aide domestique, de la Régie de l’assurance maladie du Québec; ceux qui en bénéficient paient la différence entre le tarif de l’entreprise qui donne le service (telle une EÉSAD) et le montant d’aide qui leur est accordé.

L’une des nombreuses propositions que vient de soumettre le RQRA au MSSS est d’éliminer du règlement les expressions « autonome », « semi-autonome » ou « en perte d’autonomie », trop floues, et reclasser les RPA selon leur offre de services uniquement, ainsi que selon des critères reflétant mieux la réalité sur le terrain. Le RQRA remarque une meilleure écoute et une meilleure compréhension des enjeux de la part de la nouvelle équipe ministérielle en place depuis 2023. Il a donc bon espoir que plusieurs de ses propositions seront acceptées dans les prochains mois.

Le RQRA a sondé ses membres le mois dernier sur leur appréciation de quatre programmes d’aide aux RPA : installation de gicleurs, transition salariale, PARPA-EPA (primes d’assurance), ainsi que le programme administré par la SHQ pour la modernisation des petites résidences. Au moment de publier cette édition de L’Adresse, le RQRA aura déjà soumis ses recommandations au ministre des Finances, monsieur Éric Girard. Celui-ci s’était montré préoccupé, lors d’un dînerconférence avec les membres du RQRA en juin, par les témoignages unanimes des propriétaires disant que les programmes actuels ne suffisaient pas à freiner les fermetures. Il avait alors invité le RQRA à soumettre des propositions afin d’examiner comment il serait possible de mieux aider les RPA avec le même budget disponible.

Le nouveau comité technique permanent du RQRA conduit des travaux en vue de proposer des assouplissements à la réglementation en matière de sécurité incendie. Son premier mandat consiste à fournir des recommandations au RQRA qui les transmettra au ministre de la Sécurité publique dans le cadre de sa consultation pour une réforme de la sécurité incendie au Québec, qui se termine le 1er octobre. Parmi les principales critiques, on déplore le manque d’uniformité et de cohérence dans l’interprétation et l’application de la réglementation (MSSS, RBQ, services municipaux de sécurité incendie et leurs préventionnistes). Il y a aussi l’insouciance des autorités quant au coût sur les loyers subi par les aînés en raison de l’accroissement incessant des exigences. Enfin, la vision d’atteindre un impossible niveau de risque zéro en imposant des moyens opérationnels et techniques stricts plutôt que des objectifs raisonnables et atteignables par un choix de moyens, est insoutenable.

Le ministre de la Sécurité publique, monsieur François Bonnardel

La Direction de l’inspection et des enquêtes (DIE) du ministère de la Santé dépasse les limites quand elle force les RPA à fournir les renseignements personnels de tous leurs résidents sans leur consentement, y compris leur date de naissance. Au moment d’écrire ces lignes, le RQRA s’apprêtait à publier un communiqué de presse dénonçant cette pratique et révélant aux résidents et au public ce qui se passe. Selon la DIE, l’article 346.0.9 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux confère à ses inspecteurs le pouvoir d’exiger tous les renseignements qui leur sont nécessaires dans l’exercice de leurs fonctions. Elle interprète ce pouvoir comme étant aussi applicable aux renseignements personnels des résidents en RPA. Ce que ne dit pas la DIE, c’est pourquoi les nom, date de naissance et numéro d’appartement de chaque résident, qui n’ont commis aucune infraction pénale, lui sont « nécessaires ». Surtout, elle ne justifie pas en quoi la collecte de ces renseignements personnels est plus importante pour le ministère que de protéger les aînés. En effet, plus il y a de renseignements nominatifs en circulation, plus le risque d’incidents de confidentialité et de fraude augmente, y compris au sein même du ministère et de ses organismes. Mentionnons que la DIE est sur le point d’être intégrée à l’agence Santé Québec.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a envoyé aux CISSSCIUSSS, le 26 juillet, une directive les avisant que les barres d’appui pour lit comportant une seule barre transversale ne doivent plus être utilisées. Cette décision fait suite au rapport d’un coroner découlant du décès d’un résident en 2020. Malheureusement, la lettre manque de précision et a été interprétée, par certains CISSS-CIUSSS, comme étant une obligation pour les RPA d’interdire à leur résident d’utiliser ce type de barre d’appui. Le RQRA a donc demandé des éclaircissements au MSSS. Celui-ci a confirmé qu’il souhaitait plutôt que les RPA sensibilisent leurs résidents, de façon préventive, mais ne leur demande pas d’exercer un contrôle sur ce que les aînés achètent et utilisent. Bien entendu, les RPA qui utilisent de telles barres d’appui (avec une seule barre transversale) doivent cesser de le faire. La même directive s’applique au réseau public.

Au moment d’écrire ces lignes, le RQRA attendait un projet de règlement imminent du ministre de la Santé, monsieur Christian Dubé, visant à assouplir l’interdiction (aux RPA notamment) de recourir à de la main-d’œuvre indépendante et aux agences de placement de personnel. L’interdiction doit entrer en vigueur ce 20 octobre dans les régions de Montréal, Laval, Montérégie, Capitale-Nationale et ChaudièreAppalaches. Les autres régions suivront d’ici 2026. Le RQRA a toujours insisté sur le fait que les RPA n’ont pas le même rapport de force face aux agences que le MSSS, qu’elles n’ont pas le loisir de fermer une aire de soins comme le font les hôpitaux, et que le règlement sur la certification les oblige à avoir un seuil minimum de personnel et à donner des services, malgré la pénurie de main-d’œuvre et malgré le fait que le MSSS lui soutire des employés. Elles ont également un engagement contractuel et moral de fournir à leurs résidents les services qui leur sont nécessaires. Une solution souhaitable pour le RQRA – qui appuie toujours la volonté du gouvernement de mettre fin aux agences, mais pas certains moyens qu’il prend pour y parvenir – consiste à reporter l’interdiction aux RPA de recourir au personnel d’agences. Il faut toutefois conserver le plafond des tarifs qu’elles peuvent facturer, mis en place par règlement il y a un an.

L’ARAC, qui regroupe les associations de RPA au Canada et dont le RQRA est membre fondateur, est en discussion avec le bureau du ministre fédéral de l’Emploi et du Développement de la main-d’œuvre pour maintenir l’exclusion du secteur de la santé des nouvelles mesures concernant les travailleurs étrangers temporaires. Le 6 août, le ministre Randy Boissonnault a annoncé une application plus rigoureuse de la politique de plafonnement à 20 % pour les travailleurs étrangers temporaires Il examine aussi de futurs changements réglementaires concernant l’admissibilité des employeurs. Des critères pourraient s’ajouter, tels un nombre minimum d’années d’activité ou l’historique des licenciements par employeur. Selon le ministre, le programme doit être utilisé comme mesure extraordinaire quand aucun Canadien qualifié ne peut pourvoir le poste. Le ministre justifie son intervention par la mauvaise utilisation du programme par certains employeurs et même la fraude.

LA GESTION PARASITAIRE, UN INVESTISSEMENT POUR

LA SANTÉ, LA SÉRÉNITÉ ET L’ENVIRONNEMENT DES RPA

Hélène Bouchard

Présidente et experte en gestion parasitaire

Pour toute information supplémentaire, nous restons à votre entière disposition.

VOTRE TRANQUILLITÉ D’ESPRIT EST NOTRE PRIORITÉ.

www.mbmextermination.com

Les RPA sont bien plus que de simples lieux de vie. Elles sont des havres de sécurité, de confort et de bien-être pour nos aînés. Dans cette quête d’excellence, la gestion parasitaire joue un rôle essentiel. Mais saviez-vous que nous sommes également engagés dans des pratiques écoresponsables ? Voyons pourquoi notre expertise est bien plus qu’une simple formalité, mais un investissement pour la santé, la sérénité et l’environnement de nos résidents.

1. NOTRE BOUCLIER INVISIBLE

Imaginez un bouclier invisible qui protège vos immeubles et ses résidents, des envahisseurs indésirables. C’est précisément ce que nous mettons en place. Nos experts inspectent minutieusement chaque recoin des espaces communs de l’immeuble et des chambres douillettes au besoin. Nous détectons les signes avant-coureurs des infestations potentielles et nous agissons à la source. Pourquoi ? Parce qu’une résidence sans parasites est un espace où l’on respire mieux et où le sommeil est réparateur. Et tout cela, en minimisant notre impact sur l’environnement.

2. LA PRÉVENTION EN ACTION

Notre mission ne s’arrête pas là. Nous sommes vos partenaires de prévention. Imaginez-nous comme des éducateurs avec la formation du personnel en plus de vous conseiller avec nos protocoles adapter à vos besoins. Nous vous montrons les signes à surveiller, les gestes simples pour éviter les intrus. Ensemble, nous créons une culture de vigilance. Car la prévention, c’est la clé pour éviter les infestations. Et en adoptant des méthodes écoresponsables, nous préservons la santé des résidents, du personnel et de notre planète.

3. NOTRE ENGAGEMENT TOTAL

Notre engagement envers la gestion parasitaire est total. En tant que professionnels, notre rôle s’étend bien au-delà de l’élimination des nuisibles tels que les rongeurs, les blattes, les punaises de lit ou même les oiseaux. Notre priorité est de résoudre rapidement toute situation pouvant mettre la RPA en péril. Nous nous assurons de mettre en place, avec des photos à l’appui, des plans d’actions correctives sur mesure. Ainsi, la situation est résolue promptement et les responsables des départements concernés sont clairement informés des mesures à prendre. Nous vous accompagnons du début à la fin du processus.

4. VOTRE SÉRÉNITÉ, NOTRE PRIORITÉ

Chez MBM nous sommes vos alliés pour la santé, le confort et la tranquillité d’esprit de vos résidents, tout en adoptant des pratiques écoresponsables. Ensemble, créons un environnement où chaque être vivant mérite d’être traité de la bonne façon.

Allègement du fardeau réglementaire pour les membres du RQRA

Comme le gouvernement du Québec affirme vouloir alléger le fardeau qui est imposé aux entreprises, nous avons vu une opportunité intéressante. Depuis quelques années, au sein du gouvernement, cette responsabilité incombe au ministre délégué à l’Économie, Christopher Skeete. À la suite de conversations et de rencontres avec lui et son équipe, il a été convenu de lui présenter un certain nombre de propositions pour alléger de manière significative et concrète la charge réglementaire et administrative qui pèse trop lourdement sur ses membres.

Face à un environnement de plus en plus contraignant, les résidences privées pour aînés accompagnent le gouvernement afin de trouver un équilibre intelligent entre la protection des résidents et l’abordabilité des résidences pour les aînés.

CERTIFICATION PLURIANNUELLE ET REGROUPEMENT DES VISITES

Tout d’abord, le RQRA propose l’introduction d’une certification pluriannuelle pour les RPA, alignée sur la durée du certificat d’agrément des centres d’hébergement de soins de longue durée. Ce changement permettrait de réduire la fréquence des inspections multiples et qui sont souvent inutilement tatillonnes. Également, nous avons proposé de regrouper les visites d’inspection pour les RPA situées dans une même région, ce qui permettrait de diminuer les coûts et le temps consacré à ces inspections, libérant ainsi les gestionnaires de RPA d’un temps précieux, qui doit être, après tout, consacré prioritairement aux aînés qu’ils hébergent et dont ils prennent soin.

COORDINATION ET CENTRALISATION DES

INSPECTIONS

Pour optimiser les visites d’inspection, le RQRA préconise la création d’un guichet unique ou d’une plateforme centralisée. Cette initiative permettrait de coordonner les inspections avec les différents organismes concernés, évitant ainsi les redondances inutiles.

PARADIGME STRATÉGIES TRAVAILLE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES AVEC LE REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS (RQRA) POUR RÉDUIRE LE FARDEAU RÉGLEMENTAIRE ET ADMINISTRATIF DES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS (RPA).

DISTINCTION ENTRE INSPECTIONS ADMINISTRATIVES ET DE SÉCURITÉ

Afin de mieux cibler les inspections, le RQRA propose de distinguer celles liées à la sécurité des aînés de celles qui sont de nature administrative. Les inspections administratives pourraient être moins fréquentes, surtout si aucune non-conformité majeure n’a été identifiée lors des visites précédentes. Cette approche permettrait de concentrer les ressources sur les inspections de sécurité, plus pertinentes pour les résidents.

SYSTÈME DE COTATION DES RISQUES

Pour une gestion plus efficace des ressources, le RQRA soutient l’implantation d’un système confidentiel de cotation des risques de non-conformité. Les RPA à haut risque seraient ainsi visitées plus souvent que celles présentant un risque moindre.

RÉVISION DE LA GRILLE DE FIXATION DE LOYER

Grâce aux efforts du RQRA, un gain important a été obtenu : la grille de fixation de loyer tient désormais compte d’un indice lié aux soins de santé. Ce nouvel indice permet aux RPA de compenser plus équitablement les hausses de loyer face à l’inflation galopante des dépenses spécifiques aux services à la personne. Bien qu’il s’agisse d’une avancée significative, du travail reste encore à faire. La grille de fixation de loyer doit mieux refléter la réalité des RPA.

C’est dans cette perspective que le RQRA milite pour une bonification des critères de fixation de loyer ainsi qu’une révision des critères d’amortissement pour, au minimum, refléter la durée de vie utile des améliorations ou réparations apportées. Le RQRA propose également de mettre en place un mécanisme d’évaluation périodique des critères de fixation des loyers pour s’assurer qu’ils demeurent pertinents et adéquats et pour permettre des ajustements en fonction des changements dans le secteur des RPA.

EXERCICES D’ÉVACUATION ADAPTÉS

Le RQRA propose de remplacer l’obligation de faire participer les aînés à chaque exercice d’évacuation par des formations et des simulations destinées uniquement au personnel des RPA. Cette mesure vise à réduire le stress et parfois des incidents évitables pour les résidents, tout en s’assurant que le personnel est bien préparé en cas d’urgence.

FORMATION DES EMPLOYÉS

La formation exigée pour les nouveaux employés suivant leur embauche n’est pas accessible, principalement en raison de l’argument avancé par les Centres de services scolaires relativement à l’absence de bassins suffisants pour démarrer de nouvelles cohortes. Pour pallier ces défis, le RQRA propose la mise en place d’une formation individualisée, utilisant des technologies numériques ou des méthodes d’apprentissage en milieu de travail, comme c’est déjà le cas dans d’autres secteurs. Il est temps d’arriver en 2024 dans ce domaine !

SIMPLIFICATION DES DÉMARCHES LORS DE L’ACHAT

D’UNE RPA

Une autre mesure proposée par le RQRA concerne les démarches administratives lors de l’achat d’une RPA. Si un groupe achète une RPA

existante sans modification majeure, il ne devrait pas avoir à fournir toutes les attestations de nouveau. Le Centre intégré de santé et services sociaux (CISSSS-CIUSSS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux détiennent déjà ces informations, surtout si le groupe possède déjà d’autres RPA. Cela éviterait des démarches répétitives et inutiles.

VÉRIFICATION DES MITIGEURS D’EAU CHAUDE

Enfin, le RQRA propose une vérification aléatoire annuelle plutôt que semestrielle des mitigeurs d’eau chaude dans les unités, en se concentrant sur celles des RPA de catégorie 4. Cela permettrait de cibler les ressources sur les unités les plus à risque, tout en réduisant la charge administrative pour les gestionnaires.

CONCLUSION

Les démarches entreprises par le RQRA en matière d’allègements réglementaires témoignent de son engagement à soutenir ses membres dans leur mission de fournir un cadre de vie sécuritaire et de qualité pour les aînés. En allégeant le fardeau réglementaire tout en maintenant des standards élevés, le RQRA continue de jouer un rôle clé dans l’amélioration des conditions dans lesquelles les gestionnaires de RPA évoluent et qui leur permettent de se consacrer au bien-être des résidents.

Le maintien des unités locatives en RPA

Les options lors d’une vente hors du marché privé

ME MIRIAM MORISSETTE, ASSOCIÉE THERRIEN COUTURE

LES CONSIDÉRATIONS FINANCIÈRES OU L’ABSENCE DE RELÈVE AMÈNENT DES PROPRIÉTAIRES DE RPA À CONSIDÉRER LA VENTE DE LEUR RÉSIDENCE. LES NOUVELLES RESTRICTIONS, PORTANT SUR LES ÉVICTIONS DE LOCATAIRES ET LES RISQUES RÉPUTATIONNELS POUR LE PROPRIÉTAIRE, N’ENCOURAGENT PAS DE CONVERTIR LA RPA EN UN AUTRE MILIEU D’HABITATION.

Également, la rentabilité n’est parfois pas au rendez-vous et trouver un acheteur pour la RPA avec le maintien des activités s’avère difficile, voire impossible, dans bien des situations, principalement en région. La capacité financière limitée des aînés et le coût élevé des opérations restreignent également les acheteurs potentiels suivant l’analyse du projet et du financement disponible. Cette décision difficile du propriétaire de RPA entraîne de lourdes conséquences pour les aînés qui y vivent. Ceux-ci seront confrontés, dans certaines situations, à devoir déménager de la RPA et parfois même de la région, selon les offres disponibles d’habitation pour les aînés dans le milieu.

Le modèle privé avec l’obligation de rendement ne favorise parfois pas le maintien des activités en RPA. Cet élément de rentabilité n’est pas le même pour les OSBL et les coopératives d’habitation. Le processus d’analyse amène alors l’éventualité de vendre l’immeuble à un organisme sans but lucratif ou une coopérative qui n’a pas les mêmes considérations financières ou accès au mode de financement traditionnel et peu alléchant

dans les dernières années. La hausse des taux hypothécaires et les exigences des prêteurs limitent l’accès à des propriétaires privés pour maintenir les activités. Toutefois, les OSBL et les coopératives ont accès à des sources de financement complètement différentes et les exigences de la certification et l’impact sur le coût des opérations sont donc différents.

Des propriétaires ont considéré et procédé à la vente à des OSBL ou à des coopératives pour maintenir l’offre d’habitation abordable pour la clientèle aînée de la région. Les transactions ont permis aux propriétaires de négocier des conditions favorables, à l’OSBL ou la coopérative d’avoir accès à un immeuble en bonne condition sans les aléas de la construction ni des délais et des coûts. Les aînés se trouvent également privilégiés dans le cadre de ces transactions en continuant de vivre au sein de la RPA et à demeurer dans leur région. À ce jour, ces transactions permettent une conservation dans l’écosystème des milieux d’habitation diversifiés afin de répondre aux besoins différents de la clientèle selon sa capacité de payer.

PAR
JOLICOEUR

Au cours de la dernière année, les professionnels avocats, notaires et fiscalistes du cabinet TCJ ont eu l’occasion d’accompagner divers propriétaires privés dans le cadre de transactions sur la vente d’immeuble ou d’une partie de celui-ci à des OSBL et coopératives afin de répondre à des besoins de société. Nous soulignons par ailleurs que les modalités d’une telle vente pourraient notamment prévoir des soldes de prix de vente ou le don d’une portion, suivant les vérifications avec un fiscaliste pour s’assurer des meilleures options.

Si vous avez des décisions à prendre en lien avec les activités de la RPA, nous vous invitons à communiquer avec nous afin d’obtenir notre accompagnement.

Soyez créatif, pensez autrement

LA CRÉATIVITÉ EST UN ATOUT PRÉCIEUX POUR

AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE DES AÎNÉS ET POUR PERMETTRE DE RESTER MOTIVÉ DANS SON RÔLE

D’INTERVENANT EN LOISIR.

En proposant des activités novatrices, nous pouvons stimuler la participation des résidents et, par le fait même, renforcer les liens sociaux et éviter le déconditionnement tout en augmentant leur bien-être général. Pour travailler votre côté créatif, nous vous mettons au défi d’utiliser le concept de 1+1=3. Ce dernier suggère que la combinaison de deux idées peut en générer une troisième, nouvelle et originale. Il est particulièrement bien adapté pour concevoir des activités hors du commun et vous amener à un autre niveau dans votre offre de services.

Le principe repose sur la synergie créative. Lorsqu’on associe deux idées distinctes, on ne se contente pas de les additionner, mais on crée quelque chose de nouveau. Cette approche peut être extrêmement bénéfique pour développer des activités qui sortent des sentiers battus, tout en répondant aux besoins spécifiques des aînés. Il est possible de jumeler des idées, des concepts ou des thématiques ensemble. Vous pouvez donc par exemple vous inspirer de films, de séries, de jeux ou de personnalités. Plus les deux éléments vont être différents et ne sembler n’avoir rien en commun, plus vous parviendrez à surprendre. Alors, soyez curieux, rester à l’affût de nouvelles connaissances pour bonifier votre réseau de savoir et être prêt à créer des ponts entre elles.

VOICI QUELQUES EXEMPLES POUR MIEUX COMPRENDRE LE CONCEPT

• Idée 1 : Atelier de dessin.

• Idée 2 : Initiation à l’utilisation de tablettes numériques.

• Nouvelle activité : Atelier de peinture numérique où les aînés peuvent créer des œuvres d’art à l’aide de tablettes numériques. Cette activité combine l’expression artistique traditionnelle avec la modernité de la technologie, permettant aux participants d’explorer de nouvelles formes d’art. Il est également possible de projeter des images sur grand écran pour que tout le monde puisse progresser en même temps ou observer l’avancée de chacun.

Résidence St-Patrick

• Idée 1 : Classe d’exercices.

• Idée 2 : Atelier de percussion.

• Nouvelle activité : Percussion corporelle où les exercices physiques sont réalisés au rythme de musiques variées. Le corps agit comme instrument de musique, favorisant le rythme et la coordination. Les exercices doivent combiner des mouvements physiques tout en stimulant le côté cognitif des participants, comme suivre des séquences de mouvements de plus en plus complexes. À cela peuvent s’ajouter des sons à reproduire à des moments clés.

• Idée 1 : Atelier de peinture.

• Idée 2 : Ambiance avec lumières de type black light.

• Nouvelle activité : Session de peinture en lumière noire. Organisez des ateliers de peinture en utilisant des produits fluorescents et/ou des lumières noires pour des créations artistiques uniques. Il existe plusieurs possibilités allant de la gouache au ruban adhésif pour vous inspirer dans vos nouvelles œuvres.

• Idée 1 : Contes.

• Idée 2 : Parcours de marche.

• Nouvelle activité : Contes itinérants. Invitez les résidents à écrire des histoires sur des moments vécus, des anecdotes de voyages ou encore, des souvenirs qu’ils ont le goût de partager. Enregistrez ces histoires pour en faire des pistes audio. Le long de votre sentier, affichez une image significative de l’histoire ainsi qu’un code QR qui mène à son contenu. Invitez les résidents et les familles à découvrir cette mine de souvenirs tout en bougeant et en profitant du beau temps.

Vous voyez qu’en adoptant le concept de 1+1=3, nous pouvons transformer des idées simples en activités enrichissantes et stimulantes pour les aînés. Maintenant, laissez-vous inspirer par les idées proposées plus haut, par vos anciennes activités ou encore par celles de vos collègues pour concocter vos prochains moments mémorables.

Jazz Newman
Manoir Saint-Bruno
Domaine Le Roussillon

Un mouvement rassembleur pour la survie des résidences en région

PAR DIANE BEAUDIN, ÉDITRICE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

LE 15 JUIN DERNIER, UNE CHAÎNE HUMAINE

ENTOURANT LES INSTALLATIONS DE LA RÉSIDENCE LES QUARTIERS A, SITUÉE À L’ISLET DANS LA RÉGION DE CHAUDIÈRE-APPALACHES, A RETENU L’ATTENTION DES MÉDIAS. L’OBJECTIF DE CETTE INITIATIVE DE SONIA MORIN, CO-PROPRIÉTAIRE DE LA RÉSIDENCE, EST DE SENSIBILISER LES GOUVERNEMENTS ET LA COMMUNAUTÉ SUR LA SITUATION FINANCIÈRE DES PETITES RPA EN RÉGION ET DE LES INFORMER QUANT À LEUR VIABILITÉ.

« ON TRICOTE DE L’AMOUR »

Le message est humain et rempli d’amour pour le bien-être des aînés et le maintien de leur choix de vivre dans leur région d’origine. Trois autres résidences de la région se sont jointes au projet « On tricote de l’Amour » en accrochant des foulards tricotés aux arbres. Quelques autres résidences ont témoigné leur solidarité à l’initiative de madame Morin mais d’autres, craignant des représailles, ont préféré témoigner leur appui moral en s’adressant directement à l’investigatrice du projet.

« L’initiative a été partagée sur les réseaux sociaux et elle a créé un engouement dans la région. L’impact était WOW ! », précise Sonia Morin. Cent trente-deux personnes ont participé à la chaîne humaine. La communauté s’est engagée à soutenir le mouvement qui a déclenché un élan de solidarité. « Les gens doivent savoir ce que vivent les gestionnaires de petites résidences. Tout ce qui incombe à un gestionnaire d’une petite résidence est un job 24 h/7, on n’a jamais de répit et on est épuisé avec toute la règlementation qui ne nous lâche pas », ajoute-t-elle.

FAIRE BOUGER LES CHOSES RAPIDEMENT AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !

Sonia Morin précise qu’avec la période estivale, l’effet ne s’est toujours pas fait sentir. On s’attend à du mouvement à la rentrée parlementaire. Les choses ne doivent pas s’arrêter là ! On garde des outils en réserve pour une prochaine initiative de sensibilisation. On a besoin de la participation de la communauté et des municipalités. Des actions doivent également être prises par les villes qui sont touchées par les fermetures des résidences et le départ des personnes affectées vers les grands centres. On requiert l’appui de tous les intervenants pour s’assurer de faire avancer les choses.

Perspectives internationales Un établissement de soins de longue durée pour étrangers en Thaïlande

DES SERVICES À MOINDRE COÛT, UN CADRE DE VIE PARADISIAQUE, UN RATIO DE 1 EMPLOYÉ POUR 1 RÉSIDENT. TOUT CELA EST POSSIBLE. LE PAYS COMPTE UN CERTAIN NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS, AVEC OU SANS SOINS, À DESTINATION DES ÉTRANGERS EN THAÏLANDE EN PLUS DE SES ÉTABLISSEMENTS POUR LES CITOYENS.

Héberger son proche dans une résidence en Thaïlande, à plus de 8 000 km de chez soi a de quoi surprendre. Mais c’est le choix qu’ont fait les résidents de Carewell et leurs proches. À mi-chemin entre l’expatriation et le tourisme médical, le phénomène n’est pas nouveau et continue de séduire des aînés et leurs proches à la recherche d’établissements d’hébergement de longue durée. Les coûts avantageux des soins et du logement ainsi que le climat tropical offrent une qualité de vie que beaucoup ne pourraient pas s’offrir dans leur pays d’origine, estime Carlo Somaini, époux de la propriétaire. Installés en Thaïlande depuis 2010, Anita et Carlo Somaini hébergent actuellement 27 personnes, Européens et Américains expatriés à Phuket, dans leur établissement de soins aux airs d’hôtel de vacances.

UNE SOLUTION

Dans cet établissement où tous les aînés ont des besoins en soins, près de 70 employés dont 48 infirmiers s’occupent de 27 résidents. Un « ratio complètement différent de ce que l’on trouve aux États-Unis ou au Canada », affirme Carlo Somaini. Ce niveau de soins serait probablement inabordable dans leur pays d’origine, affirme Carlo Somaini, surtout à un

moment où l’Europe éprouve des difficultés à fournir suffisamment de places dans ses établissements de soins¹. En Suisse, avance-t-il, le plus haut niveau de soins équivaut à 4 heures par jour, incluant la nourriture, la douche et les activités, les déplacements dans la chambre, à la chambre, sortie, vêtements, médicaments. Il arrive qu’« un membre du personnel soignant [doive] s’occuper de 10, 12, 15 patients », alors qu’en Thaïlande, ils peuvent avoir 3 soignants par résident sur 24 heures.

1. Sufficient, sustainable and accessible quality care for older people, Comité Économique et Social Européen, 2022

PAR MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, JOURNALISTE INDÉPENDANTE

Cette résidence n’accueille que des aînés qui ont besoin de soins ou qui sont en convalescence, souvent des personnes souffrant de troubles neurocognitifs. Leur séjour dans l’établissement est de 7 ou 8 ans en moyenne et ils y sont pris en charge jusqu’à leur fin de vie. Les aînés, dont la moyenne d’âge est d’environ 78 ans, sont classés selon leur niveau d’autonomie, bien qu’ils aient tous des besoins de soins. Le niveau A est attribué aux personnes relativement autonomes, pouvant effectuer la plupart de leurs tâches quotidiennes seules, tandis que le B correspond aux personnes nécessitant 3 soignants pour un résident sur 24 heures. Cette catégorisation influence également le tarif journalier qui est de 90 $ US pour le niveau A et de 115 $ US pour le B, excluant les médicaments et activités touristiques optionnelles. Un « coût imbattable », selon M. Somaini, alors que ces services seraient inaccessibles en Europe. Du côté des propriétaires, les salaires du personnel varient, avec un point de départ de 15 000 à 20 000 bahts (environ 420 $ à 560 $ US), en fonction de l’expérience. Le salaire d’entrée est généralement attribué aux stagiaires en soins infirmiers, qui sont régulièrement accueillis et souvent embauchés par la suite.

UN CADRE DE VIE FAVORABLE

Le plus souvent, c’est la famille qui prend l’initiative d’amener le proche en Thaïlande, explique Carlo Somaini. Le climat y est très différent du nord de l’Europe, « où il peut faire très froid et où il pleut abondamment ». Cela fait en sorte que le temps que passent les aînés à l’extérieur est limité, déplore M. Somaini. Pour lui, le climat tropical et l’environnement sont des facteurs déterminants dans le choix du pays, car cela permet d’effectuer des activités en extérieur tout au long de l’année et de profiter des installations à disposition. « On fait des barbecues sur la plage, des voyages de 2 ou 3 jours, on va en bateau sur une autre île […] on fait beaucoup d’activités », précise M. Somaini.

La plupart du temps, précise-t-il, les familles viennent avec le futur résident pour l’installer, le soutenir dans cette phase de transition et donner des indications au personnel de la résidence, explique M. Somaini. Ce moment devient alors l’occasion de se retrouver en vacances en famille, estime Somaini. Ensuite, le contact avec la famille s’établit essentiellement par vidéoconférence et les visites en personne sont occasionnelles. Certaines familles viennent leur rendre visite en Thaïlande 3 ou 4 fois et se rendent quotidiennement à la résidence ou emmènent leur proche avec eux à l’hôtel, auquel cas ils peuvent être accompagnés par un infirmier de la résidence en journée.

Une rentrée gourmande tout en saveur

DES PLATS DIFFÉRENTS, RÉCONFORTANTS, SIMPLES

À CONCOCTER ET QUI PLAIRONT AUX PLUS FINES BOUCHES VOUS SONT PROPOSÉS PAR LE CENTRE DE RESSOURCES NUTRITIONNELLES DE SERVICE ALIMENTAIRE GORDON, FIER PARTENAIRE DU RQRA. VOUS ÊTES INVITÉS À CONSULTER LE SITE INTERNET WWW.GFS.CA POUR PLUS DE RECETTES ET POUR EN CONNAÎTRE DAVANTAGE SUR LES SERVICES, CONSEILS ET PRODUITS OFFERTS PAR SERVICE ALIMENTAIRE GORDON.

SOUPE À LA COURGE MUSQUÉE ET À L’ÉRABLE

Ingrédients pour 30 personnes

• 2 oignons

• ¼ tasse de margarine

• ¾ tasse de base de soupe aux légumes

• 18,5 tasses d’eau

• 6 tasses de courge musquée

• ½ tasse de sirop d’érable pur ambré

Préparation

1. Peler et couper les oignons en dés ou utiliser des oignons en dés congelés.

2. Faire sauter les oignons dans une poêle avec la margarine, jusqu’à ce qu’ils soient tendres.

3. Préparer une base de soupe aux légumes selon les instructions du fabricant.

4. Cuire la courge à la vapeur pendant 5 à 7 minutes, jusqu’à ce qu’elle soit tendre.

5. Ajouter la courge, les oignons et le sirop d’érable à la base de soupe et verser dans un mélangeur. Pulser jusqu’à consistance homogène.

6. Servir avec la louche de 6 oz.

CÔTELETTE DE PORC GLACÉE À L’ABRICOT

Ingrédients pour 30 personnes

• 3 tasses de nappage à l’abricot

• 3 tasses de jus de pomme

• ½ c. à thé de gingembre moulu

• 30 côtelettes de longe de porc

• ½ tasse d’huile de canola

Préparation

1. Dans un bol, mélanger les conserves d’abricot, le jus de pomme et le gingembre moulu et mettre de côté.

2. Assaisonner les côtelettes de porc avec du sel et du poivre.

3. Chauffer l’huile dans une poêle à feu moyen-élevé. Ajouter les côtelettes de porc et cuire environ 4 minutes de chaque côté.

4. Retirer les côtelettes de la poêle. Réduire le feu à moyen-doux.

5. En utilisant le même poêlon, verser le mélange de confiture d’abricots et laisser mijoter jusqu’à épaississement, environ 4 minutes.

6. Remettre les côtelettes de porc dans la poêle en tournant pour bien enrober de chaque côté de la sauce. Cuire 1 minute.

Pour les régimes hachés, préparer la recette comme indiqué puis retirer les parties à hacher et les placer dans le robot culinaire avec la sauce. Pulser jusqu’à consistance désirée, soit atteinte. Servir en utilisant une cuillère #10.

GÂTEAU AU CHOCOLAT RENVERSÉ À LA POIRE

Ingrédients pour 30 personnes

• ¼ tasse de cassonade brillante

• 3,5 c. à soupe de margarine

• 2 ½ tasses de poires en cubes égouttées

• préparation pour gâteau au chocolat (703 gr)

• 1,5 tasse d’eau

Préparation

1. Préchauffer le four à 350 ºF

2. Enduire de margarine le fond d’un moule à charnière et saupoudrer de cassonade. Déposer les poires en cercle au fond du moule.

3. Verser la préparation pour gâteau dans le bol. Ajouter la moitié de l’eau.

4. Mélanger pendant 1 minute. Racler les bords du bol avec une spatule.

5. Ajouter le restant de l’eau et mélanger à basse vitesse pendant 2 minutes en raclant le bol à quelques reprises.

6. Verser la préparation sur les poires.

7. Cuire pendant 30-35 minutes au four conventionnel ou 22-27 minutes au four à convection, jusqu’à ce qu’un curedent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser refroidir 10 minutes.

8. Glisser la lame d’un couteau autour du gâteau pour le décoller du moule; retirer le contour du moule. Inverser le gâteau sur une assiette, retirer le fond du moule. Laisser refroidir complètement.

9. Servir des morceaux de 2 pouces x 2 pouces.

Gérer avec cœur : écouter pour une alimentation de qualité

LA GESTION ALIMENTAIRE DANS LES RÉSIDENCES POUR PERSONNES ÂGÉES EST UN ENJEU CRUCIAL, PARTICULIÈREMENT DANS LE CONTEXTE ACTUEL MARQUÉ PAR UNE INFLATION ALIMENTAIRE SANS PRÉCÉDENT. AFIN DE MIEUX COMPRENDRE LES DÉFIS AUXQUELS L’INDUSTRIE ET LES RÉSIDENTS FONT FACE, L’UNIVERSITÉ DALHOUSIE A RÉCEMMENT CONTACTÉ PLUSIEURS RÉSIDENCES POUR RECUEILLIR DES DONNÉES ET DES TÉMOIGNAGES. CETTE INITIATIVE MET EN LUMIÈRE L’IMPORTANCE DE L’ÉCOUTE DES RÉSIDENTS ET DES FAMILLES POUR ADAPTER LES SERVICES ET RÉPONDRE EFFICACEMENT À LEURS BESOINS.

Cette étude, menée uniquement au Québec, met en évidence la difficulté pour les gestionnaires d’expliquer pourquoi les coûts augmentent, tandis que les résidents restent sceptiques face à leurs explications.

De surcroît, il est essentiel de miser sur le relationnel. Dans de nombreuses résidences au Québec, la collecte d’opinions des résidents et de leurs familles est devenue une pratique courante pour évaluer et améliorer les services alimentaires. Des sondages réguliers permettent de recueillir des avis sur divers aspects tels que la qualité des repas, la diversité des menus

et le service à table. Ces sondages fournissent des informations précieuses qui guident les gestionnaires dans leurs décisions. Par exemple, un retour fréquent sur une préférence pour des options de repas plus saines peut entraîner des ajustements dans les menus proposés.

La mise en place de comités de résidents est une autre méthode efficace pour s’assurer que les besoins et les préférences alimentaires des résidents sont entendus et respectés. Ces comités, souvent composés de résidents élus par leurs pairs, jouent un rôle consultatif en travaillant étroitement avec le personnel de la résidence pour discuter des menus, suggérer des améliorations et même participer à des dégustations de nouveaux plats. Cette approche collaborative favorise un sentiment de communauté et d’appartenance, tout en garantissant que les décisions alimentaires reflètent les souhaits des résidents.

La gestion des plaintes est également un aspect crucial de la satisfaction des résidents en matière d’alimentation. Les résidences qui mettent en place des systèmes efficaces pour recevoir et traiter les plaintes montrent leur engagement à offrir un service de qualité. Les plaintes peuvent être faites verbalement, par écrit ou via des plateformes en ligne, et elles sont traitées de manière transparente et proactive. Par exemple, une plainte concernant un repas particulier peut conduire à une révision immédiate de la recette ou à une formation supplémentaire pour le personnel de cuisine. Enfin, la présence régulière des gestionnaires et des responsables de cuisine sur le terrain est essentielle pour maintenir un contact direct avec les résidents. Cette pratique permet non seulement de recueillir des

PAR DR SYLVAIN CHARLEBOIS, UNIVERSITÉ DALHOUSIE

RQRA_PubTelemedic_Mai2024_V4.pdf 1 06/05/2024 10:12:13

Gestionnaire virtuelle en milieu de vie

retours immédiats, mais aussi de montrer aux résidents que leurs opinions sont valorisées et prises en compte. Les gestionnaires peuvent ainsi observer directement les défis rencontrés pendant les repas, ajuster les services en temps réel, et renforcer la confiance des résidents et de leurs familles dans la qualité de la gestion alimentaire.

Dans un contexte où l’inflation alimentaire met à l’épreuve les ressources des résidences pour personnes âgées, l’écoute attentive des résidents et de leur famille devient plus que jamais essentielle. Les sondages, les comités, les systèmes de gestion des plaintes et la présence sur le terrain sont autant de moyens mis en œuvre pour s’assurer que les services alimentaires répondent aux attentes et aux besoins de ceux qui y vivent. Ces pratiques montrent que, malgré les défis économiques, il est possible de maintenir et même d’améliorer la qualité des services grâce à une gestion participative et centrée sur les résidents.

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Profil d’un leader Alain Champagne

Président et chef de la direction, Le Groupe Maurice, 2022 à aujourd’hui

Président, Groupe Jean Coutu et Brunet, 2019 – 2022

Président, chef de la direction et associé, Optimé International, 2016 – 2019

Président, McKesson Canada, 2014 – 2016

Vice-président principal - Opérations, McKesson Canada, 2010 – 2014

Vice-président, Ventes nationales, PepsiCo, 2008 – 2010

Directeur et vice-président des Ventes régionales, PepsiCo, 1997 – 2008

Directeur des ventes, Procter & Gamble, 1989 – 1997

Questions à un leader sur le leadership

COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LA RÉUSSITE D’UN BON LEADER ?

Un bon leader a la capacité de mobiliser les diverses parties prenantes vers un même but, mais caractérisé par l’atteinte de résultats sur le long terme, ce qui signifie généralement que quelqu’un sait bien s’entourer et bien engager ses équipes à contribuer à leur plein potentiel.

QUELLE EST LA DÉCISION LA PLUS DIFFICILE QUE VOUS AYEZ PRISE AU COURS DE VOTRE CARRIÈRE ?

J’ai procédé à quelques restructurations majeures et, bien que ces décisions avaient toujours du sens sur le plan financier, elles demeuraient néanmoins difficiles, surtout lorsque comme moi, on désire s’impliquer personnellement dans les annonces de fermetures et de mises à pied. De constater l’énorme impact humain de ces décisions sur le terrain ne peut jamais laisser indifférent. Je dis souvent que la journée où l’on devient insensible à ces décisions, il serait temps de passer à autre chose.

QUELLES SONT LES PRINCIPALES QUALITÉS QUE VOUS RECHERCHEZ DES MEMBRES DE VOTRE ÉQUIPE ET DES GENS QUI VOUS ENTOURENT ?

Les « trois choses à retenir » telles que je les présente à mes équipes et aux nouveaux employés depuis environ vingt-cinq ans sont : l’imputabilité, l’établissement de liens de confiance et d’avoir du plaisir. De ces trois axes découlent une série d’attentes sur le plan du leadership, mais si j’avais à résumer, je dirais que les principales qualités recherchées sont l’écoute, l’authenticité et ce que j’appelle l’intense humilité : l’équilibre délicat entre humilité et intensité – qui n’est pas donné à tout le monde de maîtriser !

QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS À LA MISSION,

AUX VALEURS OU À LA VISION DE VOTRE ENTREPRISE ?

Chacun de ces aspects joue un rôle primordial. La vision et la mission servent en quelque sorte de compas organisationnel ou d’étoiles du Nord auxquelles on se réfère régulièrement pour assurer que nos décisions sont en adéquation avec la direction choisie pour l’organisation.

Je dirais toutefois que les valeurs organisationnelles sont pour moi d’une importance primordiale, car c’est à travers ces dernières qu’on communique concrètement aux employés les attentes en ce qui concerne les comportements attendus au quotidien, dans le respect de notre vision et notre mission.

QU’EST-CE QUI VOUS MOTIVE À POURSUIVRE ET À VOUS AMÉLIORER EN TANT QUE LEADER ?

Je dois dire que bien que j’aie eu l’occasion d’œuvrer dans des fonctions exécutives au sein de grandes organisations au cours de ma carrière, je n’ai jamais eu un sentiment aussi profond de contribuer activement et concrètement sur le plan humain que j’ai la chance de le faire depuis que je me suis joint à la grande famille du Groupe Maurice. Les valeurs profondément inculquées par notre fondateur sont toujours très présentes et s’alignent parfaitement avec les miennes. C’est donc un honneur et un privilège de pouvoir en être un des porte-étendards.

En ce qui concerne l’amélioration, la liste est longue ! Je considère que c’est le travail de toute une vie. J’apprends continuellement des contacts avec mes équipes et nos résidents. Le fait de faire mon entrée dans un nouveau secteur (RPA) m’a aussi forcé à travailler davantage mon écoute et à faire confiance à mes collègues. J’ai d’ailleurs la grande chance d’être entouré d’une garde rapprochée d’exception, ce qui a rendu mon intégration d’autant plus facile, d’autant plus qu’elle survenait au même moment où le plus grand drame de ma vie venait de survenir, la perte de ma rayonnante grande fille. Je leur dois beaucoup plus qu’ils ne s’en rendent compte.

QUELS SONT LES COUPS DURS DE VOTRE CARRIÈRE QUI

VOUS

ONT PERMIS DE GRANDIR ?

Les déceptions de ne pas être sélectionné pour un rôle auront toujours été plus difficiles à encaisser sur le coup, mais avec le recul, m’auront toutes permis d’amorcer une certaine introspection et de revenir plus fort. La notion d’humilité entre en compte également lors de ces épisodes où l’orgueil peut facilement avoir le dessus à plus court terme. La clé pour moi aura été d’être bien entouré lors de ces moments et à l’occasion de bénéficier de coaching sur les éléments à améliorer qui furent considérés dans ces décisions.

SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À UN JEUNE ET FUTUR LEADER, QUEL SERAIT-IL

?

Les mots les plus puissants des premières années de ma carrière ont été « Comment est-ce que je peux aider ? ». Ce réflexe m’aura démarqué de la masse à de nombreuses reprises et permis d’ajouter des cordes à mon arc en termes d’expériences, tout en ayant l’occasion de démontrer ce dont j’étais capable sur le plan du leadership au-delà de mes responsabilités de base.

J’ajouterais qu’ayant souffert du syndrome de l’imposteur pendant longtemps, je dis souvent aux plus jeunes de faire confiance à ceux qui prennent la décision de leur confier des responsabilités … et de croire en eux autant que ceux qui leur offrent ces opportunités !

LE GROUPE MAURICE

Le Groupe Maurice (LGM) est un chef de file québécois en matière de conception, de développement et de gestion de résidences d’avant-garde pour personnes âgées autonomes et semi-autonomes. Figurant à ce jour parmi les plus importants opérateurs au Canada, l’entreprise fondée en 1998 bénéficie des connaissances approfondies d’une équipe de direction chevronnée auxquelles s’ajoutent la passion et le dévouement de quelque 2 210 employés. LGM est passé d’une seule résidence, en 2000, à 36 aujourd’hui, toutes construites et gérées selon les plus hauts standards de l’industrie, mais aussi et surtout en fonction des besoins et des attentes des aînés qui choisissent d’y habiter.

LGM est ainsi une marque très respectée qui met en lumière et incarne le concept du « mieux-vieillir ». Sa réputation et sa notoriété ne sont plus à faire, et ce, tant au niveau du développement que des opérations.

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Baby-boomers : zoom sur cette génération hétéroclite

PAR MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, JOURNALISTE INDÉPENDANTE

ILS ONT ENTRE 59 ET 78 ANS ET REPRÉSENTENT PLUS DE 2 MILLIONS DE PERSONNES AU QUÉBEC. LES PLUS JEUNES BABY-BOOMERS APPROCHENT

AUJOURD’HUI L’ÂGE DE LA RETRAITE, TANDIS QUE LES PLUS ÂGÉS D’ENTRE EUX AURONT 80 ANS EN 2026.

Nés au lendemain de la seconde guerre mondiale, entre 1945 et 1965, les baby-boomers représentent aujourd’hui 9 millions de personnes au Canada, 2 millions au Québec. Les plus jeunes d’entre eux viennent d’avoir 60 ans, tandis que les plus âgés atteignent les 80 et peuvent déjà vivre des pertes d’autonomies.

NOMBREUSE ET PLURIELLE

Selon les projections démographiques, la plus importante hausse dans le groupe des aînés se produirait d’ici 2031, avec l’arrivée des babyboomers dans cette étape de la vie¹. Longtemps considérés comme les plus nombreux au Canada, ils ont été surpassés en nombre depuis peu par les millénariaux. Au Québec, cependant, ils restent les plus nombreux.

Alors que les plus jeunes d’entre eux atteindront bientôt l’âge de la retraite, ils représentent la première génération à être témoin de la retraite « longue et tranquille » de leurs grands-parents et de leurs parents, expliquent De Ken Dychtwald et Robert Morison dans leur ouvrage Ce que veulent

1. Portrait des personnes aînées au Québec, Institut de la statistique du Québec, 2023.

les retraités. Les auteurs estiment que ce qu’ils souhaitent se trouve à l’opposé, c’est-à-dire une retraite « plus intéressante, active, remplie de passion et excitante ». Ils sont donc plus enclins à essayer de nouvelles choses et plein d’entrain, en plus d’avoir un niveau d’éducation plus élevé que leurs aînés, peut-on encore lire dans leur ouvrage. Les auteurs mettent également en avant la nécessité, pour quiconque souhaite cibler cette génération, de segmenter et personnaliser les expériences proposées, loin des représentations stéréotypées.

Une segmentation par âge et par classe sociale, c’est ce que préconise Yves Carrière, Chercheur régulier, au Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (CREGÉS), Professeur titulaire au Département de démographie, de l’Université de Montréal. Il tient à cet effet à souligner l’écart important entre les premières et dernières cohortes du baby-boom, et met en avant son homogénéité. « Ces personnes n’ont pas vécu les mêmes choses », précise-t-il.

« RICHES COMME CRÉSUS » ?

Les baby-boomers sont souvent considérés comme étant la génération la mieux nantie. Selon un sondage Ipsos pour la Sun Life et récemment relayé par La Presse, les baby-boomers qui légueront tous leurs avoirs à leurs enfants espèrent leur transmettre en moyenne 940 000 $, soit la

« plus importante transmission de patrimoine d’une génération à l’autre de l’histoire du Canada », estime Rowena Chan, présidente, Distribution Financière Sun Life Canada². De plus, selon Statistique Canada, « les ménages dont le principal soutien économique fait partie de la génération du baby-boom détenaient en moyenne presque 1,2 million de dollars en valeur nette en 2019 »³.

Sont-ils donc riches comme Crésus ? Pas tout à fait si l’on en croit un article éponyme publié en 2018, par Patrik Marier, Yves Carrière, et Jonathan Purenne 4 . Yves Carrière, professeur associé au département de démographie, ayant également travaillé sur le régime de pension du Canada en tant que démographe, tient à souligner l’importance de nuancer lorsqu’il s’agit de la richesse des baby-boomers. Il estime qu’ils ne sont pas forcément plus riches que les autres générations, mais « ils sont tellement nombreux, qu’il y en a forcément qui sont plus riches ». Ils sont en outre « à un âge où l’on a eu le temps d’accumuler des richesses, contrairement

aux personnes plus jeunes », ajoute M. Carrière. Il s’agit selon lui d’un mythe largement répandu selon lequel « naître baby-boomer, c’était être riche. Alors qu’il y a des classes sociales aussi parmi les baby-boomers ». Pour avoir un portrait fidèle de cette génération, le besoin de nuancer et de segmenter est donc de mise ! Ils ne vivent pas forcément dans des conditions précaires, mais il leur est parfois difficile de maintenir le même niveau de vie qu’avant leur retraite, ce qui peut représenter un défi, surtout au regard de la recrudescence des divorces en âge plus avancé. Cela peut avoir un impact négatif important sur les finances, allant parfois jusqu’à encourager les individus à prolonger leur carrière ou retourner sur le marché du travail, estime Patrik Marier, directeur scientifique du CREGÉS et professeur à l’Université Concordia. Selon lui, une personne sur quatre entre 64 et 74 serait encore sur le marché du travail. Cela ne veut pas forcément dire qu’ils sont plus démunis, dit Yves Carrière, mais « qu’ils n’ont pas les moyens de maintenir leur niveau de vie » ou qu’ils souhaitent rester actifs.

2. La Sun Life. « Vous comptez laisser un héritage ? Il est temps de clarifier les choses avec vos héritiers, car baby-boomers et millénariaux ne voient pas les choses du même œil » 3. Statistique Canada. Comptes économiques du secteur des ménages répartis pour le revenu, la consommation, l’épargne et le patrimoine des ménages canadiens, 2019. 4. ‘Riche comme Crésus ? Le mythe des aînés riches’. Marier, Patrik, Yves Carrière et Jonathan Purenne, 2018.

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Partenaire de choix en matière de solutions média, Québecor Expertise Média rejoint 99 % des Québécois chaque semaine. De l’idéation au déploiement des campagnes, QEM accompagne les entreprises dans l’atteinte de leurs objectifs avec des stratégies médias diversifiées et créatives (numérique, affichage, télévision, journaux, magazines et audio). Elmire, l’agence média et marketing numérique de Québecor, permet aux marques de rayonner et de performer grâce à des expertises en développement de sites web, en référencement, en analytique ainsi qu’en média de marque et de performance. Ils accompagnent de l’élaboration des plans média jusqu’à l’analyse post-mortem.

Quant au marketing de contenu, il demeure plus que jamais un outil essentiel pour faire rayonner les organisations. Et c’est là que la créativité de Qolab entre en jeu! Les entreprises font appel à son expertise pour se distinguer de la concurrence par leur professionnalisme et leurs idées innovantes.

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Experte en production, en diffusion et en promotion d’événements culturels et sportifs, Gestev met en lumière les talents québécois et internationaux dans son offre de services. De son côté, Gustav, l’intelligence créative de Gestev, permet la réalisation d’activations de marque, ou la création et le déploiement d’événements sur mesure.

MELS, une entreprise canadienne de services de cinéma et de télévision, offre la location de studios et d’équipements audiovisuels pour divers besoins tels que, la production virtuelle, postproduction, distribution ainsi que la diffusion cinématographique, télévisuelle et numérique.

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Notre équipe demeure à votre disposition afin de répondre à vos questions et estimer vos besoins.

Pour toutes demandes de renseignements, contactez Nicolas Martin, Directeur de comptes chez Vidéotron Affaires à nicolas.martin@videotron.com, ou Frédérique Gagnon, Représentante Québecor Média et ses filiales à frederique.gagnon@quebecormedia.com.

Acquisition de RPA : financement et gestion

L’ACQUISITION D’UNE RÉSIDENCE POUR AÎNÉS (RPA) EST UN PROCESSUS QUI DIFFÈRE QUELQUE PEU DE L’ACHAT D’UNE PROPRIÉTÉ IMMOBILIÈRE CLASSIQUE. CE MARCHÉ, EN CONSTANTE ÉVOLUTION, DEMANDE UNE PLANIFICATION RIGOUREUSE ET UNE COMPRÉHENSION APPROFONDIE DES SPÉCIFICITÉS QUI INFLUENCENT NON SEULEMENT LE PRIX DU BIEN, MAIS ÉGALEMENT SA GESTION ET SA RENTABILITÉ.

Avant toute chose, il est crucial de définir d’emblée les caractéristiques recherchées. La région, le type de RPA et les services proposés, autant d’éléments qui détermineront le prix du bien.

Le processus d’achat complet d’une RPA dure en moyenne six mois et diffère sensiblement de l’achat d’une propriété ordinaire. Les RPA ne sont, de fait, pas des biens qui se vendent tous les jours. En dépit des 2 à 3 appels par semaine reçus concernant la vente de résidences, tous ne se soldent pas par une transaction affirment Alain St-Jean et Daniel Lambert, courtiers immobiliers.

FAIRE APPROUVER SON FINANCEMENT

« Le nerf de la guerre dans les RPA, c’est le financement », indique Daniel Lambert. La pré-autorisation du financement est la première étape du processus, permettant d’évaluer la capacité d’achat du client et d’orienter les courtiers dans leur proposition de résidence. Beaucoup de candidats sous-estiment leur capacité financière, explique Alain St-Jean, qui mentionne recevoir seulement un ou deux acheteurs sérieux par mois.

La Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) joue un rôle important dans le financement des RPA et permet de couvrir jusqu’à 85 % de la valeur d’emprunt pour la construction, l’achat, ou le refinancement. Pour être admissible, l’emprunteur doit justifier d’au moins cinq ans d’expérience en gestion de RPA ou travailler avec une société de gestion expérimentée pendant cinq ans au minimum. De plus, la valeur nette de l’emprunteur doit représenter au moins 25 % du prêt demandé 1

Cependant, depuis 2020, l’assurance prêt de la SCHL n’est disponible que pour les résidences de 50 unités et plus, ce qui pénalise les « plus petits joueurs », comme le souligne Richard Perreault, courtier en immobilier spécialisé en RPA depuis 35 ans. De plus, la SCHL ne finance que les RPA dont les résidents ont « besoin de soins de base ou modérés pour vivre de façon autonome », peut-on lire sur le site de l’institution. Les RPA avec des soins plus avancés doivent se tourner vers des institutions bancaires qui « exigent généralement une mise de fonds de 35 % » et imposent des critères de financement plus stricts, explique le courtier immobilier.

GESTION

Les courtiers immobiliers constatent que de nombreux acheteurs dotés d’une expérience dans le domaine des RPA ou auprès des aînés ont pour ambition de gérer leur propre établissement. Cependant, ils sous-estiment souvent les compétences spécifiques nécessaires pour diriger efficacement une résidence, notamment en ce qui concerne la gestion d’entreprise et du personnel. Ils soulignent également que la gestion d’une RPA est fondamentalement différente de celle d’un immeuble résidentiel classique et comporte son lot de défis. Une autre option consiste à faire appel à une société de gestion expérimentée.

Par ailleurs, lors de la vente, la RPA doit déjà être certifiée. Ensuite, le nouveau propriétaire doit également obtenir sa propre certification, qui inclut une vérification de ses antécédents et de sa capacité à gérer la résidence. Ce processus garantit que tant la résidence que son nouveau gestionnaire respectent les normes de qualité et de sécurité exigées.

RENTABILITÉ

Lors de l’achat d’une RPA, il est nécessaire d’être vigilant et examiner attentivement les états financiers pour évaluer la rentabilité de la résidence. Les loyers sont une partie importante de cet examen de rentabilité. Une fixation de loyers inférieure aux coûts ne permettra pas d’obtenir une rentabilité globale suffisante, ce qui peut rendre l’opération de vente difficile et affecter la décision d’achat. Richard Perreault insiste particulièrement sur cet aspect, car la viabilité financière est souvent compromise par des loyers plus faibles que le coût réel des opérations, comprenant par exemple les services ou encore la masse salariale.

Il peut être difficile de fixer un loyer adéquat, surtout dans les régions où les résidents ont des moyens financiers limités. De nombreux propriétaires rencontrent des obstacles à établir des tarifs qui non seulement sont justes, mais qui permettent aussi de rentabiliser leur RPA. De plus, la rentabilité des soins reste un défi, ce qui peut amener certains à reconsidérer leur offre de services, souligne Richard Perreault.

1. SCHL : Résidences pour Personnes Âgées, 2024 : https://assets.cmhc-schl.gc.ca/sf/project/cmhc/pdfs/content/fr/retirement-housing-fr.pdf?rev=7510886c-a3d8-4cfd-a4ae-ef2f4270cc07&_ gl=1*1v7upxj*_gcl_au*MTA5Nzk2NzY4MC4xNzE5NDM0NzQ4*_ga*OTAwMzIyNDg3LjE3MTk0MzQ3NDg.*_ga_CY7T7RT5C4*MTcyMzI1NjI2Ni45LjEuMTcyMzI1NzIxNy41LjAuMA:

Le recrutement international, véritable stratégie d’entreprise

PAR MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, JOURNALISTE INDÉPENDANTE

LE RECRUTEMENT INTERNATIONAL EST UNE STRATÉGIE SUR LAQUELLE MISENT CERTAINES ENTREPRISES QUÉBÉCOISES, TOUS SECTEURS CONFONDUS, ET CE, DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES.

Loin d’être un effet de mode, le recrutement international est une pratique qui peut s’avérer une stratégie gagnante en ressources humaines, si l’on en croit Antoine Cauchon, directeur des missions commerciales de l’Université Laval (UL). Depuis deux ans, les missions commerciales de l’UL ont développé un service en recrutement international. La demande, ayant émané des entreprises depuis 2015, témoigne de la pertinence et de l’intérêt croissant envers cette pratique de gestion des ressources humaines dans le contexte québécois actuel. Les entreprises avec lesquelles ils collaborent ont déjà tenté diverses stratégies, comme améliorer leur attractivité ou augmenter les salaires avant de se tourner vers le recrutement international.

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UNE STRATÉGIE D’ENTREPRISE

Pour Alexandre Cauchon, le recrutement international peut s’inscrire dans une stratégie d’entreprise. Pour cela, il est nécessaire de se maintenir à jour en ce qui concerne les coûts, les spécialistes auxquels faire appel et de planifier le projet. Il faut s’assurer que « l’équipe est prête à les accueillir et que cela restera pérenne à travers le temps », précise-t-il.

Le groupe Lokia a quant à lui développé un projet de recrutement sur trois années et déposé 115 dossiers d’immigration pour le recrutement international afin d’embaucher 70 préposés aux bénéficiaires et 25 infirmiers auxiliaires, confie Alexandru Vignola, conseiller sénior aux ressources humaines.

Le recrutement international représente également une stratégie pour contrer la problématique des agences de placement de personnel. En effet, comme le souligne M. Vignola, l’embauche par le biais du recrutement international coûte environ 3 500 $, Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT), assurance, billet d’avion compris. Cela permet d’embaucher une personne qui restera pour deux années, alors que « cela représente peut-être deux semaines de travail pour un préposé aux bénéficiaires à facturer à l’agence », confie le conseiller aux ressources humaines. « Donc le calcul est assez simple pour un préposé qui n’est pas relié à l’entreprise [contre] une personne qui va être chez nous pendant deux, quatre années », poursuit-il.

INTERNALISER OU NE PAS INTERNALISER ?

Certaines entreprises optent pour l’internalisation du service de recrutement international en engageant des professionnels dotés de compétences spécifiques dans ce domaine. Alexandru Vignola en est la preuve, car il a lui-même été recruté pour cette compétence, après s’être perfectionné, dans une optique d’internalisation du service. Il gère désormais le recrutement international pour les huit résidences

québécoises du groupe. Posséder cette expertise à l’interne représente une stratégie financièrement avantageuse pour les entreprises. Cela permet en effet de réaliser des économies sur les frais liés aux avocats et conseillers en immigration et « d’éviter de devoir contacter un expert, un avocat pour chaque question, ce qui peut coûter assez cher », poursuit explique M. Vignola. Cela en fait une « spécialité intéressante pour les entreprises sur le plan financier », poursuit-il.

Selon Antoine Cauchon, les deux stratégies se valent et peuvent d’ailleurs être effectuées en parallèle. Il conseille cependant toutefois aux entreprises ne s’étant jamais aventurées au recrutement international de se faire accompagner par une agence pour les démarches administratives. Mais selon lui, il est souhaitable pour la plupart des PME « d’avoir également quelqu’un à l’interne qui ait la connaissance des dossiers », sans pour autant arrêter le recours aux conseillers ou avocats. Plusieurs partenaires prennent d’ailleurs part aux missions commerciales de l’UL.

L’UL propose à cet effet un cursus de deux sessions au cours desquelles l’étudiant apprend à préparer sa mission de recrutement, se familiarise avec EIMT, les procédures et les entrevues. Vient ensuite la réalisation de la mission, qui est une expérience pratique à l’international, l’affichage de poste et les échanges avec l’entreprise cliente à propos des candidats. Une personne responsable des ressources humaines pourrait suivre ce cours de deux sessions pour se spécialiser, bien que la charge de travail soit assez conséquente, précise M. Cauchon. Mais une RPA peut être l’entreprise « cliente » dans le cadre du programme et il est également possible de collaborer directement avec des étudiants du programme, puisqu’ils sont habitués à ces problématiques, poursuit-il. « Le contenu qui est offert à nos étudiants est aussi offert aux entreprises […] il y a des façons d’intégrer des connaissances en collaborant avec les étudiants qui participent au programme ».

Mission Unitaînés : une solution rapide et efficace aux logements abordables

LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION, LA PÉNURIE DE LOGEMENTS ET LA SITUATION FINANCIÈRE DES AÎNÉS FONT PARTIE DE LA RÉALITÉ QUI NOUS FRAPPE ACTUELLEMENT AU QUÉBEC. LA SITUATION FINANCIÈRE DES PERSONNES DE 65 ANS ET PLUS SE DÉGRADE À UNE VITESSE FULGURANTE ET IL EST URGENT DE RÉPONDRE AU BESOIN CRIANT DE LOGEMENTS ABORDABLES POUR LES AÎNÉS.

Par son expertise, sa volonté et sa détermination, le fondateur et président exécutif du Groupe Maurice, le philanthrope Luc Maurice, a développé un projet de société qui apporte des solutions à l’hébergement abordable des aînés du Québec. Entouré d’une équipe d’experts-conseils et d’une présidentedirectrice générale pour mener à bien sa mission, il a investi temps et argent à la cause qui lui tient le plus à cœur « le mieux vieillir en société ».

RENCONTRE AVEC CAROLINE SAURIOL, PRÉSIDENTEDIRECTRICE GÉNÉRALE DE MISSION UNITAÎNÉS

Caroline Sauriol est une professionnelle chevronnée, engagée socialement, qui a pour objectif de mener à bout de bras ce projet qui a vu le jour au cours de 2023 et qui se poursuivra jusqu’en avril 2026. Le projet se résume à construire 1 000 logements à prix abordable répartis dans dix différentes villes au Québec. Le concept est simple : un terrain, un modèle unique de construction de bâtisses de 100 unités, en béton de bonne qualité et durable, un appui financier des gouvernements, une contribution municipale, des entrepreneurs et des professionnels engagés en construction et en gestion financière et un plan de viabilité.

PAR DIANE BEAUDIN, ÉDITRICE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

UN PROJET UNIQUE ET EFFICACE

Pour y arriver et considérant l’urgence d’agir, le Fonds pour accélérer la construction de logement (FACL), qui découle d’une entente CanadaQuébec, collabore au financement du projet. À cela s’ajoutent les contributions des municipalités qui fournissent chacune un terrain prêt à construire le bâtiment prescrit, en donnant divers congés de taxes sur une période de trois ans et en absorbant des coûts spécifiques aux raccordements. On peut également compter sur la participation sociale des entrepreneurs et des professionnels reliés à la construction qui ont réduit leurs honoraires pour rendre ce projet encore plus abordable pour les personnes aînés à faible revenu. Et enfin, pour assurer la viabilité du projet, Luc Maurice apporte personnellement son appui financier au projet en injectant la somme de 500 000 $ dans chacun des immeubles pour créer le fonds de prévoyance, et en donnant l’assurance d’assumer d’éventuels dépassements de coûts de construction, ce qui en fait un projet très peu risqué pour les trois paliers de gouvernements.

« Par une approche unique, Mission Unitaînés réussit à construire un logement au coût de 235 000 $ comparativement à ce que l’on voit habituellement dans le domaine de la construction où le coût moyen est habituellement de 350 000 $ à 400 000 $ par porte. Le concept du volume de construction des dix bâtisses identiques dans une même période fait une différence importante au niveau des coûts comparativement aux autres projets comparables. On est allé chercher des économies d’échelle en optimisant les coûts avec une seule conception », précise madame Sauriol.

Chaque bâtiment est construit sur une dalle de béton. Il est entièrement giclé. Il possède deux ascenseurs, un espace commun, des corridors climatisés et une génératrice en cas de panne électrique. Les appartements ont tous un balcon individuel. La conception est simple, pratique et durable.

LE CHOIX DES EMPLACEMENTS

En premier lieu, Mission Unitaînés a approché 30 municipalités par une lettre expliquant le projet et une quinzaine d’entre elles ont répondu à l’appel dont dix ont été retenues. Le choix des emplacements a été basé sur la densité de la population et les besoins des aînés à faible revenu dans le secteur. La municipalité devait également répondre aux exigences du concept en fournissant un terrain adéquat et en délivrant des permis de construction de façon urgente. Une démarche qui n’est habituellement pas toujours rapide.

Les mises en chantiers ont démarré au printemps 2024 pour se poursuivre durant quelques mois afin que la construction des dix bâtiments se fasse simultanément. Ainsi, les quatre entrepreneurs, choisis par Mission Unitaînés, s’assurent d’avoir complété l’entièreté du projet en avril 2026.

« Il n’y a pas de temps d’arrêt. On fait un produit adéquat, efficace, à bon coût, dans les délais, pour le bien-être de personnes aînées qui y trouveront un milieu de vie sécuritaire et agréable pour de longues années devant elles », ajoute la PDG d’Unitaînés.

MISSION ACCOMPLIE

Par ailleurs, lorsque la construction est terminée, la municipalité reprend possession de son immeuble et c’est mission accomplie pour Mission Unitaînés. La municipalité le remet alors à un organisme à but non lucratif (OBNL) qu’elle a choisi, qui est généralement l’Office municipal d’habitation, et celui-ci en fera la gestion.

Le concept est accessible aux personnes âgées de 65 ans et plus, autonomes ou à mobilité réduite, ayant recours au Supplément de revenus garanti. Les tarifs seront en moyenne de 600 $ par mois pour un studio et de 900 $ pour un appartement de deux chambres, chauffés et éclairés et avec un accès wifi. Les inscriptions débuteront en 2025 et seront gérées par l’organisme choisi par la ville.

Le modèle a été réfléchi pour atteindre l’objectif de fournir rapidement aux personnes de 65 ans et plus un appartement adéquat dont le loyer représente 30 % du revenu disponible. Les objectifs auront été atteints en avril 2026. Un concept défini dans le temps qui pourrait être reproduit par tout organisme qui maîtrise bien les coûts de construction et qui a à cœur le mieux vieillir en société.

En tous cas, c’est très bien parti pour Unitaînés !

Le bénévolat : un besoin collectif essentiel au maintien du bien-être des aînés

PAR DIANE BEAUDIN, ÉDITRICE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

LA PRATIQUE DU BÉNÉVOLAT DANS LA COMMUNAUTÉ EST ESSENTIELLE AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE TOUTE SOCIÉTÉ. DE PLUS, L’ACTION BÉNÉVOLE FAVORISE LA PARTICIPATION SOCIALE ET LE RENFORCEMENT DES LIENS ENTRE LES INDIVIDUS. IL CONTRIBUE ÉGALEMENT AU MAINTIEN DE L’OFFRE DE SERVICES DE PLUSIEURS SECTEURS. LES AVANTAGES ET LA VALEUR ÉCONOMIQUE QUE REPRÉSENTENT LES BÉNÉVOLES DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ SONT INCOMMENSURABLES, PARTICULIÈREMENT POUR LE MAINTIEN DU BIEN-ÊTRE DES AÎNÉS.

« PLACER L’ACTION BÉNÉVOLE AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL DURABLE AU QUÉBEC ! »

Du côté de la Fédération des Centres d’action bénévole, promouvoir l’action bénévole au cœur du développement social durable au Québec fait partie de son mandat de communication auprès de la collectivité. La participation active des bénévoles québécois permet entre autres aux secteurs de la culture, des services sociaux, de l’éducation et de la santé de bénéficier d’une contribution physique et d’une aide financière inestimables.

Selon Statistiques Canada, le bénévolat global, encadré et informel pratiqué par les Québécois représentait en 2018 plus d’un million d’heures de travail, ce qui équivaut à plus de 533 000 emplois à temps complet, à raison de 40 heures de travail par semaine pendant 48 semaines*

* Les données présentées dans cette page sont tirées de l’Enquête sociale générale –Dons, bénévolat et participation menée par Statistique Canada en 2018. Elles portent sur les activités de bénévolat réalisées au cours des 12 mois précédant l’enquête par les personnes de 15 ans et plus vivant dans des ménages privés au Québec et au Canada.

Les données de 2018 sont toujours valides en 2024. Elles sont aussi véhiculées par le réseau québécois de l’action communautaire autonome.

UN BIENFAIT ÉCONOMIQUE NÉCESSAIRE EN RPA

Afin de subvenir à la demande grandissante des besoins des aînés, pourquoi ne pas partager la responsabilité de ceux-ci avec tous les intervenants du secteur de la santé en incluant les proches aidants et les bénévoles ? Une pratique courante remarquée dans plusieurs pays, qui porte ses fruits et qui permet de créer une approche moins formelle. La création d’un comité de bénévoles au sein d’une RPA favorise la créativité et l’initiative tout en allégeant les tâches des employés. L’action bénévole fait partie de la solution pour combler les manques en ressources humaines. Les tâches reliées au transport, aux loisirs, à l’accueil ou à l’entretien peuvent facilement être relayées ou partagées avec des personnes bénévoles.

Par ailleurs, afin d’assurer la sécurité d’une clientèle dite vulnérable, il est obligatoire, selon les règlements, que tous les bénévoles au sein d’une résidence pour aînés soient identifiés et que la vérification des antécédents judiciaires soit faite à intervalles réguliers.

SAVOIR RECONNAÎTRE LA BIENVEILLANCE

Il importe de reconnaître l’apport que les personnes bienveillantes apportent au sein de la communauté. Leur soutien moral et physique mérite d’être reconnu. Voilà pourquoi la Fédération des centres d’action bénévole du Québec (FCABQ) a introduit à son calendrier la semaine d’action bénévole qui a lieu tous les ans en avril, et ce, depuis 1974. Durant cette semaine, elle offre aux différents organismes publics et privés une boutique en ligne avec une panoplie d’outils promotionnels pour soutenir la reconnaissance de l’action bénévole selon un thème choisi.

www.fcabq.org

DES HEURES DE BÉNÉVOLAT EN ÉCHANGE D’UN GÎTE ET D’UN COUVERT

Depuis 2017, plusieurs projets de cohabitation intergénérationnelle en RPA ont permis à des étudiants de 18 à 35 ans d’être logés et nourris durant leur année scolaire en échange de dix heures de bénévolat par semaine. Financé par le Secrétariat à la jeunesse du Québec dans le cadre du programme Échanges entre les générations, en partenariat avec le Centre collégial d’expertise en gérontologie du CEGEP de Drummondville, la cohabitation intergénérationnelle permet aux étudiants et aux aînés de se côtoyer, de partager et de retirer de grands bénéfices. Pour de plus amples informations, consulter le guide à l’usage des RPA rpa.pdf (www.cegepdrummond.ca).

Sensibilisation à l’exploitation des aînés

LES AÎNÉS SONT DES PERSONNES VULNÉRABLES. ILS PEUVENT ÊTRE DÉPENDANTS, ÉMOTIFS ET FRAGILISÉS PHYSIQUEMENT. LEUR SENSIBILITÉ ET LEUR JUGEMENT SONT QUELQUES FOIS AFFECTÉS PAR LA SOLITUDE ET LE MANQUE D’INFORMATION AINSI QUE PAR LES CONSÉQUENCES DE CERTAINES MALADIES DÉGÉNÉRATIVES. IL EST DU DEVOIR DU BON CITOYEN DE LES PROTÉGER CONTRE TOUTE FORME D’ABUS OU D’EXPLOITATION PAR DES PERSONNES QUI POURRAIENT VOULOIR TIRER AVANTAGE DE LA SITUATION.

LES DIFFÉRENTES FORMES D’EXPLOITATION

L’exploitation peut être financière, physique ou psychologique. Selon l’Enquête sociale générale sur la victimisation, réalisé entre 2014 et 2019, environ 12 000 personnes âgées ont déclaré avoir été victimes de violence émotionnelle ou d’exploitation financière commise par un ami, un parent ou un soignant.

Généralement, un lien de confiance est créé afin d’obtenir de façon rapide ou graduelle des biens appartenant à la personne vulnérable. Les gestes commis peuvent se faire par la force, par la menace ou encore par une manipulation émotive.

La version émotive de l’exploitation comporte différents aspects. La personne qui exploite aura tendance à isoler l’aîné en l’empêchant de voir des gens ou de communiquer avec les autres. La pression exercée amènera des doutes et des craintes qui affecteront le jugement de l’aîné. De la négligence ou de la violence verbale ou physique crée de la peur et de la culpabilité chez la personne vulnérable ce qui l’empêche de se comporter normalement.

L’enquête révèle également qu’un peu plus de 900 000 personnes âgées ont été victimes de fraude au cours des cinq années entre 2014 et 2019. Les données reposent uniquement sur les cas déclarés à la police et celles fournies par le Centre antifraude du Canada et ne tiennent pas compte des actes non déclarés. En 2018, les cinq principaux types de fraudes envers les aînés sont l’extorsion, la fraude de soutien technique, l’hameçonnage, les renseignements personnels et les faux prix¹.

PAR DIANE BEAUDIN, ÉDITRICE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA

LE RÔLE DU GESTIONNAIRE EN RPA EN CAS D’ABUS

Récemment, il a été question d’un fléau concernant le vol de biens à l’égard d’une personne vivant dans une résidence privée pour aînés (RPA) ainsi que des résultats d’une étude portant sur la maltraitance en RPA. Il n’est pas rare d’entendre des histoires d’horreur sur le sujet et il est important de mettre les pendules à l’heure et de rappeler le rôle de chacun dans cette situation.

Les familles, le personnel et la direction de RPA ont le devoir de signaler toute forme d’exploitation qui est toutefois souvent difficile à identifier clairement. Lors d’événements susceptibles de représenter de la maltraitance, le gestionnaire a l’obligation de procéder à une enquête interne avec les personnes concernées ou impliquées dans les faits et d’entreprendre les démarches requises pour remédier à la situation. Déclarer l’événement à la police est nécessaire qu’il s’agisse d’un abus de la famille, d’un autre résident ou d’un membre du personnel.

Malgré le fait que la vérification de tous les antécédents judiciaires des employés, de la direction, des bénévoles et des fournisseurs soit obligatoire, il y a toujours possibilité d’abus. Ces gestes doivent être signalés afin de prévenir qu’ils ne se répètent ailleurs et qu’ils fassent ainsi d’autres victimes.

Il est également important de noter dans le manuel d’accueil d’un nouveau résident qu’il est préférable de retirer tous les objets de valeur, les bijoux et l’argent afin d’éviter les vols ou les égarements, particulièrement lorsque la personne concernée présente des signes de déficience cognitive.

ENQUÊTE SUR LA MALTRAITANCE ENVERS LES AÎNÉS AU QUÉBEC

Selon l’Enquête sur la maltraitance envers les personnes aînées au Québec 2019 (EMPAQ) environ 11 000 personnes ont été victimes de maltraitance matérielle ou financière sur une période de 12 mois². Les facteurs de risques à l’exploitation financière des aînés sont l’isolement social, la pauvreté et insécurité économique et les déficiences cognitives.

Les personnes victimes d’exploitation ou toute autre personne peuvent contacter la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Une équipe spéciale s’occupe des situations d’exploitation des personnes âgées. Demandez à parler à une personne de cette équipe. 1 800 361-6477

Une enquête sera faite sur la situation et peut même aviser le Curateur public du Québec si la personne semble inapte à prendre soin d’elle-même et a besoin de protection.

Ou encore appeler Ligne Aide Abus Aînés, une ligne d’écoute et de référence bilingue et confidentielle pour les personnes âgées victimes d’exploitation, d’abus ou de négligence. 1 888 489-2287 ou le 514 489-2287.

1. https://www.canada.ca/fr/conseil-national-aines/programmes/publications-rapports/2019-ce-que-nous-entendons-crimes-torts-financiers.html

2. https://bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01670FR_Maltraitance_Ainees2020A00F00.pdf p.68

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Lorsque SST rime avec compétitivité

COLLABORATION SPÉCIALE TELUS SANTÉ

DE NOS JOURS, LE SUCCÈS D’UNE ENTREPRISE REPOSE SUR PLUSIEURS ÉLÉMENTS DONT LES PLUS PETITS DÉTAILS PEUVENT INFLUER GRANDEMENT DANS UN MARCHÉ COMPÉTITIF. LA SANTÉ ET SÉCURITÉ

DU TRAVAIL (SST) PEUT SEMBLER ÊTRE UNE DÉPENSE SUPERFLUE. POURQUOI S’Y INTÉRESSER ALORS ? DÉTROMPEZ-VOUS, LES AVANTAGES D’UNE BONNE GESTION DE LA SST SONT PLUS NOMBREUX QUE VOUS NE L’IMAGINEZ.

L’ACCIDENT LE MOINS COÛTEUX EST CELUI

QUI

N’ARRIVE PAS !

Imaginez ceci : votre équipe de travail est débordée et vous décidez de ne pas tenir la réunion de votre comité SST ni d’effectuer vos tournées d’inspection des lieux de travail. Plus tard, vous apprenez qu’un travailleur expérimenté sera absent plusieurs mois en raison d’une lésion professionnelle évitable. Cette absence ajoutera une surcharge aux autres membres de l’équipe, déjà fatigués, et risque d’affecter sérieusement la qualité de votre service et de diminuer votre productivité. Il faudra également investir du temps, que vous n’avez pas, pour former et accompagner la personne remplaçante. Vous vous retrouvez dans une situation encore pire qu’au départ… Pour éviter une telle catastrophe, il est primordial de travailler en amont. Mettez en place un comité SST, assurez-vous que les rencontres sont tenues et les suivis effectués. Faites participer les travailleurs dans la recherche d’améliorations, optimisez les procédures de travail en y ajoutant des mesures préventives, ajoutez un volet SST complet à vos formations d’accueil et effectuez des inspections régulières des lieux de travail.

Rappelez-vous que ces activités vous permettent de contrôler vos risques et d’éviter des accidents du travail pouvant se traduire en coûts humains et financiers importants.

Ce n’est pas parce que la CNESST couvre la facture que vous n’aurez pas d’incidence sur vos cotisations

Nous pouvons comparer la CNESST à une compagnie d’assurance. Chaque dollar versé influencera grandement votre cotisation. Moins vous avez de sommes imputées à vos dossiers, moins votre prime sera élevée. Notez qu’une réclamation affectera vos taux pour une période de quatre années.

Si, malgré une prévention active, un accident arrive, l’assignation temporaire devient votre second cheval de bataille. En assignant des tâches modifiées à vos travailleurs, vous réduirez considérablement les sommes versées par la CNESST et, par conséquent, l’impact sur vos cotisations. L’assignation temporaire vous permettra aussi de constater l’état de santé de votre travailleur, de réduire le délai de son retour au travail et de lui attribuer des tâches qui soulageront votre équipe. Même si les tâches acceptées par le médecin traitant ne sont pas aussi productives qu’espéré, profitez-en pour attribuer certaines tâches plus légères qui sont repoussées depuis plusieurs semaines par manque de temps.

Une gestion active de vos réclamations ainsi que des demandes d’expertise médicale au moment opportun joueront un rôle crucial dans la réduction des coûts. Dans certains cas, il est aussi possible de soumettre des demandes de partage de coûts à la CNESST. Cela pourra se traduire par une réduction majeure de l’imputation à la toute fin du dossier.

SE REGROUPER POUR ÉCONOMISER : LA FORCE D’UNE MUTUELLE

Concept unique que l’on ne retrouve qu’au Québec et ayant comme objectif de promouvoir la santé et la sécurité du travail, une mutuelle

piètre performance financière collective d’une mutuelle. Une collaboration étroite et une communication transparente sont donc essentielles. Recherchez un gestionnaire qui démontre des actions proactives et une vigie constante de la situation financière.

VOTRE ALLIÉ EN SST

Pour vous démarquer de la concurrence, il est essentiel de ne pas négliger la prévention et la gestion rigoureuse de vos dossiers SST. En tant que partenaire de longue date du RQRA, les Mutuelles de prévention TELUS Santé comprennent parfaitement vos défis et sont prêtes à vous offrir les meilleures solutions pour optimiser la gestion de la SST, renforçant ainsi votre compétitivité.

L’équipe multidisciplinaire de TELUS Santé accompagne les organisations comme la vôtre dans l’atteinte de leurs objectifs en SST, tout en respectant leurs engagements. Nous vous aidons à améliorer votre rentabilité et à réduire vos cotisations. Contactez notre équipe pour découvrir comment nous pouvons vous aider à mettre en place des stratégies de prévention efficaces et adaptées à vos besoins.

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Solution globale et intégrée de gestion de résidences pour aînés.

SUIVI DES PROSPECTS

GESTION

LOCATIVE

• Gestion de la résidence

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GESTION DES SOINS ET SERVICES

Gestion évoluée de la médication

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Gestion de salle à manger

Des initiatives orientées vers la collaboration !

UN NOUVEL OUTIL DE RÉFÉRENCE

POUR LES GESTIONNAIRES

Afin d’offrir à nos membres un outil de référence convivial, le RQRA et le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ont uni leurs efforts pour développer une version condensée du Manuel d’application et guide de vérification de la conformité : il s’intitule le Petit manuel illustré pour une RPA conforme

La version révisée du Règlement sur la certification des résidences privées pour aînées est entrée en vigueur le 15 décembre 2022 et est accompagné d’un Manuel d’application complet de plus de 240 pages. Cela étant dit, ce manuel exhaustif est un document de référence essentiel, mais néanmoins complexe.

Quant au Petit manuel illustré pour une RPA conforme, il est l’outil de référence parfait pour, entre autres, vérifier rapidement une information, pour orienter un nouveau gestionnaire ou encore familiariser les membres du personnel aux différentes obligations. Nous espérons que cet outil de référence de 52 pages vous sera utile et allègera votre travail.

Il est possible de télécharger le Petit manuel illustré pour une RPA conforme à partir de votre espace membre, dans la section Centre de documentation, ou encore sur le site internet du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

RENCONTRES D’ÉCHANGES AVEC LES CI(U)SSS

L’équipe des services aux membres rencontre sur une base régulière les gestionnaires des CI(U)SSS. Ces rencontres ont pour objectif de permettre des discussions constructives sur les différents enjeux régionaux et de proposer des pistes de solutions. Étant mieux informés de la réalité que vivent les membres de notre regroupement, les gestionnaires des centres intégrés sont également, par ces échanges, conscientisés sur l’impact de leurs décisions et actions sur leurs partenaires.

Un partenariat respectueux, de confiance et une collaboration mutuelle entre la RPA et l’établissement est essentielle. Et il est important que les parties entretiennent cette relation pour le bienêtre des aînés et de leur milieu de vie.

Nous rappelons que l’équipe des services aux membres est disponible pour accompagner les RPA membres du RQRA et à les soutenir afin d’adresser des enjeux.

CONGRÈS DE L’ARIHQ 2024

Les 12 et 13 juin dernier, l’équipe des services aux membres du RQRA a participé au Congrès de l’ARIHQ qui s’est déroulé sous le thème OSER ! Ce fut une belle occasion de rencontrer et d’échanger avec des gestionnaires et propriétaires de Ressources intermédiaires et de connaître les enjeux auxquels les membres de l’ARIHQ font face. Tout comme les RPA, les RI font partie du continuum d’hébergement des personnes aînées du Québec et une collaboration est favorable.

Pour plus d’information, communiquer avec Cathy Daigle au 514 983-4901, cdaigle@rqra.qc.ca

Des offres pour les membres du RQRA !

PAR L’ÉQUIPE DU RQRA

L’équipe du RQRA négocie des ententes pour vous auprès de fournisseurs importants afin de vous faire économiser. Rendez-vous sur notre site internet sous l’onglet Services, découvrez nos offres exclusives et économisez !

Si vous avez des suggestions de fournisseurs, contacter l’équipe du RQRA à 514 526-3777 ou info@rqra.qc.ca

VOICI TOUS LES PARTENAIRES DU RQRA

De nouveaux avantages pour les membres du RQRA !

PAR AHMED CHERIF, DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS ET MARKETING, RQRA

LE RQRA EST FIER D’ANNONCER L’ARRIVÉE DE TROIS NOUVEAUX PARTENAIRES OFFICIELS : PRUDENT, NESPRESSO ET LOGIFLEX. AVEC CES NOUVEAUX AJOUTS, LE RQRA COMPTE DÉSORMAIS 23 PARTENAIRES, RENFORÇANT AINSI NOTRE RÉSEAU D’AVANTAGES EXCLUSIFS POUR LES RÉSIDENCES MEMBRES.

Prudent, spécialiste des plans d’intervention incendie, propose des solutions complètes pour assurer la sécurité dans vos résidences. Les membres du RQRA bénéficient d’un rabais de 1,4 % à 3 % sur la création d’un PSI, de 5 % sur les honoraires pour les dossiers d’accompagnement en prévention incendie, ainsi qu’à l’accès sans frais à la ligne de support d’urgence 24/7.

Nespresso offre aux résidences des solutions de café de qualité supérieure. Les membres peuvent profiter d’un rabais de 19 % et plus sur les offres découvertes, ainsi que d’un rabais de 30 % sur l’achat des machines Nespresso Professionnel MOMENTO 120, AGUILA 220 et AGUILA 440.

Logiflex , spécialiste du mobilier de bureau et de soins de santé, propose du mobilier destiné aux RPA dont les caractéristiques permettent d’accueillir les résidents dans un environnement sain, sécuritaire et au goût du jour. Les membres ont accès à des réductions, à partir de 50 %, sur une large gamme de produits Logiflex.

Avec ces partenariats, le RQRA continue de se concentrer sur l’amélioration des services offerts aux résidences pour aînés, contribuant ainsi à leur succès opérationnel et à la satisfaction des résidents. Chaque partenariat est soigneusement sélectionné pour répondre aux besoins spécifiques de nos membres et les avantages offerts sont conçus pour optimiser vos opérations tout en réduisant les coûts.

Nous invitons nos membres à explorer ces nouvelles offres et à tirer parti de tous les avantages disponibles. Dans un contexte où la gestion efficace des ressources est cruciale, ces partenariats peuvent vous offrir des solutions pratiques, économiques et de qualité. Le RQRA reste engagé à élargir continuellement le réseau de partenaires pour soutenir ses membres de manière significative.

Pour plus de détails sur les avantages offerts par nos partenaires, nous vous encourageons à consulter la page ci-dessous.

Découvrez nos offres exclusives

Les Rendez-vous causerie du RQRA

ENTRETIEN AVEC SONIA BÉLANGER

Le 15 mai dernier, le RQRA a eu l’honneur d’accueillir madame Sonia Bélanger, ministre responsable des Aînés, lors d’un déjeuner-causerie au Marriott Champlain à Montréal, afin d’échanger sur les enjeux pour la survie des RPA. Les membres et les partenaires du RQRA ont profité de l’écoute de la ministre pour l’informer des principaux obstacles que les gestionnaires rencontrent et qui nuisent à la bonne collaboration entre les systèmes public et privé.

La ministre a profité de l’occasion pour souligner l’importance de la contribution du modèle actuel des RPA dans le contexte du vieillissement de la population et de voir à la continuité et à la pérennité de ce type d’hébergement. Les changements structurels de l’agence Santé Québec permettront, selon elle, d’alléger le fardeau administratif et règlementaire. La formation du comité interministériel et la révision du cadre normatif sont des initiatives qui donneront également plus de souplesse pour les offres de soins. La mise en place de la mesure des achats personnalisés avec une nouvelle grille tarifaire harmonisée démontre qu’une première initiative en faveur des petites RPA contribuera à améliorer la situation.

Décoration

Quincaillerie

Électricité

Plomberie

Outillage manuel

Outillage manuel

Outillage électrique portatif et stationnaire

Outillage

Portes intérieures

Cuisine

Ventilation, chauffage et climatisation

Produits d’entretien

Produits saisonniers et d’horticulture

Portes extérieures

Portes extérieures

Matériaux de construction

Matériaux de construction

Produits forestiers

Produits forestiers

Fenêtres

Fenêtres

Couvre-plancher

Couvre-plancher

Chauffe-eau

Chauffe-eau

Électroménagers

Électroménagers

ÉCHANGE AVEC ÉRIC GIRARD

Un dîner causerie avec le ministre des Finances du Québec, monsieur Éric Girard, a eu lieu le 17 juin dernier à l’Hôtel Omni à Montréal. Durant la période d’échanges, le ministre Girard a généreusement partagé sa vision optimiste de la santé financière du Québec. Le début de la normalisation du cycle économique avec la baisse des taux d’intérêt, du taux de chômage, de l’inflation et l’assouplissement monétaire le démontrent. Il se dit « modérément positif » pour l’avenir.

Deux secteurs sont dans la mire du ministre des Finances : la santé et l’éducation. Il s’agit de secteurs vivant des situations complexes et pour lesquels il n’y a pas de solutions simples, aux dires du ministre Girard. La gestion des 200 millions de dollars budgétés et dépensés en santé, particulièrement dans le secteur des soins aux aînés, est le sujet principal de la rencontre. Les membres du RQRA proclament qu’il y a urgence d’agir pour la survie des RPA dans plusieurs dossiers dont l’accès au financement, la révision des programmes d’aide salariale et le besoin d’une ligne directrice pour l’achat des services en soins afin d’assurer la pérennité du secteur.

Le ministre est aussi à l’écoute des demandes à investir dans une approche en prévention du vieillissement, dans un programme d’économie énergétique dédié aux RPA et dans une politique de partage des coûts entre l’état et le privé. Selon le ministre Girard, le prochain budget pour 2025-2026 déterminera de nouvelles mesures fiscales qui pourraient représenter des solutions aux problèmes des RPA mais les crédits d’impôt et les programmes d’aide ne résoudront pas tous les problèmes à long terme.

Retour sur la Classique de Vélo-Golf 2024 : une édition couronnée de succès et de camaraderie

PAR AHMED CHERIF, DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS ET MARKETING, RQRA

LA CLASSIQUE DE VÉLO-GOLF 2024 S’EST DÉROULÉE EN BEAUTÉ, RASSEMBLANT PLUS DE 200 PARTICIPANTS POUR UNE JOURNÉE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE LA CONVIVIALITÉ, DU SPORT ET DU RÉSEAUTAGE. CET ÉVÈNEMENT, DEVENU UNE TRADITION ANNUELLE POUR NOS MEMBRES, N’AURAIT PU CONNAÎTRE UN TEL SUCCÈS SANS L’ENGAGEMENT ET LA PARTICIPATION ACTIVE DE CHACUN.

Nous tenons à remercier chaleureusement nos partenaires et tous les membres du RQRA pour leur contribution essentielle à cette journée mémorable. Grâce à leur soutien, nous avons pu offrir une belle expérience à nos participants, qui ont une fois de plus démontré leur intérêt pour l’évènement.

Les résultats du sondage post-évènement témoignent d’un haut niveau de satisfaction. La majorité des participants ont salué l’organisation et l’ambiance chaleureuse qui ont marqué cette édition. Des activités sur le terrain, au parcours cycliste, en passant par les moments de partage autour d’un cocktail convivial, tout a été pensé pour offrir une journée à la hauteur des attentes.

Crédit photos : Normand Huberteau/Groupe NH Photographes

Cette édition a également été marquée par plusieurs nouveautés qui ont su ravir les participants. Parmi celles-ci, la nouvelle option de parcours pour les cyclistes a rencontré un franc succès. Les participants ont également apprécié les diverses animations proposées tout au long de la journée, renforçant ainsi l’esprit de camaraderie et de partage qui caractérise notre communauté.

Nous avons déjà hâte de vous retrouver l’année prochaine pour une nouvelle édition encore plus dynamique du Vélo-Golf. Mais avant cela, nous avons un autre rendez-vous important : le Congrès 2024 du RQRA. Cette année, le Congrès s’annonce plus beau que jamais, avec 700 participants attendus. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour préparer un programme riche en nouveautés. Au-delà des conférences et des ateliers, le Congrès sera l’occasion de renforcer nos liens, d’échanger sur les meilleures pratiques et de découvrir les dernières actualités du secteur.

Le point culminant du Congrès sera sans aucun doute le Gala de clôture lors duquel nous aurons l’honneur d’annoncer les grands gagnants des Prix Reconnaissance. Cette année, nous sommes particulièrement enthousiastes à l’idée de décerner, pour la première fois, le Prix Culinaire qui viendra récompenser l’excellence des cuisines au sein des résidences. Nous vous donnons donc rendez-vous les 2 et 3 octobre, au Centre des congrès de Québec, pour continuer sur cette lancée de succès et d’inspiration. Ensemble, pour des solutions durables !

Une équipe de professionnels passionnés et motivés à vous accompagner dans la réalisation de votre plan de sécurité incendie et votre programme de formation.

À l’agenda !

LE 1ER OCTOBRE 2024

JOURNÉE INTERNATIONALE DES PERSONNES ÂGÉES

LES 2 ET 3 OCTOBRE 2024

CONGRÈS ANNUEL DU RQRA

Au Centre des congrès de Québec, 1000, boul. René-Lévesque, Québec

www.rqra.qc.ca

LE 3 OCTOBRE 2024

ASSEMBLÉE ANNUELLE DES MEMBRES DU RQRA

Au Centre des congrès de Québec

www.rqra.qc.ca

DU 9 AU 11 OCTOBRE 2024

SYMPOSIUM – 39E ÉDITION - JOURNÉES ANNUELLES DE FORMATION DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DU LOISIR EN INSTITUTION (FQLI)

Hôtel Plaza Québec, 3031 boulevard Laurier, Québec G1V 2M2 www.fqli.org

INDEX DES ANNONCEURS

Académie Saint-Bernard p. 47

Agence Distinction p. 14

Avison Young p. 41

Basco portes et fenêtres p. 60

Cégep de Drummondville p. 45 (CCEG|CCTT)

COUD p. 59

Édilex p. 34

First on site p. 4

Gespra p. 2

LE 16 OCTOBRE 2024 – 10 H À 11 H

WEBINAIRE PRÉSENTÉ PAR TÉLUS SANTÉ

Les risques psychosociaux en milieu de travail et le PL 42

www.rqra.qc.ca

LE 23 OCTOBRE 2024 – 14 H À 14 H 30

SCÉANCE D’INFORMATION PRÉSENTÉE PAR ASSTSAS

Les grandes lignes de la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (LMRSST)

www.rqra.qc.ca

LE 20 NOVEMBRE 2024 – 10 H À 11 H

WEBINAIRE AVEC M E MIRIAM MORISSETTE, Therrien Couture et Jolicoeur et HANS BROUILLETTE, directeur affaires gouvernementales et publiques, RQRA

La fixation de loyer

www.rqra.qc.ca

HOPEM p. 12

La Turquoise p. 36

Logiflex p. 39

MBM extermination p. 17

Médisuivie p. 25

Muralunique p. 40

Paradigme stratégies p. 19

Prudent p. 57

RONA p. 54

Télémédic p. 31

Telus Santé p. 49

Therrien, Couture et p. 21

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Viandes Première (Les) p. 13

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