SANTÉ QUÉBEC : LE PROCESSUS DE CERTIFICATION DES RPA CHANGERA VERS CELUI DE L’AUTORISATION
QUARTIER BIEN-ÊTRE PAROLE AUX RÉSIDENTS : CE QU’ILS PENSENT VRAIMENT DE LA VIE EN RPA
RETOUR SUR LE CONGRÈS RQRA
IMPACT DES RPA SUR
DES RETOMBÉES DE 4,6 G$ PAR ANNÉE
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• Produits non alimentaires de soins de santé, d’hygiène, de nettoyage et de buanderie
• Programme d’achats d’équipement et de mobilier
• Gestion de vos inventaires et outil de création-menu
• Formation et programme de rabais pour vos employés
• Et bien plus encore
ÉDITEUR
REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS
L’ÉQUIPE DE RÉDACTION
MARC FORTIN
Président-directeur général mfortin@rqra.qc.ca
DIANE BEAUDIN
Éditrice du magazine L’Adresse dbeaudin@rqra.qc.ca
AHMED CHERIF
Directeur des communications et marketing acherif@rqra.qc.ca
HANS BROUILLETTE
Directeur des affaires gouvernementales et publiques hbrouillette@rqra.qc.ca
NATALIE POULIOT
Directrice adjointe des affaires gouvernementales npouliot@rqra.qc.ca
CATHY DAIGLE
Directrice des services aux membres cdaigle@rqra.qc.ca
SOPHIE ROY
Conseillère, services aux membres sroy@rqra.qc.ca
CAROL DEEB
Directrice aux partenariats cdeeb@rqra.qc.ca
CAPUCINE BEAUCHAMP
Responsable des projets événementiels cbeauchamp@rqra.qc.ca
SIRIKI COULIBALY
Directeur des opérations scoulibaly@rqra.qc.ca
COMPTABILITÉ comptabilite@rqra.qc.ca
COLLABORATEURS
ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE PRÉVENTION DU SUICIDE (AQPS) COMMISSION DES NORMES, DE L’ÉQUITÉ, DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL (CNESST)
DR SYLVAIN CHARLEBOIS
MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU
MARTIN GLADU
M E MIRIAM MORISSETTE
SERVICE ALIMENTAIRE GORDON
TELUS SANTÉ
CATHERINE TREMBLAY (FQLI)
GRAPHISME
PATRICIA GAURY
Designer graphique www.patriciagaurydesign.com
RÉVISION
ISABELLE JOLICOEUR
IMPRESSION
PARAGRAPHE INC.
BILLET DE LA RÉDACTION
Une nouvelle année d’opportunités
Santé Québec
Gestion des risques dans les milieux d’hébergement : Passer d’une approche
ADHÉSION MEMBRES
RQRA.QC.CA 514 526-3777
PUBLICITÉ 514 526-3777, poste 225 dbeaudin@rqra.qc.ca
COORDONNÉES
REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS 425 Maisonneuve ouest, suite 1008
L'Adresse est publié quatre fois par année : printemps, été, automne et hiver. Toute reproduction est autorisée à condition que la source soit indiquée.
L'Adresse se dégage de toute responsabilité par rapport au contenu des publicités publiées dans ses pages.
Nos équipes locales sont prêtes à intervenir en tout temps pour garantir la sécurité des occupants, quelle que soit la taille et les besoins spécifiques de la propriété.
Anthony Infantino
Vice Président, Construction ainfantino@firstonsite.ca
ComplexClaimsQuebec@FirstOnSite.ca
Chantale Marchand
Directrice des opérations cmarchand@firstonsite.ca
DL-MTL-NewClaim@FirstOnSite.ca
Une nouvelle année d’opportunités et de défis pour les RPA
PAR MARC FORTIN, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL, RQRA
En cette nouvelle année, je vous adresse mes meilleurs vœux pour 2025. J’espère qu’elle sera porteuse de succès et de progrès pour l’ensemble du secteur des résidences pour aînés. Nos défis sont nombreux, mais notre volonté de faire avancer les choses est plus forte que jamais. Nous avons récemment établi un dialogue constructif avec l’Agence Santé Québec, qui se montre ouverte et engagée. Les premiers échanges sont prometteurs, mais nous serons vigilants quant aux rôles attribués aux CISSS et CIUSSS, confrontés à des contraintes budgétaires. Il est essentiel de veiller à ce que ces limitations n’affectent ni nos établissements ni, surtout, nos résidents.
En novembre dernier, nous avons organisé une nouvelle session de travail avec la ministre des Aînés, Sonia Bélanger. Cette rencontre a mis en lumière des points d’entente et des divergences. Nous continuons de défendre une approche des allocations personnalisées plus adaptée et respectueuse des besoins des résidents. Nous insistons également sur la nécessité de revoir les achats de services réguliers. Cela dit, des avancées positives sont envisageables, et nous resterons actifs pour faire entendre notre voix.
Le RQRA collabore également avec d’autres acteurs du continuum d’hébergement pour renforcer notre rôle comme milieu de vie pour aînés. Cette année, nous voulons marquer un tournant dans la perception des RPA au Québec. C’est dans cet esprit que nous avons lancé une campagne de vox pop visant à démystifier la vie en RPA. En sensibilisant le public, les médias et le gouvernement, nous souhaitons faire évoluer les mentalités et dissiper les malentendus.
Pour 2025, nous vous réservons de belles initiatives. Une mission d’étude internationale est en préparation et des rencontres sont à venir pour que nous puissions échanger, partager et apprendre les uns des autres.
Que cette année soit pour chacun de nous synonyme de solidarité, de dynamisme et d’enthousiasme. Ensemble, faisons de 2025 une belle année pour notre secteur.
Nouveau conseil d’administration
À l’occasion de l’Assemblée générale annuelle du 3 octobre 2024, le RQRA est heureux d’annoncer l’arrivée de nouveaux membres au sein de son conseil d’administration. Nous accueillons chaleureusement David Alain, de la Villa St-Georges et félicitons le Dr Guy Tremblay, du Groupe Lokia, pour sa réélection. Sébastien Chartier, de Chartwell, rejoint également le conseil en remplacement de Marie-Josée Castonguay, que nous remercions pour sa précieuse contribution. Nos remerciements vont aussi à Jonathan Bélanger, de la Villa Ste-Rose, pour son dévouement durant son mandat. Ces nouvelles nominations renforcent le conseil d’administration de l’association et soulignent l’engagement du RQRA à représenter et défendre les intérêts des résidences pour aînés, en assurant une gouvernance solide pour l’avenir.
COMITÉ EXÉCUTIF
Hugo Boucher, président
Président et chef de la direction – IMMO 1ère
ADMINISTRATEURS
Guy Tremblay, vice-président
Président-directeur général – Groupe Lokia
Benjamin Demelin, trésorier
Vice-président opérations – Cogir Immobilier
Katarina-Darkise Marcil, secrétaire
Vice-présidente Client – Résidences Soleil –
Famille Savoie
Sébastien Chartier
Directeur régional des opérations – Chartwell
Marie-Josée Gendron
Directrice du service des résidences – OMHM
Sébastien Gauthier
Président – Résidences des Bâtisseurs
Vincent Fauteux
Directeur général – Groupe Renaissance
Emmanuelle Amselem Ouellette
Chef, affaires juridiques – Groupe Maurice
Sonia Morin
Présidente-directrice générale – Résidence Les Quartiers A
Véronique Lévesque
Vice-présidente aux opérations – Groupe Vitae
David Alain
Président – Villa St-Georges
UN CADEAU DE RECONNAISSANCE POUR NOS HÉROS DU QUOTIDIEN
Chers membres de la RQRA, nous avons une nouvelle qui réchauffera le cœur de vos employés et renforcera leur sentiment d’appartenance à votre entreprise. Chez MBM, nous savons que vos employés sont le cœur battant de vos résidences pour personnes âgées (RPA). Leur dévouement et leur engagement quotidien méritent d’être reconnus et récompensés. C’est pourquoi nous sommes ravis de vous annoncer une offre exclusive qui leur est spécialement dédiée.
UNE RÉDUCTION DE 10 % SUR LES SERVICES DE GESTION PARASITAIRE
En tant que membre de la RQRA, vos employés bénéficient désormais d’une réduction de 10 % sur nos services de gestion parasitaire. Cette offre corporative est notre façon de dire merci à ceux qui travaillent sans relâche pour assurer le bien-être de nos aînés. Grâce à cette réduction, vos employés pourront profiter de nos services écoresponsables et de haute qualité à un tarif préférentiel, simplement parce qu’ils font partie de votre équipe.
UN GESTE DE RECONNAISSANCE POUR VOS EMPLOYÉS
Nous savons à quel point il est important de valoriser et de motiver vos employés. En leur offrant cet avantage, vous leur montrez à quel point vous appréciez leur travail et leur dévouement. C’est une manière de les gâter et de leur offrir un petit plus qui fait toute la différence. Après tout, ce sont eux qui font de vos RPA des lieux de vie chaleureux et sécurisés pour nos aînés.
UNE OPPORTUNITÉ DE RENFORCER VOTRE MARQUE EMPLOYEUR
En tant que propriétaire de RPA, cette offre est une occasion en or de renforcer votre marque employeur. En offrant à vos employés des avantages exclusifs, vous améliorez leur satisfaction et leur fidélité. Vous montrez que vous prenez soin d’eux, non seulement sur leur lieu de travail, mais aussi dans leur vie quotidienne. C’est un geste qui peut faire toute la différence dans leur perception de votre entreprise.
Hélène Bouchard
Présidente et experte en gestion parasitaire
UNE OFFRE DÉJÀ APPRÉCIÉE PAR NOS CLIENTS
Cette offre n’est pas nouvelle pour nos clients actuels chez MBM, qui bénéficient déjà de nos services de gestion parasitaire. Cependant, nous sommes ravis d’étendre cette offre à tous les membres de la RQRA. Nous croyons fermement que chaque employé mérite d’être récompensé pour son travail acharné et son dévouement.
Et ce n’est pas parce que les fêtes sont passées que nous arrêtons de donner. Cette offre est valable toute l’année, car nous croyons que la reconnaissance et la gratitude ne devraient pas être limitées à une période spécifique. C’est notre façon de continuer à donner et de montrer notre appréciation tout au long de l’année.
ENSEMBLE
Montrons à nos employés à quel point ils sont précieux. Chez MBM, nous sommes fiers de soutenir les héros du quotidien qui travaillent dans les RPA.
Pour plus d’informations sur cette offre, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes là pour vous aider à mettre en place cette initiative et à répondre à toutes vos questions.
Merci à tous pour votre engagement et votre dévouement.
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PARCE QUE CHAQUE ÊTRE VIVANT MÉRITE D’ÊTRE TRAITÉ DE LA BONNE FAÇON…
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Focus sur les membres du conseil d’administration Sébastien Gauthier
PAR AHMED CHERIF, DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS ET MARKETING, RQRA
SÉBASTIEN GAUTHIER EST LE PRÉSIDENT DES RÉSIDENCES LES BÂTISSEURS, GROUPE DE RÉSIDENCES POUR AÎNÉS FONDÉ IL Y A PLUS DE VINGT ANS. FORT DE SON PARCOURS EN FINANCE ET EN IMMOBILIER, IL REJOINT LES BÂTISSEURS EN 2019 APRÈS AVOIR TRAVAILLÉ DANS LE FINANCEMENT DE PROJETS IMMOBILIERS, NOTAMMENT DANS LE DOMAINE DES RPA. IL PENSAIT ALORS SE CONCENTRER SUR L’IMMOBILIER ET LA FINANCE, MAIS A DÉCOUVERT UN ASPECT OPÉRATIONNEL ET HUMAIN QU'IL APPRÉCIE AUJOURD'HUI TOUT PARTICULIÈREMENT.
Les Bâtisseurs, qui comptent désormais 25 résidences et plus de 5000 unités à travers le Québec, ont été créées pour offrir des environnements adaptés aux aînés, notamment en région, où les besoins sont grands. Pour Sébastien Gauthier, rien n'est plus motivant que les échanges avec les résidents et employés. Il apprécie particulièrement le fait de se rendre sur le terrain, discuter avec chacun d'eux, et voir de ses propres yeux l'impact positif que les équipes ont sur la vie des résidents. Ces moments de proximité sont pour lui une véritable source d'inspiration et d'énergie.
Au fil de son parcours, il a observé les nombreux changements qui ont touché le secteur, notamment avant et après la pandémie. Cette période a été difficile pour les résidences, mais il entrevoit aujourd’hui des perspectives positives pour les prochaines années, avec l’augmentation des taux d’occupation et la baisse des taux d’intérêt. Cependant, il reste conscient que le soutien gouvernemental pourrait parfois être plus réactif. Il estime également que le gouvernement doit aider les aînés à accéder aux services dont ils ont besoin et considère que les RPA font partie de la solution, en partenariat avec le réseau de la santé.
Pour l’avenir, Sébastien Gauthier souhaite que la réglementation devienne plus flexible, permettant de créer des milieux de vie plus encore plus humains. Membre du conseil d'administration du RQRA depuis quelques mois, il se dit inspiré par la collaboration qu'il y a trouvée et par l'occasion de représenter les RPA en région. Cette implication lui permet de côtoyer d’autres gestionnaires et de découvrir d’autres pratiques dans un esprit de partage, une valeur qui, selon lui, est fondamentale pour faire avancer le secteur des résidences pour aînés.
Saviez-vous que…
LE RQRA SUIT L’ACTUALITÉ ET VOUS
INFORME DES DERNIÈRES NOUVELLES
CONCERNANT VOTRE SECTEUR
D’ACTIVITÉ. RESTEZ INFORMÉS !
DES PROJETS COLLABORATIFS POUR AMÉLIORER LA VIE DES AÎNÉS DANS L’ENSEMBLE DU PAYS
Grâce à l’initiative d’EnvisAGE, MEDTEQ+ et Age-Well, 16 PME et 11 organisations à travers le Canada pourront recevoir du financement, de l’accompagnement et du soutien afin de développer des projets innovateurs du domaine de l’Age Tech pour répondre aux besoins des aînés. Ces premiers projets permettront aux PME d’apporter des solutions sur la qualité de vie des aînés. Un deuxième appel a été lancé aux PME et aux organisations qui ont été invitées à présenter leur projet avant le 2 décembre dernier.
L’initiative d’EnvisAGE est financée par le Fonds stratégique pour l’innovation du gouvernement du Canada, avec des contributions additionnelles du gouvernement du Québec, de l’industrie, d’organismes à but non lucratif et d’autres partenaires. Pour en savoir plus à propos d’EnvisAGE, visitez www.envis-age.ca
RECONNAITRE L’IMPORTANCE DES PERSONNES PROCHES AIDANTES (PPA)
En novembre dernier, une campagne de valorisation des personnes proches aidantes (PPA) a été lancée par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Selon l’Institut de la statistique du Québec, 21,1 % de la population québécoise âgée de 15 ans et plus sont des personnes proches aidantes. Plusieurs d’entre eux ignorent qu’ils le sont, car souvent leur apport est occasionnel ou ils n’ont pas de lien familial. Ces personnes peuvent toutefois avoir besoin de soutien et de services particuliers. Différentes ressources, tant dans le réseau de la santé et des services sociaux que dans le milieu communautaire, existent pour les soutenir. Pour de plus amples informations, visiter le site https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/ personne-proche-aidante
UN PORTRAIT DÉTAILLÉ DES AÎNÉS DU QUÉBEC
L’Institut de la statistique du Québec trace un portrait détaillé des aînés du Québec sur une nouvelle vitrine concernant le vieillissement de la population. On met entre autres en lumière qu’en 2041 le nombre de personnes de 65 ans et plus qui représentera 26 % de la population comparativement à 20 % en 2021. Aussi, selon les données, il existe actuellement de grandes disparités entre les régions. La Gaspésie-Îles-dela-Madeleine (33 %), le Bas-Saint-Laurent (30 %), l’Estrie (28 %) la Mauricie (28 %) et le Saguenay-Lac-Saint-Jean (28 %) sont les régions où l’on compte le plus de personnes aînées au Québec. L’augmentation projetée du nombre de personnes de 65 ans plus jusqu’à 2051 est toutefois moins élevée dans ces régions qu’ailleurs au Québec.
On apprend également qu’en 2021, 91 % des personnes de 65 ans et plus vivaient en ménage privé et 9 % en logement collectif. Et, fait étonnant, on précise que 44 % des aînés se déclaraient satisfaits de leur vie sociale, ce qui est plus élevé que chez les jeunes.
Programme d’assurance exclusif pour les membres du RQRA
Programme RPA
RÉSULTATS D’UN SONDAGE RÉALISÉ EN NOVEMBRE 2024 AUPRÈS DES RÉSIDENCES MEMBRES DU RQRA CONCERNANT LA VISITE D’INSPECTEURS DE LA DIRECTION DES ENQUÊTES, DE L’ÉVALUATION ET DE L’INSPECTION (DEEI)
Selon les réponses obtenues auprès de 112 répondants, 58 % d’entre eux auraient reçu la visite d’inspecteurs de la DEEI du cours des douze derniers mois.
Dans près de 13 % des cas, lors des visites effectuées en résidence par les inspecteurs de la DEEI, une attitude irrespectueuse de ceux-ci a été signalée.
Soixante-cinq répondants ont affirmé qu’à 43,1 %, les inspecteurs de la DEEI ont exigé que les exploitants de la résidence fournissent une liste des résidents avec leur date de naissance.
La Turquoise est le fournisseur exclusif du programme d'assurance du Regroupement québécois des résidences pour aînés, depuis 25 ans !
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Mercredi 2 avril 2025
10 h à 16 h
Espace Saint-Hyacinthe 2670, ave. Beauparlant
Saint-Hyacinthe, QC J2S 4M8
Mercredi 16 avril 2025
10 h à 16 h
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CONGRÈS RQRA 2024 Ensemble pour des solutions durables
LE CONGRÈS RQRA ÉDITION 2024 A CONNU UN FRANC SUCCÈS QUI S’EST DISTINGUÉ PAR UNE SÉRIE DE MOMENTS INOUBLIABLES. L’ÉVÉNEMENT A ÉTÉ MARQUÉ ENTRE AUTRES PAR UN NOMBRE RECORD DE PARTICIPANTS (AU-DESSUS DE 800 PARTICIPANTS), UN SALON DES EXPOSANTS REGROUPANT PLUS DE 116 FOURNISSEURS ET PARTENAIRES, UN APERÇU DE LA RÉSIDENCE DU FUTUR, DEUX JOURNÉES COMPLÈTES DE PRÉSENTATIONS DE HAUT CALIBRE, UNE SOIRÉE OLYMPIADES MÉMORABLE, UNE SOIRÉE GALA AXÉE SUR LA RECONNAISSANCE, ET POUR CLORE LE TOUT, UN RETOUR DANS LES ANNÉES 70 ET 80 AVEC LE GROUPE DISCO BOOGIE WONDER BAND. UNE ÉDITION REMARQUABLE À TOUS POINTS DE VUE.
DES DONNÉES RÉVÉLATRICES POUR
LE SECTEUR DES RPA
Le 2 octobre dernier, lorsque Marc Fortin, président-directeur général du RQRA, a ouvert le congrès 2024 en partageant d’emblée les réalisations de la dernière année alors que Ahmed Cherif, directeur des communications, a révélé les projets qui sont sur la table pour la prochaine année, les congressistes se doutaient bien que cette nouvelle édition serait des plus instructives.
Le dévoilement d’une étude économique de la firme Aviseo a permis de débuter les présentations sur une note révélatrice pour les gestionnaires de RPA. L’accent a été mis sur la place importante qu’occupent les résidences pour aînés dans l’environnement québécois et sur la mesure de leurs impacts économiques et fiscaux pour le Québec.
PAR DIANE BEAUDIN, ÉDITRICE DU MAGAZINE L’ADRESSE, RQRA
Pour leur part, Joanne Castonguay, commissaire à la santé et au bien-être, Caroline Charest, économiste chez KPMG et Philippe Voyer, professeur titulaire et vice-doyen aux études de premier cycle et à la formation continue de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval ainsi que Me Miriam Morissette de Therrien, Couture et Jolicoeur, ont interpellé les participants en communiquant les divers enjeux du continuum des soins et des services aux aînés au Québec, les pistes de solutions pour humaniser et améliorer l’offre ainsi que les initiatives et les modèles novateurs qui se développent à l’international.
Par ailleurs, les résultats d’un sondage réalisé par Léger+ mené auprès de 721 résidents se sont révélés très concluants et positifs. Les résidents sont à 94 % satisfaits de leur RPA. Ils se sentent en sécurité, ils aiment l’ambiance, ils se sentent écoutés et ils recommanderaient leur résidence en toute confiance. À ce sujet, selon Christian Watier, chef de direction scientifique de Lanla, lorsque l’expérience d’intégration est réussie, le résident devient le pilier de la fidélisation.
LA SANTÉ ET L’ALIMENTATION AU CŒUR DE LA CAUSE DES AÎNÉS
Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire de sciences analytiques agroalimentaires de l’Université Dalhousie a quant à lui proposé diverses stratégies pour améliorer l’offre alimentaire en RPA, en continuant d’offrir une alimentation de qualité aux aînés malgré la période inflationniste. Il a ainsi partagé les résultats d’une vaste étude effectuée auprès des gestionnaires de résidences. De leur côté, Camille Vandenberghe et Élisabelle Hardy de l’équipe de recherche sur le cerveau de l’Université de Sherbrooke, ont témoigné de l’importance de réduire les glucides dans l’alimentation des aînés afin de prévenir d’éventuelles complications de leur santé. Cette constatation est le résultat d’une intervention de deux mois auprès d’une vingtaine de résidents.
Aussi, lors de sa présentation, le Dr Guy Tremblay, médecin chirurgien ORL et président-directeur général du Groupe Lokia, a tenu à informer les participants de l’importance de prendre conscience de la déglutition, des étapes et des facteurs. Une action qui peut faire mourir sans préavis.
LES NOUVELLES TECHNOLOGIES POUR UN AVENIR DURABLE
Videotron, Virtuose Technologies et les Habitations Bordeleau se sont réunis pour présenter des solutions innovantes en technologie en dévoilant quelques cas d’application, tels que l’affichage dynamique et la connectivité pour les soins à domicile.
En complément, Sylvain Pelletier de Pelletier conseils, a offert une session d’information instructive sur les bâtiments intelligents et sur l’importance de moderniser les résidences en intégrant de nouvelles technologies.
UN LEADERSHIP CENTRÉ SUR L’HUMAIN
Par ailleurs, Sophie Brochu, ancienne présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, membre de plusieurs conseils d’administration, reconnue pour son leadership et son implication sociale, a quant à elle captivé l’audience par sa présentation humoristique sur le talent et le leadership.
Elle a partagé sa vision du métier de gestionnaire qui est basée sur la capacité de créer de la confiance. Elle a reconnu et souligné à quelques reprises, l’immense travail que les gestionnaires de RPA accomplissent chaque jour. Selon elle, l’importance qu’ils occupent dans la vie d’humains va bien au-delà du métier de gestionnaire.
Depuis quatre générations, Tandem Service Après Sinistre s'engage à restaurer et à rénover avec expertise et dévouement. Forte de 20 ans d'expérience, notre entreprise familiale a su évoluer pour répondre aux besoins de nos clients avec un niveau d'expertise inégalé.
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UNE ÉQUIPE DE 120 EXPERTS À VOTRE SERVICE
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Avec une équipe de 120 experts dévoués, Tandem est prête à intervenir à tout moment pour répondre à vos besoins en matière de reconstruction, rénovation, nettoyage et décontamination. Nous comprenons l'urgence qui accompagne les situations de sinistre et nous sommes déterminés à agir rapidement pour garantir votre tranquillité d'esprit.
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NOS SERVICES COMPLETS : VOTRE SOLUTION INTÉGRALE
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Chez Tandem, nous o rons une gamme complète de services pour vous accompagner dans la reprise après un sinistre. Nos domaines d'expertise incluent :
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Service d'urgence 24/7 : Parce que les sinistres n'attendent pas, notre équipe est prête à intervenir à tout moment pour vous aider à minimiser les dégâts.
Service d'urgence 24/7 : Parce que les sinistres n'attendent pas, notre équipe est prête à intervenir à tout moment pour vous aider à minimiser les dégâts.
Gestion des biens et entreposage : Nous prenons en charge la protection et l’entreposage de vos biens, assurant ainsi leur préservation pendant la phase de reconstruction.
Gestion des biens et entreposage : Nous prenons en charge la protection et l’entreposage de vos biens, assurant ainsi leur préservation pendant la phase de reconstruction.
Nettoyage spécialisé et décontamination : Nous utilisons des techniques avancées pour éliminer les contaminants et assurer un environnement sûr et sain.
Construction et rénovation : Grâce à notre expertise en construction, nous redonnons vie à votre espace de manière e cace et esthétique.
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UN AVANTAGE EXCLUSIF POUR LES MEMBRES DU RQRA
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En tant que membre du RQRA, vous bénéficiez d'avantages exclusifs chez Tandem Service Après Sinistre
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Chargé de projet sénior attitré : Chaque dossier est géré par un chargé de projet sénior dévoué, garantissant une attention personnalisée à vos besoins spécifiques.
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TANDEM SERVICE
TANDEM SERVICE APRÈS SINISTRE : VOTRE PARTENAIRE
DE CONFIANCE
Plan de prévention personnalisé : Nous reconnaissons l'importance de la prévention. Nous collaborerons avec vous pour élaborer un plan sur mesure, parfaitement adapté à vos besoins spécifiques.
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Partenaire de confiance avec les assureurs : Tandem est fier d'être partenaire de la plupart des assureurs au Québec. Nous sommes là pour vous soutenir lors des négociations concernant les dossiers en responsabilité.
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Liste de prix préférentiels : Nous sommes conscients de l'importance de maîtriser les coûts lors d'une situation de sinistre. Les membres du RQRA bénéficient de tarifs préférentiels pour nos services d'urgence.
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Devis de reconstruction sans frais à la suite d’une intervention d’urgence : Nous fournissons des devis détaillés sans frais pour vous permettre de planifier en toute confiance la reconstruction de votre espace.
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Rapport préliminaire en 24 heures : Nous comprenons l'importance de la rapidité dans le processus de réclamation. Nous vous fournissons un rapport préliminaire dans les 24 heures suivant l'évaluation, facilitant ainsi les négociations avec votre assureur en responsabilité civile.
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Faites confiance à Tandem Service Après Sinistre pour vous accompagner dans la reprise après un sinistre. Notre engagement envers la rapidité, l'e cacité et la sécurité garantit votre tranquillité d'esprit. Contactez-nous dès aujourd'hui pour découvrir comment nous pouvons vous aider à retrouver votre espace avec confiance et sérénité.
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Les gagnants des prix Reconnaissance 2024 du RQRA
COMMANDITÉ PAR
Prix
Environnement
LES JARDINS DE RENOIR
COGIR IMMOBILIER
Implication sociale
RÉSIDENCE MARIE-ROSE
GROUPE LIBERTIA
Les Prix Distinction honorent les résidences privées pour aînés qui se démarquent par leur contribution exceptionnelle à l’amélioration de la qualité de vie de la communauté ou par l’excellence de leur gestion quotidienne. Pour reconnaître diverses initiatives, ces prix se déclinent en trois catégories : le Prix Environnement, le Prix Innovation et le Prix Implication sociale.
Innovation
VILLA SAINTE-ROSE
COMMANDITÉ PAR Prix
Esprit d’équipe et Leadership
MARIE-HÉLÈNE LEPAGE et l’équipe de cuisine du Belvédère du Lac
Dirigeant
MARIE-JOSÉE GENDRON
Directrice du service des résidences
Résidences ENHARMONIE
Dans chacune des résidences pour aînés membres du RQRA, des employés dévoués et motivés se distinguent par leur engagement à offrir aux résidents un milieu de vie accueillant et sécuritaire. Ces personnes brillent par leur leadership, leur créativité au sein de leur équipe et leur dévouement envers les aînés. Cette année, quatre prix ont été remis : le Prix Dirigeant, le Prix Esprit d’équipe et Leadership, le Prix Engagement exceptionnel et le Coup de cœur du jury !
Engagement exceptionnel
JUSTINE PAQUETTE
Coordonnatrice aux loisirs
Les Jardins du Couvent
Cogir Immobilier
Coup de cœur
GABRIEL BOULET-CARON
Préposé à la maintenance
Résidence du Verger
Cogir Immobilier
Jonathan et Alexandre Bélanger
Lyne Grenier
Ashley Régis et Gerard Legault
LE REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS EST FIER DE RECONNAÎTRE L’EXCELLENCE QUI RÈGNE AU QUOTIDIEN EN RPA. À CET EFFET, LES PRIX DISTINCTION, AMBASSADEUR, CULINAIRE, HOMMAGE ET PARTENAIRE ONT ÉTÉ REMIS À L’OCCASION DU GALA 2024 DU RQRA, LE 3 OCTOBRE DERNIER. À TRAVERS CES PRIX, NOUS SOUHAITONS RENDRE HOMMAGE AUX RÉSIDENCES, EMPLOYÉS ET ENTREPRISES QUI CONTRIBUENT DE MANIÈRE EXCEPTIONNELLE AU BIEN-ÊTRE DES AÎNÉS QUÉBÉCOIS.
Le Prix Partenaire récompense une entreprise qui s’est distinguée par une approche novatrice ou technologique, contribuant à améliorer la gestion en résidence et la qualité de vie des résidents. Ce prix met en valeur le soutien apporté aux résidences ainsi que la compréhension fine des besoins et des défis propres aux RPA.
Le Prix Culinaire s’inscrit dans une volonté du RQRA de reconnaître et de valoriser l’importance de la qualité des cuisines et de la nourriture au sein des résidences. En effet, la satisfaction alimentaire des résidents est un élément essentiel de leur bien-être global, et la diversité, la fraîcheur et la créativité des repas jouent un rôle prépondérant dans leur qualité de vie quotidienne.
C’est avec une immense fierté et une profonde gratitude que le RQRA a remis le Prix Hommage à Eddy Savoie, fondateur des Résidences Soleil et véritable pionnier dans notre domaine. Ce Prix Hommage reconnaît et célèbre la contribution exceptionnelle d’une personnalité qui a profondément marqué le secteur des résidences pour aînés au Québec.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES LAURÉATS 2024
Prix
Prix
COMMANDITÉ PAR
COMMANDITÉ PAR
M e Miriam Morissette
Jeisson Lince Cours du Moulin, Cogir Immobilier
Eddy Savoie Les Résidences Soleil
Crédit photos : Groupe NH Photographes
Le RQRA en actions
PAR HANS BROUILLETTE , DIRECTEUR DES AFFAIRES GOUVERNEMENTALES ET PUBLIQUES, RQRA
VOICI UN SURVOL DES PRINCIPAUX DOSSIERS QUI OCCUPENT PRÉSENTEMENT LE RQRA. ILS CONSTITUENT DES ENJEUX IMPORTANTS POUR LA MAJORITÉ DES RPA. EN DEMEURANT MEMBRE, VOUS POSEZ UN GESTE CONCRET POUR SOUTENIR CE TRAVAIL CONTINU QUE LE RQRA FAIT POUR VOUS. C’EST AINSI QUE S’OBTIENDRONT D’AUTRES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES POUR PRÉSERVER L’OFFRE DE SERVICES AUX AÎNÉS VIVANT EN RÉSIDENCE PRIVÉE.
RENCONTRES FRUCTUEUSES AVEC LA HAUTE DIRECTION DE SANTÉ QUÉBEC
Lors de rencontres distinctes tenues cet automne, le RQRA s’est entretenu avec la présidente et cheffe de la direction de Santé Québec, madame Geneviève Biron, puis avec le vice-président exécutif de la Société d'État, monsieur Frédéric Abergel. « Nous sommes très satisfaits de ces premiers contacts et encouragés par leur réceptivité, par leur compréhension des enjeux entre le réseau de la santé et les RPA et par leur volonté de collaborer avec le RQRA pour y remédier », a déclaré le président-directeur général du RQRA, Marc Fortin. « Il est clair que ces hauts dirigeants ont une vision opérationnelle du système de santé et que leurs actions visent à le rendre plus efficient. » On sait que les CISSS-CIUSSS (leur nom changera) auront l’autonomie pour exercer une gestion de proximité, mais cela ne doit pas se faire au détriment des aînés et des RPA qui ont droit à un traitement équitable, quel que soit le territoire où ils se trouvent, a fait valoir le RQRA lors des rencontres. En créant Santé Québec au moyen de sa loi 15, le ministre de la Santé, Christian Dubé, avait annoncé le rôle opérationnel de la nouvelle Société d'État. Le ministère conserve son pouvoir décisionnel sur les orientations et les budgets en santé. Le RQRA a prévenu tant Santé Québec que le ministère de la Santé que malgré la directive donnée aux CIUSSS de réduire leurs dépenses sans affecter les services à la population, de nombreuses RPA déploraient d’importantes réductions budgétaires dans les achats de services qui leur sont faits, ce qui compromet l’accès des aînés aux soins dont ils ont besoin. Par ailleurs, les rencontres ont permis de confirmer avec Santé Québec que des travaux seront entrepris très prochainement pour réviser le règlement sur la certification des RPA, comme le réclame le RQRA. En parallèle, d’autres rencontres ont eu lieu cet automne, cette fois avec la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger. Elle aussi a confirmé l’intention de réviser le règlement sur la certification afin d’éviter que se poursuivent les fermetures de RPA. Le RQRA en a profité pour lui rappeler l’importance de réviser aussi le cadre normatif du programme d’allocation personnalisée, auquel il a retiré son appui le 10 septembre dernier. Les nombreux changements apportés, au détriment des RPA, ont dénaturé ce nouveau programme. Seulement 125 aînés en bénéficient.
LA MINISTRE DE L’HABITATION RÉUSSIT UN TOUR DE FORCE
Jamais auparavant autant d’acteurs en habitation, ayant dans bien des cas des intérêts opposés, n’avaient été réunis autour d’une même table. Le 12 novembre à Québec, plus de 75 représentants d’une trentaine d’organismes, dont bien sûr le RQRA, ont participé dans un esprit de collaboration à la Rencontre des partenaires en habitation. L’objectif était de proposer des solutions aux différentes formes que prend la crise du logement. Regroupements de propriétaires, constructeurs, organismes de défense des droits des locataires, organismes à but non lucratif d’habitation sociale et communautaire y prenaient part, sous le regard attentif de la ministre responsable de l’Habitation, sous celui des représentants de la Société d’habitation du Québec et même du Tribunal administratif du logement. Pour sa part, le RQRA a notamment fait valoir l’importance de financer adéquatement les soins aux résidents en RPA, afin de favoriser leur accès à ces milieux de vie. Trop d’aînés vivent isolés dans un logement ou une maison inutilement grande pour eux et dont ont désespérément besoin des familles. Le contrôle des loyers constitue aussi un obstacle au maintien en bon état du parc immobilier locatif, a-t-il fait valoir.
La ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau
LE RQRA EN TOURNÉE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Plusieurs rencontres étaient à l’agenda d’une délégation du RQRA à l’Assemblée nationale le 20 novembre. Des ministres, ainsi que des députés de tous les partis politiques s’apprêtaient à échanger sur les principaux enjeux vécus par les RPA et par les aînés qui y vivent lors de rencontres successives dans l’enceinte même du Parlement. La délégation du RQRA était représentative, car elle comptait les dirigeants du RQRA, des gestionnaires et des propriétaires de petites et de grandes RPA, avec soins et sans soins, à but lucratif et non lucratif, situées dans les grands centres urbains et dans les régions.
La délégation du RQRA à l’Assemblée nationale, le 20 novembre dernier
LE RQRA DÉPOSE SES DEMANDES PRÉBUDGÉTAIRES
En vue du dépôt du Budget 2025-2026 le printemps prochain, le dernier avant l’année électorale, le RQRA a soumis ses demandes au ministre des Finances, qui reprennent celles non satisfaites ces dernières années. Bien entendu, arrive en tête le programme de transition salariale qui comporte un plafond de salaires admissibles à 21,27 $/h. Le RQRA préférerait qu’il soit remplacé par un crédit d’impôt sur la masse salariale des employés de soins, mais reste ouvert à une bonification du programme actuel, en incluant les nouvelles RPA et les ajouts de personnel. Le programme d’allocation personnalisée, qui n’a jamais fonctionné en raison des trop nombreuses contraintes qu’il comporte, doit lui aussi être reforgé, demande le RQRA dans son mémoire. Son budget alloué est de 200 millions $ sur cinq ans et ne se rendra pas en services aux aînés si rien ne change. Enfin, le RQRA demande à ce que le crédit d’impôt pour maintien à domicile en RPA soit modulé différemment et bonifié, afin de soutenir davantage les résidents ayant besoin de soins et dont le revenu est modeste.
CRITIQUES FACE AUX CONDITIONS OFFERTES POUR LES CONVALESCENCES
Le RQRA a fait savoir au ministère de la Santé que les conditions des appels d’offres aux RPA pour prendre en charge des patients qui ne devraient plus être à l’hôpital (les « Niveau de Soins Alternatif », dits « NSA ») n’étaient pas acceptables. Il y a un an, le MSSS avait en urgence sollicité 300 places en RPA de catégorie 3 ou 4 pour des NSA. Il s’agissait d’ententes de gré à gré comprenant un per diem de 55 000 $ à 65 000 $ par année, plus une contribution de 1100 $ à 2000 $ par mois pour le gîte et couvert. Ces ententes devaient se convertir en appels d’offres quelques mois plus tard. Or, des profils trop lourds de patients, des conditions financières nettement moins avantageuses offertes par les CIUSSS et l’exigence d’avoir des infirmières plutôt que des préposés ont rebuté les RPA.
PROJET DE RÈGLEMENT SUR LES AVIS DE MODIFICATION DE BAIL
Au moment d’écrire ces lignes, le projet de règlement obligeant les propriétaires à inclure dans leurs avis de modification de bail une mention sur le droit du locataire de refuser l’augmentation de loyer tout en renouvelant son bail n’était pas encore adopté. Le RQRA s’attend à ce qu’il le soit avant le début de la saison des renouvellements de baux et en informera ses membres le moment venu. Grâce aux interventions du RQRA qui ont été portées jusqu’à l’Assemblée nationale, où des députés du Parti libéral et la ministre responsable de l’Habitation ont eu des échanges constructifs à ce sujet, une mention a été ajoutée au projet de règlement voulant que le locataire qui refuse l’augmentation de loyer puisse être tenu, en contrepartie, de rembourser au propriétaire ses frais judiciaires, soit une centaine de dollars, si certaine conditions sont respectées.
LES AÎNÉS ET LES RPA MIEUX PROTÉGÉS GRÂCE À L’INTERVENTION DU RQRA
Les inspecteurs de Santé Québec (anciennement du ministère de la Santé) n’exigeront plus aux RPA de fournir une liste des noms et date de naissance des résidents. L’intervention du RQRA dans les médias et auprès de la ministre responsable des Aînés aura porté fruit. La ministre, Mme Sonia Bélanger, a permis cet heureux dénouement en s’impliquant dans le dossier. Les dates de naissance servaient à prouver que l’inspection avait été conduite dans une RPA(!). Selon le règlement, une RPA doit en effet loger principalement des aînés de 65 ans ou plus. Désormais, seuls le numéro d’appartement et l’année de naissance seront demandés. Des RPA ayant refusé de fournir les renseignements ont reçu un constat d’infraction de 1200 $. Elles ont plaidé non coupable et s’expliqueront devant le tribunal.
CONTESTATION DE L’INTERDICTION DE CHANGER L’USAGE
Le recours intenté vise la Ville de Montréal, mais la décision qui sera rendue par la Cour supérieure pourrait avoir un impact dans toutes les villes où se trouvent des RPA. Le processus judiciaire par lequel le RQRA entend faire invalider les règlements de la Ville de Montréal interdisant la conversion des RPA en un autre usage poursuit son cours. Le 31 octobre, le RQRA a fait parvenir son mémoire dans lequel il explique pourquoi les règlements adoptés par plus d’une douzaine d’arrondissements de la métropole outrepassent les pouvoirs de la Ville de Montréal en matière d’urbanisme. De plus, la Ville qui, par ses règlements, prétend vouloir préserver les RPA, vient au contraire compromettre leur situation financière et leur capacité à demeurer en activité, soutient le RQRA, représenté par Oliver Avocats inc. À la fin novembre, la Ville s’apprêtait à son tour à soumettre son mémoire en défense. Le procès en Cour supérieure est prévu en 2025.
LES CHIFFRES PARLENT
Il reste 1365 RPA au Québec, soit une diminution nette de 911 par rapport à 2008, après décompte des ouvertures et des fermetures. Alors que deux RPA fermaient en moyenne chaque semaine depuis 4 ans, le rythme a ralenti cette année à une par semaine en moyenne, mais une nouvelle réalité se cache. En raison de la réglementation contraignante entrée en vigueur en 2022, en raison du sous-financement public des soins aux aînés vivant en RPA, en raison aussi des nombreux dépassements de services auxquels ne répondent pas les CIUSSS dans un délai acceptable, et finalement en raison des enjeux de main-d’œuvre, de nombreuses RPA abandonnent les soins et changent de catégorie. Depuis un an, une soixantaine de RPA de catégorie 4 (résidents en perte d’autonomie modérée à sévère) ou catégorie 3 (résidents « semi autonomes ») ont abandonné des services de soins pour passer à une catégorie inférieure. Soixante-cinq (65) autres ont obtenu une catégorisation inférieure pour une partie de l’immeuble.
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INTÉGRER L’ÉCOUTE ACTIVE POUR FAVORISER LES CONNEXIONS
AUTHENTIQUES
Le projet Redonner la Parole aux Aînés de Tel-Aide Montréal (TAM) offre différents moyens, aux personnes âgées et à leur entourage, d’intégrer de manière concrète l’écoute active dans leurs vies. Tous les services offerts par TAM sont adaptés à la réalité de chaque milieu unique et aux besoins particuliers des personnes aînées qui les fréquentent.
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UNE APPROCHE COLLABORATIVE
Le projet RPA se développe autour de partenariats avec des regroupements et des résidences pour aînés, ce qui permet à l’équipe de Tel-Aide Montréal de bien écouter et cerner les besoins et la réalité des aînés. En leur laissant la parole et l’espace pour s’exprimer sur la manière dont ils souhaitent être soutenus, nous nous assurons de mettre en place un projet non seulement POUR les aînés, mais aussi PAR eux.
EXEMPLES DE TYPES DE SOUTIEN POUVANT ÊTRE OFFERT PAR NOTRE ÉQUIPE
• séances de partage sur l’écoute
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Les relations authentiques jouent un rôle fondamental dans la réduction de la solitude et de l’isolement, particulièrement chez les personnes âgées. Pouvoir s’exprimer librement et se sentir véritablement entendu favorise la création de liens profonds et significatifs, essentiels au bien-être mental. Lorsque les individus sentent que leurs expériences sont comprises, ils développent des relations plus ouvertes, réduisant ainsi l’impact de l’isolement social.
UN SOUTIEN PONCTUEL : UNE LIGNE D’ÉCOUTE ACTIVE ACCESSIBLE 7 JOURS SUR 7
En plus du projet RPA, Tel-Aide Montréal propose une ligne d’écoute active, gratuite et confidentielle, offerte en français et en anglais, de 7 h à 23 h, tous les jours. Accessible aux personnes aînées et à leurs proches, elle offre un soutien immédiat et bienveillant, visant à réduire le stress, l’anxiété et l’isolement social grâce à une écoute anonyme, confidentielle et sans jugement. Le service est accessible en composant le 514 935-1101.
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Santé Québec
Le processus de certification des RPA changera vers celui de l’autorisation
ME MIRIAM MORISSETTE, ASSOCIÉE THERRIEN COUTURE JOLICOEUR
L’AVÈNEMENT DU CHANGEMENT DE GOUVERNANCE ET D’ORGANISATION DU SYSTÈME DE LA SANTÉ, NOTAMMENT PAR LA CRÉATION DE SANTÉ QUÉBEC, DÉCOULE DE L’ADOPTION DE LA LOI 15 LAQUELLE EN DÉFINIT LE CADRE. CES DISPOSITIONS LÉGISLATIVES ENCADRENT LE DÉPLOIEMENT DE CETTE NOUVELLE GOUVERNANCE AINSI QUE SON OPÉRATIONNALISATION, LESQUELLES TOUCHENT À L’ENSEMBLE DES ACTEURS ET PARTENAIRES DU RÉSEAU DE LA SANTÉ. LE NOUVEAU MODE DE GOUVERNANCE ET D’ORGANISATION TEND À OPTIMISER LE SYSTÈME DE SANTÉ ET À ASSURER UNE PRESTATION DE SOINS DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX À L’ENSEMBLE DE LA POPULATION. UNE COUVERTURE ADÉQUATE ET OPTIMALE DES BESOINS EN MATIÈRE DE SANTÉ DEVIENT UNE PRIORITÉ.
Le secteur des RPA n’y échappe pas et les nouvelles dispositions entraînent des modifications importantes, mais il est difficile d’en connaître la profondeur car cela dépendra de la portée réelle que Santé Québec décidera d’y insuffler. À travers l’ensemble de cette loi titanesque, des dispositions plus spécifiques touchant les RPA seront abordées dans le présent texte.
LA CERTIFICATION DEVIENDRA UN PROCESSUS D’AUTORISATION
Le régime actuel prévu par la Loi en est un de certification, à savoir que la RPA qui répond à plusieurs normes et critères se voit octroyer la certification, soit le droit d’opérer une RPA. La loi 15 vient modifier ce régime en prévoyant un nouveau processus d’autorisation. Ce pouvoir d’autorisation que Santé Québec s’octroie repose sur un exercice décisionnel discrétionnaire. D’ailleurs, cette nouvelle voie d’approbation repose sur une décision que devra prendre Santé Québec d’octroyer ou non le statut de RPA à un demandeur.
Ce pouvoir discrétionnaire s’exercera lors de la demande initiale, mais également lors des renouvellements ou modifications subséquentes. En effet, l’article 562 prévoit :
« 562. Il appartient à Santé Québec de statuer sur l’opportunité d’accorder une autorisation visée au présent titre ou, lorsqu’applicable, de la renouveler ou de la modifier. Dans l’exercice de sa discrétion, Santé Québec tient compte des orientations déterminées par le ministre et de tout facteur qu’elle juge pertinent. En outre, elle évalue les éléments suivants :
1° le besoin des services proposés par le demandeur dans la région ;
2° l’impact sur la disponibilité de la main-d’œuvre pour assurer la continuité des services offerts dans la région ;
3° la capacité du demandeur à respecter les obligations qui découlent d’une condition qu’elle entend lui imposer en vertu de l’article 564, le cas échéant ;
PAR
4° dans le cas d’une décision relative à une autorisation d’exploiter un centre médical spécialisé au sein duquel exercent des médecins non participants au sens de la Loi sur l’assurance maladie, l’impact sur l’accessibilité des services médicaux assurés dans la région. »
Dans le cadre de cette autorisation, le gouvernement pourra décider de contrôler l’offre et la demande afin d’assurer la réponse aux besoins régionaux. Ces éléments prédisposent le gouvernement à exiger, dans le cadre de l’autorisation, que des services spécifiques soient rendus pour répondre aux besoins et non uniquement dans l’optique des volontés de l’exploitant. Cette mesure vise l’ensemble des acteurs privés externes du réseau dont notamment les cliniques privées, les centres médicaux spécialisés et les cliniques d’imagerie médicale. Les autorisations qui seront accordées ne reposent pas uniquement sur les conditions rencontrées par la personne formulant la demande, mais également sur la réponse aux besoins. Santé Québec pourrait exiger à sa guise la prestation de certains services dans le territoire visé pour les fins d’accorder l’autorisation.
L’article 564 de la même loi prévoit cette analyse de besoins et la possibilité pour Santé Québec d’obliger le demandeur à les dispenser afin d’obtenir l’autorisation demandée :
« 564. Santé Québec peut , au moment d’accorder, de modifier ou, lorsqu’applicable, de renouveler une autorisation, assortir cette autorisation de toute condition qu’elle juge nécessaire afin d’assurer une gestion de l’offre qui répond aux besoins de la population. De telles conditions peuvent notamment avoir pour objet l’obligation pour le titulaire de l’autorisation :
1° de maintenir des heures d’ouverture minimales ; 2° d’offrir une prestation minimale de certains services ; 3° de fournir un volume minimal de certains services. (…) »
Force est de constater que le milieu des RPA sera impacté par l’arrivée de Santé Québec non seulement dans le processus d’autorisation, mais également dans l’offre de services. Il sera important que les modalités financières des services supplémentaires et le suivi de l’impact sur les aînés et leur capacité financière soient évalués afin d’assurer la viabilité de l’industrie. D’autres informations suivront sur les modalités de ce nouveau processus. Entretemps, nous vous invitons à communiquer au RQRA toutes les informations et expériences pertinentes permettant de comprendre les changements qu’entraînent l’avènement de Santé Québec et la nouvelle loi.
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Les RPA génèrent des retombées directes d’envergure et soutiennent plusieurs milliers d’emplois
PAR MAHIEU PAQUET, M.SC.ÉCONOMISTE |ASSOCIÉ, AVISEO CONSEIL
LES ACTIVITÉS DES RPA CONTRIBUENT À L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE POUR 4,4 G$ PAR ANNÉE EN RETOMBÉES DIRECTES ET INDIRECTES, ET GÉNÈRENT PLUS DE 1,5 G$ PAR ANNÉE EN REVENUS FISCAUX POUR LES DIVERS PALIERS DE GOUVERNEMENT. LE TIERS DES REVENUS FISCAUX VA D’AILLEURS DIRECTEMENT AUX GOUVERNEMENTS LOCAUX, REVENUS QUI PERMETTENT DE FINANCER DES SERVICES DE PROXIMITÉ POUR L’ENSEMBLE DE LA POPULATION.
En plus des retombées directes et indirectes, les RPA génèrent 215 M$ en retombées induites. Celles-ci découlent de l’effet de cascade résultant des dépenses de consommation des emplois soutenus par les activités des RPA et de ses fournisseurs. Ainsi, avec leur salaire, les travailleurs stimulent les économies locales en dépensant notamment dans les commerces de proximité et les restaurants.
Tableau 1 : Sommaire des retombées économiques des résidences privées pour aînés Québec ; 2023 ; en millions de dollars et en nombre (ETC) d’emplois
Revenus fiscaux bruts (millions $)
Source : Analyse Aviseo Conseil, 2024
COMPARAISON AVEC D’AUTRES SECTEURS
Le PIB direct soutenu par les RPA du Québec est considérable et positionne le secteur comme contribuant au PIB du Québec de manière significative. La figure ci-jointe illustre l’ampleur du PIB soutenu directement par les RPA en comparaison avec certains autres secteurs d’activité.
Figure 1 : Comparaison avec d’autres secteurs d’activité
PRÈS DE 45 000 EMPLOIS SOUTENUS
Par leurs activités, les résidences privées pour aînés soutiennent près de 40 000 emplois à travers le Québec. Plus des trois quarts de ces emplois sont directement soutenus par les activités des résidences. Il s’agit des employés, dont le personnel infirmier et les préposés. À ce nombre s’ajoutent 1 700 emplois soutenus par les retombées économiques induites, ainsi que 3 500 emplois soutenus par les dépenses d’investissement (construction, rénovation) des RPA, portant le total à près de 45 000 emplois.
DES RETOMBÉES DANS TOUTES LES RÉGIONS DU QUÉBEC
Le cadre méthodologique utilisé par Aviseo a permis de brosser un portrait des retombées économiques régionales de l’ensemble des RPA au Québec. À cet effet, toutes les régions administratives bénéficient des retombées des RPA. C’est à Montréal que l’on retrouve les retombées les plus élevées, avec 21 % de toute la valeur ajoutée générée par les RPA. C’est toutefois dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean que les retombées sont les plus élevées en proportion de la taille de l’économie, avec une valeur ajoutée soutenue par les RPA de 2,0 % du PIB de la région. Dans la majorité des régions administratives, la valeur ajoutée soutenue par les RPA est supérieure à 1 % du PIB de la région. Il s’agit d’une contribution économique régionale considérable.
LES RPA ONT AUSSI D’AUTRES EFFETS SUR L’ÉCONOMIE
En plus de contribuer économiquement et socialement aux communautés locales, les RPA permettent aussi d’éviter des pertes de productivité chez les proches aidants, ce qui se traduirait par des effets négatifs pour l’économie, n’eût été les RPA. En effet, l’absentéisme, la réduction du nombre d’heures travaillées ou encore une réduction du bien-être des proches aidants sont des effets néfastes que les proches aidants peuvent subir en raison de leur rôle.
En outre, les RPA offrent plusieurs services de soutien et de stimulation physique et cognitive des aînés. Ces services permettent de retarder les risques d’institutionnalisation de ceux-ci. Les RPA permettent donc, par les services offerts, de réduire grandement les coûts pour la prestation de soins de longue durée pour le gouvernement. D’ailleurs, en 2022, une étude réalisée par Aviseo estimait à plus de 900 M$ par année les économies pour le gouvernement selon des scénarios considérés comme prudents par des membres de l’industrie.
UNE ÉTUDE DE RETOMBÉES ÉCONOMIQUES EN RÉPONSE AUX ENJEUX AUXQUELS SONT CONFRONTÉS LES RPA
Le vieillissement de la population représente un défi de taille pour le Québec, principalement en raison des besoins grandissant en matière d’hébergement et de soins pour les aînés. Dans ce contexte, les pressions sur le réseau public sont de plus en plus grandes et rien n’indique que le gouvernement, à lui seul, serait en mesure de répondre à la demande croissante dans les prochaines années. Tous les acteurs de continuum de soins, notamment les RPA, seront donc mis à contribution pour relever ce défi. Encore faut-il que le gouvernement s’assure de fournir des conditions favorables pour l’expansion de l’offre d’hébergement.
Sources : Tableau des ressources et des emplois 2019, Analyse Aviseo Conseil, 2024
Actuellement, les défis auxquels font face les RPA limitent la construction de nouvelles RPA, et forcent de nombreuses d’entre elles à cesser leurs activités. Rareté de main-d’œuvre qualifiée, hausse des coûts de construction, augmentation des loyers limitée et inflation font partie des principaux défis avec lesquels les RPA doivent composer, et ceux-ci limitent leur rentabilité. Entre 2019-2020 et 2023-2024, le nombre de places en RPA n’a augmenté que de 0,7 %, tandis que le nombre d’aînés de 85 ans a crû de 8,2 % au cours de la même période.
CONCLUSION
Les RPA du Québec sont déjà reconnues pour leur rôle social indéniable dans leurs communautés. La mesure des retombées économiques soutenues par les RPA - plus de 4,5 G$ et près de 45 000 emploisdémontre que celles-ci sont considérables et significatives pour l’ensemble des régions du Québec. C’est une véritable industrie créatrice de valeur, non seulement pour les aînés, mais aussi pour l’ensemble des Québécois.
Figure 2 : Évolution du nombre de places et des aînés de 85 ans et plus Québec ; 2019-2020 à 2023-2024 ; en nombre de personnes et de places
Dans un monde où la population vieillit rapidement, la nécessité de solutions innovantes pour améliorer la qualité de vie des aînés n’a jamais été aussi pressante. C’est ici qu’intervient MediSuivie, le distributeur canadien de CarePredict, une plateforme de veille de la santé des aînés alimentée par l’intelligence artificielle. Cette technologie de pointe transforme la manière dont les RPA gèrent la santé et le bien-être de leurs résidents.
UNE TECHNOLOGIE DE POINTE POUR DES SOINS OPTIMISÉS
CarePredict est bien plus qu’un simple outil de surveillance. Développée par une équipe de génies informatiques, d’ingénieurs, d’infirmières et de médecins, cette plateforme utilise l’intelligence artificielle et l’apprentissage profond pour recueillir une multitude de données objectives sur les habitudes quotidiennes des résidents. Ces données incluent les scores d’activités de la vie quotidienne (AVQ), les moyennes hebdomadaires et mensuelles, ainsi que les écarts par rapport à la normale. Grâce à ces informations, les soignants peuvent intervenir rapidement pour éviter une détérioration potentielle de la santé des résidents.
DES FONCTIONNALITÉS AVANCÉES POUR UNE SURVEILLANCE COMPLÈTE
La plateforme CarePredict comprend plusieurs éléments innovants :
• Un bracelet intelligent : Équipé de 11 capteurs sophistiqués, ce bracelet inclut un système de détection de chute et un bouton poussoir permettant à l’utilisateur de communiquer avec un membre du personnel soignant en cas de malaise.
• Des balises de localisation : Ces balises recueillent des informations sur les déplacements de l’utilisateur à l’intérieur de son espace de vie, offrant ainsi une surveillance continue et discrète.
• Un tableau de bord et une application mobile : Ces outils permettent au personnel soignant de visualiser en temps réel une multitude de données sur chaque utilisateur, incluant les signes vitaux et les scores d’AVQ.
DES RÉSULTATS CONCRETS ET MESURABLES
L’efficacité de CarePredict a été prouvée par des études scientifiques évaluées par des pairs. Les résultats sont impressionnants :
• 39 % de réduction des hospitalisations non planifiées
• 67 % d’augmentation de la durée de séjour en résidence
• 69 % de réduction du taux de chutes
• 37 % de diminution du temps de réponse du personnel
• 60 % d’intégration plus rapide des nouveaux résidents
Ces chiffres témoignent de l’impact significatif de CarePredict sur la qualité des soins et la sécurité des résidents.
UNE SOLUTION INTÉGRÉE
POUR LES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS
CarePredict offre aux exploitants de RPA une vitrine complète sur les activités de la vie quotidienne de leurs résidents. La plateforme s’intègre harmonieusement avec divers systèmes existants, qu’il s’agisse de systèmes de gestion des soins, de tout appareil Bluetooth. Cette intégration permet une gestion plus efficace et une meilleure coordination des soins.
CONCLUSION
En tant que distributeur canadien de CarePredict, MediSuivie joue un rôle crucial dans l’amélioration des soins aux aînés. Grâce à cette technologie de pointe, les résidences pour personnes âgées peuvent offrir une surveillance proactive et personnalisée, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie pour leurs résidents. Avec MediSuivie et CarePredict, l’avenir des soins aux aînés est entre de bonnes mains.
POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS
Félix Godard, développement des affaires 1 844 978-4843, ext. 320 • fgodard@medisuivie.com www.medisuivie.com
La mise en marché postpandémie des RPA
PAR MARTIN GLADU, CONSEILLER - MISE EN MARCHÉ DE PROJETS IMMOBILIERS, PARADIGME STRATÉGIES
DEPUIS 20101, UNE TENDANCE MAJEURE SE DESSINE : LES NOUVELLES GÉNÉRATIONS DE RÉSIDENTS SONT PLUS ÉDUQUÉES, PLUS FORTUNÉES, VOYAGENT DAVANTAGE ET RESTENT EN SANTÉ PLUS LONGTEMPS.
ILS VEULENT VIVRE PLEINEMENT, RECHERCHENT DES SERVICES DE QUALITÉ ET LE PRIX N’EST PLUS LE PREMIER FACTEUR DE MOTIVATION.
MOTIVATIONS AVANT 2010
• Santé
• Sécurité
• Socialisation
• Alimentation
• Activités
MOTIVATIONS APRÈS 2010
• Liberté
• Communauté
• Activités
• Expériences
• Services
1. Les fonds de pension des gouvernements canadien et québécois ont été créés en 1936 et 1973. Les premiers pensionnés ont eu 75 ans en 2010.
Les propriétaires de RPA ont adapté leurs offres en conséquence. Les résidences construites depuis cette période offrent des milieux toujours plus riches d’expériences avec une panoplie de services et d’espaces thématiques (salle de spectacle, piscine, golf virtuel, cuisine laboratoire, cinéma, allées de quilles, etc.). Le résultat fut sans équivoque : un rajeunissement de la clientèle avec un âge moyen d’entrée qui est passé de 81-83 ans à moins de 78 ans.
Cependant, la pandémie a brisé la promesse faite à ces nouvelles générations. Elle a ravivé cette perception peu flatteuse de la résidence où les aînés étaient alignés devant la télévision dans des chaises berçantes. Elle a suscité des craintes chez ces nouveaux retraités actifs en quête de plaisir et de liberté.
Cette situation temporaire, car la tendance lourde reprendra le dessus, démographie oblige, peut être longue. Comment pouvons-nous aborder la situation dans l’intervalle ?
Notre expérience des 10 dernières années nous amène à une réponse simple : la donnée. La donnée fiable et à jour, combinée à un plan de mise en marché stratégique et exécuté 18 à 24 mois avant l’ouverture de votre nouvelle résidence peut vous permettre, encore aujourd’hui, d’atteindre des taux d’occupation de 70 % à 80 % (et même plus) dès l’ouverture. Mais allons plus loin.
Cette clientèle aime se renseigner et préparer ses questions avant de rencontrer votre équipe. Leur situation est toujours unique, chacun a une histoire qui l’amène jusqu’à vous. Si vous voulez les conquérir, vous devez répondre à leurs besoins spécifiques.
En matière de communication, pour les deux à trois prochaines années du moins, vous devrez répondre aux motivations d’AVANT et d’APRÈS 2010. Car les aînés postpandémie attendront fort probablement un événement qui affectera leur santé, leur sécurité, leur isolement, leur alimentation ou leur manque d’activités pour considérer d’emménager en RPA. Ce comportement se constate déjà par la hausse de l’âge moyen d’entrée. Mais leur décision finale se fera sur la base de leurs aspirations à la liberté, la vie en communauté, le niveau d’activité, l’accès aux services et l’intensité de leurs expériences.
Bien que le Web gagne du terrain auprès des 65 ans et plus (selon NETendances 2023, 85 % des 65 ans et plus utilisent Internet), leur utilisation demeure principalement axée sur les échanges avec la famille et les amis (courriels, visioconférence, médias sociaux). La télévision et les grands quotidiens (Web et imprimé) restent très présents. Cependant, les utiliser en continu représenterait des dépenses astronomiques. Il faut donc utiliser l’ensemble des outils à votre disposition pour répondre à leurs besoins d’information, mais surtout établir la combinaison adéquate et déterminer les moments appropriés dans le cycle de considération afin d’optimiser chacun de vos investissements.
Pour y parvenir, il est primordial de bien connaître la réalité du milieu d’implantation de votre projet et sa clientèle de proximité. Ce travail de fond, qui combine des données concurrentielles, démographiques, comportementales et terrain, permet d’être précis, pertinent et efficace. Comment savoir quoi dire si l’on ne connaît pas celui qui écoute ? Comment savoir où le diffuser si l’on ne connaît pas ses habitudes ?
Enfin, il faut être présent au moment de la prise de décision. À moins d’un événement imprévu, la décision se prend 12 à 24 mois avant de signer le bail. C’est un long cheminement rempli d’émotions et si vous n’êtes pas présents à ce moment-là, vous ne faites tout simplement pas partie des options. Vous partez alors avec une longueur de retard.
Réussir sa mise en marché est un travail de recherche qui demande une grande planification et une exécution rigoureuse. Mais c’est surtout un travail d’équipe qui demande coordination et souplesse. Lorsque tous ces ingrédients sont réunis, vous pouvez être assurés d’obtenir les meilleurs résultats possibles.
Animateurs :
M e André Lavoie, avocat à la retraite spécialisé en communication et en affaires publiques et Geneviève Caron-Martin, directrice générale de l’OEAQ.
Vers des solutions innovantes pour l’hébergement des aînés
PAR NATALIE POULIOT, DIRECTRICE ADJOINTE DES AFFAIRES GOUVERNEMENTALES, RQRA
EN SEPTEMBRE DERNIER SE TENAIT À MONTRÉAL UN SYMPOSIUM ORGANISÉ À L’INITIATIVE DE L’ORDRE DES ÉVALUATEURS AGRÉÉS DU QUÉBEC (OEAQ) EN COLLABORATION AVEC L’ASSOCIATION DES ESTIMATEURS ET DES ÉCONOMISTES DE LA CONSTRUCTION DU QUÉBEC (AEECQ). CET ÉVÉNEMENT, AUQUEL LE RQRA PRENAIT PART, A PERMIS DE RÉUNIR DE NOMBREUX ACTEURS DU MILIEU DE L’HÉBERGEMENT AFIN DE RÉFLÉCHIR AUX ENJEUX AUXQUELS SONT CONFRONTÉS LES PARTENAIRES PRIVÉS DU RÉSEAU DE LA SANTÉ EN HÉBERGEMENT.
LE MAGAZINE A RENCONTRÉ LES ANIMATEURS DE L’ÉVÉNEMENT ET PROPOSE UN RETOUR SUR LES FAITS SAILLANTS DE CET ÉVÉNEMENT.
Pourquoi l’organisation d’un tel symposium ?
GCM – L’idée était de créer un contexte favorable à la mise en commun d’idées et à la réflexion collective. En prenant ainsi le temps d’échanger, les acteurs de l’écosystème apprennent à se connaître, une étape essentielle pour acquérir une compréhension mutuelle de la réalité et du rôle de chacun et ainsi identifier des pistes communes de collaboration. Cet exercice de dialogue social apparaissait non seulement porteur, mais fondamental alors que le secteur fait face à des défis de taille.
En effet, le contexte actuel est tel que le continuum de soins et d’hébergement est mis à mal. Le portrait sociodémographique illustre clairement l’urgence de planifier les besoins des aînés et de travailler notre capacité collective à y répondre. Le vieillissement de la population est en constante progression si bien que la demande en soins de longue durée n’est pas près d’être comblée. Lors du symposium, il a été question d’un besoin évalué à 14 000 lits en soins de longue durée d’ici 2036. Ces chiffres sont alarmants et les besoins plus que réels.
Quels auront été les principaux constats émis lors du symposium ?
AL – Préoccupés par les limites au modèle actuel, les participants ont évoqué la nécessité de revoir la nature du partenariat de manière à favoriser une collaboration accrue entre toutes les parties prenantes. Tout doit être remis en jeu : les partenariats devraient être élaborés et fondés sur la confiance entre tous les acteurs, incluant les diverses instances gouvernementales et encourager le maintien d’un dialogue continu.
Enfin, l’accent doit être mis sur une approche de collaboration visant à placer l’aîné et ses besoins au centre des préoccupations. Il serait ainsi plus facile de produire un portrait plus lucide et plus prévisible des besoins des personnes et du continuum de soins à court, moyen et long terme.
Quelles sont les contraintes majeures observées par le secteur privé de l’hébergement quant à la rémunération du volet immobilier ?
GCM – Plusieurs participants ont déploré la trop grande variation des ententes en fonction du type d’actifs, en plus du fait que le modèle actuel offre peu de stabilité sur le moyen ou long terme. Plusieurs ententes sont
d’une durée d’une année, ce qui ne répond pas ou très peu au besoin de stabilité et de prévisibilité requis par les investisseurs. Sachant que la prévisibilité, tant des revenus que des charges, joue un rôle central dans la capacité ou non d’assurer le maintien des actifs, la durée des ententes gagnerait à être allongée, sachant qu’un délai trop court représente un frein considérable sur les investissements.
Par ailleurs, il serait nécessaire de s’assurer que la rémunération soit établie sur les principes d’évaluation généralement reconnus telles la valeur marchande locative ou la juste valeur marchande. Les mécanismes de financement devraient être basés sur les règles du marché.
Quelles sont les conditions gagnantes pour assurer une croissance pérenne de l’offre en hébergement ?
AL – Il demeure urgent d’établir collectivement un diagnostic clair et lucide en termes de besoins en hébergement, avec des outils probants et suivant une démarche participative. On sait que la personne aînée aura des besoins qui suivront une courbe ascendante, et qu’elle sera tôt ou tard confrontée à un état de vulnérabilité (déclins moteur et cognitif).
Une démarche renouvelée et fondée sur la concertation viendra faciliter la trajectoire des personnes aînées ou vulnérables dans tout le réseau, à toute étape de leur vie. La mise en commun de l’expertise collective, fruit d’une collaboration nouvelle entre toutes les parties prenantes, assurerait une planification pérenne qui faciliterait la réponse aux besoins actuels et anticipés.
Quelles nouvelles avenues de partenariat pourraient être privilégiées ?
GCM – Plusieurs conférenciers ont démontré la plus-value de privilégier le mode collaboratif pour les projets, ce qui suppose de s’éloigner des appels d’offres traditionnels. Différent des partenariats public-privé, le mode collaboratif réunit en amont toutes les parties prenantes depuis la conception du projet jusqu’aux étapes de sa réalisation.
Déjà retenu dans d’autres provinces canadiennes, dont l’Ontario et la Colombie-Britannique, ce modèle novateur produit, selon les conférenciers, des résultats fort intéressants. Il tend à assurer une communication plus fluide entre les parties, à minimiser les risques d’erreurs, de dérives et de délais, à susciter l’innovation et une meilleure créativité et à entraîner un impact important sur la productivité. Ainsi appelées à partager dès le départ expertise et compétence, les parties prenantes adoptent une posture de confiance qui aide à mieux gérer le partage des risques, au bénéfice des payeurs de taxes.
Est-ce que des solutions se présentent pour favoriser le maintien des investissements notamment lorsqu’il s’agit de répondre à de nouvelles normes ?
GCM et AL – L’urgence de la situation exige des remèdes rapides et efficaces à la lumière de l’importance des investissements requis pour renouveler et maintenir le parc immobilier. Les participants ont évoqué l’idée de s’inspirer de solutions adoptées pour la copropriété divise, soit l’élaboration d’un carnet d’entretien détaillé et la mise en place d’un fonds de prévoyance. Cela répondrait au besoin de prévisibilité évoqué à plusieurs reprises en cours de journée par les participants du Symposium. Selon eux, il serait aussi pertinent de réfléchir aux impacts découlant des limites imposées à la hausse du loyer en cas d’investissements majeurs.
Des solutions porteuses doivent être mises en œuvre afin de prévenir la dégradation et la vétusté des infrastructures. Une réflexion similaire devra être conduite lorsque les normes de conformité changent et imposent l’acquisition ou l’installation de nouveaux équipements (par ex. les gicleurs).
Enfin, tout au cours du symposium, tous s’entendaient à l’effet qu’un changement de paradigme s’imposait, qu’un nouveau leadership destiné à briser les silos et permettre l’émergence d’une approche collaborative édifiée sur la confiance entre les parties prenantes était réclamé.
Défions l’hiver !
L’HIVER EST PERÇU PAR PLUSIEURS COMME UNE SAISON RUDE ET LIMITATIVE EN TERMES D’ACTIVITÉS EXTÉRIEURES POUR LES AÎNÉS EN RÉSIDENCE. POURTANT, IL
REGORGE DE MOMENTS MAGIQUES ET
D’OPPORTUNITÉS
UNIQUES POUR SE REVITALISER ET TISSER DES LIENS.
Malheureusement, on ne profite pas toujours assez de ses avantages et la tendance est souvent de rester à l’intérieur, emmitouflés, en attendant des jours plus cléments. Et si, cette année, nous nous mettions tous au défi de sortir de cette routine ? D’ajouter quelques activités à nos programmations pour redécouvrir la beauté et la richesse de l’hiver. Cela pourrait non seulement changer notre perception de la saison, mais aussi offrir aux aînés des expériences mémorables. Dans les prochaines lignes, nous allons vous proposer quelques idées d’activités pour enrichir les mois à venir et transformer l’hiver en une période dynamique et joyeuse.
ACCESSOIRES ET AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
Une première étape simple est de laisser du matériel à disposition de tout le monde, près des sorties extérieures : des bâtons de marche avec crampons pour les promeneurs, des couvertures pour ceux qui souhaitent s’asseoir et passer du temps au grand air, des couvertures adaptées pour les fauteuils roulants afin que même ceux en perte d’autonomie puissent sortir et profiter des promenades. Vous pouvez également mettre à la disposition des résidents des sachets chauffe-mains. Il suffit de les glisser dans les gants ou les poches avant de sortir et cela procure une chaleur apaisante. Dans le même ordre d’idées, pour encourager les résidents à sortir plus souvent, il est important de créer des espaces extérieurs accueillants. Assurez-vous qu’il y a des endroits pour s’asseoir, comme des bancs ou des chaises confortables et créez des zones de rassemblement où ils pourront se retrouver en toute sécurité. L’installation de foyers extérieurs ou de chauffe-terrasses peut ajouter chaleur et convivialité, incitant les résidents à prolonger leurs moments dehors. Pour aller encore plus loin, pourquoi ne pas installer un dôme, une structure plus facile à tempérer, qui offrira un espace abrité du vent. Ces équipements et aménagements peuvent multiplier les occasions de partager des instants de plaisir hivernal et inciter les résidents à inclure plus d’activités en plein air dans leur quotidien.
Résidence Alizéa
Centre le Cardinal inc.
PROFITER DE LA NOIRCEUR
L’un des atouts souvent sous-estimé de l’hiver est la noirceur précoce. Bien que nous ayons tendance à considérer ce facteur comme un inconvénient, il offre en réalité des avantages uniques à exploiter. La tombée rapide de la nuit facilite l’observation des étoiles et des constellations, voire des aurores boréales lorsque les conditions s’y prêtent. Ce spectacle céleste devient accessible plus tôt dans la journée, permettant ainsi aux résidents de profiter de la beauté du ciel nocturne sans attendre trop tard. Informez-vous auprès d’un club d’astronomie ou d’un passionné afin d’avoir sur place une personne qui communique des informations utiles et intéressantes sur le sujet durant votre activité. De plus, l’hiver est une période où de nombreuses personnes embellissent leur extérieur avec des décorations lumineuses, ajoutant une touche de féérie aux soirées. Pourquoi ne pas organiser un transport collectif pour permettre aux résidents d’aller admirer les lumières et les décorations de la ville ? Ces sorties créent des moments magiques et mémorables, offrant une nouvelle manière d’apprécier la saison hivernale et de renforcer les liens sociaux autour d’un chocolat chaud.
UTILISEZ LE FROID À VOTRE AVANTAGE
L’hiver offre également l’occasion de tirer parti du froid et de la neige pour créer des activités originales et stimulantes. Les classiques comme les balades en traîneau ou la dégustation de tire sur la neige sont toujours des succès, mais pourquoi ne pas ajouter une touche de créativité avec un concours de structures glacées ? En mettant à disposition des colorants et des moules, les résidents peuvent créer des pièces uniques et colorées. Prévoyez une période de création de quelques jours suivie d’un moment de vote. Parfois, un simple prétexte, comme admirer des œuvres, est tout ce qu’il faut pour donner envie de profiter du plein air. Cela permet
également de dynamiser votre cour extérieure et d’y ajouter un côté interactif. Pour rendre l’événement encore plus vivant, pensez à impliquer des artistes locaux ou des jeunes du quartier en invitant des garderies à participer et à contribuer avec leurs créations. Voir de l’action, des couleurs et des sourires peut encourager les résidents à enfin mettre le nez dehors. Sinon, ils auront toujours la possibilité d’en profiter autrement via les fenêtres qui ont la vue vers l’exposition.
Manoir Pointe-aux-Trembles
En conclusion, osez organiser et proposer des activités à l’extérieur, même en hiver. Nous avons souvent tendance à présager que le froid dissuadera les gens de sortir, mais ce n’est pas nécessairement vrai. Lors des belles journées où la température est modérée, il est important de saisir l’opportunité et d’encourager les sorties. Bien habillés et équipés, dans un environnement adapté, les résidents peuvent découvrir le plaisir de la saison hivernale et en tirer de nombreux bienfaits. C’est à vous, intervenants en loisir, de provoquer ces moments. Avec un peu de créativité et de préparation, l’hiver peut devenir une période animée, propice aux rires, aux échanges et aux souvenirs mémorables.
Parole aux résidents : ce qu’ils pensent vraiment de la vie en RPA
PAR MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, JOURNALISTE INDÉPENDANTE
UN SONDAGE DE LÉGER POUR LE RQRA RÉVÈLE
QUE 95 % DES AÎNÉS SONT SATISFAITS DE LEUR VIE EN RÉSIDENCE. LE SONDAGE MET EN LUMIÈRE LE BONHEUR ACCRU ET LA RÉDUCTION DE L’ISOLEMENT CHEZ LES RÉSIDENTS, UNE AMBIANCE POSITIVE, AINSI QUE LE RESPECT ET LA DISPONIBILITÉ DU PERSONNEL. LES ACTIVITÉS, LA SÉCURITÉ ET LES SOINS PERSONNELS REÇUS SONT ÉGALEMENT
HAUTEMENT VALORISÉS, CONTRIBUANT AINSI À UNE QUALITÉ DE VIE ÉLEVÉE EN RPA.
Selon un récent sondage mené par la firme Léger, initié par le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA), 95 % des aînés sont satisfaits de leur résidence pour aînés (RPA). Le sondage, impliquant quelque 721 résidents issus de 11 groupes de résidences et de 23 résidences indépendantes à travers le Québec, relève plusieurs aspects de la vie en RPA. L’intention de recommander leur résidence est également forte, avec 89 % des résidents prêts à conseiller leur RPA à leur entourage.
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE
Une majorité écrasante de 92 % des personnes interrogées perçoit l’ambiance de sa résidence comme étant positive et presque la moitié estime qu’elle va au-delà de ses attentes. L’environnement en RPA semble avoir un impact positif sur le bonheur personnel, car 47 % des résidents disent se sentir plus heureux depuis qu’ils vivent en résidence et deux tiers des personnes rapportent se sentir moins seules après avoir emménagé. Cela représente une donnée notable pour les RPA qui ont notamment pour vocation de réduire l’isolement auprès des aînés.
Le sentiment de liberté est autre indicateur de la qualité de vie en RPA. Une majorité de 96 % des résidents affirme à cet effet se sentir aussi libre en résidence que dans sa propre maison. Enfin, le sentiment de sécurité, qui est crucial et souvent un des principaux motifs d’emménagement en RPA, est également fortement ressenti. En effet, 98 % des résidents se sentent en sécurité dans leur RPA.
PERSONNEL, SERVICES ET SOINS
La qualité des interactions entre le personnel et les résidents en RPA est également cruciale pour le bien-être des aînés. Près de 96 % des répondants affirment s’y sentir respectés par le personnel de la résidence. Interrogés sur ce qu’ils apprécient le plus une fois installés, les résidents placent l’aspect social en tête des bénéfices à la vie en RPA. Près de 64 % d’entre eux estiment que l’aspect social est crucial. Le sentiment de sécurité, les soins et l’assistance, la tranquillité d’esprit, les activités et la liberté sont également très valorisés par les répondants. Cela illustre l’importance accordée aux interactions et à la vie communautaire.
Par ailleurs, 16 % des résidents interrogés bénéficient de soins personnels, un chiffre qui augmente avec l’âge des résidents et parmi ceux qui habitent seuls. Les résidences indépendantes semblent également offrir proportionnellement plus de soins que celles issues de grands groupes. Pour ces résidents, la satisfaction à l’égard des soins reçus est très élevée, 97 % d’entre eux étant satisfaits.
Le personnel est également perçu comme étant très disponible par une grande proportion des résidents qui estime en effet que le personnel est attentif à ses préoccupations. En outre, le service dans les espaces communs tels que la salle à manger est bien reçu et le personnel est perçu comme étant courtois et efficace.
NOURRITURE ET LOISIRS
L’évaluation de la nourriture en RPA a été menée selon trois critères : la température, la qualité et la variété des aliments. En excluant les réponses indécises ou les refus de répondre, les scores ajustés indiquent respectivement 85 %, 83 % et 81 %, ce qui est considéré comme étant satisfaisant. Les résidents insatisfaits expriment principalement leur déception face à la faible variété des repas proposés.
En ce qui a trait aux activités de loisirs, un peu moins de la moitié des résidents participe régulièrement aux activités offertes, tandis que 21 % y participent occasionnellement, c’est-à-dire moins d’une fois par mois. De plus, 20 % des résidents participent très rarement, lors d’occasions spéciales. Cela signifie qu’une personne sur cinq est absente ou choisit de ne pas participer aux activités régulières. Les membres du comité de résidents sont les plus actifs, avec une participation de 68 %, suivis par les résidents vivant en couple et les femmes. De ceux qui participent, une large proportion se dit satisfaite des activités proposées et 78 % estiment qu’il y a suffisamment d’activités disponibles.
Améliorer l’intégration des résidents
Un enjeu clé pour les résidences pour aînés
PAR
CHRISTIAN WATIER , CHEF DE LA DIRECTION SCIENTIFIQUE, LANLA
DANS UN MARCHÉ OÙ LES OPTIONS DE RÉSIDENCES POUR AÎNÉS SE DIVERSIFIENT, OFFRIR UNE EXPÉRIENCE CLIENT DE QUALITÉ EST DEVENU ESSENTIEL POUR ATTIRER ET FIDÉLISER LES NOUVEAUX RÉSIDENTS. SI LES ÉTAPES DE LA PROSPECTION ET DE LA VIE EN RÉSIDENCE SONT IMPORTANTES, LA PHASE D’INTÉGRATION JOUE UN RÔLE CRUCIAL DANS LA SATISFACTION DES RÉSIDENTS DÈS LEUR ARRIVÉE. POURTANT, CETTE PÉRIODE CHARNIÈRE EST SOUVENT NÉGLIGÉE, IMPACTANT NÉGATIVEMENT LE BIEN-ÊTRE DES NOUVEAUX ARRIVANTS.
LA PHASE D’INTÉGRATION : UN LEVIER POUR FIDÉLISER
L’intégration marque le moment où le résident fait son entrée dans son nouvel environnement, un passage sensible qui va de la signature du bail aux premières semaines sur place. Les premières impressions influencent durablement la satisfaction des résidents. Ceux-ci s’attendent à ce que le personnel soit présent pour répondre à leurs questions, que leur chambre soit prête et accueillante et à être présenté aux autres résidents.
Malheureusement, cette phase est souvent insuffisamment prise en charge. Les témoignages soulignent un manque de disponibilité du personnel, des chambres non prêtes et un faible effort d’intégration sociale, générant frustration et insatisfaction. En optimisant cette phase, les résidences peuvent nettement améliorer l’expérience client et renforcer la fidélité des résidents.
AMÉLIORER L’INTÉGRATION : LES ACTIONS PRIORITAIRES
Un accueil réussi exige des mesures pratiques et centrées sur le résident. Voici quelques initiatives clés pour répondre aux attentes des résidents et de leurs familles dès leur arrivée.
1. Préparer l’environnement avant l’arrivée
Dès les premiers moments, chaque détail compte. Les chambres doivent être prêtes, propres et confortables. Prévoir une trousse de bienvenue montre une attention aux besoins de chaque nouvel arrivant et crée une première impression positive.
2. Assurer un accompagnement le jour de l’emménagement
Le jour du déménagement peut être source de stress. Disposer de personnel formé pour accueillir les nouveaux arrivants, les aider à s’installer et répondre aux premières questions est un investissement essentiel. Cet accueil chaleureux apaise résidents et familles et installe un climat de confiance.
3. Encourager les rencontres par des activités d’intégration
L’organisation d’activités spécifiques pour les nouveaux résidents facilite les interactions et crée un sentiment de communauté. Ces activités, comme des visites guidées de la résidence et des séances d’information, permettent de briser la glace et d’instaurer des liens sociaux dès les premiers jours.
4. Créer un programme de mentorat entre résidents
Un système de mentorat, où des résidents de longue date accueillent les nouveaux arrivants, facilite l’intégration en partageant des expériences et en répondant aux questions. Ce soutien informel aide les nouveaux résidents à se sentir rapidement intégrés.
5. Écouter et s’adapter aux besoins de chacun
Dès les premiers jours, il est crucial de recueillir les attentes des résidents. Des questionnaires ou des entretiens permettent de mieux comprendre leurs préférences et d’adapter les services. Cette écoute active renforce la satisfaction et instaure une relation de confiance.
DÉPASSER LES ATTENTES : LE « UNDER PROMISE, OVER DELIVER »
montrent qu’elles respectent et valorisent leurs clients. Par exemple, en promettant un suivi régulier dans les premières semaines et en s’y tenant, elles démontrent leur engagement envers le bien-être des résidents.
MESURER ET ADAPTER L’EXPÉRIENCE CLIENT
Toute démarche d’amélioration nécessite un suivi régulier. Un plan d’action clair, avec des objectifs mesurables et des échéanciers, est essentiel pour s’assurer que des progrès tangibles sont accomplis. Les enquêtes de satisfaction auprès des nouveaux résidents offrent des informations précieuses pour ajuster les processus et mieux anticiper les besoins futurs.
UN ENGAGEMENT HUMAIN ET STRATÉGIQUE
Les résidences pour aînés qui s’engagent dans l’amélioration de l’intégration de leurs nouveaux résidents investissent non seulement dans la satisfaction de leurs clients, mais aussi dans la réputation et la pérennité de leur établissement. En transformant cette phase d’intégration en une expérience fluide, sécurisante et agréable, les opérateurs peuvent non seulement fidéliser les résidents, mais aussi s’assurer de précieux ambassadeurs pour leur marque. En fin de compte, c’est une stratégie gagnant-gagnant qui allie humanité et performance, pour le bien-être des résidents et le succès des résidences.
Pour exceller dans l’expérience client, il est judicieux de viser à surpasser les attentes des résidents plutôt que de promettre des résultats difficiles à atteindre. En fixant des attentes réalistes et en les dépassant, les résidences
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Le Danemark, un modèle de prise en charge des aînés
PAR MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, JOURNALISTE INDÉPENDANTE
ALORS QUE DE NOMBREUX PAYS S’EFFORCENT
D’ADAPTER LEURS SYSTÈMES DE SOINS AUX BESOINS
D’UNE POPULATION VIEILLISSANTE, LE DANEMARK
SE DISTINGUE PAR UNE APPROCHE DE PRISE EN CHARGE DES AÎNÉS À LA FOIS PROACTIVE ET INNOVANTE. CE MODÈLE, PROFONDÉMENT ANCRÉ DANS LES VALEURS SCANDINAVES DE SOLIDARITÉ ET D’UNIVERSALITÉ, MISE SUR L’INDÉPENDANCE DES AÎNÉS, L’UTILISATION STRATÉGIQUE DE LA TECHNOLOGIE ET LE RÔLE CENTRAL DES COMMUNAUTÉS LOCALES. ENTRE SERVICES À DOMICILE, POLITIQUES PUBLIQUES ET INNOVATION TECHNOLOGIQUE, LE DANEMARK FAIT OFFICE
D’EXEMPLE DE PRISE EN CHARGE HUMAINE ET ÉQUITABLE DES PERSONNES AÎNÉES.
Au Danemark, le bien-être des aînés est une priorité nationale et de nombreuses initiatives sont soutenues par des politiques publiques. Dans ce pays scandinave, l’intégration de la technologie est également un élément clé de la prise en charge des personnes aînées. Dans Changing policies, changing patterns of care: Danish and Swedish home care at the crossroads¹, Tine Rostgaard et Marta Szebehely soulignent que les pays nordiques sont réputés pour leur approche défamilialisante et universelle du bien-être.
Cette approche repose donc sur des services financés par l’ensemble de la population et accessibles à tous, en fonction des besoins de chacun. Elle permet également de maintenir des standards de qualité uniformes et de réduire la pression sur les infrastructures de santé. Une nouvelle réforme du système de santé a récemment été présentée par le gouvernement danois, donnant davantage de pouvoir aux communautés locales.
LOGEMENT
Au Danemark, le système des maisons de retraite témoigne de l’engagement du pays envers une prise en charge accessible et équitable des aînés. Sur les 935 maisons de retraite réparties à travers le pays, 85 % sont gérées par les municipalités, soulignant le rôle prédominant des autorités publiques dans la gestion des soins aux personnes âgées. Ces établissements accueillent plus de 40 000 Danois, avec une moyenne d’âge de 84 ans au moment de l’admission et 26 % des résidents de plus de 90 ans. Ce modèle met en lumière une gestion centralisée et solidaire, permettant à tous les citoyens de bénéficier d’un soutien adapté, indépendamment de leur situation financière².
Le pays mise grandement sur le maintien des aînés à domicile. Cela se traduit par un investissement public important dans l’adaptation des logements et l’amélioration des services à domicile, évitant ainsi aux aînés de quitter leur demeure. Pour ce faire, des subventions publiques permettent de financer des aménagements au domicile de la personne
aînée. De plus, les communes proposent des équipes de soins à domicile, composées de personnel qualifié, pour rendre visite régulièrement aux aînés et répondre à leurs besoins médicaux et sociaux.
TECHNOLOGIE
Au Danemark, l’utilisation de la technologie dans la prise en charge des personnes âgées est devenue un pilier central de la politique de soins. La technologie d’assistance joue un rôle important au sein du système danois de soins aux aînés³. La télémédecine, les maisons intelligentes et les robots de compagnie sont autant de solutions mises en œuvre pour garantir le bien-être des aînés. Par exemple, les robots de compagnie sont déployés dans plusieurs résidences pour offrir non seulement une aide physique, mais aussi une compagnie aux résidents.
En outre, des capteurs avancés permettent de monitorer l’état de santé des aînés en temps réel. Ils peuvent détecter des chutes ou des signes de détresse, déclenchant des alertes automatiques pour une intervention rapide. En cas de besoin, cela permet aux familles et professionnels de la santé d’intervenir rapidement.
Par ailleurs, la télémédecine joue un rôle clé pour les aînés vivant en milieu rural ou qui éprouvent des difficultés à se déplacer.
Le modèle danois de prise en charge des aînés, entre solidarité, innovation et autonomie, témoigne d’un équilibre réussi entre humanité et modernité. Cependant, face à une population vieillissante et aux défis que cela engendre, il reste encore à voir si ce système répondra à long terme aux besoins croissants des futures générations.
1. Rostgaard, T., & Szebehely, M. (2012). Changing policies, changing patterns of care: Danish and Swedish home care at the crossroads. European Journal of Ageing, 9(2), 101–109. https://doi.org/10.1007/s10433-011-0209-1
2. Nielsen, J. S. (n.d.). Danish experience of using technology in the elderly and rehabilitation care. Healthcare DENMARK. Consulté à l’adresse : https://2021.gies.hk/files/speaker/pdf/K2_Jakob%20Skaarup%20Nielsen_ppt.pdf
3. ASSISTED LIVING : A dignified elderly care in Denmark. Healthcare Denmark. 2019
Un peu de chaleur dans l’hiver, version santé
LE MEXIQUE EST À L’HONNEUR EN CETTE SAISON HIVERNALE. AJOUTEZ DE LA CHALEUR À VOS MENUS ! DES INGRÉDIENTS SIMPLES ET SAVOUREUX POUR UNE VERSION SANTÉ ET POUR VOUS TRANSPORTER EN UN TOUR DE MAIN SOUS LE SOLEIL DES TROPIQUES.
BUEN PROVECHO ! (BON APPÉTIT !)
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CHAUDRÉE FESTIVE DE POULET
Ingrédients pour 40 portions
• 1 ½ c. à thé de thym frais haché
• 1,6 kg de poitrine de poulet cuit et coupé en cubes
• 360 grammes d’oignons coupés en dés
• 1 ½ c. à soupe d’ail haché dans l’huile
• 4 feuilles de laurier
• 2 ½ c. à thé de base de bouillon de poulet
• 3,2 litres d’eau
• 448 grammes de céleri coupé en dés
• 1,6 litre de tomates en dés
• 400 grammes de maïs en grains
• 4 ¾ tasses d’haricots noirs
• 1 ¼ c. à thé de poivre noir moulu
Préparation
1. Mélanger viande, les oignons, l’ail, la feuille de laurier, la base de bouillon de poulet et l’eau.
2. Porter à ébullition puis laisser mijoter 20 à 25 minutes.
3. Ajouter les ingrédients restants.
4. Porter à ébullition et laisser mijoter 20 à 30 minutes.
5. Retirer la feuille de laurier avant de servir.
6. Ajouter la courge, les oignons et le sirop d’érable à la base de soupe et verser dans un mélangeur. Pulser jusqu’à consistance homogène.
7. Servir avec la louche de 6 oz.
SALADE MEXICAINE AU BŒUF
Ingrédients pour 40 portions
• 3,04 kg de bœuf haché maigre
• 200 ml poudre de chili
• 1,2 litre de sauce tomate
• 13,3 litres de laitue iceberg
• 666 grammes de nachos ronds croustillants
• 1,7 litre de tomates médium
• 600 grammes d’oignons en dés
• 600 grammes de fromage cheddar doux râpé
• 300 ml d’olives noires tranchées
Préparation
1. Dans un poêlon, cuire le bœuf et la poudre de chili à feu moyen-élevé jusqu’à ce que le bœuf ait perdu sa teinte rosée. Bien mélanger pour égrener la viande, retirer le gras excédentaire.
2. Ajouter la sauce et cuire jusqu’à ébullition.
3. Servir chaque portion dans une assiette.
4. Placer 1 tasse de laitue émincée et mettre les nachos autour (15 g).
5. Ajouter le mélange de bœuf par-dessus les nachos.
6. Recouvrir avec 30 ml de tomates en dés, 15 ml d’oignon, 15 g de fromage râpé et 1 c. à table d’olives noires tranchées.
POUDING AU RIZ STYLE MEXICAIN
Ingrédients pour 40 portions
• 28 tasses d’eau
• 4 tasses de riz blanc à grains longs
• 8 bâtons de cannelle
• 4 boîtes de lait condensé Eagle Brand (300 ml)
• 4 boîtes de lait évaporé 2 % (354 ml)
• 4 tasses de lait homogénéisé
• 4 pincées de cannelle moulue
Préparation
1. Mélanger l’eau, le riz et les bâtons de cannelle dans une grande casserole à température moyenne-élevée.
2. Porter à ébullition, sans le couvercle, pendant 16 à 18 minutes
3. Égoutter le liquide restant, retirer les bâtons de cannelle et remettre le riz dans la casserole à température moyenne-élevée.
4. Ajouter le lait concentré sucré, le lait évaporé et le lait entier. Porter à ébullition.
5. Réduire la température à un niveau bas et laisser cuire pendant environ 20 minutes, en remuant constamment. Le lait peut facilement brûler, il est donc important de remuer constamment pendant qu’il épaissit.
6. Répartir le riz dans des tasses de service et saupoudrer de cannelle. Servir chaud.
Préserver la santé malgré les coûts
croissants
D’APRÈS UNE ÉTUDE RÉCENTE, 70 % DES GESTIONNAIRES DE RÉSIDENCES ONT DÉCLARÉ AVOIR AJUSTÉ LEURS MENUS EN RAISON DE L’INFLATION. LES ALIMENTS LES PLUS TOUCHÉS PAR LES HAUSSES DE PRIX COMPRENNENT LE BŒUF, L’HUILE VÉGÉTALE ET LE BEURRE, RENDANT DIFFICILE LE MAINTIEN D’UN APPORT NUTRITIONNEL ADÉQUAT POUR LES AÎNÉS, DONT LES BESOINS ALIMENTAIRES SONT SOUVENT SPÉCIFIQUES.
L’IMPORTANCE DE LA NUTRITION POUR LES AÎNÉS
Une bonne nutrition est essentielle pour préserver la santé des aînés. En effet, 82 % des gestionnaires interrogés reconnaissent que les restrictions budgétaires ont un impact direct sur la capacité à offrir des repas riches en nutriments, essentiels pour prévenir les maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques et l’ostéoporose.
Cette pression budgétaire a conduit 45 % des établissements à réduire les portions ou à ajuster les ingrédients pour éviter une hausse trop marquée des coûts alimentaires.
Cependant, ces ajustements peuvent avoir des conséquences sur la santé globale des résidents. Selon l’étude, 64 % des gestionnaires constatent une tension entre les besoins de santé (une alimentation riche en fibres, en protéines et en vitamines) et les préférences alimentaires des résidents, qui favorisent souvent des plats plus réconfortants mais moins sains, tels que les aliments frits ou riches en sucre.
STRATÉGIES POUR MAINTENIR LA QUALITÉ NUTRITIONNELLE
Pour répondre à ces défis, les résidences ont mis en place plusieurs stratégies. Par exemple, 52 % des gestionnaires affirment se tourner davantage vers des fournisseurs locaux, qui offrent des produits plus frais et à des prix plus compétitifs. Cette approche permet de maintenir un bon niveau de qualité tout en soutenant l’économie locale. D’ailleurs,
PAR DR SYLVAIN CHARLEBOIS, UNIVERSITÉ DALHOUSIE
plusieurs gestionnaires soulignent que ces partenariats locaux ont permis d’introduire plus de variété dans les menus, avec des légumes et fruits de saison, tout en répondant aux exigences nutritionnelles. En réponse aux hausses de prix, 38 % des résidences envisagent également d’introduire des menus à plusieurs niveaux de prix au cours des deux prochaines années, offrant ainsi aux résidents des options variées et adaptées à leur budget tout en préservant les standards nutritionnels pour ceux qui en ont besoin.
SANTÉ MENTALE ET BIEN-ÊTRE
Outre les aspects purement nutritionnels, les repas en résidences pour aînés jouent un rôle crucial dans le bien-être mental et social des résidents. Selon 74 % des gestionnaires, les repas représentent un moment central de la journée où les résidents socialisent, échangent et maintiennent un sentiment de communauté. Cela signifie que toute modification des menus, qu’elle soit motivée par l’inflation ou des contraintes budgétaires, doit être menée avec soin afin de ne pas perturber ces moments de socialisation.
L’AVENIR DE LA GESTION ALIMENTAIRE EN RÉSIDENCE
Les défis posés par l’inflation continueront probablement de s’intensifier. Près de 65 % des gestionnaires s’attendent à ce que les coûts alimentaires augmentent encore au cours des deux prochaines années. Par conséquent, les résidences devront non seulement continuer à ajuster leurs menus, mais aussi explorer des solutions innovantes. L’introduction d’outils technologiques, tels que l’intelligence artificielle pour la planification des repas, est déjà envisagée par 21 % des gestionnaires interrogés. Ces outils pourraient permettre d’optimiser l’utilisation des ressources, d’éviter le gaspillage alimentaire et de personnaliser les repas en fonction des besoins de chaque résident.
Les gestionnaires sont appelés à redoubler d’efforts pour maintenir des repas nutritifs tout en garantissant le bien-être global des résidents, tant sur le plan physique que mental. Grâce à des partenariats locaux, des ajustements budgétaires et l’introduction de nouvelles technologies, les résidences pour aînés peuvent continuer à offrir des repas de qualité, essentiels pour la santé et la qualité de vie de leurs résidents.
Le s risq u es à l a s a n té psyc hologique pe uve nt être présents dans tous les milie u x d e t r avail.
PSYCHOLOGIQUE
Leur prise en charge par les milieux est toute aussi impor tante que celle des autres risques liés à la san té e t à la sé c u r i té.
Informez- vous : c nesst .g ou v.q c.c a /sa nte -psyc hologiq u e
C om missio n des nor mes , de l ’é qui té , de la santé e t de la sé c urité du travail
Questions à un leader sur le leadership
Profil d’un leader Hugo Boucher
Président du conseil d’administration, RQRA (2022 à aujourd’hui)
Président et chef de la direction, IMMO 1ère
COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LA RÉUSSITE
D’UN BON LEADER ?
La réussite d’un bon leader passe automatiquement par son équipe. On entend souvent ça, mais c’est tellement vrai ! Il faut s’entourer de personnes meilleures que nous, et cela prend tout son sens dans notre domaine qui regroupe tellement d’expertises différentes (soins, alimentaire, gestion d’actif, loisirs, financement…).
Cependant, le vrai défi est de faire performer cette équipe et la meilleure façon d’y parvenir selon moi, c’est la communication. Chaque membre d’une équipe, peu importe son niveau hiérarchique, doit avoir confiance et se sentir à l’aise d’exprimer ses points de vue, ses désaccords et de débattre même si le sujet est délicat. Comme dans une famille, il faut avoir le courage, dans le respect évidemment, de se dire les vraies affaires. C’est simple sur papier, mais c’est tout un défi à instaurer pour un leader. Une équipe divisée ne performera jamais à son plein potentiel, peu importe le talent de celle-ci.
QUELLE EST LA DÉCISION LA PLUS DIFFICILE QUE VOUS AYEZ PRISE AU COURS DE VOTRE CARRIÈRE ?
Sans être une décision difficile, ce fut plutôt un très grand défi. Avant de se lancer dans le domaine des RPA, IMMO 1ère a d’abord été propriétaire et gestionnaire d’immeubles multirésidentiels pendant 20 ans. Personne dans notre équipe ne connaissait de près ou de loin le secteur des RPA lorsque nous avons eu l’opportunité d’acheter le Domaine des Cascades qui comptait à l’époque 186 unités. J’ai dû prendre la décision de devenir le directeur général de la résidence et d’apprendre en mode très accéléré le domaine des RPA. Outre cette tâche qui, je dois l’avouer, me causait un peu d’anxiété, cela impliquait un déménagement sur la Rive-Sud de Montréal, région où ma femme et moi ne connaissions personne, et cela avec un bébé et un autre en chemin. Au bout du compte, j’ai adoré ce défi et ce fut le début d’une belle aventure.
QUELLES SONT LES PRINCIPALES QUALITÉS QUE VOUS RECHERCHEZ DES MEMBRES DE VOTRE ÉQUIPE ET DES GENS QUI VOUS ENTOURENT ?
La qualité numéro un pour moi est la détermination, c’est-à-dire l’effort, le sérieux et l’implication qu’on met naturellement dans son travail. Je suis prêt à vivre avec beaucoup de défauts s’il est évident que la personne a à cœur l’entreprise et le bien-être de nos résidents et qu’elle est déterminée à faire avancer les choses. Pour moi, le talent, les connaissances et même l’expérience passent après ça.
QUELLE IMPORTANCE ACCORDEZ-VOUS À LA MISSION, AUX VALEURS OU À LA VISION DE VOTRE ENTREPRISE ?
Une grande importance, comment peut-on performer sans savoir où on va, pour qui, pourquoi et de quelle façon. Cela dit, je l’ai toujours eu en tête, mais plus l’organisation a pris de l’expansion, plus j’ai réalisé que transmettre la mission, la vision et les valeurs d’une entreprise n’est pas une tâche facile. C’est pourquoi, au-delà de la définition, nous tentons de garder le message simple afin qu’il s’ancre dans nos opérations le plus naturellement possible. Chez IMMO 1ère, ce sont les résidents et les employés qui en prennent soin qui sont au cœur de nos décisions. Nos actions doivent être alignées sur et pour eux, tout simplement.
IMMO 1ÈRE
QU’EST-CE QUI VOUS MOTIVE À POURSUIVRE ET À VOUS AMÉLIORER EN TANT QUE LEADER
?
Énormément d’éléments me motivent à poursuivre, notamment l’impact social de notre industrie. Celle-ci est tellement méconnue actuellement au Québec, mais ce que nous faisons est si important, surtout avec le boom démographique à venir. Je dirige également une entreprise familiale alors son succès est important pour les personnes les plus proches de moi dans ma vie de tous les jours. J’aime mon travail, il est une partie importante de ma vie et tant que ça me rendra heureux, cela me motivera à poursuivre et, espérons-le, à m’améliorer comme leader.
QUELS SONT LES COUPS DURS DE VOTRE CARRIÈRE QUI VOUS ONT PERMIS DE GRANDIR ?
C’est très cliché pour notre industrie, mais la COVID a été extrêmement difficile pour l’entreprise. Je me rappellerai toujours que nous avions 48 unités vacantes dans le groupe en février 2020 et quatre mois plus tard en juin, 229. Cela s’ajoutait à 3 résidences dont plus de la moitié de notre personnel avait quitté. Mon père et mon frère sont allés faire le ménage et la désinfection dans nos résidences, le personnel du siège social allait également prêter main forte. La pression financière était également inquiétante pour une entreprise familiale et à certains moments, nous avions l’impression que ça ne se terminerait jamais. J’ai personnellement trouvé cette période très difficile, mais elle m’a certainement fait grandir comme gestionnaire. Disons qu’il m’en faudrait beaucoup maintenant pour me faire paniquer : un leader doit être en mode solution.
SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À UN JEUNE ET FUTUR LEADER, QUEL SERAIT-IL ?
La réponse est très simple pour moi : la base d’un bon leader est sa passion pour son travail et pour le secteur d’activité dans lequel il l’exerce. Il faut prendre le temps de savoir ce qui nous pousse à avancer dans la vie et foncer dans cette direction. Il y a toutes sortes de leaders avec des approches et des méthodes différentes qui réussissent à faire performer leurs équipes, mais je suis persuadé que la grande majorité sont passionnés par ce qu’ils font. Prendre le temps de trouver son X est le meilleur conseil que je donnerais à un jeune.
IMMO 1ère est une entreprise familiale fondée en 1991 qui se consacre principalement au développement ou à l’acquisition d’actifs immobiliers. Elle est propriétaire et gestionnaire de résidences pour aînés, d’immeubles multirésidentiels, commerciaux et industriels. Forte d’une équipe de 400 employés passionnés, IMMO 1ère continue son expansion.
Le vieillissement de la population et ses impacts sur la demande en soins et services aux aînés
COLLABORATION SPÉCIALE DE L’ÉQUIPE DE SERVICES-CONSEILS EN ÉCONOMIE ET STRATÉGIE KPMG
LE QUÉBEC EST CONFRONTÉ À UN VIEILLISSEMENT DÉMOGRAPHIQUE ACCÉLÉRÉ. CE PHÉNOMÈNE ENTRAÎNE UNE COMPLEXIFICATION DES BESOINS EN MATIÈRE DE SANTÉ ALORS QUE LA COMORBIDITÉ AUGMENTE AVEC L’ÂGE, DE MÊME QU’UNE HAUSSE DE LA DEMANDE POUR LES SOINS ET SERVICES AUX AÎNÉS. CECI N’EST PAS SANS EXERCER UNE PRESSION FINANCIÈRE CONSIDÉRABLE SUR LES FINANCES PUBLIQUES. DEPUIS 2019, LES DÉPENSES EN SOUTIEN AUX AÎNÉS ONT AUGMENTÉ À UN RYTHME ANNUALISÉ DE 15,5 %¹, ILLUSTRANT L’AMPLEUR DES DÉFIS AUXQUELS LE SYSTÈME DE SANTÉ ET L’ÉTAT QUÉBÉCOIS DOIVENT FAIRE FACE.
Malgré cette hausse des dépenses, une part importante des besoins des aînés demeure non-comblée, notamment pour ceux qui résident à domicile. Selon la Commissaire à la santé et au bien-être, les services d’aide à domicile (SAD) répondaient à environ 11 % des besoins en 2023.
UNE RÉPARTITION DES COÛTS
ENTRE L’AÎNÉ ET L’ÉTAT, VARIABLE SELON LE MILIEU DE VIE
Si le maintien à domicile peut alléger la pression sur les dépenses publiques associées aux soins et services aux aînés, l’offre limitée peut entraîner un report du fardeau financier sur l’aîné et ses proches, qui croît avec la perte d’autonomie. À l’opposé, dans les RI-RTF et les CHSLD, où les besoins sont plus complexes, l’État prend en charge la part prépondérante de ces dépenses.
Cela soulève d’importantes questions sur l’équité dans la répartition des coûts entre l’aîné et l’État ainsi que sur l’accès aux soins et services au sein du système actuel. Cette iniquité est exacerbée par la capacité limitée de payer de certains aînés, alors que près de 40 % de la population âgée vit avec des revenus annuels inférieurs à 25 000 $².
LES PRESSIONS SUR LA RENTABILITÉ DES RÉSIDENCES PRIVÉES POUR AÎNÉS (RPA)
Les RPA représentent un maillon important du continuum de soins et services aux aînés, alors que 9,4 %, de la population âgée de 65 ans et plus y résident³.
Des analyses réalisées par l’équipe KPMG sur un échantillon d’une cinquantaine de RPA révèlent une fragilisation de leur situation financière, notamment due à une baisse du taux d’occupation postpandémie (pour les résidences de plus grande taille) et à une hausse des coûts, notamment de main-d’œuvre. La marge bénéficiaire moyenne (avant intérêt, impôt et amortissement) des RPA de l’échantillon a diminué, passant de 33,0 % en 2019 à 27,1 % en 20234. Les établissements de petite taille et ceux offrant des soins, tels que les RPA des catégories 3, 4+ et 45 sont les plus affectés. Bien que certaines RPA aient réussi à tirer leur épingle du jeu, on observe une augmentation du nombre d’établissements affichant des marges bénéficiaires (avant impôt) négatives.
Entre 2019 et 2023, le nombre de RPA a chuté de 340 (variation nette), alors que le nombre total de places a augmenté d’environ 6 3006. Cette évolution est le reflet d’une consolidation du marché : le nombre de petites résidences a diminué, tandis que des places ont été ajoutées dans des résidences de plus de 200 unités. De telles fermetures pourraient contribuer à une réduction de la diversité des options d’hébergement et à une répartition inégale des services entre régions.
DES PISTES POUR MIEUX ADAPTER
L’OFFRE DE SOINS ET DE SERVICES AUX BESOINS ÉVOLUTIFS DES AÎNÉS
Alors que le vieillissement de la population continuera d’accroître les besoins en soins et services pour aînés et les pressions financières sur les secteurs public et privé, une réflexion s’impose.
Les solutions envisagées devront assurer un accès et un financement équitables aux soins et services, en tenant compte du niveau d’autonomie de chaque aîné et de sa capacité de payer, sans égard à son lieu d’hébergement et à sa situation géographique. Ceci ne sera possible qu’en privilégiant une approche globale qui tienne compte de l’ensemble du parcours de soins et services des aînés, dans un contexte où les différents maillons, de la maison aux CHLSD en passant par les RPA, sont interdépendants les uns des autres.
En ce qui a trait aux RPA, des mécanismes de financement adéquats des soins et services et le renforcement des capacités de gestion des établissements pourraient accroître la résilience des établissements tout en assurant leur pérennité à long terme.
L’équipe de services-conseils en économie et stratégie KPMG
Caroline Charest, Associée
Stéphanie Tremblay, Directrice principale Alexis Giroudeau, Conseiller principal
1. Source : Calculs par KPMG à partir de données du ministère de la Santé et des services sociaux, du Commissaire à la santé et au bien-être et du ministère des Finances. Les crédits d’impôt comptabilisés incluent le soutien à domicile, le soutien aux faibles et moyens revenus et d’autres crédits. Les programmes budgétaires comprennent le Programme SAPA (Soutien à l’autonomie des personnes âgées), le PEFSAD (Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique) et le PSOC (Programme de soutien aux organismes communautaires).
2. Source : Statistique Canada – Revenu après impôt des ménages, Revenu Québec – Le Revenu Total des Particuliers
3. Source : Commissariat à la santé et au bien-être – Portrait des organisations d’hébergement et des milieux de vie au Québec
4. Source : États financiers des RPA participantes, Analyses KPMG
5. Les résidences de catégorie 3 et 4 disposant d'au moins 10 % d'unités de catégorie 4 ont été regroupées avec les résidences de catégorie 4 sous l’appellation « Catégorie 3,4+ ».
6. Ministère de la Santé et des Services sociaux – Demande d’accès à l’information et extrait du Registre sur les résidences privées pour aînés (K10)
Une équipe de professionnels passionnés et motivés à vous accompagner dans la réalisation de votre plan de sécurité incendie et votre programme de formation.
Trustii Technologies Inc. est une entreprise technologique basée à Montréal, spécialisée dans les vérifications d’antécédents et la gestion des risques liés au facteur humain. En l’espace de quelques années, Trustii s’est imposée comme un acteur clé dans l’industrie des services de vérification canadien, offrant des solutions rapides, fiables et intégrables à divers secteurs, notamment les ressources humaines, le recrutement et la gestion immobilière.
UNE MISSION CENTRÉE SUR LA CONFIANCE
La mission de Trustii est de faciliter l’établissement de relations de confiance durables entre les entreprises, leurs employés et leurs clients. Dans un environnement où la confiance est essentielle à la réussite, nous nous engageons à fournir des processus de vérification rigoureux, basés sur des technologies avancées, afin d’assurer une transparence totale et une objectivité irréprochable. Nous nous efforçons de réduire les risques des méthodes traditionnelles, souvent lentes et complexes, en offrant des solutions simples à utiliser, tout en garantissant une sécurité optimale Nos services permettent à nos clients de prendre des décisions éclairées et d’agir rapidement avec confiance.
UNE APPROCHE EXCLUSIVE DES VÉRIFICATIONS D’ANTÉCÉDENTS
Trustii se distingue par sa capacité à fournir des résultats clairs, et ce, dans des délais inférieurs à 10 minutes pour la majorité de nos rapports, notamment en matière de vérification du casier judiciaire. Nous avons mis en place une plateforme interactive connectée, gérée par Trustii, spécifiquement dédiée à la vérification des casiers judiciaires, en partenariat avec le Service de police de Brockville, en Ontario. Cette plateforme permet une vérification en temps réel et garantit une transmission rapide des résultats, dans les délais les plus courts du marché.
De plus, Trustii a établi un partenariat avec Accès Identité, un organisme accrédité par la GRC, pour traiter les vérifications d’empreintes digitales. Cette collaboration nous permet d’offrir un service complet et conforme aux normes de sécurité les plus strictes, particulièrement pour les candidats aux postes sensibles ou dans des secteurs réglementés.
PARTENAIRE DU REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS
Depuis 2023, Trustii est le partenaire exclusif en matière de vérification d’antécédents du Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA). Ce partenariat stratégique nous permet de renforcer les processus de vérification au sein des résidences pour aînés, garantissant ainsi que le personnel travaillant avec les résidents a passé toutes les vérifications nécessaires. Cela contribue à créer un environnement plus sûr et plus bienveillant pour les résidents. De plus, un rabais de base de 10 % par enquête est offert aux membres du RQRA dans le cadre de ce partenariat, et ce, sans contrat obligatoire. Ce rabais peut être bonifié en fonction du volume annuel d’enquêtes du membre.
INNOVATION CONTINUE ET SERVICE DE SOUTIEN
24 H SUR 24, 7 J SUR 7.
En restant à l’avant-garde des technologies émergentes, Trustii continue de développer des solutions innovantes pour répondre aux défis de plus en plus complexes du marché. Nous offrons un service à la clientèle disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, afin de vous accompagner en tout temps dans vos démarches de sélection.
ZONE GESTION SOINS ET SANTÉ
Gestion des risques dans les milieux d’hébergement
Passer d’une approche de risque zéro à un risque calculé
DANS LES MILIEUX D’HÉBERGEMENT POUR AÎNÉS, LA GESTION DES RISQUES EST UNE PRÉOCCUPATION CONSTANTE POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES RÉSIDENTS. ELLE SE DÉFINIT COMME L’ENSEMBLE DES MESURES PRISES POUR IDENTIFIER, ÉVALUER ET ATTÉNUER LES RISQUES AFIN DE MINIMISER LES DOMMAGES POTENTIELS, TOUT EN MAINTENANT UNE QUALITÉ DE VIE ACCEPTABLE. TRADITIONNELLEMENT, CETTE GESTION A SOUVENT ÉTÉ GUIDÉE PAR UN OBJECTIF DE RISQUE ZÉRO, UNE APPROCHE QUI, MALGRÉ DE BONNES INTENTIONS, A DES RÉPERCUSSIONS IMPORTANTES SUR LA QUALITÉ DE VIE DES RÉSIDENTS. L’HEURE EST DÉSORMAIS À UN CHANGEMENT DE PARADIGME : ADOPTER UNE VISION PLUS ÉQUILIBRÉE DU RISQUE POUR PERMETTRE AUX RÉSIDENTS DE VIVRE DE MANIÈRE PLUS AUTONOME ET ENRICHISSANTE, EN PRENANT DES RISQUES CALCULÉS.
PAR PHILIPPE VOYER , INF. PH. D., VICE-DOYEN DES ÉTUDES DE 1ER CYCLE ET À LA FORMATION CONTINUE, FACULTÉ DES SCIENCES INFIRMIÈRES, UNIVERSITÉ LAVAL
LES LIMITES DE L’APPROCHE DE RISQUE ZÉRO
La gestion du risque zéro vise à éliminer tout danger potentiel pour protéger les résidents. Si cette approche peut sembler sécurisante, elle présente des effets secondaires néfastes. En effet, une politique de risque zéro peut restreindre la liberté et l’autonomie des résidents, limitant ainsi leur capacité à prendre des décisions concernant leur propre vie. Cela peut provoquer un sentiment de perte de contrôle, voire un déclin de leur bienêtre psychologique. Par exemple, dans certains milieux d’hébergement, des mesures restrictives, telles que des restrictions sur les déplacements, sur la texture des aliments ou des interdictions de certaines activités sont mises en place pour éviter tout risque de chute, d’étouffement ou d’accident. Bien que ces mesures puissent réduire le nombre de blessures, elles peuvent également limiter les interactions sociales, la satisfaction personnelle et l’activité physique, des éléments essentiels au bien-être des aînés.
L’absence de liberté de choix impacte directement la santé mentale et émotionnelle des résidents, créant un climat où le risque est perçu comme une menace constante plutôt qu’une opportunité de croissance. Une gestion des risques trop zélée peut protéger un corps physique contre les contusions, mais elle peut aussi endommager irrémédiablement l'âme humaine déjà vulnérable (Berke, 2014).
VERS UN MODÈLE DE RISQUE CALCULÉ
Face à ces constats, un nouveau modèle émerge : celui du risque calculé ou du risque positif. Cette approche repose sur une évaluation individualisée des risques, prenant en compte les préférences et les capacités des résidents, ainsi que les impacts positifs que peut apporter la prise de risque. Contrairement à l’idée de risque zéro, le risque calculé reconnaît qu’il est impossible d’éliminer totalement les dangers, mais que certaines actions peuvent être prises pour en limiter les conséquences tout en offrant aux résidents une vie plus épanouissante.
Les milieux d’hébergement qui adoptent cette vision valorisent l’autonomie et l’autodétermination, deux concepts promus dans le Code civil du Québec, garantissant aux individus le droit de prendre des décisions, donc des risques. Cette évolution est également soutenue par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), qui a intégré dans sa politique d’hébergement et de soins de longue durée la reconnaissance de l’autodétermination. Qui plus est, le MSSS encourage une vision du risque calculé dans son document sur les approches en gestion intégrée des risques et en prévention et contrôle des infections. Cette orientation est par ailleurs appuyée par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qui encourage une gestion des risques centrée sur la personne par un processus de décision partagé. Il s’agit d’un processus où les résidents, leurs familles et les professionnels de la santé collaborent pour évaluer les options de manière éclairée. Cette méthode permet de respecter le droit des résidents à participer activement aux décisions qui les concernent, contribuant à un sentiment de contrôle et de dignité. En engageant toutes les parties prenantes dans le processus de décision, le risque n’est plus un simple obstacle, mais devient un choix réfléchi qui respecte la volonté du résident (ou de son représentant).
LES DÉFIS ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA GESTION DES RISQUES CALCULÉS
La transition vers une gestion des risques calculés n’est pas sans défis. Pour de nombreux professionnels et gestionnaires, la peur de représailles légales ou de poursuites reste un obstacle majeur. Cette inquiétude est compréhensible, car la prise de risque implique une part d’incertitude. Cependant, les études et les guides de pratiques montrent qu’il est possible de gérer le risque de manière équilibrée tout en protégeant les droits des résidents et en limitant les conséquences potentielles (visiter ce site web : Vivre avec les risques : une démarche d’aide à la décision).
Par ailleurs, les gestionnaires ont un rôle clé à jouer pour accompagner ce changement de culture. Ils doivent être en mesure de fournir les ressources et le soutien nécessaire pour que le personnel se sente à l’aise avec cette approche. Cela implique non seulement des formations pour le personnel, mais aussi une communication claire avec les résidents et leurs familles pour expliquer les bénéfices de cette approche. Dans certains milieux, les résultats d’une gestion des risques calculés se sont déjà fait ressentir, notamment par une diminution de l’usage de psychotropes la nuit chez les résidents ou encore par une baisse des incidents liés à des mesures de contention physique. Une formation est disponible pour soutenir les organisations à ce sujet. Elle a pour titre : 3.19 : Trouver l’équilibre dans la gestion des risques
Cette formation se trouve dans mon site web : www.PhilippeVoyer.org
UNE APPROCHE TOURNÉE VERS L’AVENIR
Le passage d’une vision de risque zéro à un modèle de risque calculé marque une étape importante dans l’évolution des soins en milieu d’hébergement. En intégrant cette approche, les milieux d’hébergement peuvent offrir aux résidents une meilleure qualité de vie. La gestion positive des risques encourage une vision plus humaine des soins, où la dignité et la liberté des résidents sont des valeurs essentielles. Ce tournant dans la gestion des risques en hébergement est soutenu par des fondements juridiques et des pratiques scientifiques reconnues, ouvrant la voie vers des environnements plus respectueux des choix individuels.
Bibliographie
Berke, R. (2014). Older adults living at risk: ethical dilemmas, risk, assessment and interventions to facilitate autonomy and safety. International Journal of Nursing Student Scholarship, 1,3, ISSN 2291-6679
Bouchard et al. (2023). Approches en gestion intégrée des risques et en prévention et contrôle des infections. La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux. Croft, J. (2017). Favoriser la prise de risque positive des personnes âgées dans les maisons de retraite. NRC, 19 (9), 515-524.
David et al. (2020). Conciliation du milieu de soins et du milieu de vie en centre d’hébergement et de soins de longue durée. Institut national d’excellence en santé et en services sociaux.
« CHEF WILLARD A SAUVÉ NOTRE RÉSIDENCE ! »
Il y a deux ans, je me suis retrouvée en situation d’urgence. Ma cuisinière m’a dit qu’elle quittait la résidence. Je me suis retrouvée du jour au lendemain sans personne pour s’occuper du service alimentaire. Je passais un réel mauvais quart d’heure. J’étais en grand désarroi.
J’avais gardé une publicité que j’avais reçue dans ma boite courriel du Chef Willard pour un service de buffet. J’ai donc décidé de l’appeler et je lui ai demandé : « Faites-vous ça des repas pour les résidences? »
Il a pris quelques secondes avant de me répondre pour me dire « OUI!!! Nous sommes spécialisés dans ce domaine! » Je me rappelle, nous étions juste avant la St-Jean-Baptiste. Il est venu lui-même apporter les repas pour mes résidents. Rapidement il en est venu à couvrir l’ensemble de nos repas chauds.
Depuis 2 ans nous avons vu l’évolution de ce service et de l’offre. Menu sur 6 semaines changeant 2 fois par année, 14 repas, soupes et desserts, le tout livré toujours frais 2 fois par semaine dans un camion réfrigéré. Les repas portionnés selon nos besoins exacts sont mis dans des contenants institutionnels en aluminium qui vont au four et qui se recyclent. Ils sont aussi operculés par une pellicule solide qui maintient l’intégralité du produit lors de la cuisson. Une étiquette est posée sur chacun des plats avec tous les détails du repas : date de fabrication, nom du plat, méthode de réchauffement, jour du service et portion à servir.
C’est tellement simple que n’importe laquelle de mes préposées peut s’occuper des repas.
Le propriétaire a tellement aimé la formule qu’il l’a intégré dans l’ensemble de ses résidences au Québec.
Les résidents aiment beaucoup les repas. Ils mangent avec appétit. J’aime moi-même la nourriture. C’est vraiment très bon, délicieux! Tellement que j’en ramènerais à la maison!
Si je me permets aujourd’hui de vous faire part de mon expérience, c’est parce que je souhaite que d’autres responsables de résidence puissent bénéficier de cette solution. Solutions Alimentaires Chef Willard est une carte qu’on devrait tous avoir dans notre manche. Que ce soit pour pouvoir s’offrir de vraies vacances avec une tranquillité d’esprit, ou encore pouvoir pallier tout imprévu comme un congé parental, un congé de maladie, une blessure, le départ rapide d’un employé, une mise à pied ou tout autre situation non optimale, Chef Willard est une solution. Pour transformer une problématique courante, comme le manque de personnel qualifié, des coûts de nourriture trop élevés, des menus non adéquats, en solution permanente, ils sont aussi la référence. Avec une équipe de 12 chefs et cuisiniers diplômés et expérimentés, il assure une fiabilité sans faille. Des chefs consultants restent à l’écoute de nos besoins et peuvent aussi nous conseiller dans nos décisions.
Je vous recommande vivement Solutions alimentaires Chef Willard. Avec ce service, je me sens en Cadillac!
Renée Plante
Responsable de la résidence, Résidence Marcelle B. Lemay, Trois-Rivières
Une nouvelle loi soulève des inquiétudes en RPA
PAR MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, JOURNALISTE INDÉPENDANTE
DE NOUVELLES DISPOSITIONS IMPOSENT AUX MÉDECINS DE FAMILLE LA PRISE DE RENDEZ-VOUS PAR LE BIAIS DU GUICHET D’ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE (GAMF). EN RÉSIDENCE POUR AÎNÉS (RPA), CETTE OBLIGATION SUSCITE DES CRITIQUES : RIGIDITÉ ADMINISTRATIVE, COMPLICATIONS POUR LES SUIVIS EN GÉRIATRIE ET IMPACT POTENTIEL SUR L’ACCÈS AUX SOINS. LES PROFESSIONNELS ET LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS OMNIPRATICIENS DU QUÉBEC (FMOQ) DÉNONCENT UN MANQUE DE CONSULTATION ET DES MESURES INADAPTÉES AU TERRAIN.
De nouvelles dispositions sont entrées en vigueur le 23 mai 2024, par le biais du décret 800. Il découle de la loi 11, adoptée en 2022, apportant des modifications à la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière de santé et Loi visant à augmenter l’offre de services de première ligne et à améliorer la gestion de cette offre. Les médecins de famille devront désormais prendre de nouveaux patients inscrits au GAMF pour leur prise en charge. Des exceptions sont prévues, notamment pour les personnes présentant un cancer actif, en soins palliatifs ou ayant été « hospitalisées pour un problème chronique ou nécessitant un suivi rapide dans le mois précédant la demande visant à être ajoutée à la clientèle du médecin ».
Le médecin sera également tenu d’« offrir l’ensemble de ses plages horaires de disponibilité au moyen de tout système de prise de rendezvous » et inclure un certain nombre d’informations, tel que le mode de consultation. Ces informations devront être transmises toutes les quatre semaines. Si un rendez-vous a été pris sans passer par le système de prise de rendez-vous de la RAMQ, le médecin devra y indiquer des renseignements concernant le patient.
Bien que l’objectif affiché soit d’améliorer l’accessibilité aux soins, la FMOQ dénonce une rigidité administrative et une atteinte à leur autonomie. Une gériatre pratiquant en résidence tire également la sonnette d’alarme quant à son application en RPA.
PARTICULARITÉS EN GÉRIATRIE EN RPA
Cela implique que les médecins doivent utiliser la plateforme pour gérer l'inscription de nouveaux patients et que les résidents n’ayant pas de médecin de famille devront également passer par le GAMF. L’application d’une telle contrainte en RPA inquiète le RQRA. Or, actuellement, dans certaines RPA, les patients qui souhaitent consulter un médecin peuvent simplement en faire la demande. Selon la gériatre, ces dispositions soulèvent des inquiétudes auprès de certains médecins exerçant en RPA.
« On ne pourra plus inscrire, hormis quelques exceptions, des patients de la résidence, car il faut passer par le guichet d’accès ». La pratique de la médecine en RPA, est spécifique, dit-elle, « ils n’ont pas pensé à ses applications dans ce contexte. » Cette médecin, qui préfère garder l’anonymat, ajoute se rendre toujours en consultation dans les mêmes résidences et accepter les nouveaux patients qui s’y trouvent. Elle déplore donc une complication de la prise de rendez-vous. Si les patients ne peuvent plus consulter en résidence, ils remettront les visites chez le médecin à plus tard et devront se rendre aux urgences, ce qui est à ses yeux un non-sens. C’est justement grâce à un suivi régulier, à même la résidence, qu’elle peut anticiper et « gérer leurs problèmes de santé avant qu’ils ne s’aggravent ».
L’obligation pour les médecins d’utiliser le guichet d’accès pour inscrire de nouveaux patients s’accompagne de quelques exceptions. La gériatre déplore cependant que des maladies chroniques courantes comme le diabète n’y figurent pas, alors que ces cas requièrent un suivi régulier. Elle fait également mention de l’exception prévue en cancérologie active, alors qu’un patient en rémission, ou qui a récemment eu un cancer, a également besoin d’un suivi régulier.
INCOMPRÉHENSION
Cette situation suscite une grande incompréhension chez la gériatre, car malgré les multiples relances faites auprès du ministère, elle dit n’avoir reçu aucune autre indication pour mettre en application ces nouvelles dispositions. De son côté, la FMOQ dit ne pas être en mesure de répondre aux questions d’interprétation du règlement, malgré plusieurs questions de la part de ses membres, car ce dernier a été « imposé par le MSSS sans consultation préalable », peut-on lire sur son site. La loi semble être passée « sous le radar » pour la gériatre, car les professionnels concernés n’ont reçu que très peu d’informations et qu’il n’y a pas de véritable débat public sur la question.
La gériatre possède une liste de patients vulnérables qu’elle appelle de sa propre initiative s’ils ne prennent pas rendez-vous. Certains ne prendraient jamais de rendez-vous si elle ne les appelait pas, confie-t-elle. Ces nouvelles mesures sont très pénalisantes pour les patients en gériatrie.
Bien qu’elles aient pour objectif premier d’améliorer l'efficacité du système et l’accès aux soins de santé, ces dispositions pourraient compromettre l'accès aux soins pour les patients en gériatrie, notamment en RPA.
Le RQRA a demandé à la ministre responsable des Aînés « d’intervenir pour qu’une exception soit appliquée pour les résidents en RPA, dans le meilleur intérêt des aînés », explique Hans Brouillette, directeur des affaires gouvernementales. De toute façon, fait valoir le RQRA, « ce qui sélectionne équitablement les patients est le fait même d’emménager dans une RPA ». « Mettre fin au droit des médecins de choisir leurs patients individuellement n’a donc pas de pertinence en RPA », poursuit le directeur des affaires gouvernementales.
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Chez Bunzl Nettoyage et Hygiène, notre mission est de vous conseiller et de vous offrir des solutions pratiques et accessibles pour optimiser l’entretien de votre résidence. Nous plaçons la priorité sur la création d’un environnement sain et sécuritaire pour vos résidents, tout en réduisant la charge de travail de votre équipe et les coûts opérationnels.
OUTILS
OPTIMISEZ L’ENTRETIEN DE VOTRE RÉSIDENCE POUR UN ENVIRONNEMENT PROPRE ET
DE NETTOYAGE ERGONOMIQUES ET CONFORMES
Les vadrouilles humides traditionnelles ne répondent plus aux exigences actuelles en matière d’hygiène et peuvent favoriser la propagation des contaminants. Nos vadrouilles plates, légères et polyvalentes, sont conçues pour un nettoyage homogène et efficace, tout en réduisant les risques de contamination. Équipées de manches ajustables, elles minimisent également les blessures liées aux mouvements répétitifs. La transition vers ces outils modernes est simple et économique, offrant un gain d’efficacité significatif.
PRODUITS DE NETTOYAGE ÉCOLOGIQUES ET HYPOALLERGÉNIQUES
De nombreux résidents et employés sont sensibles aux produits chimiques. Nos solutions de nettoyage écologiques et hypoallergéniques représentent une alternative de choix. Fabriqués à partir d’ingrédients naturels, ces produits minimisent les risques d’irritation et d’allergies. Certifiés, ils répondent à la demande croissante pour des solutions plus sûres et durables.
AUTOMATISATION ET ROBOTS DE NETTOYAGE
L’automatisation révolutionne l’entretien ménager en RPA. Nos robots de nettoyage sont conçus pour maximiser l’efficacité du personnel, en leur permettant de consacrer plus de temps à l’accompagnement des résidents dans les espaces communs. Programmables selon des horaires précis, ils assurent un nettoyage régulier des zones ciblées, réduisant ainsi les besoins d’intervention manuelle et optimisant vos ressources.
CONTRÔLE DES ODEURS ET QUALITÉ DE L’AIR
L’installation de purificateurs d’air permet de maintenir une qualité de l’air optimale en éliminant les particules nocives, polluants et autres contaminants. En plus de contrôler les odeurs, ces appareils contribuent à réduire l’anxiété des résidents et du personnel, favorisant ainsi un environnement plus sain et propice au bien-être.
FORMATION CONTINUE DU PERSONNEL
La formation régulière du personnel est essentielle pour garantir des pratiques de nettoyage efficaces et conformes aux normes d’hygiène. En proposant des formations sur les bonnes pratiques et les protocoles sanitaires, vous renforcez les compétences de votre équipe tout en réduisant la surutilisation de produits consommables. Une équipe bien formée et confiante est un gage de qualité pour l’entretien de votre résidence.
EN RÉSUMÉ
Adopter des solutions d’entretien modernes et adaptées permet d’offrir un environnement plus propre, sécuritaire et agréable, tant pour les résidents que pour le personnel. Les améliorations apportées au quotidien, même modestes, se traduisent par une meilleure qualité de vie et une expérience de travail optimisée. Nous sommes à votre disposition pour vous conseiller et fournir une expertise adaptée aux besoins uniques de votre établissement.
Michèle Clairoux
Consultante et directrice de Comptes
Bunzl Nettoyage et Hygiène 514 444-3355
michele.clairoux@bunzlch.ca
Lana Al-Badawi
Consultante et directrice de Comptes
Bunzl Nettoyage et Hygiène 514 516-1536
lana.al-badawi@bunzlch.ca
Prévenir le suicide chez nos aînés
COLLABORATION SPÉCIALE DE L'ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DE PRÉVENTION DU SUICIDE
LE SUICIDE CHEZ LES AÎNÉS EST UN SUJET SENSIBLE, MAIS IL EST ESSENTIEL DE L’ABORDER. TROP SOUVENT SOUS-ESTIMÉS, LES SIGNAUX DE DÉTRESSE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES PEUVENT ÊTRE DISCRETS, VOIRE INVISIBLES. REFUSER DE PRENDRE DES MÉDICAMENTS OU DE S’ALIMENTER SONT PARFOIS DES MANIFESTATIONS DE CE MAL-ÊTRE PROFOND, SELON LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX (MSSS). LES STATISTIQUES DE L’INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC (INSPQ) SOULIGNENT UNE BAISSE DU TAUX DE SUICIDE CHEZ NOS JEUNES. MALHEUREUSEMENT, IL N’Y A AUCUNE BAISSE DU TAUX DE SUICIDE CHEZ NOS AÎNÉS. IL EST IMPÉRATIF D’AGIR !
IDENTIFIER LES SIGNAUX DE DÉTRESSE CHEZ LES AÎNÉS : UNE VIGILANCE INDISPENSABLE
Contrairement aux idées reçues, il n'existe pas de « profil type » pour les aînés à risque de suicide. Cependant, certains signes peuvent alerter : tristesse, désespoir, mais aussi des symptômes moins évidents, comme l’inquiétude excessive pour leur santé, l’irritabilité ou la perte d'intérêt pour les activités qui leur étaient chères. Parfois, des paroles comme : « j’ai déjà vécu ma vie », « la souffrance doit s’arrêter » ou « que le Bon Dieu vienne me chercher » sont des appels à l’aide indirects.
D’autres moments de vie cruciaux, souvent chargés en émotions, sont aussi associés au danger de suicide. La perte du permis de conduire, le deuil, l’apparition de maladies, ou même l’entrée non désirée en résidence assistée, représentent des transitions marquantes pour beaucoup d’aînés. Ces moments fragilisent davantage les plus vulnérables, soulignant le besoin de rester particulièrement attentif à leur état.
L’ÂGISME, CET OBSTACLE SOURNOIS
L’âgisme — ou les préjugés envers les personnes âgées — joue un rôle insidieux dans la prévention du suicide chez les aînés. Selon la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les aînés, ces stéréotypes répandus peuvent amener à minimiser la tristesse ou l’isolement des personnes âgées, en les considérant comme des aspects « normaux » du vieillissement. Pourtant, cette vision empêche souvent d’identifier un réel besoin d’aide. L'âgisme freine notre capacité à offrir aux personnes aînées le soutien dont elles ont besoin et qu’elles méritent.
Heureusement, des solutions existent pour faire face à cette réalité. La prise de conscience de nos propres préjugés est une première étape pour adopter une attitude bienveillante et proactive. En acceptant la diversité des vécus des personnes âgées, nous devenons plus à même de détecter leurs moments de détresse et les idées suicidaires.
BÂTIR UN RÉSEAU DE SOUTIEN SOLIDE
Si des doutes subsistent au sujet d’un proche, en parler à des membres de la famille ou consulter des professionnels en prévention du suicide peut faire toute la différence. Un réseau de soutien, comme un réseau de sentinelles en prévention du suicide, peut agir comme un filet de sécurité pour une personne en détresse.
N’hésitez pas à consulter votre centre de prévention du suicide ou vos organismes locaux pour agir avec compassion.
Veiller à prévenir le suicide chez nos aînés, c'est affirmer un engagement envers celles et ceux qui ont tant apporté à nos communautés.
Pour des actions simples à mettre en place afin de prévenir le suicide dans vos milieux, rendez-vous sur https://oseparlerdusuicide.com/se-mettre-en-action/
CONNAISSEZ-VOUS LES SENTINELLES EN PRÉVENTION DU SUICIDE ?
Implanter un réseau de sentinelles dans votre milieu est une action concrète pour prévenir le suicide. Le rôle d’une sentinelle en prévention du suicide peut être comparé à celui d’une personne formée en premiers soins : ce sont des membres de la communauté formés pour agir rapidement et offrir un soutien en attendant l’intervention de spécialistes.
La formation Agir en sentinelle pour prévenir le suicide –déclinaison aînée permet aux participants d'apprendre à reconnaître l'impact de leurs croyances sur leurs actions, à identifier les personnes aînées vulnérables, et à les accueillir avec empathie. Ils apprennent également à aborder la question des idées suicidaires, pour ensuite les accompagner vers des ressources appropriées.
Cette formation de 7 heures s’adresse aux adultes qui ne sont pas des professionnels de la santé ou des services sociaux et qui souhaitent jouer un rôle actif dans la prévention du suicide auprès des aînés.
Pour en savoir plus sur la formation, visitez https://aqps.info/formation-sentinelle-grand-public/
Santé psychologique Prévenir les risques psychosociaux liés au travail
COLLABORATION SPÉCIALE DE LA COMMISSION DES NORMES, DE L’ÉQUITÉ, DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL (CNESST)
LA SANTÉ AU TRAVAIL COMPREND À LA FOIS LA SANTÉ PHYSIQUE ET LA SANTÉ PSYCHOLOGIQUE. C’EST POURQUOI LES MILIEUX DE TRAVAIL
DOIVENT CONSIDÉRER LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX LIÉS AU TRAVAIL
DANS LEUR DÉMARCHE DE PRÉVENTION. CES RISQUES PEUVENT ÊTRE
PRÉSENTS DANS TOUS LES MILIEUX DE TRAVAIL. IL EST IMPORTANT QUE LES TRAVAILLEUSES ET LES TRAVAILLEURS PARTICIPENT ACTIVEMENT À LA DÉMARCHE DE PRÉVENTION.
Le 6 octobre 2021, la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail (LMRSST) est venue préciser les obligations des milieux de travail en lien avec la santé psychologique, particulièrement avec l’ajout de la notion de la protection de l’intégrité psychique des travailleuses et des travailleurs ainsi que de l’obligation de l’employeur à l’égard de la violence psychologique et physique incluant la violence familiale, la violence conjugale et à caractère sexuel.
QUELS SONT LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX ET LES FACTEURS DE RISQUE PSYCHOSOCIAUX LIÉS AU TRAVAIL ?
Les risques psychosociaux en milieu de travail peuvent affecter la santé physique et psychologique. Comme les autres risques à la santé et à la sécurité des travailleuses et travailleurs, ils doivent être identifiés et pris en charge par les milieux de travail. Voici les risques psychosociaux liés au travail qui sont priorisés par la CNESST :
• violence physique et psychologique, incluant la violence conjugale, familiale ou à caractère sexuel ;
• harcèlement ;
• exposition à un événement potentiellement traumatique.
Il existe également des facteurs de risques psychosociaux liés au travail qui peuvent influencer la santé physique et psychologique des travailleuses et travailleurs. Il est important de noter que l’exposition à un seul de ces facteurs n’aura pas le même effet qu’une combinaison de ceux-ci. En effet, une travailleuse ou un travailleur exposé à une combinaison de facteurs de risques psychosociaux subira probablement davantage d’impacts négatifs que celle ou celui qui n’est exposé qu’à un seul. C’est pourquoi ces facteurs doivent être considérés de façon globale, comme agissant les uns avec les autres, plutôt que d’être pris isolément.
Les milieux de travail doivent demeurer vigilants face à :
• la charge de travail ;
• la reconnaissance au travail ;
• l’autonomie décisionnelle ;
• le soutien des collègues et des gestionnaires ;
• la justice organisationnelle.
LES CONSÉQUENCES DE LA PRÉSENCE DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX LIÉS AU TRAVAIL
La présence dans le milieu de travail de risques psychosociaux liés au travail est susceptible d’affecter la santé physique et psychologique des travailleuses et des travailleurs et d’entraîner des conséquences importantes.
Les répercussions dans le milieu de travail peuvent être importantes. Un milieu de travail où il y a présence de risques psychosociaux liés au travail peut se retrouver avec un roulement de personnel, des congés de maladie*, du présentéisme, des pertes de productivité, une diminution de la qualité des services, une augmentation du risque d’erreurs, des conflits, une détérioration du climat de travail et des lésions professionnelles. La travailleuse ou le travailleur peut également vivre divers problèmes de santé, dont de l’anxiété, une dépression, de l’épuisement professionnel ainsi que développer des problèmes de santé physique comme les maladies cardiovasculaires et les troubles musculosquelettiques.
COMMENT RÉDUIRE LES RISQUES ?
La prise en charge des risques psychosociaux liés au travail permet de mettre en place les mesures nécessaires pour les réduire et les contrôler. La première étape demeure l’identification des risques, notamment avec l’aide de la participation des travailleuses et des travailleurs. Après avoir identifié les risques, il faut choisir les mesures de prévention adaptées au milieu pour les réduire et les contrôler.
Les pages Web de la CNESST portant sur les risques psychosociaux liés au travail comprennent des informations sur la démarche de prévention à préconiser, dont des exemples de mesures qui permettent d’identifier, de corriger et de contrôler ces risques. Plusieurs outils d’information et
de sensibilisation sont disponibles sur les pages Web de la CNESST pour chacun des risques. Ces outils, destinés aux employeurs, aux travailleuses et aux travailleurs contribuent à soutenir les milieux de travail dans la prise en charge de ces risques.
La CNESST offre également des activités d’information et de sensibilisation sans frais, et ce, directement dans les milieux de travail. En effet, ceux-ci peuvent consulter l’offre de services de la CNESST et faire une demande pour recevoir la visite d’un conseiller ou d’une conseillère en santé psychologique.
IMPORTANT À RETENIR
La CNESST tient à rappeler que depuis le 1er janvier 2023, pour les chantiers de construction dont les activités occuperont simultanément au moins 10 travailleuses et travailleurs de la construction à un moment des travaux, le maître d’œuvre doit élaborer un programme de prévention pour le chantier. Ce programme doit notamment inclure l’identification et l’analyse des risques pouvant affecter la santé des travailleuses et des travailleurs du chantier de construction, dont les risques psychosociaux liés au travail.
De plus, à l’entrée en vigueur du règlement sur les mécanismes de prévention propres aux établissements, à la date fixée par le gouvernement, tous les établissements (y compris les entreprises de construction) qui font partie des groupes prioritaires 1, 2 ou 3 auront l’obligation d’élaborer et de mettre en application un programme de prévention ou un plan d’action, selon le cas. Ils devront y inclure, entre autres, l’identification et l’analyse des risques pouvant affecter la santé des travailleuses et des travailleurs de l’établissement, lesquels doivent comprendre les risques psychosociaux liés au travail.
POUR EN SAVOIR PLUS
Pour en apprendre davantage sur les risques psychosociaux liés au travail, consulter Santé psychologique | Commission des normes de l'équité de la santé et de la sécurité du travail - CNESST (https://www.cnesst.gouv.qc.ca/ fr/prevention-securite/sante-psychologique).
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) offre aux employeurs et aux travailleuses et aux travailleurs une porte d’entrée unique et une expertise intégrée en matière de travail.
L’entreprise et les travailleurs vieillissants 1
COLLABORATION SPÉCIALE DE TELUS SANTÉ
De nombreuses études se penchent sur les répercussions qu'entraîne le nombre grandissant de travailleurs âgés sur la main-d'œuvre. Elles examinent également les conséquences de différents types d'emplois sur l'organisme des travailleurs âgés et la façon de s'assurer que ceux-ci travailleront en toute sécurité sans se blesser.
Un milieu de travail bien conçu profite à tous. Les postes de travail et les diverses tâches harmonisés aux besoins de chaque employé constituent toujours la meilleure approche. Des conditions différentes pour des travailleurs différents peuvent être nécessaires pour répondre aux besoins de tout employé et non seulement à ceux du travailleur plus âgé. Il n’est donc pas obligatoire de faire des changements ou des accommodements particuliers. Cela étant dit, il se peut qu'il soit nécessaire de prendre certaines mesures pour assurer la sécurité et le confort au travail des travailleurs âgés. C’est un facteur à considérer.
C’EST UN FAIT, LA MAIN-D’ŒUVRE VIEILLIT. D’APRÈS STATISTIQUES CANADA, PRÈS DE 25 % DE LA POPULATION ACTIVE A PLUS DE 55 ANS. EN PLUS DU NOMBRE GRANDISSANT DE PERSONNES QUITTANT LA MAIN-D'ŒUVRE ACTIVE, LE NOMBRE DE PERSONNES PLUS ÂGÉES QUI TRAVAILLENT À TEMPS PARTIEL OU QUI ONT ADOPTÉ DES HORAIRES DE TRAVAIL SOUPLES EST AUSSI À LA HAUSSE.
Les études révèlent que les travailleurs plus âgés ne se blessent pas plus souvent et même qu’ils sont moins sujets aux accidents. Cependant, lorsqu’ils se blessent, leurs blessures sont souvent plus graves. Leur rétablissement est aussi beaucoup plus long. La nature même des blessures est également différente.
Il y a risque de blessures lorsqu'un travailleur, peu importe son âge, est incité à fournir un effort plus grand que celui qu'il peut faire en toute sécurité. Comme les travailleurs vieillissants ont tendance, lorsqu'ils se blessent, à s'infliger des blessures plus graves, il est important d'apporter des ajustements aux postes de travail ou aux horaires de travail pour rendre leurs conditions de travail les plus sécuritaires possibles. Il faut aussi prendre soin de vérifier qu'une personne est en mesure d'exécuter une tâche particulière et qu'elle peut le faire sans danger.
Les principaux changements physiques liés au vieillissement sont : la diminution de la force musculaire et de l’amplitude des mouvements, le système cardiovasculaire et appareil respiratoire moins efficaces pour l’apport en oxygène, la modification de la posture et la diminution de l’équilibre, la régulation du sommeil perturbée, la thermorégulation éprouvée, la diminution de la vue et l’ouïe. Les capacités d’apprentissage et les fonctions cognitives sont aussi modifiées en vieillissant. Les travailleurs gagnent en expérience mais perdent en vivacité. Il peut être plus difficile de s’adapter au changement ou d’évoluer dans un environnement multitâche.
Les milieux de travail peuvent également améliorer la situation en mettant en place des activités favorisant la santé au travail (vie active, alimentation saine, sensibilisation au stress, programme de prévention de la violence, etc.).
Les études démontrent que le rendement des travailleurs plus âgés est égal à celui des autres et qu’ils sont moins enclins à changer d’emploi, font preuve d’un plus grand dévouement et attachent une plus grande valeur au travail. Gardons en tête que toutes les tâches doivent être évaluées en fonction des individus qui auront à les effectuer. L’entreprise d’aujourd’hui doit s’adapter afin d’intégrer ces travailleurs qui seront de plus en plus présents sur le marché de l’emploi.
Nous vous rappelons que, pour toute question relative à la santé et la sécurité du travail, il est possible de joindre votre conseiller chez
1. Les renseignements fournis dans ce document sont tirés des sources suivantes (en anglais seulement) : « Elderly Workers ». A. Laville et al. Encyclopédie de sécurité et de santé au travail, 4 e édition, Bureau international du Travail, 1998, « Safe and Healthy : A guide to managing an aging workforce ». Human Resources and Employment, gouvernement de l'Alberta, 2006, et « Promotion du vieillissement actif sur le lieu de travail ». J. Ilmarinen, J., Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, 2012.
Le Conseil des services aux membres en action
NOUVEAU ! LE CSM RÉPOND À VOS QUESTIONS
À compter de janvier 2025, le département du service aux membres du RQRA offrira des rencontres Causeries CSM qui se tiendront en direct tous les derniers jeudis de chaque mois, entre 14 h et 15 h.
Ces rencontres seront l’occasion d’échanger avec un conseiller aux membres, qui se fera un plaisir de répondre à vos questions sur divers sujets liés à notre secteur d’activité, tels que : la gestion administrative de votre RPA, les ressources humaines, le bail et les soins.
Pour participer, il vous suffira de vous connecter à votre espace membre et cliquer sur le lien Causeries CSM.
Au plaisir de vous rencontrer en grand nombre !
TOURNÉE RÉGIONALE RQRA – AUTOMNE 2024
Les rencontres régionales de l’automne 2024 ont de nouveau rencontré un franc succès.
La tournée régionale est une occasion de partager ce qui va bien et moins bien dans chaque région tout en permettant d’échanger avec l’équipe du RQRA ainsi qu’entre propriétaires et gestionnaires.
Les principaux sujets présentés par l’équipe des affaires gouvernementales et publiques :
• Entrée en scène prochaine de Santé Québec
• Programme de compensation aux RPA (transition salariale, assurance, allocations personnalisées, achats de services, etc.)
• Relations avec les CISSS-CIUSSS
• Agissements de la Direction des enquêtes, de l’évaluation et de l’inspection (DEEI)
• Main-d’œuvre
• Allègement réglementaire
• Contrôle des loyers
Nous vous donnons rendez-vous pour une prochaine rencontre au printemps 2025.
Pour plus d’information
Cathy Daigle 514 983-4901
cdaigle@rqra.qc.ca
JOURNÉE NATIONALE DES SERVICES
AUX ENTREPRISES
Les 28 et 29 octobre 2024, au Centre des Congrès de Lévis, se tenait la journée nationale des services aux entreprises (JNSAE).
Le Conseil des services aux membres du RQRA était présent pour rencontrer la Fédération des centres des services scolaires du Québec (FCSSQ) et les responsables des Services aux entreprises (SAE) des Centres de services scolaires du territoire.
Cette journée a été l’occasion de promouvoir le programme de formation COUD AP-RPA auprès des SAE, dans le but de stimuler le démarrage de nouvelles cohortes.
Nous sommes heureux de voir les retombées positives de ces rencontres !
De gauche à droite : Sophie Roy, Conseillère aux membres RQRA, Cathy Goudreault, Conseillère aux affaires éducatives | Formation continue FCSSQ , Marie-Pier Jobin, Coordonnatrice | Formation professionnelle et Formation continue FCSSQ, Cathy Daigle, Directrice des services aux membres RQRA
FORMEZ VOS PRÉPOSÉS !
Nous rappelons qu’à compter du 15 décembre 2025, toute personne qui répond à la définition de « préposés aux services d’assistance personnelle » (art. 27 du Règlement) doit, avant son entrée en fonction, avoir suivi une formation ou obtenu les équivalences nécessaires. Pour plus de détails, référez-vous à l’article 29 du Manuel d’application et guide de vérification de la conformité –Règlement sur la certification des résidences privées pour aînés.
Si vous souhaitez inscrire vos préposés à la formation subventionnée, nous vous invitons à contacter le Centre de Services Scolaires (CSS) associé à votre RPA.
Pour consulter la liste des CSS/SAE, veuillez visiter notre site internet ou contacter un conseiller des services aux membres du RQRA, qui pourra vous mettre en relation avec le responsable d’un CSS/SAE de votre région.
Une nouvelle venue au sein de l’équipe du RQRA
Le RQRA est fier d’accueillir au sein de son équipe, Carol Deeb, en tant que directrice aux partenariats. Carol possède plus de 25 ans d’expérience en tant que responsable et gestionnaire d’équipe de ventes. Elle se démarque par son leadership et sa vision permettant de bâtir des ententes gagnantes.
Au fil des années, elle a fait sa marque dans le développement des affaires, le marketing, l’événementiel, la gestion et la formation d’équipes au sein de différentes industries. Sa réussite professionnelle est basée sur l’élaboration de stratégies innovantes et créatives. Carol a déjà travaillé dans le milieu des résidences pour aînés en tant que directrice régionale des ventes pour les Résidences des Bâtisseurs, un regroupement de plusieurs résidences au Québec. Elle tient particulièrement à contribuer au bien-être des aînés et faire une différence dans la vie d’autrui : elle en fait une mission de vie.
En tant que directrice aux partenariats au sein du RQRA, elle assurera l’évolution des ententes avec les partenaires et fournisseurs du RQRA. Ensemble, l’équipe du RQRA, les résidences membres et les partenaires, développeront des partenariats qui seront bénéfiques pour tous. Carol mettra à profit son expertise auprès des fournisseurs et des partenaires afin de développer des pratiques de vente, de différenciation, d’affichage et d’exposition adaptées au domaine des résidences.
Depuis son arrivée, Carol s’est donné comme mission de rejoindre tous les partenaires et les fournisseurs du RQRA et d’en solliciter de nouveaux afin de faire bénéficier les résidences membres du RQRA des offres alléchantes et profitables.
Pour communiquer avec Carol Deeb, directrice aux partenariats, écrivez à cdeeb@rqra.qc.ca ou composez le 514 526-3777 poste 237 ou le 514 234-2834.
Trois nouveaux partenaires
!
Depuis septembre dernier, trois nouveaux partenaires se sont ajoutés à notre réseau, augmentant ainsi les avantages pour les résidences membres du RQRA: Cistec, First Onsite et DOmedic.
Cistec est une entreprise qui se spécialise dans la technologie du bâtiment à travers l’installation, le maintien et l’amélioration de tous les systèmes de sécurité et de télécommunications essentiels et nécessaires au bon fonctionnement et à la sécurité d'un immeuble multirésidentiel ou commercial. Ils offrent des tarifs préférentiels aux membres du RQRA, une expertise en construction, optimisation et solutions personnalisées en appel de garde, alarmes incendie, caméra, contrôle d'accès et gestion énergétique.
First Onsite est une entreprise qui œuvre dans les services de restauration et de reconstruction de propriétés à la suite d’un sinistre. Elle se spécialise dans l'atténuation des urgences, la restauration et la reconstruction suite à des dommages matériels et ainsi réduire les délais de restauration. First Onsite offre aux membres du RQRA un plan d’intervention d’urgence gratuit, d’une valeur de 250 $.
DOmédic est la référence en informatisation et sécurité du circuit du médicament. Domedic aide les RPA à prendre le contrôle de leur unité de soins en dégageant d’importants gains opérationnels, en diminuant le risque et en générant de nouveaux revenus. Plusieurs offres avantageuses et des rabais sont offerts aux RPA membres du RQRA pour XPILL PRO, XPILL SOLO et LA DOTATION ÉQUILIBRÉE.
DÉCOUVREZ NOS OFFRES EXCLUSIVES
Retour sur le Salon des exposants lors du Congrès RQRA 2024
LE CONGRÈS DU RQRA, TENU LES 2 ET 3 OCTOBRE DERNIER AU CENTRE DES CONGRÈS DE QUÉBEC, A CONNU UNE ANNÉE RECORD EN TERMES D’ACHALANDAGE. À LUI SEUL, LE SALON DES EXPOSANTS REGROUPAIT PLUS DE 100 FOURNISSEURS POUR UN TOTAL DE 116 EXPOSANTS (DONT 25 PARTENAIRES OFFICIELS DU RQRA). CET ACCOMPLISSEMENT A FAIT PREUVE D’AVANT-GARDISME ET A REJOINT PLUS DE 785 RPA MEMBRES DU RQRA.
NOUVEAUTÉS CETTE ANNÉE…
Le Dôme
Lors du congrès 2024, chaque midi, nos membres ont pu assister aux présentations de certains partenaires dans Le Dôme. Des entreprises telles que MBM Gestion parasitaire, Chef Jasper, Trustii, Basco portes et fenêtres, Médisuivie et Édilex, nous ont éclairés et éduqués sur leurs différents produits et services.
Soirée thématique pour échanger avec les membres
Les partenaires et les membres ont eu la chance d’échanger et de tisser des liens afin de bâtir des relations durables grâce à la soirée Olympiades RQRA . Toute une organisation où les équipes se sont grandement amusées ! Simplement WOW ! Quel travail d’équipe ! Quelle compétition ! Quelle participation !
La résidence du futur
Notre concept de « La résidence du futur » a connu un franc succès ! Nous tenons à remercier les partenaires suivants qui ont su mettre de l’avant des concepts à la fine pointe de leur industrie et démontrer ce que le futur nous réserve : Gespra, Azimut Médical, Doyon Després, Living Safe, Global DWS, Hopem, Intellicare, Télémedic, Bunzl et Médisuivie.
Prix Partenaire RQRA
Bravo à notre partenaire, la firme Therrien Couture Joli-Coeur, récipiendaire du lauréat lors de la soirée Gala du congrès RQRA pour avoir fait preuve de passion, d’innovation et de persévérance tout au long de l’année.
TCJ fut honorée pour son expertise juridique et son engagement envers les résidences pour aînés. Un remerciement tout particulier à Me Miriam Morissette pour son accompagnement de longue date avec les RPA.
Une campagne de Vox pop pour changer les perceptions sur les RPA
PAR AHMED CHERIF, DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS ET MARKETING, RQRA
Pour mieux faire connaître les réalités des résidences privées pour aînés, le RQRA a lancé en novembre dernier une première campagne sous forme de Vox pop. Avec humour et authenticité, cette action vise à répondre aux idées reçues et aux confusions qui persistent dans la société, notamment avec l’existence des CHSLD. Les questions et réponses abordent les nombreux aspects encore souvent méconnus de la vie en résidence : qualité de vie, activités variées et diversité culinaire sont au rendez-vous.
En nous approchant directement du grand public, nous avons constaté à quel point il y a encore du chemin à parcourir pour démystifier la vie en RPA. À travers trois vidéos, nous avons interrogé les passants sur leur compréhension des RPA, souvent perçues à tort comme des milieux de vie plus institutionnels. Les vidéos mettent en scène des passants répondant à des questions simples, mais qui soulignent la méconnaissance générale : Qu’est-ce qu’une RPA, en quoi diffère-t-elle d’un CHSLD, quelles activités y sont proposées et à quoi ressemblent les repas servis ?
PREMIÈRE VIDÉO RPA, PAS TOUJOURS SIMPLE À DEVINER !
Les passants ont d’abord été invités à décoder l’acronyme « RPA », puis à expliquer les différences avec un CHSLD. Face à des photos, ils ont même tenté de reconnaître une résidence parmi trois clichés. Le résultat montre combien il est encore difficile pour le grand public de cerner la mission et le rôle des RPA, qui accueillent des résidents autonomes ou semiautonomes souhaitant un cadre de vie adapté, et ce, avec le choix de signer un bail, comme tout locataire.
DEUXIÈME VIDÉO PLUS QUE DU BINGO !
La deuxième vidéo balaie l’image des activités classiques comme le bingo, souvent associées aux RPA. En réalité, la vie en résidence s’est modernisée et diversifiée pour répondre aux attentes des résidents. Yoga, aquaforme, visites culturelles, golf virtuel, ateliers d’ébénisterie et même pickleball enrichissent aujourd’hui le quotidien en RPA. Les résidents profitent ainsi d’un environnement actif et stimulant qui favorise l’épanouissement à tous âges.
TROISIÈME VIDÉO MANGER EN RPA, CE N’EST PAS MANGER MOU !
La troisième et dernière vidéo s’attaque aux préjugés alimentaires : on imagine souvent la nourriture des RPA comme insipide et molle. Cependant, les plats aujourd’hui proposés en résidence rivalisent avec ceux des restaurants, avec une attention toute particulière portée à la qualité et à la diversité des saveurs.
Cette campagne Vox pop permet de faire découvrir la vraie vie en RPA, loin des clichés !
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À l’agenda !
LES 29 ET 30 MARS 2025
SALON CARREFOUR 50 ANS + Palais des congrès de Montréal www.groupeproexpo.com
LE 1ER MAI 2025
RENCONTRE ANNUELLE VIRTUELLE RQRA
Réservé aux membres www.rqra.qc.ca
LES 11 ET 12 JUIN 2025
CONGRÈS DE L’ASSOCIATION DES RESSOURCES INTERMÉDIAIRES D’HÉBERGEMENT DU QUÉBEC (ARIHQ)
Fairmont Le Manoir Richelieu www.arihq.com
INDEX DES ANNONCEURS
Agence Distinction p. 10
Basco portes et fenêtres p. 8
Bunzl nettoyage et hygiène p. 55
Cégep de Drummondville p. 57 (CCEG|CCTT)
Commission des normes, p. 43 de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
Édilex p. 23
First on site p. 4
Gespra p. 2
LE 19 JUIN 2025
CLASSIQUE DE VÉLO-GOLF DU RQRA
Elm Ridge Country Club, Île-Bizard
www.rqra.qc.ca
LES 22 ET 23 OCTOBRE 2025
CONGRÈS ANNUEL DU RQRA
Palais des congrès de Montréal www.rqra.qc.ca
LE 23 OCTOBRE 2025
ASSEMBLÉE ANNUELLE DES MEMBRES DU RQRA
Palais des congrès de Montréal www.rqra.qc.ca
Gordon Service Alimentaire (GFS) p. 12
Immigration Global Crossing p. 35
La Turquoise p. 11
Les Branchés lunetterie p. 54
Logiflex p. 39
MBM Extermination p. 7
Medisuivie p. 27
Paradigme stratégies p. 29
Prudent p. 47
RONA p. 26
Solutions alimentaires p. 51
Chef Willard
Tandem service après sinistre p. 15
Tel-Aide Montréal p. 21
Télémédic p. 37
Telus Santé p. 61
Trustii p. 48
TV Tour p. 31
UDATA p. 52
Visavie p. 20
LE RQRA TIENT À CHALEUREUSEMENT
REMERCIER TOUS LES COMMANDITAIRES AU CONGRÈS 2024 POUR LEUR ENGAGEMENT ET LEUR IMPLICATION DANS L’ORGANISATION DE CET ÉVÉNEMENT QUI A CONNU UN FRANC SUCCÈS.