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FIGURE 36 : VUE SUR TLEMCEN ; SOURCE : AUTEUR, 2012
Nous avons opté comme choix sur la ville historique de Tlemcen, l’une des plus anciennes du tissu urbain algérien, et connue pour le nombre important de sites, monuments et témoins de l’histoire des passages de civilisation, voire la plus représentative du patrimoine architectural et urbain arabo-musulman. Néanmoins ce berceau d’art, de culture et d’histoire rencontre de nombreux risques d’être perdu. On retrouve des transformations, dégradations, destructions : on assiste à un laisser-faire et un ressenti de vide vu comme éprouvé, ce qui attire l’éventuel abandon. Cette charmante ville, aux envoutements dans chaque coin de rues et de ruelles (derb) a été connue pour être la ville aux maisons blanches, remparts, portes, tours-minarets et au paysage urbain sans fin. Il n’est pas de notre intérêt, ici, de faire une déclaration romantique pour ce site, ni de parvenir à transmettre une philosophie de pensées, mais il est question d’ouvrir le regard sur le potentiel de cette cité millénaire, de faire valoir ses richesses et ses acquis reflétés sur tous les plans –économiques, géographiques, touristiques, sociaux, politiques, naturels…etc.Aujourd’hui, Tlemcen suscite toute notre attention à trouver une structure cohérente et harmonieuse sur le même fil de son parcours si digne, aux risques de ses maux urbains et architecturaux. Notre intention est de revitaliser et de fortifier son statut stratégique et le carrefour qui la décrit. Une ville où se croise voie du Nord, voie du Sud, Voie de l’Est et voie d’Ouest. Il sera de notre but d’amener vivacité et dynamisme des lieux, enfuient par la poussière des dégâts. Par son expérimentions aux changements et modification, l’histoire de son évolution permanente, nous parvient à son aspiration et à son reflet de dualité entre le nouveau et l’ancien. 73
