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4 Conclusion
FIGURE 35 : TYPOLOGIES ET SIGNIFICATIOSN DES TRAITEMENTS D’ANGLES ; SOURCE : AUTEUR, 2020
4 CONCLUSION :
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En conclusion, à partir du croisement de la classification des signes et la lecture de l’espace urbain de la médina de Tlemcen, il apparait ce qui suit :
La médina de Tlemcen suit une organisation par gradation et graduation d’espaces. Partant d’un centre aux activités religieuses, économiques, culturelles et politico-militaires public, à son enveloppe qui est les quartiers résidentiels, la médina se présente sous forme d’une échelle spatio-structurée.
D’un point de vu spatial, le tissu urbain de la ville est hiérarchisé de la porte de la ville jusqu’aux portes des demeures internes. Ces différents paliers ordonnent l’espace selon une logique de lois de pénétration. De la porte de la ville, on y accède à l’espace médinal, menant par des branches de voies principales fortement intégrées et connectées, au centre de la ville ou réside souks, palais, et grande mosquée, une bulle accessible avec un bas désordre. Par-là, se joint les rues, les ruelles moyennement accessibles jusqu’aux impasses difficilement accessible avec une visibilité très réduite, conduisant aux habitations privées forts en ségrégation (très profond et haut désordre). Plus on s’éloigne du centre, plus il est difficile d’y accéder librement.
Par ailleurs, il nous est donc dévoilé l’existence de seuils, de filtres et des limites physiques et matériels qui ordonnent l’espace à savoir les remparts et les portes de la ville, les ruelles et les impasses, les arcs, les skiffas, les angles, les murs, etc. marquant une frontière entre un espace extérieur public et un espaces intérieur privé.
A travers notre démarche adoptée pour la compréhension de la configuration de la médina par le facteur spatial et symbolique, le duo atteste la présence de dispositifs ponctuées qui définit un codage et des signaux qui autorisent ou restreignent la transition. Ces dispositifs marquent le mode de franchissement entre un espace à un autre. C’est une hiérarchisation graduelle des espaces, du public au privé.