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CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce mémoire, il est nécessaire de résumé les point abordés.

Nous avons voulu par ce travail de recherche de présenter à travers un tissu et une forme spécifique : un tissu arabo-musulman de type médina en particulier la médina de Tlemcen, une interprétation et une connaissance sur le cadre spatial et symbolique de cette dernière. Celle-ci au biais de l’étude d’éléments particuliers ponctués dans les différents coins de rues, ruelles et impasses, assurant continuité et rupture entre espace privé et espace public.

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L’objectif général de ce travail est la promotion, la diffusion, la sauvegarde et la mise en valeur de ce type d’architecture à travers une connaissance et une sensibilisation au savoir médinal. En d’autre part, de répondre à la question de notre problématique sur la hiérarchisation des voies et des espaces et leurs logiques d’organisation dans le tissu.

Par conséquent, nous avons procéder de manière à étudier les médinas pour ressortir les éléments de sa structure ainsi que la base du mode d’organisation de l’espace. Cela, afin de faire retirer les caractéristiques morphologiques et structurelles qui la composent. Ensuite, faire un état de savoir sur les approches élaborées sur les médinas par souci d’améliorer notre connaissance et notre compréhension du modèle. Cette dernière nous a permis de nous orienter vers une double approche du cas, qui nous permettrait de comprendre et d’identifier la logique de son système spatial, et donc se focaliser sur l’étude de la médina par une analyse syntaxique et symbolique à travers des méthodes de la space syntaxe, d’identification typologique et spatiale des signes et d’une confrontation des deux systèmes d’analyse.

Récapitulatif de la classification des signes et l’analyse syntaxique :

La space syntaxe nous a permis d’étudier l’aspect morphologique architectural et urbain, la typologie permet d’identifier le type de l’élément.

Le choix de la médina de Tlemcen s’est fait pour sa spécificité historique, culturelle et en particulier pour son tissu urbain, un parfait exemple de structure traditionnelle.

Nous avons tout d’abord choisi un contexte d’étude, on nous aidons avec une analyse diachronique du site qui nous a permis de constituer une carte du tracé viaire de la ville de Tlemcen avant toute transformation et modification du tissu par la colonisation française. La carte nous a aidé à mettre en œuvre l’approche syntaxique en appliquant la méthode space syntax à travers la construction des cartes axiales par le logiciel depthmaps qui nous donner lieu à une compréhension de la configuration spatiale de la médina, ainsi l’organisation par d’un point centrale fortement intégré, assez homogène et accessible vers des zones d’habitations privées ayant une forte ségrégation, une difficulté d’accès avec un taux élevé de désordre et de profondeur.

Celle-ci s’est succéder par une étude des typologies des signes architecturaux de la médina, par une classification et une identification spatiale et physique des éléments.

Résultat de la confrontation de la lecture des signes et la lecture spatial de la médina de Tlemcen

Afin de mettre au point cette recherche, nous avons procéder à une confrontation des deux approches menées sur l’espace urbain, et à une interprétation des résultats afin de dégager les lois, les logiques urbaines de composition et d’organisation, ainsi que l’ordre du tissu.

La confrontation des relations du réseau avec les signes nous a induit à comprendre la logique des éléments et de déceler des interprétations concluantes qui nous permet de déduire que le

système est hiérarchisé selon une configuration spatiale qui corrèle par les seuils de franchissement et de transition symboliques qui est le code d’accès.

D’après cette étude de confrontation, voici ce qu’on a pu conclure :

 Les signes ont une relation avec l’organisation spatiale.  L’angle obtus signal une impasse.  L’angle traqué annonce un changement de quartier.  L’angle muquarnas annonce un évènement.  La skiffa à linteau présente le passage d’une zone public à une zone semi-publique.  La skiffa arquée présente le passage d’une zone semi-public à une zone semi-privée.  La skiffa entrée en arc présente le passage d’une zone semi-privée à une zone privée.  L’arc ressemblant à la porte, indique le franchissement vers une zone résidentielle privée.

Au final nous pouvons dire que l’hypothèse d’une corrélation entre la structure spatiale et les signes retrouvés dans l’espace urbain de la médina de Tlemcen existe. Cela signifierait la présence une d’hiérarchie des espaces à travers l’organisation des signes et des fonctions.

Limite de la recherche :

Comme toute chose à une limite, notre recherche aussi. Ce travail n’a pas abordé la dimension spatiale et symbolique des signe dans la médina de Tlemcen de manière approfondie dont la raison que le sujet demande la mise en perspective de tous les facteurs qui corrèlent avec l’espace urbain. Ce travail ne va pas au-delà d’une mise en avant d’une lecture spatiale, d’une identification et d’une classification des signes afin de trouver logique d’hiérarchie des espace, puisque l’approche même choisie et très vaste, demande énormément de temps, de lecture et de documentation, et donc n’pu être exploré dans son ensemble notamment par la raison des différentes difficultés rencontrées pour mener à bien ce travail. En premier lieu, le manque et l’inexistence de documentations graphiques, écrites, études socio culturelle, spatiales, typologiques et architecturale ainsi que les ouvrages traitant le même sujet, ce qui engendre par conséquence la dispersion de temps et d’énergie afin de cerner la problématique du thème, demandant alors plus de temps de recherche à travers les études académiques ou autres pour pallier aux insuffisances et donner une interprétation finale à chaque signe qui reste sans équivoque.

Perspectives de recherche :

Les résultats conclu dans ce travail montre différents axes inexploré d’où on se pose la question suivante : est-il suffisant de comprendre ces signes uniquement à travers une analyse spatiale ? Le facteur spatial ne se suffit pas à lui-même, il faudra ajouter une connaissance détaillée de manière à étudier les différents paramètres et facteurs que le modèle prend en compte, tel que le mode constructif, les matériaux, les techniques, les dimensions, le facteur social, le facteur économique, le facteur culturelle, etc. que nous n’avons pas étudié dans le présent document pour des raisons de temps mais essentiellement par manque de documentation et de manque de donnée à ce sujet.

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