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INTRODUCTION :
Qu’arrive-t-il quand les lieux sont désertés de tous savoirs ? Si la mémoire, ou l’histoire d’un passé existe, qu’adviendra-t-il de la culture, donc ? Algérie, l’espace de permanente ruptures et discontinuités Elle écrit gâchis Au temps de la vie Chère amie, Saisie le prix de ton ami (temps) Qui fortifie ‘racines’ Donne alors, place aux esprits nourris et avertis de tout genre d’acquis Il ne fait pas autant de mal quand on y pense finalement. L’oubli est peut-être le remède de luimême. Auto-déclencheur, il suscite le questionnement, la recherche de tout enfouis d’autrefois. Il amène à éclairer les zones d’ombre, voire même, le caché de toute obscurité. Il appelle à faire le renouveau. Le majeur du « DEVELOPPEMENT » La culture, cet enrichissement essentiel dans la vie des individus, devient, même si elle avait confirmé son talent de communication des civilisations (dans les différents siècles) passées, un vecteur important et inépuisable dans l’épanouissement des sociétés, sollicitant le changement (remise en cause pour une amélioration des conditions) et l’ouverture sur d’autres éventualités (de création, d’idées, de possibilités d’actions …ect.). Elle ne se limite pas. C’est une source qui favorise la réflexion continue à l’approfondissement des données et aux regards des détails qui peuvent changer tout, qui mène à voir le monde pour ce qui l’est vraiment. Un monde qui ne se lasse jamais de se construire. En réponse à cette problématique courante, toutefois alarmante dans les villes de l’Algérie telle que la ville de TLEMCEN, nous avons mis en place un projet visant la « Culture Ensemble pour Nous Tous ». Ce dernier a pour objectif d’ouvrir les champs sur le potentiel existant et leur projection dans le temps. Cette Tlemcen aux atouts nombrables à conquérir les esprits, ne manque pas d’être riche et florissante en culture. Connue comme capitale politique du Maghreb central puis capital de l’Occident musulman jadis, par ailleurs capitale de la culture islamique en 2011, son rayonnement économique, religieux et socioculturel persiste à l’embellir. Néanmoins cette terre très riche en patrimoine se réduit à l’état de ruine et de disparition de ses joyaux. De ce constat, découle l’alerte sur le devenir de la médina de Tlemcen. A ce titre la zone de Bab Zir, un quartier entièrement détruit lors de l’évènement : Juin 1997. Ce qui nous à solliciter à faire part de notre proposition sur le plan urbain qu’architectural. A travers ce projet destiné à promouvoir, à diffuser, à médiatiser, à sensibiliser et à partager les arts, le patrimoine et la culture, il porte essentiellement l’objectif de faire développer et enrichir la ville. L’ambition a été de créer un Forum des arts et de la culture, dans l’ancien noyau au côté de l’ancienne porte de Bab Zir –porteuse du même nom que son quartier Bab Zir, disparue aujourd’hui- menant à la ville, pour dépasser le souci d’identité sociale, en travaillant sur la 71
