© James Arthur
SUR LE TERRAIN
Le permanent de Metea, Carl De Clercq, avec les délégués CSC de Berry BPI: Kris Rogiers, Samer El Ouahabi, Mustafa Palit et Koen Van Ingelgem.
Berry BPI «On ne peut pas continuer comme ça» Lors des dernières élections sociales, l’équipe CSC s’est largement renouvelée, avec toujours la même volonté d’être là pour défendre les collègues. Le principal défi est de lutter contre la charge de travail élevée, nous expliquent les militants Koen Van Ingelgem, Kris Rogiers, Mustafa Palit, Samer El Ouahabi, Mayerling Schaele et Mario Wuytack.
Nous couvrons l’ensemble des départements et, en plus, les équipes de jour, de nuit et de week-end sont toutes représentées au sein de notre équipe. C’est un gros atout. Nous détectons ainsi très rapidement les signaux émanant de nos différents groupes de travailleurs. C’est un critère auquel nous avons été très attentifs dans notre recherche de candidats pour les élections sociales. Nous avons cherché des candidats à des endroits où nous n’étions pas représentés jusque-là. La qualité des candidats est évidemment importante également. Nous préférons éviter les tire-au-flanc qui ne veulent figurer sur la liste que
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pour être protégés. Le résultat des élections sociales a été étonnant. De nombreux nouveaux élus nous ont rejoints. C’est une nouvelle équipe relativement inexpérimentée qui s’est retrouvée à la table de la concertation. Dans l’intervalle, la collaboration s’est nettement améliorée. Nous formons aujourd’hui une vraie équipe. Nous avons d’ailleurs planifié un teambuiding.
«Notre principal défi? Lutter contre la charge de travail élevée!» | SYNDICALISTE 967 | 25 MAI 2022 |
Quelles ont été les principales difficultés rencontrées par la jeune équipe? Suite à un concours de circonstances (beaucoup de nouveaux membres du personnel, une nouvelle direction, de nouveaux délégués), nous avons rencontré pas mal de difficultés au début pour communiquer entre nous, avec les collègues et l’employeur. Notre équipe voulait évidemment concrétiser au plus vite les points de notre programme électoral, mais nous avons vite compris que la nouvelle direction avait du mal à trancher elle-même et devait aller chercher un mandat à un échelon supérieur pour prendre certaines décisions Cette situation a naturellement compliqué les négociations. Certains sujets ont été mis au frigo à plusieurs reprises. La culture de la concertation ouverte et la confiance mutuelle qui régnaient dans le passé ont ainsi été largement mises en cause.