DOSSIER DU MOIS LES ENJEUX ET DÉFIS DE LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE
Pistes de solution pour favoriser le développement économique ENTREVUE AVEC MME MIA HOMSY, PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’INSTITUT DU QUÉBEC
AOÛT 2021
Le Québec vit actuellement une pénurie de main-d’œuvre sans précédent. Avec 4,2 % d’emplois vacants, il est la 2e province la plus touchée, juste après la Colombie-Britannique. L’enjeu est bien réel et risque de nuire au développement économique. Dans les prochaines années, le Québec devra faire preuve de souplesse et d’ingéniosité dans ses façons de faire pour résoudre le problème.
URBA
28
Q R
Quel est votre rôle à l’Institut du Québec ?
Le mandat de l’Institut du Québec est de contribuer à analyser et à vulgariser les enjeux socio-économiques pour proposer de meilleures politiques publiques. Nous voulons faire progresser le Québec avec des politiques publiques, sociales et économiques plus adaptées qui regardent vers l’avenir. À combien estimez-vous le nombre de postes vacants au Québec ? La pandémie de la COVID-19 a-t-elle eu un impact sur ce nombre ? Il y a environ 150 000 postes vacants. Nous avons connu une légère baisse pendant la pandémie, mais maintenant nous sommes revenus au même point qu’avant la crise. Au 1er trimestre de 2021, nous avions 18 500 postes vacants de plus qu’un an plus tôt. Le Québec est la deuxième province la plus touchée par la pénurie, avec 4,2 % d’emplois vacants, tout juste derrière la Colombie-Britannique, avec un taux de 4,5 %.
Mme Mia Homsy, présidente-directrice générale de l’Institut du Québec