Quelle saison ! Malgré les circonstances, les athlètes SAS n’ont jamais été aussi nombreux à prendre part à des compétitions internationales, des courses FIS citadines aux épreuves de Coupe du Monde. Christian Vial | SAS Lausanne, chef alpin
Le ski alpin a eu la chance de ne pas avoir été trop impacté par le Covid et les mesures de protection dictées par les gouvernements. Certes, il n’y a pas eu de spectateurs, et les amateurs ont dû se contenter de ski libre et de poudreuse. Mais les athlètes représentant le SAS au niveau FIS (et mieux !) n’ont jamais été aussi nombreux (38) à participer à des compétitions internationales. Le SAS a ainsi été représenté dans pas moins de 352 d'entre elles, des courses FIS citadines à celles de Coupe du Monde. Dans cet article, nous tenons à vous montrer ce que nos fers de lance du ski alpin réalisent. Mais rassurezvous, derrière eux, il y a une relève qui se bouscule au portillon. Je tiens personnellement à féliciter les athlètes qui évoquent leur saison écoulée dans ces pagese, mais aussi les 31 autres. Un grand bravo à tous pour cette saison inédite à tous points de vue, et à l’année prochaine !
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Arnaud Boisset (SAS Lausanne) «Comme je revenais de blessure, je suis plus que satisfait d’avoir rapidement retrouvé mon niveau d’avant, voire de m'être un peu amélioré. En super G, j'ai réussi à produire beaucoup de vitesse, mais j’ai parfois pris un petit peu trop de risques. Il y a eu pas mal de déchet, je suis notamment sorti trois fois sur sept courses en Coupe d’Europe. C'est trop... En descente, il m’a manqué des kilomètres d’entraînement, surtout jusqu’à mi-janvier. Ensuite, ça s’est mieux passé. Au final, j’ai amélioré mes classements mondiaux en descente, en super G et même en géant.» «Au plan physique, je n'ai connu qu'une seule petite alerte, lors des dernières courses importantes, les finales de Coupe d’Europe à Saalbach. Mais mon genou va désormais très bien, je peux à nouveau skier à fond. Par ailleurs, j’ai confirmé mon statut de cadre B, et je pense avoir progressé au sein du groupe. Là, je lorgne vraiment sur la Coupe du Monde, et mon but premier est d’accumuler de l’expérience sur leurs pistes. Mais si l'on veut bénéficier de ce type d’opportunités, il faut faire preuve de patience. Au niveau des groupes d’entraînement pour la saison prochaine, je peux m’imaginer que nous allons poursuivre sur la voie de 2020-21, avec Alexis Monney, Yannick Chabloz et Josua Mettler.»
