PAULINE & JĂRĂME
Portrait des gérants du nouveau restaurant
LES 100 ANS DE HOSSEGOR Une folle programmation tout au long de lâannĂ©e
AGGLOLUX
Le liÚge soustonnais dans tous ses états

PAULINE & JĂRĂME
Portrait des gérants du nouveau restaurant
LES 100 ANS DE HOSSEGOR Une folle programmation tout au long de lâannĂ©e
AGGLOLUX
Le liÚge soustonnais dans tous ses états
Câest le regard tournĂ© vers un sunset poudrĂ© que nous continuons Ă nous Ă©namourer pour cette cĂŽte chĂšre Ă nos cĆurs. Elle nous inspire, nous surprend, nous fait vibrer, il est rare de rĂ©sister Ă ses invitations Ă la crĂ©ation, Ă la rencontre et Ă la cĂ©lĂ©bration. Câest avec joie que nous cĂ©dons Ă lâappel. Pour ce numĂ©ro, prenons le temps de la contempler.
Nos racines sont landaises et notre histoire, celle dâune famille, dâamitiĂ©s et de rencontres. Entre pignes, Ă©cume ocĂ©ane et Ă©pis de maĂŻs, le vent Jackâs souffle et câest naturellement quâon a rĂ©pondu Oui Ă lâinvitation dâouvrir prĂšs de chez vous (et nous) notre 5 Ăšme restaurant Ă Saint-Jean-de-Luz. GĂ©rĂ© par notre audacieux et enjouĂ© couple de Bayonnais, nous sommes trĂšs heureux dâĂȘtre prĂ©sents avec eux sur ces terres au caractĂšre bien marquĂ© pour partager nos valeurs et nos burgers.
Dans ce douziĂšme numĂ©ro, on sourit Ă la pensĂ©e de cette imprenable vue des PyrĂ©nĂ©es, nichĂ©e dans le petit lieu-dit devenu station balnĂ©aire, qui arrĂȘte le regard en cet endroit depuis maintenant 100 ans. Comme un ancrage dans la roche, bien nĂ©cessaire dans ce coin en perpĂ©tuel mouvement, câest avec la folle Ă©nergie de ses twenties que nous cĂ©lĂ©brons cette annĂ©e le centenaire de Soorts-Hossegor. Lâoccasion de rencontrer Mao, shaper bien connu de la rĂ©gion, pour parler de la planche quâil a customisĂ© avec le dessinateur Yann Renauld, Ă dĂ©couvrir lors de lâexposition «Art et Surf» et bien sĂ»r de se retrouver ensemble pour faire la fĂȘte.
Enfin nâayant pas de meilleure raison que celle dâĂȘtre terriblement curieux et admiratif des talents locaux, nous sommes allĂ© discuter avec des amoureux de leur matiĂšre. Au fil de ces pages, on se prend dâintĂ©rĂȘt pour le chĂȘne-liĂšge, le poisson, les fleurs, les cartes, et mĂȘme les vieilles piĂšces. Leur travail est un rappel Ă lâordre, celui de continuer Ă faire, et surtout continuer de sâĂ©merveiller. Vous lâaurez compris, le fil rouge, câest ĂȘtre passionnĂ©. Pour les uns tout est dit dans les yeux de poissons, quant Ă nous, on ne sâexprime jamais mieux quâautour dâun burger
Au nom de toute lâĂ©quipe, bonne lecture et bon appĂ©tit !
DIRECTION DE LA PUBLICATION
Team Jackâs Burgers
COORDINATION ĂDITORIALE
Faustine François - Pop communication
DIRECTION ARTISTIQUE
Quitterie Daury
Indra Ramassamy
JOURNALISTES
Marie Arquié - Pop communication
Faustine François - Pop communication
Chloé Pingard - Pop communication
PHOTO DE COUVERTURE
Quitterie Daury
Hugo Geneston
PHOTOGRAPHIE
Hugo Geneston
ĂDITION ET RĂALISATION
Jackâs Burgers, sociĂ©tĂ© TROISAIR
22 avenue de Verdun, 40130 Capbreton
NOUVEAU RESTAURANT DANS LE PAYS BASQUE
ATELIER DâANGRESSE-FUMOIR ARTISANAL
HOSSEGOR FĂTE SES 100 ANS
TOKIKO
MANU DUBARRY
ENCRES MARINE
LE COIN DES CRĂATEURS
AGGLOLUX
MIAM...
FOCUS BURGERLOVERS
HOSSEGOR SAUVETAGE CĂTIER
RENCONTRE BIEN-ĂTRE
KIDâS CORNER
MERCI Ă TOUS LES INTERVIEWĂS POUR LEUR TEMPS ET LEUR IMPLICATION
Jackâs Paper est un magazine annuel offert par la sociĂ©tĂ© TROISAIR.
DépÎt légal : à parution, tous droits réservés.
La reproduction, mĂȘme partielle, des textes ou illustrations publiĂ©s dans ce numĂ©ro est interdite sans autorisation Ă©crite prĂ©alable de lâĂ©diteur.
Ne pas jeter sur la voie publique.
On entend souvent «Vousvoulezpasouvrirverscheznous?»On a décidé de commencer prÚs de chez nous sur la CÎte Basque⊠Avec un défi humain et professionnel comme on les aime !
Le lieu est choisi pour continuer lâaventure Jackâs⊠ce sera SaintJean-de-Luz ! Avec sa baie ouvrant sur lâocĂ©an et sa vue sur le Jaizkibel. Le dĂ©cor est plantĂ© pour accueillir ce tout nouveau restaurant, tenu par des basques ! On vous raconte comment Pauline et JĂ©rĂŽme, un couple de Bayonnais que rien ne prĂ©destinait au monde de la restauration, a fait un virage Ă 180°, habitĂ© par une motivation profonde et un goĂ»t marquĂ© pour le challenge.
En couple depuis 14 ans et jeunes parents dâun petit Marceau, Pauline, 31 ans et JĂ©rĂŽme, 35 ans, prennent la gĂ©rance de notre nouveau restaurant. Avec un BEP Chaudronnier en poche, JĂ©rĂŽme sâengage dans lâarmĂ©e sans y trouver son compte. Il sâoriente ensuite rapidement dans lâindustrie automobile pour y rester plus de 10 ans. Pauline a quant Ă elle un BTS Management des UnitĂ©s Commerciales et travaille pendant plusieurs annĂ©es chez un distributeur de produits alimentaires. Ce qui fait leur force, câest leur envie de bien faire et de toujours avancer. Ils sont engagĂ©s dans leur travail et se donnent toujours Ă 100%. En misant sur cette opportunitĂ© de carriĂšre, ils plongent dans lâinconnu. Pari gagnĂ© quelques mois aprĂšs.
PAULINE : Se lancer dans lâouverture dâun restaurant alors que nous ne sommes pas du mĂ©tier, câest vraiment ambitieux, mais câest avant tout lâenvie dâapprendre de nouvelles choses, que je trouve trĂšs enrichissante, qui mâa motivĂ©e Ă dire oui !
JĂRĂME : Jâai le goĂ»t du relationnel. LâĂ©change avec les clients et les Ă©quipes fait partie de moi, de mon passif professionnel et sportif. Je savais quâen mâengageant avec le Jackâs, jâallais pouvoir mettre Ă profit ce trait de caractĂšre.
Ils se jettent alors Ă corps perdu dans une formation soutenue au sein des Ă©quipes du Jackâs pour maĂźtriser les codes et usages de la restauration rapide. Formation technique surtout, car pour ce qui est de lâordre du « soi », les valeurs communes Ă tous les membres de notre famille grandissante que sont le savoir-ĂȘtre, le partage et le dĂ©passement de soi vibrent dĂ©jĂ en eux.
PAULINE : On a dĂ©couvert tous les postes propres Ă la gĂ©rance dâun restaurant, mais aussi tout lâaspect opĂ©rationnel.
Ce point Ă©tait extrĂȘmement important pour nous, car on ne pouvait pas envisager de former nos futures Ă©quipes Ă des postes sans les maĂźtriser en amont. Câest une question de respect.
JĂRĂME : Je rejoins Pauline⊠Pour tout vous dire, Ă la fin du premier jour, je lui ai dit « Quâest-ce quâon a fait Pauline ?! ». Je sortais dâun service Ă la plancha et le dĂ©fi de gĂ©rer les cuissons dans le rush du service mâa fait paniquer. Mon formateur a su me rassurer en me conseillant de prendre la chose sous lâangle du jeu. Jâai compris que lâanticipation Ă©tait la clĂ© et maintenant, je mâamuse Ă essayer dâavoir toujours un coup dâavance dans le service !
On lâaura compris, ces deux-lĂ nâont pas froid aux yeux ! On tenait Ă partager avec vous leur choix de carriĂšre et Ă saluer leur courage et leur dĂ©termination. Maintenant, si vous souhaitez vivre une expĂ©rience professionnelle forte et authentique et pourquoi pas grandir au sein de la famille Jackâs dans le Pays Basque, poussez les portes du restaurant de Saint-Jean-de-Luz !
Et pour tous les Burgerslovers , Pauline, JérÎme et leur crew vous prépareront vos menus préférés avec plaisir et pétillance !
Jean-FĂ©lix Watteau a repris, en 2021, lâAtelier dâAngresse-Fumoir Artisanal.
LâĂ©quipe prĂ©pare et commercialise divers poissons fumĂ©s et autres produits de la mer finement travaillĂ©s.
Saumon, truite, anguille, espadon, tarama, caviar⊠à lâAtelier dâAngresse, les produits de la mer sont Ă©lĂ©gamment mis Ă lâhonneur. Tous sont Ă©laborĂ©s sur place selon des techniques traditionnelles : « Chaque recette implique une maturation, une transformation, une cuisine. LâidĂ©e, Ă travers le poisson fumĂ©, câest de dĂ©velopper une gamme de produits de la mer, prĂȘte Ă ĂȘtre consommĂ©e et de grande qualitĂ©. Nous sommes en permanence Ă la recherche de nouveautĂ©s. Un exemple, câest le thon rouge fumĂ©. Un produit que nous avons passĂ© un an Ă mettre au point ! »,
partage Jean-FĂ©lix Watteau, qui a repris, il y a deux ans, lâentreprise créée en 1999 dans la zone du Tuquet Ă Angresse. Avant cela, ce passionnĂ© de pĂȘche travaillait pour un gros acteur des produits de la mer : « Un bagage industriel dans une entreprise dâartisanat qui contribue Ă garantir une top qualitĂ© toute lâannĂ©e. »
On peut retrouver lâun des produits phares de lâAtelier dâAngresse dans le burger « Salmon Avocado » de chez Jackâs : le saumon gravlax, marinĂ© avec de lâaneth et sĂ©chĂ© dans du sel et du sucre, est associĂ© Ă de lâavocat pour la proposition de burger au poisson.
« LâIDĂE Ă TRAVERS LE POISSON FUMĂ
»
« Le Jackâs cherchait quelque chose de trĂšs bon, de local et de hors du commun », se rappelle Jean-FĂ©lix.
Au-delĂ de la qualitĂ© apportĂ©e par le savoir-faire de lâatelier, le chef dâentreprise a Ă cĆur de bien choisir la provenance des produits en privilĂ©giant la pĂȘche et lâĂ©levage traditionnel en pleine mer. Les produits sont disponibles Ă lâatelier et Ă©galement en vente sur plusieurs marchĂ©s (Anglet, Capbreton, Dax, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Tosse) ainsi quâaux Halles dâHossegor.
ATELIER DâANGRESSE
220, Z.A. du Tuquet 2
40150 Angresse
fumoir_angresse
www.fumoir-angresse.fr
Pour cĂ©lĂ©brer son anniversaire, la mairie, lâoffice du tourisme et diffĂ©rentes associations locales de la station balnĂ©aire dâHossegor se sont rĂ©unies pour imaginer plusieurs Ă©vĂšnements culturels et festifs tout au long de lâannĂ©e 2023. Saviez-vous quâavant lâurbanisation des terrains reliant lâocĂ©an au bourg de Soorts, ce lieu-dit nâĂ©tait composĂ© que de pins et dâun lac ? 1923 marque un tournant majeur avec les annĂ©es folles et la construction de bĂątiments spectaculaires comme le Casino au style Art DĂ©co. De belles choses Ă apprendre et Ă transmettre.
UNE INVITATION SUR MESURE
Créé pour lâoccasion, le logo est une carte de jeu. Ni carreau, ni trĂšfle, mais une pigne, chic et emblĂ©matique de notre culture landaise. La ville, personnifiĂ©e par une figure simple et raffinĂ©e, Ă©voque « lâĂ©lĂ©gance ocĂ©ane» avec les codes signatures des annĂ©es folles, le tout rĂ©uni comme un clin dâĆil au Sporting Casino. Une rĂ©ussite.
Les 1 er et 2 juillet, une exposition extĂ©rieure inĂ©dite aura lieu au niveau du pont Mercedes oĂč seront accrochĂ©s plus de 15 surfs dessinĂ©s par des artistes et rĂ©alisĂ©s par des shapers locaux. Conçues Ă quatre mains, ces planches uniques seront ensuite visibles - dĂšs le 3 juillet - dans diffĂ©rents hĂŽtels de la ville avant dâĂȘtre vendues aux enchĂšres au profit dâun projet pĂ©dagogique entre les groupes scolaires de Soorts-Hossegor et de Taiarapu-Ouest.
Afin de retracer lâhistoire de la ville et montrer son Ă©volution en 100 ans, la ville dâHossegor sâest rapprochĂ©e du MusĂ©e Basque reprĂ©sentĂ© par Sabine Cazenave, directrice et conservatrice en chef, et de Claude Laroche, spĂ©cialiste de lâhistoire de lâarchitecture. Un condensĂ© de photographies, de tableaux, dâobjets, des reconstitutions et des plans permettront de ressentir lâĂ©volution et les multiples influences architecturales et artistiques. Ă voir au Sporting Casino Ă partir du mois de novembre 2023.
SUIVRE LâACTUALITĂ LâAGENDA SUR LES RĂSEAUX SOCIAUX :
FACEBOOK : @villedesoortshossegor et @hossegorbouge
INSTAGRAM : @villedesoortshossegor et @hossegorofficiel
INFORMATIONS & RĂSERVATIONS : tourisme@hossegor.fr
Tél. : 05 58 41 79 00 / AGENDA : www.hossegor.fr
de
extérieure
shaper Laurent Grenier aka Mao et le dessinateur Yann Renauld ont collaboré pour réaliser un surf unique avec une BD sérigraphiée dessus. Rencontre avec Mao dans son atelier de shape à Soustons.
PEUX-TU NOUS PRĂSENTER VOTRE TRAVAIL ENSEMBLE ?
Yann mâa proposĂ© ce projet Ă quatre mains et jâai Ă©tĂ© trĂšs honorĂ© car câest quelquâun de trĂšs connu dans le milieu de la BD, il a travaillĂ© notamment avec Cosmic Tube, Charlie Hebdo et Moto Verte. Ayant vĂ©cu Ă Hossegor il y a une quarantaine dâannĂ©es, il a vu son Ă©volution, et est parti sur un dessin sĂ©rigraphiĂ© sur du papier de soie trĂšs fin qui reprĂ©sente diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie de la ville avec son humour sarcastique. De mon cĂŽtĂ©, je suis parti sur mon modĂšle Voltage qui est assez difficile Ă shaper puisquâil a des entournures trĂšs biscornues et un peu partout
SURF ?
Je pose le papier de soie sur mon pain de mousse dĂ©licatement. Je le dĂ©coupe un peu. Je pose ensuite ma fibre dessus et je vais lâentoiler dĂ©licatement avec mes doigts pour ne pas faire de pli. Une fois que câest stratĂ©, je fais de lâautre cĂŽtĂ© et par-dessus. Jâenvoie mon hot coat recto-verso. Je dĂ©fonce ma planche pour mettre les plugs - si je ne lâai pas fait avant et je mets tout Ă plat. Jâenvoie mon finish et je la sors en polish.
Jâai passĂ© mon diplĂŽme de surf sur le tard aprĂšs avoir Ă©tĂ© bĂątelier sur le courant de Soustons. Ensuite jâai donnĂ© des cours et mes clients me demandaient des conseils pour acheter leur surf donc je leur indiquais des shops. Je me suis dit quâil fallait absolument que jâapprenne Ă fabriquer et je suis allĂ© voir Yvan Amelineau, lâun des meilleurs shapers français au monde. Il mâa pris sous son aile pendant deux ans pour tout mâapprendre et ensuite, jâai fait cavalier seul. Jâai dĂ©veloppĂ© mes modĂšles lâhiver, en pensant Ă mes Ă©lĂšves de lâĂ©tĂ©. LâĂ©tĂ© suivant, ils revenaient me voir et ils voyaient les planches que jâavais faites et je les mettais au service de mon Ă©cole de surf. Aujourdâhui, jâen suis Ă un stade oĂč je fais du stock au travers de mes commandes, je fais aussi du stock qui me permet dâarriver en avril avec un bagage de planches et un choix beaucoup plus Ă©toffĂ© : une quinzaine de modĂšles et dans chaque, il y a cinq tailles en moyenne⊠donc ça fait beaucoup de planches Ă faire. Je teste la plupart pour savoir si elles marchent et assez rĂ©guliĂšrement, donc je sais de quoi je parle.
Ă lâoccasion
lâexposition
« Art et Surf », le
Ă contre-courant de la dĂ©matĂ©rialisation tous azimuts, le duo Anna Skoog et Benoit Torres imprime sur du papier premium des posters illustrĂ©s de villes dans un style suĂ©dois en noir et blanc. Tous dĂ©clinĂ©s sur des objets de dĂ©coration, ces plans sont des fenĂȘtres par lesquelles tout le monde peut entrer et se perdre curieusement.
SituĂ© Ă Ascain, non loin de Saint-Jean-de-Luz, lâatelier Tokiko - qui signifie « local » en basque - est calĂ© dans une pĂ©piniĂšre dâentreprises avec une vue magnifique sur la Rhune. Ă lâintĂ©rieur, lâespace baignĂ© de lumiĂšre se partage entre la partie bureaux et le stock rangĂ© au cordeau. Ici, il souffle un univers assez extraordinaire, un mĂ©lange dĂ©paysant entre Ă©lĂ©gance intemporelle et joyeuse crĂ©ativitĂ©.
Le premier chapitre de cette belle histoire sâĂ©crit Ă SaintJean-de-Luz. En 2016, Anna, suĂ©doise dâorigine, imagine une empreinte de la ville en noir et blanc. FĂ©rue de design et illustratrice de mĂ©tier, elle dĂ©limite la zone gĂ©ographique sur Google Earth, rĂ©alise un squelette graphique, sâinforme sur tous les symboles de la ville, liste ses rues, dessine les traits simplifiĂ©s des bĂątiments emblĂ©matiques pour enfin finaliser - un mois plus tard - sa toute premiĂšre crĂ©ation. Elle souhaite apporter quelque chose de nouveau, un souvenir moderne et graphique qui plairait tant aux touristes quâaux locaux. TrĂšs vite, Benoit - son conjoint - la rejoint dans lâaventure et lâaide sur le business plan et la sĂ©lection du papier, fort de son expĂ©rience professionnelle chez un imprimeur de Bayonne. Ce premier jet sĂ©duit et le format poster est donc dupliquĂ© sur les villes de GuĂ©thary, Biarritz et Bayonne. Aujourdâhui, Tokiko compte plus de 35 villes diffĂ©rentes en France, Ă lâinternational et une
« NOUS REVISITONS LES PLANS DE VILLES DE MANIĂRE SINGULIĂRE. LES
ILLUSTRATIONS NâONT PAS
POUR BUT DE REPRODUIRE UNE CARTOGRAPHIE
PRĂCISE MAIS PLUTĂT DE PROPOSER UNE SORTE DE MOTIF GRAPHIQUE
ET IDENTITAIRE, TELLE LâEMPREINTE DIGITALE DâUN LIEU »
nouvelle collection de monuments, comme un zoom dans les cartes, est sortie au printemps dernier. « Depuis le dĂ©part, nous avons misĂ© sur un produit trĂšs qualitatif avec un papier premium, Ă©pais, vivant et structurĂ©. Le dessin est imprimĂ© en quadri et protĂ©gĂ© par un filtre anti-UV pour ne pas quâil devienne gris. Nous jouons sur la brillance et le mat » explique Benoit, et Anna de rajouter « On dirait presque que le noir est sĂ©rigraphiĂ© »
De ce trait unique, le couple a dĂ©clinĂ© les villes les plus demandĂ©es (comme Bordeaux) sur des objets de dĂ©coration : tasses espresso, torchons, trousses, tote bags, carnets, plateaux en bois, magnets, cartes postales, etc. Depuis quelques annĂ©es, le duo rĂ©pond Ă©galement aux demandes spĂ©cifiques de particuliers et dâentreprises privĂ©es ou publiques comme le Jackâs Burgers, le musĂ©e de Doha au Qatar, lâAssemblĂ©e Nationale ou lâhabillage complet dâun mur de cinĂ©ma : « Nous avons imaginĂ© le plan de la ville en format paysage et nous avons sollicitĂ© les Ă©quipes pour y intĂ©grer des rĂ©fĂ©rences drĂŽles, des jeux de mots comme les Halles Pacino. CâĂ©tait trĂšs chouette comme projet ! ». Quand la perspective, le dessin et la matiĂšre sâunissent au-delĂ des frontiĂšres.
Dâorigine gersoise, Manu Dubarry ne pensait pas un jour « habiter en vacances » et encore moins sâinspirer de lâocĂ©an pour rĂ©aliser des Ćuvres. Pourtant, aprĂšs une carriĂšre de chef peintre sur les plateaux de cinĂ©ma, elle se lance comme dĂ©coratrice dâintĂ©rieur avec une spĂ©cificitĂ© pour la chine, la brocante mais aussi les objets de rĂ©cupĂ©ration. Pleine dâidĂ©es crĂ©atives et touche-Ă -tout, elle trouve des filets de pĂȘche sur la plage et les recycle pour en faire des poissons dĂ©coratifs. Puis son mari devient pĂȘcheur et il ramĂšne de magnifiques poissons Ă la maison. Manu souhaite les honorer et apprend lâart japonais du Gyotaku, technique qui consiste Ă fixer lâempreinte dâun poisson sur du papier ou du tissu. Comme pour tout, elle se sert dâailleurs de lâencre de seiche locale pour rĂ©vĂ©ler leurs atouts : « Je les badigeonne, les tamponne et les pose respectueusement sur du papier ou du tissu sâils font plus dâ1 mĂštre comme le thon ! ». De ce premier marquage, elle reprend le dessin minutieusement⊠Notamment lâĆil quâelle dĂ©crit comme le rĂ©vĂ©lateur de leur Ăąme. « La petite dorade grise a souvent lâĆil en colĂšre, elle est marrante » sâamuse-t-elle. Le poisson est ensuite cuisinĂ© et dĂ©gustĂ© de A Ă Z en famille ou entre amis. Les os de leurs crĂąnes servent Ă©galement Ă rĂ©aliser dâautres Ćuvres plus sculpturales avec des feuilles dâor, des perles ou des plumes. On se rĂȘve dâune exposition pour dĂ©couvrir les multitudes de poissons de notre bel ocĂ©anâŠ
manudubarry
Mail : ma.dub@wanadoo.fr
Cette artiste de Seignosse rĂ©alise des Ćuvres remarquables avec des filets de pĂȘche rĂ©cupĂ©rĂ©s sur la plage ou des poissons pĂȘchĂ©s par son mari. Une dĂ©marche unique et 100 % Ă©colo qui mĂ©rite quelques explications.
Il y a tout un univers naĂŻf et colorĂ© dans les crĂ©ations de Marine SengĂšs. Une histoire aussi : ses arriĂšres grands-parents hossegoriens, son amour pour les matiĂšres, son profil voyageur et curieux, ses rencontres artistiques. InspirĂ©s de ses paysages et des personnes de son quotidien, ses sĂ©rigraphies remettent Ă lâhonneur lâartisanat et les process qui demandent du temps. Par chance, elle expose et vend ses crĂ©ations sur le marchĂ© dâHossegor.
Son atelier est installĂ© Ă Seignosse bourg. Câest lĂ quâenfant, elle passait ses vacances. LĂ , que Marine SengĂšs, designer et coloriste, a choisi de poser ses valises aprĂšs un parcours artistique Ă travers diffĂ©rents pays. Ă Paris, elle dĂ©bute dans une agence prospective de tendances lifestyle, Ă Amsterdam, elle est designer produit dans un studio familial aux rĂ©alisations joyeuses et colorĂ©es, ensuite elle part vivre Ă MontrĂ©al et travaille dans le stylisme, la communication et le graphisme puis collabore avec la directrice artistique du magazine ELLE QuĂ©bec. En parallĂšle, elle est consultĂ©e sur les tendances et comme journaliste pour des groupements de magazines autour de la mode, de la dĂ©coration, de lâart de vivre et du fooding.
Sourire vissĂ© sur son visage, yeux pĂ©tillants et veste Ă patchs portĂ©e avec dĂ©gaine, nous la rencontrons autour dâun cafĂ©. PassionnĂ©e et curieuse, nos Ă©changes tournent rapidement autour de lâart et du design. Son tempĂ©rament lumineux dĂ©voile une artiste proche de son instinct, son Ćil et ses ressentis : « Quand je me suis installĂ©e en 2014, jâai eu comme un choc⊠Je ne voyais que des cartes postales ou des photos Ă lâancienne pour prĂ©senter la rĂ©gion, aucune illustration ! Donc jâai commencĂ© Ă dessiner des croquis dans un carnet. Je cherchais des axes forts, un support graphique pour faire le lien avec les gĂ©nĂ©rations, mais je nâavais pas envie de faire de lâinfographie pure et dure. Jâavais envie de crĂ©er comme des madeleines de Proust visuelles, des souvenirs graphiques qui parlent aux gens ».
Lâartiste propose donc des dessins naĂŻfs aux couleurs monochromes et aux traits plutĂŽt Ă©pais avec toujours le choix dâune couleur chaude et une couleur froide. En gĂ©nĂ©ral, ses crĂ©ations sont assez joyeuses et pop : « Jâavais dessinĂ© la plage des Culs Nuls en fluo, ça marchait trĂšs bien ».
CĂŽtĂ© inspiration, ses Ćuvres racontent son quotidien et des scĂšnes de vie. Comme un miroir, elle dĂ©cline ce quâelle voit : les maisons landaises, les plages, la courbure dâun pin, un phare, une rambarde oĂč des locaux se retrouvent, les jeunes qui sautent du pont dâHossegor. Elle se lance ensuite dans la sĂ©rigraphie et sâauto-forme. Elle monte son premier atelier et fabrique ses propres outils, bricole des accessoires, commande des piĂšces, rencontre des artisans, fait des tentatives avec des hauts et des bas⊠et, quelques mois plus tard, en juillet 2016, elle se dĂ©cide Ă vendre ses crĂ©ations sur le marchĂ© dâHossegor. « Dans lâempressement, je nâai clairement pas eu le temps de trop rĂ©flĂ©chir et heureusement, car cela mâa poussĂ© Ă le faire⊠et les gens ont accrochĂ©, le bouche-Ă -oreille sâest fait assez naturellement ».
Ă terme, Marine pense Ă dĂ©cliner ses dessins sur du textile pour de la dĂ©coration dâintĂ©rieur : « Jâaime le processus crĂ©atif, les rencontres avec les gens et les savoir-faire donc je me laisse porter par les projets. Câest chouette de mĂ©langer les sensibilitĂ©s donc ma porte reste ouverte⊠».
Un éloge de la création comme une invitation à repenser notre art de vivre.
Rendez-vous au marchĂ© dâHossegor les mercredis, vendredis et dimanches matin entre le mois de juin et septembre. Entre avril et novembre uniquement le dimanche matin. En dĂ©cembre Ă lâatelier du Moulin Ă Seignosse.
Lâhiver, Marine bascule sur le graphisme et collabore avec des entreprises locales et des particuliers pour la rĂ©alisation de leurs logos, identitĂ©s graphiques et faire-part de mariage uniques.
Atypique et Ă©lĂ©gante, cette marque a pour spĂ©cificitĂ© de rĂ©utiliser des piĂšces de monnaie françaises des annĂ©es 1900 aux annĂ©es 2000. AprĂšs les avoir restaurĂ©es et refaçonnĂ©es, lâĂ©tape suivante consiste Ă les plaquer en or ou en argent, ou les laisser brutes pour ensuite les monter en bijoux. Conçu Ă Hossegor par Kilian Croguennec, lâhistoire est aussi belle que touchante. Alors que son arriĂšre-grand-pĂšre part Ă la guerre en 1939, il laisse une piĂšce de monnaie Ă sa fille que sa femme attache sur un bout de ficelle pour quâelle le porte comme bracelet. En 2014, alors que Kilian est encore architecte dâintĂ©rieur, sa grand-mĂšre lui demande de lui trouver un cordon pour reporter cette mĂȘme piĂšce quâelle avait gardĂ©e petite. Il le lui trouve dans une mercerie, lui fait un nĆud coulissant et en porte lui-mĂȘme un⊠PoussĂ© par ses amis, il lance la marque et dĂ©bute sur le marchĂ© dâHossegor, il y a presque 10 ans. Aujourdâhui, lâĂ©quipe travaille en France avec une fonderie Ă Vitrolles, un atelier de dorure basĂ© Ă Saint-Martin-la-Plaine et la plupart du temps avec un passementier de luxe. On craque pour le collier de perles et son pendentif centime, Ă©galement la derniĂšre collection de bijoux avec des pampilles Ă choisir selon ses goĂ»ts ! Enfin, idĂ©e de cadeau gĂ©nial : offrir un bijou avec une piĂšce de lâannĂ©e de naissance.
40150 SOORTS-HOSSEGOR lesoufrancais
www.lesoufrancais.fr
GuidĂ©s par lâenvie de relooker la tĂȘte de leurs petits chĂ©rubins, Ludovic Michetti et Murielle NĂ©grier lancent Hello HossyÂź en 2018 aprĂšs des carriĂšres respectives en France et Ă©galement Ă lâinternational. Une fois installĂ©s Ă Hossegor, les parents des petits TimĂ©o et Jimmy allient leurs forces et imaginent une gamme de casquettes funky, bien foutues, Ă visiĂšres plates, courbĂ©es, imprimĂ©es ou color block... mais surtout pour les enfants entre 9 mois Ă 6 ans et plus. Fusion de leur lifestyle landais et passionnĂ©s de dĂ©veloppement produit, ils ne sâarrĂȘtent pas lĂ et tissent un univers plus large au fil des annĂ©es avec une proposition de sacs, de bobs et de gourdes. DâaprĂšs nos sources... une nouvelle collection de lunettes de soleil est dans les cartons avec un design inĂ©dit, huit coloris et trois tailles ! Sur leur E-shop, vous trouverez une sĂ©lection de plus de 100 rĂ©fĂ©rences de casquettes et plus de 40 bonnets par an. Seul risque : que vos bambins ne sâen passent plus au point de vouloir dormir avec... (vĂ©ridique).
Il manquait une fleuriste Ă Hossegor, un spot facile dâaccĂšs oĂč trouver son petit bouquet de fleurs de la semaine, quelques plantes vertes et de jolis cache pots⊠Câest exactement ce quâa imaginĂ© le couple Margaux et Jean-Baptiste avec lâouverture de leur petit kiosque sur le marchĂ© dâHossegor.
En plus de Vue dâHossegor, boutique de lunettes de vue et de soleil bien connue et apprĂ©ciĂ©e des locaux pour sa sĂ©lection pointue â Margaux sâest lancĂ©e cette fois-ci avec Jean-Baptiste, sur un tout autre projet, disons plus âvĂ©gĂ©talâ. Lors de vacances Ă Rio en 2021, ils tombent sous le charme dâun adorable kiosque Ă fleurs multicolores. Câest le dĂ©clic. Ă leur retour en France, ils dĂ©butent lâaventure Morning Mimosa et participent Ă un appel Ă candidature pour lâendroit parfait aux Halles dâHossegor. Impossible de les louper car ils sont juste Ă lâentrĂ©e Ă gauche. Parmi les produits exposĂ©s, on a le choix entre divers bouquets aux couleurs pepsy, composĂ©s de fleurs de saison.
Pivoines, dahlias ou anémones, on y trouve forcément son bonheur ! Pour les accompagner, Margaux sélectionne de ravissants pots et vases dont une piÚce en forme de fraise absolument géniale. Le couple saura sans nul doute vous conseiller pour égayer vos intérieurs.
MatĂ©riau naturel, durable et polyvalent, le liĂšge possĂšde de nombreuses qualitĂ©s utiles pour lâisolation, la crĂ©ation dâobjets du quotidien et la rĂ©alisation de piĂšces plus industrielles comme des pads de surf ou des balles de baby-foot ! Rencontre Ă Soustons avec Pierre BiĂ©nabe et Xavier Chassereau, les nouveaux patrons.
Agglolux-CBL, lâune des derniĂšres usines de France Ă pouvoir transformer cette matiĂšre premiĂšre se sert autant de machines du dĂ©but du XXe siĂšcle que de machines modernes - commande numĂ©rique et imprimante laser - pour des rĂ©sultats assez bluffants. De passage Ă lâusine pour se renseigner sur lâutilisation du liĂšge, Xavier Chassereau Ă©change avec les anciens propriĂ©taires. Au fil de lâentretien, ils lui annoncent que lâentreprise est Ă vendre. Le projet est immense car il sâagit de faire perdurer les savoir-faire dâune entreprise de 1929. TrĂšs vite, Xavier et son associĂ© Pierre BiĂ©nabe se lancent ensemble dans lâaventure. Ils dĂ©cident de redonner du souffle à « cette belle endormie au milieu dâun champ de maĂŻs » avec une stratĂ©gie alliant la pĂ©rennitĂ© de lâentreprise et de nouveaux dĂ©veloppements dans le futur. Ils intĂšgrent deux ingĂ©nieurs et dĂ©veloppent de nouveaux produits : « Nous combinons lâingĂ©nierie et le design pour proposer des produits adaptĂ©s aux besoins de nos clients » dĂ©taille Xavier.
Ils ne sâarrĂȘtent pas lĂ ! Ensemble, ils reprennent aussi, quelques mois plus tard, lâentreprise Aegir Cork Group situĂ©e Ă Gabarret, Ă lâest des Landes. Client rĂ©gulier dâAgglolux, la sociĂ©tĂ© rĂ©alise des ponts de bateau en liĂšge depuis plus de 20 ans. Cette acquisition permet dâĂ©toffer lâoffre de produits sur le marchĂ© du nautisme avec la marque Seacork : leurs ponts en liĂšge font rĂ©fĂ©rence dans le monde. De plus, ce liĂšge projetĂ© est utilisĂ© pour isoler de lâhumiditĂ© les bateaux, lâhabitat ainsi que ⊠les vans de surfeurs !
Le liĂšge suit un parcours Ă©tonnant Ă travers des machines trĂšs anciennes et assez exceptionnelles Ă voir. Ă base dâĂ©corces, de dĂ©chets des bouchonniers ou de bouchons, il est broyĂ© dans un atelier industriel. Les granulĂ©s sont ensuite agglomĂ©rĂ©s soit avec du caoutchouc pour obtenir du liĂšge Ă©lastomĂšre - pour faire des patins de freins pour les vĂ©los de compĂ©tition, des joints pour lâindustrie, des piĂšces antivibratoires dans les skis - soit avec des colles naturelles ou
synthĂ©tiques pour rĂ©aliser de nombreux autres objets. Il est Ă noter que le liĂšge est quasiment recyclable Ă lâinfini.
Pour rentrer dans le dĂ©tail, lâentreprise rĂ©alise tous types dâobjets en liĂšge â tout sauf des bouchons - et Ă travers quatre marchĂ©s principaux : le luxe et le design, lâindustrie, lâhabitat et le bien-ĂȘtre (balles de baby-foot, objets de dĂ©coration, tapis de yoga, panneaux isolants, excellents pour le phonique et contre lâhumiditĂ©).
En plus dâĂȘtre labellisĂ©e EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant (label national reconnaissant le savoir-faire de lâentreprise) et PEFC (label europĂ©en certifiant la gestion durable des forĂȘts), lâentreprise Agglolux rĂ©pond Ă tous les critĂšres de ResponsabilitĂ© SociĂ©tale des Entreprises (RSE) et peut se targuer de fabriquer des produits 100% made in France.
Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, Agglolux a Ă©tĂ© lâun des membres fondateurs de lâassociation « Le LiĂšge Gascon » qui a pour objectif de relancer lâexploitation des chĂȘnes-liĂšges dans la rĂ©gion â dans le Marensin autour de Soustons et en Lot-et-Garonne autour de NĂ©rac. Son autre activitĂ© est le recyclage des bouchons avec lâaction « RecycliĂšge » : elle permet de financer les actions dâassociations caritatives aux quatre coins de la France qui rĂ©cupĂšrent les bouchons et les trient. Ils sont ensuite rĂ©utilisĂ©s par Agglolux comme matiĂšre premiĂšre. Cette action a aussi pour objectif dâaider financiĂšrement Ă la plantation de forĂȘts de chĂȘnes-liĂšges dans la rĂ©gion.
SituĂ©e dans la rue principale de Capbreton, la boutique Choubidou invite Ă la gourmandise avec sa spĂ©cialitĂ© de choux sucrĂ©s et salĂ©s ! Directement inspirĂ© par la recette de sa grand-mĂšre originaire de Bourges, Olivier prĂ©pare tous les matins (et avec joie) des recettes artisanales onctueuses et croquantes dont lui seul a le secret⊠Pour les dĂ©guster, on vous recommande de vous installer dans son laboratoiresalon de thĂ© lumineux, embaumĂ© par les odeurs de beurre, de sucre et de cuisson oĂč il est mĂȘme possible de savourer tout un tas de boissons fraĂźches, chaudes, BIO ou fait maison. Parmi nos choux prĂ©fĂ©rĂ©s, on fond littĂ©ralement pour celui Ă la crĂšme fouettĂ©e et vanille de Madagascar, lĂ©ger comme un nuage ! Quoique le chou au citron, Ă lâĂ©quilibre parfait entre aciditĂ©, rondeur et croustillant, est aussi vraiment dĂ©licieux⊠ou pourquoi ne pas se laisser tenter par la crĂ©ation spĂ©ciale du moment, le chou Ă©phĂ©mĂšre, Ă©laborĂ© avec des produits de saison ? Reste Ă voir si la pause douceur sera meilleure avant ou aprĂšs le surf !
66 rue du Général de Gaulle 40130 Capbreton choubidou_la_creme_du_chou www.choubidou-lacremeduchou.fr
©Chloé Lagrave
PassionnĂ©e de pĂątisserie depuis toujours, ZoĂ© pense Ă un concept original de biscuits gourmands quelques mois aprĂšs sâĂȘtre installĂ©e au Pays Basque. Elle souhaite offrir Ă ses clients la possibilitĂ© de poser un petit mot sur ses biscuits. Comble de la mignonnerie. Sur son E-shop, quatre saveurs sont au choix : amande, vanille, chocolat ou nature. Au fil du temps, elle Ă©toffe sa gamme de biscuits dĂ©corĂ©s de pĂ©tales comestibles. Pour en commander, rien de plus simple : on se rend sur le site internet, on choisit son parfum et sa quantitĂ©, on rĂ©dige son message et le tour est jouĂ©. Une attention qui fait Ă coup sĂ»r son petit effet lors dâun mariage ou dâun anniversaire ! Ă vous de laisser libre cours Ă votre imagination.
Depuis quelques annĂ©es, les food trucks cartonnent et se hissent dans le cĆur des consommateurs. Dans une ambiance fancy chic, accompagnĂ©e de son emblĂ©matique CitroĂ«n HY, MĂ©lissa casse les codes en lançant son bar Ă vin ambulant en 2018 et propose Ă©galement des prestations de traiteur originales pour vos Ă©vĂ©nements. Buffets fleuris, planchas ou cocktails dĂźnatoires, elle prĂ©pare des recettes de saison sur mesure, adaptĂ©es aux envies et aux besoins de ses clients. Charcuterie et fromage, tapas du moment ou encore salades fraĂźches, elle choisit des produits rĂ©gionaux et sâapprovisionne chez les fournisseurs du coin.
En 2019, pour le premier anniversaire de Grandpa, MĂ©lissa organise un festival Ă Hossegor⊠Le succĂšs est au rendezvous ! Entrepreneuse passionnĂ©e, elle se lance alors dans lâorganisation dâun Ă©vĂ©nement dâampleur dĂ©diĂ© aux familles : le « We Are Family Festival ». ManĂšges, musique et food trucks, tous les Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis pour passer un excellent moment en famille ou entre amis ! On suit avec attention ses rĂ©seaux sociaux pour connaĂźtre les prochaines dates et les nouveautĂ©sâŠ
Un winetruck, un service traiteur raffiné et des events !
Envie dâune boisson rafraĂźchissante ? Le Pressoir du Pays
Basque vous propose toute une variété de jus élaborés à partir de fruits et légumes frais.
Du pressage des fruits Ă la mise en bouteille, lâĂ©quipe assure lâentiĂšretĂ© du processus de fabrication de ses produits. TrĂšs attentive aux compositions, la marque sâapprovisionne au maximum auprĂšs de fournisseurs locaux, afin de prĂ©parer des boissons artisanales pur jus, sans sucre ajoutĂ© et conçues Ă partir de fruits et de lĂ©gumes frais. Preuve de sa promesse : elle bĂ©nĂ©ficie depuis deux ans du label âProduit en NouvelleAquitaineâ, quâelle est la seule marque de jus Ă possĂ©der dans la rĂ©gion ! Parmi ses produits phares, on retrouve le traditionnel jus de pommes au goĂ»t authentique, le dĂ©licieux jus dâoranges Ă©nergisant, ou encore lâonctueux gaspacho Ă la tomate, idĂ©al pour les jours chauds. Le tout Ă©galement disponible en gamme bio.
Les nouveautĂ©s Ă tester au plus vite cet Ă©tĂ© : des jus pĂ©tillants, bien rafraĂźchissants ! Pour les dĂ©guster, on se rend sans plus tarder dans lâun des restaurants Jackâs Burgers !
WWW.PRESSOIR-PAYS-BASQUE.COM pressoir_paysbasque
Il se passe toujours quelque chose chez Jackâs : certains employĂ©s signent pour une saison et sâen vont, dâautres ne repartent plus et choisissent de faire leur carriĂšre au sein du groupe. Ă la rencontre de trois dâentre eux, sans qui le Jackâs ne serait sans doute pas ce quâil est aujourdâhui.
AprĂšs un BTS Agencement Environnement Architectural en Bretagne, je suis revenue Ă Capbreton et jâai signĂ© pour une saison comme caissiĂšre le temps de trouver autre chose, mais petit Ă petit, jâai Ă©tĂ© promue et responsabilisĂ©e jusquâau poste de responsable du restaurant de Capbreton pendant plus de 2 ans. Ă la naissance de mon fils, une discussion commune sâest naturellement ouverte avec la direction, tout le monde voulait que lâaventure continue, mais avec lâarrivĂ©e dâun enfant on devait forcĂ©ment sâadapter. Câest ce qui est gĂ©nial chez Jackâs, câest que tout est possible. Si tu fais tes preuves et que tu es sĂ©rieux dans ton travail, il y aura toujours de la reconnaissance, car toutes les portes sont ouvertes.
Aujourdâhui, je fais de la comptabilitĂ©, des RH, jâassiste les dirigeants dans toutes les missions quotidiennes. De temps en temps, je fais du service et je me rĂ©gale de retrouver les Ă©quipes sur le terrain. Je touche Ă tout et jâapprends tout le temps de nouvelles choses. Jâai Ă©tĂ© formĂ©e sur le tas, dans une entreprise en pleine croissance, il y a toujours des nouvelles choses, ça bouge beaucoup. Une grande partie de mon travail est aujourdâhui administratif, donc oui, maintenant jâai mes soirĂ©es et mes week-ends, mais quand il faut retourner sur le terrain, on sait quâon peut compter les uns sur les autres. Jamais je nâaurai cru un jour pouvoir arriver Ă ce poste en franchissant la porte du Jackâs pour une saison.
QUâEST-CE QUI TE MOTIVE ?
La restauration nâest pas un mĂ©tier facile, mais jâai Ă©tĂ© rapidement convaincue par lâambiance avec les Ă©quipes, le rythme de dingue de ce mĂ©tier. Puis, je me suis accrochĂ©e car jâai eu pas mal dâĂ©volution rapidement et jâai toujours pu apprendre de nouvelles choses. Je sais que je vais rester longtemps, câest devenu une famille, mon travail me maintient.
QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACKâS ?
Je travaille chez Jackâs depuis mes 18 ans donc ça va faire presque 8 ans. Je suis rentrĂ© comme beaucoup, je crois, un peu comme ça, par hasard. Jâai fait des Ă©tudes en charpente et je suis arrivĂ© au Jackâs pour un job alimentaire aprĂšs les Ă©tudes. Jâai commencĂ© par un CDD qui sâest transformĂ© en CDI aprĂšs la saison. Je suis passĂ© assistant manager Ă lâĂ©poque, manager et maintenant je suis responsable de Soustons.
Je gĂšre les stocks, les recrutements, les plannings des Ă©quipes, la bonne tenue du restaurant. Ă chaque fois que jâai eu des possibilitĂ©s dâĂ©volution, jâai appris de nouvelles choses câest extrĂȘmement motivant. Je nâai jamais voulu partir, pas une seule fois, ce qui mâĂ©tonne parfois car câest un mĂ©tier difficile, mais il y a toujours de nouveaux projets. Jâai depuis un moment dĂ©jĂ sollicitĂ© la direction pour ouvrir mon propre restaurant, et mon tour arrive en 2024.
Lâesprit de groupe et le travail en Ă©quipe sont trĂšs importants en restauration. ĂnormĂ©ment de choses sont mises en place tels que des promotions, un comitĂ© dâentreprise, ou des vĂ©los Ă©lectriques mis Ă disposition. Dâun cĂŽtĂ©, lâambiance et de lâautre, les opportunitĂ©s que nous nâaurions sans aucun doute jamais eues ailleurs. Lâouverture de mon restaurant est en quelque sorte une consĂ©cration et surtout un challenge de taille que jâai hĂąte de relever.
QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACKâS ?
Jâai suivi les traces de mon frĂšre ! Jâai intĂ©grĂ© lâĂ©quipe du Jackâs en 2019, jâavais 19 ans. Je suis arrivĂ©e en tant que caissiĂšre, je suis restĂ©e Ă ce poste 3-4 mois, puis je suis passĂ©e en cuisine pour gagner en polyvalence et aujourdâhui, je suis manager et je gĂšre en famille une Ă©quipe de huit personnes. Je ne mâattendais pas Ă grimper aussi vite, mais on nous fait confiance et ça me va parfaitement.
QUELLES SONT TES MISSIONS ?
Le Jackâs de Soustons est grand, il fait 350m2 et il faut suivre le rythme. Au quotidien, jâouvre le restaurant, je prĂ©pare les commandes en cuisine, je gĂšre les Ă©quipes, je dĂ©taille les postes de chacun et leurs missions et ensuite je fais le service. Je me dois dâĂȘtre Ă lâĂ©coute, patiente, trouver des solutions aux problĂšmes, quand il y en a, il faut ĂȘtre rĂ©actif.
QUâEST-CE QUI TE MOTIVE ?
Je ne mâĂ©tais pas forcĂ©ment projetĂ©e dans une carriĂšre dans la restauration mais chez Jackâs, ça mâa plu. Je me vois continuer dâĂ©voluer et pourquoi pas ouvrir mon propre Jackâs Burgers. Jâaime bien ce que je fais donc forcĂ©ment ça me motive. Lâambiance, lâĂ©quipe sont cool. Nous sommes tous jeunes donc câest fluide et la direction est toujours lĂ quand on a besoin de quelque chose.
Tout juste sortie du sol, la Jackâs House est nĂ©e de la volontĂ© de solutionner les problĂ©matiques locales liĂ©es au manque de logements sur la pĂ©riode estivale. Explications...
Depuis des annĂ©es, la politique salariale chez Jackâs ne cesse de se dĂ©velopper pour maintenir le taux de motivation et garantir un confort de vie Ă ses Ă©quipes. Se loger sur le territoire Ă©tant un problĂšme central, la direction propose Ă des jeunes salariĂ©s - en CDI - dâaccĂ©der Ă des appartements facilement. Approche motivante et globale, ils nâont plus Ă se soucier des dĂ©marches administratives, des agences immobiliĂšres et de leurs emmĂ©nagements. Dâun autre cĂŽtĂ©, les propriĂ©taires bailleurs sont rassurĂ©s de signer avec une entreprise locale sĂ©rieuse. Action largement soutenue, ce coup de pouce permet de les lancer : « Cette solution est temporaire, elle peut durer six mois, un an ou un peu plus.
Ce possible accĂšs au logement individuel permet de rĂ©pondre Ă leur principale problĂ©matique dans la rĂ©gion, le temps de devenir indĂ©pendants. La seule chose Ă faire est de travailler correctement ». Aujourdâhui, un petit parc dâappartements - du studio au T4 - tourne au grĂ© des besoins des employĂ©s.
Ă cĂŽtĂ© de cela, il fallait aussi trouver une solution pour les saisonniers dĂ©sireux de dĂ©buter pendant les pĂ©riodes dâaffluence. AprĂšs avoir pensĂ© toutes les options possibles (camping, dortoirsâŠ) une seule Ă©tait vraiment envisageable et vivable pour eux : la Jackâs House. Dâune superficie de 380 m 2, entiĂšrement neuve, elle compte 14 chambres individuelles, 14 salles dâeau et 14 toilettes. Chaque employĂ© a sa propre chambre entre 12 et 15 m 2 avec salle dâeau, toilette indĂ©pendante et dressing. Ă lâimage dâun hĂŽtel, les portes des chambres sont digitales et le nettoyage rĂ©gulier. Une piĂšce de vie commune entiĂšrement Ă©quipĂ©e permet de se rĂ©unir dans le salon avec tĂ©lĂ©vision ou de se restaurer dans la cuisine. Au besoin, des vĂ©los Ă©lectriques leur sont mis Ă disposition pour se dĂ©placer facilement.
« Jâaime penser quâen leur proposant ce petit luxe, en quelque sorte, ils seront plus investis. Notre prioritĂ© est de donner accĂšs Ă un logement dĂ©cent Ă nos Ă©quipes pour leur Ă©viter de vivre dans un camping ou entasser en colocation, dans des conditions prĂ©caires trĂšs souvent difficiles, personne nâa envie de ça. Cette maison est une sorte de zone tampon mĂȘme si câest une situation temporaire, cela permet dâavoir un pied-Ă -terre et de sâaffranchir de la pression du logement. »
Depuis longtemps, nous sommes persuadĂ©s quâil est de notre responsabilitĂ© de mettre en place une politique sociale inclusive. Nous sommes fiers de pouvoir chaque annĂ©e proposer de meilleures conditions de travail Ă nos Ă©quipes. Maintenant, il ne nous reste plus quâĂ croiser les doigts pour que la Jackâs House reste en bon Ă©tat !
Loisir ludique et familial pour comprendre lâocĂ©an, sensibilisation Ă lâenvironnement, apprentissage du collectif, le sauvetage cĂŽtier est un sport complet au-delĂ des Ă©preuves physiques qui le dĂ©finissent pour embrasser une communautĂ© de valeurs humaines nĂ©cessaires. Rencontre avec le club dâHossegor.
Lâ ocĂ©an est glassy, les montagnes glacĂ©es, le soleil pĂąle dâune fin de journĂ©e dâhiver donne au sable un jaune dâor et rĂ©chauffe les parents rassemblĂ©s sous les escaliers de la plage centrale dâHossegor. Câest ici, sous les marches, dans une caverne aux piĂšces multiples encombrĂ©es de matĂ©riel, que se trouvent les locaux du Hossegor Sauvetage CĂŽtier. Sur le sable sâalignent les kayaks, les surfboats et les enfants de tous Ăąges en combinaison, arborant leurs lycras et impatients de rejoindre ensemble lâocĂ©an aux vagues petites et rĂ©guliĂšres. Ă lâintĂ©rieur, ça fourmille dans un joyeux chaos organisĂ©, des voix et des rires sâĂ©lĂšvent des vestiaires, jâĂ©vite adroitement dans un couloir un petit garçon de 6 ans qui porte lâavant dâun kayak de 4 mĂštres. Il lance Ă la cantonade « Un grand ! Un grand ! ». HervĂ© Bouhineau, prĂ©sident de lâassociation, intervient pour hisser lâembarcation Ă sa place sur le mur, 1m50 plus haut.
Quand son fils avait 6 ans, en 2012, HervĂ© lâa emmenĂ© pour la premiĂšre fois Ă cet endroit, sous une pluie battante, 4 personnes sâentraĂźnaient alors. Aujourdâhui, ils sont plus de 1200 licenciĂ©s dans les Landes Ă pratiquer ce multisport et mĂ©tier aux actions essentielles. « Ăa plaĂźt beaucoup aux parents qui sont rassurĂ©s, car leurs enfants apprennent la lecture de la vague tout en tempĂ©rant lâimpression de faire un sport individuel. Ici, ils partent ensemble, ils ont la sensation dâĂȘtre une bande de copains. »
Les Ă©lĂšves - accompagnĂ©s de leurs coachs - sâĂ©lancent vers lâocĂ©an avec enthousiasme, ils ont entre 7 et 14 ans, filles et garçons, et se comportent comme une vĂ©ritable Ă©quipe. « Il y a des Ă©preuves en relais qui sont vraiment ludiques et oĂč on peut mĂ©langer des niveaux sportifs, ce qui permet de souder le club. Certains sont meilleurs en planche, dâautres en kayak ou en natation, et quand on mĂ©lange, ils participent Ă tout et reçoivent une mĂ©daille. »
Les enfants sâinitient Ă partir de 4 ou 5 ans, tous les dimanches matin en Ă©tĂ©, afin dâapprendre Ă mettre la tĂȘte sous lâeau dans les petites vagues de bord, et dĂšs quâils savent nager, vers 6 ou 7 ans, ils peuvent attaquer Ă lâannĂ©e les entraĂźnements en piscine et sur le sable mais, quoiquâil en soit, les cours sâadaptent aux conditions naturelles : « On a un copain de jeu permanent qui est lâocĂ©an et qui est capricieux, avec sa mĂ©tĂ©o et ses marĂ©es, il faut sâadapter. AprĂšs tout, il sâagit de sauver des gens, on ne peut pas dire, ah non, dĂ©solĂ©, lĂ lâocĂ©an ne me plaĂźt pas, revenez plus tard ». La pratique impose donc un respect de lâocĂ©an, il faut sâappliquer Ă le comprendre avec humilitĂ©. Lâassociation propose dâailleurs des stages dâune semaine, pendant lâĂ©tĂ© principalement, pour une initiation nĂ©cessaire des touristes et des locaux. Elle travaille Ă©galement en lien avec les Ă©coles du coin qui viennent parfois des terres, pour sensibiliser et prĂ©parer les enfants aux dangers et aux plaisirs de leur environnement aquatique de proximitĂ©.
Mais, contrairement aux idĂ©es reçues, il nâest pas nĂ©cessaire dâĂȘtre dĂ©jĂ familiarisĂ© avec lâocĂ©an et Ă lâaise dans les vagues pour commencer ce sport qui fait office de rencontre, et parfois mĂȘme, endosse une valeur thĂ©rapeutique en aidant Ă vaincre les craintes lĂ©gitimes que les vagues et lâimmense Ă©tendue bleue provoquent chez certains. Petit Ă petit, la confiance vient ou revient. « On sâaperçoit quâon flotte dans une combinaison, et la peur ressentie depuis le bord lorsquâon doit passer la barre Ă la nage, sâefface une fois dans lâeau entourĂ© par dâautres qui encouragent et rassurent de leur prĂ©sence. Une fois derriĂšre les vagues, il y a un vĂ©ritable sentiment dâaccomplissement, et une vue sublime et nouvelle de la cĂŽte. »
Au-delĂ de la compĂ©tition et de la rĂ©gularitĂ© exigeante des entrainements quotidiens quâelle rĂ©clame, le loisir adulte et enfant prend de plus en plus dâampleur. Certains parents sây inscrivent pour partager des sorties hivernales en mer avec leurs enfants et vaincre les apprĂ©hensions quâils peuvent ressentir Ă les voir partir dans lâeau. Le teambuilding dâentreprise marche aussi trĂšs bien auprĂšs de tout type de public. Aujourdâhui, pour rĂ©pondre aux demandes de plus en plus importantes, le club veut et a besoin de se dĂ©velopper, et le soutien des entreprises partenaires comme Jackâs Burgers permet de conserver une accessibilitĂ© du sport. « Les dons et les partenariats ont un rĂŽle essentiel pour pĂ©renniser et professionnaliser lâassociation en conservant notamment des employĂ©s rĂ©munĂ©rĂ©s Ă lâannĂ©e. » Le sauvetage cĂŽtier espĂšre aussi se faire aspirer dans le sillon du surf et devenir lui aussi un jour une discipline olympique.
Tandis que sâachĂšve cette conversation avec HervĂ© sur les marches, les kayaks reviennent du large, rentrent doucement au bord en suivant les petites vagues Ă lâĂ©cume bien blanche, le vent froid porte les rires des jeunes et les voix des parents qui discutent pour tromper lâattente dans un dĂ©cor qui la rend des plus agrĂ©ables. Lâambiance est celle, familiale, du sport en ce quâil a de plus noble, loin de la frime individuelle, et au plus prĂšs de la nature gĂ©nĂ©reuse et de nos natures humaines qui parfois peuvent lâĂȘtre.
« On fait de la sensibilisation Ă lâenvironnement par la pratique mĂȘme de notre sport, on nâa pas besoin de lâorganiser en «beach cleaning» par exemple, ça sâinscrit naturellement dans la discipline, dâailleurs les Ă©lĂšves quand ils remontent vers le club ramassent dâeux-mĂȘmes plastiques et mĂ©gots, ça fait partie intĂ©grante du truc, aprĂšs tout, câest lĂ quâils marchent, nagent, vivent, ça se protĂšge. »
Il nây a pas que lâhumain quâon doit apprendre Ă sauver.
NĂ© en Australie au tout dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, cette discipline est devenue sportive dans les annĂ©es 30 et sâest rĂ©pandue dans le monde entier. En France, tout dĂ©marre en 1994 avec deux personnes, Popeye ici, Ă Hossegor, et un de ses amis de Lacanau. « Tous deux faisaient la surveillance des plages et cherchaient des façons de sâentraĂźner. Ils ont donc cherchĂ© sur un internet balbutiant, et ont dĂ©couvert lâexistence dâune fĂ©dĂ©ration et dâĂ©preuves sportives officielles sur lesquelles ils ont pris exemple. Les jeunes clubs se sont alors rattachĂ©s Ă une fĂ©dĂ©ration, mais ils ont choisi une fĂ©dĂ©ration de secourisme et de sauvetage, la finalitĂ© Ă©tant dâaller sauver des gens. » Aujourdâhui, dans les Landes, il y a un club Ă Capbreton, un Ă Hossegor et un Ă Vieux Boucau qui rassemblent environ 1200 licenciĂ©s et qui refusent parfois du monde pour conserver un apprentissage de qualitĂ© dans des groupes de tailles raisonnables.
hossegor_sauvetage_cotier www.hossegorsauvetage.net
FormĂ© scientifiquement Ă lâaccompagnement des sportifs de haut niveau, Olivier Mortara dĂ©tourne le principe de compĂ©tition qui rĂ©git le sport et le coin, avec sa mĂ©thode en constante Ă©volution : OM ALIVE.
Un protocole Ă son image autour de lâapprentissage essentiel de la respiration, du mouvement et de la relation. Je me suis prĂȘtĂ©e au jeu.
InspirĂ© par des voyages, des cultures et des techniques variĂ©es, Olivier propose des sĂ©ances individuelles chez lui ou en pleine nature, dans le dĂ©veloppement de la personne sans recourir au dĂ©veloppement personnel. Blessures physiques ou psychologiques, rĂȘves Ă atteindre, sĂ©rĂ©nitĂ© Ă retrouver, blocages qui immobilisent, le corps et lâesprit dialoguent comme on inspire et on expire.
Un mardi, fin dâaprĂšs-midi de fĂ©vrier, je cours en sortant du travail pour me prĂ©cipiter Ă Seignosse Bourg, dans sa cabane de consultation oĂč il mâattend. Il mâaccueille les pieds nus tandis que je peine Ă retrouver des sensations dans les miens malgrĂ© mes Ă©paisses chaussettes. Des exercices appris lors dâune certification « breatheology » au Danemark lui offrent une rĂ©sistance au froid diffĂ©rente, un des nombreux effets bĂ©nĂ©fiques dâune respiration travaillĂ©e. Je peine Ă©galement Ă retrouver mon souffle aprĂšs une semaine un peu agitĂ©e, il me le
signale immĂ©diatement. Je lui ai laissĂ©, la semaine passĂ©e, un message quâil juge « intĂ©ressant », traduire par « problĂ©matique et incomprĂ©hensible ». Apparemment, je nây respire pas. Ici, on est lĂ pour dĂ©construire, fluidifier les a priori quâon a sur soi-mĂȘme. Parfois, les gens pensent venir le voir pour quelque chose, et finissent par travailler sur un tout autre problĂšme ou sujet. Perso, je nâai pas du tout rĂ©flĂ©chi au problĂšme Ă aborder, pas eu le temps de faire un sacrĂ© tri nĂ©cessaire parmi la masse actuelle en circulation.
On sâassoit face Ă face, Olivier regarde toujours droit dans les yeux quand il questionne, ça fait baisser les miens, peu habituĂ©e que je suis Ă ĂȘtre de ce cĂŽtĂ© de lâinterrogatoire. « DĂ©cris-moi un de tes objectifs, un rĂȘve, un idĂ©al. » Je mâoblige Ă formuler le premier important qui me vient Ă lâesprit tout en sachant que je ne suis pas tout Ă fait honnĂȘte, ou du moins que je reste, par pudeur, en surface. Il oblige Ă plonger, en commençant presque immĂ©diatement par un petit exercice de respiration, un test de dĂ©part. Il sâagit dâinspirer puis de compter en articulant sans reprendre son souffle. Jâarrive difficilement Ă 43 secondes. La plupart des gens sâarrĂȘtent entre 50 et 65 me dit-il, je ne plonge donc pas bien profond, ma capacitĂ© pulmonaire laisse Ă dĂ©sirer.
Olivier observe les rĂ©actions, les attitudes, sans les juger, mĂȘme lorsquâil sâagit de mes chaussettes dĂ©pareillĂ©es. Je lâai dit, la semaine est compliquĂ©e. Nous enchaĂźnons deux autres exercices de la mĂȘme teneur. Il me demande si je remarque quelque chose, puis plusieurs fois, je dois recommencer avec la conscience de mon souffle, sans chercher la perfection. LâenchaĂźnement est plus fluide, les yeux se ferment naturellement, la pensĂ©e elle aussi, sâassouplit un peu. Il me parle du projet rĂȘvĂ© que je lui ai confiĂ©. Je dois visualiser sa rĂ©alisation, les lieux, son dĂ©roulement, je me perds un peu dans mon voyage. On discute alors la psychologie inhĂ©rente Ă lâapnĂ©e, la diffĂ©rence entre ce que le cerveau et le corps semblent rĂ©clamer, et ce dont on a vraiment besoin.
Je rĂ©alise que je ne suis plus la mĂȘme personne que celle arrivĂ©e, mal Ă lâaise, Ă©puisĂ©e, stressĂ©e, et un brin sarcastique. Les yeux sont humides, je me mets Ă parler de choses bien plus profondes, lâapnĂ©e mâa permis de descendre des paliers bien au-delĂ de la performance pour elle-mĂȘme. Moi qui ne voulais pas dire grand chose, on ne peut plus trop mâarrĂȘter.
Câest assez bluffant, physiquement et psychologiquement, je dois bien le reconnaĂźtre. Je ne raconterai pas ici, on ne se connaĂźt pas aprĂšs tout, les dĂ©tails de la conversation. Je ne mâĂ©tendrai pas non plus sur les 3 rectangles de cartons blancs quâOlivier mâa fait tirer au hasard parmi plus de 1252 billets rangĂ©s dans une boite en bois. Sur ces derniers sont inscrites des phrases, des Ă©motions, de simples mots qui agissent comme outils dâanalyse. Câest privĂ©, et puis, pour tout avouer, un peu vexant dans mon cas. Les cartes dâHugo, le photographe, qui sâest prĂȘtĂ© Ă lâexercice Ă©taient poĂ©tiques et joyeuses, les miennes profondĂ©ment agaçantes et, de fait, trĂšs certainement justes.
Je retournerai sans doute voir Olivier, par pure conscience professionnelle Ă©videmment, pour aller au bout de lâexpĂ©rience, et non parce que je reconnais que quelque chose de nĂ©cessaire sâest passĂ© physiquement et psychologiquement, et encore moins parce que jâadmets que les cartes nâavaient peut-ĂȘtre pas tout Ă fait tort. En attendant, si je remets mes chaussettes Ă©paisses et dĂ©pareillĂ©es, je laisse derriĂšre moi quelques angoisses apportĂ©es Ă lâarrivĂ©e, câest vrai que jâai plus chaud lorsque je ne les porte pas.
« Ce livre illustré est soutenu par des experts qui dédient leur vie à améliorer celle des autres ».
Lorsque Louise, la fille dâOlivier, avait 3 semaines, elle a eu une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale qui a affectĂ© certaines de ses fonctions physiques. Câest pour elle quâOlivier a dĂ©passĂ© sa pratique originelle et sâest formĂ© aux techniques les plus diffĂ©rentes, pour elle aussi, quâil a mis au point sa mĂ©thode, encore pour elle quâil a Ă©crit un livre Ă destination des enfants. Un livre qui ne fait certainement pas de mal aux adultes. Les 32 exercices de respiration y sont pensĂ©s comme des contes, des jeux qui ouvrent lâimagination comme la cage thoracique. IllustrĂ©s remarquablement par Anna Mandard, et rĂ©partis par Ăąges et niveaux, Les Contes SoufflĂ©s sont un moment privilĂ©giĂ© Ă partager en famille, ou Ă pratiquer seul. UtilisĂ©s par les IME, les centres dâautisme ou de pĂ©diatrie, les profs de yoga, les infirmiers, les Ă©coles, les psychologues, et les mĂ©diathĂšques du coin et dâailleurs, Les Contes dâOlivier sont un apprentissage nĂ©cessaire de la respiration. Quant aux bĂ©nĂ©fices du livre, ils permettent Ă Olivier et Ă sa femme dâemmener leur fille suivre des protocoles et thĂ©rapies diffĂ©rentes, lĂ oĂč ils existent. Une version audio est en cours et recherche des financements. Pour vous procurer le livre, rendez-vous sur : www.helloasso.com/associations/la-marche-de-la-poupee/ evenements/commande-du-livre-les-contes-souffles
www.oliviermortara.com
Il faut aider «Pâtit Sherlock» Ă retrouver une sĂ©rie de 16 mots cachĂ©s. Ils se sont perdus dans le sens horizontal et vertical.
Par Louise DauryRelie les points afin de complĂ©ter lâimage. Chaque sĂ©rie du mĂȘme chiffre est une partie du dessin Ă colorier.
Chez Papeli on ne se lasse pas de crĂ©er et de sâamuser ! Plaisir rĂ©gressif et univers acidulĂ©, on court y faire le plein de vitamines artistiques, pour le plaisir de flĂąner dans la jolie boutique et de participer avec LĂ©a aux ateliers crĂ©atifs.
1 RUE DES CAMĂLIAS - RĂSIDENCE PANIER DE POĂSIES 40230 SAUBION
On sort le fer à repasser, les perles et la forme à décorer.
On place les perles sur la forme choisie avec la gamme colorée désirée.
On recouvre de papier sulfurisĂ©, hop un petit coup de fer Ă repasser et câest prĂȘt Ă ĂȘtre dĂ©moulĂ© Ă froid.
LIVRAISON Ă DOMICILE