Jack's Paper #11

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11 N°

JACKSBURGERS JACKSBURGERS WWW.JACKSBURGERS.FR ÉDITION 2022 - OFFERT

NINA CARRERE

SEN NO SEN

CHEFS À DOMICILE

De saisonnière à associée gérante

Combis au corps pour les " People from the Ocean "

Artistes culinaires à découvrir

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Édito C

omment mieux commencer qu’en vous parlant de l’ouverture de notre nouveau restaurant en plein centre ville d’Hossegor ! Nous avons pensé aux plus « citadins » d’entre vous qui naviguent entre le marché, les boutiques et le lac. Ce qui nous rend le plus fier dans cette nouvelle aventure, c’est de nous associer avec Nina, l’un des membres les plus emblématiques de notre grande famille. Qui dit nouvelle année, dit nouvelles collaborations et pour cette année anniversaire, nous avons mis l’accent sur nos équipes. Tout d’abord avec Sen no Sen qui a imaginé pour nous une combinaison de surf brandée Jack’s. Ultra technique, avec style, néoprène japonais et design français, haut-de-gamme et abordable, il est fort possible que vous reconnaissiez ainsi la team au pic à la pause. Ensuite avec Maa Bikes qui a créé pour nous une ligne de fat bikes Jack’s, mise à disposition de nos équipes. Mais au fond, ce qui nous tenait à cœur dans ce numéro anniversaire… était surtout de vous partager qui nous sommes, à travers nos bons plans, nos DJ favoris, notre sélection d’artisans experts, nos associations à défendre, et des marques responsables et lookées comme Alma Basics mais aussi d’autres spots de burgers délicieux… parce que c’est dans la richesse de la diversité que l’union fait la force ! Dernière petite chose… vous aimez l’art, vous cherchez des cadeaux à ramener, de la décoration pour votre maison, des épices inédites ? Direction le bâtiment Concrète Jungle, situé dans la nouvelle extension de la zone pédebert, ce récent complexe, mixe ateliers d’artistes et commerces locaux et singuliers. L’architecture à elle seule réclame déjà votre visite. Et comme pour tout anniversaire réussi il faut des surprises, on vous laisse découvrir la suite au fil de ces pages. Soyez surtout trop gourmands, dévorez, sans modération... Au nom de toute l’équipe, bonne lecture et bon appétit !

La famille Jack’s

DIRECTION DE LA PUBLICATION

Team Jack’s Burgers COORDINATRICE ÉDITORIALE

Faustine François - Pop Communication

DIRECTRICE ARTISTIQUE

Claire Barrow - Pop Communication

PHOTO DE COUVERTURE

Rémi Bédora JOURNALISTES

Sharleen Naquet - Pop Communication Marie Arquié - Pop Communication Faustine François - Pop Communication

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PHOTOGRAPHE

Rémi Bédora


6.

LE NOUVEAU RESTAURANT AU CENTRE VILLE D’HOSSEGOR

8.

LES VÉLOS JACK’S X MAA BIKES

10.

YOANN BRANET, VIDÉASTE

11.

EUROSIMA, L’INDUSTRIE DU SURF LOCAL

12.

L’ASSOCIATION BANDE DE SURFEUSES

14.

DIRECTION LE GOLF DE SEIGNOSSE

16.

LE DÉFI EN PARTAGE CAP OPTIMIST

18.

LA CONCRETE JUNGLE : CONCORDANCE DES GENS

22.

DEUX CHEFS À DOMICILE

24.

TROIS AUTRES SPOTS BURGERS INCONTOURNABLES !

26.

MUSIC CORNER

29.

ON VEUT DES LUNETTES VUE D’HOSSEGOR

30.

SEN NO SEN, DES COMBIS AU CORPS

31.

NOS COUPS DE CŒUR ARTISANS

MERCI À TOUS LES INTERVIEWÉS POUR LEUR IMPLICATION. Jack’s Paper est un magazine annuel offert par la société TROISAIR. Dépôt légal : à parution, tous droits réservés. La reproduction, même partielle, des textes ou illustrations publiées dans ce numéro est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Ne pas jeter sur la voie publique.

ÉDITION ET RÉALISATION

Jack’s Burgers, société TROISAIR 22 avenue de Verdun, 40130 Capbreton

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2012

2014

2016

2022

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NINA CARRERE

De saisonnière à associée gérante

À seulement 25 ans, Nina prend seule les rênes du nouveau restaurant d’Hossegor. On pourrait vous parler des heures de tout ce qui nous a séduit chez elle, mais c’est rempli de fierté qu’on a préféré la laisser vous raconter son aventure chez nous. Découvrez sans plus attendre comment le travail, l’ambition et l’opportunité ont fait de ce simple « job saisonnier » une véritable ascension professionnelle.

QUAND AS-TU COMMENCÉ À TRAVAILLER CHEZ JACK’S BURGERS ? J’ai fait ma première saison au Jack’s en 2017, c’était mon premier travail, je suis arrivée ici un peu par hasard, je voulais juste mettre un peu d’argent de côté pour faire un voyage en Australie. Je me suis facilement intégrée à l’équipe, le rythme était très soutenu et l’ambiance très bonne. La saison est passée en un éclair et je garde un très bon souvenir de cette expérience. TU ES DONC REVENUE APRÈS L’AUSTRALIE ? Je ne suis finalement pas partie en Australie. Je suis revenue en 2018 sans aucune ambition mais c’est là que l’aventure a vraiment commencé pour moi. Il y a eu cette année là un changement de dirigeant et j’ai rencontré Raphaël. Pour l’anecdote, lors de notre premier service en commun, je ne savais pas qu’il était le dirigeant, on travaillait en binôme et il ne faisait pas du tout comme on m’avait appris, je passais derrière lui et reprenais tout ce qu’il faisait ! C’est sûrement à ce moment que tout a démarré. On a passé toute la saison ensemble sur la ligne de caisse, il m’a formée et responsabilisée. C’était motivant et gratifiant d’avoir de la reconnaissance pour le travail effectué alors que je faisais partie des plus jeunes.

POURQUOI ES-TU RESTÉE ? Pendant longtemps, j’étais incapable d’y répondre. Ce n’était au départ vraiment pas gagné, car même si j’aimais le travail et surtout l’équipe, je ne me voyais pas faire des burgers toute ma vie. Ce qui a pesé dans la balance était mon évolution au sein du point de vente. J’étais passée d’équipier de restauration à responsable de la ligne de caisse, avec 7 personnes sous ma responsabilité. J’aimais cette vision d’ensemble, j’aimais la confiance que l’on mettait en moi alors je suis revenue en 2019 pour une saison supplémentaire. À la fin de celle-ci, on m’a proposé un CDI que j’ai accepté malgré de nombreux doutes, le responsable et le manager étant là depuis près de 6 ans, je ne voyais pas comment je pourrais faire ma place et comment je pourrais continuer d’évoluer. OÙ TROUVES-TU CETTE MOTIVATION ? C’est dans ma nature, je suis dynamique, j’aime l’action, le terrain, le travail en équipe et j’aime être challengée. Raphaël a fait en sorte de toujours m’ouvrir plus de perspectives, de nouvelles opportunités, sans jamais me fixer la moindre limite. Il me mettait tout le temps en confiance et me disait constamment « fais le nécessaire pour sortir du lot » et je crois que finalement c’est ce que j’ai fini par faire. Ces deux dernières années ont été très éprouvantes, entre les confinements, les couvre-feux, il a fallu constamment s’adapter. Je travaillais beaucoup plus que les autres, s’il y avait besoin de renfort, je venais de moi-même, je n’ai jamais regardé l’heure ou râlé parce qu’il fallait rester plus longtemps, pas une seule fois, je me suis investie exactement comme si c’était mon restaurant.

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L’ASSOCIATION AUJOURD’HUI AVEC LA GESTION COMPLÈTE DU NOUVEAU RESTAURANT AU CENTRE VILLE D’HOSSEGOR, QUE RESSENS-TU ? Je suis heureuse, très heureuse… Lorsque Raph m’a proposé ce projet, cette association, il y a 18 mois, j’ai dit oui sans hésiter (sans trop savoir où j’allais). À mon sens c’est une opportunité qui ne se refuse pas, c’est un accomplissement. C’est ce dont on parlait depuis longtemps et, même si je sais que les prochaines années vont être éprouvantes, je suis enfin à la place que je voulais avoir. Je connais bien le terrain et pour tout le reste j’apprends tous les jours mais je ne suis pas inquiète, je suis bien entourée ! COMMENT EXPLIQUES-TU CETTE ASCENSION ? Je n’étais pas prédestinée à cela, je n’ai jamais fait d’études dans la restauration, je suis arrivée sans aucune expérience et faire des burgers n’était pas ma vocation. Évidemment j’ai fait des erreurs, on peut même dire que je n’en ai pas raté une, j’ai laissé le congélateur ouvert un soir en partant, j’ai oublié de passer les commandes, j’ai mis le feu aux friteuses, 2 fois ! Et pourtant cela ne m’a pas empêcher d’avancer et d’évoluer. Finalement je crois que c’est une histoire de tempérament et de personnalité, on a énormément cru en moi, ça m’a donné envie de donner plus, tout le reste s’est fait naturellement.


NOUVEAU RESTAURANT

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n plein cœur du centre ville d’Hossegor, le nouveau restaurant Jack’s a ouvert ses portes en avril 2022 dans la rue du Touring Cub. À l’entrée, on distingue au loin le comptoir. Le long des murs, à droite et à gauche, sont disposées des banquettes, des tables et des chaises pour celles et ceux qui souhaitent se restaurer sur place et quelques places sont disponibles sur la terrasse. Côté ambiance, la décoration ressemble de près aux autres restaurants avec des matériaux similaires, des couleurs sombres et un néon « Landifornia ». Côté carte, en dehors des éditions limitées tous les mois, cette année Jack’s Burgers s’associe une nouvelle fois aux producteurs locaux pour proposer des recettes uniques comme le burger au saumon Gravlax issu du Fumage d’Angresse couplé au pain noir du boulanger Lucas. Un véritable délice. 483 av. du Touring Club 40150 Soorts-Hossegor.

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UNE FLOTTE DE VÉLOS JACK’S X MAA BIKES pour la team ! Dans une volonté d’agir pour l’éco-mobilité, Jack’s Burgers a misé sur une flotte de vélos fat bikes de la marque MAA BIKES. Tous logotypés, vous reconnaîtrez certainement la team sur la route…

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aa Bikes est une marque de vélos bien connue des locaux et de toute personne désireuse de louer un deux roues électrique pour les vacances. Véritable institution, la boutique du centre ville d’Hossegor propose une gamme de vélos classiques et des fat bikes électriques. Au retour d’un voyage surf trip à Hawaï où ils découvrent le fat bike, les co-fondateurs de Maa Bikes, dont Xavier Bonelli, aujourd’hui à la tête de l’entreprise, se lancent le défi très rapidement de les concevoir en électrique pour aider les surfeurs locaux à se déplacer de spots en spots sur le sable. Quelques mois plus tard, le premier modèle arrive en France et c’est un vrai succès. Ce nouveau moyen de déplacement séduit les surfeurs en quête de vagues mais pas que… les roues épaisses ravissent également les personnes citadines qui y trouvent plus de sécurité et de stabilité. Sur les pavés ou les rails…

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impossible de glisser ! Quelques années plus tard, on retrouve ses vélos dans plus de cent points de vente en France. Il n’en fallait pas plus pour séduire l’équipe Jack’s qui s’est vu mettre à disposition des vélos pour leurs trajets de la maison à leurs lieux de travail. Un gain de temps en pleine saison, un gain de place sur les parkings mais aussi la possibilité de se déplacer de manière clean, du gagnant - gagnant ! Qui plus est, les moteurs moyeux situés à l’arrière des vélos propulsent le corps vers l’avant sans fournir beaucoup d’efforts, si ce n’est quelques mouvements de jambes sur le pédalier. Les moins sportifs s’en verront ravis. Prochaine étape pour Maa Bikes, le vélo à hydrogène qui arrivera en 2023 et certainement une usine 100% landaise, pour l’instant les produits sont assemblés en Europe. Le vélo électrique, un véritable art de vivre et un courant à suivre certainement.


Locations

Fat bike électrique : à partir de 51 € la journée

(assurance tout risque comprise)

Vélo de ville électrique : à partir de 31 € la journée

(assurance tout risque comprise)

Prix à la vente

Fat bike électrique : à partir de 2790 € Vélo de ville électrique : à partir de 1690 €

Prime dans certaines régions.

MAA BIKES

48 avenue du golf Hossegor Ouvert 7 jours / 7 @maabikes www.maabikes.com

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YOANN

BRANET l i e o e m è i s i e tro L

Pro de Trial Freestyle, créateur de montres international, pêcheur investi, graffeur, fan de Guy Ritchie, adepte du ball trap landais, amateur de gens passionnés et de potes déjantés, geek de techniques et de son, loin de l’éparpiller, les 1001 vies de Yoann Branet convergent et se fondent dans une pratique intense et anticonformiste de la vidéo dont il est désormais un artiste ou artisan convoité. Traduire la passion, le talent, le métier, la folie, l’histoire des autres en images rythmées par un montage et des angles très personnels, c’est ce qui anime le trentenaire qui, depuis la Zone Pédebert où il est installé, balade sa caméra dans le monde entier pour des clients prestigieux.

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n terrasse d’un food truck de la Zone Pédebert, entre deux rafales de vent, Yoann Branet s’excuse par avance s’il « s’étale ». Ses vies à ellesseules le justifieraient, mais il est surtout comme tous les véritables passionnés, il pourrait parler des heures de l’objet de son affection et il le sait. Influences cinématographiques et musicales, découvertes techniques, angles nouveaux à expérimenter, chaque partie du travail vidéo est soumis à la curiosité et à l’exigence de celui qui s’est lancé comme ça, tout seul, sur les encouragements de ses amis. De cette origine Do It Yourself , il a gardé le besoin de s’amuser avec ses images et continue ainsi, avec son acolyte de toujours, le cycliste Loïc Chetout, à balancer des reels délirants sur les réseaux sociaux, et aux succès qui les surprend toujours. Il conserve également une détermination farouche, et la certitude qu’en s’en donnant les moyens et en travaillant dur, on peut parvenir à faire vivre et à vivre de sa passion. Autour d’un troisième café, il insiste avec modestie sur son apprentissage permanent. En ce moment il travaille assidûment la colorimétrie et l’usage de la musique, et sur le sentiment constant de pouvoir faire toujours mieux, lui qui a réalisé des images

pour les plus grandes marques de moto, ou qui, depuis 2 ans, suit les cyclistes dans les quatre coins du monde pour une chaine dédiée de Discovery Channel. Ce succès ne l’empêche nullement de se concentrer sur le travail d’une entreprise ou d’un artisan local avec lesquels il aurait eu un dialogue sympa et une vision commune. Ainsi, Yoann aborde chaque projet avec curiosité, capable de se plier aux désirs du client tout en proposant toujours un oeil singulier et une véritable pâte artistique inspirée, entre autre, de Guy Ritchie. Ce fameux jeu avec le temps ralenti et accéléré, créant immédiatement de la dramatisation et du récit, est une affaire de rythme au cœur de la vision de Yoann dont l’oeil a été marqué par ses années de pro en Trial Freestyle, lui donnant un sens certain du spectaculaire et de cadrages qu’on ne peut imaginer qu’une fois prise l’habitude d’avoir la tête à l’envers.

Toujours prêt à répondre « Et pourquoi pas ? » face aux choses dites impossibles ou qui « ne se font pas », Yoann associe à son audace artistique et à sa simplicité humaine, une rigueur et une exigence professionnelle qui expliquent son succès auprès de grandes maisons ou de particuliers prêts à lui faire une confiance méritée S’il lorgne aujourd’hui du côté du reportage et du cinéma pour « pouvoir vraiment raconter une histoire », il ne cesse de remettre vingt fois ses images sur la table de montage pour trouver la meilleure et la plus originale manière de mettre en valeur un produit ou un talent, sans jamais séparer la commande de l’artistique au cœur de sa démarche. Si sa modestie ne l’en empêchait, il pourrait pourtant piquer la réplique à Guy Ritchie dans Snatch «T’as pas besoin d’un flingue, t’as besoin de moi.»

@yoannbranet

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EUROSIMA

© Eurosima / Stéphane Robin

Creer ensemble l ’industrie de demain

Du bâtiment beige fondu dans la dune de la plage sud, l’association EuroSIMA fédère petits et grands acteurs de la filière surf locale, nationale et européenne. Elle les accompagne concrètement, dans leurs développements et démarches éthiques, administratives, ou techniques, tout en défendant leurs intérêts notamment au niveau politique. Fondée en 99, la structure héberge aujourd’hui 180 membres et compte sur l’échange pour mieux faire évoluer le milieu et en pérenniser l’importance globale en respectant les spécificités de chacun. Franck Laporte-Fauret, Directeur Exécutif de l’entité européenne, nous reçoit dans les bureaux joyeusement encombrés, preuve d’une activité bien vivante.

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uroSIMA, Surf Industry Manufacturers Association, petite soeur de SIMA, née 10 ans avant elle aux USA, a été à l’origine fondée par les grands majors du surf implantés dans le SudOuest. Rapidement, il a paru essentiel de rassembler tous les acteurs, petits et grands, autour d’intérêts communs et de services, en s’ouvrant notamment aux boards sports (surf, skate, snowboard) « Il y a eu une volonté de créer une cohérence de toute la filière économique. » Aujourd’hui, EuroSIMA accueille également les « affiliés » (agence de communication par exemple) pour prendre en considération l’ensemble d’un milieu qui a beaucoup évolué et ne cesse de muter. Sur la base d’une cotisation annuelle proportionnelle au chiffre d’affaires, chaque adhérent possède une voix et reçoit des accompagnements d’importance égale. « Le conseil d’administration de 15 dirigeants de petites comme de grandes entreprises permet un équilibre de générations. Les jeunes dirigeants ont une histoire et une vision complètement différentes de celles des grands groupes fondateurs. Cela crée un dialogue passionnant entre des stratégies, modèles économiques, ou philosophies différentes mais réunies par des valeurs et une culture commune rassemblées sous le #eurosima Family ». Ces valeurs s’illustrent dans un respect de l’authenticité de marque, la passion pour le sport, la tendance à l’innovation. Il est aussi

apprécié que les entreprises soutiennent des athlètes ou des manifestations en lien avec la discipline. En revanche, il est obligatoire de distribuer dans un réseau indépendant pour le soutenir. En ce qui concerne l’environnement, l’association incite fortement les entreprises à mieux le respecter. « Nous sommes très engagés dans l’environnement depuis la création de l’association. Nous avons travaillé dans le management environnemental et nous orientons les entreprises dans l’accompagnement de la RSE et de l’économie circulaire. Aider les entreprises à aller vers plus de conscience et de respect écologique nous parait stratégique et indispensable pour la filière. »

EN PRATIQUE L’association développe ses actions auprès des entreprises sur 5 axes : la formation, la connaissance du marché, la communication, la mise en réseau et le développement de services aux entreprises. Les formations sont pensées avec les adhérents pour identifier leurs besoins spécifiques, de la prise de parole en public à la gestion d’outils informatiques (Excel, Photoshop, Adobe, Indesign, etc.) Lancer son activité demande une grande énergie et l’isolement face au fonctionnement des instances administratives ou étatiques peut décourager. EuroSIMA intervient donc, par exemple, comme médiateur auprès des collectivités territoriales avec lesquelles elle entre-

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tient des liens privilégiés, afin d’aider à la constitution de dossiers, ou même à la recherche de locaux devenus de plus en plus rares sur la côte. À un plus haut niveau, elle défend les intérêts de ses membres en intervenant auprès de la cour européenne où certaines décisions, prises sans connaissance du milieu, peuvent avoir un impact catastrophique pour une partie des entreprises, en particulier les plus petites.

L’HÉRITAGE AU PRÉSENT Alors que les premiers grands acteurs de l’industrie surf prennent de l’âge, l’association est convaincue de l’importance de l’histoire et de l’héritage dans la construction d’un présent et d’une identité solide. Ainsi EuroSIMA produit « Inside EuroSIMA - le podcast du surf business », une série d’entretiens avec les hommes et les femmes qui font cette filière pour découvrir les acteurs de cette industrie sur les plateformes dédiées. Un présent que Franck Laporte, loin du « c’était mieux avant », trouve plutôt encourageant. « On s’est un peu éloignés de l’esprit compétition des dix dernières années, pour se recentrer sur le partage, la communauté, le plaisir, des valeurs un peu plus épicuriennes. L’authenticité des marques de surf ne vient plus du design des produits qui était complètement différent avant, mais de la capacité à se réinventer, à faire rêver, à être créatif, à avoir de bonnes collaborations avec certains artistes et à mettre en avant des choses qui sont propres à cet univers. Aujourd’hui les marques locales et françaises ont toutes une histoire et une authenticité propre à leur territoire, à leur communauté de pratiquants, d’artistes ou de passionnés et ça, ça ne s’achète pas. » Pour se renseigner, adhérer, consulter les offres d’emplois, écouter, discuter, questionner, c’est à cette adresse : www.eurosima.com


e d e d n s a e s B ur feu

ans le « club des 5 », il y a Dorothée, ex parisienne dans l’événementiel, maman de deux enfants. Julie, lilloise, avec Damien son compagnon, ils ont monté ensemble la marque Chipiron, leurs planches de surf sont dingues. Ils ont 2 enfants. Il y a également Coline, ex surfeuse professionnelle et vice-championne du monde en 2009 (quand même !). Aujourd’hui, elle vadrouille dans le monde avec son conjoint et leur fils. Stéphanie est cheffe d’entreprise et vit avec son compagnon, surfeur bien-sûr, et leurs fils. Et puis il y a Audrey, qui possède une boutique de surf à Hossegor. Elle est mariée et a trois enfants. Pour la petite histoire, elles se rencontrent sur la toile, sur une plateforme créée par Julie et dédiée aux femmes surfeuses. Elles accrochent et décident d’officialiser l’idée en créant ensemble une association dans le but de rencontrer d’autres femmes amoureuses du surf, comme elles. En janvier 2017, l’association accueille officiellement ses premières adhérentes… elles seront près de 500 aux quatre coins de la métropole à faire de même. Un succès aussi

soudain qu’inattendu pour les 5 fondatrices. « Nous étions conscientes de la demande d’une telle initiative. Mais rencontrer un tel succès dès les premiers mois, ça a été une vraie surprise. Nous avons eu le soutien de nombreux médias locaux et nationaux. Les femmes mais également les hommes ont été très enthousiastes de l’idée de l’asso. » 5 ans plus tard, 2 ans de pandémie, elles sont toujours là. Bande de Surfeuses compte aujourd’hui près de 400 adhérentes en France et le fil rouge reste le même. Peu importe son niveau de surf, que l’on soit débutante ou confirmée, le but est avant tout de se réunir et profiter des sessions à plusieurs, de s’éclater, de se dépasser, de se motiver, de se (re) donner confiance, de progresser,… « Nous ne sommes pas une école de surf. Nous ne donnons pas de cours. Nous sommes en partenariat avec certaines écoles. Mais le but premier de l’association est de se retrouver entre pratiquantes, entre filles, pour passer un bon moment. Et si cela permet à chacune de progresser, de pratiquer,… alors c’est tout bénéf! »

Après 5 années d’existence, l’association dispose aujourd’hui d’une certaine notoriété, ce qui leur a permis d’être soutenu récemment par la marque australienne Rip Curl. « Nous n’avions jamais imaginé avoir un jour un tel soutien d’une marque technique. C’est une reconnaissance pour le travail mais également de toutes les adhérentes et pratiquantes. Nous ne sommes pas qu’une asso de filles. Nous sommes des passionnées, des surfeuses. Point. » En plus des regroupements de glisse entre nanas, un événement par mois, au moins, est organisé. Une fois inscrite, chaque surfeuse a accès à un groupe Facebook privé sur lequel elle peut échanger avec toutes les autres et découvrir les événements à venir puis s’y inscrire. L’association organise, par exemple, des week-ends cours de surf, yoga et soirées, des week-ends de découverte de ski de randonnée, des journées de surf coaching ou encore des compétitions déguisées... En 2022, les voyages reprennent ! Un surf trip d’une semaine au soleil est en cours de préparation. Vous en êtes ?

© Amine Nader

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s

Si vous suivez un peu l’aventure du magazine Jack’s, nous avions déjà parlé de ce groupe de copines surfeuses appelé à l’époque « Elles Surf ». Aujourd’hui « Bande de surfeuses », elles continuent de réunir toutes les passionnées de glisse avec toujours la même idée initiale : partager leurs vagues… mais aussi échanger, rire, se réunir en soirées, voyager en surf trip pour finalement simplement créer du lien.

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“ Le but premier de l’association

est de se retrouver entre surfeuses, entre filles, pour passer un bon moment. Et si cela permet à chacune de progresser, de pratiquer… alors c’est tout bénéf !

© Marie Pfiefer

Julie Pollet, une des fondatrices.

Pour adhérer à Bande de Surfeuses bandedesurfeuses@gmail.com www.bandedesurfeuses.com. Adhésion : 25 €/an

© Justine Soubiran

@bande_de_surfeuses

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e g i l b o e g a s s a P GOLF DE SEIGNOSSE

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vec son parcours vallonné, ses sols sablonneux et ses vastes étangs, le golf de Seignosse offre un cadre de carte postale landaise tout en proposant un jeu plutôt sportif. Sous la houlette de Christophe Rondelé, le parcours seignossais réaffirme sa volonté de recevoir des pratiquants de tout âge et de tous niveaux et, bien qu’il y accueille la crème (championnat de France, Grand prix de Seignosse by Jack’s…) le directeur s’interdit tout élitisme ! Pour s’en rendre compte il suffit de tester le Club house. Ouvert à tous, golfeurs et visiteurs, l’ambiance y est familiale et décontractée. Toute la journée, on peut s’y restaurer ou profiter d’une boisson dans les larges canapés en

Niché au cœur des pins à quelques centaines de mètres des plages de Seignosse, ce 18 trous municipal dessiné par Robert Von Hagge bénéficie d’une réputation d’exception et reçoit des adeptes de toute l’Europe. Les clefs de son succès ? Probablement la technicité de son parcours, qui attire les golfeurs en quête de challenge, mais aussi la convivialité dégagée par le lieu.

velours de son salon cosy ou encore sur la terrasse ensoleillée face à l’arrivée du par 6. Les nouveautés 2022 ? La réfection de la partie entraînement (qui va permettre d’optimiser l’utilisation des plateformes de départ) et la création d’un nouveau chemin de 4 km pour faciliter la circulation des très populaires voiturettes de golf. À partir de 19h, Clémence et Mathieu vous attendent à la Kbane, connue pour ses soirées électro orchestrées par la Binary Sound System. Cette dernière bénéficie d’une grande terrasse face au practice en pleine nature. Vous pourrez y taper quelques balles jusqu’à 23h (excepté le vendredi) ou simplement boire un verre entre

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amis en profitant du coucher de soleil sur le green. Au programme cette saison : les happy hours du mardi (avec jeux de Golf en option), le mercredi sera dédié à la danse, barbecue guinguette le jeudi et on retrouvera avec grand plaisir les soirées électro du vendredi. Côté assiette on pourra découvrir une sélection de plats éclectiques, à partager ! Des produits issus de circuits courts conçus pour plaire aussi bien aux végétariens qu’aux carnivores. @golfdeseignosse Ouverture de 17H à 23H du mardi au dimanche.


OIHAN GUILLAMONDEGUY

e b e o n r r e P h

Passé par Hossegor et aujourd’hui membre du club Seignossais, le jeune golfeur landais partage son temps entre les bancs du lycée et les pelouses de golf. Victorieux de son premier tournoi professionnel en Égypte en mars dernier, Oihan était le plus jeune joueur du champ ! Il s’offre un début de saison exemplaire et met un pied chez les pros. PEUX-TU TE PRÉSENTER POUR CEUX QUI TE DÉCOUVRENT ?

QUEL EST LE COUP DONT TU ES LE PLUS FIER ?

COMMENT TE PRÉPARES-TU AVANT UNE COMPÉTITION ?

Je m’appelle Oihan, j’ai 17 ans, je suis né à Bayonne et j’habite à Hossegor, avec mes parents et mon frère, où j’ai toujours vécu.

Peut-être mes 2 eagles (au 7 et au 17) lors du dernier tour, ils m’ont permis d’écarter Jorge Maicas (son rival espagnol).

COMMENT T’ES-TU MIS AU GOLF ?

QUEL EST TON CLASSEMENT ? QU’EST-CE QUE TA VICTOIRE À SUEZ A CHANGÉ POUR TA CARRIÈRE ?

Avant une compet, j’essaie de faire attention à ce que je mange et je me prépare beaucoup avec René ! Je passe aussi pas mal de temps avec mon frère qui est de très bon conseil, c’est mon bras droit, il m’a toujours aidé dans mes choix, on discute énormément lui et moi.

Depuis la naissance je souffrais d’une pathologie cardiaque, tous les sports m’étaient interdits sauf le golf ! Alors j’ai fait du golf… j’ai finalement été opéré en 2016 et j’ai pu à nouveau pratiquer tous les sports mais le golf est devenu ma passion. En dehors je suis fan de moto donc j’en fais dès que j’ai du temps. J’aime aussi tous les sports de raquette. Je suis issu d’une famille de sportifs : mon père était champion de Cesta punta, ma mère court beaucoup. QUEL EST TON PALMARÈS JUSQU’À MAINTENANT ?

Je suis 7ème au classement mondial amateur et suite à ma victoire en Égypte j’ai grimpé de 800 places au classement mondial pro, c’est une grande fierté. QUELLES ÉTUDES VAS-TU SUIVRE SI TU CONTINUES APRÈS LE BAC ? QUELLE SERAIT TON AMBITION SI LE GOLF NE DEVENAIT PAS TON MÉTIER ?

Je veux vraiment me consacrer au golf et en faire mon métier, je veux tenter ma chance chez les pros c’est mon objectif mais si ce n’était pas le cas j’aurais rêvé d’être architecte.

QU’EST-CE TU COMMANDES CHEZ JACK’S BURGERS ?

Chez Jack’s, je prends le Landifornian, des potatoes et la sauce roquefort avec un Ice tea , c’est ma commande type. AS-TU UNE IDOLE ? QUELQU’UN DONT TU ADMIRES PARTICULIÈREMENT LA CARRIÈRE ?

Justin Thomas est mon idole, il l’a toujours été ! Je suis aussi un grand supporter de l’OM.

J’ai été vainqueur du Grand Prix de Saint Donat, du Trophée Jacques Leglise QUELS CONSEILS DONNERAIS-TU À QUELQU’UN QUI SOUHAITE SE METTRE AU avec l’équipe européenne et dernièrement j’ai gagné un Alps Tour en Egypte. GOLF ? QUELLES QUALITÉS POUR LE

QU’EST-CE QUE LE GOLF A APPORTÉ À TA VIE ? ÇA A CHANGÉ QUELQUE CHOSE CHEZ TOI ?

Il faut de l’habileté et un certain calme. Au début il faut être très patient, c’est une qualité que possède Pour mes proches c’est Yo ou Oiho et plus facilement les personnes plus au golf Pumba. Je dirais que mon jeu âgées ! De plus ce n’est pas un sport est très agressif, c’est mon style. très physique mais c’est super addictif et on est constamment en harmonie COMMENT AS-TU APPRÉHENDÉ TON PREMIER TOURNOI PRO (LE RED SEA LITTLE avec la nature.

QUELS SONT TES PROCHAINS TOURNOIS ? TES OBJECTIFS À COURT ET À LONG TERME ?

PRATIQUER ?

AS-TU UN SURNOM ? QUEL EST TON STYLE DE JEU ?

VENICE OPEN ? QUELLE A ÉTÉ SELON TOI LA RECETTE DE LA VICTOIRE ?

J’avais fait un bon premier tour, j’étais hyper déterminé ! J’ai décidé de jouer offensif j’ai tapé en direction des drapeaux pendant tout le tournoi. Au total j’ai posté -24, j’ai pu creuser l’écart avec mon poursuivant grâce à mes 8 coups d’avance.

COMMENT T’ENTRAINES-TU ? AS-TU UNE ROUTINE SPORTIVE ?

Pour l’instant je ne peux pas suivre de programme d’entraînement car je suis encore à l’école, ça me prend pas mal de temps mais dès que j’ai un créneau j’appelle René (René Darrieumerlou), mon coach et on part s’entraîner. Il compte beaucoup pour moi, je le considère comme un membre de ma famille !

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Ce sport a développé mon côté compétiteur et j’ai beaucoup gagné en maturité !

J’ai l’Alps Tour en Italie, les championnats de France avec l’équipe (le club de Seignosse), l’Alps Tour en Espagne et France-Angleterre avec l’équipe de France messieurs. Cette année mon goal est de monter sur le challenge Tour et à plus long terme j’aimerais jouer sur le PGA et pourquoi pas le gagner, l’objectif final serait d’être n°1 mondial.

ce n a h c B on n e a n O ih


Le défi en partage

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© Paul Lavoine

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Créée en 2015 par les sportives Stéphanie Geyer Barneix et Alexandra Le Mouël, l’association Hope Team East, basée dans le Sud-Ouest, accompagne par le sport, de manière personnalisée, les personnes en situation de maladie chronique, pendant les phases de traitement et après la maladie.

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utter contre l’exclusion des personnes malades et mettre le sport au cœur de leur quotidien est le premier objectif essentiel que veut relever l’association à travers des actions concrètes comme symboliques. « Quand on met le défi sportif au centre, la maladie devient périphérique ». Et l’expédition CAP OPTIMIST est un défi majeur. Alexandra rentre de Polynésie française et du Pérou où elle préparait cet exploit inédit qui prévoit de rallier Lima à Moorea à la rame. 6 femmes, toutes ont affronté des épreuves qu’on qualifierait souvent d’insurmontables, vont se mettre en position allongée sur un paddleboard rescue, en relais continu, et accompagnées d’un catamaran d’assistance et traverser 8000 km records. Il s’agit de réunir et d’unir sous la bannière : « On a tous un océan à traverser ». Le défi mondial prévu pour janvier 2023, se relève au profit des enfants vulnérables qui combattent le cancer, les « super optimistes » comme les nomme l’association. Les fonds permettront de concevoir et développer les actions Sport & Mental auprès des enfants de France et dans les pays partenaires de la traversée. Alexandra, cheffe d’expédition, nous raconte une préparation d’envergure. L’association fait converger les expertises, les technologies et les spécialités pour appréhender en amont les risques d’une telle expédition. APEX, les experts du Gouff de Capbreton aident, par exemple, à comprendre et anticiper les dangers dus à la faune. La marque Roxy, partenaire de la traversée, conçoit de son côté un prototype de combinaison adapté à l’exercice dans des eaux principalement chaudes et aux rayures zèbres « anti-requin » testées à la Réunion. L’expédition répond par ailleurs, aux exigences éco-responsables de l’association. Le bateau est équipé de panneaux solaires, de dessalinisateurs, et le ravitaillement se fera au Pérou pour favoriser le circuit court et limiter les envois. La lenteur du déplacement permettra, quant à elle, une collecte d’algues sargasses, confiées par la suite à l’université de Bordeaux qui étudiera leur teneur en métaux lourds.

Côté témoignage, un caméraman et photographe sera sur le bateau pour collecter images et récits en vu d’un grand documentaire co-réalisé avec les filles de l’aventurier Mike Horn. Expédition avant tout humaine, Cap Optimist concentre l’ADN de l’association qui voit le sport comme un outil précieux. Les deux fondatrices et amies font du défi un prétexte pour mettre en lumière et en pratique des combats d’importance. Un défi qui, ici, est un exploit pour les autres, loin de l’auto-satisfaction du challenge personnel. L’association s’inscrit dans le parcours de soin d’une personne qui, une fois le diagnostic tombé, doit faire face, et, une fois la rémission en cours, doit reconstruire une confiance abîmée par les traitements et l’isolement. Partager dans le sport sa guérison pour inspirer, ses peurs pour apprendre, ou simplement le plaisir pour oublier, l’association croit fermement à cette thérapie qui n’en porte pas le nom. L’expédition soulève des montagnes et lève des fonds pour financer à la fois le défi, et un grand projet pédagogique soutenu par les ministères en Polynésie et en métropole. Elle vous propose ainsi d’acheter des kilomètres déductibles des impôts. 1 km coute 100 € et sur cette somme, 60 € vont au projet des enfants et 40 € partent à l’expédition. L’occasion de s’offrir des km altruistes et engagés.

1ère expédition test le 5 juin entre Monaco et Athènes. Se rendre sur le site de Cap Optimist pour en savoir plus et suivre la mise en place de ce défi humain. @capoptimist www.capoptimist.com

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17 © Hugo Geneston


LA CONCRETE rdance JUNGLE

Conco s gens de

Si dans les appartements les meilleures fêtes sont toujours dans les cuisines, les endroits les plus atypiques, les ateliers d’artistes et d’artisans, sont souvent à l’écart des centres. Dans la nouvelle extension de la Zone Pédebert, on trouve ainsi Concrète Jungle, un ensemble d’ateliers, de commerces artisanaux, de bureaux qui font communauté, au-delà des domaines variés, liés par une vision, des valeurs, et une histoire commune.

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oncrete Jungle, le nom fait dans l’autocritique et se déploie dans la pleine conscience de ce qui se passe quand on entreprend. Tim Frager, à l’origine du projet, assume cette contradiction d’être un amoureux de la nature, et d’avoir construit cet espace au cœur d’une nouvelle Zone émergente. Il a aussi la certitude qu’elle reprendra ses droits, une conviction de la force de la nature qu’il représente dans de nombreuses oeuvres. Mais au-delà du mea culpa et de l’amour évident pour le titre de Bob Marley, Concrete Jungle est aussi la réunion de ce que d’ordinaire on oppose, béton et jungle, art et artisanat, commerce, profession libérale et atelier. Ici, les disciplines et les domaines sont variés et pourtant l’endroit vibre d’une connexion de tribu. Pour plagier Baudelaire, les métiers, les valeurs, et les besoins se répondent en une correspondance quotidienne qui n’est plus seulement celle des sens mais des humanités. L’expression « c’est la famille » n’aura par ailleurs jamais été aussi juste. Au départ, le projet est porté par l’artiste Tim Frager et son beaufrère l’architecte Julien Camborde, l’un cherchait un atelier, l’autre voulait installer une antenne de son agence paloise à Hossegor. Alors pourquoi ne pas les construire ensemble ? La naissance imminente du projet a réuni autour de lui les futurs membres de la tribu. Tous se connaissent ou presque, tous partagent une histoire, un amour du coin, un souhait d’y rester ou d’y revenir, une vision de ce que leur activité doit être, un respect des mêmes valeurs, et puis un âge similaire qui permet de discuter la vie quotidienne et de croiser les expériences. Une véritable concordance des gens, des temps et

des univers qu’on a envie de connaître. Une harmonie évidente règne entre les différents habitants du bâtiment d’un étage. En haut, l’agence d’Architecture, d’Urbanisme et de Paysage Camborde Architectes, ainsi que l’avocate Sara Khaddam dont la présence peut interroger dans un tel contexte, mais l’avocate est aussi écrivaine, et a défendu de nombreux artistes. En bas à droite, l’atelier de Tim, de David Joly et de Boul Rostan (Le Bon à Rien) servi par une immense fenêtre à travers laquelle passe la lumière et les ombres des pins. Le bâtiment a été pensé en accord avec son environnement et les besoins de chacun. Ainsi est éclairé un espace spacieux où le travail des matières et des couleurs réclame une clarté naturelle. Les murs en bois OSB permettent l’accrochage et le décrochage facile des oeuvres sans laisser apparents des trous disgracieux, et la répartition des espaces à la fois ouverts, hauts sous plafond, et séparés, encourage le travail solitaire comme la circulation des idées. La façade de l’immeuble, quant à elle est un véritable défi artistique, architectural et technique. Le filtre solaire en panneau d’alu a été perforé de manière artisanale par le charpentier pour reproduire des motifs volontairement universels et atemporels (Losange, étoile, oeil, triangle, etc.) Le bardage noir en bois brûlé est lui aussi une originalité, à la fois rare, durable et élégant. Les trois artistes y travaillent, y stockent, y préparent leurs expositions. Les incontournables ombres et silhouettes bouliennes côtoient les toiles mythologiques et colorées de David et les oeuvres parfois monumentales et foisonnantes de détails et de symboles de Tim. Selon les envies, de petits évènements s’envisagent, mais l’atmos-

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phère studieuse est celle d’un espace de création et de travail. La porte s’ouvre, An Lalemant et Lise Mailman entrent pour un gâteau ou un café car la cuisine se partage également. Elles occupent le local de gauche qui accueille leurs deux activités. L’une est photographe reconnue et y a installé un petit studio de prise de vue, l’autre a fondé Papier & co et y propose ses créations. Il est aussi question de collaborations réussies avec d’autres artisans locaux et de sérigraphies d’art, principalement des œuvres de Mike Mailman, son époux et autre membre de la famille Concrete Jungle. Ses oeuvres sombres et sarcastiques « Pentagram Pizza » couvrent les murs de l’espace à la façon d’une expo. Au milieu du bâtiment, un joli espace héberge ID-CHEF. Perles d’huiles, poudre d’arrête d’anchois torréfiée, Norma Paoli, diplômée en sciences gastronomiques, va chercher à la source les produits les plus innovants et les plus délicats pour les soumettre à des grands chefs qui viennent découvrir et se fournir. ID-CHEF est un lieu d’échanges autour d’une gastronomie durable et responsable. Haut de gamme mais toujours abordable, le lieu est aussi ouvert au simple particulier qui est le bienvenu lors d’évènements ou ateliers alléchants. Les oeuvres, les philosophies et les activités de chacun sont à découvrir sur les réseaux, mais il est fortement encouragé d’aller faire son tour chez eux, sur rendez vous pour les ateliers d’artistes, pour embrasser la richesse des talents que la côte propose à portée de main et qui rayonnent bien au-delà.


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BESOI N.

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Local 1 : Atelier de création Boul Rostan @lebonarien David Joly @davidjolyart Tim Frager @timfrager @con

Local 2 : Atelier d’art culinaire

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ID-CHEF @idchef.atelierdartculinaire

contact Norma Paoli : 06 40 96 63 53 Local 3 : Photographe - Papeterie Illustrateur, artiste An Lalemant @an.lalemant Papier and Co @papier_and_co Mike Mailman @pentagram_pizza Local 4 : Avocate Sara Khaddam Visite sur RDV Local 5 : Architectes Cambordes Architectes @camborde_architectes www.camborde-architectes.com

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FOOD

Xamp

ARTISAN GLACIER

À quelques mètres du port de Capbreton, Matthieu Champetier a ouvert, en 2018, la maison Xamp, temple de la glace et autres douceurs glacées. Restaurateur de métier, il s’est formé pour la fabrication traditionnelle de la crème glacée et du sorbet plein fruit. Sa carte est renouvelée chaque semaine et offre plus de 60 parfums. On y va ?

Véritable passionné de saveurs, Matthieu souhaitait avant toute chose rééduquer le palais de ses clients au goût du « fait maison ». Ici, le gelato est banni ! Toutes les créations glacées sont fabriquées au laboratoire dans les règles de la tradition française et les glaces s’appuient sur des principes forts : privilégier les produits locaux, de saison, de qualités supérieures et biologiques. Son best-seller toute l’année ? Sans aucun doute la glace à la vanille bio de Madagascar déclinée en version vanille noix de pécan caramélisées, vanille stracciatella, vanille cookies ou encore vanille plombière… sans oublier la petite touch locale : la cacahuète de Soustons. En pleine saison, Matthieu recommande son sorbet fraise des Landes et menthe basilic. Mais ce n’est pas tout… dans le souci de satisfaire les plus gourmands d’entre nous, la maison vient tout juste de mettre en vente à l’unité : une tarte au citron meringuée, une nouvelle glace au sirop d’érable noix torréfiées et des profiteroles servies avec chocolat et chantilly. À mi-chemin entre la pâtisserie et la crème glacée, il conçoit aussi des desserts glacés comme l’omelette norvégienne, les vacherins ou les bûches de Noël à partager en famille ou à faire découvrir à ses invités. On ne peut que vous conseiller un stop gourmand chez lui… le résultat est largement au rendez-vous et la fidélité récompensée ! 2 rue de Madrid à Capbreton Juillet - août : ouvert de 11h à 23h30 Hors saison : ouvert de 11h à 12h et de 15h à 19h, tous les jours.

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© Wave’in

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UNE CARTE 100% MADE IN USA !

© Bottl3man

Parfois, une simple escale permet d’ouvrir ses horizons, notamment gustatifs... c’est exactement ce qu’il s’est passé pour Mégane et Nicolas. Après un voyage à Miami et la visite d’une boutique consacrée à la vente de donuts maison, ils décident d’ouvrir un concept similaire. Gourmande idée. À peine installé dans les Landes, ce couple de jeunes trentenaires n’avait qu’une idée en tête : tester des recettes de donuts pour reproduire le délicieux goût de la brioche cuite à l’huile et son glaçage sucré. Après de nombreux tests, ils y arrivent et décident d’ouvrir leur boutique dans la zone de Larrigan à Seignosse. Le « Wave’ in Donuts » voit le jour en 2020 et propose une large gamme de donuts à emporter, à l’unité ou en box. On y trouve le donut Kinder Bueno, le Nutella coco mais aussi le donut Skittles pour le côté régressif, un peu plus subtil le donut citron meringué qui offre un bon équilibre entre sucre et acidité (le préféré de Mégane). Très récemment, le couple a choisi de changer de lieu pour préférer Vieux-Boucau. Le décor reste foncièrement le même et a été pensé par Nicolas, artiste peintre de métier, qui se charge d’habiller les murs de la boutique. Entre fresques murales et toiles en exposition, l’établissement mise sur l’esprit galerie d’art qui a déjà fait son succès. Coté salle, une fois la commande passée vous pourrez patienter avec une partie de billard ou un Pacman, déjà connu des habitués. Les nouveautés au menu ? Des brownies (avec ou sans gluten), forcément très gourmands, ainsi que des milkshakes savoureux. 27 Grand rue à Vieux-Boucau, ouvert du mardi au dimanche. @waveindonuts

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FOOD

CHEFS À DOM’ Créateurs auparavant mystérieux, souvent dissimulés derrière des portes battantes, les chefs sortent, depuis quelques années, de la cuisine professionnelle et des enseignes prestigieuses qui les équipaient. Figures désormais publiques, les artistes culinaires se déplacent, se rapprochent de leur public, un mouvement que le Covid a favorisé en encourageant les repas gastronomiques ou semi gastronomiques à domicile. Dans les Landes, les chefs à Dom’ de haute qualité se multiplient et proposent leurs touches et leurs façons singulières de voir la cuisine et le monde.

CHEF MATHÉ Investie dans la cuisine dès ses 18 ans, Mathé est une de ces cheffes que la pandémie a contraint au changement de projet. Adieu le restaurant ambitieux sur lequel elle travaillait depuis des années, bonjour le nomadisme culinaire ! Deux ans et demi après la création de Mathé, cette contrainte de départ est devenue une chance d’être au plus proche de sa philosophie et des gens avec qui elle veut la partager. En étant chef à domicile, Mathé fait converger ses passions et peut ajouter à celle des recettes bonnes au goût et belles à l’oeil, le plaisir nécessaire de la pédagogie et de l’échange constant. Chez Mathé : pas de formules toutes prêtes. La conception du menu est un dialogue avec le client qui, par le biais d’un questionnaire, détaille envies, intolérances, type d’évènement, etc. À partir de ces informations, Mathé va puiser dans les milliers de recettes qu’elle a mises au point et validées pour concocter le repas le plus à même de satisfaire les attentes. De tendance au départ française, sa cuisine revisite la gastronomie nationale

en y invitant une modernité personnelle et des saveurs venues notamment de l’Asie. La coriandre, si vous l’aimez, le gingembre, le citron vert et la citronnelle se retrouvent mariés à des produits et des recettes locales. Et quand Mathé dit local, elle pense local, la provenance de ses produits se veut irréprochable et est le fruit d’un long travail de recherche qu’elle encourage ensuite chez ses clients en leur racontant l’histoire de ce qu’ils dégustent. Passage en direct par le producteur ou l’éleveur, sélection uniquement de saison, elle voit l’usage d’une tomate hors des mois de juillet et d’août comme une insulte faite à la nature et au palais. Il s’agit selon elle de « regarder son environnement et de l’utiliser comme il convient. » En ce mois d’avril par exemple, elle s’emploie à un ceviche de daurade avec asperges vertes, fraises et pistaches. Favorisant le travail du légume, elle sélectionne souvent un produit qu’elle décline et réinvente pour mieux mettre en valeur sa spécificité visuelle et gustative, et ajoute une valeur pédagogique pour elle essentielle n’hésitant pas à inciter ses clients à la découverte.

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« Les codes ont beaucoup changé, j’aime les faire découvrir et montrer à de purs viandards qu’on peut être à la fois rassasié et surpris par des légumes. Mais j’apprécie également travailler viandes, poissons et fruits de mer pour les satisfaire au maximum. » La solidité des valeurs, permet à Mathé une plus grande personnalisation qui s’illustre également dans la variété des services qu’elle propose, du buffet d’évènement, au brunch, des cours de cuisine pour enfants, adultes amateurs ou confirmés, à l’option cocktail et mise en bouche déclinée autour d’un thème choisi par le client. Une option vin est également proposée, où Mathé fournit son menu au Chai qui lui indique les vins adaptés aux mets et aux budgets. Renouvellement permanent des saveurs, rencontres et philosophie, engagement, Mathé a trouvé un équilibre dans l’assiette et au-delà. @chef.mathe www.chefmathe.fr


HORY GASTRONOMIE Anthony Hory vient de Metz et préfère cuisiner avant toute autre chose le poisson, toujours un « retour de pêche », évidemment. Son installation landaise, à Hossegor dont il est tombé amoureux, et où il a été chef adjoint aux Hortensias du lac, l’a évidemment incité, mais cette affection pour les produits de la mer lui vient également de ses nombreuses expériences sur la Côte d’Azur ou en Corse dans des restaurants étoilés et des hôtels cinq étoiles. Au-delà de cette prédilection marine, le chef, après 6 ans d’études dans la restauration, a multiplié les expériences haute gastronomie en France et à l’étranger et croise aujourd’hui les influences dans une cuisine à la fois française et vagabonde. De son année en Australie, il conserve un amour de la cuisson au feu et du fumé qu’il adapte en utilisant dans son pistolet des aiguilles de pins à la saveur singulière. De ses voyages en Guadeloupe, il rapporte l’écorce de cannelier, la vanille, les épices Columbo, qu’il associe adroitement aux produits locaux. Son travail auprès d’un chef belge spécialisé dans la cuisine japonaise, lui donne le gout du Kumbaya, et d’un Wasabi repensé.

Comme beaucoup, la pandémie a donné l’occasion à Anthony de se lancer dans la haute cuisine à domicile pour des particu- liers. Un nouveau travail qu’il embrasse avec passion dans le plaisir de pouvoir créer, offrir, et raconter ses propres recettes qu’il veut généreuses à l’opposé des portions habituelles de la grande cuisine. Il s’agit aussi pour lui d’avoir la liberté de sélectionner ses produits et leur provenance, restant ainsi fidèle à ses valeurs. Relation directe au producteur, respect des saisons et mise en valeur des produits locaux de qualité, il insiste. Ainsi, le chef travaille souvent un produit qu’il sublime ensuite en le déclinant selon la sauce, la technique de cuisson ou de conservation et les épices qu’il affectionne. Parmi elles, la main de bouddha, sorte de citron adouci qu’il parvient à trouver à Eugénie-les-bains, ou le Poivre Timut au goût frais de pamplemousse ainsi que la fève tonka, proche du café, au léger goût de vanille venue d’Amérique latine, où il a travaillé. Anthony Hory insiste aussi sur l’importance des matières, onctueuses, croustillantes, croquantes, crémeuses, fondantes. Chaque plat doit posséder au moins trois textures pour être intéressant. De même, le visuel est travaillé, du monochrome élégant au coloré floral avec les herbes et

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les fleurs du potager personnel du chef. « En été, on peut imaginer un filet de daurade royale contisé (petites tranches entre la peau et la chair) au chorizo ibérique, fricassée de petits pois et oignons nouveaux brulés, émulsion de capucines avec des ailerons de volaille et quelques chips d’ail pour le côté croustillant de la texture. » Cette cuisine, Anthony la propose à ses clients selon trois formules, bistronomie, découverte et le menu gastronomie. Le menu se discute sur-mesure avec le client même si ce dernier, intolérances et allergies mises à part, préfère le plus souvent se laisser surprendre. Les formules sont pensées pour une véritable expérience de restaurant à domicile jusqu’au dressage de la table et l’impression des menus. Anthony propose même de venir avec ses assiettes professionnelles pour éviter la vaisselle. @hory_gastronomie horygastronomie.business.site


BURGERS LOVERS LE JACK’S C’EST AVANT TOUT UNE HISTOIRE D’AMOUR DU BURGER SOUS TOUTES SES FORMES ET TOUTES SES COULEURS. ON ADORE CET INCONTOURNABLE ET TOUT CEUX QUI LE SUBLIMENT ! MAX SPOT PALACE

ALEXANDRE THE LAYERS

Max du Spot Palace

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SEB ET SAM S.B


FOOD LAYERS FOOD TRUCK

SPOT PALACE Max ne s’en cache pas, sa première émotion d’enfance burger c’est le fameux menu best of, alors au Spot Palace on privilégie la simplicité pour la retrouver. L’influence McDo s’arrête en revanche là et l’assiette chinée de grand-mère fait honneur aux produits d’excellence, uniquement locaux et en circuit court du producteur au cuisto. Quand on revoit un menu, généralement on le complique, Max au contraire revient aux bases. Baptisés des noms des spots de surf du coin, les burgers se veulent un plaisir évident comme Le Gravière, pièce signature du spot, ambiance breakfast : un steak, de l’avocat, du bacon, un oeuf sur le plat et une galette de pommes de terre. L’endroit, lui-même passé du food truck de plage à un restaurant convivial de la zone sans perdre son ambiance décontractée street ou sand, fait « de la restauration rapide mais appliquée ». Steak du boucher, cheddar affiné anglais, salade sucrine, pickles d’oignons et cornichons, ketchup ou mayo tout ça maison. Bun ultra brioché classique ou à la pomme de terre, rose betterave ou au CBD, qui absorbent les saveurs et les gras obligatoires pour plus de moelleux. Seule concession à la simplicité, du végétarien, du sans gluten, du merlu fish and chip mayo aux agrumes et de la roquette, pour que tous se sentent les bienvenus. Tout est évident, copieux mais tient dans une main et s’accompagne de frites, de frites de patate douce, de coleslaw ou de salade de jeunes pousses.

Layers (de son petit nom) a le burger nomade. Le food truck dont l’esthétique beige et bleu stylisée se promène entre les Landes et le Pays basque, et parfois même sur les aires d’autoroutes, pour satisfaire une clientèle qui attend impatiemment son tour. Un jeu de piste qui en vaut la chandelle. Car nomades, certes, mais aux valeurs fixes. Acteurs locaux et produits de saison pour des burgers déclinés selon les goûts de chacun, les deux amis ne transigent pas sur la qualité. On la retrouve déclinée aussi bien dans le robuste burger Après-ski au fromage coulant pur vache du Béarn, que dans le Veggie lover et sa galette falafel, que dans le burger Grom prévu pour les enfants ou encore le Limited dont la recette change chaque semaine, et bien évidemment dans le classique Cheeseburger layers. Certains des burgers sont nappés d’une sauce secrète maison qui, à elle seule, encourage la patience, ou la route. Mention spéciale pour les amateurs de poulet, le Brutus « Le burger qui détrône César! » composé de filet de poulet mariné et pané maison, cheddar maturé 18 mois, tranche de lard fumé, salade iceberg, tomate, sauce ranch. Dans cette même logique de satisfaire le plus grand nombre et d’être accessibles à tous, les accompagnements vont de la frite maison à la salade de choux rouge tranché et carottes râpées assaisonnées d’une vinaigrette au balsamique blanc et curcuma. Tél. : 07 87 12 90 24 @layersfood

S.B ARTISANS BURGER Question de génération, le premier souvenir burger est industriel, alternative excitante aux selfs des aires d’autoroute. De ce souvenir, les deux fondateurs de SB Artisans Burger n’ont gardé que l’aspect fast food de bord de route apparemment à l’opposé d’un parcours haute gastronomie. Sam et Seb se sont rencontrés à l’école hôtelière et ont dirigé, entre autres, les cuisines de l’hôtel Régina à Biarritz pendant 10 ans. Mais l’accessibilité physique est une contrainte qu’ils ont volontiers inclus dans leur recherche du « haut-goût », et traduit en un défi logistique et humain. Formation personnelle de chaque employé, conservation du gourmet, esthétique adaptée. « Finalement, nous pensons le burger exactement comme une assiette, on passe seulement de l’horizontal au vertical ». Les fruits et légumes, les charcuteries et fromages, viennent, d’ailleurs, des mêmes producteurs qu’au Régina! Viandes et pains aux recettes spécifiques sont également locaux et circuits courts. Si le grand classique reste le Blue Lard avec sa fourme d’Ambert et ventrèche, le préféré des deux cuisiniers est l’inspiration du moment selon les produits de saison qui leur permet de s’amuser avec les saveurs. En ce moment, steak d’agneau, sauce tzatziki, aubergines grillées, mayonnaise curcuma, menthe fraîche, oignon blanc cru, laitue iceberg. Ces burgers inspirations reviennent annuellement et sont autant de « collections » attendues par les clients. Tél.: 09 71 50 68 14 @sb.artisansburger

Tél.: 05 58 91 02 47 @spotpalace

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MUSIC BINARYSOUND

Peralta définit son set comme « coloré ». Ses armes essentielles sont la funk et le disco même s’il s’aventure souvent et avec plaisir dans la techno. Quand on lui demande son guilty pleasure musical, il avoue volontiers que tous ses mix en sont rythmés mais, à choisir, Week end à Rome d’Etienne Daho reste en tête de playlist. Dans l’idéal, le DJ rêve d’une bonne grosse soirée aux platines d’Ibiza mais, en attendant, en guise de lever ou coucher de soleil sur notre Atlantique, il offre Oh baby de LCD Soundsystem.

Fondé à Hossegor, BinarySound ce sont 8 Djs, producteurs qui définissent leurs sélections comme éclectiques. Derrière les sets plutôt électros, pointus et ambiancés, se cache une affection pour le down tempo et un plaisir Las Ketchup. Collectif nomade, ils rêvent d’un mix au Closer, club de Kiev pour soutenir la nuit de ceux qui vivent des jours difficiles. Comme il est important de s’aimer soi-même, ils regardent le soleil se coucher ou se lever sur un morceau Binary, Imanol Respect Woman. BinarySound sera tous les vendredis à la Kbane au golf de Seignosse.

© Musiquedaperitif / Julien Binet

PERALTA

@marius_peralta_

@binarysound

Collectif de Biarritz à géométrie et à projets variables, Musique d’apéritif voit ses mix comme « Eclectique électrique ». Eléctro, Electro-Rock, Down Tempo, EBM, Psyche se succèdent avec un aveu de plaisir Spice Girls. Pour accompagner le soleil, ça offre un Radiohead - Everything in its right place (Andi Muller’s Looong Mix) de 11 minutes qui prend le temps de la disparition ou de l’apparition. En attendant qu’ils réalisent leur rêve de mixer à Tel-Aviv ou Berlin, on les retrouve tout l’été sur d’excellents évènements et festivals de Biarritz à Bordeaux. @musiquedaperitif

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© Binary Sounds

© Agence Suzanne

MUSIQUE D’APÉRITIF


E. Darta vous a très certainement ambiancé de set qu’il qualifie comme « Large ». Outre un plaisir coupable pour le « Dans la rue » de Michel Polnareff, Darta aime profondément la folk pourtant éloignée de ses mix habituels. D’ailleurs pour écouter le soleil se lever ou se coucher il écoute un des titres issu de son propre EP guitare voix « Motels Tapes », Darta La - Check out. En attendant de pouvoir idéalement retourner mixer au Burning Man dans le Nevada, il est résident de l’escargot à Seignosse.

© P.i.e.r.i.n.o

© Java photographie

E. DARTA

@e.darta

PIERINO

SOFIA LANDGREN

© Bandita roads

Si vous habitez Hossegor, vous avez entendu la violoniste suédoise au passeport canadien, Sofia Landgren. Elle-même définit sa musique comme douce et ouverte à tous les styles musicaux excepté la drum’n bass. Avec Sofia, on regarde le soleil se coucher sur Treat You Better de Rüfus Du Sol et se lever sur I’ll wait de Kygo / Sasha Alex Sloan. Et parfois, on s’offre le plaisir coupable et délicieux d’un “Sing Hallelujah” de Dr. Alban. En attendant de pouvoir jouer en Estonie dont elle est en partie originaire, elle se produit avec son violon un peu partout sur la côte.

Pierino voit ses mix à son image, métissés. Si le style incontournable qui les compose reste disco et funk, il aime la musique dans son ensemble en refusant les étiquettes trop facilement collées. Il n’a d’ailleurs pas de plaisir coupable, mais des plaisirs assumés, comme PNL qui rejoint sa nature « fièrement mélancolique ». Pierino offre un lever ou coucher de soleil sur Talking Bout My Baby de Fatboy Slim en édit disco, en attendant de pouvoir un jour mixer à Capetown où la scène house est selon lui délirante. @p.i.e.r.i.n.o

@sofia.landgren

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errière le prénom à la fois féminin, ancien et solide d’Alma, se cache donc Audrey, qui, de nombreuses années passées dans l’industrie textile, a conservé une connaissance approfondie de la filière et un rejet de la fast fashion qui encombre les placards, les allures et les bronches ; entre pollution de la surconsommation, perte d’identité, injonction à une féminité corsetée. Elle décide alors d’appliquer ses valeurs à une marque qui lui ressemble et qui prend en compte les impératifs de sa vie de mère et de celle de la planète. Sa collection, dont les matières sont le cœur de la marque, est présentée au pop-up store d’Hossegor. Coton bio ou recyclé pour les tee-shirts et bodys, absence ou utilisation minimum de l’élasthanne pour les jeans, teinture végétale pour tous, les vêtements satisfont un confort physique comme éthique. Loin de s’en contenter, Audrey contrôle elle-même chaque étape d’Alma pour être la plus cohérente possible : patrons sur-mesure, collections limitées, étiquettes en carton recyclé, fabrication dans un atelier au Portugal créé par une ancienne ouvrière couturière, expédition dans des emballages compostables, et plus encore, tout est pensé minutieusement pour être respectueux des gens et de l’environnement. Alors qu’elle décline avec passion les différentes facettes d’un engagement très personnel, incarné et toujours questionné, je remarque qu’elle-même porte le jean taille haute et suffisamment ample pour convenir à toutes les morphologies, et qu’elle dit, comme beaucoup de ses clientes, ne plus quitter.

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Fibres elémentaires

ALMA BASICS

Alma Basics porte très justement son nom comme on porte avec plaisir et conviction les pièces atemporelles que la créatrice conçoit, fidèle à des valeurs réfléchies, loin des opportunismes marketing du moment. Jeans, body, robe, tee-shirt, sous-vêtements, les basiques responsables et séduisants incarnent une pensée du textile indissociable désormais d’une réflexion sur soi, la mode et le monde. Alma habille avec une authentique élégance un corps apaisé et un esprit aiguisé.

ments, d’activités, de rôles variés, sans obliger les femmes à appartenir à des catégories. Les sous-vêtements, bodys et brassières fines ou larges bretelles, culottes hautes ou basses, à porter cachés ou apparents sous une chemise en gaze de coton ou en crop top selon son audace et son style, trouvent cet équilibre délicat entre féminité et confort. Sans armatures, ils appartiennent au « slow bra », une tendance à mi chemin entre la liberté rêvée du No Bra et le regard encore conservateur de la société. Pour la créatrice, ils sont un chapitre important d’une éducation nécessaire à l’idéal du « non regard » porté sur ce que la femme veut montrer ou faire de son corps. Tout, chez Alma, est pensé pour « survivre à l’effet de mode », la mode du greenwhasing, des combats féministes parfois trop vite pensés et trop vite avortés, et, bien-sûr, la mode qui rend les vêtements et les allures obsolètes, et les corps complexés. En effet, Audrey apprécie une certaine idée de la haute-couture du passé, et sa conception n’aurait pas déplue aux grands créateurs, créatrices, qui prônaient le pérenne, le durable et l’indémodable. L’élégance la plus essentielle est, finalement, de se porter soi-même fièrement grâce à des habits qui le permettent. @alma_basics

© Fabien Caudy

Il s’agit en effet de pouvoir convenir à toutes sans se coller d’étiquette, pour habiller les femmes sans faire d’elles qui ou ce qu’elles sont. Les basiques permettent l’élégance et le confort nécessaire à une vie faite de change-

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xit le bureau central et les linéaires blancs. Ici, on se sent invités à faire le tour de toutes les étagères autour de l’îlot central surplombé de terrazzo, donnant un air décontracté au lieu. Tout est unique dans la boutique, du sol au plafond, le lustre est fait main et vient de Dream of Mary et il y a exactement 24 dalles de carrelage où de larges feuilles sculptent leurs empreintes dans le béton. Margaux les connait bien pour les avoir fabriquées avec son partenaire de vie et designer JB dans le garage de papa. Côté choix de lunettes, une seule monture par paire et pourtant le choix y est vaste. Les pépites sont nombreuses dans les tiroirs aux poignées tantôt modernes, tantôt coquillages. Travailler en tiroir, une évidence héritée de sa maman opticienne, qui collaborait déjà avec des créateurs lunetiers. Une démarche qui encourage le dialogue et le conseil en présentant une sélection pointue pour chaque client. Margaux avait deux ans quand sa mère ouvre son magasin, et depuis le collège elle sait que le choix sera opticienne ou fleuriste. Vous ne risquez pas de croiser une autre personne avec les mêmes lunettes que vous sur le bout du nez car Margaux chine l’exclusivité avec précision. Des salons milanais ou parisiens, à Instagram, c’est sans frontières et toute l’année qu’elle sélectionne les modèles et créateurs lunetiers dont elle s’entoure. À Vue d’Hossegor, les solaires en coquillage recyclé de Friendly Frenchy côtoient les montures brésiliennes Lapima fabriquées exclusivement à la demande. Côté accessoires, la chaînette est reine depuis toujours ! Fiona conseille une version soft avant de migrer vers des modèles plus extravagants. On trouve pochettes et étuis, certains issus de collaborations comme avec Kilian du Sou français ou Valérie de La Méricaine, fabricante de cape qui réutilise ses chutes. À l’écoute des clients qui découvrent chez elle (et sur elle) ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs, elle est l’opticienne qui vend des clips de baskets, des pots en céramique de Living things ou des petits pots en terre cuite Oyas pour les nombreuses plantes de sa boutique. C’est naturellement qu’elle engage le dialogue directement avec les marques qu’elle affectionne, comme Aloha marque de pochette rencontrée à Hawaii. Margaux incarne la boutique avec sa personnalité et les choses qu’elle aime. Elle chérit les idées qui l’animent et agit en faisant confiance au processus. De cette impulsion, l’opticienne ouvre Morning Mimosa, sa boutique de plantes et de fleurs dans les Halles d’Hossegor en juillet. Pas de règles avec Vue d’Hossegor, sauf une, sa commande chez Jack’s, toujours la même : Original Jack’s + palets de camembert et sauce roquefort.

VUE D’HOSSEGOR

L’oiseau rare de l’optique

Adresse immanquable du centre-ville, Vue d’Hossegor nous fait craquer pour des montures uniques et audacieuces depuis 2012. Sélectionnées sur le volet par Margaux et son équipe stylée aux conseils avisés, il y en a pour tous les genres et tous les visages, c’est l’antre des paires de lunettes ultra-cools. @vuedhossegor

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SEN NO SEN au corps

Né à Arcachon il y a 22 ans de la passion et détermination de Mathieu, Sen no Sen s’est installé à Hossegor et est devenu, à la force de ses valeurs, un acteur incontournable de la wetsuit haut-de-gamme. Tout en discrétion élégante, la marque qui utilise les meilleurs Néoprènes d’aujourd’hui, notamment japonais, revendique sans le crier une philosophie du durable et un amour sincère de l’océan et de ceux et celles qui le pratiquent véritablement.

Combi

De Joan Duru à Alice Lemoigne en passant par Pierre Louis Costes, ambassadeur de la marque, nombreux sont ceux et celles qui ont choisi Sen No Sen non pas en tant que sponsor, mais simplement en tant que produit le plus adapté à leur passion et à leur mentalité. Mathieu a souhaité, dès le départ, s’éloigner des représentations du surf californien ou australien dans lesquelles il a pourtant baigné, pour rejoindre une philosophie plus authentique qui rassemble tous les « People from the Ocean ». Pas de favoritisme de l’esthétique short board qui inonde les réseaux, et pas de manches roses fluos non plus. Body surfeurs, body boarder, long boarder, tous sont réunis par une pratique qui se passe de publicité. Ainsi, Sen No Sen a opté pour un marketing simple mais élégant à l’image de ses combis dont les teintes, bordeaux, bleu marine, et évidemment noir, se veulent le miroir d’un style à la française.

© Seb Vaisse

Les bases se posent comme un patron élémentaire et pourtant souvent négligé. Pas d’entrée de gamme, pas de soldes, une technique impeccable, des quantités régulées, une fabrication contrôlée, des matériaux d’élite et un prix adapté.

S

en No Sen est un état d’esprit hérité du karaté que pratique assidument son fondateur. Il s’agit d’anticiper, de se mettre dans les meilleurs conditions pour affronter aussi bien un adversaire que la vie. Cette philosophie et les règles de la pratique martiale imprègnent le travail de Mathieu. Répétition, apprentissage, humilité, determination et passion. Depuis 22 ans, il reste, avec son équipe désormais constituée de six personnes réparties entre le shop historique d’Arcachon et le plus récent d’Hossegor, fidèle à des principes fondateurs. Sen no Sen se méfie des succès faciles, pour mieux s’inscrire dans le temps et obtenir le respect de ses acheteurs anonymes comme célèbres.

Si l’incroyable Néoprène japonais offre le confort du luxe technique, tandis que le caoutchouc naturel Yulex permet un respect évident de l’environnement, toutes les combis de Sen No Sen sont faites pour durer et éviter ainsi de jeter une matière difficile à recycler. Réparation, récupération des anciens modèles pour en faire des leash, conseils sur mesure, et custom personnalisé des couleurs, Sen No Sen colle au corps et aux valeurs de chacun. L’écologie n’est pas un argument de vente pour la marque qui la place naturellement au centre de son travail depuis 20 ans, mais une évidence qu’il ne devrait pas être nécessaire de rappeler. Cet engagement solide n’empêche pas un ludique décontracté qui s’illustre dans les collections de vêtements fabriqués au Portugal. Souvent unisexe comme on l’est quand on sort d’une session, les modèles sont plus modes que sportswear, histoire d’aller direct boire un verre les cheveux planqués sous un bonnet. Au gré des rencontres, il fait également de sa gamme textile un espace d’expression pour les artistes, comme en témoigne une collaboration passée avec Blue Horse Tattoo, et une à venir avec Aurélie Andrès. En se concentrant sur le produit plutôt que sur le marketing qui l’entoure, en restant fidèle à une passion plutôt qu’à un commerce, en cherchant toujours à s’améliorer et à apprendre, et en embrassant la simplicité que cette démarche nécessite, Sen No Sen est aujourd’hui une référence qu’il convient de saluer. @sen_no_sen

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ARTISANS

Seaty MAP

© Seaty MAP

Sharon Vigna connaît les Landes par cœur. Depuis sa naissance, elle passe tous ses étés dans la maison familiale de Léon. Après un master en communication à Paris et quelques expériences professionnelles à Bordeaux comme graphiste, elle s’installe à Capbreton il y a 8 ans et lance Seaty MAP un peu par hasard. Avec une copine graphiste, elles s’amusent à dessiner les cartes de Capbreton et d’Hossegor. C’est la fin de l’été mais trois boutiques parient sur leurs affiches illustrées et colorées et les mettent en vente. Le projet prend de l’ampleur petit à petit et plaît énormément aux touristes et locaux. L’hiver venant, elle continue seule. Au fil du temps, ses techniques s’affinent, ses produits se développent et elle fabrique des cadres en bois version « kakémono » pour installer ses affiches directement sur le mur. Au fil des retours et des envies clients, elle imagine la carte de Bayonne puis celles de Lacanau, du Bassin d’Arcachon et de Montalivet… Actuellement elle dessine Vieux-Boucau et Soustons. On découvre des lieux, des activités, des traditions, des bâtiments, des hommages aux différents points d’intérêts. Au-delà du côté ludique, on s’y plonge, on contemple et on rit des petits personnages qui les habitent. Sur l’e-shop, vous retrouverez également la collection « cartes des îles » avec la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion… La Corse est en cours. Son travail minutieux et créatif est renouvelé tous les deux ans, il ne s’agirait pas d’oublier un nouvel endroit ! @seatymap Carte postale : 2 € / Kakémonos : 35 € Liste de points de vente sur le site www.seatymap.fr/nos-affiches/

© Artic design

Artic design Mis au point par DuPont en 1967, le Corian est un matériau qui conjugue des qualités plébiscitées par les designers et architectes. Organique et malléable, il peut être découpé, thermoformé, percé, sculpté, poli et façonné selon vos besoins. Très résistant, hygiénique, facile d’entretien, réparable, non poreux et sans joints apparents, il est idéal pour des projets sur mesure (plans de travail de cuisine, baignoires, comptoirs d’accueil…). En plus de toutes ces qualités indéniables, les couleurs et effets de translucidité sont infinis. C’est ce que propose l’atelier Artic Design, créé par Benjamin Cazalé, compagnon menuisier et transformateur Corian. Toute l’année, il réalise tous types de travaux pour particuliers et professionnels (de la prise de cote à la réalisation). Situé à Tosse, l’atelier se fera un plaisir de vous recevoir pour étudier avec vous les projets qui vous tiennent à cœur. Laissez place à votre imagination, l’atelier Artic Design vous accompagne. @artic_design_corian www.articdesign.fr

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Atelier autonome

© Courant sauvage

Thibault Delage et Pauliana Laffabrier imaginent la conception et réalisent les travaux de leur premier van en 2020, sur un parking, juste avant le premier confinement. L’Atelier Autonome est né. Lui sort de cinq ans d’études à l’école d’architecture de Bordeaux donc maîtrise les logiciels 2D et 3D et elle vient d’apprendre la menuiserie après quelques années de compétition dans le skate et un bref passage dans la communication et le marketing. Le projet connaît rapidement un certain succès car les résultats sont soignés, stylés et au millimètre près. Thibault pose le concept sur des plans et se charge essentiellement des travaux de menuiserie, Pauliana, elle réalise plutôt l’eau, la plomberie et l’électricité : installation de panneaux solaires, chauffe-eau ou encore chauffage. Au-delà des aménagements classiques, le duo se lance aussi sur des projets plus atypiques comme transformer un camping car en salon de coiffure ou un van en magasin de vêtements pour golfeurs. Depuis peu, ils viennent de réinvestir l’atelier, jusqu’alors partagé, pour accueillir et accompagner toute personne désireuse d’aménager ellemême son véhicule en semi-autonomie. Dans leur nouvel espace entièrement dédié au bricolage, ils partagent leur savoir-faire en privilégiant toujours des matériaux bio sourcés comme le pin et le liège de Soustons pour l’isolation. On se lance ? @atelierautonome www.atelierautonome.com

Courant sauvage

© T. Meurot

Derrière Courant Sauvage se cache deux amis d’enfance : Tiphanie Hayet-Saunois et Loïc Gauthier. De retour dans leurs Landes natales en 2020, ils dessinent rapidement les prémices de leur projet, très inspirés par des images d’époque couplées au lifestyle des années 50. Tiphanie est diplômée d’un master en design de marques, Loïc d’un master en marketing et innovations des marques. À eux deux, ils ont envie d’entreprendre et une envie certaine de développer une collection de parasols à franges fabriqués à 100% en France. Un pari qu’ils réussissent à force de ténacité. Leur chaîne de production inclut 11 artisans et entreprises souvent labelisés OFG (Origine France Garantie) ou EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant Français). Grâce à eux, ils valorisent le savoir-faire local au travers de chacun de leurs produits. Pour chacune de leurs collections, les parasols arborent une nouvelle gamme de couleurs. Pour cet été, leur premier transat 100% landais intègre la collection ! On valide ! Parasol : 450 € / Transat : 325 € @courantsauvage www.courantsauvage.fr

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P

ARABOLIK SKATEBOARDS :

sensation snowboard

Né en plein cœur de la forêt landaise de son créateur Benoît Emasabal, la marque Parabolik Skateboards casse les codes du skate traditionnel en offrant un ride plus intuitif, des mouvements plus naturels et des sensations proches du snowboard.

Après 5 ans de recherche et développement dans son atelier de Mézos, Benoit Emasabal, fou de glisse et menuisier de métier, lance Parabolik en 2016 avec l’idée de se rapprocher du ski parabolique. Cette invention, imaginée à 100% dans les Landes, est partie d’un besoin personnel : créer un « snowboard de substitution » pour s’entraîner les mois sans neige. Et il y arrive. Pour expliquer la différence de ride : sur un skate traditionnel, le poids du corps dirige la glisse en se penchant alors que sur un Parabolik, c’est le regard qui dirige la direction de la planche ! Nouvelles sensations, nouvelles performances apportant un contrôle parfait de sa trajectoire. Dans les virages, on peut gagner de la vitesse et la glisse est moins fatigante

et traumatisante pour le corps. Et les progrès sont rapides, que l’on soit débutant ou confirmé. Pour la fabrication, Benoît utilise des panneaux solaires, de l’eau de pluie qu’il traite lui-même, les emballages viennent du recyclage et 100% de la production est réfléchie pour respecter la planète. Il décante ses outils dans de l’eau et récupère les résidus secs qu’il dépose en déchetterie. Le bois des skates est issu du pin des forêts landaises gérées durablement. Et pour aller jusqu’au bout de ses convictions, il sensibilise les jeunes au travail du bois et compte agrandir son atelier pour les embaucher, à plus ou moins long terme, dans une démarche sociale et solidaire. Chaque mois, Parabolik Skateboards propose un nouveau modèle de planche en 30 exemplaires, en précommande pendant 20 jours, à tarif attractif, puis disponible sur le site jusqu’à épuisement

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du stock. On retrouvera les modèles phares de skates à la commande, sur mesure. Pour apprendre ou se perfectionner, des vidéos inspirantes sont postées et gratuites sur la chaîne Youtube de la marque et, très bientôt, des tutos vidéos permettront de profiter au mieux des caractéristiques de ce skateboard parabolique ultra ludique.

250 € en précommande 350 € pour un skate complet Plus d’informations sur parabolik.fr Contactez Ben, le fondateur, directement au +33 (0) 662 602 501 ben@parabolik.fr @parabolikskateboard


Réponse: le donut sur le câble droit - le fouet sur le micro - la cloche repas sur la cymbale - le bandana dans la guirlande - le rouleau à dessert comme baguette

C’est la fête ! Relie les pointillés pour compléter le dessin, puis trouve les 5 anomalies qui se sont invitées. Colorie-le pour faire une belle carte d’anniversaire à «Ptit Burger»

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Les confettis cachent les paroles de la chanson du «ptit burger batteur », déchiffre le message à l’aide de la légende.

E

I

O

U

Y

Réponse: Ptit Jack’s, 10 ans ça se fête ! Burger party* et danse toute la nuit

A

* Fête du burger

Le Wordoku est une variante du sudoku avec des lettres au lieu des chiffres. Chaque rangée de 4 cases doit contenir les 4 lettres A, C, J, K à utiliser. Chaque lettre doit donc apparaître une seule fois par rangée. La même règle s’applique aux 4 colonnes. Chaque lettre doit donc apparaître une seule fois par colonne.

K J

A

J K

A

A C J

C A K K J

C

A

J

K

K A Réponse

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Réponse

C J

A C

C

K A

J

J

A K

C

A

C

J

K

J

C

A

K

C

A


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