Jack's Paper #12

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PAULINE & JÉRÔME

Portrait des gérants du nouveau restaurant

LES 100 ANS DE HOSSEGOR Une folle programmation tout au long de l’annĂ©e

AGGLOLUX

Le liÚge soustonnais dans tous ses états

ÉDITION 2023OFFERT JACKSBURGERS JACKSBURGERS WWW.JACKSBURGERS.FR

É dito

C’est le regard tournĂ© vers un sunset poudrĂ© que nous continuons Ă  nous Ă©namourer pour cette cĂŽte chĂšre Ă  nos cƓurs. Elle nous inspire, nous surprend, nous fait vibrer, il est rare de rĂ©sister Ă  ses invitations Ă  la crĂ©ation, Ă  la rencontre et Ă  la cĂ©lĂ©bration. C’est avec joie que nous cĂ©dons Ă  l’appel. Pour ce numĂ©ro, prenons le temps de la contempler.

Nos racines sont landaises et notre histoire, celle d’une famille, d’amitiĂ©s et de rencontres. Entre pignes, Ă©cume ocĂ©ane et Ă©pis de maĂŻs, le vent Jack’s souffle et c’est naturellement qu’on a rĂ©pondu Oui Ă  l’invitation d’ouvrir prĂšs de chez vous (et nous) notre 5 Ăšme restaurant Ă  Saint-Jean-de-Luz. GĂ©rĂ© par notre audacieux et enjouĂ© couple de Bayonnais, nous sommes trĂšs heureux d’ĂȘtre prĂ©sents avec eux sur ces terres au caractĂšre bien marquĂ© pour partager nos valeurs et nos burgers.

Dans ce douziĂšme numĂ©ro, on sourit Ă  la pensĂ©e de cette imprenable vue des PyrĂ©nĂ©es, nichĂ©e dans le petit lieu-dit devenu station balnĂ©aire, qui arrĂȘte le regard en cet endroit depuis maintenant 100 ans. Comme un ancrage dans la roche, bien nĂ©cessaire dans ce coin en perpĂ©tuel mouvement, c’est avec la folle Ă©nergie de ses twenties que nous cĂ©lĂ©brons cette annĂ©e le centenaire de Soorts-Hossegor. L’occasion de rencontrer Mao, shaper bien connu de la rĂ©gion, pour parler de la planche qu’il a customisĂ© avec le dessinateur Yann Renauld, Ă  dĂ©couvrir lors de l’exposition «Art et Surf» et bien sĂ»r de se retrouver ensemble pour faire la fĂȘte.

Enfin n’ayant pas de meilleure raison que celle d’ĂȘtre terriblement curieux et admiratif des talents locaux, nous sommes allĂ© discuter avec des amoureux de leur matiĂšre. Au fil de ces pages, on se prend d’intĂ©rĂȘt pour le chĂȘne-liĂšge, le poisson, les fleurs, les cartes, et mĂȘme les vieilles piĂšces. Leur travail est un rappel Ă  l’ordre, celui de continuer Ă  faire, et surtout continuer de s’émerveiller. Vous l’aurez compris, le fil rouge, c’est ĂȘtre passionnĂ©. Pour les uns tout est dit dans les yeux de poissons, quant Ă  nous, on ne s’exprime jamais mieux qu’autour d’un burger

Au nom de toute l’équipe, bonne lecture et bon appĂ©tit !

La famille Jack’s

DIRECTION DE LA PUBLICATION

Team Jack’s Burgers

COORDINATION ÉDITORIALE

Faustine François - Pop communication

DIRECTION ARTISTIQUE

Quitterie Daury

Indra Ramassamy

JOURNALISTES

Marie Arquié - Pop communication

Faustine François - Pop communication

Chloé Pingard - Pop communication

PHOTO DE COUVERTURE

Quitterie Daury

Hugo Geneston

PHOTOGRAPHIE

Hugo Geneston

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ÉDITION ET RÉALISATION

Jack’s Burgers, sociĂ©tĂ© TROISAIR

22 avenue de Verdun, 40130 Capbreton

NOUVEAU RESTAURANT DANS LE PAYS BASQUE

ATELIER D’ANGRESSE-FUMOIR ARTISANAL

HOSSEGOR FÊTE SES 100 ANS

TOKIKO

MANU DUBARRY

ENCRES MARINE

LE COIN DES CRÉATEURS

AGGLOLUX

MIAM...

FOCUS BURGERLOVERS

HOSSEGOR SAUVETAGE CÔTIER

RENCONTRE BIEN-ÊTRE

KID’S CORNER

MERCI À TOUS LES INTERVIEWÉS POUR LEUR TEMPS ET LEUR IMPLICATION

Jack’s Paper est un magazine annuel offert par la sociĂ©tĂ© TROISAIR.

DépÎt légal : à parution, tous droits réservés.

La reproduction, mĂȘme partielle, des textes ou illustrations publiĂ©s dans ce numĂ©ro est interdite sans autorisation Ă©crite prĂ©alable de l’éditeur.

Ne pas jeter sur la voie publique.

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34. 6. 8. 10. 12. 14. 16. 18. 20. 24. 30. 32.
4.
4 Avenue de Jalday Centre Commercial Carrefour 64500 SAINT-JEAN-DE-LUZ
Nouvelle aventure ... ... Nouvelle tireuse ... ... Nouvelle Ă©quipe ... NOUVEAU RESTO ! À SAINT-JEAN-DE-LUZ
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PAULINE JÉROME &

LE GOÛT DU CHALLENGE

On entend souvent «Vousvoulezpasouvrirverscheznous?»On a dĂ©cidĂ© de commencer prĂšs de chez nous sur la CĂŽte Basque
 Avec un dĂ©fi humain et professionnel comme on les aime !

Le lieu est choisi pour continuer l’aventure Jack’s
 ce sera SaintJean-de-Luz ! Avec sa baie ouvrant sur l’ocĂ©an et sa vue sur le Jaizkibel. Le dĂ©cor est plantĂ© pour accueillir ce tout nouveau restaurant, tenu par des basques ! On vous raconte comment Pauline et JĂ©rĂŽme, un couple de Bayonnais que rien ne prĂ©destinait au monde de la restauration, a fait un virage Ă  180°, habitĂ© par une motivation profonde et un goĂ»t marquĂ© pour le challenge.

En couple depuis 14 ans et jeunes parents d’un petit Marceau, Pauline, 31 ans et JĂ©rĂŽme, 35 ans, prennent la gĂ©rance de notre nouveau restaurant. Avec un BEP Chaudronnier en poche, JĂ©rĂŽme s’engage dans l’armĂ©e sans y trouver son compte. Il s’oriente ensuite rapidement dans l’industrie automobile pour y rester plus de 10 ans. Pauline a quant Ă  elle un BTS Management des UnitĂ©s Commerciales et travaille pendant plusieurs annĂ©es chez un distributeur de produits alimentaires. Ce qui fait leur force, c’est leur envie de bien faire et de toujours avancer. Ils sont engagĂ©s dans leur travail et se donnent toujours Ă  100%. En misant sur cette opportunitĂ© de carriĂšre, ils plongent dans l’inconnu. Pari gagnĂ© quelques mois aprĂšs.

QU’EST-CE QUI VOUS ANIME DANS CE PROJET ?

PAULINE : Se lancer dans l’ouverture d’un restaurant alors que nous ne sommes pas du mĂ©tier, c’est vraiment ambitieux, mais c’est avant tout l’envie d’apprendre de nouvelles choses, que je trouve trĂšs enrichissante, qui m’a motivĂ©e Ă  dire oui !

JÉRÔME : J’ai le goĂ»t du relationnel. L’échange avec les clients et les Ă©quipes fait partie de moi, de mon passif professionnel et sportif. Je savais qu’en m’engageant avec le Jack’s, j’allais pouvoir mettre Ă  profit ce trait de caractĂšre.

Ils se jettent alors Ă  corps perdu dans une formation soutenue au sein des Ă©quipes du Jack’s pour maĂźtriser les codes et usages de la restauration rapide. Formation technique surtout, car pour ce qui est de l’ordre du « soi », les valeurs communes Ă  tous les membres de notre famille grandissante que sont le savoir-ĂȘtre, le partage et le dĂ©passement de soi vibrent dĂ©jĂ  en eux.

PARLEZ-NOUS UN PEU DE VOTRE FORMATION ?

PAULINE : On a dĂ©couvert tous les postes propres Ă  la gĂ©rance d’un restaurant, mais aussi tout l’aspect opĂ©rationnel.

Ce point Ă©tait extrĂȘmement important pour nous, car on ne pouvait pas envisager de former nos futures Ă©quipes Ă  des postes sans les maĂźtriser en amont. C’est une question de respect.

JÉRÔME : Je rejoins Pauline
 Pour tout vous dire, Ă  la fin du premier jour, je lui ai dit « Qu’est-ce qu’on a fait Pauline ?! ». Je sortais d’un service Ă  la plancha et le dĂ©fi de gĂ©rer les cuissons dans le rush du service m’a fait paniquer. Mon formateur a su me rassurer en me conseillant de prendre la chose sous l’angle du jeu. J’ai compris que l’anticipation Ă©tait la clĂ© et maintenant, je m’amuse Ă  essayer d’avoir toujours un coup d’avance dans le service !

On l’aura compris, ces deux-lĂ  n’ont pas froid aux yeux ! On tenait Ă  partager avec vous leur choix de carriĂšre et Ă  saluer leur courage et leur dĂ©termination. Maintenant, si vous souhaitez vivre une expĂ©rience professionnelle forte et authentique et pourquoi pas grandir au sein de la famille Jack’s dans le Pays Basque, poussez les portes du restaurant de Saint-Jean-de-Luz !

Et pour tous les Burgerslovers , Pauline, JérÎme et leur crew vous prépareront vos menus préférés avec plaisir et pétillance !

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ATELIER D’ANGRESSE FUMOIR ARTISANAL

DU POISSON FUMÉ D’EXCELLENCE
 ET LOCAL

Jean-FĂ©lix Watteau a repris, en 2021, l’Atelier d’Angresse-Fumoir Artisanal.

L’équipe prĂ©pare et commercialise divers poissons fumĂ©s et autres produits de la mer finement travaillĂ©s.

Saumon, truite, anguille, espadon, tarama, caviar
 À l’Atelier d’Angresse, les produits de la mer sont Ă©lĂ©gamment mis Ă  l’honneur. Tous sont Ă©laborĂ©s sur place selon des techniques traditionnelles : « Chaque recette implique une maturation, une transformation, une cuisine. L’idĂ©e, Ă  travers le poisson fumĂ©, c’est de dĂ©velopper une gamme de produits de la mer, prĂȘte Ă  ĂȘtre consommĂ©e et de grande qualitĂ©. Nous sommes en permanence Ă  la recherche de nouveautĂ©s. Un exemple, c’est le thon rouge fumĂ©. Un produit que nous avons passĂ© un an Ă  mettre au point ! »,

partage Jean-FĂ©lix Watteau, qui a repris, il y a deux ans, l’entreprise créée en 1999 dans la zone du Tuquet Ă  Angresse. Avant cela, ce passionnĂ© de pĂȘche travaillait pour un gros acteur des produits de la mer : « Un bagage industriel dans une entreprise d’artisanat qui contribue Ă  garantir une top qualitĂ© toute l’annĂ©e. »

On peut retrouver l’un des produits phares de l’Atelier d’Angresse dans le burger « Salmon Avocado » de chez Jack’s : le saumon gravlax, marinĂ© avec de l’aneth et sĂ©chĂ© dans du sel et du sucre, est associĂ© Ă  de l’avocat pour la proposition de burger au poisson.

EST DE PROPOSER UNE GAMME DE PRODUITS DE LA MER PRÊTE À ÊTRE CONSOMMÉE ET DE GRANDE QUALITÉ

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« L’IDÉE À TRAVERS LE POISSON FUMÉ
»

« Le Jack’s cherchait quelque chose de trĂšs bon, de local et de hors du commun », se rappelle Jean-FĂ©lix.

Au-delĂ  de la qualitĂ© apportĂ©e par le savoir-faire de l’atelier, le chef d’entreprise a Ă  cƓur de bien choisir la provenance des produits en privilĂ©giant la pĂȘche et l’élevage traditionnel en pleine mer. Les produits sont disponibles Ă  l’atelier et Ă©galement en vente sur plusieurs marchĂ©s (Anglet, Capbreton, Dax, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Tosse) ainsi qu’aux Halles d’Hossegor.

ATELIER D’ANGRESSE

220, Z.A. du Tuquet 2

40150 Angresse

fumoir_angresse

www.fumoir-angresse.fr

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HOSSEGOR FÊTE SES 100 ANS !

Pour cĂ©lĂ©brer son anniversaire, la mairie, l’office du tourisme et diffĂ©rentes associations locales de la station balnĂ©aire d’Hossegor se sont rĂ©unies pour imaginer plusieurs Ă©vĂšnements culturels et festifs tout au long de l’annĂ©e 2023. Saviez-vous qu’avant l’urbanisation des terrains reliant l’ocĂ©an au bourg de Soorts, ce lieu-dit n’était composĂ© que de pins et d’un lac ? 1923 marque un tournant majeur avec les annĂ©es folles et la construction de bĂątiments spectaculaires comme le Casino au style Art DĂ©co. De belles choses Ă  apprendre et Ă  transmettre.

UNE INVITATION SUR MESURE

Créé pour l’occasion, le logo est une carte de jeu. Ni carreau, ni trĂšfle, mais une pigne, chic et emblĂ©matique de notre culture landaise. La ville, personnifiĂ©e par une figure simple et raffinĂ©e, Ă©voque « l’élĂ©gance ocĂ©ane» avec les codes signatures des annĂ©es folles, le tout rĂ©uni comme un clin d’Ɠil au Sporting Casino. Une rĂ©ussite.

RENCONTRE ENTRE ART ET SURF

Les 1 er et 2 juillet, une exposition extĂ©rieure inĂ©dite aura lieu au niveau du pont Mercedes oĂč seront accrochĂ©s plus de 15 surfs dessinĂ©s par des artistes et rĂ©alisĂ©s par des shapers locaux. Conçues Ă  quatre mains, ces planches uniques seront ensuite visibles - dĂšs le 3 juillet - dans diffĂ©rents hĂŽtels de la ville avant d’ĂȘtre vendues aux enchĂšres au profit d’un projet pĂ©dagogique entre les groupes scolaires de Soorts-Hossegor et de Taiarapu-Ouest.

UNE EXPOSITION HISTORIQUE

Afin de retracer l’histoire de la ville et montrer son Ă©volution en 100 ans, la ville d’Hossegor s’est rapprochĂ©e du MusĂ©e Basque reprĂ©sentĂ© par Sabine Cazenave, directrice et conservatrice en chef, et de Claude Laroche, spĂ©cialiste de l’histoire de l’architecture. Un condensĂ© de photographies, de tableaux, d’objets, des reconstitutions et des plans permettront de ressentir l’évolution et les multiples influences architecturales et artistiques. À voir au Sporting Casino Ă  partir du mois de novembre 2023.

SUIVRE L’ACTUALITÉ L’AGENDA SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX :

FACEBOOK : @villedesoortshossegor et @hossegorbouge

INSTAGRAM : @villedesoortshossegor et @hossegorofficiel

INFORMATIONS & RÉSERVATIONS : tourisme@hossegor.fr

Tél. : 05 58 41 79 00 / AGENDA : www.hossegor.fr

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MAO SURFBOARDS X YANN RENAULD

de

extérieure

shaper Laurent Grenier aka Mao et le dessinateur Yann Renauld ont collaboré pour réaliser un surf unique avec une BD sérigraphiée dessus. Rencontre avec Mao dans son atelier de shape à Soustons.

PEUX-TU NOUS PRÉSENTER VOTRE TRAVAIL ENSEMBLE ?

Yann m’a proposĂ© ce projet Ă  quatre mains et j’ai Ă©tĂ© trĂšs honorĂ© car c’est quelqu’un de trĂšs connu dans le milieu de la BD, il a travaillĂ© notamment avec Cosmic Tube, Charlie Hebdo et Moto Verte. Ayant vĂ©cu Ă  Hossegor il y a une quarantaine d’annĂ©es, il a vu son Ă©volution, et est parti sur un dessin sĂ©rigraphiĂ© sur du papier de soie trĂšs fin qui reprĂ©sente diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie de la ville avec son humour sarcastique. De mon cĂŽtĂ©, je suis parti sur mon modĂšle Voltage qui est assez difficile Ă  shaper puisqu’il a des entournures trĂšs biscornues et un peu partout

QUEL A ÉTÉ LE PROCÉDÉ POUR APPLIQUER LA SÉRIGRAPHIE SUR LE

SURF ?

Je pose le papier de soie sur mon pain de mousse dĂ©licatement. Je le dĂ©coupe un peu. Je pose ensuite ma fibre dessus et je vais l’entoiler dĂ©licatement avec mes doigts pour ne pas faire de pli. Une fois que c’est stratĂ©, je fais de l’autre cĂŽtĂ© et par-dessus. J’envoie mon hot coat recto-verso. Je dĂ©fonce ma planche pour mettre les plugs - si je ne l’ai pas fait avant et je mets tout Ă  plat. J’envoie mon finish et je la sors en polish.

QUI T’A APPRIS À SHAPER ?

J’ai passĂ© mon diplĂŽme de surf sur le tard aprĂšs avoir Ă©tĂ© bĂątelier sur le courant de Soustons. Ensuite j’ai donnĂ© des cours et mes clients me demandaient des conseils pour acheter leur surf donc je leur indiquais des shops. Je me suis dit qu’il fallait absolument que j’apprenne Ă  fabriquer et je suis allĂ© voir Yvan Amelineau, l’un des meilleurs shapers français au monde. Il m’a pris sous son aile pendant deux ans pour tout m’apprendre et ensuite, j’ai fait cavalier seul. J’ai dĂ©veloppĂ© mes modĂšles l’hiver, en pensant Ă  mes Ă©lĂšves de l’étĂ©. L’étĂ© suivant, ils revenaient me voir et ils voyaient les planches que j’avais faites et je les mettais au service de mon Ă©cole de surf. Aujourd’hui, j’en suis Ă  un stade oĂč je fais du stock au travers de mes commandes, je fais aussi du stock qui me permet d’arriver en avril avec un bagage de planches et un choix beaucoup plus Ă©toffĂ© : une quinzaine de modĂšles et dans chaque, il y a cinq tailles en moyenne
 donc ça fait beaucoup de planches Ă  faire. Je teste la plupart pour savoir si elles marchent et assez rĂ©guliĂšrement, donc je sais de quoi je parle.

9 PLUS D’INFORMATIONS : www.yann-renauld.com
www.maosurfboards.com
À l’occasion
l’exposition
« Art et Surf », le

TOKIKO

CrĂ©ateurs d’objets voyageurs

À contre-courant de la dĂ©matĂ©rialisation tous azimuts, le duo Anna Skoog et Benoit Torres imprime sur du papier premium des posters illustrĂ©s de villes dans un style suĂ©dois en noir et blanc. Tous dĂ©clinĂ©s sur des objets de dĂ©coration, ces plans sont des fenĂȘtres par lesquelles tout le monde peut entrer et se perdre curieusement.

SituĂ© Ă  Ascain, non loin de Saint-Jean-de-Luz, l’atelier Tokiko - qui signifie « local » en basque - est calĂ© dans une pĂ©piniĂšre d’entreprises avec une vue magnifique sur la Rhune. À l’intĂ©rieur, l’espace baignĂ© de lumiĂšre se partage entre la partie bureaux et le stock rangĂ© au cordeau. Ici, il souffle un univers assez extraordinaire, un mĂ©lange dĂ©paysant entre Ă©lĂ©gance intemporelle et joyeuse crĂ©ativitĂ©.

Le premier chapitre de cette belle histoire s’écrit Ă  SaintJean-de-Luz. En 2016, Anna, suĂ©doise d’origine, imagine une empreinte de la ville en noir et blanc. FĂ©rue de design et illustratrice de mĂ©tier, elle dĂ©limite la zone gĂ©ographique sur Google Earth, rĂ©alise un squelette graphique, s’informe sur tous les symboles de la ville, liste ses rues, dessine les traits simplifiĂ©s des bĂątiments emblĂ©matiques pour enfin finaliser - un mois plus tard - sa toute premiĂšre crĂ©ation. Elle souhaite apporter quelque chose de nouveau, un souvenir moderne et graphique qui plairait tant aux touristes qu’aux locaux. TrĂšs vite, Benoit - son conjoint - la rejoint dans l’aventure et l’aide sur le business plan et la sĂ©lection du papier, fort de son expĂ©rience professionnelle chez un imprimeur de Bayonne. Ce premier jet sĂ©duit et le format poster est donc dupliquĂ© sur les villes de GuĂ©thary, Biarritz et Bayonne. Aujourd’hui, Tokiko compte plus de 35 villes diffĂ©rentes en France, Ă  l’international et une

« NOUS REVISITONS LES PLANS DE VILLES DE MANIÈRE SINGULIÈRE. LES

ILLUSTRATIONS N’ONT PAS

POUR BUT DE REPRODUIRE UNE CARTOGRAPHIE

PRÉCISE MAIS PLUTÔT DE PROPOSER UNE SORTE DE MOTIF GRAPHIQUE

ET IDENTITAIRE, TELLE L’EMPREINTE DIGITALE D’UN LIEU »

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nouvelle collection de monuments, comme un zoom dans les cartes, est sortie au printemps dernier. « Depuis le dĂ©part, nous avons misĂ© sur un produit trĂšs qualitatif avec un papier premium, Ă©pais, vivant et structurĂ©. Le dessin est imprimĂ© en quadri et protĂ©gĂ© par un filtre anti-UV pour ne pas qu’il devienne gris. Nous jouons sur la brillance et le mat » explique Benoit, et Anna de rajouter « On dirait presque que le noir est sĂ©rigraphiĂ© »

De ce trait unique, le couple a dĂ©clinĂ© les villes les plus demandĂ©es (comme Bordeaux) sur des objets de dĂ©coration : tasses espresso, torchons, trousses, tote bags, carnets, plateaux en bois, magnets, cartes postales, etc. Depuis quelques annĂ©es, le duo rĂ©pond Ă©galement aux demandes spĂ©cifiques de particuliers et d’entreprises privĂ©es ou publiques comme le Jack’s Burgers, le musĂ©e de Doha au Qatar, l’AssemblĂ©e Nationale ou l’habillage complet d’un mur de cinĂ©ma : « Nous avons imaginĂ© le plan de la ville en format paysage et nous avons sollicitĂ© les Ă©quipes pour y intĂ©grer des rĂ©fĂ©rences drĂŽles, des jeux de mots comme les Halles Pacino. C’était trĂšs chouette comme projet ! ». Quand la perspective, le dessin et la matiĂšre s’unissent au-delĂ  des frontiĂšres.

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WWW.TOKIKO.FR tokikodesign

Manu Dubarry

Plasticienne océane

D’origine gersoise, Manu Dubarry ne pensait pas un jour « habiter en vacances » et encore moins s’inspirer de l’ocĂ©an pour rĂ©aliser des Ɠuvres. Pourtant, aprĂšs une carriĂšre de chef peintre sur les plateaux de cinĂ©ma, elle se lance comme dĂ©coratrice d’intĂ©rieur avec une spĂ©cificitĂ© pour la chine, la brocante mais aussi les objets de rĂ©cupĂ©ration. Pleine d’idĂ©es crĂ©atives et touche-Ă -tout, elle trouve des filets de pĂȘche sur la plage et les recycle pour en faire des poissons dĂ©coratifs. Puis son mari devient pĂȘcheur et il ramĂšne de magnifiques poissons Ă  la maison. Manu souhaite les honorer et apprend l’art japonais du Gyotaku, technique qui consiste Ă  fixer l’empreinte d’un poisson sur du papier ou du tissu. Comme pour tout, elle se sert d’ailleurs de l’encre de seiche locale pour rĂ©vĂ©ler leurs atouts : « Je les badigeonne, les tamponne et les pose respectueusement sur du papier ou du tissu s’ils font plus d’1 mĂštre comme le thon ! ». De ce premier marquage, elle reprend le dessin minutieusement
 Notamment l’Ɠil qu’elle dĂ©crit comme le rĂ©vĂ©lateur de leur Ăąme. « La petite dorade grise a souvent l’Ɠil en colĂšre, elle est marrante » s’amuse-t-elle. Le poisson est ensuite cuisinĂ© et dĂ©gustĂ© de A Ă  Z en famille ou entre amis. Les os de leurs crĂąnes servent Ă©galement Ă  rĂ©aliser d’autres Ɠuvres plus sculpturales avec des feuilles d’or, des perles ou des plumes. On se rĂȘve d’une exposition pour dĂ©couvrir les multitudes de poissons de notre bel ocĂ©an


manudubarry

Mail : ma.dub@wanadoo.fr

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Cette artiste de Seignosse rĂ©alise des Ɠuvres remarquables avec des filets de pĂȘche rĂ©cupĂ©rĂ©s sur la plage ou des poissons pĂȘchĂ©s par son mari. Une dĂ©marche unique et 100 % Ă©colo qui mĂ©rite quelques explications.

COMING SOON ANGLET

ENCRES MARINE

Il y a tout un univers naĂŻf et colorĂ© dans les crĂ©ations de Marine SengĂšs. Une histoire aussi : ses arriĂšres grands-parents hossegoriens, son amour pour les matiĂšres, son profil voyageur et curieux, ses rencontres artistiques. InspirĂ©s de ses paysages et des personnes de son quotidien, ses sĂ©rigraphies remettent Ă  l’honneur l’artisanat et les process qui demandent du temps. Par chance, elle expose et vend ses crĂ©ations sur le marchĂ© d’Hossegor.

Fabricante de scÚnes de vie sérigraphiées

Son atelier est installĂ© Ă  Seignosse bourg. C’est lĂ  qu’enfant, elle passait ses vacances. LĂ , que Marine SengĂšs, designer et coloriste, a choisi de poser ses valises aprĂšs un parcours artistique Ă  travers diffĂ©rents pays. À Paris, elle dĂ©bute dans une agence prospective de tendances lifestyle, Ă  Amsterdam, elle est designer produit dans un studio familial aux rĂ©alisations joyeuses et colorĂ©es, ensuite elle part vivre Ă  MontrĂ©al et travaille dans le stylisme, la communication et le graphisme puis collabore avec la directrice artistique du magazine ELLE QuĂ©bec. En parallĂšle, elle est consultĂ©e sur les tendances et comme journaliste pour des groupements de magazines autour de la mode, de la dĂ©coration, de l’art de vivre et du fooding.

Sourire vissĂ© sur son visage, yeux pĂ©tillants et veste Ă  patchs portĂ©e avec dĂ©gaine, nous la rencontrons autour d’un cafĂ©. PassionnĂ©e et curieuse, nos Ă©changes tournent rapidement autour de l’art et du design. Son tempĂ©rament lumineux dĂ©voile une artiste proche de son instinct, son Ɠil et ses ressentis : « Quand je me suis installĂ©e en 2014, j’ai eu comme un choc
 Je ne voyais que des cartes postales ou des photos Ă  l’ancienne pour prĂ©senter la rĂ©gion, aucune illustration ! Donc j’ai commencĂ© Ă  dessiner des croquis dans un carnet. Je cherchais des axes forts, un support graphique pour faire le lien avec les gĂ©nĂ©rations, mais je n’avais pas envie de faire de l’infographie pure et dure. J’avais envie de crĂ©er comme des madeleines de Proust visuelles, des souvenirs graphiques qui parlent aux gens ».

L’artiste propose donc des dessins naĂŻfs aux couleurs monochromes et aux traits plutĂŽt Ă©pais avec toujours le choix d’une couleur chaude et une couleur froide. En gĂ©nĂ©ral, ses crĂ©ations sont assez joyeuses et pop : « J’avais dessinĂ© la plage des Culs Nuls en fluo, ça marchait trĂšs bien ».

CĂŽtĂ© inspiration, ses Ɠuvres racontent son quotidien et des scĂšnes de vie. Comme un miroir, elle dĂ©cline ce qu’elle voit : les maisons landaises, les plages, la courbure d’un pin, un phare, une rambarde oĂč des locaux se retrouvent, les jeunes qui sautent du pont d’Hossegor. Elle se lance ensuite dans la sĂ©rigraphie et s’auto-forme. Elle monte son premier atelier et fabrique ses propres outils, bricole des accessoires, commande des piĂšces, rencontre des artisans, fait des tentatives avec des hauts et des bas
 et, quelques mois plus tard, en juillet 2016, elle se dĂ©cide Ă  vendre ses crĂ©ations sur le marchĂ© d’Hossegor. « Dans l’empressement, je n’ai clairement pas eu le temps de trop rĂ©flĂ©chir et heureusement, car cela m’a poussĂ© Ă  le faire
 et les gens ont accrochĂ©, le bouche-Ă -oreille s’est fait assez naturellement ».

À terme, Marine pense Ă  dĂ©cliner ses dessins sur du textile pour de la dĂ©coration d’intĂ©rieur : « J’aime le processus crĂ©atif, les rencontres avec les gens et les savoir-faire donc je me laisse porter par les projets. C’est chouette de mĂ©langer les sensibilitĂ©s donc ma porte reste ouverte
 ».

Un éloge de la création comme une invitation à repenser notre art de vivre.

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Rendez-vous au marchĂ© d’Hossegor les mercredis, vendredis et dimanches matin entre le mois de juin et septembre. Entre avril et novembre uniquement le dimanche matin. En dĂ©cembre Ă  l’atelier du Moulin Ă  Seignosse.

L’hiver, Marine bascule sur le graphisme et collabore avec des entreprises locales et des particuliers pour la rĂ©alisation de leurs logos, identitĂ©s graphiques et faire-part de mariage uniques.

Encres Marine encres_marine

Sou Français

Atypique et Ă©lĂ©gante, cette marque a pour spĂ©cificitĂ© de rĂ©utiliser des piĂšces de monnaie françaises des annĂ©es 1900 aux annĂ©es 2000. AprĂšs les avoir restaurĂ©es et refaçonnĂ©es, l’étape suivante consiste Ă  les plaquer en or ou en argent, ou les laisser brutes pour ensuite les monter en bijoux. Conçu Ă  Hossegor par Kilian Croguennec, l’histoire est aussi belle que touchante. Alors que son arriĂšre-grand-pĂšre part Ă  la guerre en 1939, il laisse une piĂšce de monnaie Ă  sa fille que sa femme attache sur un bout de ficelle pour qu’elle le porte comme bracelet. En 2014, alors que Kilian est encore architecte d’intĂ©rieur, sa grand-mĂšre lui demande de lui trouver un cordon pour reporter cette mĂȘme piĂšce qu’elle avait gardĂ©e petite. Il le lui trouve dans une mercerie, lui fait un nƓud coulissant et en porte lui-mĂȘme un
 PoussĂ© par ses amis, il lance la marque et dĂ©bute sur le marchĂ© d’Hossegor, il y a presque 10 ans. Aujourd’hui, l’équipe travaille en France avec une fonderie Ă  Vitrolles, un atelier de dorure basĂ© Ă  Saint-Martin-la-Plaine et la plupart du temps avec un passementier de luxe. On craque pour le collier de perles et son pendentif centime, Ă©galement la derniĂšre collection de bijoux avec des pampilles Ă  choisir selon ses goĂ»ts ! Enfin, idĂ©e de cadeau gĂ©nial : offrir un bijou avec une piĂšce de l’annĂ©e de naissance.

LE SOU FRANÇAIS

40150 SOORTS-HOSSEGOR lesoufrancais

www.lesoufrancais.fr

LE COIN DES CRÉATEURS

Hello HossyÂź

GuidĂ©s par l’envie de relooker la tĂȘte de leurs petits chĂ©rubins, Ludovic Michetti et Murielle NĂ©grier lancent Hello HossyÂź en 2018 aprĂšs des carriĂšres respectives en France et Ă©galement Ă  l’international. Une fois installĂ©s Ă  Hossegor, les parents des petits TimĂ©o et Jimmy allient leurs forces et imaginent une gamme de casquettes funky, bien foutues, Ă  visiĂšres plates, courbĂ©es, imprimĂ©es ou color block... mais surtout pour les enfants entre 9 mois Ă  6 ans et plus. Fusion de leur lifestyle landais et passionnĂ©s de dĂ©veloppement produit, ils ne s’arrĂȘtent pas lĂ  et tissent un univers plus large au fil des annĂ©es avec une proposition de sacs, de bobs et de gourdes. D’aprĂšs nos sources... une nouvelle collection de lunettes de soleil est dans les cartons avec un design inĂ©dit, huit coloris et trois tailles ! Sur leur E-shop, vous trouverez une sĂ©lection de plus de 100 rĂ©fĂ©rences de casquettes et plus de 40 bonnets par an. Seul risque : que vos bambins ne s’en passent plus au point de vouloir dormir avec... (vĂ©ridique).

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ALLÉE DES PINS TRANQUILLES
hellohossy Le
WWW.HELLO-HOSSY.COM

Morning Mimosa

Il manquait une fleuriste Ă  Hossegor, un spot facile d’accĂšs oĂč trouver son petit bouquet de fleurs de la semaine, quelques plantes vertes et de jolis cache pots
 C’est exactement ce qu’a imaginĂ© le couple Margaux et Jean-Baptiste avec l’ouverture de leur petit kiosque sur le marchĂ© d’Hossegor.

En plus de Vue d’Hossegor, boutique de lunettes de vue et de soleil bien connue et apprĂ©ciĂ©e des locaux pour sa sĂ©lection pointue – Margaux s’est lancĂ©e cette fois-ci avec Jean-Baptiste, sur un tout autre projet, disons plus “vĂ©gĂ©tal”. Lors de vacances Ă  Rio en 2021, ils tombent sous le charme d’un adorable kiosque Ă  fleurs multicolores. C’est le dĂ©clic. À leur retour en France, ils dĂ©butent l’aventure Morning Mimosa et participent Ă  un appel Ă  candidature pour l’endroit parfait aux Halles d’Hossegor. Impossible de les louper car ils sont juste Ă  l’entrĂ©e Ă  gauche. Parmi les produits exposĂ©s, on a le choix entre divers bouquets aux couleurs pepsy, composĂ©s de fleurs de saison.

flower lovers

Pivoines, dahlias ou anémones, on y trouve forcément son bonheur ! Pour les accompagner, Margaux sélectionne de ravissants pots et vases dont une piÚce en forme de fraise absolument géniale. Le couple saura sans nul doute vous conseiller pour égayer vos intérieurs.

17 MORNING MIMOSA AUX HALLES D’HOSSEGOR 50 AV. JEAN ROGER SOURGEN 40150 SOORTS-HOSSEGOR morningmimosahossegor

AGGLOLUX LE LIÈGE DANS TOUS SES ÉTATS

MatĂ©riau naturel, durable et polyvalent, le liĂšge possĂšde de nombreuses qualitĂ©s utiles pour l’isolation, la crĂ©ation d’objets du quotidien et la rĂ©alisation de piĂšces plus industrielles comme des pads de surf ou des balles de baby-foot ! Rencontre Ă  Soustons avec Pierre BiĂ©nabe et Xavier Chassereau, les nouveaux patrons.

Agglolux-CBL, l’une des derniĂšres usines de France Ă  pouvoir transformer cette matiĂšre premiĂšre se sert autant de machines du dĂ©but du XXe siĂšcle que de machines modernes - commande numĂ©rique et imprimante laser - pour des rĂ©sultats assez bluffants. De passage Ă  l’usine pour se renseigner sur l’utilisation du liĂšge, Xavier Chassereau Ă©change avec les anciens propriĂ©taires. Au fil de l’entretien, ils lui annoncent que l’entreprise est Ă  vendre. Le projet est immense car il s’agit de faire perdurer les savoir-faire d’une entreprise de 1929. TrĂšs vite, Xavier et son associĂ© Pierre BiĂ©nabe se lancent ensemble dans l’aventure. Ils dĂ©cident de redonner du souffle Ă  « cette belle endormie au milieu d’un champ de maĂŻs » avec une stratĂ©gie alliant la pĂ©rennitĂ© de l’entreprise et de nouveaux dĂ©veloppements dans le futur. Ils intĂšgrent deux ingĂ©nieurs et dĂ©veloppent de nouveaux produits : « Nous combinons l’ingĂ©nierie et le design pour proposer des produits adaptĂ©s aux besoins de nos clients » dĂ©taille Xavier.

Ils ne s’arrĂȘtent pas lĂ  ! Ensemble, ils reprennent aussi, quelques mois plus tard, l’entreprise Aegir Cork Group situĂ©e Ă  Gabarret, Ă  l’est des Landes. Client rĂ©gulier d’Agglolux, la sociĂ©tĂ© rĂ©alise des ponts de bateau en liĂšge depuis plus de 20 ans. Cette acquisition permet d’étoffer l’offre de produits sur le marchĂ© du nautisme avec la marque Seacork : leurs ponts en liĂšge font rĂ©fĂ©rence dans le monde. De plus, ce liĂšge projetĂ© est utilisĂ© pour isoler de l’humiditĂ© les bateaux, l’habitat ainsi que 
 les vans de surfeurs !

Le liùge, presque recyclable à l’infini

Le liĂšge suit un parcours Ă©tonnant Ă  travers des machines trĂšs anciennes et assez exceptionnelles Ă  voir. À base d’écorces, de dĂ©chets des bouchonniers ou de bouchons, il est broyĂ© dans un atelier industriel. Les granulĂ©s sont ensuite agglomĂ©rĂ©s soit avec du caoutchouc pour obtenir du liĂšge Ă©lastomĂšre - pour faire des patins de freins pour les vĂ©los de compĂ©tition, des joints pour l’industrie, des piĂšces antivibratoires dans les skis - soit avec des colles naturelles ou

synthĂ©tiques pour rĂ©aliser de nombreux autres objets. Il est Ă  noter que le liĂšge est quasiment recyclable Ă  l’infini.

Pour rentrer dans le dĂ©tail, l’entreprise rĂ©alise tous types d’objets en liĂšge – tout sauf des bouchons - et Ă  travers quatre marchĂ©s principaux : le luxe et le design, l’industrie, l’habitat et le bien-ĂȘtre (balles de baby-foot, objets de dĂ©coration, tapis de yoga, panneaux isolants, excellents pour le phonique et contre l’humiditĂ©).

En plus d’ĂȘtre labellisĂ©e EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant (label national reconnaissant le savoir-faire de l’entreprise) et PEFC (label europĂ©en certifiant la gestion durable des forĂȘts), l’entreprise Agglolux rĂ©pond Ă  tous les critĂšres de ResponsabilitĂ© SociĂ©tale des Entreprises (RSE) et peut se targuer de fabriquer des produits 100% made in France.

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DÉFENSEURS DU LIÈGE GASCON

Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, Agglolux a Ă©tĂ© l’un des membres fondateurs de l’association « Le LiĂšge Gascon » qui a pour objectif de relancer l’exploitation des chĂȘnes-liĂšges dans la rĂ©gion – dans le Marensin autour de Soustons et en Lot-et-Garonne autour de NĂ©rac. Son autre activitĂ© est le recyclage des bouchons avec l’action « RecycliĂšge » : elle permet de financer les actions d’associations caritatives aux quatre coins de la France qui rĂ©cupĂšrent les bouchons et les trient. Ils sont ensuite rĂ©utilisĂ©s par Agglolux comme matiĂšre premiĂšre. Cette action a aussi pour objectif d’aider financiĂšrement Ă  la plantation de forĂȘts de chĂȘnes-liĂšges dans la rĂ©gion.

19 AGGLOLUX-CBL 200 ROUTE DE MAROYE 40140 SOUSTONS aggloluxcbl www.agglolux-cbl.com
Pierre xavier

SituĂ©e dans la rue principale de Capbreton, la boutique Choubidou invite Ă  la gourmandise avec sa spĂ©cialitĂ© de choux sucrĂ©s et salĂ©s ! Directement inspirĂ© par la recette de sa grand-mĂšre originaire de Bourges, Olivier prĂ©pare tous les matins (et avec joie) des recettes artisanales onctueuses et croquantes dont lui seul a le secret
 Pour les dĂ©guster, on vous recommande de vous installer dans son laboratoiresalon de thĂ© lumineux, embaumĂ© par les odeurs de beurre, de sucre et de cuisson oĂč il est mĂȘme possible de savourer tout un tas de boissons fraĂźches, chaudes, BIO ou fait maison. Parmi nos choux prĂ©fĂ©rĂ©s, on fond littĂ©ralement pour celui Ă  la crĂšme fouettĂ©e et vanille de Madagascar, lĂ©ger comme un nuage ! Quoique le chou au citron, Ă  l’équilibre parfait entre aciditĂ©, rondeur et croustillant, est aussi vraiment dĂ©licieux
 ou pourquoi ne pas se laisser tenter par la crĂ©ation spĂ©ciale du moment, le chou Ă©phĂ©mĂšre, Ă©laborĂ© avec des produits de saison ? Reste Ă  voir si la pause douceur sera meilleure avant ou aprĂšs le surf !

CHOUBIDOU

66 rue du Général de Gaulle 40130 Capbreton choubidou_la_creme_du_chou www.choubidou-lacremeduchou.fr

Choubidou Providencia

©Chloé Lagrave

PassionnĂ©e de pĂątisserie depuis toujours, ZoĂ© pense Ă  un concept original de biscuits gourmands quelques mois aprĂšs s’ĂȘtre installĂ©e au Pays Basque. Elle souhaite offrir Ă  ses clients la possibilitĂ© de poser un petit mot sur ses biscuits. Comble de la mignonnerie. Sur son E-shop, quatre saveurs sont au choix : amande, vanille, chocolat ou nature. Au fil du temps, elle Ă©toffe sa gamme de biscuits dĂ©corĂ©s de pĂ©tales comestibles. Pour en commander, rien de plus simple : on se rend sur le site internet, on choisit son parfum et sa quantitĂ©, on rĂ©dige son message et le tour est jouĂ©. Une attention qui fait Ă  coup sĂ»r son petit effet lors d’un mariage ou d’un anniversaire ! À vous de laisser libre cours Ă  votre imagination.

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MIAM... WWW.PROVIDENCIASHOP.COM providenciashop
©Laetitia Pellegrino ©Laetitia Pellegrino

Depuis quelques annĂ©es, les food trucks cartonnent et se hissent dans le cƓur des consommateurs. Dans une ambiance fancy chic, accompagnĂ©e de son emblĂ©matique CitroĂ«n HY, MĂ©lissa casse les codes en lançant son bar Ă  vin ambulant en 2018 et propose Ă©galement des prestations de traiteur originales pour vos Ă©vĂ©nements. Buffets fleuris, planchas ou cocktails dĂźnatoires, elle prĂ©pare des recettes de saison sur mesure, adaptĂ©es aux envies et aux besoins de ses clients. Charcuterie et fromage, tapas du moment ou encore salades fraĂźches, elle choisit des produits rĂ©gionaux et s’approvisionne chez les fournisseurs du coin.

En 2019, pour le premier anniversaire de Grandpa, MĂ©lissa organise un festival Ă  Hossegor
 Le succĂšs est au rendezvous ! Entrepreneuse passionnĂ©e, elle se lance alors dans l’organisation d’un Ă©vĂ©nement d’ampleur dĂ©diĂ© aux familles : le « We Are Family Festival ». ManĂšges, musique et food trucks, tous les Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis pour passer un excellent moment en famille ou entre amis ! On suit avec attention ses rĂ©seaux sociaux pour connaĂźtre les prochaines dates et les nouveautĂ©s


Un winetruck, un service traiteur raffiné et des events !

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WWW.WEAREFAMILYGROUP.COM grandpa_winetruck
©Octopus Landes ©Octopus Landes ©Octopus Landes
Grandpa

Pressoir du Pays Basque

Des jus 100 % Sud-Ouest

Envie d’une boisson rafraüchissante ? Le Pressoir du Pays

Basque vous propose toute une variété de jus élaborés à partir de fruits et légumes frais.

Du pressage des fruits Ă  la mise en bouteille, l’équipe assure l’entiĂšretĂ© du processus de fabrication de ses produits. TrĂšs attentive aux compositions, la marque s’approvisionne au maximum auprĂšs de fournisseurs locaux, afin de prĂ©parer des boissons artisanales pur jus, sans sucre ajoutĂ© et conçues Ă  partir de fruits et de lĂ©gumes frais. Preuve de sa promesse : elle bĂ©nĂ©ficie depuis deux ans du label “Produit en NouvelleAquitaine”, qu’elle est la seule marque de jus Ă  possĂ©der dans la rĂ©gion ! Parmi ses produits phares, on retrouve le traditionnel jus de pommes au goĂ»t authentique, le dĂ©licieux jus d’oranges Ă©nergisant, ou encore l’onctueux gaspacho Ă  la tomate, idĂ©al pour les jours chauds. Le tout Ă©galement disponible en gamme bio.

Les nouveautĂ©s Ă  tester au plus vite cet Ă©tĂ© : des jus pĂ©tillants, bien rafraĂźchissants ! Pour les dĂ©guster, on se rend sans plus tarder dans l’un des restaurants Jack’s Burgers !

WWW.PRESSOIR-PAYS-BASQUE.COM pressoir_paysbasque

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... MIAM
©Sabina Hourcade ©Sabina Hourcade
L’abus d’alcool est dangereux pour la santĂ©.
©Hugo Geneston

FOCUS BURGERLOVERS

Il se passe toujours quelque chose chez Jack’s : certains employĂ©s signent pour une saison et s’en vont, d’autres ne repartent plus et choisissent de faire leur carriĂšre au sein du groupe. À la rencontre de trois d’entre eux, sans qui le Jack’s ne serait sans doute pas ce qu’il est aujourd’hui.

FANNY SIBERCHICOT

QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACK’S ?

AprĂšs un BTS Agencement Environnement Architectural en Bretagne, je suis revenue Ă  Capbreton et j’ai signĂ© pour une saison comme caissiĂšre le temps de trouver autre chose, mais petit Ă  petit, j’ai Ă©tĂ© promue et responsabilisĂ©e jusqu’au poste de responsable du restaurant de Capbreton pendant plus de 2 ans. À la naissance de mon fils, une discussion commune s’est naturellement ouverte avec la direction, tout le monde voulait que l’aventure continue, mais avec l’arrivĂ©e d’un enfant on devait forcĂ©ment s’adapter. C’est ce qui est gĂ©nial chez Jack’s, c’est que tout est possible. Si tu fais tes preuves et que tu es sĂ©rieux dans ton travail, il y aura toujours de la reconnaissance, car toutes les portes sont ouvertes.

QUELLES SONT TES MISSIONS ?

Aujourd’hui, je fais de la comptabilitĂ©, des RH, j’assiste les dirigeants dans toutes les missions quotidiennes. De temps en temps, je fais du service et je me rĂ©gale de retrouver les Ă©quipes sur le terrain. Je touche Ă  tout et j’apprends tout le temps de nouvelles choses. J’ai Ă©tĂ© formĂ©e sur le tas, dans une entreprise en pleine croissance, il y a toujours des nouvelles choses, ça bouge beaucoup. Une grande partie de mon travail est aujourd’hui administratif, donc oui, maintenant j’ai mes soirĂ©es et mes week-ends, mais quand il faut retourner sur le terrain, on sait qu’on peut compter les uns sur les autres. Jamais je n’aurai cru un jour pouvoir arriver Ă  ce poste en franchissant la porte du Jack’s pour une saison.

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE ?

La restauration n’est pas un mĂ©tier facile, mais j’ai Ă©tĂ© rapidement convaincue par l’ambiance avec les Ă©quipes, le rythme de dingue de ce mĂ©tier. Puis, je me suis accrochĂ©e car j’ai eu pas mal d’évolution rapidement et j’ai toujours pu apprendre de nouvelles choses. Je sais que je vais rester longtemps, c’est devenu une famille, mon travail me maintient.

24 P ORTRAITS
P O STIARTR SÉYOLPME
EMPLOYÉS
28 ANS - RESPONSABLE ADMINISTRATIVE

DYLAN DONZELLA &

26 ANS - RESPONSABLE DU JACK’S DE SOUSTONS

QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACK’S ?

Je travaille chez Jack’s depuis mes 18 ans donc ça va faire presque 8 ans. Je suis rentrĂ© comme beaucoup, je crois, un peu comme ça, par hasard. J’ai fait des Ă©tudes en charpente et je suis arrivĂ© au Jack’s pour un job alimentaire aprĂšs les Ă©tudes. J’ai commencĂ© par un CDD qui s’est transformĂ© en CDI aprĂšs la saison. Je suis passĂ© assistant manager Ă  l’époque, manager et maintenant je suis responsable de Soustons.

QUELLES SONT LES MISSIONS DU RESPONSABLE ?

Je gĂšre les stocks, les recrutements, les plannings des Ă©quipes, la bonne tenue du restaurant. À chaque fois que j’ai eu des possibilitĂ©s d’évolution, j’ai appris de nouvelles choses c’est extrĂȘmement motivant. Je n’ai jamais voulu partir, pas une seule fois, ce qui m’étonne parfois car c’est un mĂ©tier difficile, mais il y a toujours de nouveaux projets. J’ai depuis un moment dĂ©jĂ  sollicitĂ© la direction pour ouvrir mon propre restaurant, et mon tour arrive en 2024.

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE ?

L’esprit de groupe et le travail en Ă©quipe sont trĂšs importants en restauration. ÉnormĂ©ment de choses sont mises en place tels que des promotions, un comitĂ© d’entreprise, ou des vĂ©los Ă©lectriques mis Ă  disposition. D’un cĂŽtĂ©, l’ambiance et de l’autre, les opportunitĂ©s que nous n’aurions sans aucun doute jamais eues ailleurs. L’ouverture de mon restaurant est en quelque sorte une consĂ©cration et surtout un challenge de taille que j’ai hĂąte de relever.

CHARLÈNE DONZELLA

23 ANS - MANAGER AU JACK’S DE SOUSTONS

QUEL EST TON PARCOURS CHEZ JACK’S ?

J’ai suivi les traces de mon frĂšre ! J’ai intĂ©grĂ© l’équipe du Jack’s en 2019, j’avais 19 ans. Je suis arrivĂ©e en tant que caissiĂšre, je suis restĂ©e Ă  ce poste 3-4 mois, puis je suis passĂ©e en cuisine pour gagner en polyvalence et aujourd’hui, je suis manager et je gĂšre en famille une Ă©quipe de huit personnes. Je ne m’attendais pas Ă  grimper aussi vite, mais on nous fait confiance et ça me va parfaitement.

QUELLES SONT TES MISSIONS ?

Le Jack’s de Soustons est grand, il fait 350m2 et il faut suivre le rythme. Au quotidien, j’ouvre le restaurant, je prĂ©pare les commandes en cuisine, je gĂšre les Ă©quipes, je dĂ©taille les postes de chacun et leurs missions et ensuite je fais le service. Je me dois d’ĂȘtre Ă  l’écoute, patiente, trouver des solutions aux problĂšmes, quand il y en a, il faut ĂȘtre rĂ©actif.

QU’EST-CE QUI TE MOTIVE ?

Je ne m’étais pas forcĂ©ment projetĂ©e dans une carriĂšre dans la restauration mais chez Jack’s, ça m’a plu. Je me vois continuer d’évoluer et pourquoi pas ouvrir mon propre Jack’s Burgers. J’aime bien ce que je fais donc forcĂ©ment ça me motive. L’ambiance, l’équipe sont cool. Nous sommes tous jeunes donc c’est fluide et la direction est toujours lĂ  quand on a besoin de quelque chose.

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UNE NOUVELLE SOLUTION DE LOGEMENTS POUR LES SAISONNIERS !

Tout juste sortie du sol, la Jack’s House est nĂ©e de la volontĂ© de solutionner les problĂ©matiques locales liĂ©es au manque de logements sur la pĂ©riode estivale. Explications...

Depuis des annĂ©es, la politique salariale chez Jack’s ne cesse de se dĂ©velopper pour maintenir le taux de motivation et garantir un confort de vie Ă  ses Ă©quipes. Se loger sur le territoire Ă©tant un problĂšme central, la direction propose Ă  des jeunes salariĂ©s - en CDI - d’accĂ©der Ă  des appartements facilement. Approche motivante et globale, ils n’ont plus Ă  se soucier des dĂ©marches administratives, des agences immobiliĂšres et de leurs emmĂ©nagements. D’un autre cĂŽtĂ©, les propriĂ©taires bailleurs sont rassurĂ©s de signer avec une entreprise locale sĂ©rieuse. Action largement soutenue, ce coup de pouce permet de les lancer : « Cette solution est temporaire, elle peut durer six mois, un an ou un peu plus.

Ce possible accĂšs au logement individuel permet de rĂ©pondre Ă  leur principale problĂ©matique dans la rĂ©gion, le temps de devenir indĂ©pendants. La seule chose Ă  faire est de travailler correctement ». Aujourd’hui, un petit parc d’appartements - du studio au T4 - tourne au grĂ© des besoins des employĂ©s.

À cĂŽtĂ© de cela, il fallait aussi trouver une solution pour les saisonniers dĂ©sireux de dĂ©buter pendant les pĂ©riodes d’affluence. AprĂšs avoir pensĂ© toutes les options possibles (camping, dortoirs
) une seule Ă©tait vraiment envisageable et vivable pour eux : la Jack’s House. D’une superficie de 380 m 2, entiĂšrement neuve, elle compte 14 chambres individuelles, 14 salles d’eau et 14 toilettes. Chaque employĂ© a sa propre chambre entre 12 et 15 m 2 avec salle d’eau, toilette indĂ©pendante et dressing. À l’image d’un hĂŽtel, les portes des chambres sont digitales et le nettoyage rĂ©gulier. Une piĂšce de vie commune entiĂšrement Ă©quipĂ©e permet de se rĂ©unir dans le salon avec tĂ©lĂ©vision ou de se restaurer dans la cuisine. Au besoin, des vĂ©los Ă©lectriques leur sont mis Ă  disposition pour se dĂ©placer facilement.

« J’aime penser qu’en leur proposant ce petit luxe, en quelque sorte, ils seront plus investis. Notre prioritĂ© est de donner accĂšs Ă  un logement dĂ©cent Ă  nos Ă©quipes pour leur Ă©viter de vivre dans un camping ou entasser en colocation, dans des conditions prĂ©caires trĂšs souvent difficiles, personne n’a envie de ça. Cette maison est une sorte de zone tampon mĂȘme si c’est une situation temporaire, cela permet d’avoir un pied-Ă -terre et de s’affranchir de la pression du logement. »

Depuis longtemps, nous sommes persuadĂ©s qu’il est de notre responsabilitĂ© de mettre en place une politique sociale inclusive. Nous sommes fiers de pouvoir chaque annĂ©e proposer de meilleures conditions de travail Ă  nos Ă©quipes. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts pour que la Jack’s House reste en bon Ă©tat !

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HOUSE
28 vendredi 10 mars - 10h45 43°38’46.218’’ N 01°25’37.982’’ W
SKATEPARK DE CAPBRETON
29 mardi 14 mars - 17h45 43°42’36.395’’ N 01°26’0.035’’ W
SKATEPARK DU PENON

HOSSEGOR SAUVETAGE CÔTIER, UN CLUB POUR TOUS !

Loisir ludique et familial pour comprendre l’ocĂ©an, sensibilisation Ă  l’environnement, apprentissage du collectif, le sauvetage cĂŽtier est un sport complet au-delĂ  des Ă©preuves physiques qui le dĂ©finissent pour embrasser une communautĂ© de valeurs humaines nĂ©cessaires. Rencontre avec le club d’Hossegor.

L’ ocĂ©an est glassy, les montagnes glacĂ©es, le soleil pĂąle d’une fin de journĂ©e d’hiver donne au sable un jaune d’or et rĂ©chauffe les parents rassemblĂ©s sous les escaliers de la plage centrale d’Hossegor. C’est ici, sous les marches, dans une caverne aux piĂšces multiples encombrĂ©es de matĂ©riel, que se trouvent les locaux du Hossegor Sauvetage CĂŽtier. Sur le sable s’alignent les kayaks, les surfboats et les enfants de tous Ăąges en combinaison, arborant leurs lycras et impatients de rejoindre ensemble l’ocĂ©an aux vagues petites et rĂ©guliĂšres. À l’intĂ©rieur, ça fourmille dans un joyeux chaos organisĂ©, des voix et des rires s’élĂšvent des vestiaires, j’évite adroitement dans un couloir un petit garçon de 6 ans qui porte l’avant d’un kayak de 4 mĂštres. Il lance Ă  la cantonade « Un grand ! Un grand ! ». HervĂ© Bouhineau, prĂ©sident de l’association, intervient pour hisser l’embarcation Ă  sa place sur le mur, 1m50 plus haut.

Quand son fils avait 6 ans, en 2012, HervĂ© l’a emmenĂ© pour la premiĂšre fois Ă  cet endroit, sous une pluie battante, 4 personnes s’entraĂźnaient alors. Aujourd’hui, ils sont plus de 1200 licenciĂ©s dans les Landes Ă  pratiquer ce multisport et mĂ©tier aux actions essentielles. « Ça plaĂźt beaucoup aux parents qui sont rassurĂ©s, car leurs enfants apprennent la lecture de la vague tout en tempĂ©rant l’impression de faire un sport individuel. Ici, ils partent ensemble, ils ont la sensation d’ĂȘtre une bande de copains. »

Les Ă©lĂšves - accompagnĂ©s de leurs coachs - s’élancent vers l’ocĂ©an avec enthousiasme, ils ont entre 7 et 14 ans, filles et garçons, et se comportent comme une vĂ©ritable Ă©quipe. « Il y a des Ă©preuves en relais qui sont vraiment ludiques et oĂč on peut mĂ©langer des niveaux sportifs, ce qui permet de souder le club. Certains sont meilleurs en planche, d’autres en kayak ou en natation, et quand on mĂ©lange, ils participent Ă  tout et reçoivent une mĂ©daille. »

Les enfants s’initient Ă  partir de 4 ou 5 ans, tous les dimanches matin en Ă©tĂ©, afin d’apprendre Ă  mettre la tĂȘte sous l’eau dans les petites vagues de bord, et dĂšs qu’ils savent nager, vers 6 ou 7 ans, ils peuvent attaquer Ă  l’annĂ©e les entraĂźnements en piscine et sur le sable mais, quoiqu’il en soit, les cours s’adaptent aux conditions naturelles : « On a un copain de jeu permanent qui est l’ocĂ©an et qui est capricieux, avec sa mĂ©tĂ©o et ses marĂ©es, il faut s’adapter. AprĂšs tout, il s’agit de sauver des gens, on ne peut pas dire, ah non, dĂ©solĂ©, lĂ  l’ocĂ©an ne me plaĂźt pas, revenez plus tard ». La pratique impose donc un respect de l’ocĂ©an, il faut s’appliquer Ă  le comprendre avec humilitĂ©. L’association propose d’ailleurs des stages d’une semaine, pendant l’étĂ© principalement, pour une initiation nĂ©cessaire des touristes et des locaux. Elle travaille Ă©galement en lien avec les Ă©coles du coin qui viennent parfois des terres, pour sensibiliser et prĂ©parer les enfants aux dangers et aux plaisirs de leur environnement aquatique de proximitĂ©.

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JAC K’S SOUT IEN T

Mais, contrairement aux idĂ©es reçues, il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre dĂ©jĂ  familiarisĂ© avec l’ocĂ©an et Ă  l’aise dans les vagues pour commencer ce sport qui fait office de rencontre, et parfois mĂȘme, endosse une valeur thĂ©rapeutique en aidant Ă  vaincre les craintes lĂ©gitimes que les vagues et l’immense Ă©tendue bleue provoquent chez certains. Petit Ă  petit, la confiance vient ou revient. « On s’aperçoit qu’on flotte dans une combinaison, et la peur ressentie depuis le bord lorsqu’on doit passer la barre Ă  la nage, s’efface une fois dans l’eau entourĂ© par d’autres qui encouragent et rassurent de leur prĂ©sence. Une fois derriĂšre les vagues, il y a un vĂ©ritable sentiment d’accomplissement, et une vue sublime et nouvelle de la cĂŽte. »

Au-delĂ  de la compĂ©tition et de la rĂ©gularitĂ© exigeante des entrainements quotidiens qu’elle rĂ©clame, le loisir adulte et enfant prend de plus en plus d’ampleur. Certains parents s’y inscrivent pour partager des sorties hivernales en mer avec leurs enfants et vaincre les apprĂ©hensions qu’ils peuvent ressentir Ă  les voir partir dans l’eau. Le teambuilding d’entreprise marche aussi trĂšs bien auprĂšs de tout type de public. Aujourd’hui, pour rĂ©pondre aux demandes de plus en plus importantes, le club veut et a besoin de se dĂ©velopper, et le soutien des entreprises partenaires comme Jack’s Burgers permet de conserver une accessibilitĂ© du sport. « Les dons et les partenariats ont un rĂŽle essentiel pour pĂ©renniser et professionnaliser l’association en conservant notamment des employĂ©s rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  l’annĂ©e. » Le sauvetage cĂŽtier espĂšre aussi se faire aspirer dans le sillon du surf et devenir lui aussi un jour une discipline olympique.

Tandis que s’achĂšve cette conversation avec HervĂ© sur les marches, les kayaks reviennent du large, rentrent doucement au bord en suivant les petites vagues Ă  l’écume bien blanche, le vent froid porte les rires des jeunes et les voix des parents qui discutent pour tromper l’attente dans un dĂ©cor qui la rend des plus agrĂ©ables. L’ambiance est celle, familiale, du sport en ce qu’il a de plus noble, loin de la frime individuelle, et au plus prĂšs de la nature gĂ©nĂ©reuse et de nos natures humaines qui parfois peuvent l’ĂȘtre.

« On fait de la sensibilisation Ă  l’environnement par la pratique mĂȘme de notre sport, on n’a pas besoin de l’organiser en «beach cleaning» par exemple, ça s’inscrit naturellement dans la discipline, d’ailleurs les Ă©lĂšves quand ils remontent vers le club ramassent d’eux-mĂȘmes plastiques et mĂ©gots, ça fait partie intĂ©grante du truc, aprĂšs tout, c’est lĂ  qu’ils marchent, nagent, vivent, ça se protĂšge. »

Il n’y a pas que l’humain qu’on doit apprendre à sauver.

HISTOIRE DU SAUVETAGE CÔTIER

NĂ© en Australie au tout dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, cette discipline est devenue sportive dans les annĂ©es 30 et s’est rĂ©pandue dans le monde entier. En France, tout dĂ©marre en 1994 avec deux personnes, Popeye ici, Ă  Hossegor, et un de ses amis de Lacanau. « Tous deux faisaient la surveillance des plages et cherchaient des façons de s’entraĂźner. Ils ont donc cherchĂ© sur un internet balbutiant, et ont dĂ©couvert l’existence d’une fĂ©dĂ©ration et d’épreuves sportives officielles sur lesquelles ils ont pris exemple. Les jeunes clubs se sont alors rattachĂ©s Ă  une fĂ©dĂ©ration, mais ils ont choisi une fĂ©dĂ©ration de secourisme et de sauvetage, la finalitĂ© Ă©tant d’aller sauver des gens. » Aujourd’hui, dans les Landes, il y a un club Ă  Capbreton, un Ă  Hossegor et un Ă  Vieux Boucau qui rassemblent environ 1200 licenciĂ©s et qui refusent parfois du monde pour conserver un apprentissage de qualitĂ© dans des groupes de tailles raisonnables.

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Bien-ĂȘtre rencontre

J’ai testĂ© une des mĂ©thodes d’Olivier

FormĂ© scientifiquement Ă  l’accompagnement des sportifs de haut niveau, Olivier Mortara dĂ©tourne le principe de compĂ©tition qui rĂ©git le sport et le coin, avec sa mĂ©thode en constante Ă©volution : OM ALIVE.

Un protocole Ă  son image autour de l’apprentissage essentiel de la respiration, du mouvement et de la relation. Je me suis prĂȘtĂ©e au jeu.

InspirĂ© par des voyages, des cultures et des techniques variĂ©es, Olivier propose des sĂ©ances individuelles chez lui ou en pleine nature, dans le dĂ©veloppement de la personne sans recourir au dĂ©veloppement personnel. Blessures physiques ou psychologiques, rĂȘves Ă  atteindre, sĂ©rĂ©nitĂ© Ă  retrouver, blocages qui immobilisent, le corps et l’esprit dialoguent comme on inspire et on expire.

Un mardi, fin d’aprĂšs-midi de fĂ©vrier, je cours en sortant du travail pour me prĂ©cipiter Ă  Seignosse Bourg, dans sa cabane de consultation oĂč il m’attend. Il m’accueille les pieds nus tandis que je peine Ă  retrouver des sensations dans les miens malgrĂ© mes Ă©paisses chaussettes. Des exercices appris lors d’une certification « breatheology » au Danemark lui offrent une rĂ©sistance au froid diffĂ©rente, un des nombreux effets bĂ©nĂ©fiques d’une respiration travaillĂ©e. Je peine Ă©galement Ă  retrouver mon souffle aprĂšs une semaine un peu agitĂ©e, il me le

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signale immĂ©diatement. Je lui ai laissĂ©, la semaine passĂ©e, un message qu’il juge « intĂ©ressant », traduire par « problĂ©matique et incomprĂ©hensible ». Apparemment, je n’y respire pas. Ici, on est lĂ  pour dĂ©construire, fluidifier les a priori qu’on a sur soi-mĂȘme. Parfois, les gens pensent venir le voir pour quelque chose, et finissent par travailler sur un tout autre problĂšme ou sujet. Perso, je n’ai pas du tout rĂ©flĂ©chi au problĂšme Ă  aborder, pas eu le temps de faire un sacrĂ© tri nĂ©cessaire parmi la masse actuelle en circulation.

On s’assoit face Ă  face, Olivier regarde toujours droit dans les yeux quand il questionne, ça fait baisser les miens, peu habituĂ©e que je suis Ă  ĂȘtre de ce cĂŽtĂ© de l’interrogatoire. « DĂ©cris-moi un de tes objectifs, un rĂȘve, un idĂ©al. » Je m’oblige Ă  formuler le premier important qui me vient Ă  l’esprit tout en sachant que je ne suis pas tout Ă  fait honnĂȘte, ou du moins que je reste, par pudeur, en surface. Il oblige Ă  plonger, en commençant presque immĂ©diatement par un petit exercice de respiration, un test de dĂ©part. Il s’agit d’inspirer puis de compter en articulant sans reprendre son souffle. J’arrive difficilement Ă  43 secondes. La plupart des gens s’arrĂȘtent entre 50 et 65 me dit-il, je ne plonge donc pas bien profond, ma capacitĂ© pulmonaire laisse Ă  dĂ©sirer.

Olivier observe les rĂ©actions, les attitudes, sans les juger, mĂȘme lorsqu’il s’agit de mes chaussettes dĂ©pareillĂ©es. Je l’ai dit, la semaine est compliquĂ©e. Nous enchaĂźnons deux autres exercices de la mĂȘme teneur. Il me demande si je remarque quelque chose, puis plusieurs fois, je dois recommencer avec la conscience de mon souffle, sans chercher la perfection. L’enchaĂźnement est plus fluide, les yeux se ferment naturellement, la pensĂ©e elle aussi, s’assouplit un peu. Il me parle du projet rĂȘvĂ© que je lui ai confiĂ©. Je dois visualiser sa rĂ©alisation, les lieux, son dĂ©roulement, je me perds un peu dans mon voyage. On discute alors la psychologie inhĂ©rente Ă  l’apnĂ©e, la diffĂ©rence entre ce que le cerveau et le corps semblent rĂ©clamer, et ce dont on a vraiment besoin.

Je rĂ©alise que je ne suis plus la mĂȘme personne que celle arrivĂ©e, mal Ă  l’aise, Ă©puisĂ©e, stressĂ©e, et un brin sarcastique. Les yeux sont humides, je me mets Ă  parler de choses bien plus profondes, l’apnĂ©e m’a permis de descendre des paliers bien au-delĂ  de la performance pour elle-mĂȘme. Moi qui ne voulais pas dire grand chose, on ne peut plus trop m’arrĂȘter.

C’est assez bluffant, physiquement et psychologiquement, je dois bien le reconnaĂźtre. Je ne raconterai pas ici, on ne se connaĂźt pas aprĂšs tout, les dĂ©tails de la conversation. Je ne m’étendrai pas non plus sur les 3 rectangles de cartons blancs qu’Olivier m’a fait tirer au hasard parmi plus de 1252 billets rangĂ©s dans une boite en bois. Sur ces derniers sont inscrites des phrases, des Ă©motions, de simples mots qui agissent comme outils d’analyse. C’est privĂ©, et puis, pour tout avouer, un peu vexant dans mon cas. Les cartes d’Hugo, le photographe, qui s’est prĂȘtĂ© Ă  l’exercice Ă©taient poĂ©tiques et joyeuses, les miennes profondĂ©ment agaçantes et, de fait, trĂšs certainement justes.

Je retournerai sans doute voir Olivier, par pure conscience professionnelle Ă©videmment, pour aller au bout de l’expĂ©rience, et non parce que je reconnais que quelque chose de nĂ©cessaire s’est passĂ© physiquement et psychologiquement, et encore moins parce que j’admets que les cartes n’avaient peut-ĂȘtre pas tout Ă  fait tort. En attendant, si je remets mes chaussettes Ă©paisses et dĂ©pareillĂ©es, je laisse derriĂšre moi quelques angoisses apportĂ©es Ă  l’arrivĂ©e, c’est vrai que j’ai plus chaud lorsque je ne les porte pas.

LES CONTES SOUFFLÉS

« Ce livre illustré est soutenu par des experts qui dédient leur vie à améliorer celle des autres ».

Lorsque Louise, la fille d’Olivier, avait 3 semaines, elle a eu une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale qui a affectĂ© certaines de ses fonctions physiques. C’est pour elle qu’Olivier a dĂ©passĂ© sa pratique originelle et s’est formĂ© aux techniques les plus diffĂ©rentes, pour elle aussi, qu’il a mis au point sa mĂ©thode, encore pour elle qu’il a Ă©crit un livre Ă  destination des enfants. Un livre qui ne fait certainement pas de mal aux adultes. Les 32 exercices de respiration y sont pensĂ©s comme des contes, des jeux qui ouvrent l’imagination comme la cage thoracique. IllustrĂ©s remarquablement par Anna Mandard, et rĂ©partis par Ăąges et niveaux, Les Contes SoufflĂ©s sont un moment privilĂ©giĂ© Ă  partager en famille, ou Ă  pratiquer seul. UtilisĂ©s par les IME, les centres d’autisme ou de pĂ©diatrie, les profs de yoga, les infirmiers, les Ă©coles, les psychologues, et les mĂ©diathĂšques du coin et d’ailleurs, Les Contes d’Olivier sont un apprentissage nĂ©cessaire de la respiration. Quant aux bĂ©nĂ©fices du livre, ils permettent Ă  Olivier et Ă  sa femme d’emmener leur fille suivre des protocoles et thĂ©rapies diffĂ©rentes, lĂ  oĂč ils existent. Une version audio est en cours et recherche des financements. Pour vous procurer le livre, rendez-vous sur : www.helloasso.com/associations/la-marche-de-la-poupee/ evenements/commande-du-livre-les-contes-souffles

www.oliviermortara.com

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MOTS MÊLÉS

Il faut aider «P’tit Sherlock» Ă  retrouver une sĂ©rie de 16 mots cachĂ©s. Ils se sont perdus dans le sens horizontal et vertical.

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AMIS AMOUR BURGERS FRITES HOTDOG JACKS JOUETS KETCHUP KIDSBOX MAYONNAISE NUGGETS ORIGINAL PARTAGE PÂTISSERIE PLAISIR SALADE G F J K Q C D A K H Y X L P A R G F F Z B M E O Z G X B S O T D S B X R H O P P O M N O R I G I N A L J I I B O K I D S B O X A Q E E R G A I A D K S J S U C D D Q A P T I H G X N C J P J T A U Y T N V F R I T E S U S I R N M J J N U G G E T S I F R S Y G K J S A L A D E E Z S E M Z B H G Z R O T T V C J P K J A C K S X J U G Â L R A Z P A R T A G E E O S S U N X U G T T E O X Y T R F E I G F K Q C D A K H Y X L P A R G F F Z B M E O Z G X B S O T D S B X R H O P P O M N O R I G I N A L J I I B O K D S B O X A Q E E R G A A D K S S U C D D Q A P T H G X N C P T A U Y T N V F R T E S U S R N M J J N U G G E T S I F R S Y G K J S A L A D E E Z S E M Z B H G Z R O T T V C J P K J A C K S X J U G Â L R A Z P A R T A G E E O S S U N X U G T T E O X Y T R F E CORRIGÉ

TRAITS POUR TRAITS

Relie les points afin de complĂ©ter l’image. Chaque sĂ©rie du mĂȘme chiffre est une partie du dessin Ă  colorier.

NO Y COU RT!

Chez Papeli on ne se lasse pas de crĂ©er et de s’amuser ! Plaisir rĂ©gressif et univers acidulĂ©, on court y faire le plein de vitamines artistiques, pour le plaisir de flĂąner dans la jolie boutique et de participer avec LĂ©a aux ateliers crĂ©atifs.

1 RUE DES CAMÉLIAS - RÉSIDENCE PANIER DE POÉSIES 40230 SAUBION

activité : Perles à repasser

On sort le fer à repasser, les perles et la forme à décorer.

On place les perles sur la forme choisie avec la gamme colorée désirée.

On recouvre de papier sulfurisĂ©, hop un petit coup de fer Ă  repasser et c’est prĂȘt Ă  ĂȘtre dĂ©moulĂ© Ă  froid.

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Jack's Paper #12 by Jack's Burgers - Issuu