Magazine AMVOQ - Printemps 2022

Dans cette édition : Volume 32, numéro 1 Printemps 2022 www.amvoq.ca

On s’en va où avec ça?

Répondez-vous toujours à TOUS vos leads dans un court délai?

Amener les clients à avoir confiance en vos conseils Global Payments

Envoi de Poste-Publications / Numéro de convention 41167017 AMVOQ, 5300, boulevard des Galeries, local 305, Québec (Québec) G2K 2A2

Volume 32, numéro 1 | Printemps 2022

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Sommaire Un vent de changement sur la santé sécurité 33 au Québec

Message du président

Notre industrie en ce printemps 2022 6

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Mot du directeur général On s’en va où avec ça ?

La vente virtuelle est là pour rester

9 Rencontrez Dominic Maltais, courtier d’assurances

11 Répondez-vous toujours à TOUS vos leads dans un court délai?

13 Quand jambes de force complètes riment avec gain de temps… et économie d’argent!

15 Embûches et préférences des acheteurs automobiles : Mise à jour

25 Amener les clients à avoir confiance en vos conseils

27 Distribution Stox poursuit son expansion et acquiert un distributeur renommé

29 Augmentez la satisfaction de vos clients avec un essai gratuit de SiriusXM

31 Une solution novatrice pour mieux gérer les coûts

39 Nos partenaires et services

19 Global Payments fait maintenant partie de la grande famille des partenaires de l’Association

21 Six conseils pour tirer son épingle du jeu malgré les perturbations de la chaîne d’approvisionnement

La revue AMVOQ est publiée par l’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ).

Elle est distribuée aux membres de l’AMVOQ ainsi qu’à certains intervenants du domaine de l’automobile et aux encans.

Direction de la publication Catherine Langlois

Conception graphique Steve Harrison

Conseil d’administration de l’AMVOQ Roger Beaupré

Luc Pharand

Daniel Pucella

Éric Fréchette

Alain Guy

Michel Parent

Claude Malo

Rock Tremblay

Héloïc Bourgon

Président

Vice-président Secrétaire

Trésorier

Administrateur

Administrateur Administrateur

Administrateur Administrateur

Pour connaître les coordonnées complètes des membres du conseil d’administration, voir le site www.amvoq.ca.

Photo de la page couverture

iStockphoto.com + Steve Harrison

Dépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec Envoi de publication canadienne Convention no 40051661

5300, boulevard des Galeries Local 305 Québec (Québec) G2K 2A2 Téléphone : (418) 627-2164 Sans frais : 1 800 569-7007 Télécopieur : (418) 627-0349 www.amvoq.ca / info@amvoq.ca

Message du président

Roger Beaupré Membre de l’AMVOQ et Président du conseil

Notre industrie en ce printemps 2022 Enfin le printemps ! Terminé le déneigement de cour pour plusieurs d’entre nous. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, je crois que c’est le « boutte de la job » dont je me passerais volontiers.

Mais que voulez-vous, on est au Québec, le pays de l’hiver comme le chante Gilles Vigneault.

C

ette année, le printemps marque aussi la fin (on l’espère) de la pandémie. Le retour à la normale de presque tous les secteurs d’activités, qu’ils soient commerciaux ou culturels, semble bien engagé. Espérons que ça va durer et que la Covid ne sera bientôt qu’un mauvais souvenir.

Ce printemps est aussi marqué par le conflit armé en Ukraine.

Combien de temps va-t-il durer ? Comment va-t-il se terminer ?

Au moment d’écrire ces lignes, personne ne le sait. Mais une chose est sûre, peu importe le résultat, les gens auront toujours besoin de véhicules, autant neufs qu’usagés, et donc de marchands de véhicules d’occasion pour leur en vendre. Si vous lisez ces lignes en ce moment, c’est que vous en êtes un, marchand membre de l’AMVOQ, et je vous en félicite.

Plusieurs d’entre vous le savent, mais pour ceux qui se sont joints à nous plus récemment, faire partie de l’Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec, c’est avoir accès à une multitude de services et de produits offerts par votre association et ses partenaires. Comme je vous l’ai souvent dit, le fait de se regrouper nous permet d’avoir accès à des produits et services à bien meilleur prix et de meilleure qualité que si nous étions seuls dans notre petit coin.

L’offre de nos partenaires vous est présentée par vos représentants, mais également lors de notre congrès annuel.

Malheureusement encore cette année, la pandémie nous a obligé à annuler celui-ci. Vous connaissez la gang du bureau, qu’à cela ne tienne, ils se sont « revirés de bord » et nous ont organisé un colloque virtuel avec tous nos partenaires. Ce fût une belle réussite et une bonne façon de connaître les offres de nos partenaires. Vous l’avez manqué ? Il est maintenant possible de le voir en différé. Suivez nos communications.

Qui dit printemps dit aussi reprise plus forte du marché au détail. En 2022, année post-covid, le numérique et les transactions à distance ne sont plus une tendance, mais sont plutôt rendus la norme pour les transactions automobiles. Pour vous donner une idée, KAR GLOBAL, la compagnie mère de ADESA, est à finaliser la vente de tous ses sites physiques aux États-Unis pour se concentrer sur ses différentes plates-formes de vente en ligne.

Est-ce qu’ils feront la même chose au Canada ? Je n’ai pas de boule de cristal mais...

Nous nous devons de suivre la tendance et c’est pourquoi beaucoup de nos efforts sont mis sur les solutions numériques que nous mettons à votre disposition. Que ce soit par le GVO, le Web marketing (Facebook) et maintenant le CRM avec notre partenaire Boom, vous avez accès à tous les outils nécessaires pour vous démarquer dans votre marché, il n’en tient qu’à vous.

Informez-vous à votre représentant.

Il faut parfois résister à l’envie de vendre nos véhicules hors Québec car dans ce cas, ce sera fort probablement la dernière fois que nous les reverrons, en plus de perdre le volet F&I et la possibilité d’obtenir un véhicule d’échange.

En terminant, les prix de détail du marché québécois semblent être en retard de quelques semaines comparativement au reste du pays. N’hésitez pas à réévaluer votre inventaire car plusieurs modèles sont à la hausse.

Bon printemps à tous.

Printemps 2022 |

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Mot du directeur général

Steeve De Marchi, MBA Directeur général AMVOQ sdemarchi@amvoq.com

On s’en va où avec ça ?

La pandémie de Covid-19 et de ses variants « semble » vouloir s’estomper.

Certains manufacturiers automobiles annoncent une reprise de la production, ce qui devrait permettre un flot plus soutenu de véhicules neufs dans les cours des concessionnaires. En conséquence, on devrait voir le niveau d’inventaire de véhicules d’occasion remonter doucement. Bon, ben, voilà !!!

© Fotolia.com

La crise est finie !!! … Juste de même ?

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| Printemps 2022

M

algré ces signes encourageants, l’heure est plus que jamais aux questionnements pour les marchands de véhicules d’occasion. Quels seront les effets à long terme de cette pandémie ? L’approvisionnement et l’inventaire vont probablement revenir à un niveau « normal » dans les prochains mois. Est-ce que ça prendra 8 mois ? 12 mois ? 18 mois ?

Mais éventuellement… On y reviendra. Il est même possible que le niveau d’inventaire revienne temporairement à un niveau supérieur à ce qu’il était avant la crise avec l’effet du balancier.

Alors, tout est pour le mieux ? Pas certain…

L’approvisionnement et l’inventaire, bien que préoccupants, pourraient en fait ne pas être les principaux défis de la vente de véhicules d’occasion. Des effets à plus long terme sont à prévoir.

La pandémie aura été un catalyseur ayant pour effet d’accélérer la mise en place d’autres phénomènes déjà amorcés bien avant.

Certains ont été surpris par le dépôt par un cabinet d’avocats de demandes d’autorisations d’exercer des actions collectives contre tout ce qui vend des véhicules. Ce qui est surprenant, c’est que cela ne soit pas arrivé avant. Les signaux étaient pourtant présents depuis plusieurs années.

L’Office de la protection du consommateur (OPC) mentionne que la vente au détail d’automobiles d’occasion avait généré plus de 3 166 plaintes en 2021. C’est 15 % de toutes les plaintes reçues concernant la vente au détail. Le deuxième secteur qui génère le plus de plaintes est celui des gros appareils ménagers avec 1 893 plaintes pour 9 %. Pas étonnant que l’OPC multiplie les démarches pour resserrer les règlements entourant la publicité et la conclusion de contrats de vente et de contrats de vente à tempérament.

De son côté, l’Autorité des marchés financiers (AMF) travaille depuis 2015 à une refonte des règles entourant la distribution sans représentant de produits et services financiers (DSR). Avec l’OPC, ce sont les deux volets d’une transaction automobile qui sont sous la loupe des autorités réglementaires. L’AMF menace de retirer aux commerçants automobile le privilège de faire de la DSR. Cela pourrait signifier la fin de la vente de produits d’assurances par les directeurs et directrices commerciaux.

L’OPC prépare quant à elle une refonte de la loi pour encadrer davantage la conclusion de contrat de vente automobile, des garanties légales et des contrats de vente à tempérament.

Et qu’arriverait-il si le financement des véhicules automobiles retournait dans les banques ? Impossible direz-vous ? Il n’y a plus personne dans les banques ! OK… Mais le service en ligne continue de se développer. La pandémie l’a prouvé. Et qu’arriverait-il si les assurances crédit n’étaient offertes au commerce seulement par des agents « certifiés » ? Plus de DSR ? Impossible me direz-vous ?

Avec la pandémie, les compagnies d’assurances sont de plus en plus à l’aise avec le transactionnel en ligne.

Mais pourquoi tant d’insatisfaction ? Pourquoi la vente de véhicules d’occasion prend-elle parfois des allures de combat ?

Plus que jamais, les consommateurs et les commerçants semblent être à l’opposé les uns des autres. Le consommateur veut avoir la meilleure voiture, en parfaite condition et payer le moins cher possible. Il visite des dizaines de sites et contacte plusieurs commerçants. Il voit souvent le commerçant comme l’obstacle entre lui et la voiture de ses rêves. Le commerçant, quant à lui , veut dégager la meilleure marge bénéficiaire dans chaque transaction.

Il en a besoin pour bien vivre, vivre ou parfois simplement survivre. Pour y arriver, il doit ABSOLUMENT attirer l’attention des consommateurs sur son inventaire. Il doit donc afficher le plus bas prix. Il doit être créatif et faire comme tout le monde sinon, le consommateur ira ailleurs. C’est le concept du « Tout le monde le fait… Alors je le fais aussi ». Et le service client ? Bah… Pas besoin, la voiture est livrée. Et tout ça, eh bien, ça donne parfois des demandes de recours collectifs…

Est-ce qu’on doit placer tous les commerçants de véhicules d’occasion dans le même panier ? Bien sûr que non. Une petite visite sur les pages Facebook de nos membres montre une image assez diversifiée. Voici deux commentaires récents de consommateurs qui ont acheté chez un membre de l’AMVOQ :

« Nous avons acheté une voiture chez (…) ils nous ont donner une voiture pleins de problèmes. Freins, moteurs, speakers, etc. faites gaffe ! » Un peu moins élogieux…

C’est bien beau mais… On s’en va où avec ça ?

Avec la rareté de l’inventaire et la flambée des prix aux encans, il est tentant de délaisser la vente au détail. En effet, c’est la première fois que les prix à l’encan sont supérieurs aux prix de détail. Mais avant de devenir “Wholesaler” à temps plein, j’y penserais à deux fois. Le fait que les prix d’encan soient présentement plus élevés que les prix de détail est plus une anomalie de marché qu’une tendance à long terme. Cette folie ne peut simplement pas durer. Le marché se stabilise dans l’ouest du pays et ce n’est qu’une question de temps avant que les prix au Québec s’ajustent avec le reste du pays. Pour ceux qui désirent continuer dans l’industrie, il est prudent de conserver un volet de ventes au détail. Plusieurs de nos membres ont diversifié leurs sources d’approvisionnement et conservent une présence en ligne avantageuse, surtout au début de la campagne publicitaire du printemps. Les ventes au détail sont elles aussi très « intéressantes » même si elles sont moins nombreuses et elles assurent aussi une meilleure pérennité de l’entreprise.

Comme ma boule de cristal est encore très embuée, je vous laisse choisir où vous voulez aller avec ça…

Bon printemps et bonnes ventes, chers membres de l’AMVOQ.

« Je suis extrêmement satisfaite de l’achat que j’ai fait chez (...).

Je suis même retourné pour une 2e voiture plus tard et je ne regrette pas. Ils ont pris le temps de chercher l’auto que je voulais et me l’ont livré avec un service impeccable. Je le recommande à toute personne qui recherche une belle et bonne voiture d’occasion avec un très bon service. » Élogieux !

Printemps 2022 |

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Assurance

Rencontrez Dominic Maltais, courtier d’assurances Ce printemps, nous vous présentons un PRO de l’assurance et spécialiste de l’assurance automobile commerciale. Dominic Maltais est le courtier de DPA Assurances et est LA référence pour les membres de l’AMVOQ.

C’

est d’ailleurs lui qui a présenté le webinaire lors du Colloque le 22 février dernier. Nous lui avons posé les questions les plus fréquemment soulevées par les membres. Avec Dominic, pas de langage compliqué ni de jargon, des réponses claires qui vous permettront d’en connaître un peu plus sur le programme.

Qu’est-ce que ça signifie d’être un pro de l’assurance dans le secteur automobile ?

Un peu comme les membres de l’AMVOQ sont des pros de la vente, du service et même de la mécanique automobile, j’ai toujours été dans le domaine de l’assurance et, surtout, de l’assurance automobile des entreprises. Je diversifie aussi mes compétences pour assurer les biens et la responsabilité. C’est le domaine de l’automobile qui me passionne.

J’ai travaillé pour un assureur, et maintenant, je me rapproche des clients en étant courtier. Ça me permet de mieux comprendre leur réalité et, plus particulièrement, celle des membres de l’AMVOQ. Je m’occupe spécifiquement de ce programme depuis un an et c’est vraiment intéressant.

Qu’est-ce que vous remarquez depuis votre arrivée ?

Je dirais que les clients de DPA apprécient notre service et qu’ils trouvent que ça coûte plutôt cher de s’assurer! Mais surtout, je note qu’ils sont généralement bien assurés. Bien sûr, je prends le temps qu’il faut pour expliquer les protections afin que les membres comprennent qu’ils ont un très bon rapport qualité-prix.

Le programme d’Intact Assurance est complet et je constate que les membres de l’AMVOQ peuvent dormir tranquille, car il offre le bon niveau de garanties et les protections sont adaptées au secteur. D’ailleurs, c’est ce qui est important; avoir des protections qui cadrent avec la réalité d’affaires.

Vous avez des exemples ? Parfois, c’est un peu compliqué de comprendre le jargon de l’assurance, non ?

Oui et c’est normal, car l’assurance, on le sait que c’est important (même essentiel!), mais contrairement à une voiture, les caractéristiques ne sont pas tangibles et on ne s’en sert que quand ça va mal. Voici des exemples de protections qui se démarquent du programme : On comprend qu’on ne pense pas toujours à tout déclarer au moment d’une acquisition, donc la protection pour le contenu et même les bâtiments nouvellement acquis, dans le cas où on aurait omis de le déclarer à l’assureur dans les 30 jours suivants l’acquisition, est très intéressante ; La garantie qui se rapporte au vol d’argent en cas de fraude, de détournement ou de vol est vraiment essentielle lorsqu’on est dans le domaine du détail ; L’assistance pour des enjeux liés aux ressources humaines pour les membres qui ont quelques employés est très pertinente ; Je mentionne aussi qu’il y a quatre protections offertes sans frais additionnels : • la malfaçon avec une limite de 10 000 $ ; • la responsabilité pollution limite de 500 000 $ ; • la protection des biens sous les soins, garde ou contrôle du concessionnaire jusqu’à 20 000 $.

En conclusion Dominic, le programme de l’AMVOQ s’adapte-t-il aux changements dans notre secteur ?

Absolument ! Je vois de plus en plus de membres qui optent pour la vente à des grossistes ou des encans. Les marchands sont conscients des opportunités du marché et s’adaptent à ces réalités. Alors nous faisons de même et nous nous assurons que les protections relatives à la nature de l’inventaire, entre autres, reflètent bien ce genre de changements.

Printemps 2022 |

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Catherine Langlois

Information

Directrice du développement et marketing AMVOQ clanglois@amvoq.com

Répondez-vous toujours à TOUS vos leads dans un court délai ?

Un nouveau partenaire se joint à l’AMVOQ Aujourd’hui, les leads proviennent de tout bord tout côté, que ce soit en direct de votre site web, des multiples sites d’annonces d’inventaire, de Facebook et, à ne pas oublier, les “walk-ins”, les appels entrants, les courriels directs et les textos. OUF!

Ç

a en fait beaucoup à gérer entre un achat, une vente, une livraison et parfois même, un lavage… Êtes-vous bien sûr de répondre correctement, dans un temps raisonnable, à TOUS les leads qui proviennent de ces différentes plateformes…? Laissez-moi vous dire que si vous n’avez pas de CRM, c’est quasi-impossible. Et vous ne serez même pas en mesure de le prouver puisque vos données sont partout et certaines de celles-ci ne sont pas comptabilisées.

Un CRM, ça sert à quoi?

Premièrement, l’acronyme signifie “Customer Relationship Management”. En français, on peut dire « Gestion de la relation clients ». Les concessionnaires et marchands à gros volume de ce monde ont tous un outil pour effectuer la gestion de leurs leads. Ce type de logiciel aide les propriétaires ou dirigeants d’entreprise et surtout les vendeurs à suivre facilement toutes les communications entrantes et sortantes et à entretenir les relations avec leurs prospects et clients. N’importe quelle entreprise aujourd’hui, peu importe sa taille, devrait se doter de ce genre de logiciel. Vous pourrez alors avoir un aperçu global des résultats de vos campagnes publicitaires en sachant d’où provient chacun des leads entrants, en plus de s’assurer du meilleur service client en répondant bien et à tous vos prospects. N’êtes-vous pas tannés de vous promener d’une plateforme à l’autre pour répondre à vos leads?

Pourquoi, me direz-vous?

Pour être mieux organisé, plus efficace, avoir une meilleure gestion de son temps et celui de ses employés mais aussi, pour donner un effet wow au client par l’assiduité à laquelle vous répondez aux prospects et par le professionnalisme que ce type de logiciel vous amène à démontrer auprès de votre clientèle.

leads. Nous avons conclu une entente avec Boom CRM, un logiciel québécois créé spécifiquement pour les concessionnaires et marchands de véhicules d’occasion. Vos données clients se transféreront directement dans le GVO pour ensuite générer votre contrat de vente. Une étape de moins à retranscrire, tout en diminuant le risque d’erreur!

Vous pourrez gérer tous vos leads à partir du logiciel, optimiser vos communications avec vos clients et prospects et améliorer la gestion de vos employés aux ventes. Vous pourrez également prendre les bonnes décisions quant au retour sur l’investissement de vos campagnes publicitaires et des choix de plateformes d’annonces d’inventaire.

Mark Vallée de Boom CRM nous mentionne que près de 60 % des leads ne sont pas répondus… En optant pour ce genre de solution, vous augmenterez considérablement vos réponses résultant inévitablement en une augmentation de vos ventes, logique non?

N’est-ce pas une belle occasion de mieux gérer vos prospects, de mieux planifier et ainsi, augmenter vos profits? On parle souvent de coût par lead mais les leads perdus, on en fait quoi?

Ce sont des revenus que vous n’avez pas eus et qui ne reviendront pas non plus car un prospect doit devenir client pour ensuite faire partie de la rétention.

Alors, êtes-vous convaincus ?

Moi oui! Et c’est pour cette raison que nous sommes heureux de vous annoncer cette bonne nouvelle! Une tarification avantageuse et exclusive a été négociée pour vous les membres.

Pourquoi ne pas en profiter?

Contactez directement votre conseiller stratégique afin qu’il vous fasse une démo de cette super plateforme.

Boom!

Maintenant, l’AMVOQ est fière de vous annoncer que nous offrons un CRM intégré au GVO pour faciliter la gestion de vos Printemps 2022 |

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Pièces

Direction et suspension

Quand jambes de force complètes riment avec gain de temps… et économie d’argent!

Le saviez-vous? La capacité d’amortissement de la plupart des amortisseurs et des jambes de force se détériore à partir de 80 000 km.

Ils approchent alors de la fin de leur vie utile.

P

ourtant, 60 % des véhicules envoyés à la ferraille y arrivent avec leurs amortisseurs et jambes de force d’origine. Au Canada, parmi les réparations automobiles qui gagneraient à être réalisées de façon plus assidue, le remplacement des composants de suspension arrive en tête de liste. L’occasion est là, il faut la saisir!

Des composantes de qualité supérieure Offrant un juste équilibre entre confort et tenue de route, les jambes de force complètes NAPA Proformer sont assemblées avec des pièces de première qualité. Elles sont conçues de manière à respecter, voire surpasser, les spécifications des pièces d’origine et ainsi procurer un roulement confortable, un amortissement bien contrôlé et une stabilité conformes aux exigences les plus strictes de l’industrie. NAPA Proformer s’engage à produire des pièces robustes et durables à un prix compétitif!

Le ressort de qualité pièce d’origine en acier laminé à froid offre une excellente intégrité structurelle et une grande robustesse.

Le joint NOK à double lèvre est très durable.

Le fini chromé et poli de la tige de piston assure une bonne résistance à la corrosion.

L’huile synthétique Enos mousse peu à la surface et, même chauffée, conserve ses qualités d’amortissement.

Le tube interne sans joint assure une étanchéité parfaite.

Le clapet à disque favorise un amortissement bien contrôlé.

Le support supérieur absorbe bien les bruits de la suspension et minimise la transmission des chocs de la suspension au véhicule, permettant ainsi un roulement de première qualité.

Pourquoi choisir une jambe de force complète?

Ce n’est plus un secret, la tendance est à l’achat de pièces offrant un rapport qualité-prix intéressant. Depuis quelques années, les clients NAPA préfèrent, pour ses nombreux avantages, la jambe de force complète avec ressort et monture à la jambe de force seule. Au-delà des avantages techniques, on pense avant tout à la rétention de clients. Quoi de mieux que des clients de retour dans vos ateliers afin de pouvoir bénéficier, entre autres, de la garantie à vie limitée.

Vous n’êtes toujours pas convaincu? Sachez que l’installation de jambes de force complètes réduit en moyenne le temps de main-d’œuvre d’environ une heure. Il s’agit d’un gain de temps d’environ deux heures pour le remplacement des quatre jambes de force. À titre d’exemple, avec un taux horaire de 80 dollars, on parle d’une économie totale de 160 dollars. En procédant au remplacement des jambes de force de 100 véhicules annuellement, on parle alors d’un gain de 200 heures en main-d’œuvre. Qui dit gain de temps dit économie d’argent. Faites le calcul!

Profitez d’une garantie à vie limitée Non seulement les amortisseurs et jambes de force conviennent parfaitement aux véhicules, certains d’entre eux, dont les jambes de force complètes NAPA Proformer, sont également admissibles à une garantie à vie limitée en cas de défauts de matériaux ou de fabrication lorsqu’utilisés sur un véhicule à usage personnel et non commercial. La garantie est valable pour l’acheteur et sur la pièce initialement vendue. Des conditions s’appliquent. Veuillez communiquer avec votre magasin NAPA pour obtenir tous les renseignements.

Pour en apprendre davantage sur le sujet, mettre à jour vos connaissances et rester à l’affût des dernières tendances de l’industrie, nous vous invitons à suivre une formation entièrement personnalisée. Vous choisissez le sujet de la formation ainsi que l’emplacement et nos experts adapteront le contenu de la formation en fonction de vos besoins. Pour plus de renseignements, communiquez avec votre magasin NAPA. Printemps 2022 |

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Affaires en ligne

Embûches et préférences des acheteurs automobiles

Mise à jour

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ans notre dernière étude, nous avons interrogé les visiteurs d’AutoHebdo.net pour connaître les préférences des acheteurs tout au long de leur parcours d’achat; nous avons recueilli de l’information qui vous aidera à mieux vous aligner sur les besoins des consommateurs en 2022.

Notre questionnaire a d’abord demandé aux magasineurs sur AutoHebdo.net combien de véhicules ils ont achetés dans leur vie. Ainsi, la majorité des répondants, soit 71 %, ont acheté plus de quatre véhicules. Parmi les personnes interrogées, 27 % affirment bien connaître tout le processus d’achat d’un véhicule, alors que 39 % se considèrent comme bien informés. Ce qui est intéressant, c’est que même si la plupart ont plusieurs fois complété le parcours d’achat automobile, il reste encore place à amélioration en termes d’offre de ressources et d’information, deux thèmes abordés plus loin dans notre étude.

Pour mieux comprendre où en sont les consommateurs en ligne, nous leur avons posé des questions sur les ressources qu’ils consultent durant leur parcours d’achat, et les résultats demeurent conformes à la tendance observée dans les études antérieures.

Tout en haut de la liste figurent les places d’affaires en ligne (79 %), les visites chez le commerçant avec essai routier (68 %), les sites Web des commerçants (55 %) et ceux des constructeurs (54 %).

En ce qui concerne la prochaine étape du processus d’achat, soit la visite en personne chez le commerçant, 48 % des répondants déclarent se déplacer vers la mi-chemin du parcours, 40 % visitent vers la fin et seulement 12 % visitent un commerçant dès le début du parcours d’achat. Cela n’est pas surprenant puisque, depuis quelques années, nous observons une augmentation marquée des clients qui commencent leur parcours d’achat en ligne. Cela signifie que les commerçants qui ont une grosse visibilité en ligne sont plus susceptibles de recevoir la visite de ces acheteurs en début et à mi-chemin de leur parcours d’achat.

© iStockphoto.com

Une tendance claire se dégage de nos nombreuses enquêtes de consommation: le comportement et les habitudes des acheteurs automobiles ne cessent d’évoluer, qu’il s’agisse de leur façon de magasiner, de l’endroit où ils magasinent, des outils et ressources qu’ils préfèrent... Ces facteurs varient constamment.

Lorsqu’on demande à quel point le processus d’achat d’un véhicule est compliqué, la réponse est plutôt neutre, 42 % des acheteurs d’automobiles ne trouvent le processus ni difficile ni facile, 9 % disent n’avoir eu aucune difficulté et 8 % trouvent le processus très compliqué. Si on creuse davantage les aspects que les consommateurs trouvent laborieux, 50 % sont confrontés au défi de bien évaluer l’historique et l’état du véhicule, 50 % sont troublés par la négociation du prix et l’obtention de financement, 48 % trouvent difficile de déterminer s’ils font une bonne affaire et 30 % redoutent la visite chez le commerçant et l’interaction avec les vendeurs. Ce qui rassure le consommateur, c’est une mise en marché et des techniques de sollicitation en ligne transparentes et honnêtes, ce qui inclut l’offre de rapports d’historique et d’état des véhicules, un énoncé clair des options de paiement et de financement et un effort pour rassurer l’acheteur que vos prix sont concurrentiels.

En général, les consommateurs estiment que le parcours d’achat d’un véhicule est agréable, 12 % des répondants le considèrent comme très agréable, et 35 % comme moyennement agréable. À l’opposé, 10 % des acheteurs potentiels trouvent que le processus n’est pas très agréable et seulement 6 % le considèrent comme désagréable. Pour comprendre ce qui rend le processus agréable, nous avons demandé aux répondants d’évaluer les aspects qu’ils préfèrent. La plupart considèrent l’essai routier comme un aspect agréable (61 %), suivi par le choix de la marque et du modèle (50 %), la comparaison des prix pour déterminer s’ils font une bonne affaire (44 %), la cueillette d’information (41 %) et, enfin, choisir le niveau de version d’un modèle (40 %).

Pour revenir au point abordé au début de cet article, soit la façon d’offrir des ressources et d’informer les consommateurs à propos Suite à la page 17 Printemps 2022 |

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Suite de la page 15

du processus d’achat, nous avons demandé aux participants quelles références ils jugent les plus utiles. Au sommet de la liste, on retrouve les témoignages de propriétaires (65 %), les articles et critiques d’experts arrivent en deuxième place (64 %) et enfin, les vidéos d’experts (62 %).

Les facteurs les plus susceptibles d’influencer une décision d’achat sont déjà bien connus, 30 % des répondants mentionnent l’expérience et le niveau de confiance envers la marque/le modèle, et 27 % se laissent influencer par le prix le plus concurrentiel après comparaison de véhicules semblables chez d’autres commerçants. Des mesures simples, comme la mise en évidence des prix concurrentiels, peuvent jouer un grand rôle dans l’obtention d’un plus grand nombre de clients potentiels et la conclusion de plus de ventes.

Dans le contexte de nos résultats de recherche auprès des consommateurs, prenez le temps d’évaluer votre approche,

ainsi que vos ressources, afin de détecter les parties de votre parcours d’achat que vous pourriez améliorer. Ainsi, vous découvrirez peut-être des lacunes dans le contenu informatif, la description des véhicules, la disponibilité des rapports d’historique et d’état des véhicules, pour ne nommer que ceux-là. Vous auriez alors avantage à corriger la situation pour vous aligner sur les préférences et les besoins des consommateurs, et ainsi retenir leur attention. Pour découvrir nos autres analyses de consommation, visitez go.trader.ca/fr/nouvelles-etevenements/salle-de-presse/.

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Solutions de paiements

Catherine Langlois Directrice du développement et marketing AMVOQ clanglois@amvoq.com

Global Payments fait maintenant partie de la grande famille des partenaires de l’Association Le mot qui nous vient à l’esprit est ENFIN ! Il faut le dire, les discussions entre les 2 organisations ont débuté il y a plus de 2 ans maintenant, soit depuis l’annonce du rachat du portefeuille d’actifs de Desjardins.

N

ous étions convaincus que Global Payments serait un bon “fit” pour nos membres et c’est pour cette raison que nous avons patienté et négocié avec eux pour ENFIN vous annoncer la bonne nouvelle aujourd’hui !

Les solutions de paiements font partie du quotidien de chacun des marchands membres de l’AMVOQ. Que ce soit pour effectuer un paiement avec un client pour de la mécanique, de la carrosserie, pour un dépôt ou un “cash down” sur une transaction, ces solutions de paiements sont indispensables dans la gestion de votre quotidien.

L’AMVOQ est toujours à la recherche de nouveaux partenaires pour agrandir ou maintenir une offre de produits et services à la hauteur de vos attentes. Désormais, Global Payments pourra vous accompagner afin d’assurer la croissance de votre entreprise par le biais d’une offre de solutions de paiements complète pour vos clients et ce, à des tarifs négociés très avantageux.

En plus de ces tarifs, une offre de lancement est disponible pour vous !

2 mois de terminal gratuit lorsque vous embarquez dans le programme AMVOQ !

Aucun frais d’ouverture pour ceux qui ne sont pas chez Global Payments !

Vous êtes déjà chez Global Payments ?

Assurez-vous de faire partie du compte AMVOQ pour vous prévaloir des tarifs et de l’offre de lancement de 2 mois de terminal gratuit!

Pas encore avec Global Payments ?

Vous faites affaire avec un concurrent de notre partenaire ou vous n’offrez tout simplement pas encore des solutions de paiements adaptées à votre commerce et vous seriez intéressé à en apprendre davantage sur l’offre de notre nouveau partenaire ?

Communiquez avec votre agent AMVOQ dès maintenant.

Suzy et Jacques se feront un plaisir de vous mettre en contact avec l’équipe de Global Payments.

En terminant, souhaitons la bienvenue à Global Payments et longue vie à ce partenariat !

S’associer à Global Payments – un chef de file des technologies de paiement Fier de son partenariat avec l’AMVOQ, Global Payments saura répondre aux besoins des marchands, en matière de technologies de paiement et de traitement des transactions, par le biais de produits et de services fiables, d’un service à la clientèle disponible en tout temps, de solutions sur mesure et de technologies novatrices.

Global Payments est la plus importante entreprise entièrement axée sur les technologies de paiement, dont l’ampleur et la portée mondiale sont inégalées.

Notre engagement envers votre succès se traduit par un partenariat de collaboration et des technologies novatrices, qui évoluent en même temps que les besoins de nos clients mutuels.

Pourquoi s’associer à Global Payments ?

• Traitement transparent de toutes les formes de paiement ; • Gestion de compte et soutien spécialisés ; • Représentant dédié pour tous les besoins de vos clients ; • Formation disponible pour les chambres de commerce ; • Outils de marketing pour vous et vos clients.

Global Payments c’est : • 3,5 M de marchands dans plus de 100 pays ; traitement de plus de 50 milliards de transactions annuellement ; • Plus de 50 ans d’expérience et d’expertise dans l’industrie des paiements ; • Service à la clientèle multilingue complet offert en tout temps ; • Une gestion de compte personnalisée et proactive de la part de notre équipe locale, située au Québec ; • Formation sur l’utilisation des solutions et soutien sur place.

Merci de votre appui et au plaisir de collaborer avec vous prochainement.

Wilson Hon Directeur Sénior, Petite et moyenne entreprise Gestion stratégique de portefeuille

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Web

La situation est la même partout au pays : des salles de montre dégarnies, des caractéristiques retirées pour s’assurer de mettre la main sur des stocks et des prix moyens des véhicules neufs et usagés qui montent en flèche. Nous vivons une période inédite marquée par l’une des plus curieuses crises de l’approvisionnement jamais vues dans le secteur automobile.

E

n pleine période de perturbations de la chaîne d’approvisionnement, CarGurus a vu les niveaux de stocks de véhicules neufs et usagés augmenter en janvier, pour la première fois depuis des mois. Toutefois, malgré cette légère embellie, les niveaux globaux restent bien inférieurs à ceux de l’an dernier : les véhicules neufs accusent un retard de près de 50 % et les véhicules usagés, de 18,4 %.

Malgré les prévisions les plus optimistes, il faut s’attendre à ce que la situation perdure au premier semestre 2022. Voici donc six conseils pour tirer votre épingle du jeu dans la situation actuelle et distancer la concurrence.

Continuez d’investir en publicité. Faites des choix stratégiques : gardez votre pied sur la pédale et maintenez l’intérêt des consommateurs en investissant dans la notoriété de votre marque. Si vous avez des véhicules à vendre, il faut les présenter aux consommateurs qui peuvent se montrer ouverts à différents modèles et marques. Évitez de trop majorer les prix. Si vous majorez les prix des véhicules très demandés, vous maximiserez sans doute vos profits à court terme, mais les nouvelles circulent vite en ligne et, à long terme, vous risquez de susciter la méfiance d’un grand nombre de clients potentiels. Le concessionnaire clairvoyant sait qu’il faut privilégier la réputation et les bonnes relations avec la clientèle plutôt que les gains rapides.

Si vous avez des véhicules en stock, élargissez votre portée. Les concessionnaires ayant des stocks à vendre remarquent

parfois que les acheteurs potentiels sont ouverts à l’idée de faire livrer le véhicule. Envisagez de recourir à des solutions comme Élargissez Votre Présence de CarGurus pour agrandir la zone desservie et exploiter les marchés où l’offre est faible.

Rachetez tôt les véhicules en location. Certains concessionnaires trouvent leur compte en effectuant le rachat précoce des véhicules en location de leurs clients puisque la conjoncture permet de revendre ces véhicules à meilleur profit. Envisagez de demander à votre équipe de ventes d’évaluer l’intérêt de vos clients locataires à procéder à un rachat précoce afin de regarnir vos stocks.

Actualisez votre infrastructure. Une modernisation s’impose?

Vos systèmes ont besoin d’une mise à niveau? Vous pouvez profiter de cette période de faible achalandage et de moindre sollicitation de votre infrastructure pour investir dans l’avenir de votre commerce tout en limitant les interruptions de service.

Privilégiez le service à la clientèle. Plus vous montrerez à vos clients qu’ils sont appréciés, plus vous augmenterez vos chances de conclure des ventes. Répondre rapidement aux demandes, donner aux acheteurs les informations qu’ils recherchent et les mettre à l’aise ne sont que quelques-unes des façons de se démarquer.

Bien que la crise de la chaîne d’approvisionnement demeure problématique, rassurez-vous, il existe plusieurs moyens de continuer à reconstituer et écouler les stocks.

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Six conseils pour tirer son épingle du jeu malgré les perturbations de la chaîne d’approvisionnement

Mario Loubier

Chronique

Auteur et consultant Marioloubier.ca 514 434-9423

Encore et toujours d’actualité en 2022, cet article se veut comme un rappel pour éviter ces pièges courants.

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La vente virtuelle est là pour rester Je ne crois pas que les appels de vente virtuelle cesseront de sitôt, étant donné que les clients y ont maintenant goûté. Je veux partager avec vous 5 erreurs courantes commises lors d’un appel de vente virtuelle et surtout, quoi faire pour les éviter.

1. L’improvisation Si vous n’avez pas d’agenda précis, vous n’aidez pas du tout votre client et vous nuisez à vos chances de conclure une vente.

Vous devez vous approprier l’agenda et le présenter à votre client.

Voici donc mon conseil pour vous : avant de commencer, notez seulement trois points que vous voulez accomplir avec votre prospect puis partagez-les avec lui ou elle au début de la conversation. « Monsieur Tremblay, si vous êtes d’accord, j’aimerais bien vous poser d’abord quelques questions sur (objet de la demande) et ensuite, je vous montrerai (votre produit). Si tout vous convient, vous pourrez décider si vous voulez aller de l’avant avec une décision d’achat aujourd’hui. » 2. Attitude sans émotion Votre client prendra exemple sur vous pour son énergie.

Vous devez vous approprier la mise en place et le maintien de l’attitude émotionnelle de l’appel. La réalité est que nous faisons cela tout le temps dans nos présentations de vente en face à face. Lorsque l’énergie baisse, vous perdez l’intérêt des clients et finalement, vous pouvez perdre la vente. Vous savez comme moi que les clients prennent leurs décisions en se basant principalement sur leurs émotions. Laissez-moi donc vous faire une suggestion : pensez à noter sur un post-it les mots « +Positif Seulement+ » avec un gros sourire. Mettez-le sur le devant de votre écran, tout près de votre caméra. C’est vous qui dirigez l’attitude émotionnelle et pas l’inverse.

3. Réglages techniques La première impression compte. Que se passe-t-il lorsque vous vous connectez et qu’un client vous voit mal ou qu’il a de la difficulté à vous entendre de la bonne façon? Il y a un remède simple à tout cela. Il suffit de vous enregistrer pendant 10 secondes et d’écouter l’enregistrement immédiatement par la suite. Imaginez que vous êtes un acheteur et que vous avez à

évaluer votre première impression à partir de ce que vous venez d’enregistrer. Vous saurez rapidement ce que vous devez corriger.

Profitez-en donc pour mettre toutes les chances de votre côté.

4. Trop parler Imaginez quelqu’un qui parle trop vous faisant face. Imaginez la même chose mais dans un écran. Vous n’avez aucune chance.

Vous changez de chaîne ou vous faites autre chose! Le problème, c’est que notre capacité d’attention est limitée. Les recherches nous apprennent que les gens ne peuvent pas écouter très longtemps. Cependant, lorsqu’on peut interagir, on écoute beaucoup plus attentivement. Voici donc la suggestion que je vous fais pour améliorer ce point. J’utilise cette méthode qui s’appelle « la règle des feux de circulation ». 30 secondes sans interaction, feu vert. 30 à 60 secondes sans interaction, attention, feu jaune.

60 secondes ou plus, c’est un feu rouge. Les gens cessent d’écouter.

5. La plus grande erreur Ne pas demander la vente. C’est sans aucun doute le point le plus défaillant des appels de vente virtuelle. Commencez toujours votre conversation avec l’idée en tête que vous terminerez la conversation en demandant une vente ou en la faisant avancer. Ce concept doit guider l’ensemble de l’appel.

Précisez-le dès le début. En fait, dans le premier élément de ce texte, je vous ai montré comment faire. « Si vous êtes d’accord, j’aimerais bien... » Vous devez toujours débuter l’appel avec un plan. Si tout est au goût du prospect, vous serez en mesure de lui montrer comment acheter aujourd’hui ou sinon, de faire au moins avancer votre vente.

Passez en revue cette liste de cinq choses avec l’un de vos pairs et entraînez-vous les uns avec les autres. C’est cette pratique qui consiste à devenir meilleur afin d’être plus performant. Ne soyez pas naïf, la vente virtuelle est là pour rester.

Bon succès.

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Information

Équipe de Recherche et Informations CARFAX Canada

AUTO INFO

Amener les clients à avoir confiance en vos conseils Le prochain client qui entrera dans votre concession peut partir avec l’une de vos voitures, mais il est peu probable qu’il suive vos conseils. Alors qu’un acheteur de voiture à la recherche de conseils consultera 2-3 sources lors de ses achats, un récent sondage auprès de plus de 2 000 acheteurs canadiens de voitures neuves et usagées a révélé que seulement 25 % d’entre eux obtiennent des conseils d’un concessionnaire sur la voiture à acheter et la façon de gérer l’achat.

C

ependant, l’achat d’une voiture pourrait être beaucoup plus simple si les concessionnaires devenaient une source fiable de conseils. Les conseillers courants comme les amis, la famille ou les critiques automobiles peuvent ne pas savoir ce qui correspond le mieux aux besoins et au style de vie d’un client. De plus, si le client a reçu de mauvais conseils et ne fait pas confiance au concessionnaire lorsqu’il essaie de l’aider, une transaction peut rapidement devenir incontrôlable.

Alors, que peut faire un concessionnaire pour devenir une source de conseils fiable pour un plus grand nombre d’acheteurs de voitures?

Pourquoi ne sollicitent-ils pas vos conseils?

Parmi les acheteurs qui n’ont pas consulté un concessionnaire pour obtenir des conseils, la raison la plus courante était qu’ils avaient l’impression qu’ils savaient déjà ce qu’ils voulaient avant de venir. Au-delà de cela, on craint que le concessionnaire n’ait pas à l’esprit le meilleur intérêt du client, certains acheteurs potentiels pensant que les concessionnaires seraient biaisés ou se concentreraient uniquement sur le profit. Les acheteurs de véhicules évitent les conseils des concessionnaires en raison d’un manque de confiance, et non parce qu’ils veulent des conseils d’ailleurs.

Comment gagner la confiance des acheteurs de voitures La meilleure façon d’attirer les futurs acheteurs de voitures à venir vous demander des conseils est de nouer d’excellentes relations avec les clients qui sont actuellement dans votre établissement. Les raisons les plus courantes pour lesquelles un acheteur de voiture fait confiance à un concessionnaire comme source de conseils d’achat de voiture sont :

1. Ils ont déjà acheté chez le concessionnaire ; 2. Le concessionnaire a des avis positifs ; 3. Le concessionnaire est recommandé par un ami ou un membre de la famille.

Nous savons également que de nombreux clients potentiels n’auront pas (encore) établi de relation avec votre concession.

Il y a encore des actions que vous pouvez entreprendre pour qu’ils fassent confiance à votre apport. Les nouveaux clients nous disent qu’ils feront confiance à vos conseils si vous êtes franc et que vous arrivez avec des informations vérifiables sur vos véhicules en : 1. Offrant des rapports d’historique de véhicule gratuits ; 2. Justifiant vos prix avec des véhicules comparables ; 3. Fournissant tout ce qu’un client veut savoir dans vos annonces.

Construire la confiance tôt génère des ventes futures Cela peut ressembler à un vieux disque rayé, mais il est essentiel d’instaurer la confiance si vous souhaitez non seulement conclure la vente aujourd’hui, mais également si vous souhaitez devenir une source de conseils de confiance pour les futurs acheteurs de véhicules. La relation que vous établissez avec ces clients satisfaits favorisera la fidélité des clients, les références et les avis qui créeront plus de clients qui vous feront confiance pour des conseils. Si un client peut reconnaître que vous avez été honnête avec lui depuis le début, il sera plus enclin à vous faire confiance pour des conseils dans le futur.

Auto Info répond à vos questions sur les acheteurs canadiens de voitures et les transforme en réponses! Notre recherche exclusive examine de près les motivations et les comportements des acheteurs de voitures d’aujourd’hui et révèle des informations exclusives que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Obtenez plus d’informations sur carfax.ca/fr/insights.

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Pneus

Distribution Stox poursuit son expansion et acquiert un distributeur renommé Un nouveau membre vient de se joindre à la grande famille de Distribution Stox, et ce n’est pas n’importe lequel! Il s’agit de Distributions Claude Côté, une référence dans le domaine de la distribution de pneus pour automobiles, pour camionnettes et commerciaux dans l’Est du Québec.

A

vec cette acquisition, en vigueur depuis le 31 janvier dernier, Distribution Stox pourra mieux servir ses clients situés dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord du Québec. Ces régions sont fièrement desservies par Distributions Claude Côté depuis des années.

Une entreprise réputée dans son milieu Fondée en 1988 par Claude Côté, Distributions Claude Côté a forgé sa réputation avec l’excellence de son service à la clientèle, ses conseils avisés, son personnel attentionné et compétent, ses prix compétitifs et ses délais de livraison rapides.

Distribution Stox entend bien poursuivre cette tradition en respectant les plus hauts standards de l’industrie en matière de distribution de pneus. Les clients auront accès à un plus grand choix de produits provenant des autres entrepôts de Distribution Stox. « Depuis plusieurs années, nous travaillons en partenariat avec Distribution Stox pour servir nos clients et je suis convaincu qu’ils continueront d’être bien servis et bien traités. D’ailleurs, j’aimerais remercier tous nos employés, fournisseurs et clients qui nous ont fait confiance durant toutes ces années », explique M. Côté.

M. Côté ne compte toutefois pas prendre immédiatement sa retraite. Tout comme les anciens employés de Distributions Claude Côté, il demeurera en poste pour continuer à servir ses clients avec professionnalisme et courtoisie.

Des centres de distribution dans six provinces Distribution Stox possède le plus important stock de pneus de l’est du pays réparti dans 22 centres de distribution situés notamment dans les régions de Montréal, de Québec, de l’Estrie, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador. Ce sont plus de 2 300 000 pneus provenant de plus de 19 marques réputées (Nokian, Michelin, Bridgestone, Goodyear, etc.) qui sont stockés dans ses entrepôts d’une superficie totale de 2,1 millions de pieds carrés.

Entreprise entièrement canadienne, Distribution Stox se différencie de la concurrence par ses processus simples et son service de livraison efficace assuré par une flotte de plus de 190 camions de livraison. Son équipe est composée d’employés dévoués qui offrent, jour après jour, un service personnalisé et adapté aux besoins de chacun de ses clients. « Les deux entreprises se rejoignent sur un élément important, soit la proximité que nous avons avec nos clients. Nous sommes reconnus pour offrir un excellent service et ça va continuer », assure Bruno Leclair, président et chef de la direction de Distribution Stox.

En plus d’être un incontournable dans le monde de l’automobile, Distribution Stox s’implique dans son milieu. À ce titre, le distributeur collabore depuis des années avec l’organisme Procure dans le cadre de sa campagne annuelle de sensibilisation au cancer de la prostate au Canada.

Pour en savoir plus, visitez dès maintenant le site de Distribution Stox à l’adresse suivante : https://distributionstox.ca/fr Suivez Distribution Stox sur les réseaux sociaux Facebook https://www.facebook.com/DistributionStox LinkedIn https://www.linkedin.com/company/distribution-stox YouTube https://www.youtube.com/channel/UCtPMM4CCsVeW5fAO8fzPw8A Printemps 2022 |

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Radio satellite

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Augmentez la satisfaction de vos clients avec un essai gratuit de SiriusXM Avez-vous déjà entendu parler de notre programme de réinitialisation ? En utilisant le Gestionnaire de Véhicules d’Occasion (GVO), vous pourrez offrir à vos acheteurs de véhicules d’occasion un divertissement illimité gratuit pendant 3 mois.

C

onçu spécialement pour les Marchands, notre programme de réinitialisation aide à fidéliser la clientèle en améliorant les offres de service et en vous récompensant en cours de route !

Comment ça fonctionne ?

Les marchands qui utilisent le GVO sont automatiquement inscrits au programme pour véhicules d’occasion de SiriusXM ; Vos rapports de ventes/d’inventaire seront envoyés du GVO à SiriusXM, permettant à vos clients de bénéficier d’un essai gratuit de 3 mois ; Les radios peuvent être réinitialisées 48 heures après l’ajout d’un véhicule à l’inventaire. La réinitialisation ne démarre pas l’essai ; Une fois le véhicule vendu, l’essai de 3 mois commencera.

Avantages du programme En utilisant le GVO, vous permettez à vos clients de profiter d’un essai gratuit de 3 mois de SiriusXM, qui comprend l’écoute de plus de 150 chaînes dans la voiture, et encore plus sur l’Appli SXM ! L’essai est entièrement clé en main et aucune action n’est requise de la part du client – aucun appel téléphonique, aucune carte de crédit et aucun signal renvoyé tant que la radio n’a pas été réinitialisée. De plus, en vous joignant à nous pour réinitialiser vos véhicules, votre marchand sera récompensé avec un lunch à la pizza et d’autres prix à gagner.

Comment réinitialiser ?

Réinitialiser votre inventaire de véhicules d’occasion est aussi simple que de prendre une photo ! Commencez par télécharger l’application SiriusXM pour Concessionnaire. Lorsque la radio est allumée à SiriusXM, scannez le code-barres du NIV situé à l’intérieur de la porte côté conducteur ou entrez l’identifiant/ NSE de la radio. La radio se synchronisera dans les cinq minutes, garantissant que SiriusXM sera prête pour une démonstration lors des essais routiers et activant automatiquement l’essai de 3 mois du client à l’achat du véhicule.

Restez connecté et suivez-nous!

Suivez nos réseaux sociaux SiriusXM dédiés aux concessionnaires @siriusxmauto pour rester à l’affût des nouvelles de concessionnaires, de faits saillants, de mises à jour de contenu et, bien sûr, de concours ! SiriusXM Canada Auto est sur Instagram, Facebook, LinkedIn et Twitter.

Pour plus d’informations sur le programme de réinitialisation des véhicules d’occasion, ou pour mettre en place un processus de réinitialisation incitatif, veuillez contacter la gestionnaire de territoire du Québec, Suzie Dassylva, et le directeur régional, JF Martin.

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Rémunération et avantages sociaux

Une solution novatrice pour mieux gérer les coûts

Qu’est-ce que c’est?

Le compte de soins de santé (CSS) est un complément à votre régime d’avantages sociaux. Il permet de bonifier la couverture offerte au niveau des frais médicaux. L’employeur affecte des sommes appelées crédits au début de l’année au compte de chacun des employés et les employés peuvent utiliser ces crédits pour régler une multitude de frais médicaux comme : Frais dentaires ; Soins paramédicaux (chiropraticien, diététiste, psychologue, etc.) ; Soins de la vue (lunettes, opération au laser, etc.) ; Franchises et quotes-parts du régime d’assurance collective ; Fournitures médicales ; Tous ce qui est admissible comme frais médicaux aux termes de la Loi sur l’impôt sur le revenu (Canada).

Avantages Le compte de soins de santé peut être offert à une catégorie d’employés seulement.

L’employeur choisit le montant déposé au compte des employés pour l’année, il est donc plus facile de budgéter cet avantage.

L’allocation d’un montant à un CSS permet également à vos employés de mieux comprendre la valeur de l’avantage que vous leur offrez.

Contrairement à l’assurance traditionnelle, il n’y a pas de prime mensuelle. L’employeur reçoit une facture mensuelle selon le montant utilisé par les employés + frais et taxes applicables.

© Fotolia.com

Les employés qui forment la main-d’œuvre d’aujourd’hui sont issus de plusieurs générations : ils ont des besoins différents et n’ont pas toutes les mêmes attentes envers les régimes d’avantages sociaux. Si vous souhaitez offrir à vos employés une ressource santé flexible et adaptée aux besoins de chacun sans dépasser votre budget, le compte de soins de santé est un produit qui peut vous intéresser!

Le CSS est financièrement plus optimal qu’un régime d’assurance collective, car les frais d’administration sont normalement plus bas. De plus, les frais et taxes sont calculés sur les réclamations et non sur les primes.

Le CSS est aussi accessible aux employés exemptés des soins médicaux de votre régime d’assurance collective.

Les frais admissibles incluent les réclamations pour les personnes à la charge de l’employé, même si celles-ci ne sont pas couvertes par le régime d’assurance collective. Par exemple, un membre de la famille (tante, grand-mère, etc.) qui est à la charge de l’employé aux termes de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada).

Le CSS vous permet donc d’obtenir un meilleur rendement sur l’investissement en plus d’offrir une flexibilité à vos employés qui ont assurément des besoins différents. Voilà des avantages des plus recherchés dans le contexte économique actuel.

Le CSS, est-ce que c’est fait pour vous?

Avant d’implanter un tel régime, il est important d’évaluer les besoins de l’entreprise et des employés. Dans le cas où un régime d’assurance collective est déjà en vigueur, il importe de bien analyser le partage de coûts, la tarification et les garanties offertes.

En cette période de pénurie de main-d’œuvre, le CSS peut définitivement être un moyen de vous démarquer comme employeur.

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour en discuter!

Nicolas Fréchette Groupe Conseil Giguère et Fréchette 1 888 686-3264 poste 25 Printemps 2022 |

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Santé et sécurité du travail

Karine Dionne Conseillère en prévention Auto Prévention

© Auto Prévention

Un vent de changement sur la santé sécurité au Québec

Le 27 octobre 2020, M. Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, présentait le projet de loi 59 pour une modernisation du régime de santé et de sécurité du travail.

Depuis, le projet de loi a été adopté; des changements sont entrés en vigueur le 6 octobre dernier et d’autres suivront dans les prochains mois.

En quoi consisteront les principaux changements en matière de prévention le 6 avril 2022?

En résumé, la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité (LMRSST) sera désormais élargie à tous les secteurs d’activités. Au total, ce sont 33 secteurs qui sont répartis en six groupes. Auparavant, seuls les groupes prioritaires I, II, III étaient couverts. Donc, le secteur des services automobiles faisant partie des groupes prioritaires IV (commerce) et V (autres services commerciaux et professionnels) devra se conformer lui aussi aux changements législatifs en matière de prévention.

Un régime intérimaire Dès le 6 avril 2022, tous les établissements n’ayant pas déjà des mécanismes de prévention et de participation devront mettre en place un régime intérimaire qui inclut ces mécanismes. Selon le nombre de travailleurs en établissement, différents mécanismes de participation et de prévention devront être appliqués.

Au 6 avril 2022, tous les établissements devront débuter ou poursuivre la mise en place des mécanismes de prévention et de participation à la santé et à la sécurité du travail.

Suite à la page 35 Printemps 2022 |

u 33

Suite de la page 33

Les entreprises ayant moins de 20 travailleurs devront : Identifier les risques présents dans l’entreprise. Il sera obligatoire d’identifier par écrit tous les risques pouvant toucher à la santé et à la sécurité des travailleurs (risques chimiques, biologiques, physiques, ergonomiques, psychosociaux liés au travail et risques liés à la sécurité).

Désigner un agent de liaison qui sera formé dans l’année de sa désignation. Il s’agira d’une personne désignée par les travailleurs et qui a pour mandat de faciliter la communication des informations en matière de santé et de sécurité entre l’employeur et les travailleurs de l’entreprise. Il a la responsabilité de faire des recommandations écrites sur les risques dans le milieu de travail et de porter plainte à la CNESST s’il y a lieu.

Les entreprises ayant au moins 20 travailleurs devront : Identifier et analyser les risques présents dans l’entreprise. Il sera obligatoire de mettre par écrit tous les risques pouvant toucher à la santé et à la sécurité des travailleurs pour ensuite les prioriser. Les documents concernant l’identification et l’analyse des risques devront être mis à la disposition de tous les travailleurs.

Mettre sur pied un comité de santé et de sécurité et faire minimalement des rencontres trimestrielles. Pendant le régime intérimaire, le comité de santé et de sécurité aura comme principal mandat l’identification et l’analyse des risques pour ensuite faire des recommandations à l’employeur.

Quelques spécificités À noter que les employeurs qui possèdent plusieurs établissements avec des activités de même nature pourront, s’ils le souhaitent, réaliser une seule identification et analyse des risques en prenant en compte toutes les activités de l’ensemble des établissements. De plus, il sera aussi possible d’avoir un seul comité de santé et de sécurité et un seul représentant en santé et en sécurité pour l’ensemble du groupe.

Certaines entreprises ont été proactives et se sont déjà conformées à ces nouvelles exigences. Cela peut représenter beaucoup d’efforts, mais il est possible d’y arriver.

© Shutterstock

Désigner un représentant en santé et en sécurité et le former. Le représentant en santé et en sécurité aura comme principales fonctions d’inspecter les lieux de travail, de faire des recommandations sur l’identification et l’analyse des risques et de porter plainte à la CNESST s’il y a lieu.

Si vous souhaitez obtenir un soutien au sujet de cette nouvelle réglementation, n’hésitez surtout pas à faire appel à votre conseiller d’Auto Prévention. Nous vous rappelons que nos services sont gratuits et que nous sommes toujours là pour vous aider, que ce soit en entreprise ou à distance. Nous pouvons vous accompagner dans l’identification et l’analyse des risques, dans l’élaboration d’un programme de prévention, dans la participation à vos comités de santé et de sécurité, dans la formation pour vos employés et plus encore.

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