Sommaire
Éditos : 01. La MFPCA 02. Le réseau des Cités de la gastronomie 03. Les Résidences du Réseau 04. Des programmations culturelles associées 05. Publications
L’INSCRIPTION DU « REPAS GASTRONOMIQUE DES FRANÇAIS » SUR LA LISTE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’UNESCO.
Par Jean-Robert Pitte & Pierre Sanner
Éditos :
En avril 2006, lorsqu’entre en vigueur au sein de l’UNESCO la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, un certain nombre de chercheurs en sciences humaines travaillant ensemble au sein de l'Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation implanté à Tours, stimulés par son directeur Francis Chevrier et bientôt rejoints par des cuisiniers, des professionnels des métiers de bouche, des journalistes et des élus, décident d’inciter le gouvernement à déposer une candidature liée à la gastronomie française.
Une association est créée en 2007 dans ce but, la Mission française du Patrimoine et des Cultures alimentaires. Celle-ci obtient l’appui du Président de la République, Nicolas Sarkozy, au début de l’année 2008, par une déclaration officielle au Salon de l’Agriculture. Pendant trois ans, la MFPCA travaille avec les ministères de la Culture, de l’Agriculture, des Affaires étrangères, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi que les services concernés de l’UNESCO, afin de rédiger un dossier intitulé « Le repas gastronomique des Français ». Celui-ci désigne le rituel qui inclut l’achat d’aliments de qualité et de saison, l’élaboration de mets issus des traditions familiales et régionales, enrichies par le talent et la créativité des cuisiniers professionnels, le soin apporté à la disposition de la table, la recherche d’accords harmonieux entre les mets et les vins, le partage du repas soigné
qui en découle entre parents ou amis, les joyeux commentaires oraux ou écrits qui sont émis à cette occasion, la transmission de cet ensemble de savoir-faire aux jeunes générations.
Dans le dossier de candidature, il est précisé que ces pratiques concernent tous les milieux sociaux et qu’elles ne se limitent en aucune façon à la haute gastronomie et au luxe, même si ce volet de l’art culinaire a toute sa légitimité et a depuis longtemps inspiré l’ensemble des manières de faire la fête à table au sein de la société française. Les phénomènes ascendants - descendants sont courants et merveilleusement féconds dans tous les domaines de la création culturelle (langue et littérature, musique, arts plastiques, architecture, mode vestimentaire, etc.).
L’inscription est adoptée par l’UNESCO en novembre 2010 et, depuis, la MFPCA s’efforce de valoriser cet élément du patrimoine français auprès de tous les Français, mais aussi à l’étranger. Conformément à l’engagement pris par l’État auprès de l’UNESCO, elle a permis en 2013 le choix de quatre villes proposant de créer une Cité de la gastronomie. Un seul projet conforme au cahier des charges a totalement abouti et a été inauguré en 2022, celui de Dijon. Il connaît un vrai succès. Les projets de Tours, de Lyon et de Paris-Rungis sont partiellement ouverts ou encore en cours d’élaboration. La MFPCA coordonne le réseau des quatre cités et favorise les échanges de projets dans le respect de l’inscription UNESCO.
Le vrai succès de cette démarche sera obtenu lorsque la majorité des Français aura retrouvé le chemin de ses marchés et de ses cuisines et aura retrouvé le goût de manger pour son plaisir autant que pour ses besoins diététiques. L’intérêt grandis-
MFPCA sant des jeunes hommes pour la cuisine et la réhabilitation du métier de cuisinier sont des symptômes très encourageants, de même que le maintien de la réputation gastronomique de la France auprès des nombreux visiteurs étrangers de la première destination touristique du monde.
Dès 2006, nous savions que la campagne engagée pour la reconnaissance de tout ou partie de notre gastronomie par l’UNESCO serait longue. Nous pressentions que l’inscription pourrait se révéler déterminante pour - enfin - faire de la gastronomie un enjeu de politique culturelle et non uniquement un atout du développement économique, d’attractivité et de rayonnement international.
L’impérieuse nécessité de concevoir un programme ambitieux de gestion de l’inscription ou, pour reprendre le « lexique Unesco », l’engagement de mettre en œuvre « des mesures dites de sauvegarde, c’est-à-dire des mesures qui assurent la viabilité du repas gastronomique des Français », nous encourageait à proposer rien de moins que la création d’un « Beaubourg de la cuisine » à moins que ce ne soit un « Louvre de la gastronomie » ! Mesure phare ou idée folle, la Cité de la gastronomie venait de naître. La détermination des membres du conseil d’administration, l’accompagnement du gouvernement, l’engagement des collectivités territoriales et le soutien sans faille du Marché international de Rungis et de son Président ont transformé cette utopie en réalité bien tangible.
ÉDITOS
Autre signe remarquable : notre administrateur Guillaume Gomez, ancien chef des cuisines de l’Élysée, a été choisi par le Président Emmanuel Macron pour être son représentant personnel sur toutes les questions touchant à la gastronomie française. Il est rattaché au Quai d’Orsay. C’est une première dans l’histoire de la République.
Le 19 juin 2013, le gouvernement annonce la création d’un réseau d’équipements culturels consacrés à la promotion du « repas gastronomique des Français » et à la transmission de ses valeurs au plus grand nombre. Les quatre Cités de la gastronomie - Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours – constituent un réseau qui favorise la coopération et la mutualisation des actions.
Chaque Cité, malgré des fortunes diverses, a construit un programme spécifique qui lui confère aujourd’hui un rôle moteur dans des domaines d'intervention légitimes ; Culture du vin et de la vigne à Dijon, alimentation et santé à Lyon, gastronomie responsable et alimentation durable à Paris-Rungis et création d’une Maison des cultures gastronomiques à Tours.
Le réseau encourage la mutualisation des programmes en respectant l'autonomie de gestion de chaque établissement. Il laisse entrevoir des partages d’expériences fructueux lorsque les quatre équipements seront effectivement opérationnels. La force du Réseau doit se vérifier dans sa capacité à initier des projets communs et promouvoir la richesse des pratiques culinaires, stimuler la vitalité des savoir-faire et développer des politiques de transmission pérennes. Le Réseau continue d’écrire son histoire pour se consacrer désormais à faire émerger des co-productions de manifestations, de rencontres ou d’expositions itinérantes.
De nouveaux chantiers s’ouvrent…prêts à éclore !
01. La MFPCA
La Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires (MFPCA) est l’organisme qui a porté le dossier de candidature de la France et obtenu l’inscription par l’UNESCO du « repas gastronomique des Français » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité le 16 novembre 2010.
La Mission – association régie par la loi de 1901, créée en février 2008 – est présidée par le professeur Jean-Robert Pitte, géographe, membre de l’Institut.
La Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires travaille en étroite collaboration avec l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation, qui est à l’origine de la démarche en faveur de la reconnaissance par l’UNESCO d’éléments de notre patrimoine gastronomique.
Aux termes du dossier d’inscription du repas gastronomique des Français, la MFPCA a été désignée organisme spécifique et fédérateur qui assure en lien avec les services de l’Etat, la veille et le suivi des mesures de sauvegarde et garantit la mise en œuvre des mesures appropriées aux termes et à l’esprit de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003.
De plus, la Mission est chargée d’alerter l’Etat sur les risques éventuels d’utilisation dévoyée de l’inscription sur la liste de l’UNESCO, tels que l’instrumentalisation ou la labellisation mercantile. Elle accompagne l’élaboration des programmes culturels, éducatifs et scientifiques des Cités de la gastronomie et coordonne les travaux du Réseau qui réunit les villes de Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours.
Le Conseil d’administration :
David CAMÉO, Président « Paris Ateliers »
Francis CHEVRIER, Délégué général, fondateur de l’IEHCA, directeur de la Villa RabelaisMaison des Cultures Gastronomiques
Catherine DUMAS, Sénatrice de Paris
Philippe FAURE, Ambassadeur de France
Guillaume GOMEZ, Représentant personnel du Président de la République pour la gastronomie
Stéphane LAYANI, Président directeur général du Marché de Rungis
Hervé LEMOINE, Président du Mobilier national
Gilles MÉTAIRIE, Agence JM Wilmotte
Bruno de MONTE, Délégué général « campus Médéric 2024 »
Jean MUSITELLI, Conseiller d’Etat, ancien ambassadeur de France auprès de l’Unesco
Pascal ORY, Historien, membre de l’Académie française
Jean-Robert PITTE, Président, membre de l’Institut
Jean-Claude RIBAUT, Journaliste gastronomique
Pierre SANNER, Directeur de la Mission française du Patrimoine et des Cultures alimentaires
Guy SAVOY, Chef cuisinier
Jean TULARD, Historien, membre de l’Institut
Frédérique WAGON, Secrétaire générale de la fédération des marchés de gros
Patricia ZIZZA, Secrétaire générale de la fondation Paul Bocuse
Les missions de la M FP C A
Aux termes de ses statuts, la MFPCA s’engage à :
Agir en faveur de la reconnaissance de la gastronomie en général et de la gastronomie française en particulier comme éléments importants du patrimoine et de la culture de l’humanité.
Agir en faveur de la reconnaissance des patrimoines et des cultures alimentaires comme éléments importants de la diversité et de la créativité culturelle.
Concourir à l’inscription par l’UNESCO de différents dossiers visant à promouvoir la diversité de la gastronomie française, entendue au sens de patrimoine alimentaire, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité telle que définie par la Convention pour la sauvegarde du PCI.
C’est ainsi que la MFPCA a participé à la candidature visant à faire inscrire « les savoirfaire artisanaux et la culture de la baguette de pain » au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. C’est chose faite depuis le 1er décembre 2022
Définitions
Le repas gastronomique des Français
Le « repas gastronomique des Français » est une pratique sociale ritualisée destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie, tels que les naissances, mariages, anniversaires, succès et retrouvailles. Il s'agit d'un repas festif dont les convives pratiquent, pour cette occasion, l'art du « bien manger » et du « bien boire ».
Le repas gastronomique met l'accent sur la convivialité, l'humanisme de la table et le bien être ensemble. Il s'agit donc également du « gueuleton » entre amis, du repas festif ou d'affaires, du banquet et de tous repas au cours desquels on pratique l'art de la bonne chère.
Le repas gastronomique resserre également le cercle familial amical et, plus généralement, renforce les liens sociaux. Parmi ses composantes importantes figurent : le choix attentif des mets parmi un corpus de recettes qui ne cesse de s'enrichir ; l'achat de produits du terroir – denrées de haute valeur culturelle – dont on fait s'accorder harmonieusement les saveurs ; le plaisir de cuisiner ensemble, d'échanger et de transmettre des savoirs, savoir-faire et tours de mains ; réaliser le meilleur mariage entre plats et boissons ; s'y ajoutent la décoration de la table et une gestuelle spécifique pendant la dégustation (humer et goûter ce qui est servi). Tous les sens sont alors sollicités. Des personnes reconnues comme étant des « gastronomes éclairés », préservent la mémoire et veillent à la continuité de ces rites. Ils contribuent ainsi à la transmission d'une pratique festive et populaire, en particulier à destination des jeunes générations.
Le patrimoine culturel immatériel
La Convention établie en 2003 par l’UNESCO définit dans son article 2 le patrimoine culturel immatériel comme les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire - ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés - que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.
Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine.
02. Le Réseau des Cités de la gastronomie
Le Réseau des Cités de la gastronomie qui a été officialisé par le gouvernement le 19 juin 2013, réunit les villes de Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours. La MFPCA anime et coordonne les travaux relatifs à la programmation culturelle, éducative et scientifique du Réseau des Cités de la gastronomie.
Mise en valeur du repas gastronomique…
La mise en valeur du repas gastronomique en particulier et du patrimoine gastronomique dans son ensemble constitue le socle commun des Cités de la gastronomie. Chaque Cité de la gastronomie abrite des équipements culturels qui s'attachent à promouvoir les métiers, les filières et les savoir-faire, à développer l'offre de formation professionnelle, à encourager la recherche et l'innovation, à stimuler l'éducation au goût et à sensibiliser le plus grand nombre aux bienfaits du bien manger ensemble.
Des projets communs…
La force du réseau réside dans sa capacité à initier des projets communs notamment en faveur d'une meilleure connaissance du repas gastronomique et de ses valeurs telles qu'elles ont été distinguées par l'Unesco et inscrites au patrimoine de l'humanité.
Véritable outil de coordination et de développement, le Réseau des Cités de la gastronomie agit en faveur de :
> la co-production d'événements et d'expositions pluridisciplinaires.
> l'organisation concertée de rencontres.
> la mutualisation des expertises dans les domaines de la recherche scientifique.
> la conception d'études et d'enquêtes de grande envergure (recensement et documentation sur les pratiques alimentaires contemporaines).
> l'accueil en résidences, au sein des différents sites, de cuisiniers, designers, sommeliers, artistes ou critiques.
> l'itinérance et la diffusion en France et à l'étranger des événements culturels coproduits dont des expositions.
> la participation à des événements culturels majeurs.
> la promotion sur la scène culturelle nationale des Cités de la gastronomie et de leurs missions.
Un réseau, des pôles moteurs…
Chacune des Cités de la gastronomie a construit un programme spécifique qui lui confère un rôle moteur dans des domaines d'intervention légitimes et pertinents. La mise en valeur d'axes de travail privilégiés mais non exclusifs permet d'affirmer l'identité de chacune des Cités de la gastronomie au sein d'un Réseau dynamique. Chaque Cité a ainsi défini un « pôle moteur » pour lequel elle devient force de proposition :
La Cité internationale de la gastronomie et du Vin de Dijon
Pôle moteur → Culture et traditions du vin
La Cité internationale de la gastronomie de Lyon
Pôle moteur → Alimentation et santé
La Cité de la gastronomie Paris-Rungis
Pôle moteur → Alimentation durable et gastronomie responsable
La Villa Rabelais Maison des Cultures gastronomiques de Tours
Pôle moteur → Sciences et cultures gastronomiques
La Cité internationale de la gastronomie et du Vin de Dijon
La Cité de la gastronomie et du vin de Dijon propose de découvrir, d’expliquer et de partager les valeurs du « repas gastronomique des Français » et des Climats du vignoble de Bourgogne. La Cité internationale de la gastronomie de Dijon a ouvert ses portes le 6 mai 2022 sur le site de l’ancien hôpital général, un lieu chargé d’histoire.
La Cité internationale de la gastronomie de Dijon s’appuie sur une stratégie d’animations permanentes autour du « bien manger » et du « bien boire ». Ainsi, Dijon propose de grandes expositions dont une permanente consacrée au repas gastronomique des Français, à son histoire, ses représentations, ses grandes figures jusqu’à ses développements récents.
D’autres espaces complètent l’offre de découverte des saveurs et des savoirs à travers notamment une cuisine expérientielle, des lieux immersifs de dégustations, des commerces de bouche dans le Village gastronomique, des restaurants, une cave à vins et un lieu de formation confié à la prestigieuse école internationale FERRANDI.
La Cité internationale de la gastronomie de Lyon
www.grandlyon.com/a-vivre/cite-internationale-de-la-gastronomie
La Cité de la gastronomie de Lyon, au sein de l'Hôtel Dieu, a choisi de centrer son activité autour du lien entre alimentation et santé. Des repas d'hier à ceux de demain, la Cite internationale de la gastronomie de Lyon met en lumière par ses grandes expositions temporaires et interactives les aspects culturels, émotionnels, nutritionnels, environnementaux de l'alimentation et de la gastronomie sous toutes ses formes.
Dédiée au plaisir du « bien-manger » et à la santé, la Cité internationale de la gastronomie de Lyon souhaite valoriser la réflexion sur les enjeux économiques et écologiques de l'alimentation du futur, de la haute cuisine à celle du quotidien, et fait appel à la parti-
cipation des différents acteurs du territoire grand lyonnais et au-delà.
Au cœur du majestueux Hôtel Dieu, la Cité est un lieu ouvert et un espace d'échange, de travail, d'innovation, d'expérimentation et de loisirs. Elle allie un parcours de visite patrimonial - la très belle apothicairerie de l'Hôtel-Dieu, les salles classées de l'ancien hôpital de la Charité - et des expositions temporaires, des ateliers de cuisine, des conférences - les Jeudis de la Cité - et l'espace Miam Miam constitué de dispositifs ludo-éducatifs à destination des enfants.
La Cité de la gastronomie Paris-Rungis
www.citegastronomie-parisrungis.com
Inscrite dans un territoire de grande diversité environnementale et culturelle, la Cité de la gastronomie Paris-Rungis, qui ouvrira en 2027, sera pôle moteur dans les domaines de l’alimentation durable et de la gastronomie responsable.
La Cité de la gastronomie Paris-Rungis, qui doit éclore en 2027, ambitionne de devenir un lieu de rencontres et d’échanges privilégié pour les habitants et les touristes en quête de savoirs et d’expériences partagés. La Cité de la gastronomie Paris-Rungis va s’installer aux abords du Marché international de Rungis et bénéficiera d’un accès facilité via notamment le prolongement de la ligne de métro M14.
Conçue comme « un véritable quartier de la gastronomie », la Cité s’articulera autour d’un pôle culturel doté d’un centre d’interprétation, d’une médiathèque, et d’espaces d’expositions ; d’un pôle éducatif s’appuyant sur un centre de formation, des écoles et une résidence pour les étudiants ; et d’un pôle commercial avec des restaurants, ou encore une halle aux produits frais….
Lieu culturel, créatif et convivial aux abords du marché de Rungis, la Cité valorisera une alimentation durable et une gastronomie responsable autour de la pratique sociale et festive du repas.
La Villa Rabelais - maison des Cultures gastronomiques
www.villa-rabelais.fr
Le site de Tours est le pôle moteur pour ce qui relève des sciences humaines et sociales avec notamment la constitution de la Villa Rabelais - Maison des cultures gastronomiques et le développement d’un réseau académique international.
Pilotée par l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation, la Villa Rabelais - Maison des cultures gastronomiques a été conçue comme un lieu de réflexion et de transmission des savoirs relatifs aux cultures et aux patrimoines alimentaires. Elle sensibilise notamment le plus grand nombre aux patrimoines gastronomiques locaux (comme la gastronomie du Jardin de la France, en région Centre-Val de Loire) et du monde.
Un programme d’animations destinées à tous les publics est élaboré par l’équipe de la Villa Rabelais qui devient ainsi une véritable « université ouverte des sciences gastronomiques » engagée en faveur du « bien manger pour tous ».
La bibliothèque de l’IEHCA, créée en 2002, est la première bibliothèque européenne de recherche consacrée à l’histoire et aux cultures de l’alimentation. Dans la bibliothèque gourmande, espace ouvert à tous, les livres de recettes, livres de chefs, livres jeunesse, littérature, revues, BD, mangas, jeux de société... sont en libre consultation sur place. Des ateliers de découvertes, d’initiation et de formation, expositions et résidences de chefs complètent une riche programmation culturelle.
03. Les Résidences du Réseau : des projets communs aux Cités
Le succès rencontré par les résidences de chefs organisées lors des saisons culturelles de l’Institut français (Sabor a Portugal et Africa 2020) nous encourage à développer « des résidences » au sein du Réseau des Cités de la gastronomie. Chaque année, un ou plusieurs chefs issus d’un pays dont le patrimoine alimentaire a été reconnu par l’UNESCO sont invités à faire découvrir et partager les trésors gastronomiques de l’UNESCO et leur savoir-faire. Accueillis en résidence, entre une semaine et dix jours, dans les Cités de la gastronomie, les « pensionnaires » développent un programme articulé autour de trois piliers : transmettre, partager, découvrir…
CES 3 PILIERS SE DÉPLOIENT LORS DE 4 TEMPS FORTS :
- Masterclass dans une école hôtelière
- Menu en restauration collective
- Quatre mains avec un restaurateur/restaurant du territoire
- Tables rondes et dégustations
Masterclass dans une école hôtelière
MASTERCLASS DE LA CHEFFE MEXICAINE MERCEDES AHUMADA, Au lycée hôtelier Bayet, Tours. Les cuisines mexicaines, 2022. Un programme de l'année de la gastronomie.
MASTERCLASS DU CHEF PORTUGAIS HÉLIO LOUREIRO
Au Lycée Albert Bayet à Tours. Sabor a Portugal, Saison France Portugal 2022.
Menus en restauration collective
MENU TOGOLAIS, PRÉPARÉ PAR LA CHEFFE OLIVIA DE SOUZA
Pour les écoles primaires de Tours et le collège Le Réflessoir à Bléré. Les Cuisines Africaines, Saison Africa 2020.
HÔTEL DE VILLE DE TOURS, REPAS DU PARTAGE POUR 250 PERSONNES DÉMUNIES.
Menu sur proposition du chef Hélio Loureiro. Sabor a Portugal, Saison France-Portugal 2022.
Quatre mains avec un restaurateur/restaurant du territoire
4 MAINS AVEC LA CHEFFE TOGOLAISE OLIVIA DE SOUZA ET LE CHEF FLORENT MARTIN
Au restaurant Martin Bleu à Tours. Les Cuisines Africaines. Saison Africa 2020
4 MAINS AVEC LE CHEF PORTUGAIS HÉLIO LOUREIRO ET LE CHEF FLORENT MARTIN
Au restaurant Martin Bleu à Tours. Sabor a Portugal, Saison France-Portugal 2022.
Des tables rondes et des dégustations
TABLE RONDE ET DÉGUSTATIONS À LA VILLA RABELAIS À TOURS. Sabor a Portugal, Saison France Portugal 2022.
TABLE RONDE & DÉGUSTATIONS À LA VILLA RABELAIS À TOURS AVEC LA CHEFFE OLIVIA DE SOUZA Animées par le journaliste et chroniqueur Soro Solo. Les Cuisines Africaines, Saison Africa 2020.
DÉGUSTATION À LA VILLA RABELAIS À TOURS AVEC LA CHEFFE MEXICAINE MERCEDES AHUMADA. Les Cuisines mexicaines. Un programme de l’année de la gastronomie, 2022.
© Yvan Franchet04. Des programmations culturelles associées
La MFPCA participe à la reconnaissance du repas gastronomique des Français comme élément de notre culture et de notre patrimoine en organisant ou en participant à des évènements culturels : expositions, séminaires, forums, salons professionnels, festivals… Ces manifestations contribuent également à une meilleure reconnaissance de la diversité et de la vitalité des cultures alimentaires.
Les rencontres des Gobelins
www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/expositions-et-evenements/debats-et-conferences/saison-20222023
Les Rencontres des Gobelins sont des rendez-vous hebdomadaires durant lesquels se partagent les connaissances relatives à l’histoire de l’art, aux arts décoratifs de la table, aux métiers d’art et au design, ainsi qu’aux activités du Mobilier national et des Manufactures nationales. La MFPCA collabore aux Rencontres en s’impliquant tout particulièrement dans le volet consacré aux Arts décoratifs de la table.
Historique des intervenants :
AULAS François : Agence Abaque
BIENASSIS Loïc : IEHCA, Tours
BOURRÉ Germain : ESAD Reims
BUCCELLATO Dominique : Cité internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon
DEGRANGE Isabelle : BnF Paris
ELLENA Jean-Claude : Compositeur de parfum
ESCOFFIER Michel : Président de la Fondation Auguste Escoffier
FORLIVESI Luc : Conservateur général du Patrimoine
GOMEZ Guillaume : Chef des cuisines de l'Elysées
JACOBSOHN Antoine : Potager du Roi, Versailles
LARNAUDIE Nadine : Directrice des Collections Arts de Vivre et Art de la table, Hermès
LEXTRAIT Fabrice : Les Grandes tables, Marseille
MESLIN-PERRIER Chantal : Musée de la porcelaine Adrien Debouché, Limoges
MONTAGNE Alessandra : Cheffe cuisinière, Nosso Paris
MOREAU Fabienne : Responsable Patrimoine Veuve Clicquot Krug Ruinart
PROVOYEUR Pierre : Conservateur général honoraire du patrimoine
RAFFARD Pierre : Géographe, enseignant chercheur
RIBAUT Jean-Claude : Journaliste
RIDGWAY David : Chef-sommelier, La Tour d'Argent, Paris
RIVES Cécile : Administratrice Conciergerie
ROELLINGER Olivier : Cuisinier
ROTHHAHN Julie : ESAD, Reims
RUBINI Constance : Directrice du musée des Arts décoratifs et du Design – Bordeaux
SAVOY Guy, Chef cuisinier :
TERRAIL André : La Tour d'Argent, Paris
VILLOTTE Thierry : Président de la confédération des arts de la table
WILLIOT Jean-Pierre : Sorbonne Université
WILMOTTE Jean-Michel : Architecte
«Paris, capitale de la gastronomie du Moyen-Âge à nos jours»
Tables rondes et rencontres :
« Nourrir Paris. Hier, aujourd’hui, demain »
TABLE RONDE MODÉRÉE PAR :
Pierre Sanner, directeur de la MFPCA,
AVEC :
Gilles Billen, directeur de recherche émérite au CNRS en biogéochimie, Emmanuelle Cronier, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université de Picardie Jules Verne, Stéphane Layani, président-directeur général du Marché International de Rungis, Bruno Marcillaud, Maire de Rungis, Président du syndicat Cité de la gastronomie Paris-Rungis.
« Viticulture francilienne »
RENCONTRE ET DÉGUSTATION AVEC :
Jean-Robert Pitte, géographe spécialiste du paysage, de la gastronomie et du vin, Jérôme Gagnez, spécialiste du vin.
« Une histoire parisienne. Des cartes et des menus »
TABLE-RONDE MODÉRÉE PAR :
Loïc Bienassis, historien,Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation/ Université de Tours
AVEC :
Caroline Hoinville, bibliothécaire chargée de collections, Bibliothèque nationale de France, Chloé Perrot, conservatrice, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes, Caroline Poulain, directrice adjointe et responsable du Pôle Patrimoine de la bibliothèque municipale de Dijon.
05. Publications
La MFPCA coédite et contribue à la publication de livres, albums, catalogues ou revues consacrés au repas gastronomique des Français en particulier et aux cultures alimentaires en général.
Repas de fête, une tradition fançaise inscrite au patrimoine de l’UNESCO, Mira Pons, Amélie Fontaine, Actes Sud jeunesse et Mission Française du Patrimoine et des Cultures Alimentaires, 2023.
Reconnaissance du repas gastronomique des Français par l’UNESCO, une nouvelle opportunité de valorisation des territoires. Expérimentation dans cinq régions du Grand Est. Éditions Atout France, 2012.
TDC, Le repas gastronomique des français, Bimensuel, N°1064, 15 novembre 2013.
À table ! Tous gastronomes, Cahier de culture et coloriages, Playbac, 2017.
Les cuisines africaines, Bilan, 2021
Musées et collections publiques de France, La gastronomie française et les musées, Volume 1 et 2, N°286 & 287, 2021.
Espaces, Tourisme et loisirs, Le Nouveau tourisme gastronomique, N° 320, sept/oct 2014.
À table ! À la découverte du repas gastronomique des Français, Andant Christine, Nachon Annabelle, Presses universitaires de Grenoble, 2016.
Les Cuisines Africaines, Papilles, Culture & Patrimoine gourmands, N°57, 2021.
Musées et collections publiques de France, La gastronomie française et les musées, Volume 1 et 2, N°286 & 287, 2021.
Servir – Alumni de l’ENA et de l’INSP- La gastronomie, une passion française, N° 517, 2022.
42 avenue des Gobelins, 75013 — Paris www.repasgastronomiquedesfrancais.org
+33 (01) 30 85 68 43 info@mf-pca.fr